Accueil Blog Page 1846

La French connection

À peine une semaine après les Oscars, une interview embarrassante de Marion Cotillard à Paris Première refait surface et menace sa carrière naissante aux Etats-unis. «Elle nous a conquis avec sa beauté et ses talents d’actrice» affirme la journaliste de Page Six. Mais avec ses commentaires sur le 11 septembre et les premiers pas sur la lune, «notre opinion est sur le point de changer».
Au Los Angeles Times, les avis sont partagés. Elisabeth Snead s’interroge, «Marion a-t-elle vraiment ruiné sa carrière Hollywoodienne?». La journaliste relativise et poursuit, «notre pays est fondé sur la liberté d’expression» et Hollywood «is a big supporter of free speech». On a même récompensé Michael Moore d’un Oscar pour s’être exprimé, commente-elle. De plus, «à Hollywood, on aime les théories de la conspiration». Selon la journaliste, «Marion will fit in just fine in Hollywood». Pour Tom O’Neil qui lui s’amuse des délires de la Française, «penser qu’Uncle Sam a pu monter la mission Apollo 11 de toutes pièces est inconcevable.» D’ailleurs, ironique, le journaliste rappelle que l’actrice qui a «interprété sa victoire aux Oscars comme une preuve de la présence d’anges à Los Angeles» est connue pour «croire au surnaturel».
Comme le souligne le Chicago Sun Times, l’actrice qui doit commencer le tournage de “Public Enemies” avec Johny Depp la semaine prochaine à Chicago devra s’expliquer. Les commentaires des lecteurs sur les dérapages de l’actrice vont bon train: «comment dis-tu “moron” en français?»
Encore des problèmes de traduction…
Les linguistes peuvent bien argumenter sur la traduction anglaise exacte de “pauvre con”, «Daniel Bouton, directeur de la Société Générale et Sarkozy ont beaucoup en commun» affirme le magazine Forbes. Ce sont deux «leader assiégés» qui défendent à leur manière l’économie libérale. À l’inverse du président, malgré de violentes critiques Bouton a réussi à conserver l’appui de ses collègues; «On dirait qu’il ferait un bon président», Sarkozy serait-il jaloux? s’interroge le journal.
De son côté, Time Magazine conseille aux Français de ne pas trop agacer le président.
«Comment dit-on en français “be careful what you wish for”?». Réponse du magazine américain, «Demandez aux 19 millions d’électeurs qui ont soutenu un candidat présidentiel “franc-parleur” et “populiste” au printemps dernier». Sa «flashy private life» et sa prédisposition au «talking trash» sont considérées comme incompatibles avec la fonction, et explique en partie la chute de sa côte de popularité. Les insultes utilisées par le président français sont d’ordinaire «réserves aux vestiaires ou à la cour de récrée», mais apparemment, «Sarkozy isn’t getting the message».
Alors que Fillon a été décrit comme «un coincé, besogneux et ennuyeux» pendant les 6 premiers mois de la présidence Sarkozy, celui-ci bénéficie aujourd’hui d’une réputation de «solide et assidu exécutant» tentant d’éviter les projecteurs braqués sur le président. Le Time conclue que Sarkozy ferait peut-être bien de tirer une leçon de tout cela.
Le même magazine revient sur la question épineuse du pouvoir d’achat et titre «Let Them Eat Cake? Who Can Afford Cake?». L’inflation frappe les Français, «peuple d’épicuriens», où cela fait le plus mal, à savoir dans l’assiette.
Un autre sujet fait débat en France, au plus grand bonheur du Christian Post: y-a-t-il un décalage entre sa rhétorique et son style de vie? L’éditorialiste du quotidien chrétien confie qu’il aimerait que la pratique religieuse de Sarkozy soit moins «épisodique» mais se dit tout de même satisfait de voir Sarkozy soulever la question de la religion,«tabou majeur» de la vie politique française. «Le message de Sarkozy est le bienvenu, aussi improbable le messager soit-il» conclue-t-il.
Enfin, un titre évocateur pour le magazine Newsweek: «South Korea’s Sarkozy». À l’instar de son homologue français, le nouveau président sud-coréen Lee Myung-bak serait un pragmatique allié de Washington. Il est cependant douteux que la Corée du Sud soit prête pour un «Sarkozy-style» président.
Tant que notre hyper président n’est pas comparé à son homologue de Pyongyang…

La vie en rose ou presque

«The Probe wants Julie Christie». Le Washington Post était catégorique. Mais, «big surprise», c’est Marion Cotillard qui remporte le titre dimanche soir devant le tout Hollywood. Déjà couronnée d’un César, d’un Golden Globe et d’un Bafta, la jeune Française âgée de 32 ans devient la première actrice à recevoir la statuette pour un rôle en français.
Le New York Daily news parle de “European invasion” pour décrire cette 80e cérémonie des Oscars, puisque non seulement, «the kid Cotillard» remporte l’oscar de la meilleure actrice, mais l’Espagnol Javier Bardem gagne l’oscar du meilleur second rôle masculin, et les Anglais Daniel Day-Lewis et Tilda Swinton remportent respectivement l’oscar du meilleur acteur et du meilleur second rôle féminin.
S’il y avait eu un oscar pour le meilleur discours, le Huffington Post aurait récompensé la Française pour «her broken English» et «lenghty hugs» à Forest Whitacker.
Aux paillettes d’Hollywood, le Washington Times préfère le salon de l’agriculture. Le quotidien revient brièvement sur le dérapage du président français, nouveau «Web Hit». D’ailleurs, les journaux américains s’interrogent : «Is Sarkozy losing his cool ?» car ce n’est pas la première fois qu’il insulte quelqu’un en public. C’est pour eux l’occasion de rappeler que Sarkozy avait déjà perdu son calme lors d’une interview pour 60 minutes en traitant Martinon d’ “imbécile”.
Dans son éditorial intitulé «Sex in the Cities», Roger Cohen du New York Times décrit la différence de perception «des questions de cœur et de chambre à coucher» en France et aux Etats Unis. Et en tire une surprenante théorie à fronts renversés: Les Français semblent aujourd’hui obsédés par les amours de leurs chefs, alors que les Américains pas du tout.
Pendant longtemps, “les Américains ont été puritains ou adolescents ou naïfs ou moralisateurs. Le Français, lui, était cynique, incorrigible, réservé et mielleux. Le sexe sur la Seine et le sexe sur le Potomac procuraient des sensations différentes, le premier enrichi par l’intrigue, le second menacé par la médiatisation“.
Mais aujourd’hui: “Quel président parle de Dieu comme le «le rempart» contre « la folie d’hommes »? Quel président subit dans les sondages les aléas de ses aventures amoureuses ? Quel public semble le plus préoccupé par la vie sexuelle de ses leaders politiques ?” La réponse est évidente: Nicolas Sarkozy et les Français qui se lamentent de la pipolisation de la vie politique.
Les Américains, au contraire, semblent avoir grandi: d’accord, Barack Obama a admis avoir fumé de la marijuana et essayé la cocaine étant jeune. D’accord, John Mc Cain aurait eu une relation hors mariage avec une lobbyiste de 30 ans sa cadette. Mais «who cares ?» Autrement dit, “les Américains s’inquiètent moins de l’infidélité elle-même“: “ils se soucient du conflit d’intérêt“. Car après tout: “être humain, c’est être faillible. Et s’il y a une chose que McCain le Républicain et Obama le Démocrate partage, c’est leur indicible humanité. Ainsi, pour une dose de moralité pieuse, essayez la Rive Gauche. Mais si vous voulez un peu de leste, choisissez le Potomac“.
Un dernier petit mot sur la campagne présidentielle américaine: pour Bill Barol, Hillary Clinton vit un “Zidane Moment”. “Zidane était pro, un géant du jeu“. Mais sa carrière est à jamais entachée par un « instant de folie » : “lorsqu’il a montré qu’il ne pouvait pas contrôler son caractère comme il contrôle le ballon.” Dans une vidéo, Hillary Clinton raille Barack Obama et «vous ne pouvez pas vous empêcher de vous demander si Clinton n’a pas finalement atteint le « Zidanian moment », moment où la colère monte en vous et vous ne pouvez pas vous contrôler pendant l’espace d’une seconde“. “Le coup de boule ne résume pas la carrière de Zidane, mais c’est certainement le moment que l’on retiendra de lui“. Au journaliste de souhaiter qu’il n’en soit pas de même pour Clinton.

From Honfleur to New York

0

250 mètres carrés situés sur Central Park South, «le poumon de Manhattan», à deux pas de la Cinquième et de Madison, la Galerie Elysées New York est la “petite” dernière des Galeries Bartoux, ouverte mi-janvier. Après Honfleur, Saint Paul de Vence, Megève, Courchevel, Paris et Palm Beach, voilà la famille Bartoux à la tête de 11 galeries et d’une PME de 33 personnes au chiffre d’affaires français de 17 millions d’euros.
Robert Bartoux, directeur artistique de l’entreprise familiale aime à dire qu’ils sont des promoteurs des «artistes de notre temps». Les galeries Bartoux travaillent majoritairement avec des artistes français mais également internationaux, peintres et sculpteurs, figuratifs et non-figuratifs, environ 70 au total. À la différence des galeries américaines qui mélangent «un peu tout», Robert Bartoux explique que «comme en cuisine», ils recherchent une certaine «cohésion», un respect des sensibilités. Ils sont des marchants d’art «coup de cœur», leur clientèle est une clientèle «qui a du temps», en villégiature le plus souvent.


Déjà deux ans que Robert Bartoux est à la recherche d’un espace à New York lorsqu’il passe devant le 104 Central Park South. Too late, l’emplacement est loué par une galerie allemande. Comme nombres d’immeubles, la bâtiment appartient au millionnaire Américain Donald Trump. Il s’avère que Robert Bartoux a le bon carnet d’adresse, par l’intermédiaire du bras droit de Trump, l’avocat Michael Cohen, le dossier arrive sur le bureau du magnat de l’immobilier. L’homme n’est pas facile à séduire, mais l’entreprise Française va attirer son attention. Il ne faudra que le temps d’un New York-Paris pour que l’homme d’affaire change d’avis et rompe son engagement auprès des Allemands. Rendez-vous lundi matin. Déterminé, Robert Bartoux reprend l’avion pour New York, ce fut «48h de folie» raconte-t-il fièrement. Chez Trump, «money is monnaie», les conditions de négociation sont drastiques. Bien entourés, les Français qui étaient arrivés «la fleur au fusil» obtiennent dans la journée la lettre de crédit exigée par Trump Corporation. L’affaire est conclue. Le propriétaire des lieux passe de temps à autre saluer ses nouveaux locataires.
À ceux qui soutiennent que la France va mal, que les Français sont inefficaces, Robert Bartoux, un entrepreneur fier d’être français, répond «taratata». S’il ne s’agit pas de faire «cocorico», Robert Bartoux explique qu’il voyage, regarde et que force est de constater que «la France fonctionne, tient la route». D’ailleurs, l’affaire est strictement franco-française, «on est bien entre nous, il y a une sorte de synergie et en plus la “French Touch” plaît». Ironie du sort, le premier client sera un Français.
Cette aventure new-yorkaise est une consécration pour l’entreprise familiale et une reconnaissance pour la vingtaine d’artistes qui sont exposés pour la première fois dans la capitale de l’art contemporain. À l’exception de celles de Dali et Arman, toutes les œuvres exposées ont été spécialement “made for NY”.

Douste-Blazy, l’imagination au pouvoir

“Il devient l’un des hauts responsables des Nations Unies avec le titre de secrétaire général adjoint de l’ONU” assurait RTL; “A New York, Douste-Blazy rejoint le club des «SGA» (secrétaires généraux adjoints) qui dirigent les grands départements de l’ONU et la représentent sur les théâtres de crise” admirait le Figaro. Et tous de saluer, non sans un brin d’ironie toutefois, l’entregent de l’ancien ministre des Affaires étrangères qui lui permettait ainsi de retrouver une fonction de premier plan au sein des Nations Unies alors que la France semblait ne plus vouloir de lui.
Le problème, c’est que ce sont surtout les talents de communicateur de Douste-Blazy qu’il fallait ainsi saluer. Les médias français, duement briefés par l’intéressé lui-même ou ses collaborateurs, se sont enthousiasmés un peu vite. Non, Philippe Douste-Blazy n’est pas subitement devenu le N° 2 (ni 3 ni 4 ni 10) des Nations Unies. Incrédules, les vrais responsables des Nations Unies se sont retrouvés à expliquer au Monde (le premier à se donner la peine de vérifier les dires de l’ex maire de Toulouse) que, en fait, comment dire, “Secrétaire Général Adjoint” est un rang protocolaire, partagé par quelque 80 autres “responsables” onusiens, dont certains dirigent réellement des départements entiers de l’organisation internationale (tel le Français Jean-Marie Guéhenno, patron des opérations de maintien de la paix) tandis que d’autres sont simples conseillers, parfois bénévoles. Philippe Douste-Blazy appartient lui à cette deuxième catégorie mais a trouvé qu’il n’y avait pas de mal à se pousser du col.
L’intitulé officiel du poste est: “conseiller spécial pour les sources novatrices de financement du développement”. Un titre obtenu en partie grâce à son rôle, avéré lui, dans la création de Unitaid, agence internationale de lutte contre le Sida, mais aussi grâce à un lobbying tenace auprès de Ban Ki Moon. Lobbying relayé par le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner et surtout par l’Elysée où l’intéressé occupait depuis l’arrivée de Nicolas Sarkozy un poste de conseiller “chargé de l’humanitaire” aux contours plutôt flous.
Une porte de sortie donc… mais pas forcément à moindres frais. L’ONU, via communiqué de presse, assure que le poste est bénévole et que l’intéressé n’aura ni bureau, ni équipe, ni budget, simplement un ‘per diem’ pour ses frais, notamment pour venir à New York, puisqu’il reste, toujours officiellement, basé à Paris. Mais Philippe Douste-Blazy n’en démord pas: alors que le communiqué de presse de l’ONU avait été publié, il continuait d’assurer aux journalistes et à tous ses contacts à New York qu’il allait s’installer à Manhattan et qu’il lui fallait une équipe “de 30 à 50 personnes”pour mener sa tâche à bien. Au Monde, il assurait même que Ban Ki Moon lui avait lui-même promis un bureau au 38 ème étage (l’étage du siège des Nations Unies occupé par le Secrétaire Général lui-même). Problème de traduction sans doute: à l’Onu on confirme qu’il n’en a jamais été question…
Reste une question: qui va rémunérer Philippe Douste Blazy si les Nations Unies ne le font pas ? Tout à la hauteur de sa mission, l’ancien ministre a assuré qu’il quitterait son poste à l’Elysée et confiait que la question de la rémunération n’avait “pas été évoquée”.

Premiers pas new-yorkais d'une "Jazz revelation"

0

A 27 ans, le jeune saxophoniste français Alex Terrier commence à se faire une place dans le milieu du jazz new yorkais. La carrière de musicien d’Alex est née du hasard. Alors qu’il n’a que 5 ans, ses parents récupèrent un vieux piano. Intrigué, c’est seul qu’Alex découvre la musique. Il ira au conservatoire. Trois ans plus tard, lors d’un festival dans le sud de la France, Alex est séduit par le Big Band de Claude Bolling. Emballé par la musique jazz, Alex, 8 ans, a soudain un rêve, devenir saxophoniste. C’est rapidement chose faite. Le jeune musicien signe ses premières compositions vers l’âge de 14 ans, puis étudie au prestigieux Lycée de Sèvres avant de partir réaliser son rêve de l’autre côté de l’Atlantique.
Chaque année, le Berklee College of Music de Boston auditionne à travers le monde de jeunes musiciens et attribue des bourses. Excellent élève, Alex rejoint très vite le label de l’école américaine, Jazz Revelation Record et crée son propre quintet avec notamment George Garzone, saxophoniste américain renommé. En 2007 il sort son premier album en leader «Stop requested», accueilli par une critique enthousiaste. Comme tout jazzman, le jeune français est influencé par le son américain des grands classiques, Charlie Parker, Miles Davis mais sa musique reste moderne, « Alex peint le futur en gardant une oreille sur le passé » commente le George Garzone. En septembre 2007, diplômé, il débarque à New York, «la migration naturelle» vers la capitale mondiale du jazz pour continuer une carrière qui promet d’être belle. Alex a beaucoup d’autres projets, notamment l’enregistrement d’un nouvel album plus électro-jazz, “sous réserve de financements”.
Ecouter ici
Le 28 mars à 19h en duo au Square Root Cafe
Le 12 mai à 20h au Inkwell Cafe, entrée 5$.

Sarkozy-Carla: sur-couverture médiatique contre échec politique?

0

Le Washington Post ne ménage pas le président Français en titrant «Les Folies Sarkozy, les “bouffonneries” du chef d’Etat font réfléchir les Français».
Neuf mois après son élection, la présidence Sarkozy ressemble de plus en plus à un «mauvais feuilleton», ce qui pousse le quotidien à s’interroger sur la santé mentale de l’homme. Nicolas Sarkozy aurait des traits communs avec Tom Cruise. Ils sont tous deux «forts, têtus, musclés, fonceurs et charismatiques». Certes, «le président ne saute pas encore partout» comme l’acteur américain, mais beaucoup pensent que cela ne saurait tarder. «Si les Français croient avoir tout vu, ils se trompent» affirme le journaliste, pour preuve la sortie de trois livres détaillant les tenants et aboutissants de la «Sakozy-Bruni love affair».
De son côté, le New York Daily News affirme qu’en France, on ne parle que d’eux. Nicolas Sarkozy serait sur le point d’apprendre quelque chose que nos amis Américains, «de l’autre côté de la flaque», savent déjà: «Une poupée sexy peut attirer beaucoup d’ennuis à un homme de pouvoir». Le journal New Yorkais revient lui aussi sur le côté “fouille merde”, truffés de “détails croustillants” des livres à paraître, et attend avec impatience les traductions…
Beaucoup se demandaient si «la diablesse vorace allait jamais pouvoir dire “au revoir” (en français dans le texte) à son insatiable appétit charnel». De ce côté-ci de l’Atlantique, la presse en doute encore. «Carla Bruni alias Madame Sarko est peut être la pire compagne que Sarkozy pouvait choisir pour redonner un coup de peps à une présidence vacillante» écrit le journaliste qui ajoute à sa décharge qu’il est vrai que «le bikini lui va très bien».
A l’occasion de la St Valentin, le blog politique le Huffington Post titre «L’amour Toujours – Virtually». Même pour les romantiques notoires que sont les Français, la romance Sarko-Carla est atypique. L’histoire ne suit ni le schéma traditionnel d’un «homme de bonne famille épousant une fille de bonne famille», ni le «schéma consacré d’un chef d’Etat entretenant des liaisons parallèles».«L’aventure Sarkozy-Bruni a été un “in-your-face”, insouciant, “prime-time” scenario». «Bien sur les rois de France ont toujours eu des maitresses… mais ils étaient rois» et Napoléon, Joséphine et Marie-Louise, «mais il était empereur»!
La journaliste se souvient des présidents de la Ve République. «Autant que je sache, Charles de Gaulle était fidèle à Yvonne». Alors que tout comme Mitterrand et Chirac, Giscard d’Estaing était un« insatiable coureur de jupons» déclare la journaliste qui ajoute que l’ancien président l’aurait même draguée à une conférence de presse.
En faisant la une des journaux people comme une «cheap Hollywood tale», le couple défie «the French ideal of l’Amour». Si des personnages comme Madame Bovary, Cyrano de Bergerac ou Edith Piaf ont incarnés «the passion and pathos of Love (capital L)», ce n’est ni le cas de Carla, une ancienne top modèle devenu chanteuse, ni celui de «Sarko». La journaliste conclue qu’à l’heure des messageries instantanées, de YouTube et Match nous ne devrions peut être plus s’évertuer à mettre du mystère et de la passion dans nos relations amoureuses…
Sarkozy est au plus bas dans les sondages, mais l’International Herald Tribune ne s’en affole pas et affirme «Politicus: Sarkozy vaincra». C’est notament «the luck of calendar», avec la présidence de l’Union Européenne à partir de juin qui, selon le journal Américain, permettra au Président Français de se retourner. Affaire à suivre.

Grâce (temporaire) pour le JT de France 2

Le feuilleton du JT de France 2 à New York continue. Le lecteur attentif se souviendra que French Morning avait annoncé, la fin de la diffusion de JT de France 2 (chaque soir à 7 h sur la chaîne 25, gratuite) à New York pour le mois de février. Le Quai d’Orsay n’avait pas reconduit pour 2008 la subvention accordée à France Télévision qui, de son côté, avait décidé de ne plus payer pour la diffusion de son journal.
Mais la France n’avait pas renoncé au rayonnement de David Pujadas de ce côté ci de l’Atlantique: le 11 février, Pierre Vimont, l’ambassadeur de France aux Etats Unis, a finalement obtenu de son ministère le budget nécessaire à payer la redevance (9 000 dollars par mois) correspondant à la diffusion quotidienne du journal jusqu’à la fin du contrat en cours. En théorie, cette subvention devrait permettre la diffusion du JT de France 2 sur NYCTV jusqu’en juin, en attendant une solution à plus long terme. La nouvelle devrait être annoncée officiellement dans quelques jours.
Nicole Devilaine, représentante de France Télévision à New York, se dit “ravie” de ce qu’elle considère comme un sursis. «Ce n’est pas non plus une grande victoire». En effet, la subvention accordée par le Quai d’Orsay reste “exceptionnelle”.
Jean Lachaud, élu de l’Assemblée des Français de l’étranger, autre grand défenseur de la diffusion du JT à New York, et Nicole Devilaine continuent de chercher une solution à long terme, sous la forme d’un financement privé, puisque ni France Télévision, ni le Ministère des affaires étrangères ne sont prêts à payer. Financement qui permettrait de poursuivre la diffusion gratuite à 7h chaque jour et de reprendre le sous-titrage, interrompu faute de financement encore, depuis le 1er janvier dernier.
A Washington, le JT a bel et bien été arrêté. Sur le même créneau horaire c’est France 24 qui est désormais diffusé, dans sa version anglaise.

Joe Dassin revu et mal corrigé

0

Il suffit de tendre l’oreille pour s’apercevoir que la foule est très majoritairement russe. On croirait s’être trompé d’adresse. Après vérification auprès d’une femme à l’anglais plus qu’approximatif, il s’agit bien de la queue pour le spectacle du chanteur Français. À l’intérieur, les affiches en russe témoignent du public ciblé. Dans un quartier russe de Brooklyn, un parfum d’URSS, une salle de sexagénaires chantonne les grands classiques de Joe Dassin.
Pour ne pas être surpris, encore fallait-il savoir qu’il avait, côté soviétique, fait vibrer toute une génération et qu’il demeure aujourd’hui plus connu en Russie qu’en France. Le plus Français des Américains était également le plus Russe des Français. Son grand père, Russe d’Odessa immigra aux Etats-Unis pour faire fortune. Plus tard, le maccarthysme qui n’épargna pas Hollywood força son père, Jules Dassin, célèbre metteur en scène et sa famille à l’exil. Les Russes n’oublieront jamais les origines slaves de leur Français préféré, les tubes de Joe Dassin passent encore sur les ondes moscovites. Où qu’ils soient, ils connaissent ses chansons par cœur et en français. D’aucuns racontent même qu’il serait encore vivant et mènerait une vie paisible en Sibérie, loin du show business.
Non, celui que l’on appelait aussi “l’Américain des Champs Elysées” n’a pas de chansons à texte, son répertoire est populaire, un peu “cheesy”, kitch et c’est précisément ce qui fait son succès et son caractère indémodable. En revanche, revu par une troupe d’anciens de la Star Académie québécoise habillés en quasimodo, le spectacle-hommage en devient mièvre et grotesque. A-t-on voulu trop bien faire où a-t-on délibérément monté un spectacle au goût du public de l’ex-Union Soviétique? Car, malgrè quelques désertions, la salle semblait comblée.
Avec Starmania, les Québécois nous avaient habitué à des spectacles de meilleure qualité. L’absence d’orchestre est regrettable, la mise en scène à la fois pauvre et de mauvais goût n’apporte rien aux mélodies qui font date et les voix de jeunes premiers donnent un côté fleur bleue digne d’une comédie musicale de second rang. Dans “siffler sur la colline”, Joe s’adresse à une bergère, coquine certes, mais pas à une fille de saloon racoleuse… Où sont passés la simplicité, la classe et la voix chaude du grand brun aux yeux bleus? L’erreur est peut-être d’avoir cru pouvoir faire un spectacle à la hauteur du personnage.

Joyeux ANYversaire !

0

Dur, dur d’être Présidente d’Accueil New York. Depuis octobre 2007, Catherine Courrier est assise dans ce siège qui peut s’avérer quelque peu inconfortable : «Je ne m’imaginais que c’était aussi difficile de gérer une association aussi importante», admet-elle volontiers. C’est encore plus difficile lorsqu’on travaille à côté. En effet, arrivée à New York il y a dix ans, elle est aujourd’hui directrice marketing chez Estée Lauder. «Je m’occupe d’Accueil la nuit […] Je dors très peu de toute manière», sourit-elle. Et d’ajouter non sans un zeste de fierté : «Je suis la première Présidente à travailler en dehors», dit-elle.


Le vent tournerait-il donc à ANY ? Créée en 1988 par deux femmes d’expatriés, Chantal Château et Ghislaine Somnolet, pour informer et accueillir les nouvelles arrivantes francophones, Accueil New York, membre de la Fédération internationale des Accueils Français et Francophones de l’Etranger (FIAFE), a longtemps été perçu comme un «club de femmes oisives», selon l’expression de Catherine Courrier. «Lorsque je me suis inscrite après mon arrivée à New York, il n’y avait que des femmes et les activités avaient lieu en journée» quand Monsieur était au travail, se souvient-elle.
Mais qu’on ne vienne plus parler à Catherine Courrier de cette époque révolue. Car en vingt ans la société a changé. Et Accueil New York aussi. L’émancipation professionnelle des femmes et l’accroissement de la visibilité de l’organisation sur Internet ont considérablement rajeuni et masculinisé le profil des membres. «Aujourd’hui, les femmes ne suivent plus les hommes à l’étranger. Ce sont les hommes qui suivent les femmes, dit-elle. Je ne veux pas qu’on voit ANY comme une association qui ne bouge pas car ça ne correspond pas à la réalité».
Forte aujourd’hui de 500 membres, «sans compter les conjoints et la famille», précise Catherine Courrier, ANY est le premier Accueil des Etats-Unis. Financée par les cotisations de ses membres, Accueil New York a, au cours de ses vingt années d’existence, diversifié son offre de clubs et d’activités «Styles de vie» – «Jeunes Mamans», «Working Girls» et «Réseau féminin» – qui regroupent des membres ayant des rythmes de vie communs. L’Age d’Or, un groupe de retraités qui se réunit toutes les six semaines a ainsi été lancé en 1996 grâce à un partenariat avec le restaurant «La Bonne Soupe». Signe des temps, un «Réseau Masculin» verra le jour en mars 2008. Et la nouvelle présidente n’entend pas s’arrêter là : «Nous allons lancer un club d’œnologie et travailler sur la thématique du Bien-être, souligne-t-elle. Je pense qu’il y a de vraies possibilités de développement dans ce domaine-là».
Alors qu’ANY souffle ses bougies, Catherine Courrier pense à l’avenir. En plus de vouloir créer des échanges avec les 16 autres Accueils des Etats-Unis, son souci du moment est d’arriver à capter une communauté française rendue très volatile par le durcissement des conditions d’entrée sur le territoire américain. «Les nouveaux arrivants ne s’installent pas, explique-t-elle. Ils restent deux à trois ans et repartent en France ou à l’étranger». Autre défi : arriver à fidéliser les bénévoles, une cinquantaine aujourd’hui, qui animent les clubs et activités « Styles de Vie », assurent la permanence hebdomadaire au Consulat de France, rédigent les flashs d’informations et la newsletter et jouent le rôle de responsables de quartier à Manhattan, Brooklyn et le Queens. Rien que ça. «Rien ne serait possible sans eux», dit-elle. La nuit sera décidemment courte pour la nouvelle Présidente.
Le site d’Accueil New York
Anniversaire d’ANY “Au fil du temps, au fil de l’eau” :
Dîner-croisière: Samedi 15 mars à 20 heures
150 dollars/personne pour les non membres

Les bons plans du concours Joe Dassin

Par Vitaa Guitar:


Les radins/fauchés qui n’arrivent pas à arrêter de fumer peuvent économiser beaucoup en achetant leurs précieuses cigarettes de l’autre côte de l’Hudson River. La taxe est effectivement beaucoup moins élevée dans le New Jersey (où il est d’ailleurs permis de fumer dans les bars…).
Poissons et fruits de mer: le samedi, vers 6PM, les marchands chinois bradent leurs derniers poissons a très bas prix.
Livres, cd, dvd, partitions gratuits ! C’est possible ! Il suffit de les emprunter ! La carte d’inscription a la New York Public Library est gratuite: elle donne accès a toutes les annexes de la ville (idem pour la Brooklyn Public Library, et les autres boroughs). Les bibliothèques sont tres bien fournies, et proposent aussi chaque semaine des expositions, concerts, films, conférences, débats, rencontres, toujours gratuits !


Plan concerts: tous les vendredis et samedis soir, concerts au Brooklyn Academy of Music: très bonne programmation, internationale et gratuite !
Demandez systématiquement un Transfer Ticket quand vous montez dans un bus: contrairement à ce qui est officiellement dit, le ticket restent valable pour prendre le metro, même une heure après ou plus !
Pas beaucoup d’argent mais envie d’aller en France

souhaiter un bon anniversaire à Grand Mère ? Il y a le fameux vol Air India New York – Bombay (escale a Paris) bien sûr, aller-retour à prix imbattable.
Et puisqu’on est dans les économies, ca fait aussi office de très bon resto (et gratuit) avec vue imprenable sur l’océan Atlantique.

J’entends déjà la remarque: “Oui, mais il faut se rendre a Newark, c’est plus cher qu’aller à JFK”…
Pas de soucis amis fauchés, on peut faire un trajet Manhattan – Newark Airport pour 2,85 $ !
-prendre le Path jusque Newark PennStation: 1,5 $
-prendre le bus 62 du NJ Transit jusque l aeroport: 1,35 $
Qui dit mieux ?

Par François Duquesne:


Les soldes Soiffer-Haskin, 317 W 33rd Street: toutes les grandes marques de luxe soldent a -75%
Par Séverine Tarayre:
Pour les cours gratuits pour adultes ou enfants, je vous conseille les librairies new-yorkaises
Pour les jeunes mamans, n’hésitez pas à aller tester tous les cours de musiques, gym qui proposent quasi tous des cours d’essai gratuits.
Par Cyril Cosson:


Pour consulter ses mails gratuitement sans payer une connection a 8$ les 20 minutes, il suffit juste de rentrer dans l`une des écoles privées d’anglais comme Zoni Language Center ou l’école d’anglais du 63ème étage de l’Empire State Building, la plupart n’ont aucun contrôle, il suffit juste de connaitre le lieu…
Grignoter gratuitement… La floor court du Manhattan Mall à côte de Macy’s…la plupart des snacks du rez de chaussée font une dégustation d’un morceau de l’un de leur plat, il y a 3 ou 4 resto qui font cela… Vous faites deux ou trois tours, vous voila paré pour tenir votre journée un peu plus longtemps et gratuitement…
Pour des préservatifs gratuits, certains bars en distribuent gratuitement, je pense notament au Nowhere, il suffit d’aller dans les toilettes et de remplir ses poches à rabord.

Pourquoi sommes-nous différents?

0

Si la journaliste du Washington Post Pamela Druckerman doit se résigner à vieillir, elle veut le faire à Paris. Et pour cause, les Françaises font l’amour plus longtemps que les Américaines. Selon les statistiques, alors que seulement 27% des Françaises de 60 ans n’ont pas fait l’amour depuis un an, le chiffre atteind près de 50% outre-Atlantique et à partir de 70 ans, la majorité des Américaines devraient porter «un écriteau “out of business”».
«Les femmes ne sont pas plus belles à Paris qu’à New York», la différence réside dans le fait qu’en France, le sexe n’est pas réservé aux «young and beautiful». L’absence de femmes “d’un certain âge” dans les films hollywoodiens est significative. Si «tout n’est pas rose dans les chambres à coucher françaises», il existe une «post-menopausal sexiness». Cet écart serait également du au fait que les Françaises sont moins exigeantes dans le choix de leur partenaire et plus disposées à des relations non-maritales et extra-maritales. Aux Etats-Unis, un «conservatisme sexuel» fait que «la désapprobation du sexe avant le mariage s’applique à tous les mariages».
Un conseil, «try not to hate them: Frenchwomen don’t get fat, and they do get lucky».
Le New York Times explore lui les charmes d’un sexagénaire de sexe masculin dans un long (7 pages) portrait de Bernard Kouchner, «a statesman without borders», qui se double d’une cinglante analyse de la politique étrangère française.
Le personnage n’est pas aussi incompatible avec son milieu qu’il y parait à première vue. Kouchner est un homme «of no little elegance himself, a fastidious and even dandyish dresser». «S’il a jeté des pots d’encre rouge sur l’ambassade des Etats-unis pour protester contre l’impérialisme américain, il était cependant trop friand de filles et de bistrots pour se soumettre à la discipline révolutionnaire». C’est un «upper-bourgeois lefty qui fait partie de ce que les Français appellent “la gauche caviar”». Enfin, notre ministre aurait un accent anglais si «personnel» qu’il serait quasiment incompréhensible. Is that true?
«Comme sa cuisine, la politique étrangère de la France doit être incontestablement française». Bernard Kouchner est, «par rapport à la norme française, vigoureusement pro-américain» et en moins d’un an, le Ministre des Affaires Etrangères et le Président Sarkozy, ont «libéré la France de sa tradition gaulliste». Selon l’hebdomadaire new-yorkais, le refus de Jacques Chirac de soutenir la guerre en Irak est apparu aux Français plus comme un signe de «rigidité cadavérique» que d’indépendance. De 2005 à 2007, «la France était sur la touche», «il était impossible de voir l’indépendance de pensé gaulliste sans un microscope». Les deux hommes aiment l’action, ils ont en commun une «métabolique intolérance envers la spéculation théorique, le sport national d’intérieure».
France’s New Anti-Hero
Newsweek s’étonne que «lorsqu’un trader véreux fait perdre un record de 7 milliards de dollars, il est vu comme une star par les Français». «L’histoire a tout d’un film hollywoodien». D’ailleurs, «lorsqu’ils ne seront plus en grève, les scénaristes devraient s’en inspirer». La France a toujours eu un rapport singulier à l’argent, «une profonde défiance envers le capitalisme», «même Balzac croyait que “Le secret des grandes fortunes sans cause apparente est un crime oublié, parce qu’il a été proprement fait” ».
«Kerviel est devenu le martyr-bouc émissaire d’une machine financière corrompue». Le journaliste parle de «glamorization» de l’affaire. Alors que Kerviel gagnait 100 000 euros par an, soit trois fois le salaire moyen, les Français ont une «étrange sympathie» pour lui.

L'euro descend downtown

«Ah enfin une Française qui vient me voir ! Vous comprenez je suis quand même à 50% Français. J’ai eu les télés américaines, les Japonais, les Italiens… Ils sont tous venus me voir, comme si j’étais Britney Spears ». Billy Leroy aime les vieux films d’Alain Delon, parle de son «tonton» Alain Figaret (cf. les chemises) et est célèbre depuis qu’il a décidé d’accepter les euros dans son magasin du Lower East Side. Un panneau dans son magasin Billy’s Antiques&Props y a suffi: EURO’S ONLY. Cigarillo en bouche et lunettes fumées, Billy qui a désormais «l’habitude de la presse» va «tout nous raconter».


L’idée d’accepter les euros lui est venue en novembre dernier lorsqu’il était à Paris pour vendre quelques bricoles aux puces. «Avec ce dollar de merde, c’était impossible d’acheter», explique-t-il. «Quand c’était le franc, j’allais tous les deux mois aux puces». A son retour, Billy a donc tout simplement décidé d’accepter les euros dans son magasin-débarras new yorkais. Il est vrai qu’avec ses 30% de clients européens, «ça facilite le job». Et puis, il faut dire la vérité : «franchement je serais con de ne pas prendre les euros». En contre partie, il peut utiliser ces euros quand il va à Paris sans avoir à faire le change.
Une jeune femme interrompt Billy pour payer. «You don’t have euros?» lui demande-t-il. «I wish» répond-t-elle d’un air mi-dépité mi rêveur. Après tout, le panneau indique EURO’S ONLY… «C’était juste pour m’amuser, provoquer un peu. Je n’ai pas le droit de ne pas accepter le dollar. Mais, ça reste sérieux, je prends les euros». D’ailleurs Billy accepte aussi le dollar canadien, la livre sterling et l’or.
Et vis-à-vis de la loi ? «Ah j’adore ceux qui viennent me faire chier avec la loi. C’est pas au noir ce que je fais, sur mon carnet de compte j’écris la conversion et j’ajoute la TVA ».
Les nombreux reportages ont aussi apporté leur lot de déconvenues puisque Billy a reçu des emails accusant son business d’être «unamerican». «Mais ils n’ont rien compris ces gens-là, c’est justement ça être américain, ajuster, détendre, s’adapter quoi ».


Billy’s Antiques&Props n’est pas le seul magasin à prendre les euros. Imran Ahmed de l’East Village wines assure accepter les euros depuis 2001, à cause du «neighborhood». Il avait voulu rendre la vente plus «convenient» pour ses nombreux clients européens. Derrière cette initiative: «no political reasons, just fun, peace and love». «Dans deux ans, assure Imran, un grand nombre de commerces se diront « euro welcome » et accepteront les monnaies étrangères».
Billy’s Antique&Props, 76 E. Houston Street.
East Village wines, 138 1st Avenue.