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Demandez le à un avocat

Je viens de trouver un stage à Manhattan, dans le quartier de l’Upper East Side. Mon responsable de formation sur place, me propose de faire un visa J1 Trainee. Je souhaiterais obtenir mon visa le plus rapidement possible et j’ai cru comprendre qu’il est possible pour cela de déposer mon dossier auprès d’un consulat américain se trouvant à l’étranger. Cela est-il exact ? Alain de Nice.
Cher Alain,
En règle générale, une demande de visa J-1 peut être déposée auprès de tout consulat américain en charge de traiter des demandes de visas. Vous devez en revanche effectuer vos démarches depuis votre pays d’origine ou de résidence si vous vous êtes déjà rendu aux Etats-Unis et y avez dépassé la durée de séjour autorisée.
Il vous faut toutefois savoir qu’il existe des risques associés à cette pratique de “consulat shopping”. En effet, souvenez-vous que dans le cadre d’une demande de visa J-1, il vous appartient d’établir votre intention de rentrer chez vous au terme de votre programme de formation. Or, ceci peut s’avérer délicat lorsque l’officier consulaire en charge de votre dossier est peu familier avec la situation existante dans votre pays. De plus, ce choix pourrait retenir l’attention des autorités américaines et conduire en conséquence à un examen plus poussé de votre demande. Pour ces raisons, il est généralement recommandé de vous adresser à votre “ambassade ou consulat local”.
Si obtenir un rendez-vous peut parfois nécessiter un certain temps, sachez qu’il existe néanmoins une procédure dite de « rendez-vous d’urgence » en vigueur dans de nombreux consulats. Pour Paris, signalez votre situation au call center lorsque vous prenez rendez-vous (tél : 0810-26-46-26 depuis la France). Bien entendu, il doit s’agir d’une urgence véritable.
Enfin, n’oubliez pas qu’une demande de visa n’est jamais une simple formalité et qu’un refus est toujours possible si vous n’en remplissez pas les critères ou que votre dossier n’est pas suffisamment documenté.
J’ai lu sur internet le récit d’une personne qui explique ne pas avoir été autorisée à rentrer aux Etats-Unis se marier avec son fiancé américain alors qu’elle avait fait le voyage sous le visa waiver program. Un tel refus d’entrer est-il possible pour une personne se présentant avec un visa J-1? Sophie de Paris.
Chère Sophie,
La délivrance d’un visa n’est effectivement pas une garantie d’entrée sur le territoire américain à votre arrivée. Pour être plus précis, un visa vous permet de vous présenter à l’un des « ports d’entrée » situés sur le territoire américain afin d’y demander votre admission aux Etats-Unis. Concrètement, vous présenterez vos documents à un border officer et répondrez aux quelques questions qu’il vous posera. S’il s’estime satisfait, il tamponnera vos documents après avoir pris vos empreintes et votre photo. Vous serez alors admis à entrer. Il peut aussi arriver, dans une minorité de cas, que l’officier ne soit pas entièrement satisfait et souhaite vous soumettre à un interrogatoire plus approfondi. Si vos explications ne sont pas convaincantes ou lorsqu’il apparait que vous avez menti pour obtenir votre visa, l’accès au territoire vous sera refusé. Pour ces raisons il est préférable de toujours conserver avec vous tous les justificatifs nécessaires.
S’agissant maintenant du témoignage que vous mentionnez, le visa waiver program (VWP) est un programme destiné à permettre aux ressortissants de certains pays venant dans le cadre d’un séjour d’affaires ou de tourisme d’une durée de 90 jours au maximum de se présenter directement auprès de l’un des ports d’entrée sans avoir à effectuer de demande préalable de visa (depuis le mois de janvier 2009 une autorisation électronique de voyage est cependant nécessaire et peut être déposée sur le site suivant : http://esta.cbp.dhs.gov)
Il est théoriquement possible pour un étranger de venir se marier avec un citoyen américain sous un tel statut ou bien encore avec un visa pour touriste (B-2) mais il faut pour cela divulguer l’objet du séjour et pouvoir justifier son intention de rentrer dans son pays dans les délais impartis.
En pratique, ceci se heurte à la présomption posée par le droit américain de l’immigration selon laquelle tout visiteur étranger possède l’intention d’immigrer définitivement aux Etats-Unis. Cette présomption est d’autant plus lourde à retourner lorsque le but avoué du voyage est de se marier avec un américain, ce qui est susceptible d’ouvrir droit à une demande de carte verte. L’existence d’un visa spécifique pour ce type de situation, le visa K-1pour fiancee qui peut être obtenu avant le départ, constitue un autre obstacle. Pour ces raisons, même si un visa pour touriste est délivré, il apparait peu prudent de chercher à entrer par ce moyen car l’officier qui se trouve au port d’entrée peut toujours s’estimer non satisfait par les explications et justificatifs fournis. Bien entendu dissimuler le but réel de sa visite n’est pas une option envisageable car il y aurait alors une fraude au visa et donc un risque de déportation.
Nicolas Puygrenier est avocat auprès du barreau de New York. Il est membre du cabinet Puygrenier & Law LLP.
Contact : [email protected].
Disclaimer: Les informations contenues dans cet article sont présentées à des fins éducatives et à des fins d’information générale du public afin de l’aider à reconnaître ses besoins en matière juridique. Celles-ci ne sauraient être interprétées comme fournissant une solution générale applicable à toutes situations individuelles proches ou similaires. Ainsi, un changement même mineur des faits peut se traduire par un changement substantiel quant à la solution apportée. Il est également déconseillé de chercher à résoudre des problèmes individuels sur la base des informations qui y sont contenues. Les informations transmises dans le cadre du présent article ne sauraient créer de relation avocat-client. Enfin, cet article ne saurait se substituer à une consultation juridique avec un avocat.

Les Français repartent bredouilles dans la course aux statuettes.

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Avec quatre nominations on pouvait espérer que les tricolores décrochent un Oscar. Mais l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences en a décidé autrement.
Dans la catégorie Meilleur Film Etranger dans laquelle était présenté Entre Les Murs de Laurent Cantet, largement favori, c’est le Japonais The Departure qui rafle la mise. The Departure met en scène un musicien qui par nécéssité se reconvertit dans les pompes funèbres, activité encore taboue au Japon. Ce n’est néanmoins qu’un demi échec pour la dernière Palme d’Or. La veille des Oscars, le 21 février, Entre les Murs décrochait le Spirit Award du meilleur film étranger. Les Spirit Awards récompensent chaque année les films indépendants dont le budget est inférieur à 20 millions de dollars.

Oktapodi
Le film nippon a décidemment mis le cinéma frenchie KO aux Oscars. Dans la catégorie Meilleur Court Métrage d’Animation, l’Ecole des Gobelins de Paris présentait Oktapodi. Le film d’animation présente les aventures d’un poulpe parti à la rescousse de sa chère et tendre menacée de finir dans les cuisines d’un restaurant grec. Fait rare, le film est  un film de fin d’études réalisé par six élèves de la formation « Conception et Réalisation de Films d’Animation »: Julien Bocabeille, François-Xavier Chanioux, Olivier Delabarre, Thierry Marchand, Emud Mokhberi et Quentin Marmier. Il concourrait face notamment au monstre des films d’animation, les studios Pixar avec Presto. La statuette a cependant été remise à La maison en petits cubes film du nippon Kunio Kato. Au moins, le titre est en français.
Pas plus de chance pour Alexandre Desplat, le français compositeur de la Bande Originale de The Curious Case of Benjamin Button. Le trophé est revenu au grand gagnant de la soirée Slumdog Millionairequi repart avec huit récompenses dont celle du meilleur film et du meilleur réalisateur pour le Britannique Danny Boyle. L’Oscar du Meilleur Cout Métrage est allé à l’allemand Spielzeugland face à Manon sur le Bitume de Elizabeth Marre et Olivier Pont.

Manon Sur le Bitume
Découvrez Oktapodi dans son intégralité sur le site de l’Ecole des Gobelins : ici
A lire aussi : Entre les Murs aux Etats Unis

Libérale en France, interventionniste aux US

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La ministre de l’économie – qui avait déclaré il y a deux ans à l’Assemblée Nationale : «Assez pensé maintenant. Retroussons nos manches!» – représente en France l’aile « anglo-saxonne » du gouvernement Sarkozy. C’est Christine l’Américaine, l’ancienne avocate d’affaires de Chicago dont le magazine Forbes a plusieurs fois fait l’éloge.
Mais ce vendredi à l’école de journalisme de Columbia, celle qui passe en France pour une libérale décomplexée, semblait être la chantre de l’intervention étatique et des nationalisations bancaires.
« Si des établissements financiers font faillite, il ne fait aucun doute que l’Etat doit intervenir, » a-t-elle affirmé.
L’interviewer, James Stewart, qui a rappelé que Mme Lagarde avait tenté de convaincre le secrétaire au Trésor Henry Paulson de ne pas lâcher Lehman Brothers cet automne, semblait acquis d’avance à la ministre. Le jour même du débat, la bourse de Paris était certes tombée au plus bas depuis 2003, mais en période de crise, de tels chiffres n’empêchent pas certains commentateurs américains d’admirer la régulation à la française.
Malgré cet intérêt renouvelé pour l’interventionnisme, James Stewart, qui écrit régulièrement pour le magazine New Yorker, a rappelé que les Américains avaient « une phobie » des nationalisations. Ce à quoi Lagarde a rétorqué : « Allez, soyez donc un peu français ! », avant d’expliquer comment une supervision par l’Etat pouvait être bénéfique. La ministre a décrit les nationalisations en France comme un « processus », un « va et vient » entre privatisation et nationalisation. Nationalisation « n’est pas un gros mot», a-t-elle dit à Reuters après le débat.

James Stewart et Christine Lagarde (Photo Rebecca Castillo)
Ce jour même, le président de la commission bancaire du Sénat Christopher Dodd, avait mentionné une éventuelle nationalisation de Citigroup et Bank of America, entraînant la chute effrénée de l’indice boursier Dow Jones. La panique a été contenue après un démenti du gouvernement et des banques en question, confirmant bien la « phobie » évoquée par Stewart.
Nationalisations mises à part, une discussion à New York avec un membre du gouvernement français n’aurait été complète sans l’inévitable question sur les vacances : «Pensez-vous que les Américains devraient prendre plus de vacances ?», a demandé un spectateur, provoquant l’hilarité générale.
Esquivant une réponse directe, la ministre a fait part d’une initiative de Nicolas Sarkozy, qui a récemment demandé aux économistes Joseph Stiglitz et Amartya Sen de réfléchir à une mesure économique qui, contrairement au PIB, prendrait en compte la «qualité de vie» des habitants.
Ce partenariat avec deux prix Nobel d’Economie plutôt connus pour leurs critiques de la mondialisation libérale semble avoir scellé – pour le public américain de Columbia en tous cas – l’image d’une ministre interventionniste et progressiste, presque à l’opposé de son image d’ «Américaine» en France.

Où trouver les meilleurs fromages à NY

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Le Français qui débarque à Manhattan va être surpris. A l’odeur des
rayons fromages des supermarchés d’alimentation, il sera d’abord peu
dépaysé. Puis devant les couleurs des pâtes molles et dures du monde
entier, il sera désorienté. Dans les meilleures boutiques de
Manhattan, le choix impressionnant de produits importés puis souvent
affinés aux Etats-Unis démontre un savoir faire étonnant au pays du
cheesecake et du swissburger.
French Morning a testé pour vous des épiceries aux rayons fromageries
bien garnis et des “cheeseries” réputées. Certains établissements
savent attirer le client mais une fois devant les étalages de
fromages, l’expérience peut s’avérer décevante. Présentation, prix,
variété, possibilité de goûter… voici un classement qui prend en
compte tous ces critères. Vu le nombre de fromageries dans les
différents boroughs de New York-City, ce classement ne s’est limité
qu’à Manhattan.


1 – Zabar’s est l’épicerie la plus réputée de l’Upper West Side. Les
fromages y sont respectés, choyés, bien emballés, en dégustation
permanente, c’est donc à notre avis “Le Temple du fromage” inévitable
pour tout connaisseur. Le Gruyère de Suisse y est de premier choix et
peu onéreux. Mais pour d’autres importations, il est vrai que les prix
peuvent monter assez vite. Cependant, on ne dépassera que très
rarement les vingt dollars la livre pour les fromages venus
d’Helvetie. Zabar’s nous fait voyager d’Europe de l’ouest à la
Méditerranée en passant par les plaines du Wisconsin riches en
paturages. Le magasin n’oublie de mettre en avant ses meilleurs
produits nationaux – c’est le seul – comme ce fromage de vache anglais
le Wensleydale, adapté au marché aux goûts “sucré-salé” dont raffolent
les américains (le gingembre se mélange délicieusement à la mangue).
Il n’oublie pas qu’il a été ouvert par un juif ukrainien arrivé dans
les années 20 dont les descendants n’ont jamais oublié de garder une
sélection de fromages kacher pour les plus fervents de leurs clients.
Zabar’s : 2245 Broadway, 1-212-787-2000


2 – Murrays’ Cheese. C’est un must. La boutique affine ses fromages
qu’elle sélectionne et importe de partout dans le monde. Le fromage de
brebis venu des Pyrénées, le Comté jurassien ou encore cette imitation
très réussie de la recette franc-comptoise adaptée dans le Winsconsin
est un vrai délice.
Murray’s Cheese : 254 Bleecker St, entre la 6ème et la 7ème Ave, 888-MY-CHEEZ ou 1-212-243-3289.
Autre boutique : 43ème rue et Lexington Avenue, 1-212-922-1540

3 – Garden of Eden. C’est certainement la fromagerie la plus
convaincante du quartier d’Union Square. Le choix n’est pas
négligeable et met le paquet sur les importations de pâtes dures
d’origine espagnole. Notre préféré est le Gran Reserva : ce fromage

fait de brebis venu de la Grande Canarie. La tome basque très dure
rappelle la rigueur des hivers pyrénéens et les repas de coin du feu
le dimanche soir avec ce fromage encore plus savoureux quand il est
dégusté avec de la confiture de cerise noire.
Garden of Eden : 7 Est 14ème St, 1-212-255-420
4 – West Side Market. C’est un ersatz de Zabar’s. Cette boutique n’est
d’ailleurs pas très loin géographiquement de notre Numéro 1. Leur
Cheddar Chipotle est irresistible pour les palais pas trop rétifs aux
sensations fortes et pour les papilles pas trop exigentes en matière
de finesse. Le lait provient encore une fois des vaches du Wisconsin
mais la recette est méxicaine. Vous pouvez avoir la bonne idée de
faire fondre cette précieuse pâte molle dans une tortilla, c’est
délicieux et c’est mille fois meilleur que les burritos de chez Taco
Bell.
West Side Market : 2171 Broadway
5 – Vintner Café. Peut-être un des fromagers les plus chers de midtown
mais sa selection est variée même si limitée par la surface de vente.
Le lieu est aussi un café-restaurant agréable pour déjeuner sur le
pouce. Leur succulent fromage de brébis fleure bon le maquis du Pays
Basque. Son nom : Garrotxa.
Vintner Café : 671 9ème Avenue


6 – Fairway. Très bonne presentation harmonieuse mais voici un bon conseil, éviter d’y aller le dimanche pour vous retrouver dans une des queues impressionnantes (toujours bon signe cependant). Les prix sont élévés mais on est dans un des quartiers les plus huppés, l’Upper West Side. Leur selection de fromages suisses (Emmental, Appenzeller…) et français (Beaufort et… Feta) tient la route.
Fair Way, Upper West Side : 2127 Broadway
7 – Hampton Chutney Company. Un très bon rendez-vous pour les
noctambules en mal de fromages à 23H30 après un match de NBA. Les prix
sont raisonnables, l’accueil chaleureux mais on ne peut pas goûter les
fromages exposés. On trouve de bons fromages de chèvre et des produits
français de grande distribution comme du Boursin.
Hampton Chutney Company : 464 Amsterdam Avenue


8 – Gourmet Garage. Inutile de chercher le conseil des vendeurs, ils
sont occupés à autre chose. Vous pourrez toujours goûter des
échantillons en petits cubes des fromages en promotion mais le
problème reste économique : malgré le rabais du mois, la politique de
prix de ce sympathique épicier du Village est assez peu généreuse, on
n’est pas dans le bon quartier pour dégoter les meilleurs affaires en
matière de fromages.
Gourmet Garage : 117, 7ème Ave sud et 10ème St
9 – Whole Food. On s’y sent bien. L’avantage pour le commerçant est de
donner l’impression aux clients de pouvoir choisir parmi une grande
sélection de fromages du monde entier grâce à l’effet d’optique de la
décoration. Le désavantage, les prix sont trop élevés et finalement
les fromages ne sont pas aussi originaux que la décoration pourrait le
laisser croire. Mention spéciale cependant au Cheddar piquant produit
dans le nord de de l’Etat de New-York, un de leurs meilleurs produits
rapport qualité-prix.
Whole Food : 10 Columbus Circle
ou 250 7th Avenue
ou 4 Union Square East

10 – The Food Emporium. Pas beaucoup de choix et les emballages sont
on ne peut plus désespérant quand vous regardez le rayon principal
réfrigéré : en gros, ça ne donne vraiment pas envie. En vous dirigeant
vers l’espace “gourmet”, vous réaliserez qu’une variété de fromages de
qualité (beaucoup de Cheddars) sont présentés avec plus d’inspiration,
dont quelques produits à base de lait biologique. N’y allez que si
vous n’avez pas d’autres possibilités.
The Food Emporium : 90ème St et 2415 Broadway et
ou 405 Est 59ème et 1ère Avenue


Hors-classement : Mention spéciale à un établissement hors catégorie
coté en bourse nommé Artisanal qui présente l’originalité de vendre
ses fromages par correspondance (internet essentiellement) et
d’organiser des séances de dégustation et des cours tous les jours
dans son local de la 3ème rue au 500 ouest. “Notre originalité est de
procèder à l’affinage de certains de nos fromages importés” explique
Alicia J. Mullenix, chargée des relations publiques d’Artisanal. “Nous
organisons aussi des classes pour apprendre à connaître les fromages
et les boissons qui peuvent y être associées. L’une d’entre elles est
intitulée “Sexy cheese” à base de fromages à la triple-crème qu’on
propose avec des vins de qualité”. La société est placée comme Murrays
sur un segment haut-de-gamme avec des prix d’un minimum de 16 dollars
la livre mais Artisanal se distingue néanmoins en livrant une
sélection de fromages aux restaurants et hôtels de luxe à New York et
dans tous les Etas-Unis. (www.artisanalcheese.com)

Les bons plans shopping de la semaine.

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Des jeans pour toute la famille:
Earnest Sewn Stock Sale: Vous ne connaissez certainement pas cette marque, mais Earnest Sewn est un des noms les plus connus dans l’univers du denim américain. A l’occasion de leurs vastes soldes d’hiver, tout est à moins de $100 pour les hommes, les femmes et les enfants!. Jusqu’au lundi 23 février, de 8am à 8pm. @ 71 Gansevoort St., entre Greenwich & Washington Streets., 3ème étage (212-242-3414).
Un anniversaire? Des cadeaux à faire entre amis? French Morning a la solution:
Hable Construction: les temps sont durs, et ces jeunes créatrices ferment leur boutique du West Village pour se concentrer sur de nouveaux projets. Qu’importe, tous les articles sont à -50%. Au programme: une petite ligne d’habits chics et romantiques, des bijoux, des accessoires pour décorer toute la maison, de la papeterie, en quelques mots, une boutique idéale pour les cadeaux en tout genre! Jusqu’au 28 février, du mardi au samedi de midi à 7pm, dimanche de midi à 6pm. @ 117 Perry St., entre Hudson & Greenwich Sts. (877-422-5304).
Si monsieur veut faire plaisir à madame:
Intimacy: de -40% à -60% sur l’ensemble de cette boutique de lingérie, ou vous trouverez des marques comme La Perla, Chantelle, Lise Charmel, et plus. Jusqu’au 8 mars, du lundi au samedi de midi à 7pm, le dimanche de midi à 5pm. @ 1252 Madison Ave., près de 90th St., (212-860-8366).
Exhibitionist: de -60% à -80% sur les bijoux semi-précieux de cette boutique du Lower East Side. Les prix sont désormais compris entre $20 et $100. Jusqu’au 2 mars, de midi à 8pm. @177 Orchard St., nr. Stanton St. (212-375-1530).
Pour un style féminin et classique:
The Falls: les pulls en cachemire sont à $50, et les robes en soie imprimée à $30. Difficile de faire moins cher. Jusqu’au 22 février, de 11am à 7pm. @ 112 Greenwich St., près de Jane St. (917-622-6379).
French Connection: la marque ferme sa boutique sur la sixième avenue, et à cette occasion tous les articles du magasin sont entre -75% et -80%. Jusqu’à fin mars, du lundi au vendredi de 9am à 9pm, le samedi de 10am à 8pm, et le dimanche de 11am à 7pm. @1270 Sixth Ave., près de 51st St. (212-262-6623).
Pour les hommes:
Buckler: le designer Andrew Bucler est célèbre pour un style chic et décontracté, et des prix assez élevés, alors profitez des -75% sur une sélection de vestes, pulls, pantalons et encore plus …En continu. @ 13 Gansevoort St., près de Hudson St. (212-255-1596); @ 93 Grand St., nr. Greene St. (212-925-1711).
Still Life: -25% sur la collection de chapeaux automne/hiver et -75% sur les habits homme des marques House of Cassette, A.D.D., et Generra. Jusqu’au 1er mars, de midi à 7pm. @ 77 Orchard St., près de Broome St. (212-575-9704).

La légion d'honneur pour Lorin Maazel

A presque 79 ans, Lorin Maazel a vu bien des hommages et des honneurs. Mais celui-ci semble lui aller droit au coeur, comme c’est souvent le cas des artistes américains que la France décore régulièrement et qui semblent toujours touchés par la reconnaissance d’une “vieille culture”.
L’ex enfant prodige, célèbre pour avoir dirigé son premier orchestre à l’âge de 8 ans, est né à Paris, de parents américains, eux mêmes artistes (son grand-père était violoniste au Met Opera). Elevé ensuite aux Etats-Unis, il a habité à plusieurs reprises en France, notamment lorsqu’il fut “chef principal” de l’Orchestre National de France, entre 1977 et 1991. Il parle un excellent français.
Guy Yelda, Consul Général de France et Lorin Maazel
Dans un petit salon art déco du Carnegie Hall, Lorin Maazel était entouré de deux de ses trois enfants, de sa troisième épouse Dietlinde et d’une poignée d’amis, réunis juste avant une représentation de deux oeuvres de Ravel, L’Enfant des Sortilèges et Daphnis et Chloe, dirigées par le Maestro.
Dans la lettre qu’il lui a adressée, Nicolas Sarkozy a souligné le rôle de “messager de la paix” de Maazel, notamment lorsqu’il mena l’an dernier le NY philharmonic en tournée en Corée du Nord.
Lorin Maazel est devenu le directeur musical du NY philharmonic en 2002, exactement 60 ans après sa première représentation à la tête de l’orchestre. Il le quittera à la fin de cette saison, 71 ans après son premier concert.
Retrouvez l’interview de Lorin Maazel par François Clémenceau, sur Europe1
Document associé

Un Français dans les cuisines du Plaza

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L’année 2009 a commencé en beauté pour l’Oak Room, le très chic et très célèbre restaurant du Plaza Hotel. Réouvert en novembre 2008 après des années de turpitudes, il a été consacré par la presse new-yokaise “the new hot-spot“, autrement dit l’endroit à la mode ou il est bon de voir, et d’être vu. Jay Chesnes, le critique culinaire de Time-Out renchérit: “L’Oak Room est de retour, meilleur que jamais“.


Au crédit de cette réussite, deux personnes: Joey Allaham et Joël Antunès. Le premier est le nouveau propriétaire du restaurant; le second, le chef français, une étoile au Guide Michelin, qu’il a choisi pour dépoussiérer les fourneaux. Pourtant, la tâche était loin d’être facile. Tombé en disgrâce il y a quelques années sous le chef d’accusation “piège à touristes”, une mauvaise presse, une cuisine prétentieuse, des prix exorbitants ont eu raison de l’Oak Room, acculé à la fermeture en 2004. Joey Allaham, qui n’en est pas à son premier coup d’essai dans la restauration, a donc décidé de faire table rase du passé, et de rendre à l’Oak Room la réputation qu’il mérite: celle d’un vrai restaurant de qualité, à la cuisine irréprochable. Et loin d’avoir froid aux yeux, il annonce clairement son ambition: “Faire de l’Oak Room un endroit de prestige et d’influence pour la nouvelle génération de l’élite new-yorkaise“. Du passé donc, seul reste intact le décor glamour et hollywoodien du début de siècle: des murs lambrissés de bois foncé, le plafond vouté, l’élégant bar et les confortables fauteuils en cuir.
Entre héritage historique à respecter et nécessité de renouveau, Joël Antunès l’admet, arriver à la tête d’un restaurant autant adulé que détesté, “c’est beaucoup, énormément, de pression“. Il lui faut d’abord séduire New York, capitale de la gastronomie américaine et du snobisme culinaire: “A New York, c’est une clientèle très diversifiée, très cultivée, et aussi plus exigeante qu’à Atlanta“. Et il sait que sa marge de manœuvre est limitée: “Un tel endroit, c’est une location, une institution, un passé“. En cas d’erreur, ce n’est pas le restaurant qui plonge, mais bien lui: “l’Oak Room sera là dans 100 ans, moi non!” ajoute-t-il, philosophe. Heureusement, voilà autant de défis qu’il accepte avec sourire et détermination. “Ce n’est pas New York qui va s’adapter à moi, c’est à moi de m’adapter à New York”.
D’ici les cents prochaines années, Joël aura le temps de faire ses preuves, et même plus. Joey Allaham lui a laissé carte blanche en cuisine. “Pour l’instant, je suis toujours entrain de chercher mes empreintes. Je change la carte pratiquement tous les jours!“. Depuis son ouverture en 1907, l’Oak Room s’est toujours fait l’apôtre d’une certaine idée de la cuisine américaine, plus ou moins néo- selon les chefs qui se sont succédés. Le nouveau chef a décidé de rester fidèle à cette identité, tout en imposant sa personal touch. Au bar, il joue la sécurité avec un menu “très américain“, mais laisse place à la nouveauté avec la carte du dining room. “A New York, c’est un horizon qui s’élargit en termes de goûts et de palais, alors autant en profiter pour sortir des sentiers battus “. Ses longs séjours en Asie du Sud-Est, à Bangkok puis à Singapour dans les années 90, lui ont laissé le goût des mélanges et des épices. “Bangkok, sa cuisine, les gens, les odeurs de la rue, ont été un électro-choc pour moi”. Comment définit-il aujourd’hui sa cuisine? “Des bases solides, avec une touche d’innovation. Enfin bon, j’aime cuisiner de la façon dont j’aime manger“. Aussi simple que ça.
Pour prendre définitivement ses marques, Joël se laisse encore quelques mois, peut-être un an. Marathonien pendant ses heures de loisirs, et grand sportif depuis toujours, il sait que l’on est récompensé à force de constance et de persévérance. “En ce moment, chaque semaine, on améliore la qualité de la carte. C’est exactement comme un marathon: au début, c’est lent et dur, on fait des erreurs, puis on trouve une vitesse de croisière“. Attention, cela ne signifie pas qu’il espère se reposer sur ses lauriers d’ici quelque temps: le sport lui a aussi donné le gout de la compétition: “Je suis constamment insatisfait de ma cuisine, et je crois qu’on peut toujours progresser un peu plus…“.
The Oak Room
– The Plaza Hotel, 10 Central Park South, sur la 5ème Avenue.
– Réservation préférable: 212-758-7777
– Tous les jours de 11.30am à minuit.

Mais que suis je devenue ?

Installée confortablement dans le taxi qui l’emmène a l’aéroport Charles De Gaulle, Frédérique ne peut s’empêcher de sourire en pensant à la tête qu’elle faisait, il y a un an, jour pour jour. «C’est fou comme j’ai pu changer en une année. J’étais tellement angoissée rien qu’à l’idée de venir vivre dans une ville que je n’avais pas choisie et qui parle une langue qui m’est étrangère. Quitter mes amis, mon travail et mon petit train-train bien confortable fut si douloureux. C’était comme si je m’étais perdue et que je n’arrivais plus à me retrouver ».
Habiter un jour à New York n’avait jamais traversé l’esprit de Frédérique, le rêve américain n’est pas le sien. C’est pourtant en plein mois de septembre qu’elle atterrit à JFK avec son mari, une partie de leur vie bien pliée dans leurs bagages. Paul, avocat d’affaires dans l’un des cabinets les plus huppés de Paris, vient d’être transféré pour une durée de deux ans dans la maison mère sur Madison Avenue. Frédérique, très réticente lorsque cette opportunité s’est présentée à eux, a fini par accepter. Elle aime voir Paul heureux comme un enfant. Elle avait prévu de s’arrêter de travailler pour s’occuper d’un projet qui leur tenait a cœur, fonder une famille, mais «c’est d’un petit garçon de 31 ans dont je vais m’occuper maintenant» soupire-t’elle.
Six mois ont passés quand ils viennent me voir. Leur couple est en crise. Paul vit une expérience formidable et profite de chaque instant à fond, alors qu’au même moment Frédérique est méconnaissable, tant elle se sent triste, seule et inutile. «Et comme si ce n’était pas tout, je me trimballe une culpabilité infernale car je suis bien consciente que beaucoup de gens aimeraient être à ma place. New York est une ville qui offre tant de possibilités et nous avons les moyens de tout nous offrir ou presque».
«Lorsque nous avons été invités à regarder un match de football américain chez l’un des collègues de mon mari, j’ai senti que cela pouvait être la goutte d’eau qui ferait déborder le vase. Cette soirée est le symbole de mon malaise depuis que je vis ici. Avoir ce terrible sentiment de ne pas appartenir et de ne pas faire partie du groupe, sans être vraiment sur d’en avoir envie. Tout le monde se connaît, tout le monde rigole, Paul le premier, et moi, je reste seule dans mon coin. Les femmes viennent me voir et essayent d’être sympa en me posant des tas de questions que je trouve stupides même si je n’en comprends que la moitié. De toute façon, ce n’est pas important, ma tentative de réponse se noie dans la question suivante. Regarder le match est une punition, et lorsque les pubs apparaissent à l’écran, tous les invités disparaissent à la cuisine, sauf moi qui les trouve plutôt amusantes. Cet étalage de nourriture est obscène, le gâteau en forme de terrain de football est ridicule, et pourtant ils trouvent tous ça «fabulous». On touche le fond lorsque tout le monde se lève, debout devant la télé et la main sur le coeur, lorsque l’hymne Américain se retrouve beuglé par une chanteuse pop de pacotille. Mais qu’est ce qui m’arrive, je n’ai jamais été si négative de toute ma vie ! Ou suis-je et que suis-je devenue ? »
Paul est abattu. «On ne sait plus quoi faire pour s’en sortir et un ami nous a suggéré d’essayer le life coaching avant d’aller voir un psy».
Frédérique a un gros manque de confiance en elle qui a dû sûrement s’exprimer aussi en France. Cela lui donne une image déformée de la réalité. Au lieu de savoir d’où cela vient et comment faire pour le corriger, j’ai juste envie de lui apprendre à vivre avec. Et avec le support inconditionnel de son mari, je suis plutôt optimiste. Bien sûr, il a fallu casser quelques barrières psychologiques et cela ne s’est pas fait en un jour. C’est en insistant sur ce qui la faisait vibrer que le regard de Frédérique commença à changer.
«À Paris, j’avais mes cours de danse et mes cours de yoga où j’étais plutôt bonne. J’étais aussi inscrite dans un club de lecture où l’on échangeait nos avis sur les sorties des nouveaux livres, c’est d’ailleurs là où j’ai rencontré ma meilleure copine. J’aime avoir mes amis autour de moi et faire des dîners à la maison où l’on refait le monde jusqu’au bout de la nuit, ça c’est la Frédérique que je connais». Et alors ? «Oui je vois ou vous voulez m’emmener» dit t’elle amusée. «Pourquoi ne pas juste essayer de reproduire ma vie en France mais à la sauce américaine, et voir ce que ça donne. Je m’en sens très capable. J’ai toujours voulu apprendre la danse country et je vais m’y mettre. Il y a aussi des cours de yoga tout près de chez moi, un peu de relaxation et de méditation me ferait le plus grand bien». Quoi d’autre ? «Je dois m’améliorer en anglais et il y a un cours à l’alliance française où l’on n’utilise que des romans classiques américains, ça me correspond bien. Et au lieu de râler d’office sur les amis de Paul, je devrais faire un dîner comme à Paris avec eux, sans idée préconçue». Frédérique est enfin sur le chemin de sa nouvelle vie New Yorkaise.
Alors que le taxi est presque arrivé à destination, elle se blottit dans les bras de Paul, heureuse que les efforts consentis l’année dernière aient autant payés. Leur vie est maintenant en phase. Leur couple est solide comme avant, sinon plus. Ils ne se cachent plus rien, enfin presque. «Jeudi matin, je vais chez le docteur, mais je crois bien que je suis enceinte» ne peut s’empêcher de sourire Frédérique. La boucle est bouclée.
Posez- moi vos questions sur www.monlifecoach.com, j’y répondrai dans cette rubrique

Nicolas et Carla en mission à l'étranger

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Elaine Sciolino, dans le New York Times, titre sur la “diplomatie réservée” (demure diplomacy). La diplomatie réservée, c’est celle pratiquée par Carla Bruni, lorsqu’elle est en voyage officiel, par exemple au Burkina-Faso la semaine dernière pour visiter des hôpitaux et des orphelinats. A cette occasion, la journaliste se fend d’un portrait people et intime de la première dame de France. Elle raconte que cette dernière adore Sean Connery, prépare à manger à son fils tous les midis, surveille la ligne de Nicolas Sarkozy, entre autres petites choses de la vie. Surtout, Elaine Scioliono souligne sa transformation de femme libre des beaux quartiers en ambassadrice du politiquement correct. Jusqu’à présent, le résultat est positif: une cote de popularité inégalée en France et à l’étranger, faisant d’elle la meilleure égérie du soft power français. Mais il lui manque encore quelque chose de crucial: l’expérience du terrain humanitaire. De la bonne volonté, mais des progrès à confirmer… conclut la journaliste.
De son coté, Nicolas Sarkozy était en Irak. Amir Taheri, chroniqueur au New York Post, revient sur sa visite surprise à Bagdad dans une analyse publiée dans un blog spécialisé sur les questions sécuritaires, une visite qu’il qualifie à deux reprise “d‘historique“. Après les longues années pro-Saddam sous la présidence de Jacques Chirac, c’est enfin le signe d’un changement visible, sinon un bouleversement, dans la politique étrangère de la France à l’égard de l’Irak. Amir Taheri se réjouit que le président français ait décidé de faire de l’Irak un véritable partenaire, et de l’aider à se reconstruire stratégiquement. Dans le New York Times en revanche, les correspondants Marc Santora (à Bagdad) et Alan Conwell (à Paris) font entendre un autre son de cloche. Pour eux, derrière le discours de bon samaritain de Nicolas Sarkozy, se cachent des enjeux économiques considérables, dont l’acteur coté irakien se nomme pétrole et coté français Total. Sur le plan diplomatique, ce voyage est l’occasion pour l’Irak, et son nouvel allié français, de sonner la fin l’hégémonie américaine sur la région.
Un autre cheval de bataille diplomatique de la présidence française s’appelle l’OTAN. Selon Léo Michel, chercheur à l’Institut National des Etudes Stratégiques, et dont l’analyse est publiée dans Newsweek, le défi de Nicolas Sarkozy est d’arriver à faire comprendre et accepter sa politique de “normalisation” (i.e le retour de la France dans la commandement intégré de l’OTAN) sans trahir la mémoire du général De Gaulle. L’expert et le président français s’accorde sur un point: il n’y a pas de contradiction entre l’Alliance Atlantique et une défense européenne. Une autre chose est sure pour Léo Michel: non seulement personne ne se soucie plus de la “Grandeur de la France”, mais surtout aucun pays ne se souvient si la France boycotte ou non telle ou telle instances dirigeantes de l’OTAN. La conclusion de ce dernier est donc limpide: dans ces conditions, autant coopérer, et mettre ses compétences, et celles de la France en matière militaire sont non négligeables, au service de la défense atlantique, et des grands défis du 2Ième siècle.
Après les enjeux mondiaux et européens, retour sur le terrain pour Nicolas Sarkozy, et ce terrain n’est ni très glamour ni très accommodant, explique Tracy McNicoll dans Newsweek dans un article sur le repos dominical. Comme beaucoup de journalistes américains, elle s’indigne que ce soit “contre la loi de travailler le dimanche” et n’a pas de mots assez durs contre les 35 heures. Surtout, elle souligne leur absurdité: puisque les exceptions sont de plus en plus nombreuses pour contourner cette loi, les 35 heures ne sont devenues rien d’autre qu’un imbroglio juridique, à mi-chemin entre le casse-tête et le secret de polichinelle. Mais les élites françaises, de droite comme de gauche, défendent une utopie sociale dépassée. C’est ainsi que Sarkozy s’est vu obligé de vider de sa substance la loi sur le travail le dimanche pour ne pas s’attirer les foudres de sa propre majorité. Pour elle, plus qu’à un problème économique, c’est à un problème d’attitude que la France est désormais confrontée.
Passage à une chronique société avec le Washington Post et Edward Cody qui titre sur la popularité grandissante du PACS auprès des couples hétérosexuels. Présenté comme la “voie du milieu” entre concubinage et mariage, le PACS est victime de son succès. La première raison invoquée par les couples pacsés pour justifier leur choix: des avantages fiscaux. Ils ne veulent pas de l’engagement du mariage, mais rejettent la précarité de l’union libre, notamment en cas de décès et d’héritage. En cas de séparation, le PACS épargnent les nouveaux célibataires de procédures de divorces couteuses et longues. Mais pour Edward Cody, le succès du PACS est à double tranchant. Si il signifie que ce dernier a été acceptée dans les mœurs françaises, au bénéfice à long terme des couples homosexuels; il marque le déclin de l’institution du mariage et de longues traditions familiales.

Exclusif: Kisan présente la nouvelle collection de Jérome Dreyfuss

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La boutique Kisan, située dans SoHo, vous invite à venir découvrir vendredi 20 février la collection été 2009 des sacs Jérôme Dreyfuss.
Pour célébrer en beauté la mode et le style français, Kisan organise de 6 à 8pm un cocktail en présence du créateur, surnommé “l’enfant terrible de la mode française”.
C’est en effet avec audace et un certain sens de l’élégance décalée que Jérôme Dreyfuss a su s’imposer, d’abord dans l’univers parisien à partir des années 2000 (alors qu’il n’a qu’une vingtaine d’années!), puis maintenant à l’étranger.
Avec humour et tendresse, le jeune styliste s’adresse “aux femmes à la recherche de compagnons fidèles” et donne à chacun de ses sacs le prénom d’un beau célibataire (entre Diego, Ricky et Boris, la tentation est grande).

Jérôme Dreyfuss: Nouvelle Collection

Vendredi 20 février.
Cocktail de 6 à 8pm.
@ Kisan Store

Herve Léger by Max Azria à la Fashion Week

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Sous le regard attentif de Lucy Liu, Sophia Bush et January Jones, la blonde hitchcockienne de la série Mad Men, une top model est tombée sur le podium du défilé Hervé Léger by Max Azria automne 2009. A croire que la crise a rendu le gratin de la mode bienveillant: le public du défilé a applaudi pour l’inciter à se relever et consoler la malheureuse.

Voir les photos du défilé ici (Photos Abacausa.com)

Capturé en vol dans les coulisses du défilé, le jovial Max Azria explique qu’en temps de crise, son style reste «optimiste». Le couturier tunisien qui a commencé sa carrière à Paris avant d’immigrer en Californie dans les années 80 explique : «Quand on est malheureux, il faut rire. Quand c’est la crise, il n’y a pas de crise», dit-il. Il n’est pas étonnant que Max Azria ait jeté son dévolu sur la maison de couture parisienne Hervé Léger : les fameuses robes de cocktails à bandeaux d’Hervé Léger sont synonymes de l’opulence des années 80.
Peu importe l’état de l’économie à l’automne 2009, la femme Hervé Léger by Max Azria sera «moderne, sexy, glamour et rock and roll». Tons bois d’ébène, matières peau de serpents et imprimés exotiques, la nouvelle collection est inspirée de la jungle urbaine. Max Azria part du principe que la femme sexy est animale.

Max Azria (photo Laura Desjardins)
Fondée en 1985, la maison de couture parisienne Hervé Léger est rachetée en 1999 par le groupe de mode américain BCBG Max Azria. En 2007, Max Azria présente la collection Hervé Léger by Max Azria pour la première fois pendant la Fashion Week de New York à l’automne 2008. En plus des boutiques en propre à New York, Los Angeles, et d’autres villes américaines, la marque est vendue dans les magasins de luxes comme Saks et Bergdorf Goodman. Parmi les fans de la marque, Kate Winslet, Beyoncé et Keira Knightley. Le secret de la réussite sur le marché américain? «Travailler très dur», dit Max Azria.
Si Max Azria a une méthode coué contre la sinistrose, la Fashion Week elle n’échappe pas totalement à la crise. Tandis que Nespresso, la marque de machines à cafés de luxe sponsorisait l’événement précédemment, c’est cette année McDonald’s qui distribue des cafés, latte et cappuccino sous les tentes. Les fashionistas en raffolent.

Anniversaire Joyeux French Morning!

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Deux ans de French Morning! Le premier (et unique) webmagazine francophone des Etats-Unis a fait son bonhomme de chemin depuis le lancement, voilà deux ans.
Dans la grande salle du Bubble Lounge, à Tribeca, tous les amis de French Morning étaient réunis, et un peu sérrés, autour d’Emmanuel Saint Martin, fondateur et rédacteur en chef, et d’Agnes Thiery Directrice de la Publicité pour célèbrer comme il se doit les 2 ans d’existence.

Voir le diaporama ici (Photos Aton Pak/ABACAUSA.COM)

Après le passage obligé du discours et des remerciements aux partenaires, l’ensemble de la rédaction a pu souffler les bougies du gâteau, orné de la désormais célèbre 2CV/Taxi Jaune.
Les heureux invités ont pu participer à un tirage au sort. Les gagnants:
-Paige Kollock: un aller retour pour deux Paris-New York en business class “Flat Bed”, avec Open Skies.
-Yves de Montigny: un aller retour pour deux Paris-New York Prem+, avec Open Skies.
-Eliane Banninger: deux places pour Un Pedigree avec Edouart Baer, le 25 février. Offert par la FIAF.
-Louis Kyle: un magnum de champagne Paul Goerg.
Une soirée organisée d’une main de maître par le service communication de French Morning et avec l’aimable particpation de Open Skies, des vins Chamarré, des Champagnes Paul Goerg, de Cannelle Pâtisserie et du Bubble Lounge.
Joyeux Anniversaire donc au petit journal qui monte, cette belle soirée n’était que la première d’une longue série!!

Retrouvez l’anniversaire de French Morning sur la chronique des Français de l’étranger de RFI: