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Premiers pas new-yorkais d'une "Jazz revelation"

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A 27 ans, le jeune saxophoniste français Alex Terrier commence à se faire une place dans le milieu du jazz new yorkais. La carrière de musicien d’Alex est née du hasard. Alors qu’il n’a que 5 ans, ses parents récupèrent un vieux piano. Intrigué, c’est seul qu’Alex découvre la musique. Il ira au conservatoire. Trois ans plus tard, lors d’un festival dans le sud de la France, Alex est séduit par le Big Band de Claude Bolling. Emballé par la musique jazz, Alex, 8 ans, a soudain un rêve, devenir saxophoniste. C’est rapidement chose faite. Le jeune musicien signe ses premières compositions vers l’âge de 14 ans, puis étudie au prestigieux Lycée de Sèvres avant de partir réaliser son rêve de l’autre côté de l’Atlantique.
Chaque année, le Berklee College of Music de Boston auditionne à travers le monde de jeunes musiciens et attribue des bourses. Excellent élève, Alex rejoint très vite le label de l’école américaine, Jazz Revelation Record et crée son propre quintet avec notamment George Garzone, saxophoniste américain renommé. En 2007 il sort son premier album en leader «Stop requested», accueilli par une critique enthousiaste. Comme tout jazzman, le jeune français est influencé par le son américain des grands classiques, Charlie Parker, Miles Davis mais sa musique reste moderne, « Alex peint le futur en gardant une oreille sur le passé » commente le George Garzone. En septembre 2007, diplômé, il débarque à New York, «la migration naturelle» vers la capitale mondiale du jazz pour continuer une carrière qui promet d’être belle. Alex a beaucoup d’autres projets, notamment l’enregistrement d’un nouvel album plus électro-jazz, “sous réserve de financements”.
Ecouter ici
Le 28 mars à 19h en duo au Square Root Cafe
Le 12 mai à 20h au Inkwell Cafe, entrée 5$.

Sarkozy-Carla: sur-couverture médiatique contre échec politique?

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Le Washington Post ne ménage pas le président Français en titrant «Les Folies Sarkozy, les “bouffonneries” du chef d’Etat font réfléchir les Français».
Neuf mois après son élection, la présidence Sarkozy ressemble de plus en plus à un «mauvais feuilleton», ce qui pousse le quotidien à s’interroger sur la santé mentale de l’homme. Nicolas Sarkozy aurait des traits communs avec Tom Cruise. Ils sont tous deux «forts, têtus, musclés, fonceurs et charismatiques». Certes, «le président ne saute pas encore partout» comme l’acteur américain, mais beaucoup pensent que cela ne saurait tarder. «Si les Français croient avoir tout vu, ils se trompent» affirme le journaliste, pour preuve la sortie de trois livres détaillant les tenants et aboutissants de la «Sakozy-Bruni love affair».
De son côté, le New York Daily News affirme qu’en France, on ne parle que d’eux. Nicolas Sarkozy serait sur le point d’apprendre quelque chose que nos amis Américains, «de l’autre côté de la flaque», savent déjà: «Une poupée sexy peut attirer beaucoup d’ennuis à un homme de pouvoir». Le journal New Yorkais revient lui aussi sur le côté “fouille merde”, truffés de “détails croustillants” des livres à paraître, et attend avec impatience les traductions…
Beaucoup se demandaient si «la diablesse vorace allait jamais pouvoir dire “au revoir” (en français dans le texte) à son insatiable appétit charnel». De ce côté-ci de l’Atlantique, la presse en doute encore. «Carla Bruni alias Madame Sarko est peut être la pire compagne que Sarkozy pouvait choisir pour redonner un coup de peps à une présidence vacillante» écrit le journaliste qui ajoute à sa décharge qu’il est vrai que «le bikini lui va très bien».
A l’occasion de la St Valentin, le blog politique le Huffington Post titre «L’amour Toujours – Virtually». Même pour les romantiques notoires que sont les Français, la romance Sarko-Carla est atypique. L’histoire ne suit ni le schéma traditionnel d’un «homme de bonne famille épousant une fille de bonne famille», ni le «schéma consacré d’un chef d’Etat entretenant des liaisons parallèles».«L’aventure Sarkozy-Bruni a été un “in-your-face”, insouciant, “prime-time” scenario». «Bien sur les rois de France ont toujours eu des maitresses… mais ils étaient rois» et Napoléon, Joséphine et Marie-Louise, «mais il était empereur»!
La journaliste se souvient des présidents de la Ve République. «Autant que je sache, Charles de Gaulle était fidèle à Yvonne». Alors que tout comme Mitterrand et Chirac, Giscard d’Estaing était un« insatiable coureur de jupons» déclare la journaliste qui ajoute que l’ancien président l’aurait même draguée à une conférence de presse.
En faisant la une des journaux people comme une «cheap Hollywood tale», le couple défie «the French ideal of l’Amour». Si des personnages comme Madame Bovary, Cyrano de Bergerac ou Edith Piaf ont incarnés «the passion and pathos of Love (capital L)», ce n’est ni le cas de Carla, une ancienne top modèle devenu chanteuse, ni celui de «Sarko». La journaliste conclue qu’à l’heure des messageries instantanées, de YouTube et Match nous ne devrions peut être plus s’évertuer à mettre du mystère et de la passion dans nos relations amoureuses…
Sarkozy est au plus bas dans les sondages, mais l’International Herald Tribune ne s’en affole pas et affirme «Politicus: Sarkozy vaincra». C’est notament «the luck of calendar», avec la présidence de l’Union Européenne à partir de juin qui, selon le journal Américain, permettra au Président Français de se retourner. Affaire à suivre.

Grâce (temporaire) pour le JT de France 2

Le feuilleton du JT de France 2 à New York continue. Le lecteur attentif se souviendra que French Morning avait annoncé, la fin de la diffusion de JT de France 2 (chaque soir à 7 h sur la chaîne 25, gratuite) à New York pour le mois de février. Le Quai d’Orsay n’avait pas reconduit pour 2008 la subvention accordée à France Télévision qui, de son côté, avait décidé de ne plus payer pour la diffusion de son journal.
Mais la France n’avait pas renoncé au rayonnement de David Pujadas de ce côté ci de l’Atlantique: le 11 février, Pierre Vimont, l’ambassadeur de France aux Etats Unis, a finalement obtenu de son ministère le budget nécessaire à payer la redevance (9 000 dollars par mois) correspondant à la diffusion quotidienne du journal jusqu’à la fin du contrat en cours. En théorie, cette subvention devrait permettre la diffusion du JT de France 2 sur NYCTV jusqu’en juin, en attendant une solution à plus long terme. La nouvelle devrait être annoncée officiellement dans quelques jours.
Nicole Devilaine, représentante de France Télévision à New York, se dit “ravie” de ce qu’elle considère comme un sursis. «Ce n’est pas non plus une grande victoire». En effet, la subvention accordée par le Quai d’Orsay reste “exceptionnelle”.
Jean Lachaud, élu de l’Assemblée des Français de l’étranger, autre grand défenseur de la diffusion du JT à New York, et Nicole Devilaine continuent de chercher une solution à long terme, sous la forme d’un financement privé, puisque ni France Télévision, ni le Ministère des affaires étrangères ne sont prêts à payer. Financement qui permettrait de poursuivre la diffusion gratuite à 7h chaque jour et de reprendre le sous-titrage, interrompu faute de financement encore, depuis le 1er janvier dernier.
A Washington, le JT a bel et bien été arrêté. Sur le même créneau horaire c’est France 24 qui est désormais diffusé, dans sa version anglaise.

Joe Dassin revu et mal corrigé

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Il suffit de tendre l’oreille pour s’apercevoir que la foule est très majoritairement russe. On croirait s’être trompé d’adresse. Après vérification auprès d’une femme à l’anglais plus qu’approximatif, il s’agit bien de la queue pour le spectacle du chanteur Français. À l’intérieur, les affiches en russe témoignent du public ciblé. Dans un quartier russe de Brooklyn, un parfum d’URSS, une salle de sexagénaires chantonne les grands classiques de Joe Dassin.
Pour ne pas être surpris, encore fallait-il savoir qu’il avait, côté soviétique, fait vibrer toute une génération et qu’il demeure aujourd’hui plus connu en Russie qu’en France. Le plus Français des Américains était également le plus Russe des Français. Son grand père, Russe d’Odessa immigra aux Etats-Unis pour faire fortune. Plus tard, le maccarthysme qui n’épargna pas Hollywood força son père, Jules Dassin, célèbre metteur en scène et sa famille à l’exil. Les Russes n’oublieront jamais les origines slaves de leur Français préféré, les tubes de Joe Dassin passent encore sur les ondes moscovites. Où qu’ils soient, ils connaissent ses chansons par cœur et en français. D’aucuns racontent même qu’il serait encore vivant et mènerait une vie paisible en Sibérie, loin du show business.
Non, celui que l’on appelait aussi “l’Américain des Champs Elysées” n’a pas de chansons à texte, son répertoire est populaire, un peu “cheesy”, kitch et c’est précisément ce qui fait son succès et son caractère indémodable. En revanche, revu par une troupe d’anciens de la Star Académie québécoise habillés en quasimodo, le spectacle-hommage en devient mièvre et grotesque. A-t-on voulu trop bien faire où a-t-on délibérément monté un spectacle au goût du public de l’ex-Union Soviétique? Car, malgrè quelques désertions, la salle semblait comblée.
Avec Starmania, les Québécois nous avaient habitué à des spectacles de meilleure qualité. L’absence d’orchestre est regrettable, la mise en scène à la fois pauvre et de mauvais goût n’apporte rien aux mélodies qui font date et les voix de jeunes premiers donnent un côté fleur bleue digne d’une comédie musicale de second rang. Dans “siffler sur la colline”, Joe s’adresse à une bergère, coquine certes, mais pas à une fille de saloon racoleuse… Où sont passés la simplicité, la classe et la voix chaude du grand brun aux yeux bleus? L’erreur est peut-être d’avoir cru pouvoir faire un spectacle à la hauteur du personnage.

Joyeux ANYversaire !

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Dur, dur d’être Présidente d’Accueil New York. Depuis octobre 2007, Catherine Courrier est assise dans ce siège qui peut s’avérer quelque peu inconfortable : «Je ne m’imaginais que c’était aussi difficile de gérer une association aussi importante», admet-elle volontiers. C’est encore plus difficile lorsqu’on travaille à côté. En effet, arrivée à New York il y a dix ans, elle est aujourd’hui directrice marketing chez Estée Lauder. «Je m’occupe d’Accueil la nuit […] Je dors très peu de toute manière», sourit-elle. Et d’ajouter non sans un zeste de fierté : «Je suis la première Présidente à travailler en dehors», dit-elle.


Le vent tournerait-il donc à ANY ? Créée en 1988 par deux femmes d’expatriés, Chantal Château et Ghislaine Somnolet, pour informer et accueillir les nouvelles arrivantes francophones, Accueil New York, membre de la Fédération internationale des Accueils Français et Francophones de l’Etranger (FIAFE), a longtemps été perçu comme un «club de femmes oisives», selon l’expression de Catherine Courrier. «Lorsque je me suis inscrite après mon arrivée à New York, il n’y avait que des femmes et les activités avaient lieu en journée» quand Monsieur était au travail, se souvient-elle.
Mais qu’on ne vienne plus parler à Catherine Courrier de cette époque révolue. Car en vingt ans la société a changé. Et Accueil New York aussi. L’émancipation professionnelle des femmes et l’accroissement de la visibilité de l’organisation sur Internet ont considérablement rajeuni et masculinisé le profil des membres. «Aujourd’hui, les femmes ne suivent plus les hommes à l’étranger. Ce sont les hommes qui suivent les femmes, dit-elle. Je ne veux pas qu’on voit ANY comme une association qui ne bouge pas car ça ne correspond pas à la réalité».
Forte aujourd’hui de 500 membres, «sans compter les conjoints et la famille», précise Catherine Courrier, ANY est le premier Accueil des Etats-Unis. Financée par les cotisations de ses membres, Accueil New York a, au cours de ses vingt années d’existence, diversifié son offre de clubs et d’activités «Styles de vie» – «Jeunes Mamans», «Working Girls» et «Réseau féminin» – qui regroupent des membres ayant des rythmes de vie communs. L’Age d’Or, un groupe de retraités qui se réunit toutes les six semaines a ainsi été lancé en 1996 grâce à un partenariat avec le restaurant «La Bonne Soupe». Signe des temps, un «Réseau Masculin» verra le jour en mars 2008. Et la nouvelle présidente n’entend pas s’arrêter là : «Nous allons lancer un club d’œnologie et travailler sur la thématique du Bien-être, souligne-t-elle. Je pense qu’il y a de vraies possibilités de développement dans ce domaine-là».
Alors qu’ANY souffle ses bougies, Catherine Courrier pense à l’avenir. En plus de vouloir créer des échanges avec les 16 autres Accueils des Etats-Unis, son souci du moment est d’arriver à capter une communauté française rendue très volatile par le durcissement des conditions d’entrée sur le territoire américain. «Les nouveaux arrivants ne s’installent pas, explique-t-elle. Ils restent deux à trois ans et repartent en France ou à l’étranger». Autre défi : arriver à fidéliser les bénévoles, une cinquantaine aujourd’hui, qui animent les clubs et activités « Styles de Vie », assurent la permanence hebdomadaire au Consulat de France, rédigent les flashs d’informations et la newsletter et jouent le rôle de responsables de quartier à Manhattan, Brooklyn et le Queens. Rien que ça. «Rien ne serait possible sans eux», dit-elle. La nuit sera décidemment courte pour la nouvelle Présidente.
Le site d’Accueil New York
Anniversaire d’ANY “Au fil du temps, au fil de l’eau” :
Dîner-croisière: Samedi 15 mars à 20 heures
150 dollars/personne pour les non membres

Les bons plans du concours Joe Dassin

Par Vitaa Guitar:


Les radins/fauchés qui n’arrivent pas à arrêter de fumer peuvent économiser beaucoup en achetant leurs précieuses cigarettes de l’autre côte de l’Hudson River. La taxe est effectivement beaucoup moins élevée dans le New Jersey (où il est d’ailleurs permis de fumer dans les bars…).
Poissons et fruits de mer: le samedi, vers 6PM, les marchands chinois bradent leurs derniers poissons a très bas prix.
Livres, cd, dvd, partitions gratuits ! C’est possible ! Il suffit de les emprunter ! La carte d’inscription a la New York Public Library est gratuite: elle donne accès a toutes les annexes de la ville (idem pour la Brooklyn Public Library, et les autres boroughs). Les bibliothèques sont tres bien fournies, et proposent aussi chaque semaine des expositions, concerts, films, conférences, débats, rencontres, toujours gratuits !


Plan concerts: tous les vendredis et samedis soir, concerts au Brooklyn Academy of Music: très bonne programmation, internationale et gratuite !
Demandez systématiquement un Transfer Ticket quand vous montez dans un bus: contrairement à ce qui est officiellement dit, le ticket restent valable pour prendre le metro, même une heure après ou plus !
Pas beaucoup d’argent mais envie d’aller en France

souhaiter un bon anniversaire à Grand Mère ? Il y a le fameux vol Air India New York – Bombay (escale a Paris) bien sûr, aller-retour à prix imbattable.
Et puisqu’on est dans les économies, ca fait aussi office de très bon resto (et gratuit) avec vue imprenable sur l’océan Atlantique.

J’entends déjà la remarque: “Oui, mais il faut se rendre a Newark, c’est plus cher qu’aller à JFK”…
Pas de soucis amis fauchés, on peut faire un trajet Manhattan – Newark Airport pour 2,85 $ !
-prendre le Path jusque Newark PennStation: 1,5 $
-prendre le bus 62 du NJ Transit jusque l aeroport: 1,35 $
Qui dit mieux ?

Par François Duquesne:


Les soldes Soiffer-Haskin, 317 W 33rd Street: toutes les grandes marques de luxe soldent a -75%
Par Séverine Tarayre:
Pour les cours gratuits pour adultes ou enfants, je vous conseille les librairies new-yorkaises
Pour les jeunes mamans, n’hésitez pas à aller tester tous les cours de musiques, gym qui proposent quasi tous des cours d’essai gratuits.
Par Cyril Cosson:


Pour consulter ses mails gratuitement sans payer une connection a 8$ les 20 minutes, il suffit juste de rentrer dans l`une des écoles privées d’anglais comme Zoni Language Center ou l’école d’anglais du 63ème étage de l’Empire State Building, la plupart n’ont aucun contrôle, il suffit juste de connaitre le lieu…
Grignoter gratuitement… La floor court du Manhattan Mall à côte de Macy’s…la plupart des snacks du rez de chaussée font une dégustation d’un morceau de l’un de leur plat, il y a 3 ou 4 resto qui font cela… Vous faites deux ou trois tours, vous voila paré pour tenir votre journée un peu plus longtemps et gratuitement…
Pour des préservatifs gratuits, certains bars en distribuent gratuitement, je pense notament au Nowhere, il suffit d’aller dans les toilettes et de remplir ses poches à rabord.

Pourquoi sommes-nous différents?

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Si la journaliste du Washington Post Pamela Druckerman doit se résigner à vieillir, elle veut le faire à Paris. Et pour cause, les Françaises font l’amour plus longtemps que les Américaines. Selon les statistiques, alors que seulement 27% des Françaises de 60 ans n’ont pas fait l’amour depuis un an, le chiffre atteind près de 50% outre-Atlantique et à partir de 70 ans, la majorité des Américaines devraient porter «un écriteau “out of business”».
«Les femmes ne sont pas plus belles à Paris qu’à New York», la différence réside dans le fait qu’en France, le sexe n’est pas réservé aux «young and beautiful». L’absence de femmes “d’un certain âge” dans les films hollywoodiens est significative. Si «tout n’est pas rose dans les chambres à coucher françaises», il existe une «post-menopausal sexiness». Cet écart serait également du au fait que les Françaises sont moins exigeantes dans le choix de leur partenaire et plus disposées à des relations non-maritales et extra-maritales. Aux Etats-Unis, un «conservatisme sexuel» fait que «la désapprobation du sexe avant le mariage s’applique à tous les mariages».
Un conseil, «try not to hate them: Frenchwomen don’t get fat, and they do get lucky».
Le New York Times explore lui les charmes d’un sexagénaire de sexe masculin dans un long (7 pages) portrait de Bernard Kouchner, «a statesman without borders», qui se double d’une cinglante analyse de la politique étrangère française.
Le personnage n’est pas aussi incompatible avec son milieu qu’il y parait à première vue. Kouchner est un homme «of no little elegance himself, a fastidious and even dandyish dresser». «S’il a jeté des pots d’encre rouge sur l’ambassade des Etats-unis pour protester contre l’impérialisme américain, il était cependant trop friand de filles et de bistrots pour se soumettre à la discipline révolutionnaire». C’est un «upper-bourgeois lefty qui fait partie de ce que les Français appellent “la gauche caviar”». Enfin, notre ministre aurait un accent anglais si «personnel» qu’il serait quasiment incompréhensible. Is that true?
«Comme sa cuisine, la politique étrangère de la France doit être incontestablement française». Bernard Kouchner est, «par rapport à la norme française, vigoureusement pro-américain» et en moins d’un an, le Ministre des Affaires Etrangères et le Président Sarkozy, ont «libéré la France de sa tradition gaulliste». Selon l’hebdomadaire new-yorkais, le refus de Jacques Chirac de soutenir la guerre en Irak est apparu aux Français plus comme un signe de «rigidité cadavérique» que d’indépendance. De 2005 à 2007, «la France était sur la touche», «il était impossible de voir l’indépendance de pensé gaulliste sans un microscope». Les deux hommes aiment l’action, ils ont en commun une «métabolique intolérance envers la spéculation théorique, le sport national d’intérieure».
France’s New Anti-Hero
Newsweek s’étonne que «lorsqu’un trader véreux fait perdre un record de 7 milliards de dollars, il est vu comme une star par les Français». «L’histoire a tout d’un film hollywoodien». D’ailleurs, «lorsqu’ils ne seront plus en grève, les scénaristes devraient s’en inspirer». La France a toujours eu un rapport singulier à l’argent, «une profonde défiance envers le capitalisme», «même Balzac croyait que “Le secret des grandes fortunes sans cause apparente est un crime oublié, parce qu’il a été proprement fait” ».
«Kerviel est devenu le martyr-bouc émissaire d’une machine financière corrompue». Le journaliste parle de «glamorization» de l’affaire. Alors que Kerviel gagnait 100 000 euros par an, soit trois fois le salaire moyen, les Français ont une «étrange sympathie» pour lui.

L'euro descend downtown

«Ah enfin une Française qui vient me voir ! Vous comprenez je suis quand même à 50% Français. J’ai eu les télés américaines, les Japonais, les Italiens… Ils sont tous venus me voir, comme si j’étais Britney Spears ». Billy Leroy aime les vieux films d’Alain Delon, parle de son «tonton» Alain Figaret (cf. les chemises) et est célèbre depuis qu’il a décidé d’accepter les euros dans son magasin du Lower East Side. Un panneau dans son magasin Billy’s Antiques&Props y a suffi: EURO’S ONLY. Cigarillo en bouche et lunettes fumées, Billy qui a désormais «l’habitude de la presse» va «tout nous raconter».


L’idée d’accepter les euros lui est venue en novembre dernier lorsqu’il était à Paris pour vendre quelques bricoles aux puces. «Avec ce dollar de merde, c’était impossible d’acheter», explique-t-il. «Quand c’était le franc, j’allais tous les deux mois aux puces». A son retour, Billy a donc tout simplement décidé d’accepter les euros dans son magasin-débarras new yorkais. Il est vrai qu’avec ses 30% de clients européens, «ça facilite le job». Et puis, il faut dire la vérité : «franchement je serais con de ne pas prendre les euros». En contre partie, il peut utiliser ces euros quand il va à Paris sans avoir à faire le change.
Une jeune femme interrompt Billy pour payer. «You don’t have euros?» lui demande-t-il. «I wish» répond-t-elle d’un air mi-dépité mi rêveur. Après tout, le panneau indique EURO’S ONLY… «C’était juste pour m’amuser, provoquer un peu. Je n’ai pas le droit de ne pas accepter le dollar. Mais, ça reste sérieux, je prends les euros». D’ailleurs Billy accepte aussi le dollar canadien, la livre sterling et l’or.
Et vis-à-vis de la loi ? «Ah j’adore ceux qui viennent me faire chier avec la loi. C’est pas au noir ce que je fais, sur mon carnet de compte j’écris la conversion et j’ajoute la TVA ».
Les nombreux reportages ont aussi apporté leur lot de déconvenues puisque Billy a reçu des emails accusant son business d’être «unamerican». «Mais ils n’ont rien compris ces gens-là, c’est justement ça être américain, ajuster, détendre, s’adapter quoi ».


Billy’s Antiques&Props n’est pas le seul magasin à prendre les euros. Imran Ahmed de l’East Village wines assure accepter les euros depuis 2001, à cause du «neighborhood». Il avait voulu rendre la vente plus «convenient» pour ses nombreux clients européens. Derrière cette initiative: «no political reasons, just fun, peace and love». «Dans deux ans, assure Imran, un grand nombre de commerces se diront « euro welcome » et accepteront les monnaies étrangères».
Billy’s Antique&Props, 76 E. Houston Street.
East Village wines, 138 1st Avenue.

Le Meatpacking avé l'assent

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L’histoire de Bagatelle commence quand Aymeric Clemente apprend par Time Out qu’il y a de l’eau dans le gaz entre le talentueux chef de Bobo Nicolas Cantrel et les investisseurs du restaurant. Clemente appelle Cantrel, et lui demande d’être chef. Le lendemain, Cantrel s’attelait à l’ouverture de Bagatelle. Une histoire new yorkaise…
Ameyric Clemente, 34 ans, la dégaine d’acteur et les cheveux gominés, est à New York depuis 12 ans. Après son diplôme de l’ESC Marseille, il vient pour tenter sa chance. Il travaille comme serveur dans les restaurants français de l’Upper East Side (La Goulue, Le Charlot), il devient manager du lounge Le Colonial, et de The Deck au Pier 59 studios. Il est ensuite embauché pour une mission d’ «hôte, VIP, manager» pour l’ouverture de Mix in New York, le restaurant d’Alain Ducasse où il fait la connaissance de Nicolas Cantrel, désormais chef de Bagatelle. Avec Bagatelle/Kiss and Fly, il a décidé de franchir le pas et se mettre à son compte.


Au printemps, Aymeric Clemente et son associé Remi Laba ouvriront un lounge de 150 places en dessous du restaurant. Ils souhaitent faire un concept de lounge parisien, entre « Chez Castel » et le « Mathis bar ». Le nom ? Coco Deville, «cela racontera l’histoire d’une aristocrate parisienne», explique Aymeric Clemente. Les deux compères sont habitués à créer des thèmes pour divertir les oiseaux de nuit new yorkais : avec leur société de marketing promotionnel In the Buzz , il ont orchestré des soirées dans les clubs branchés comme le Pink Elephant et un événement pour le lancement américain du parfum Cartier, le Baiser du Dragon. Les deux amis ont aussi ouvert un club Kiss and Fly, adossé au restaurant il y a quelques semaines, dans l’ancien espace du club AER. Ils entendent “ramener les clubbers dans le Meatpacking”.
Le soir de l’ouverture de Bagatelle, tandis qu’Aymeric Clemente fait le “papillon social” en salle, Nicolas Cantrel en cuisine a des poches sous les yeux. Et pour cause. Il y a quelques jours seulement, Cantrel quittait Bobo pour s’atteler à l’ouverture de Bagatelle. Bagatelle sert une cuisine de bistro, dans l’esprit de «Balthazar», selon Nicolas Cantrel. On retrouve les signatures du chef comme le savoureux risotto aux champignons ($16), et le ravioli de poireaux truffé ($18). Touche marseillaise oblige, le vendredi, c’est bouillabaisse ($34).
Les photos de Bagatelle ne sont pas disponibles à ce jour car le photographe s’est fait voler son appareil après la séance photo. Une histoire marseillaise.
Bagatelle
409 West 13th Street
New York, NY 10014,
212-675-2400

Une expédition au New York Hall of Science

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Les visages sont souriants, les mines réjouies. Quatre bouilles rondes échangent des confiseries sur la banquette du métro de la ligne 7 qui les conduit de Grand Central Station vers le Queens. Leurs mères sont un peu anxieuses mais tellement ravies de sortir de la grosse pomme pour une promenade à la fois pédagogique et sûrement en dehors des sentiers battus (la ligne 7 est parfois surnommée “International Express” en raison de la diversité ethnique des quartiers traversés).


Tout a commencé lorsque Miss Rock, professeur de Sciences, a évoqué à ses “second graders”, ce fabuleux musée, le plus beau de New York pour les sciences en général, les mathématiques, biologie, chimie, physique, génétique, en particulier. Depuis ce jour, Jules, 7 ans, n’a eu de cesse de me rappeler l’existence de cet eldorado de l’apprentissage scientifique dont la seule évocation me remémorait des souvenirs douloureux, en dépit, ou à cause d’un bac scientifique. Un peu étonnée par mon ignorance et blessée dans mon amour propre de mère new-yorkaise (comment une activité, ou un musée pour enfant que je ne connais pas ?), j’ai fini par céder à l’appel de l’aventure et voilà comment nous nous retrouvons à deux familles dans le train qui nous amène dans ce quartier du Queens, près du mythique Shea Stadium.
Un peu paumés à la sortie du métro (en fait du bus, car la ligne subissait des travaux ce jour là), nous apercevons l’entrée du site grâce aux silhouettes des fusées installées dans le “Rocket Park” devant le Musée. Plusieurs navettes, des répliques et des originaux restaurés de modèles Titan et Atlas ont en effet pris position à l’extérieur ainsi qu’une capsule Mercury, que les enfants peuvent visiter à l’intérieur du bâtiment cette fois-ci.
Dotée de plus de 400 espaces interactifs, la visite dépasse très largement les espèrances de nos chères têtes blondes pourtant malheureusement assez vite blasées. La collection permanente est diversifiée, du monde des microbes (visibles en réel à partir de plusieurs microscopes), aux molécules, jusqu’au monde des nombres, la première exposition interactive sur les mathématiques crée par les célèbres designers américains Charles et Ray Eames. Le Hall of Sciences a en effet été aménagé en 1964 dans les bâtiments de l’exposition universelle située dans le quartier de Flushing Meadows-Corona Park. Le bâtiment ainsi que les expositions ont été restaurés à plusieurs reprises, avec l’aide de fonds privés de grosses sociétés comme Pfizer.
Comme dans la plupart des musées de ce type, les bornes sont interactives et les découvertes basées sur l’expérience individuelle. Peu d’instructions à lire avant de démarrer les experiences, et la présence de jeunes volontaires à certains endroits permettent aux enfants de réaliser complètement leurs propres parcours.
Pour les plus petits, l’aile nord est entièrement dédiée aux “preschoolers”. Au sein du bâtiment central dédié aux plus grands, les jeux sur la lumière et la vision de l’exposition “seeing the light”, le palais des glaces, suffisent à ravir les très jeunes. Le très vaste science playground situé à l’extérieur est également ouvert à tous les âges, à partir du mois de mars.
Finalement, après deux heures de visite, un goûter et quelques pauses pipi plus tard, nous avons visité la moitié de la collection permanente, raté le spectacle de marionnettes qui clôt la journée, nos chères têtes blondes étaient épuisées mais ravies. “Je peux faire mon “birthday party” au Hall of sciences ? “ a demandé Jonas, à sa mère, mi figue-mi raisin, et encore sous le choc des deux heures de trajet retour.
Où : New York Hall of Science, 47-01 111th Street, Queens, NY 11368
Comment : en voiture ou en métro (ligne 7 au départ de Grand central). Des travaux sont en cours sur la ligne et des navettes de remplacement sont mises en place, ce qui peut allonger considéralement le temps de trajet, l’itinéraire du bus étant particulièrement chargé. Penser à verifier sur le site du MTA les changements d’itinéraires.
Durée de la visite : 2h30 à 3heures pour les plus résistants.

Où sortir sans Valentin(e)?

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{{Restaurant }}


Mindy’s
Ni chanson d’amour, ni roses et les couples sont interdits!
Vous pouvez même emmener une photo de votre ex pour qu’un top model habillé en Cupidon, dieu de l’amour la déchire sous vos yeux.
Le restaurant du New York Helmsley Hotel le Mindy’s propose un repas au prix unique de 40$ comprenant entrée, plat, dessert, boisson et même un prix pour être venu.
{{Soirées }}
Columbus 72: Meet Market Adventures
Une gigantesque soirée dédiée aux célibataires (300 personnes). Une soirée idéale pour une nuit de rencontres et de danse. Hors d’oeuvres gratuits et Martinis à moitié prix de 18h à 19h ainsi que différents prix à gagner.
A partir de 18h
Prix: 19.99$ ici ou 25$ à l’entrée (s’il reste des places!)
Dress code: “Business casual”
info: [email protected] – 18002390542
246A Columbus Avenue
Valentine’s party à Galapagos Art Space

Galapagos Art Space propose un voyage à travers le XXe siècle avec musique live, extraits de films, comédie, dance et autres performances. Le Nuovo, cosmo avec des bulles est à 5$ toute la nuit.
Cours de dance (charleston) gratuit à 19h30, début soirée 20h30
Programme complet ici
Tickets 20$ ici
70 North 6th Street, Williamsburg
Rock & Roll Karaoké à Arlene’s Grocery

Vous ne craignez pas le ridicule? Répertoire rock classique pour cette soirée spéciale saint Valentin. A 22h, gratuit, tel: 212-358-1633.
Réservations au 212-405-4222
95 Stanton Street
“Valentine’s Day Losers’ Lounge” à Joe’s Pub
Pas besoin d’être accompagné pour venir écouter les légendaires duos de Johnny Cash & June Carter, Sonny & Cher, David Bowie & Freddie Mercury et d’autres.
Entrée 25$ par personne
A 21h30 et 23h30
Tickets ici et au 212-967-7555.
425 Lafayette Street
{{Bars }}
Big Easy
Les coeurs brisées pourront noyer leur peine à bon marché en écoutant le live DJ.
1768 Second Avenue
“Cupid Is Stupid” à The Town Tavern
A the Town Tavern, la Saint Valentin n’est qu’une excuse comme une autre pour boire. Tarif spécial pour cette soirée “Cupid Is Stupid”, snacks gratuits et tarot
212-253-6955
134 West Third Street
{{Cinéma }}

La suite du succès “Step Up”, “Step Up 2 the Streets” sort le 14 février. Histoire d’amour, rébellion et hip hop au programme de la Maryland School of the Arts.
Cinémas et horaires ici

New York for two

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Restaurants
The River Café
Menu prix fixe 3 plats à 95$ par personne et menu 6 plats à 115$ par personne (boisson, taxe et pourboire non inclus).

Rien que la vue imprenable sur Manhattan vaut le déplacement à Brooklyn.
The River Café est réputé pour les fruits de mer ainsi que son fameux Chocolate Marquis Brooklyn Bridge dessert.
Veste obligatoire pour les hommes
1 Water Street
Réservations: 718-522-5200
Chez Josephine


Envie d’une soirée romantique à Paris tout en étant à New York? Chez Josephine fera l’affaire. Un pianiste sera présent pour l’occasion.
Menu prix fixe à 60$ (Mousse de foie gras, filet mignon et profiteroles au chocolat entre autres).
414 W 42nd Street
Réservations: 212-594-1925
Korhogo 126
Ce nouveau restaurant franco-africain propose un menu entrée, plat, dessert à 55$ par personne et 100$ par couple. Une cuisine colorée qui donne envie de voyager.
réservations 718-855-4405
126 Union Street, Brooklyn
-Tango night au Franklin Station Café
Un couple de danseurs de tango, un guitariste et une chanteuse… Menu prix fixe à 37.95$ par personne.
222 West Broadway
Réservations: 212-274-8525
BAM Rose Cinemas

Cinéma et diner au BAMCafé à 63$ par personne (taxe et pourboire compris).
“His Girl Friday” ou “La Dame du vendredi” est une comédie romantique et loufoque de Howard Hawks avec Cary Grant et Rosalind Russell (1940).
A 18h30 et 20h30
30 Lafayette Avenue, Brooklyn
Tickets ici
Info: 718.636.4100
Bars
Sugar

Masques africains sur les murs et musique hip-hop dans les oreilles. La salle au sous-sol, plus calme, est idéale pour les amoureux. Happy hours de 15h à 19h (bière, vin et la spécialité de la maison le White Cosmo a prix cassés)
311 Church Street
Orchid Lounge


Ce lounge d’inspiration asiatique décoré de coussins de satin rouge et de lanternes japonnaise est à la fois chic et décontracté. Un très bon rapport qualité-prix,deux coupes de champagne et un assortiment d’amuse-bouches pour 18$. A goûter le China White Lily, un mélange sucré de vodka infusée à la cannelle, Baileys et rhum à la noix de coco. Côté musique, classique, Stevie Wonder et Jimmy Hendrix.
500 E. 11th Street
Casa La Femme North
Pétales de rose sur le sol, danseuses du ventre et spécialité de la maison Guava Royale, mélande de champagne et de nectar de goyave, que demander de plus pour le V-day?
1076 First Ave
Verlaine

Décor minimaliste pour ce bar du nom du poète maudit. Verlaine est parfait pour un tête-à-tête romantique. A light snack menu of Vietnamese-inspired snack food is also availableLe Vietnamese Bloody Mary et le Lychee martini seront à 4$, 1 acheté, 1 offert pour la bière et le vin de 17h à 22h. Snack également disponible.
110 Rivington St
The Bubble Lounge

Large sélection de champagnes et de coktails à base de champagne ainsi qu’une carte de plats “légers”. Un couple de danseurs de l’ancienne Jackie Factory et un live DJ seront présents. Ambiance lounge cosy assurée.
A partir de 19h, 212 431 3433, minimum 50$ par personne.
228 West Broadway
{{Hotel }}


Le Gansevoort Hotel propose un Valentine’s Day package à partir de 505$. Une chambre luxe avec, pour pimenter la soirée, une panoplie “sexy”: kama Sutra, crème pour le corp au chocolat, bouteille de Veuve Cliquot et fraises…et accès à la piscine sur le toit.
info réservations: 877.426.7386
18 9th Avenue