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Les Petits chanteurs de France en concert à Los Angeles

Jeudi 4 mai à 7pm, les voix d’or des Petits Chanteurs de France vibreront entre les murs de l’église Saint Sebastian de Los Angeles. Le chœur, composé de vingt garçons de 8 à 17 ans, est en tournée en Californie et au Nevada du 22 avril au 6 mai. 

Cela fait 10 ans que cette maîtrise basée à Paris parcourt la France et le monde pour chanter les plus belles œuvres de la musique classique, contemporaine ou liturgique. L’Alléluia de Haendel, le Gloria de Vivaldi, l’Ave Maria de Gounod mais aussi Charles Trenet, Joe Dassin ou Charles Aznavour font partie de leur répertoire.

Ils sont emmenés par Véronique Thomassin -cheffe de chœur et directrice musicale des Petits chanteurs à la Croix de bois de 1999 à 2011- qui a à cœur de les faire grandir par « le chant, la vie de groupe, les voyages. » En se produisant dans les églises, sur les plateaux de télévision ou lors de galas, ils veulent incarner « un christianisme joyeux et libre. »

Le concert est organisé avec le concours de Los Angeles Accueil. Les inscriptions se font ici sur le site de l’association. L’entrée est gratuite, une donation est suggérée. Et pour prolonger le voyage musical, le dernier CD des Petits Chanteurs de France sera disponible à la vente.

William Christie, concert et conversation au FIAF

William Christie, dont le nom est devenu indissociable de la musique baroque française depuis qu’il a créé et fait prospérer Les Arts Florissants, est l’invité ce lundi 24 avril du FIAF pour une soirée de musique et de discussion.

L’Américain, qui vit en France depuis cinquante ans, est à New York pour deux concerts exceptionnels au Carnegie Hall les 25 et 26 avril. Cette soirée au FIAF est donc une sorte d’avant-première, au cours de laquelle le maître se produira au clavecin, au côté de Théotime Langlois de Swarte, violoniste, star de la jeune génération des musiciens baroques. Ils joueront notamment des extraits des sonates de Handel et Corelli, prélude à leur concert du lendemain au Carnegie.

Auparavant, la soirée s’ouvrira par la projection du documentaire « The Art of Giving », de  Jarmila Buzková, qui suit le voyage en Vendée d’étudiants de Juilliard, venus se former à l’Académie du Jardin des Voix, sous la houlette de William Christie.

A la suite de la performance de William Christie et Théotime Langlois de Swarte,  les deux musiciens participeront à une conversation, modérée par Karin Brookes, de l’école Juilliard.

50 ans de hip-hop au Fotografiska de New York

« Frosty Freeze 1981 ». Cette photo de Martha Cooper (située au 1er étage) nous plonge directement dans l’ambiance. Une battle de break dance devant le Lincoln Center qui témoigne de l’explosion du hip-hop un peu partout dans le New York des années 80. La musique, les Dj, la danse… pour beaucoup de jeunes à cette époque, c’était un échappatoire des ruines du Bronx. 

Jusqu’à fin mai, « Hip Hop: Conscious, Unconscious », au Fotografiska sur Park Ave. South, célèbre le 50e anniversaire d’un des mouvements culturels les plus puissants et influents, né au début des années 70 dans le Sud du Bronx à New York. Organisée chronologiquement et géographiquement, l’exposition retrace l’essor et la prolifération du hip-hop à travers 200 photographies de 57 photographes dont Jamel Shabbaz, Henry Chalfant, Martha Cooper, Sophie Bramly, Jean-Pierre Laffont… des noms qui ont documenté l’origine du hip-hop.

D’un mouvement populaire à une industrie mondiale

L’exposition commence par l’époque « inconsciente », des histoires de gens ordinaires, des scènes de rues, avec notamment les clichés de Jean-Pierre Laffont sur les Savage Skulls, gangs de rue célèbres du Bronx des années 70, ou ceux de Martha Cooper sur l’art urbain et les tags dessinés sur les flancs des rames de métro. À travers toutes ces photos, on retrouve les quatre éléments du hip-hop que sont le rap, le djing, le breakdance et le graffiti, avec du style, beaucoup de style !

Les photos évoluent à mesure que le genre évolue, les scènes de rue laissant place petit à petit à des images stylisées sur papier glacé. En 50 ans, le hip-hop est passé d’un mouvement new-yorkais populaire et social à une industrie mondiale, et on note la présence des femmes qui s’affirme dans un environnement largement dominé à l’origine par les hommes.

Les plus grands musiciens photographiés

Des artistes de renom ont ainsi été photographiés : Tupac, Bone Thugs-N-Harmony, Ice Cube, The Notorious B.I.G., Snoop Dogg, The Game, DMX, Ja Rule, Xzibit, Dr. Dre, Mary J. Blige, Lil’ Kim, Sister Souljah, Nas, Method Man, Talib Kweli, Jay-Z, Lauryn Hill, The Beastie Boys, The Roots, Foxy Brown, Eve, P. Diddy, Eminem, Lil Wayne, Erykah Badu, Futura, Trick Daddy, Pharrell, Nicki Minaj, Megan Thee Stallion, Kendrick Lamar, Post Malone, Mac Miller, Drake, 21 Savage et Cardi B.

En enchaînant les différentes salles du musée, on se balade dans le temps, avec nostalgie parfois. On aime les looks, l’ambiance des photos qui semblent parfois avoir été volées tant elles explosent de spontanéité. Et la bande son en fond, qui évolue au fil des années nous fait imaginer avoir vécu en live un mix de Grandmaster Flash ou d’Afrika Bambaataa. Une belle expo à découvrir jusqu’au samedi 20 mai au Fotografiska.

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[Vidéo] Immobilier : acheter à Los Angeles en 2023

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Lors d’un webinaire dédié au marché immobilier californien, Marc de Longeville, agent immobilier francophone à Los Angeles, a divulgué ses conseils sur la meilleure méthode pour acquérir un bien immobilier à Los Angeles et alentour.

Il a également fait le point sur la santé du marché immobilier en Californie du Sud et sur les opportunités à saisir, ainsi qu’un rappel général sur la fonction de l’agent immobilier aux États-Unis, assez différente de celle que l’on peut connaître en France.

Visionnez le replay sur notre chaine YouTube

Pour aller plus loin
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Visitez le site de Marc ici
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5 endroits pour voir phoques et éléphants de mer près de San Francisco

Du Mexique au Canada, phoques, éléphants et lions de mer migrent au gré des saisons. Il est donc courant de les apercevoir sur les plages californiennes. Si vous êtes dans la région de San Francisco, voici un guide de 5 endroits où observer de plus près ces animaux aussi fascinants que bruyants et odorants.

Point Reyes

Observer les éléphants de mer sans les déranger à Point Reyes.

À une bonne heure au nord de San Francisco, la péninsule de Point Reyes est un havre de paix entre terre et mer, avec de belles plages sauvages, et de nombreux chemins de randonnée. Après plus de 150 ans d’absence, une colonie d’éléphants de mer y a fait son retour dans les années 1970. Pour apercevoir les éléphants de mer qui se prélassent sur cette côte protégée, le mieux est de se rendre au Elephant Seal overlook, à proximité de Chimney Rock. Ce promontoire permet d’observer les animaux sans les déranger. Plus d’infos. 

Sausalito

Le Marine Mammal Center de Sausalito accueille les mammifères marins blessés, les soignent avant de les relâcher dans l’océan.

Si on aperçoit souvent un ou deux pinnipèdes batifolant dans l’eau le long de Bridgeway, la principale rue commerçante de Sausalito, l’occasion unique de mieux connaître les phoques se situe un peu plus loin, dans l’ancienne base militaire de Fort Cronkhite. On peut y visiter le Marine Mammal Center, qui est à la fois un hôpital et un laboratoire de recherche ouvert au public et gratuit. Depuis 1975, il a recueilli plus de 24.000 mammifères marins blessés et secourus le long des côtes californiennes. Phoques communs, phoques moines d’Hawaï, loutres de mer sont soignés, puis relâchés dans le Pacifique dès que leur état le permet.

Le Marine Mammal center explique de façon très didactique comment les animaux sont soignés et nourris. Malheureusement, certains animaux succombent à leurs blessures ou maladies; le centre réalise alors des autopsies qui permettent de faire avancer les recherches scientifiques sur les pinnipèdes. Plus d’infos.

San Francisco

Les phoques du Pier 39, l’une des attractions préférées des touristes de SF.

Depuis leur arrivée surprise en 1989, les lions de mer du Pier 39 sont devenus une attraction incontournable de San Francisco. Entre 50 et 300 individus en moyenne se prélassent sur les pontons flottants du port, On assiste parfois à des joutes bruyantes entre mâles dominants, et la foule des touristes assiste, amusée, au plongeon du vaincu dans l’eau.

Certains de ces pinnipèdes aiment explorer le reste de la baie, souvent pour se nourrir de harengs, sardines et anchois, et il n’est pas rare d’en voir faire des longueurs au milieu des nageurs d’Aquatic Park, ou le long de Crissy Field en direction du Golden Gate.

Año Nuevo State Park

À l’Año Nuevo State Park, des visites guidées sont organisées pour voir les éléphants de mer.

Jolie halte entre San Francisco et Santa Cruz, le parc d’Año Nuevo est une destination prisée des amoureux de nature. Pour voir des éléphants de mer, il faut parcourir trois à quatre miles à pied sur un chemin balisé. De mi-décembre à fin mars, lorsque les femelles mettent bas, des visites guidées, à réserver d’avance, sont proposées. D’avril à fin août, on peut assister à la mue des pinnipèdes, tandis que de septembre à décembre, seuls les jeunes sont visibles, les adultes ayant déserté la plage pour se consacrer à la pêche. Un permis, à réserver à l’entrée du parc, est nécessaire pour s’approcher des éléphants de mer. Plus d’infos.

San Simeon

Les éléphants de mer de Piedras Blancas.

Plus au sud sur la célèbre Highway 1, à deux pas de Hearst Castle, et environ quatre heures de route de San Francisco, la Piedras Blancas Elephant Seal Rookery est l’endroit idéal pour observer les éléphants de mer. Facilement reconnaissables à leur nez en forme de courte trompe, ils ont élu domicile sur ces plages il y a une trentaine d’années. L’espèce avait alors pratiquement disparu, décimée par des siècles de chasse.

En 1990, on observe les premiers éléphants de mer à Piedras Blancas. En 1996, un millier de phocidés sont recensés sur la plage, et ce sont plu de 25.000 éléphants de mer qui y reviennent chaque année. Cette augmentation s’explique par deux facteurs : depuis 1992, l’espèce est protégée, et les éléphants de mer ont pour habitude de revenir sur la plage où ils sont nés, d’où une multiplication des individus. Une passerelle en bois permet de leur observer de très près sans toutefois les déranger.

Si les éléphants de mer sont présents toute l’année, il faut privilégier janvier à mars pour observer les bébés. Plus d’infos. 

Cinéma: «CHERRY» de Sophie Galibert, l’avortement sans jugement

À Los Angeles, Cherry (interprétée par Alex Trewhitt), une jeune femme un peu paumée, découvre qu’elle n’a que 24 heures pour prendre l’une des décisions les plus importantes de sa vie : poursuivre ou non une grossesse non désirée. Sans travail, elle traîne dans la ville, cherchant en vain des conseils auprès de son petit ami Nick (Dan Schultz), de ses amis et de sa famille. Une plongée brutale dans l’âge adulte qui l’amène à réfléchir sur le regard des autres et sa capacité à prendre en main sa propre vie.

L’histoire de Cherry, c’est celle de millions de jeunes femmes, aux États-Unis et ailleurs. Elle est inspirée de l’histoire personnelle de la réalisatrice, Sophie Galibert, qui, à 25 ans, s’est retrouvée enceinte et a choisi d’avorter. « À cette époque, j’en ai parlé à personne. J’ai réalisé à quel point j’avais de la chance de vivre dans un pays libre où je pouvais prendre mes propres décisions concernant mon avenir », raconte la cinéaste, diplômée de l’école de l’image des Gobelins à Paris, qui vit et travaille à Los Angeles.

Ce premier long-métrage, « qui aborde un sujet d’actualité avec intelligence et sensibilité » selon le magazine Variety, porte un regard sans jugement sur l’avortement. Sophie Galibert l’a co-écrit avec Arthur Cohen, producteur chez Elementary. Le jeune Français travaille depuis plusieurs années dans la production : il a notamment supervisé des films de la 20th Century Fox tels que « Deadpool 2 », « Ford vs Ferrari » et « Bohemian Rhapsody ». « CHERRY » est projeté ce jeudi 20 avril à New York au cinéma Regal de Union Square et sera disponible en streaming dès ce vendredi 21 avril.

Le Bal Français est de retour à Manhattan le 13 mai

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C’est ce qui s’appelle un retour aux origines. Après plusieurs événements organisés à Brooklyn, Le Bal Français sera de retour à Manhattan le samedi 13 mai, là où tout a commencé en 2019.

Les organisateurs vous attendent à 5th&Mad, un immense bar/club sur deux étages situé à trois blocs de l’Empire State Building. L’endroit parfait pour venir chanter et danser sur nos bons vieux tubes français.

NicoSan, le DJ résident du Bal Français, passera une playlist de classiques intemporels de Louise Attaque à Aya Nakamura en passant par Stromae, 13’Organisé, Daft Punk, Indochine, France Gall, Diam’s ou encore Magic System.

La compagnie aérienne française French bee fera également gagner deux tickets d’avion AR Paris-New York pendant l’événement.

Nombre de tickets limité, disponibles ici.

https://www.instagram.com/p/Cqv4rTbuuRB/

 

François Avril: «New York m’avait redonné l’envie de vivre»

Ses formes géométriques et son trait épuré sont plus connus que son nom, mais, en toute discrétion, François Avril s’est taillé une place à part dans le monde de l’art. La galerie Philippe Labaune lui consacre une exposition, du jeudi 20 avril au samedi 27 mai.

C’est la première fois que François Avril est exposé à New York, mais la ville lui est familière. « D’abord parce que c’est une ville et que j’adore les villes, confie-t-il. Peut-être parce que je suis né à Paris, mais il y a quelque chose de rassurant pour moi, bien posé, droit… ». Et New York, en particulier, a souvent été source d’inspiration, notamment depuis sa première visite en 1990. « J’y suis venu après le décès d’un ami et ça a été un vrai choc visuel; la ville m’avait redonné l’envie de vivre après ce moment difficile ».

Paysages réinventés

Comme en hommage à cette source d’inspiration, une dizaine des œuvres exposées à la galerie Philippe Labaune sont consacrées à New York. Ou plutôt quelque chose qui y ressemble. « Les paysages, urbains ou autres, que je dessine ne sont jamais une reproduction exacte, je les réinvente plutôt ». Il ne dessine sur place que très rarement, préférant de loin le confort de son atelier bruxellois ou de sa maison bretonne. Et toujours de mémoire: « je prends parfois des photos, mais je ne les regarde jamais. Je fais tout de mémoire, mon cerveau retient ce qui compte ».

Sunset, Crayons on paper, 2023, par François Avril.

Après les villes (New York, Paris, Bruxelles, Tokyo), il a, depuis une quinzaine d’années, découvert la nature. « Il a fallu qu’on me propose une exposition en Bretagne pour que j’aborde la nature, mais une nature figée, statique. Depuis je suis devenu Breton d’adoption et je dessine autant les côtés de Bretagne que les villes ! ». 

La BD en héritage

Ce n’est pas le seul contraste de la carrière et de l’œuvre de François Avril. Car s’il exerce son talent sur des toiles grand format, c’est avec un style qu’on associe plutôt au très petit format, celui de la vignette de BD. Il n’a que peu dessiné pour la BD pourtant, mais il a commencé dans l’illustration et surtout continue de revendiquer l’héritage de la ligne claire, le style rendu célèbre par Hergé. « Le dessin, le trait noir, ça reste le plus important pour moi, dit-il. Au fond, je fais de la peinture de dessinateur… ». François Avril appartient à cette génération qui a fait entrer la BD et l’illustration dans les galeries d’art. « Au début on a subi quelques moqueries, sur le mode “ces illustrateurs qui se prennent pour des artistes”, mais moi j’étais très à l’aise, plus que dans la BD en fait. La BD c’est extrêmement pointilleux, rigoureux, on est penché sur sa table, c’est long, le temps est un peu dilué. Finalement, je suis plus à l’aise sur de grandes toiles, qui nécessitent une énergie concentrée qui me va mieux ». 

S’il a beaucoup dessiné et aimé New York, la ville le lui a pour l’heure peu rendu. Il a un peu dessiné pour le New Yorker, mais le graal des dessinateurs a depuis longtemps cessé de le faire rêver. « C’est un rêve d’illustrateur, mais je ne le suis plus, je suis passé à autre chose». En s’exposant dans la galerie de Philippe Labaune, qui se consacre à promouvoir aux États-Unis un univers qui reste largement à l’écart de l’art « officiel », François Avril fait un peu le trajet inverse d’un de ceux qu’il cite parmi ses sources d’inspiration, Edward Hopper. Avant de devenir le porte-drapeau de la peinture réaliste américaine, il avait fait ses débuts à Paris. « Il me plaît bien, pas seulement à cause du style réaliste mais surtout parce qu’il venait du dessin lui aussi, il a fait de la publicité et il n’était dans aucune école, il a fait son chemin et il a fini par être reconnu pour sa vision personnelle ». Un hommage qui a des airs de profession de foi…

Ces Français qui partent en Californie pour rendre l’ouïe à leur enfant

C’est un voyage très attendu. Samedi 13 mai, Thomas, 3 ans et demi, et sa famille, décolleront de France pour la Californie. Mais ce ne sont pas des vacances qui attendent cette famille de l’Isère. Le petit garçon est né sans oreille (la microtie) et sans canal auditif à droite (l’atrésie). Cette maladie rare, appelée l’aplasie, le prive d’audition de ce côté. Il doit être opéré à San Francisco afin de retrouver l’ouïe, avant une convalescence à Los Angeles, 650 km au sud. Cela fait des mois que ses parents, Yves et Stéphanie Belmont, préparent ce périple médical de cinq semaines aux États-Unis.

Une opération unique au monde

Ils ont remué ciel et terre pour que leur fils bénéficie de cette opération unique au monde. « Elle va durer huit heures, en ambulatoire, explique Yves, depuis la France. On va recréer à Thomas un conduit auditif, un tympan, des osselets en matériau chirurgical et on va lui poser une prothèse d’oreille. » L’objectif : que l’enfant, aujourd’hui appareillé, entende de ses deux oreilles. « Nous n’avons pas foncé tête baissée, mais c’est la seule opération qui permet de redonner l’audition, et elle marche », insistent Yves et Stéphanie.

Cela fait une trentaine d’années que deux chirurgiens californiens, les Dr Reinisch et Roberson, pratiquent cette opération dans une clinique privée de Palo Alto. Elle n’existe pas en France et son coût est exorbitant : 100 000$, non remboursés par la sécurité sociale, sans compter les frais du voyage. Cette somme, ce couple d’Isérois a pu la réunir grâce à un formidable élan de solidarité suscité à travers leur association La vie en stéréo. Le témoignage d’autres parents ayant fait opérer leur enfant aux États-Unis a aussi été déterminant. 

Une maladie rare ignorée en France

De plus en plus de familles françaises confrontées à l’aplasie entreprennent le voyage en Californie. Une trentaine de petits Français ont déjà été opérés aux États-Unis depuis le premier cas en 2019, selon Ludovic Le Bihan, président de la Fédération française de l’atrésie microtie, qui rassemble familles, associations et médecins. « En France, aucune étude ne comptabilise le nombre d’enfants atteints de cette maladie rare, même si le chiffre d’une naissance sur 15 000 est parfois avancé », souligne le père de famille, qui se bat pour faire avancer les connaissances autour de l’aplasie.

La décision de programmer une opération aux États-Unis n’est jamais prise à la légère tant elle relève du parcours du combattant. Afin de réunir les fonds, ces familles parfois modestes consacrent des heures à créer une association, un site Internet, une page Facebook, monter une cagnotte, multiplier les événements, médiatiser leur histoire… Une fois en Californie, au stress de l’opération s’ajoutent la barrière de la langue et la gestion de la logistique. Mais pour les parents qui font ce choix, le gain d’audition est souvent de nature à changer la vie de leur enfant.

Formidable élan de solidarité

Un autre petit Thomas, près de Metz, a été opéré en Californie en janvier 2021, « le lendemain de ses cinq ans », se souvient sa maman, Patricia Pigeon. Par écrans interposés, le petit garçon montre fièrement sa « nouvelle oreille ». « Il a retrouvé 70% d’une audition normale, se réjouissent ses parents. Mais il a surtout gagné confiance en lui. Avant, il pleurait tous les jours avant d’aller à l’école et devenait agressif. Du jour où il a été opéré, ça a été fini. Aujourd’hui, il est épanoui, moins fatigué. Il n’a plus besoin de son appareil auditif. » Deux ans plus tard, ils gardent même un bon souvenir de leur périple californien, immortalisé dans un album photo.

Ces familles peuvent compter sur le soutien de la communauté française expatriée en Californie. À Los Angeles, où se fait le long suivi post-opératoire, l’association Los Angeles Accueil sollicite régulièrement ses membres pour leur venir en aide. « Ceux qui peuvent les hébergent, leur prêtent une voiture ou organisent des rencontres entre enfants pour égayer leur séjour », détaille Elisabeth Nataf, « très touchée » par le courage des familles qu’elle accompagne à Los Angeles depuis trois ans.

Alexandra et Jean-François Malingre, qui vivent dans l’Ouest de la France, ont ainsi dû revenir en urgence à LA pour que Louison, 10 ans, soit ré-opérée suite à une complication. Ce jeudi 30 mars, la petite fille, foulard fleuri sur la tête pour cacher son pansement, nous ouvre la porte de la belle maison de Pacific Palisades où un compatriote les loge gratuitement. Dans le salon ensoleillé avec vue sur l’Océan Pacifique, ils nous racontent leur combat pour que Louison entende. L’endettement, les doutes, les heures supplémentaires au travail… Et cette immense vague de solidarité qui les a portés alors qu’ils se trouvaient « au pied de l’Everest ».

Maité Tengler: «J’ai quitté l’équipe de France de natation synchronisée pour le Cirque du Soleil»

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Alors qu’elle est âgée d’une dizaine d’années, Maité Tengler allume la télévision familiale et tombe sur les Jeux Olympiques d’été de Sydney en 2000. Est-ce parce qu’elle a une prédisposition à aimer l’eau ? Ou parce que ses parents viennent de faire construire une piscine dans le jardin ? Toujours est-il que Maité découvre une discipline olympique : la natation synchronisée.

Tout de suite, et alors qu’elle n’en a jamais fait, elle décide qu’elle aussi participera aux Jeux Olympiques un jour. Déterminée, elle s’inscrit au club le plus proche de chez elle, et très vite la natation synchronisée prend une grande place dans sa vie. Quelques années plus tard, elle rejoint le CREPS de sa région puis l’équipe de France : objectif les JO de Londres 2012.

Sauf que vient un jour où l’envie n’est plus là. Et avec cette pensée qui plane, une peur : elle a fait ça toute sa vie alors que va-t-elle faire maintenant, à quoi ressemble son futur ? C’est au cours d’une formation avec l’Equipe de France à Las Vegas que Maité tente sa chance et passe une audition pour rejoindre le Cirque du Soleil dans son spectacle « Le rêve ». Et c’est le début d’une folle aventure qui dure maintenant depuis plus de 10 ans.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

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Préparer son retour en France : la checklist administrative

Le salon en ligne “Retour en France”, organisé par French Morning Media Group et sponsorisé par Investissement Locatif, est de retour en 2023 pour répondre à tous vos questionnements concernant l’impatriation -le retour au pays après une expatriation.

Pendant 3 jours, 5 conférences vous seront proposées pour aborder les grands thèmes relatifs au retour en France.

Au programme notamment, une session dédiée à la “check list administrative”, c’est à dire à tout ce qu’il faut préparer avant de rentrer, et immédiatement à son retour.

Cette session était la toute première du salon, elle a eu lieu le mardi 9 mai.

Notre experte Delphine Brière, consultante en “relocation” au sein de My Paris Touch, a notamment abordé les sujets suivants :

  • Avant le départ : les démarches administratives à anticiper et les documents à collecter et classer dès maintenant
  • Santé : comment retrouver ses droits auprès de la CPAM ? Comment optimiser ses remboursements ?
  • Éducation : quelles démarches pour inscrire votre enfant à l’école en France, selon le cursus suivi dans votre pays d’expatriation
  • Les nouvelles mesures administratives appliquées depuis 2023 et les délais de traitement

? Visionnez le replay du webinaire ici

Contactez Delphine : https://myparistouch.com/fr/contact/ 

Découvrez le reste du programme du salon ici

L’édition 2023 du salon en ligne Retour en France est sponsorisée par Investissement Locatif, leader pour le conseil en investissement locatif en France.


[Vidéo] Immobilier : acheter ou louer à Washington DC

Vous projetez d’acheter ou louer un bien immobilier à Washington D.C. ?

Quel est l’état actuel du marché ? Quelles sont les opportunités à saisir ?

Nous vous donnions rendez-vous en ligne le 18 avril 2023 avec Mounira Al Hmoud, experte installée dans la région depuis plus de dix ans, pour un webinaire dédié.

Visionnez le replay sur notre chaine YouTube

Contacter Mounira
? https://calendly.com/thefrenchagent/consultation-cest-la-vie-realty