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"Je suis déjà regional manager"

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«La première fois que j’ai entendu parler du VIE, c’était lors d’un stage au Panama. Une relation se préparait à partir. Je me suis vite rendu compte que c’était le cadre idéal pour aller travailler à l’étranger. Après mes études à l’Institut supérieur d’économie et de gestion (ISEG) de Nantes, j’ai commencé à regarder les offres de VIE, je me suis abonné au service d’alertes mails selon le type d’offres qui m’intéressaient. J’ai aussi fait des candidatures spontanées dans des entreprises implantées à l’étranger.
«Dès le premier contact avec le producteur viticole chez qui je travaille aujourd’hui Ackerman Remy Pannier tout est allé très vite. En trois semaines la décision était prise. J’ai eu deux entretiens en France et un troisième à New York de confirmation avec l’importateur Palm Bay Imports. À la mi-février 2006, le contrat VIE était signé, j’ai débuté ma mission à New York en avril et je suis déjà aujourd’hui [en novembre 2006] ‘regional manager’. Je m’occupe des ventes de vin pour le New Jersey, le Connecticut et New York upstate.
«J’ai commencé mon volontariat par un séjour en Loire au siège de l’entreprise où l’on m’a fait connaître les produits de la maison. Ensuite, à mon arrivée à New York, j’ai suivi pendant un moment le volontaire qui

terminait sa mission et le directeur du bureau États-Unis m’a aussi formé et suivi pendant un moment. L’intégration a pris quatre mois et mon travail a évolué, on m’a d’abord confié les comptes clés dont les clients connaissent déjà nos vins et en achètent régulièrement, puis on m’a demandé d’aller prospecter vers d’autres états.
«Il faut beaucoup de motivation. C’est un travail de terrain qui demande beaucoup de relationnel. On se prend beaucoup de portes dans la figure. On m’avait bien averti dès le premier entretien en France. Je dois prendre des rendez-vous avec des restaurants, des revendeurs, faire des dégustations dans des points de vente, mais aussi faire des rapports et faire remonter l’information vers mon chef.
«L’aspect terrain est très important. On est à la fois obligé de passer de par là et de rester en contact avec ce qui se passe avec le terrain si l’on aspire à des postes de plus hautes responsabilités.»
VOIR: Les clefs du VIE
VOIR: Des places de plus en plus disputées
VOIR: Convertir en contrat local, terrain glissant

Des places de plus en plus disputées

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Le temps était chagrin sur Paris le 23 novembre dernier pour la septième édition du Forum VIE. Le crachin qui tombait ne semblait pas intimider les jeunes qui faisaient patiemment la queue Quai de Grenelle pour entrer. Environ un millier de candidats parisiens et provinciaux se sont pressés ce jour-là pour rencontrer les sociétés en recherche de potentiels volontaires.
Les grands groupes du CAC 40 étaient particulièrement sollicités. De longues queues s’étiraient devant les kiosques des Total, Vinci, Bouygues et consorts. Les candidats, du cheveu rangé au rasta teint en bleu, avaient passé le costume ou le tailleur pour l’occasion, car tous savaient que la place de VIE est désormais disputée.
Depuis la création du VIE en 2001, les registres du Centre d’information sur le volontariat international (CIVI) ont rapidement atteint les 40 000 candidats inscrits annuellement. Christine Ilacqua, chef du service VIE/CIVI chez UbiFrance, ne souhaite pas dépasser les 50 000 dossiers pour ne pas susciter de faux espoirs, le cap des 5000 volontaires envoyés par année n’étant pas encore atteint.
Car le VIE est un débouché gagnant pour les jeunes diplômés. Au terme d’une mission, 70 % des volontaires sont embauchés par l’entreprise-hôte. Et parmi les 30 % restants, une bonne proportion a trouvé sa place chez un concurrent.
Ces chiffres ont de quoi susciter des vocations alors que le marché français de l’emploi tourne au ralenti. Mais le passeport pour l’aventure se mérite. Afficher son curriculum vitae sur le site du CIVI ne suffit pas. Il faut encore savoir se vendre, prospecter et se démarquer. «Les langues étrangères parlées sont un grand facteur de distinction», indique Christine Ilacqua. L’anglais va de soi, même si tous ne le maîtrisent pas encore. Les autres langues permettent de mieux cibler un pays ou une entreprise. Les langues européennes ont encore une forte valeur, puisque le continent est la zone mondiale où il y a le plus de volontaires détachés. L’allemand reste une valeur sûre.
Côté plus personnel, la grande qualité recherchée est la motivation. Les postes proposés sont souvent dans des équipes internationales très pointues, comme c’est souvent le cas dans le secteur financier, ou alors avec une forte pratique du terrain pour aller gagner des clients et se lancer à la conquête d’un marché neuf pour l’entreprise. Dans tous les cas de figure, la pression est grande et s’ajoute au choc du dépaysement. Le candidat doit donc savoir convaincre qu’il a le cœur bien accroché.
Les ingénieurs et les diplômés d’école de commerce sont toujours les candidats qui intéressent le plus les sociétés en recherche de VIE. Mais la ministre déléguée au commerce extérieur Christine Laguarde a profité du dernier forum pour annoncer la promotion d’autres filières, plus souvent tournées vers les PME et moins destinées aux grandes entreprises déjà bien implantées à l’étranger, telles les métiers de la boulangerie, un savoir-faire bien français.
L’autre nouveauté annoncée est la création d’un réseau des anciens sur le site du CIVI, riche mine d’information pour les candidats et les volontaires déjà en poste. Cet espace est derrière rideau, il faut donc être inscrit dans la banque de candidats du CIVI pour y avoir accès.
VOIR: Témoignage: Thomas, 25 ans, chez Ackermann Remy Pannier, New York

VOIR: Les clefs du VIE
VOIR: Convertir en contrat local, terrain glissant

Le scooter débarque à New York

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Que manquait-il à New York pour être vraiment une ville européenne ? La Vespa bien sûr. La révolution est encore discrète, mais regardez bien la prochaine fois qu’un chauffeur de taxi vous laissera reprendre votre souffle entre deux accélérations déjantées : le deux roues « à l’européenne » arrive. L’an dernier, les ventes de scooter aux Etats-Unis ont augmenté de 65 %. A New York, leur nombre a bondi de plus de 300 % depuis le début de la décennie.
Evidemment, on partait de très loin : avant 1996, très peu de scooters, en particulier pas les Vespas, étaient autorisés à l’importation. Leurs moteurs deux-temps ne répondaient pas aux normes anti-pollutions américaines. Les progrès technologiques du deux-temps ont mis fin à la prohibition.
Dix ans après, le scooter est au top, aussi cheap que chic. Le prix du pétrole y est sans doute pour quelque chose, qui permet une franche rigolade, quand, votre plein à 10 dollars terminé, vous croisez le regard désemparé du propriétaire de SUV, allégé de 70 dollars. Mais bien peu de « scooteristes » admettront ces motivations bassement matérielles –on est à New York. Si le scooter est dans le vent, c’est une question de style. Ce qui était jusqu’à peu réservé à quelques excentriques à tendance « village » traumatisés par la « Dolce Vita » devient une passion de Wall Street à Columbia.
L’engin est encore suffisamment rare pour demeurer un signe distinctif et les claquements du moteur à piston un cri de ralliement pour « jeunes urbains actifs au-dessus du lot et conscients de l’être ». Puisqu’un New

Yorkais ne manque jamais une occasion de networking, les clubs se multiplient dans la ville (Donne Veloci : rien que pour les filles, ou le Checkers Demons , consacré aux scooters vintages. Liste exhaustive ici.
Le problème c’est que la mode n’a pas subitement transformé la ville, ses rues, et les habitudes de ceux qui les peuplent. Bref, le scooter dans New York reste exigeant. Il faut un permis spécial deux roues (class M), quelque soit la cylindrée de l’engin. L’administration vous fera passer un test écrit + un test pratique.
Vient ensuite l’état des routes et les fameux nids de poule de New York. “Mais le principal obstacle, c’est à coup sûr le stationnement”, dit Neil Barton, un des fiers fondateurs du New York Scooter Club.
Le logo du NY scooter club
Barton s’est même fendu d’un op-ed dans le New York Times en septembre dernier sur le sujet. “Contrairement à d’autres villes des Etats-Unis, New York n’autorise pas le stationnement sur les trottoirs et ne prévoit pas non plus de places de stationnement spécifiques”. Résultat, il faut stationner au milieu des voitures “et alors on est presque sûr de retrouver son scooter cabossé, dans le meilleur des cas” par un automobiliste qui pratique le créneau “au feeling”…
Al, avocat et membre du NY scooter club également, confie la méthode la plus adaptée: “se garer sur le trottoir et enlever sa plaque d’immatriculation pour échapper au ticket“. Cet été, le NYPD a lancé une “opération scooter” et plaçait en une seule journée des dizaines de deux-roues en fourrière.
Vespa, qui domine le marché, est entré en contact avec la ville de New York pour tenter d’obtenir la création d’espaces de stationnement réservés.

Bouillon de poireau, Ségolène et faux sein

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Alex Kuczynski, l’experte en frivolité du New York Times, a lu « French women for all seasons », la suite de « French Women don’t get fat », le livre de Mireille Guiliano qui s’était vendu comme un Harry Potter aux Etats-Unis. Dans ce second livre, l’auteur « initie ses électeurs aux éléments de la joie de vivre. Dans son cas, joie signifie choisir des petites portions de nourriture, avoir une vie très active et passer à l’occasion le week-end à ne rien manger d’autre que du bouillon de poireau », résume la journaliste pas très excitée à l’idée d’ « associer les mots bouillon poireau et week-end ». Kuczynksi a cru remarquer que les américaines rondes, à l’époque du succès de son premier livre, expliquaient la minceur des françaises par leur tabagie, « même Catherine Deneuve a grossi quand elle a arrêté de fumer ». En expliquant l’art de vivre, Guiliano suggère par exemple, dans les dîners, de ne pas présenter les gens par leur profession, mais de dire plutôt « Jean, voilà Anne-Marie. C’est une très bonne cuisinière et j’adore ses ziti » (des pâtes pour ceux qui ne regardent pas les Sopranos). « Je vous mets au défi d’essayer ça dans un dîner new yorkais » écrit la journaliste.
Une autre critique littéraire : celle de The Story of French, par les Canadiens Nadeau et Barlow. « Le prestige de la culture française et l’art de vivre français font du français une seconde langue attractive autour du monde, lui conférant une influence disproportionnée pour la la neuvième langue la plus parlée du monde », résume le New York Times. Après lecture, le critique ne sait pas bien quel bilan tirer de la place du français dans le monde. « A-t-il une présence internationale étonnement robuste, comme la moisson de statistiques fournie par les auteurs semble le suggérer, ou un invalide qui a besoin d’aide pour traverser la rue, terrifié à l’idée de se faire renverser par des véhicules anglo-saxons conduits par des tarés d’américains jurant au volant ? »
Cinéma maintenant. Indigènes est sorti aux Etats-Unis. « Courage et sacrifice, danger et solidarité, héroïsme et futilité », un film dans la grande tradition des films de guerre note le New York Times, mais aussi un récit « politiquement urgent » : «des centaines de « soldats indigènes se sont battus contre l’axe sous le drapeau français mais leurs expériences n’ont eu qu’une place marginale dans les histoires populaires de la guerre. »
« Le Proche-Orient est un endroit difficile pour une débutante en diplomatie » démarre l’article du New York Times à propos de la visite de Ségolène Royal. Avant de relever ses faux-pas, la journaliste note que la candidate a «semblé établir son indépendance de la politique étrangère traditionnellement pro-arabe de la gauche française », qu’elle s’est aussi affichée plus pro-Israël que Sarkozy et « plus rigide que l’administration Bush » face au nucléaire civil en Iran.
Pensez à la Côte d’Azur et immédiatement des images de P.Diddy, Paris Hilton et Bruce Willis faisant la fête sur des yatchs et dans des clubs viennent à l’esprit. Pourtant, une journaliste du New York Times a découvert qu’on pouvait y emmener des enfants (les siens essaient de reconnaître les faux seins sur la plage).
Note for myself : penser à lire autre chose que le New York Times la semaine prochaine.

Ségolène-Hillary, duo ou duel?

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Ségolène Royal et Hillary Clinton, jumelles en politique ? Le sujet passionne les éditorialistes et les politologues américains. Dans Salon, on découvre un expert qui s’étrangle à l’idée que ces machos de Français pourraient élire une présidente avant les Américains… Beaucoup de commentateurs relèvent que Ségolène ne suscite pas le rejet que suscite Hillary dans une partie importante de l’opinion.
Dans son rôle habituel de porte-drapeau du french bashing, l’éditorialiste de l’International Herald Tribune, John Vinocur, s’étrangle à l’idée qu’on ose hauser Ségolène à la hauteur de Hillary. « Ségolène et Hillary deux femmes de gauche qui vont essayer de se faire élire. Mais la comparaison ne va pas plus loin » estime-t-il. « La relation Ségolène Hillary est un fantasme français. Car ce qui fait la force de Hillary Clinton ce sont ses idées politiques et non pas le fait qu’elle soit une femme. C’est la substance et la clarté des ses prises de position alors que le fondement de la popularité de Madame Royal c’est d’abord sa féminité et ensuite son apparence de modernité ». Et de conclure : « après ses mésaventures au Proche-Orient, Madame Royal risque d’être accueillie par Madame Clinton avec un sourire crispé».
Pour débattre des différences/ressemblances de Hillary Clinton et Ségolène Royal, postez un commentaire ci-dessous.

Pink attitude

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À première vue, on dirait une bouteille de vodka. Ou un flacon de parfum géant. La clarté de la robe et la bouteille cylindrique annoncent un vin à part. PurRosé se veut le vin des “hip people”. Bu à Paris et à Saint-Tropez, mais aussi à Dubaï, Hong Kong ou Monaco, il est en vente à New York depuis septembre dernier.
Le rosé y devient justement une boisson chic. C’est « la boisson estivale avec laquelle il faut être vu » estime le New York Times. Considéré comme un vin bas de gamme douceâtre, il a longtemps été victime de sa mauvaise réputation aux Etats-Unis. Mais la qualité s’améliorant, il revient au goût du jour. La demande de rosé a explosé dans les liquor stores de Manhattan ces dernières années. « J’aime le goût du champagne et j’en ai assez du vin rouge» explique Laurie, une new-yorkaise qui vient de commander un verre de PurRosé au bar de Loft, dans l’Upper West Side.
PurRosé, distribué aux Etats-Unis par Cédric Auger et Thomas Zimmermann, profite de la tendance. Novices dans le commerce du vin, les deux hommes n’auraient jamais imaginé en importer sur le marché américain saturé. « C’est à la fois un coup de cœur et un pari» lance Cédric Auger.
Thomas Zimmermann et Cédric Auger surfent sur la mode du rosé
Des français qui importent du vin aux Etats-Unis, l’entreprise est banale. Sauf si le produit et son mode de consommation bousculent les traditions. Séduits par le goût et l’originalité de la bouteille et pariant sur l’engouement new-yorkais, les deux trentenaires décident de se lancer dans l’aventure l’été dernier.
Né de la rencontre entre un viticulteur méditerranéen et un restaurateur, PurRosé se positionne comme un produit haut de gamme. Issu du vignoble des coteaux varois, ce vin léger, à la fois fruité et minéral, n’est pas pressé, c’est un vin de cellier. Si ce mode de fermentation prend plus de temps, il évite le goût acide des pépins broyés. La bouteille, conçue par une agence de design, ne comporte pas d’étiquette. Le nom du vin est gravé de part et d’autre de la bouteille et se lit en transparence.
Respectivement banquier et consultant, noctambules assidus, les deux jeunes entrepreneurs se sont connus dans le ski-club de leur école de commerce et se sont retrouvés par hasard à New York il y a deux ans.
Ils ont rapidement su convaincre les restaurants et les bars branchés. Orsay, Cain, Félix, Buddha Bar, … En un mois « le vin de Saint-Tropez » s’est imposé dans trente-cinq points de vente. La distribution aux Etats-Unis se fait en direct en ciblant les endroits à la fois modernes et « trendy », où le vin est apprécié. « On préfère en faire un vin de niche plutôt qu’un vin de grande consommation. Nous visons les amoureux du vin» explique Thomas Zimmermann.
Pour compléter le rosé saisonnier, PurPearl a été crée. Ce vin blanc au nez floral suit les traces de PurRosé : même fraîcheur, même qualité, même bouteille.
Aujourd’hui, PurRosé et PurPearl se lance à la conquête des Caraïbes. On peut désormais les déguster à Saint Barth et à Saint Martin. Étapes suivantes : Hawaï, la Floride et la Californie.

Le curieux ralentissement des taxis

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Evans a fait le calcul: son trajet quotidien entre 45th et 1st avenue et 53rd et 5th lui coûtait avant le 1er décembre aux alentours de 6 dollars. “Depuis, la facture a plus que doublé” assure-t-il. Explications: les nouveaux tarifs adoptés par la Commission des Taxis et Limousine et entrés en vigueur au début de ce mois. Pour la première fois depuis 17 ans, les tarifs pour le temps d’immobilisation dans le trafic ont été modifiés.
Le compteur des taxis tourne en effet sur deux modes: soit une facturation au mile parcouru, soit, en dessous d’une certaine vitesse, une facturation à la minute. C’est cette dernière qui a changé. Une minute immobile revient désormais à 40 cents (contre 20 cents auparavant). La vitesse limite a aussi changé: désormais sous les 12 miles par heure (contre 6 miles/h auparavant), le tarif à la minute s’applique.
C’est ce qui est scandaleux, s’étrangle Evans: dans midtown, le matin ou le soir, un taxi ne depasse JAMAIS les 12 miles par heure”. D’après lui, la mesure a en outre aggravé l’état du trafic, puisqu’elle encourage les chauffeurs à ralentir.
Pour la commission des taxis et limousines de NYC, la hausse citée par Evans est sinon exagérée, en tout cas exceptionnelle. D’après un porte-parole de la TLC, la hausse se traduit par une augmentation de de l’ordre de 1 dollar par la course moyenne dans New York, qui passe ainsi de 8,65 dollars à 9,95 dollars.
Pour les chauffeurs, les nouveaux tarifs devraient permettre une hausse substantielle de leurs revenus: “de 2,64 $ de l’heure, soit un salaire horaire moyen de15,60$” estime Mattehw Daus, le Taxi & Limousine commissioner. Une prévision qui laisse sceptique nombre de chauffeurs croisés ces jours-ci. “Tout va aller aux garages (les propriétaires des taxis)” prédit Diallo. Un des ses confrères a déjà remarqué une conséquence inattendue de la hausse: “visiblement, beaucoup de clients compensent en diminuant voir en supprimant le pourboire. Depuis deux semaines, beaucoup me demandent de leur rendre la monnaie en intégralité, y-compris les cents, ce qui était rare avant”.
Les passagers pourront toujours essayer de se consoler en regardant la télévision: le TLC vient d’annoncer l’installation dans les taxis new yorkais d’écrans tactiles qui permettront de regarder des programmes de télévision, de suivre la progression du véhicule sur une carte et de payer par carte bleue, ce que peut de taxis acceptent aujourd’hui. On pourra même étendre le téléviseur, option précieuse pour qui veut pouvroi entendre son chauffeur hurler dans l’oreillette de son téléphone portable.
Les premiers écrans doivent être installés dans les derniers jours de décembre. L’ensemble de la flotte devrait être équipée au cours du premier trimestre 2007. En principe: une précédent expérience, en 2003, s’était terminée en échec total, les quelques 500 écrans installés alors étant hors d’usage après quelques mois de mauvais traitements par passagers et chauffeurs.

Le grand come-back de l'American Diner

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Le resto chromé de l’American way of life fait son grand retour.
Quoi de plus naturel qu’une envie de « Diner »? Mais pas dans n’importe quel établissement, s’il vous plaît. Règle numéro 1: une enseigne néon fluorescente, une structure en acier inoxydable, des banquettes en « sky » coloré et des tabourets tournants. Règle numéro 2: une carte traditionnelle, au menu de laquelle les grands classiques américains. Règle n°3: le parfum de l’Amérique mythique, immortalisée par les toiles du peintre Edward Hopper et les road movies.
A en juger la foule jeune et citadine qui se presse à toute heure du cadran dans ces atmosphères rétro, il ne fait aucun doute que l’établissement phare des années 50 connaît un renouveau retentissant. Le meilleur exemple de résurrection réussie est celui de l’Empire Diner, à Manhattan. Située le long de la 10ème Avenue, à l’intersection de la 22ème rue, l’adresse est très recherchée des night-clubers et du monde du spectacle pour son ambiance lustrée et tamisée. Ce Diner de la marque Fordero de 1946 n’a subi que très peu de modifications depuis sa mise sur le marché. Tous les soirs, un piano-bar détend langoureusement l’atmosphère avec des standards de jazz d’après-guerre. Derrière le long comptoir recouvert d’une surface noire miroitante, les éléments en acier brossé sont « vintage ». L’immanquable horloge ronde, surmontée de deux petites ailes, très populaire après la Seconde guerre mondiale, est la signature de la compagnie Fordero.
Au moment de sa réouverture dans les années 80, le succès fut immédiat. L’Empire Diner, flanqué d’un Empire State Building en miniature sur sa devanture, a fait la couverture de toute la presse magazine américaine. Le monde du show busines et des night-clubs s’y retrouve à n’importe quelle heure de la nuit pour siroter des cocktails au bar ou se sustenter avec les classiques Hamburgers, toujours accompagné d’un « Pickle » (cornichon) entier. Des célébrités comme Alpha Blondie et Julia Robert font le crochet par l’Empire Diner quand ils sont à New York. Ce grand classique de la nuit a sans aucun doute contribué à relancer la mode des Diners « haut de gamme ».
Le Deluxe Diner, sur l’artère historique de Broadway, au coin de la Columbia University, est un autre incontournable. Son univers est celui de « l’Amérique à papa », des anciens postes de radio rétro, des vieilles quilles de bowling et des trofés de Baseball, le tout « rajeuni » par de grandes représentations polychromes de Diners contemporains. La destination est connue pour sa carte variée et abordable, déclinaison sépia des grands classiques du genre, des sunny side up aux belgian waffles…
Le Brooklyn Diner dans le quartier des théâtres, est peut-être le plus luxueux de la ville. Le monde des affaires et les célébrités aiment son effervescence mondaine et sa touche classique. Les convives sont installés autour de tables drapées de nappes blanches, et servis par des serveurs en livrées. Des dizaines de petites plaques discrètes en disent long sur la fréquentation. On y apprend que l’actrice Nathalie Portman est passée par l’établissement, tout comme les chanteuses Jennifer Lopez et Britney Spears, ou encore l’artiste Justin Timberlake, pour n’en citer que quelques-uns. Le Brooklyn Diner est l’exemple même du « Dining Car » moderne. La structure de zinc préfabriquée a été adjointe au minuscule café d’origine, qui tient lieu de bar et de comptoir aujourd’hui. Les lampes art déco, une télévision noir et blanc, et les grandes prises de vue des années 40 du photographe Arthur Weegee posent le décor rétro. A mille lieux des chaînes de fast-food et de la mal-bouffe, le Diner est plus qu’un restaurant: c’est une expérience unique de la psyché américaine.
Stéphanie Fontenoy
Les bonnes adresses de Diners à New York:
Empire Diner
210 Tenth Ave
(at 22nd Street)
New York, NY
10011-4711
Tel :+1 212 924 0011
VOIR PLAN
Deluxe Diner
2896 Broadway
New York 10025
Btwn 112th & 113th St
Tel : + 1 212-662-7900
VOIR PLAN
Brooklyn Diner
212 W 57th St,
New York, 10019
Tel :+ 1 212- 977-1957
VOIR PLAN

Bye Bye les huîtres

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Mireille Giuliano écrit dans son dernier bouquin French Women for all Seasons (ed Knopf), que la France produit 200 variétés d’huîtres différentes. Pas sûre d’avoir eu le plaisir de toutes les goûter, mais les Etats-Unis ne sont pas en reste. Avec près de 20.000 kilomètres de littoral, on trouve des huîtres pour tous les goûts. Il fut un temps, les quelques restaurants new-yorkais qui se risquaient à servir des huîtres, rinçaient les mollusques sous l’eau du robinet avant de les servir ! Thank God, la nouvelle génération foodie est passée par là, et on trouve maintenant huître à son palet, comme stilletto à son pied.
Comme en France, la principale distinction vient de la région où les huîtres ont produites. Les East Coast sont salées (briny). Elles ont un goût marin prononcé (les américains trouvent d’ailleurs ce goût souvent trop marqué), et un arrière-goût presque métallique. Elles ont généralement une texture qui ressemble à leur goût, légère, fraîche, et charnue. Ce sont les variétés qui ressemblent le plus à nos huîtres françaises, Marennes, Belons, etc.
Les West Coast sont très différentes. Elles sont généralement laiteuses. A l’exception des minuscules (et succulentes) Kumamoto, elles sont beaucoup plus grosses que leurs cousines de la côte est. Les Américains les préfèrent car ils trouvent leur goût moins fort. Par exemple, Blue Water Grill, le restaurant de Union Square, les classe généralement dans la catégorie des huîtres pour débutants (Oui, Blue Water Grill classe ses huîtres selon les catégories pour débutants et pour confirmés !). Généralement ce sont celles qui donnent des haut le cœur à ceux qui ont appris à manger leurs huîtres en Europe, parce que justement trop elles sont très crémeuses/laiteuses.
A New York, le concept de la douzaine n’existe pas. On commande ses huîtres à l’unité. Tout le fun, c’est justement de panacher. Rien de tel que de déguster un mixte de Beau Soleil, Kumamoto, Malpeque et Cotuit.
Parmi les différences culturelles auxquelles on a du mal à se faire, la mignonnette de ketchup aromatisé au raifort et l’absence de pain de seigle.
A part ça, comme on dit ici, enjoy !
Nos préférées :
Côte Est : Blue Point, Malpeque, Pemaquid, Cotuit, Wellfleet, Moonstones et Beau Soleil.
Côte Ouest : Kumamoto, Skookum, Fanny Bay, Penn Cove, et Pearl Point.
Nos restaus favoris pour les fringales ostréofiles :
Oyster Bar : Dans la gare de Grand Central Terminal, les voûtes carrelées sont

superbes. La meilleure sélection de New York et une fraîcheur évidemment parfaite.
Grand Central Terminal
89 E. 42nd St., New York, NY 10017 (angle Vanderbilt Ave.) PLAN
Tel : 212 490-6650
Blue Water Grill : Bonne sélection, différente chaque jour, selon les arrivages.
31 Union Square West, New York, NY 10003 (angle 16th St.) PLAN
Tel : 212-675-9500
BLT Fish : Très bonne sélection. Et ils servent du muscadet au verre, une rareté à New York.
21 W. 17th St., New York, NY 10011 (entre 5th & 6th Aves.) PLAN
Tel : 212-691-8888
Mary’s Fish Camp: Quand une envie soudaine de se retrouver dans le Maine se fait sentir et que l’hélico n’est pas disponible et que 5 heures de route ne sont pas vraiment une option…
64 Charles St., New York, NY 10014 (Angle W. 4th St.) PLAN
Tel : 646-486-2185
Shaffer City Oyster Bar and Grill : parfait pour un quick oyster fix au bar. Moins connu que les autres, vous aurez plus de chance d’avoir une place sans attendre 45 minutes, sans faire de compromis sur la qualité.
5 West 21st Street, (entre 5th & 6th Aves.) PLAN
Tel : 212-255-9827
Leçon d’anglais
Pour être parfaitement précis, on ne dit pas to open an oyster, mais to shuck an oyster.
Pour avoir l’air mois bête, oyster mushroom, est une variété de champignon et pas d’huître, quant au Rocky Mountain oyster, il n’a jamais vu le moindre océan. C’est le nom donné aux testicules de taureau grillés. Bon appétit.

Les chefs étoilés succombent à la mode «lounge»

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Moins guindés et plus relax que la salle principale des restaurants étoilés, les lounges proposent les mêmes plats mais à la carte. Alors on butine de lounge en lounge : le programme d’une soirée réussie peut être par exemple de commencer par un cocktail à Aquavit, un plat à The Modern à quelques rues puis remonter un peu Madison Avenue et finir avec un dessert à Daniel. Pour un circuit « downtown », pourquoi pas un appetizer à Perry Street et un plat à Del Posto ? La salle de restaurants est aux puristes de la gastronomie, ce que le lounge est aux bohèmes. Peace, love and lounge.
Pas de crainte quant à la qualité du service, ce n’est pas parce que le lounge est une option moins onéreuse que le personnel a moins d’égard. Au contraire, les chefs sont ravis de montrer leur savoir-faire, étape préliminaire avant l’ultime expérience du restaurant. Attention tout de même à l’affluence, les lounges sont en passe de devenir plus populaires que la salle. French Morning en a sélectionné six, au coeur de Manhattan.
Daniel
Le lounge de Daniel Boulud n’est pas moins cher, mais plus flexible que la salle, et rien n’est enlevé au cérémonial. Niché entre Madison et Park Avenue, le lounge de Daniel, avec ses tables aux teintes ocre et ses banquettes cossues, est la «cantine» du quartier. A midi, une faune très littéraire descend des maisons d’édition toutes proches pour s’offrir une version abrégée du menu qui change avec les saisons. Le soir, les «riverains», c’est-à-dire Woody Allen et Michael Douglas, s’arrêtent pour un plat à la carte comme une «Paupiette de loup blanc dans une coquille de pomme de terre croustillante avec une sauce Syrah» ($ 43), véritable signature du chef. Pour terminer, des mignardises et un panier de madeleines tendres et fumantes tout juste sortie du four. Oubliez Proust, le souvenir de ces gâteaux est tout simplement pavlovien.
Daniel, 60 East 65th St., New York, NY 10021 – tel. : + 1 212 288 00 33 –
Nougatine
Arriver comme une fleur dans l’un des restaurants du chef français chéri des Américaines Jean-Georges Vongerichten tient du miracle. Antichambre du temple de la gastronomie qu’est le restaurant Jean-Georges, Nougatine est une salle moins formelle, mais tout aussi désirable, perchée dans l’immeuble icône new-yorkais : le Time Warner Building. Même maître des cérémonies, mais autre menu, avec des plats moins complexes et une ambiance différente. Ici, l’expression « Less is more» prend tout son sens : d’un côté, des fenêtres donnent sur Central Park, de l’autre, exposition vivante de la cuisine. On peut déguster des plats entre $ 25 et $ 28 parmi lesquelles les joues de veaux laquées au soja et au vin sucré, tout en regardant avec un sourire satisfait les convives qui traversent pour rejoindre le restaurant du maître, dans la salle voisine.
Nougatine à Jean Georges, 1 Central Park W. (entre 60th and 61st Sts), New York, NY 10023 – tel. : + 1 212 299 39 00 –
Perry Street
Nicole Kidmann, Lenny Kravitz, Adam Sandler en a fait leur QG. Ils viennent admirer le coucher de soleil sur la rivière Hudson, l’un des atouts majeurs du lounge de Perry Street, autre restaurant estampillé Jean-Georges Vongerichten. Le restaurant est situé au rez-de-chaussée d’une des tours Richard Meier dans le West Village. Le décor moderne, épuré à la «Calvin Klein» – ce dernier vit d’ailleurs dans un penthouse à l’étage -, est l’écrin d’une cuisine d’une précision chirurgicale. Goûtez un cocktail maison : une vodka limonade thym ($ 10) avec quelques appetizers. Le crépuscule a laissé dans le ciel un sillon rosé et incandescent, c’est magnifique et ce n’est pas l’effet de la vodka !
Perry Street, 176 Perry St, New York, NY 10014 – tel. : + 1 212 352 19 00 –
Aquavit
Au menu, du smörgâsbord, complété de la mention «canapés» entre parenthèses. Ici, ce plat typique est en fait un assortiment d’amuse-bouches ($ 19) que vous pouvez déguster au lounge d’Aquavit, un élégant restaurant de midtown dirigé par le chef suédois Marcus Samuelsson. Confortablement installé dans un fauteuil du designer danois Arne Jacobsen, nous vous conseillons une dégustation d’Aquavit, un spiritueux scandinave créé il y a des années pour guérir toutes sortes d’infections et mieux, conférer l’immortalité ! Pour une version plus new-yorkaise, testez l’ Aquapolitan, référence au légendaire Cosmopolitan, à base d’aquavit, de liqueur d’orange, de citron vert, et de jus d’airelles. ($ 14).
Aquavit, 65 E. 55th St. (at Madison Ave), New York, NY 10022 – tel. : + 1 212 307 73 11
Eleven Madison Park
Dans son restaurant qui donne sur Madison Square Park, le chef Daniel Humm réinterprète subtilement un plat phare de son prédécesseur : le «Flan de pois anglais avec ses morilles» est désormais une soupe «Cappuccino de pois du jardin avec de la menthe et des morilles de l’Oregon». Pour déguster flan ou cappuccino, asseyez-vous à l’une des tables à côté du bar, les seules places du restaurant où l’on peut commander «à la carte». Si l’endroit art déco, avec un plafond immense, manque d’un peu de chaleur, le panier de gougères chaudes ($ 9), autre signature du restaurant, ne manquera pas de vous mettre du baume au coeur.
Eleven Madison Park, 11 Madison Ave (at 24th St), New York, NY 10010 – tel. : + 1 212 889 09 05
Enoteca à Del Posto
Aux confins du meatpacking district, Del Posto, la diva des restaurants italiens, affublée de ses colonnes en stucs de son marbre digne de la salle de bain de Donald Trump est le dernier restaurant de Mario Batali. Le maestro, dont la réputation repose pourtant sur un une cuisine italienne rustique et traditionnelle, a fait preuve d’extravagance avec son restaurant « Las Vegas ». Avec son parking à valets, son petit tabouret pour les sacs à main des dames, ou de la tasse de thé chinois de l’âge des cavernes à $24, le restaurant semble avoir été dessiné pour attraper dans ses colonnes les gens les plus fortunés.
Si vous trouvez tout cela un peu too much, prenez plutôt place à Enoteca, un espace moins formel au premier étage, et goûtez les Pennette picchi-pacchiu, des pâtes cuisinées à la perfection, assaisonnées à l’oignon rouge, cuites à l’étuvée avec une bonne pincée de poivre rouge, un grand filet d’huile d’olive et fini avec un éclat de basilic frais. Un must à $12. Choisissez un vin (tous italiens sauf les pétillants). Vous êtes aux premières loges pour regarder la Commedia dell’ arte qui se joue à Del Posto.
Del Posto, 85 10th Ave., New York, NY 10011-tel. : 212 497 8090.
The Modern
«Une oeuvre d’art à l’intérieur d’une oeuvre d’art», annonce le guide Zagat, la bible des restaurants new yorkais. Permettons-nous d’ajouter que le dessert «Baies épicées en papillote» accompagnées d’une glace à la vanille ($ 14) est une oeuvre d’art, dans une oeuvre d’art dans une oeuvre d’art… Vertigineux ! Tout comme le «Modern New York cheesecake» avec des mangues fraîches et des amandes ($ 10) qui marie les textures et s’accorde divinement avec un vin blanc sucré d’Alsace comme le gewurztraminer Furstentum Grand Cru Vendanges Tardive de 2000. Petit bémol : assis au lounge, ou à l’une des cocktail tables, vous n’avez pas la vue sur le jardin de sculptures du Moma, réservée à la salle principale. Pour vous consoler : au choix, admirer une photographie, simple et majestueuse intitulée Clearing de l’artiste allemand Thomas Demand derrière les banquettes ou le mobilier et la vaisselle des maîtres modernes du design danois. Les mêmes sont exposés dans le musée.
The Modern, 9 W. 53rd St. (près de Fifth Ave), New York, NY 10019 – tel. : + 1 212 333 12 20

Mai House

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Alors que toutes les cuisines asiatiques sont bien représentées à New York, la cuisine vietnamienne est le parent pauvre, Histoire oblige. Ca vient quelque peu de changer avec Mai House, le dernier-né de l’empire de Drew Nieporent, (propriétaire entre autres de Montrachet, Nobu, Tribeca grill, et Centrico) qu’il a ouvert avec Michael Bao Huynh. Mai House est une version upscale de la cuisine des rives du Mekong. Le menu propose les spécialités traditionnelles du pays, nems légers et croustillants, lollipops de cuisses de grenouilles, lacxa. Pour les critères de New York, c’est nouveau et exotique de manger de la sauce nuoc mam, mais pour nous, Français qui dans notre ignorance, appelons restau chinois tout ce qui est asiat’, y compris les restaus vietnamiens, Mai House ressemble au chinois du coin, une déco branchée en plus. Certains plats cependant ne s’adaptent pas à une version upscale. C’est le cas du Pho, la soupe traditionnelle vietnamienne, vraiment faite pour être savourée dans un bouiboui. Un pho qui se respecte doit être cuit et recuit, macéré, et bouilli jusqu’à ce que tous les sucs soient extraits. Celui de Mai House est bien trop aseptisé pour être à la hauteur. Rabattez vous sur les nouilles sautées et les long beans, délicieusement épicés. Si vous en avez marre du décor déprimant de Nha Trang dans Chinatown, Mai House est la parfaite alternative.
Mai House
186 Franklin Street (entre Hudson et Greenwich Streets)
New York, NY 10013 PLAN
tel: 212 431 0606

Waverly Inn

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Bank Street est sans doute la rue la plus charmante de tout New York, et maintenant, Bank Street a un restaurant à sa hauteur. Waverly Inn, le vénérable établissement a subi une petite remise en forme sous la houlette de Graydon Carter, le rédacteur en chef de Vanity Fair, qui habite à quelques pas de là. Alors que la majorité des restaus du quartier sont italiens, Waverly Inn joue la carte comfort food américaine : les crab cakes, plus crabe que cakes, sont servis avec une sauce aioli, le poulet organique est élevé par des Amish, (il n’est pas venu en buggy pour autant) et servi avec des champignons des bois. Tous les produits sont bio. Le menu est une réussite. La déco rappelle les Inns de Nouvelle Angleterre, plantes en pots un peu partout, meubles en bois, coussins en tissu désuet ; et même la Sibérie (la partie du restaurant la plus reculée et la moins désirable pour voir et être vu) est tout à fait sympathique avec sa cheminée et son immense verrière.
En matière de célébrités, Waverly Inn est en passe de voler la vedette à Spotted Pig. L’endroit est tellement couru que lorsqu’elle y est allée, Ellen Barkin y a croisé Ron Perelman, et il parait que la rencontre entre les deux ex-époux ne s’est pas bien passée. Selon le New York Post, elle lui aurait jeté son verre d’eau à la figure. Si vous voulez une table, patience, il n’est pas possible de faire de réservation – le restau est encore en soft opening – tentez votre chance à la porte et soyez prêts à patienter deux heures. En cas de fin de non recevoir, rabattez-vous sur l’autre celeb spot qui vient d’ouvrir, Cafe Cluny.
Waverly Inn
16 Bank St (Angle Bank St. & Waverly St.) New York, NY 10014 PLAN
Pas de numéro de téléphone
Fax: 212-243-7905