Le Time s’est montré plutôt acide en annonçant en décembre dernier « the death of French Culture». Au-delà du débat qui s’est engagé sur la mort de la culture française (lire la réponse du Figaro), une autre interrogation surgit : y a-il échec de la diplomatie culturelle ? C’est sur cette question que se penchera Kareen Rispal, conseillère culturelle à l’ambassade de France lors de sa conférence à la Maison Française ce jeudi.
La culture est-elle toujours une priorité du Ministère des Affaires Etrangères ?
La diplomatie culturelle est un appendice utile qui accompagne la diplomatie traditionnelle. Politique volontariste dès ses débuts, proche même de la propagande, elle véhicule l’image de la France via la culture. La diplomatie culturelle est animée par le Quai d’Orsay, qui à travers les centres culturels, enseigne la langue et la pensée française. Ce mouvement a ensuite été relégué par des initiatives privées comme les alliances françaises.
Le réseau culturel est composé de 145 instituts et centres culturels français (dans 92 pays) et de 1075 Alliances Françaises (dans 134 pays). Seulement 300 de ces dernières bénéficient d’une aide du Quai d’Orsay (138 millions d’euros).
Le Quai d’Orsay a un budget très réduit au sein des dépenses de l’Etat. C’est comme ça que ça a toujours été. Néanmoins, c’est 50 000 manifestations culturelles qui ont été organisées par le réseau en 2007.
L’Alliance Française de New York a reçu une subvention de 70 000 dollars, alloué à différents projets ainsi qu’une aide du Quai d’Orsay pour la médiathèque de l’Alliance.
Quelle est la portée de cette diplomatie culturelle?
C’est difficilement chiffrable. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le Président Français a décidé d’instaurer des indicateurs pour mesurer l’efficacité de certaines actions. Il s’agit de s’évaluer à travers des chiffres, des statistiques. Cette démarche, qui rejoint celle de la notation des ministres, fait partie de la réforme de l’Etat souhaité par Nicolas Sarkozy. Cela s’inscrit dans le cadre de la Revue Générale des Politiques Publiques (RGPP). C’est une démarche saine, même vitale. Cela nous force à nous interroger sur la pertinence de nos actions, à en mesurer la portée et l’efficience. Comment rationaliser l’appareil d’Etat pour le rendre plus efficace, plus efficient ? Comment mieux allouer les moyens ? La rentabilité n’est pas la seule notion qui doit nous guider, mais elle doit faire partie de nos préoccupations. Il s’agit de produire le meilleur service avec les moyens alloués.
Quelle forme de diplomatie culturelle prôner vous aujourd’hui?
Cela dépend de ce qu’on entend. Dans une acception étroite, la diplomatie culturelle est un instrument utile mais pas suffisant. Elle nécessite des partenariats avec des acteurs locaux, comme dans le cas du BAM (Brooklyn Academy of Music). Pour promouvoir efficacement la culture française, il faut un rapprochement du dialogue et plus d’intéractivité. Je crois beaucoup aux échanges dans les deux sens. On ne peut plus être dans une logique où l’on impose ou dans une vision unilatérale. Il faut écouter la demande et l’influencer. Jo Melillo du BAM est venu en France où il a vu James Thiérrée, il s’est dit « Tiens, ça ça plairait à un public américain ». En réaction, nous avons organisé le showcase « The French New Circus », pour lui montrer que oui, il y avait James Thiérrée, mais pas seulement. A nous de suciter la curiosité.
Dans une acception plus large, il faut relancer le débat (cf article du Time). Aujourd’hui on est de plus en plus dans l’interrogation, s’interroger sur nos moyens d’actions. La France est toujours aussi créative. Il y a par exemple une vraie spécificité du cinéma français. Hélas, on vit sur des stéréotypes. Notre rôle est d’aller au delà et de propager une vision plus contemporaine. Notre pays a une image touristique très forte. Son important patrimoine historique et culturel lui donne certes une image un peu figée. Mais c’est l’image d’une France créatrice qui se vend mal. On a des difficultés à faire passer le message d’un pays dynamique. Pour le grand public, il y a encore un effort à faire. C’est à la diplomatie culturelle de combattre ces stéréotypes.
“La diplomatie culturelle“, par Kareen Rispal, ce jeudi à 19h à la Maison Française, 16 Washington Mews. Tel: 212 998 8750
La diplomatie culturelle française n'est pas morte
Carla: la grande interrogation
Jake Brooks du New York Observer s’interroge : « Est-ce trop cynique de suggérer que la relation grandissante entre Carla Bruni et le Président français Nicolas Sarkozy ait été prévue à la sortie de son nouvel album, inspirée par la poésie de W.B. Yeats, Emily Dickinson, W.H. Auden ? Et si vous avez appris que le titre n’était “Aucune Promesse” ? »
“La France s’est-elle détachée de son Président Bling-Bling ?” demande le Christian Science Monitor. La sympathie des Français pour leur Président semble en effet s’être atténuée depuis que Nicolas Sarkozy a rendu publique sa nouvelle relation avec Carla Bruni, après son divorce en octobre.
C’est Newsweek qui va d’ailleurs chercher les véritables raisons de la chute de Sarkozy dans les sondages. Si les Français et la presse étrangère accusent son style « à la Hollywood » bien loin de celui de ces prédécesseurs, le journaliste de Newsweek met plutôt en cause l’échec de ses promesses économiques. « Cependant, le Français ne peut pas résister à analyser cette chute dans les sondages à travers une histoire d’amour juteuse ».
Newsweek se pose la question: “What kind of première dame would Carla Bruni make?” car « avec une bague de fiançailles sur la table, il est évident que Bruni est plus qu’une simple aventure ». La « Next Madame Sarko » cumule les bons points : contrairement à Cécilia, Carla est à l’aise dans les cercles puissants. Elle était célèbre comme mannequin longtemps avant qu’elle ne rencontre Sarkozy. Elle est trilingue. En dépit de son look bohème, elle sait « quelle fourchette va dans quel plat ». Et last but not least : « Elle est immensément riche. Inutile de s’inquiéter pour les contribuables qui n’auront pas à la parer ».
La palme revient au Huffington Post qui invite ses lecteurs à juger par eux-mêmes si Carla est enceinte: « Test The Evidence To See If Sarkozy’s Rumored Wife Is Pregnant ». « Regardez les photos presque nues de Bruni et Sarkozy en vacances en Egypte il y a environ trois semaines. Comparez les aux photos de Bruni en Corse. Et décidez-vous vous-même s’il y a un petit Sarko là-dedans ».
Le JT de France 2 en sursis
Le journal télévisé de France 2 vit ses dernières heures à New York. «Ce n’est plus qu’une question de temps», confie Nicole Devilaine, représentante de France Télévision et à l’origine même de la diffusion du journal de France 2 sous-titré en anglais aux Etats-Unis. Le Quai d’Orsay n’a pas reconduit pour 2008 la subvention accordée à France Télévision, qui a donc décidé de ne plus effectuer le sous-titrage et de ne plus prendre en charge les frais de diffusion ($9000 pour New York, $4000 pour Washington).
Dans un “courrier aux téléspectateurs”, France Télévision avance «un contexte budgétaire extrêmement tendu» : “En 2007, France 2 enregistre en effet une moins-value de vingt-cinq millions d’euros de ses ressources publicitaires et les projections pour l’année 2008 sont du même ordre. De ce fait la chaîne se trouve dans l’obligation de reconsidérer ses priorités ce qui l’amène à devoir abandonner certains programmes». Le JT de France 2 est déjà arrêté à Washington. A New York, les sous-titres ont disparu depuis le 30 décembre dernier et l’arrêt du journal est prévu pour fin février, au plus tard.
La position du Quai d’Orsay peut paraître étonnante aux vues des récentes déclarations de Nicolas Sarkozy. Dans sa dernière conférence de presse, le Président français a en effet plaidé pour le français sous-titré en anglais. Pour Nicole Devilaine, «c’est un peu désespérant, car c’est exactement ce qu’on faisait».
Tant que le journal de France 2 est diffusé, ni Jean Lachaud, représentant des Français à New York, ni Nicole Devilaine ne baissent les bras. Tous deux continuent d’explorer les sources de financements envisageables pour le maintien du JT sous-titré. Comme l’explique Jean Lachaud, «il faut bien réaliser que grâce à la diffusion du JT sous-titré, la France est présente sur une chaîne publique américaine à une heure de grande écoute (entre 19h et 19h30) et ceci à New York, certainement l’une des capitales de l’information dans le monde».
S’il continue de chercher des mécènes, c’est «pour les téléspectateurs américains» admet Monsieur Lachaud, avant d’ajouter, « la campagne de francophobie a fait ressortir de vieux fantasmes anti-Français : les Français sont sales, les Français sont des lâches, les Français sont des traîtres. La télévision est le meilleur moyen d’atteindre l’homme de la rue, le plus sensible à ces arguments».
Désormais, pour le public américain, les solutions sont maigres: TV5, pour un abonnement de $10 par mois, diffuse le journal télévisé de France 2 mais sans les sous-titres. Quant à France 24, la nouvelle chaîne voulue par Jacques Chirac, elle est seulement disponible sur internet aux Etats-Unis.
Jean-Daniel Lévitte, ancien ambassadeur de France aux Etats-Unis, a lui aussi défendu la diffusion du journal de France 2 sous-titré, comme stratégie de redressement le l’image de la France. Pour autant, il n’a rien pu faire. De source diplomatique, on rapporte qu’il aurait téléphoné à Patrick de Carolis qui n’aurait rien voulu entendre. TV5, qui a été sollicité pour participer aux financements des sous-titres, a récemment donné une réponse négative.
Un nouveau Boeing en cadeau d'anniversaire
Plus de 34 000 passagers ont voyagé à bord du premier avion de la toute jeune compagnie l’Avion. Business et low cost à la fois, l’Avion semble avoir réussi l’amalgame du prix et du confort sur le trajet Paris-New York. La compagnie se dit agréablement « surprise » par ce succès et se félicite d’avoir dépassé ses objectifs de départ, à savoir les 30 000 passagers.
Le projet a séduit autant les Américains que les Français, puisque dès le deuxième mois, 55% des passagers étaient Français et 45% Américains. D’après les « Paryorkers » interrogés, c’est d’abord le rapport qualité-prix qui fait le succès l’Avion. Sont ensuite cités la ponctualité et le départ d’Orly.
Proposant déjà un vol par jour sur son Boeing 757-200, la compagnie offre à partir de la fin du mois un vol supplémentaire le vendredi et le dimanche, avant une «montée en puissance pour atteindre à l’été 2008 deux vols quotidiens». Ce deuxième appareil conserve les mêmes éléments qui ont fait le succès du premier : 90 sièges (dans un avion qui peut en contenir 220), des prestations de service de classe affaire (repas chaud, journaux, lecteurs DVD individuels). Et surtout, point fort de la stratégie de l’Avion, des tarifs qui restent 50% moins élevés que ceux proposés par Air France.
La spécificité majeure du projet de Marc Rochet, président du directoire de l’Avion, tient au 100% classe affaire. Ce concept a d’ailleurs fait des émules puisque, comme l’explique Sophie Candiotti, directrice de la communication de l’Avion, «c’est la tendance actuelle : de plus en plus de compétiteurs ont décidé d’orienter leurs projets vers des avions tout business», British Airways et Virgin Atlantic, entre autres.
Parmi les projets futurs, Marc Rochet et son équipe réfléchissent à une liaison vers les Pays du Golfe, vers les capitales européennes ou vers une autre ville de la Côte Est des Etats Unis. Pour Sophie Candiotti, «il s’agit de consolider nos positions et de ne pas se faire distancer sur ce terrain».
Sarkozy, ses amours, ses contradictions
Time Magazine titre «Sarkozy’s ‘Sarkotic’ Tendencies» et se demande si Sarkozy, en se permettant de parler de tout et de rien, n’aurait pas pris la fâcheuse habitude de se contredire. Ces deux dernières semaines, plusieurs déclarations se sont avérées totalement contradictoires et les Américains commencent à croirent qu’il est un poil “Sarkotic”.
Le magazine revient sur les propos tenus par le président français lors de sa dernière conférence de presse et va jusqu’à parler de «dédoublement de la personnalité». La religion semble être son nouveau thème de prédilection, mais cette «nouvelle piété s’accorde mal avec sa réputation quelque peu hédoniste». Une «volte-face» en contradiction avec son image de président «plusieurs fois divorcé», ex «célibataire le plus convoité de France»}.
Et la liste est encore longue:
– Sarkozy veut que sa vie privée soit rendue publique pour rompre une soit disante “déplorable” tradition, mais refuse de confirmer les rumeurs de mariage.
– Sarkozy annonce la mort des 35 h puis déclare moins de “24 protest-punctuated hours” plus tard que le gouvernement n’a pas l’intention d’abolir la durée légale du travail.
– Sarkozy vente les économies faites grâce au jet privé de Vincent Bolloré mais omet de préciser que deux avions officiels l’ont tout de même escorté.
Pour conclure, le magazine se demande si Sarkozy ne serait finalement pas «un homme politique ordinaire» plutôt qu’un «intrépide briseur de tabous».
Un discours devant l’assemblée consultative d’Arabie Saoudite ponctué de plus d’une douzaine de références à Dieu «is a very un-French thing to do» commente le New York Times.
Et toujours Carla…
«Sarkozy, Sarkozy, pourquoi fais-tu le timide?» écrit le Washington Post qui ne manque pas de noter que Vérone est la ville de Roméo et Juliette, les amants tragiques. Ce qui n’est pas de bon augure pour les supposés jeunes mariés. «Comme Shakespeare aurait pu conclure, “Never was a story of more mystery, than this of Carla and her Sarkozy”».
Le New York Post conseille à Nicolas d’en profiter car son idylle risque de ne pas durer. Il «looks as happy as a Frenchman avec une assiette pleine de cuisses de grenouilles», mais il devrait se méfier de cette Carla qui confiait, il y a peu, ses tendances polygames au Figaro Madame. So «enjoy it for now, Nicolas!», d’autant que le New York Daily News rappelle que Carla a un «postèrieur inégalable» dixit Donald Trump.
Jeune entrepreneur WANTED
Avis aux jeunes entrepreneurs. Le Club 600, une association regroupant des entrepreneurs et dirigeants français installés à New York, lance une initiative qui vaut le coup d’œil. À la base du projet, la volonté d’Emmanuel Cargill, Executive Vice President et COO North America de Grand Marnier-Lapostolle et membre de Club 600, de rendre hommage à Dominique Mercier, un ami de longue date subitement décédé l’an dernier. Dominique Mercier était un «entrepreneur type». Arrivé à New York en 1985, il monte avec succès l’antenne américaine du fabricant de meubles Grange, puis retourne en France pour procéder à la restructuration de l’entreprise et devient directeur général du groupe avant de finalement racheter la société familiale en 1998.
Les créateurs du concours veulent aider «un jeune Dominique Mercier» à s’implanter sur le marché américain, parce que, comme leurs aînés, les jeunes «rament pour réussir».
Pour ce faire, l’association lance le Prix Club 600- Dominique Mercier. Chaque année, un jeune entrepreneur francophone avec un business plan innovant visant le marché américain se verra récompenser. À la clef, un chèque de $10 000, mais surtout «un an de coaching» et un carnet d’adresses bien fourni. Selon Emmanuel Cargill, la valeur ajoutée du concours réside bel et bien dans ce «business-coaching». Pendant une année, cinq membres de Club 600, choisis selon les besoins du projet lauréat, accompagneront et conseilleront, aussi bien au niveau stratégique, juridique que comptable ou fiscal, le jeune entrepreneur dans la mise en place de son projet. Une équipe de choix pour mettre toutes les chances de succès du côté de l’heureux élu.
«Encourager les Français qui créent et qui innovent : c’est vraiment l’une de nos missions prioritaires» déclarait le Consul général de France François Delattre lors de ses voeux à la communauté française. Ce concours est l’occasion de développer les échanges franco-américains et de renforcer l’image d’une France dynamique sur le plan commercial, qui innove et qui ose outre-Atlantique. Le dépôt des candidatures commencera le 1er février 2008.
Modalités du concours
Les corps d'Ariane Lopez-Huici
Des femmes volumineuses et nues qui posent en groupe et sourient comme les joueurs d’une équipe victorieuses de football. Le spectateur hésite à se détourner ou à s’approcher. L’oeuvre d’Ariane Lopez-Huici, dont les photos sont montrées jusqu’au 2 février à la galerie de la New York Studio School (8W. 8th St.) surprend et choque, dans le contexte du puritanisme newyorkais. C’est une oeuvre qui vient d’ailleurs, mais à laquelle seule la liberté de New York a permis d’éclore.
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1. Enfance orpheline
Ariane Lopez-Huici est née à Biarritz d’un père basquo-chilien et d’une mère lorraine. En elle les deux extrêmes, le nord et le sud, se rejoignent. Ses parents anarchistes ne croient pas à l’éducation. Elle habite pendant dix ans avec ses parents et son frère aîné sur un voilier qui vogue de pays en pays méditerranéen. Elle ne va pas vraiment à l’école. Elle a dix ans quand ses parents meurent dans un accident de voiture.
Sa vie change du tout au tout. Elle part vivre chez ses grands-parents maternels à Paris, où habitent également ses grands-parents paternels, anciens ambassadeurs du Chili à Vienne. Elle a un tel retard scolaire que ses grands-parents l’inscrivent dans un cours spécialisé pour enfants malades. Entre dix et dix-sept ans, elle vit une vie normale, et acquiert la conviction qu’elle ne veut pas de cette vie programmée et bourgeoise. Elle est mauvaise élève. Tout ce qui est scolaire l’ennuie. L’école est trop éloignée de ses préoccupations, qui consistent à tenter de résoudre les complications de la vie. Tôt, elle décide d’aller vers ce qui la passionne: l’art. Elle ne sait pas encore sous quelle forme.
2. Le goût de l’ailleurs
Après un passage par l’école du musée Nissim de Camondo, elle cherche du travail. Une des lettres qu’elle envoie reçoit une réponse: on lui propose de partir à New York travailler comme assistante dans un bureau d’architecture. Elle débarque à New York, où elle vit dans un hôtel pour femmes avant de partager un appartement avec d’autres filles, séduite d’emblée par la liberté et l’énergie qui viennent de la multiculturalité. L’idée qu’elle a de New York lui vient des films hollywoodiens avec Marlon Brando et James Dean: celle d’une Amérique sexuelle et libre. Elle est jeune, a beaucoup d’aventures, et ressent la légèreté d’être une étrangère. Mais son contrat prend fin au bout de deux ans: elle est contrainte de rentrer en France
.
Même à Paris, l’ailleurs l’attire. Elle rencontre chez des amis un cinéaste brésilien deux fois plus âgé qu’elle, Nelson Pereira Dos Santos, père du cinéma novo brésilien, qui l’embauche comme assistante, devient son amant et, le premier, l’oriente vers la photo. Elle a choisi instinctivement la main qui se tendait pour l’aider à sortir d’une certaine conformité bourgeoise et parisienne. Nelson, qui fait du cinéma dissident dans un pays dirigé par des militaires, est un homme de gauche et un contestataire. Pendant cinq ans, Ariane voyage entre Paris et le Brésil. Mais elle sent la fin: au Brésil, Nelson a sa famille. Il faut qu’elle prenne son indépendance.
3. New York, ville pour les artistes et les femmes
En 1976, à Paris, dans une galerie d’art de la rue Beaubourg, elle rencontre le sculpteur français qui, un an plus tard, deviendra son mari. Alain Kirili séjourne souvent à New York. Elle l’y rejoint. Ils décident de s’y installer en 1980, quand l’opportunité se présente d’acquérir à Tribeca un loft d’artiste. New York est à l’époque une ville où l’on peut vivre avec pas grand chose. Pour cette génération d’artistes des années 70 et 80, c’est l’équivalent de Florence à l’époque de la Renaissance. C’est aussi une ville pour les femmes: tout y est permis. Contrairement à la France où on est toujours la femme de quelqu’un, à New York on existe par sa propre activité. Les artistes femmes se battent avec énergie pour être acceptées. Ariane se sent proche du mouvement des “gorilla girls” qui placardent les galeries n’exposant que des hommes et s’indignent à l’idée qu’une femme doive être nue pour entrer dans un musée—en montrant l’Odalisque de Courbet. Sa première reconnaissance comme photographe lui vient en Amérique, quand le musée d’art de Dartmouth College consacre en 1977 une exposition à ses portraits d’artistes.
4. L’excès de la chair
Son intérêt pour le corps se précise. Lors de plusieurs voyages en Inde, elle photographie des femmes en train d’accomplir les tâches les plus dures, et mélange ces portraits avec des photos érotiques. Dans un groupe-show à Paris elle rencontre un danseur qui accepte de se laisser photographier par elle en train de se masturber. La masturbation masculine vue par une femme lui semble un sujet intéressant parce que tabou et non traité, alors que de nombreux artistes, comme Rodin dans ses dessins érotiques, ont traité de la masturbation féminine. Elle en tire une série, “Le solo absolu,” montrée en 92 dans une galerie alternative de New York, AC Project Room. Au cours de l’exposition elle est approchée par une femme volumineuse, Aviva, modèle dans le milieu de l’art. Ariane souhaiterait la photographier. Après avoir refusé d’être montrée sans transposition, Aviva finit par accepter.
La femme dans l’excès de la chair, c’est aussi un sujet tabou. Ariane a un projet: donner voix à la différence. Il lui semble que ces femmes-là ont également le droit d’être représentées nues et qu’elles ont une beauté. À Paris un ami américain, le sculpteur Martin Puryear, lui présente une autre femme rubanesque, soeur d’un de ses assistants: Dalila Khatir. Française musulmane d’origine berbère, Dalila refuse d’abord de se laisser photographier nue. Elles commencent une série avec des voiles, que Dalila ôte ensuite progressivement. Inspirée par le travail d’Ariane, Dalila décide d’accomplir l’acte de courage qui consiste, pour une femme de sa religion en 2008, à se montrer nue.
Pour Ariane, la nature de son travail reste essentiellement liée à son exil newyorkais. Passionnée par la différence, c’est à New York qu’elle a trouvé le courage de montrer un corps différent, à une époque où le corps doit être parfait, lisse, sans ride, plein de botox. Il y a, chez ces corps différents, une blessure plus visible que chez d’autres. C’est cette blessure qu’Ariane souhaite exposer, signe de rupture avec toute forme de conventionalité. Cette blessure, c’est aussi la sienne. Petite et fluette, elle est en sympathie avec ces corps volumineux qu’elle photographie. C’est à New York que l’orpheline à l’histoire familiale différente de celle de tous ses camarades de classe parisiens a appris, quand elle avait vingt ans, à accepter sa différence et assumer sa blessure.
Les bars à chicha, paradis des fumeurs… de nicotine
Tut’s a ouvert sur Orchard Street il y a deux ans, à peu près au même moment qu’une quinzaine d’autres, dans un rayon de vingt blocs. «On se fait pas mal d’argent, explique Andrew le manager, le tabac ne coûte pas cher et on a de plus en plus de réguliers».
Le nombre de hookah bars (bar à chicha) sur New York a considérablement augmenté depuis environ 3 ans. On en recense une quarantaine dans la ville. Les propriétaires de ces fumoirs sont majoritairement égyptiens, mais Russes et Polonais arrivent en masse. Il faut dire que le marché est intéressant: «Le tabac pour le narguilé me coûte 1 dollar, en dehors du prix de l’importation. Les clients eux, le paient entre 20 et 40 dollars» dit le manager de Tut’s.
Nombreux sont ceux qui estiment que le succès des bars à chicha est une conséquence du «Smoke-Free Air Act” qui a pris effet en mars 2003 sur une proposition du maire Michael Bloomberg. D’après le Department of Health and Mental Hygiene, les bars à chicha ne sont pas exemptés de la loi. Seuls ceux qui ont ouverts avant le 31 décembre 2001, comme le Karma Lounge, ont l’autorisation de laisser leurs clients fumer la cigarette. Les bars à chicha résistent en jouant sur le fait que la loi de 2003 n’est pas claire, interdit-elle le tabac ou la nicotine ? Tut’s, qui n’a pas la tobacco licence assure ainsi une chicha avec un substitue de tabac, sans nicotine. Le Department of Health vient environ une fois par mois vérifier que le mélange fumé est “tobbaco free”. Andrew, le manager, explique : « les amateurs ne font pas la différence entre le “tabac” sans nicotine et celui avec nicotine. Mais pourtant croyez-moi, c’est incomparable, avec la nicotine c’est tellement meilleur». Ce qu’Andrew avouera par la suite, c’est que le substitut de tabac lui permet de montrer patte blanche à la douane ou lorsque le Department of Health se présente. Mais lorsque des connaisseurs viennent fumer, il n’hésite pas à sortir son «bon» tabac.
La loi de 2003 permet de fumer la cigarette dans les établissements existants en 2001 et dont au moins 10% du revenu provient de la vente de tabac. En pratique, cela ne laissait survivre qu’une dizaine de bars à cigares dans la ville. Cependant, cette exception ne s’applique qu’aux bars qui vendent également de l’alcool, comme les bars à cigares.
Bien que l’amende soit plutôt salée ($10 000), certains établissements prennent le risque de laisser leurs clients fumer la cigarette. Pour le Souk, l’un des plus fameux hookah bar et restaurant de New York qui tolère la cigarette, ce n’est pas vraiment un risque. Un ancien employé confie, qui travaille désormais pour un autre hookah bar : «Le propriétaire connaît beaucoup de monde. Les flics touchent de l’argent pour fermer les yeux sur ce petit écart à la loi. Le propriétaire y gagne à laisser les gens fumer et en payant les flics».
Si la ville de New York décidait d’interdire formellement les hookah bars, ils n’en souffriraient pas tous de la même manière. Certains d’entre eux, recyclés en restaurant et en night club, sont à l’abri. «Si on perd le hookah, ce n’est pas grave, les gens continueront de venir pour l’ambiance, déclare Andrew, seuls les petits cafés, qui ont tout basé sur le narguilé ont à perdre“.
Tut’s, 196 Orchard Street. Tel: 212 777 0890
Le Souk, 47 Avenue B. Tel: 212 777 5454
Karma Lounge, 51 1st Avenue. Tel: 212 677 3160
Marjolaine et sa petite soeur
La Marjolaine est une vieille dame de 56 ans, installée dans le Queens. Bernard Eglin et Krim Debbah, les deux Alsaciens qui en tiennent aujourd’hui les rênes, viennent de lui faire une petite soeur, dans le Sud d’Astoria. Histoire d’une petite entreprise qui connaît pas la crise.
«La plupart des autres boulangeries font fabriquer leurs produits dans des usines. Pas nous », souligne fièrement Bernard Eglin. La Marjolaine a ainsi pu progressivement élargir sa clientèle, approvisionnant grands hôtels et clubs privés de Manhattan. « Il y a beaucoup de boulangeries qui prennent un nom français alors qu’elles ne le sont pas, renchérit Krim Debbah. Entre un croissant français et un croissant américain, la qualité n’est pourtant pas la même ».
Les deux compères jouent leur numéro de duettistes depuis plus de dix ans. Bernard Eglin, le boulanger aux 45 années d’expérience, et Krim Debbah, le comptable et le gestionnaire. Le premier, originaire de la petite ville d’Altkirch, est arrivé à New York en 1978 avec une usine d’équipement pour boulangerie installée sur la 11ème avenue. Apres avoir travaillé la pâte dans une boulangerie new yorkaise, il reprend La Marjolaine, avec l’un de ses amis aujourd’hui décédé, profitant du retrait du propriétaire de l’époque.
Le second, natif de Lauw dans la banlieue de Mulhouse, a choisi un beau jour de « partir à l’aventure ». Direction les Etats-Unis où il tient la comptabilité de « la plus grande imprimerie du monde », selon ses termes. En 1997, il rejoint l’équipe de La Marjolaine pour s’occuper des comptes. « Avec la compétition, il faut être gestionnaire et avoir des produits phénoménaux », résume-t-il.
Et en comptable avertit, il a vite fait ses comptes: «c’est une aberration que le prix du gallon de lait soit supérieur à celui d’un gallon de pétrole, ou que le prix des œufs ou du beurre soit devenu aussi élevé, explique Krim Debbah. Sachant que tout augmente, il est impératif pour nous d’avoir de nouveaux marchés et de nouveaux clients ».
Les deux entrepreneurs sont donc partis à la recherche d’un lieu. Découragés par les loyers à Manhattan, ils ont finalement jeté leur dévolu sur le petit local d’Astoria, d’une superficie de 15 mètres carrés, qui deviendra, deux mois et demi plus tard, une « petite » Marjolaine. «C’est un quartier en plein boom, souligne Krim. De plus en plus d’Européens s’installent ici chaque année, principalement des Grecs et des Italiens».
La Marjolaine :
50-17 Skillmann Avenue
Woodside, New York
www.lamarjolainebakery.com
718 651 0495
La « petite » Marjolaine :
33-05 36th Avenue,
Astoria-Long Island City
Manhattan, pied des pistes
Pour les formules tout compris au départ de New York, voir ici.
Belleayre Mountain
Belleayre Mountain se situe au nord de Catskill Park dans l’Etat de New York. Le domaine à été classé “Forever Wild” par le New York State Forest Preserve en 1885. Les 47 pistes de ski s’étalent sur 171 hestares et sont ouvertes de 9h à 16h.
Plan des pistes ici
Tarifs: forfait remontée méchanique 1 journée week-end adulte 48$, étudiant 38$, enfant 32$ ou 38$.
Comment y aller?
En voiture: environ 2h30 de route de NY, itinéraire ici
En bus: Adirondack Trailways Ski Bus, départs tous les jours de Port Authority Terminal (NYC). Bus Aller-retour et forfait remontées mécaniques à partir de $68 par personne. Horaires, tarifs ici ou au (800) 858-8555.
Adirondack Trailways Ski Bus propose également des forfaits week-end tout compris, voir ici.
Hunter Mountain
Hunter Mountain est une station familiale qui se situe à un peu plus de 2h au nord de Manhattan dans les Catskill Mountains dans l’Etat de New York. Hunter Moutain se dit la capitale mondiale de la neige artificielle. Les 55 pistes de la station sont dotées de canons à neige. Ainsi, même si le froid et la neige ne sont pas au rendez-vous, Hunter Mountain est une destination idéale pour skier, à condition d’aimer la foule, notamment pendant les grands weekends (Presidents day ou Columbus day)…
La station est ouverte de 8h30 à 16h
Plan des pistes ici
Tarifs: forfait remontée méchanique 1 journée week-end adulte 59$, de 13 à 22 ans 53$, enfant 40$
Comment y aller?
En voiture: environ 2h de route de NY, calculer votre itinéraire ici, indications routières ici
En bus: information ici
Windham Mountain
Windham Moutain se situe dans les Catskill Moutain. Contrairement aux autres stations qui ferment fin mars, Windham Moutain est ouverte jusqu’au 9 avril 2008. La station est à 1,500 pieds d’altitude et les sommets à 3,100 pieds. 46 pistes s’étendent sur 267 hectares skiables. 7 pistes sont ouvertes de nuit, de 16h à 22h du jeudi au samedi. La station propose également du snow tubing, (descente de piste en bouée).
Plan des pistes ici
Tarifs: forfait remontée méchanique 1 journée week-end adulte 49$, enfant 36$.
Comment y aller?
En voiture: environ 2h45 de route de NY, itinéraire ici
En bus: informations ici
Mountain Creeks
Située dans le New Jersey, Moutain Creeks est la station de ski la plus proche de New York (à environ 45 miles). Les 45 pistes sont éclairées la nuit et ouvertes jusqu’à 22h. Le prix des remontées est relativement élevé par rapport aux autres stations et la foule est encore plus (op)pressante le weekend que dans les stations des Catskills.
Plan des pistes ici
Tarifs: forfait remontée méchanique 1 journée week-end adulte 62$, enfant jusqu’à 18 ans 45$, gratuit pour les moins de 6 ans.
Comment y aller?
En voiture: environ 1h30 de route de NY, itinéraire ici
En bus: informations ici
Camelback Mountain
Située dans les Poconos, en Pennsylvanie, Camelback Moutain offre 33 pistes, courtes mais un peu plus raides que celles des autres stations de la région, ouvertes de 8h à 22h et propose aussi du snow tubing.
Plan des pistes ici
Tarifs: forfait remontée méchanique 1 journée week-end adulte 61$, étudiant 51$, enfant 48$.
Comment y aller?
En voiture: environ 1h45 de route de NY, itinéraire ici, indications routières ici
Shawnee Mountain
Shawnee Moutain se situe en Pennsylvanie, à l’est des Pocono Mountains à environ deux heures de New York. Le cadre est superbe et l’ambiance intimiste et sympathique. Les 23 pistes sont ouvertes de 8h à 22h et la station propose du snow tubing.
Plan des pistes ici
Tarifs: forfait remontée méchanique 1 journée week-end adulte 49$, 21 ans et moins 35$.
Comment y aller?
En voiture: environ 1h45 de route de NY, itinéraire ici
Mohawk Moutain
Un peu moins encombrée que les stations des Catskills, Mohawk Moutain est une petite station (27 pistes) située dans le Connecticut au sud des Berkshire Mountain. La station est ouverte les vendredis et samedis jusqu’à 22h.
Plan des pistes ici
Tarifs: forfait remontée méchanique 1 journée week-end adulte 47$, de 5 à 15 ans 39$ et enfant 15$.
Comment y aller?
En voiture: environ 2h15 de route de NY, itinéraire ici
Les "formules ski" au départ de New York
POUR UNE DESCRIPTION DES STATIONS, VOIR ICI.
– L’association “Ski & Snowboard Club of NY” organise des week end dans les Catskills, en New England et aux Adirondacks. Le départ et le retour ont lieu dans le West Side de Manhattan. Il y a deux options: soit le “day trip” le samedi, de 6h du matin à 20h, soit le week end trip, du vendredi soir au dimanche soir (ou lundi soir si jour férié).
Comptez $80 pour un day trip et $370 pour un week end trip. (Le matériel n’est pas compris dans le prix)
Ski & Snowboard Club of NY, 891 Amsterdam Avenue. Tel: 212 932 2300.
-Il est également possible de partir de New York (ou du New Jersey) vers Belleayre Mountain soit sur la journée ($70) , soit deux jours-une nuit ($155), ou encore 3jours-2 nuits ($220), sachant que le package inclut le trajet, le forfait et une leçon pour les débutants. Pour ceux qui souhaiteraient rester au moins une nuit, une liste d’hôtel est proposée, voir ici.
Renseignements au 845 254 5600.
– Le “Sundown express” propose de “découvrir une nouvelle montagne tous les week end” et offre en effet un large choix de destinations
jusqu’à fin mars (pour des daytrips). Le voyage aller-retour, le forfait et le petit déjeuner sont à partir de $ 69,99. Si vous réservez pour trois voyages en une seule fois, une réduction de $25 sera offert sur le troisième. Et si vous reservez pour 4 voyages, c’est une réduction de $50 que vous obtenez sur le 4e.
Renseignements au 516 796 1565 ou ici
-Au départ d’Emilio ski shop (Queens), de New York Pipe Dreams (Manhattan), de Panda Sports (Brooklyn) ou de Central Sports (Brooklyn): à chaque jour sa piste: Hunter Mountain tous les mardis, jeudis et dimanches, Windham Mountain les mercredis et samedis, Okemo Mountain tous les samedis, Mount Snow tous les dimanches et bien d’autres pour les jours fériés… Pour les horaires de départ et les inscriptions, ici (cliquer sur le lieu de départ choisi).
Emilio ski shop, 112-32 Queens Blvd.
New York Pipe Dreams, 1623 York Ave (York Ave and 86th St)
Panda Sports, 92-13 5th Ave. (92nd St and 5th Ave) Bayridge
Central Sports, 1412 Kings Highway, Brooklyn
-Le magasin Paragon Sports organise lui aussi des voyages au ski sur la journée (les mercredis, samedis et dimanches) pour $70. Une seule et unique destination proposée: Hunter Mountain. Renseignements et inscriptions, ici.
Paragon Sports, 867 Broadway. Tel: 212 255 8036
Où acheter une galette des rois ?
– Provence en Boîte, 263 Smith Street. Tel: 718 797 0707.
Le restaurant so français des Bernat respecte la tradition provençale puisqu’il propose deux types de galettes: la galette traditionnelle à la frangipane et la provençale aux fruits. Les fêves en céramique sur le thème de la marine ont été importées de France. (la moyenne: $25, la grande:$36)
– Payard, 1032 Lexington Avenue (73rd et 74th St.) Tel: 212 717 5252.
Le chef François Payard n’est pas en reste puisque lui aussi propose sa galette des rois. Bien sûr, comme on est chez Payard, mieux vaut réserver vite et surtout arriver tôt pour récupérer sa galette. De $ 22 dollars (pour 4 personnes) à $ 52 (pour 10).
–Cuis’in. Le chef Eric Delalande propose de livrer la galette des rois à domicile durant tous les vendredis et samedis de janvier ainsi que le 31 janvier. Galette pour 6 à 8 personnes, $32. Renseignements au 646 468 6159 ou [email protected].
– Almondine bakery, 85 Water Street (Brooklyn). Tel: 718 797 5026
Almondine bakery vend ses galettes uniquement sur commande. Pour 8-10 personnes, $20.
– Pâtisserie Claude, 187 W 4th Street. Tel: 212 255 5911.
Chez Claude, vous pouvez toujours essayer d’acheter une galette sans l’avoir commandée, mais comme partout, c’est prendre un risque. La traditionnelle galette à la frangipane pour 6 personnes est à $20.
– Ceci Cela, 55 Spring Street. Tel: 212 274 9179.
Ceci Cela propose une galette des rois à la frangipane pour 10 personnes à $29.
– Gavroche, 212 W. 14th St., nr. Seventh Avenue. Tel: 212 647 8553
Le restaurant Gavroche confectionne aussi ses propres galettes des rois (pour 10 personnes, $40). Pensez à passer commande une journée à l’avance.