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Les camps d’été en français pour les enfants à NYC et sa région

C’est le traditionnel casse-tête annuel des parents : que faire de nos chères têtes blondes pendant les deux mois d’été ? Pour vous aider à faire votre choix, French Morning vous a préparé une sélection des Summer camps en français à New York et dans la région. Ne tardez pas à réserver car ils se remplissent rapidement.

Début d’été 

  • Lycée Français de New York (Manhattan)

Du lundi 24 juin au le vendredi 12 juillet. Apprendre le français tout en s’amusant, c’est la promesse des summer camps du Lycée français de New York. Répartis en quatre tranches d’âges (camp d’éveil pour les enfants de 3 ans, camp découverte pour les enfants de 4 à 5 ans, camp d’exploration pour les enfants de 6 à 7 ans et camp création pour les 8-10 ans), les programmes de l’établissement privé de l’Upper East Side proposent de nombreuses activités dont la cuisine, l’art, la pétanque et bien sûr les jeux. Attention, il n’a lieu que sur trois semaines : celles du 20 juin, du 27 juin et du 3 juillet. Inscrivez-vous pour les détails et recevoir les updates ici.

  • The Ecole (Manhattan)

Du lundi 26 juin au vendredi 14 juillet. Ce Summer camp proposé par l’école bilingue de Gramercy pour les 3-10 ans se déroulera sur deux campus, celui de la maternelle (3-5 ans) et celui de l’élémentaire (6-10 ans). Prévu de 8.30am à 5pm (de 8.15am à 4.30pm pour l’élémentaire), le camp veut offrir aux enfants francophones, anglophones et autres, une expérience d’immersion bilingue par le biais d’activités artistiques et sportives, avec une thématique par semaine (jeux olympiques, cirque, Fort Boyard par ex). Des activités jets d’eau et piscine gonflable sont prévues sur le toit de l’école, ainsi que des excursions dans des parcs et des musées dans la ville.

Prix à la demi-journée de 8:30am à 11:45am ou de 1:15pm à 4:45pm : 100$; journée : 180$; la semaine: 760$. Le déjeuner pizza est offert le vendredi. The Ecole (Maternelle) – 206 Fifth Avenue, NY – et élémentaire – 111 East 22nd Street, NY. Plus d’infos ici.

Immersion culturelle et artistique

  • FIAF (Manhattan et Montclair, New Jersey)

Le FIAF propose un camp de vacances « les Petits artistes » pour aider les enfants à libérer l’artiste en eux, qu’ils soient débutants en français ou francophones. Les camps sont répartis par âge : du Kindergarten à 5th grade, le camp « Fun in French » est centré sur le jeu, l’exploration et les thématiques hebdomadaires portent sur l’expression artistique comme la musique, la danse, la peinture, le théâtre et même les bandes dessinées. Du lundi au vendredi, à la journée ou demi-journée, de 9am à 12pm : 419$ par semaine, et 9am-4pm : 789$ par semaine.

Du 20 juin au 11 août, de 6th à 8th grade : les jeunes auront des ateliers interactifs et des visites de musées, parcs et centres culturels de la ville pour découvrir la littérature, le cinéma, la musique, la danse et le cirque, la photographie et l’architecture etc, tout en améliorant leur français. Du lundi au vendredi de 1:30pm à 4:30pm : 499$ par semaine.

De 6th à 12th grade, le camp d’immersion en français est réparti entre cadets (6th à 8th grade) et juniors (9th à 12th grade). Une approche multidisciplinaire qui encourage les interactions en français à travers des jeux de rôle pour stimuler l’intérêt et l’imagination des jeunes. Le camp se focalise sur la communication orale, mais aussi donne des bases solides pour lire et écrire en français, avec 4 classes de niveaux. Ce programme prépare aussi aux examens du DELF JUNIOR. Du lundi au vendredi, de 9:45am à 12:45pm : 399$ par semaine.

En parallèle, du samedi 24 juin au vendredi 1er septembre, les cours de français de l’été ont lieu une fois par semaine (45 à 90 minutes) sur 5 et 10 semaines, sont destinés à l’apprentissage du français pour les enfants, qu’ils soient débutants ou non. Plus d’infos sur tous les camps ici.

  • Bleu Blanc Rouge (Manhattan)

A Manhattan, le summer camp Bleu Blanc Rouge, qui existe depuis 2010, est un camp focalisé sur l’art et l’écologie en français de 3 à 11 ans. Les enfants apprennent le français couplés à des activités amusantes comme le théâtre, l’art, le chant, danse, sport, la cuisine, des visites de musées. Une activité thématique est prévue chaque semaine. Le lieu sera situé entre Union Square et Flatiron. Prix de 900 dollars par semaine, du lundi au vendredi de 9am à 3pm.​

Pour les jeune de 12 à 18ans, le but est d’apprendre et ne pas perdre son français en vacances, avec des cours de 45 ou 90 minutes sur Zoom. Les cours sont donnés par une équipe de professeurs natifs, professionnels et détendus. Les inscriptions peuvent être faites à la carte de 1 à 5 fois par semaine, en classe individuelle ou par groupe de 3 élèves. Prix de 85$ pour 45 min et 140$ pour 90min. Plus d’infos ici.

Pour le plus jeune âge

  • Les Petits Poussins Too (Harlem) 

La preschool bilingue de Harlem, qui est en pleine expansion avec cinq adresses à West Harlem, Downtown Brooklyn et Upper East Side, et deux ouvertures en vue à West Harlem et Dumbo en 2023, organise son camp d’été du 3 juillet au 18 août, de 8am à 6pm. Ici, les enfants sont répartis en classes d’âges de nourrissons (3-12 mois), tout-petits (12-24 mois), toute petite section (2 ans), petite section (2,5-3,5 ans) et grande section (3,5-5 ans), passeront beaucoup de temps en extérieur. Il propose une grande flexibilité, avec plusieurs programmes (selon les disponibilités) de cinq jours, trois jours (lundi, mercredi, vendredi) ou deux jours (mardi, jeudi) de 8am a 3pm ou bien la journée complète. Les Petits Poussins suit son propre curriculum inspiré du système français et américain, avec des thématiques et un focus sur l’art et le jeu. Les thèmes seront estivaux avec beaucoup de joyeux moments dehors ! Plus d’infos ici.

  • La Petite Ecole (Manhattan)

Située à la fois dans l’Upper West Side et à Greenwich Village, la Petite École propose un camp d’été pour les enfants en preschool (de 2 ans 1/2 à 5 ans, et de 2 à 5 ans du lundi au vendredi). Du 19 juin au 14 juillet, ils pourront participer à des cours de cuisine, prendre le bus jusqu’à Staten Island, découvrir Matisse au MoMa ou le Musée d’Histoire Naturelle, ou encore s’amuser à Central Park (pour les inscrits dans l’Upper West Side) ou dans Washington Square Park (à Greenwich Village). Comptez 725$ pour une semaine, et 590$ pour la semaine du 4 juillet (du lundi au vendredi de 9am à 3pm). Il est conseillé de s’inscrire au minimum pour 2 semaines pour les plus petits, pour l’adaptation. Plus d’infos ici.

  • Smith Street Maternelle (Brooklyn)

L’école maternelle, qui compte trois campus à Carroll Gardens (607 Henry Street), Gowanus (388 Carroll Street) et Brooklyn Heights (166 Monatgue Street), ouvre ses portes pour l’été avec des camps à la semaine en français, où les enfants sont immergés en français à travers les jeux, l’art, la musique, les histoires et des expériences scientifiques. Les classes sont ouvertes à tous les niveaux, et l’objectif affiché est de s’amuser au maximum, tout en absorbant de nouveaux mots de vocabulaire, de nouveaux concepts et formes d’expression créative. Les sessions sont menées par des éducateurs bilingues. Le programme, qui se déroule du lundi 26 juin au vendredi 4 août, se compose de semaines thématiques, et les enfants peuvent venir de 1 à 6 semaines. Le camp demi-journée des 2-4 ans (9am à 11:30am) coûte 525$ par semaine, la journée complète (9am-2:30pm) coûte 700$. Il faut compter 100$ par semaine pour étendre jusqu’à 4pm et 25$ par semaine pour déposer ses enfants à 8:30am. Plus d’infos ici.

  • Mini-camps à Clinton Hill (Brooklyn)

La Française Anne-Sophie Devouassoux, ancienne professeure à l’ISB de Brooklyn, propose des mini-camps en français dans le quartier de Clinton Hill, où les enfants auront la possibilité d’explorer, créer et même cuisiner, tout en profitant d’activités en extérieur. Les camps ont lieu les semaines des 26 juin, 5 juillet, 21 août et 28 août, de 9am à 4:30pm. La semaine coûte 600$ (360$ pour celle du 5 juillet), et la journée 130$, et des réductions sont appliquées pour la fratrie. Le camp a lieu au 970 Kent Avenue, contacter [email protected].

Pour les sportifs

  • PSG Academy (Long Island) 

Des stages intensifs pour les footballeurs et footballeuses en herbe, fans du PSG (ou pas). Du lundi 10 au vendredi 14 juillet à Long Island University à Greenvale, Long Island. Les enfants, entourés des coachs officiels du club, pourront améliorer leurs performances footballistiques. À l’issue du camp, ils repartiront avec un ou plusieurs prix et l’équipement complet de la PSG Academy. Du lundi au vendredi de 9am à 3pm, la semaine s’élève à 575$. Plus d’infos ici.

Pour des expériences insolites

  • Bonjour New York (Manhattan)

Des balades à poney ou des traites de vache à la ferme, du trampoline géant, des ateliers de bougie aux cours de batterie. Bonjour New York propose des summer camps riches en activités très diverses pour les enfants de 3 ans et demi à 11 ans, le tout en français bien sûr. L’objectif est de prendre confiance et de s’amuser dans la langue de Molière, quel que soit son niveau. Les camps sont situés dans trois campus : Downtown Brooklyn (lieu à venir), Upper West Side (Ecole Solomon Schechter – 805 Columbus Avenue) et TriBeCa (German School Manhattan – 74 Warren St).

Les enfants passent deux tiers de leur temps dans des activités extérieures, avec des jeux d’eau, natation, du jardinage, de l’exploration et des randonnées, de la zumba, de la peinture, des ateliers de fabrication de bougie, de tie dye, des expériences scientifiques, de la cuisine etc. Une sortie (au musée, à l’aquarium ou dans un parc d’attraction etc) est organisé par semaine. Bonjour NY enseigne aussi l’importance de l’écologie avec l’utilisation de matériaux recyclés. Vous pouvez ajouter des activités payantes, comme STEM ou le football. Les Summer camps sont organisés du lundi 26 juin au vendredi 25 août, la semaine coûte 695$, avec un tarif dégressif pour plusieurs semaines. Plus d’infos ici.

Pour la nature

  • The Language and Laughter Studio (Brooklyn)

Depuis quinze ans, the Language and Laughter Studio accueille les enfants de 3 ans et demi à 7 ans, pour un camp totalement immergé dans la nature, puisqu’il se tiendra dans le parc de Fort Greene. Du mardi 20 juin au vendredi 28 juillet, les enfants vont développer leur capacité à gérer leur environnement en résolvant des problèmes et en construisant leur confiance en eux. Le programme a pour vocation de les aider à devenir des étudiants résilients, créatifs et indépendants. Le camp a lieu exclusivement en extérieur (sauf en cas de mauvais temps, il sera rapatrié dans l’adresse de Nevins Street) de 9:30am à 2:30pm, et le français est enseigné dans cet environnement immersif, à travers des activités artistiques. Il coûte 700$ par semaine.

Pour les plus petits, le French Summer Mini Camp accueille les enfants de 3 mois à 3 ans, avec la participation d’un adulte. Il a lieu tous les jours, de 9:30am à 10:30am, pour un minimum de 2 jours par semaine. Aucun niveau de français n’est requis mais il est seulement demandé de venir avec un esprit ouvert ! Le camp a lieu dans le centre de Beorum Hill et les enfants seront immergés en musique, chants, rythme, poésie et art, et ils connecteront avec des éléments de la nature avec leurs cinq sens, tout cela en français. Ils commenceront aussi à explorer les thèmes de la maternelle comme les couleurs, formes, tailles et animaux. Minimum de 8 enfants par semaine. Enfin, un Summer camp en ligne est proposé du mercredi 14 juin au dimanche 9 juillet pour les 3 à 7 ans, tous les jours sauf le mercredi, de 10:30am à 11:15am. The Language and Laughter Studio – 139 Nevins Street Brooklyn. Plus d’infos sur tous les camps ici.

Pour apprendre l’histoire

  • French American Academy (New Jersey)

Cette école propose dans ses locaux son Summer camp bilingue sur ses deux campus d’Englewood et Jersey City, pour les enfants de 3 à 11 ans. Le camp se déroulera du lundi 26 juin au vendredi 18 août à Jersey City et du lundi 26 juin au vendredi 21 juillet à Englewood. Les activités de langues sont thématiques et en français tandis que les sports, l’art et les classes spéciales (STEM, cuisine, musique) sont en anglais ou en français. Cette année, le thème est « Passé et Présent – Personnes et civilisation autour du monde », les enfants vont explorer d’anciennes civilisations comme Les Gaulois, Les Mayas et l’Égypte Ancienne, mais aussi l’Australie et l’Afrique pour découvrir ses secrets et mystères. Les débutants sont bienvenus. 605$ pour les enfants extérieurs à FAA, 485$ pour les élèves de l’école, réductions pour plusieurs semaines et les frères et sœurs. 209 Third Street, Jersey City. Plus d’infos ici.

Multilinguisme

  • Tessa International School (New Jersey) 

Ayant pour vocation l’apprentissage des langues étrangères (espagnol, français et mandarin), les camps d’été « fun, friends and discoveries » de Tessa ont pour but d’immerger les jeunes dans une culture différente à travers des programmes ludiques dans la langue de leur choix. Au programme : des activités de plein air, travaux manuels, chansons et jeux seront de la partie, avec un nouveau thème chaque semaine. Ces camps s’étaleront du lundi 26 juin au vendredi 25 août. Les journées vont de 8:30am à 4pm. Sont également disponibles des options d’une demi-journée de 8:30am à 12pm et un after care jusqu’à 6pm. L’inscription se fait par semaine : de 536$ pour une journée complète pour 1 enfants, 963$ pour 2 enfants, prix dégressif jusqu’à 9 semaines, et vous avez aussi l’option demi-journée, de 234$ à 275$, pour un minimum de 2 semaines. 720 Monroe Street Suites E105-106 Hoboken, infos ici

Pour les plus grands, loin de New York

  • Tekakwitha (Maine) 

Un camp de vacances dans le Maine, et qui a l’avantage de se situer au bord du lac Androscoggin. Cela permet d’offrir des activités nombreuses aux enfants de 8 à 17 ans, séparés en 4 classes d’âge : les Campeurs pour les 8-10 ans et 11-12 ans, les Explorateurs de 13 ans et les Pionniers de 14 à 17 ans. Les 8-10 ans qui viennent entre 2 semaines et 1 mois, ils pourront bénéficier d’activités comme baignades, kayak récréatif, escalade, tir à l’arc, des jeux thématiques, arts et artisanats. Sans parler des olympiades, tournoi de soccer et une initiation au camping. Du samedi 24 juin au samedi 17 août, comptez 1945$ pour 13-14 jours et 3369$ pour 27 jours.

Pour les 11-12 ans, le camp de 27 jours propose aux enfants des « défis à leur mesure », pour repousser leurs limites, et l’accent est mis sur le développement des amitiés. Outre ces activités, les 13 ans ont aussi l’opportunité de participer à un « rallye-défi » sur 24 heures, avec des défis, énigmes et missions spéciales. Ils partent aussi pour une expédition de 4 jours en montagne afin de s’initier au trekking sur les pistes Appalaches. Enfin, le séjour des 14-17 ans est axé sur la préparation et la réalisation d’une expédition en montagne de 8 à 17 jours, selon le groupe d’âge. Chaque groupe de 10 est accompagné par deux animateurs-guides. Camp Tekakwitha, 67 Camp Tekakwitha Rd, Leeds. Plus d’infos ici.

Thierry Mugler, grandiose et subversif au Brooklyn Museum

Un peu plus d’un an après la mort du célèbre couturier Thierry Mugler, le Brooklyn Museum inaugure une rétrospective sur sa vie, à l’image de l’artiste : grandiose, provocatrice et profondément subversive. L’exposition « Thierry Mugler : Couturissime », au Brooklyn Museum, s’ouvre de façon intense, sur fond de musique menaçante : devant nous, un hologramme 3D en taille réelle, réalisé par l’artiste québécois Michel Lemieux, met en scène la pièce La Tragédie de Macbeth, qui était présentée par la Comédie Française au Festival d’Avignon de 1985, et pour laquelle Thierry Mugler a conçu des costumes monumentaux.

Exposition Thierry Mugler: Couturissime au Brooklyn Museum @Anne-Laure Mondoulet

La «glamazone», femme forte et érotique

La visite donne une vision d’ensemble du travail du couturier, depuis ses designs de haute couture à ses photographies de mannequins dans ses créations, en passant par des costumes de théâtre, des clips de musique et bien sûr ses fragrances dont l’emblématique Angel, qui fête ses 30 ans.

Ancien danseur professionnel, Thierry Mugler se reconvertit dans les années 70 comme couturier et défie la norme en créant la « glamazone » (contraction de glamour et amazone), une représentation de la femme moderne, ambitieuse, aux épaules extra-larges et aux tenues provocatrices, en pleine possession de son pouvoir érotique. Tout au long de ses trente années de création, Thierry Mugler n’a de cesse de repousser les limites de la mode avec des tenues extravagantes, l’utilisation de matériaux d’avant-garde comme le verre, le plexiglas, le PVC, la fausse fourrure, le latex ou encore le chrome.

Exposition Thierry Mugler: Couturissime au Brooklyn Museum @Anne-Laure Mondoulet
Exposition Thierry Mugler: Couturissime au Brooklyn Museum @Anne-Laure Mondoulet
Exposition Thierry Mugler: Couturissime au Brooklyn Museum @Anne-Laure Mondoulet

La photographie, sa deuxième passion

La visite est organisée par thématiques : fantastique, glamour, science-fiction, érotisme et la nature, qui fascinait l’artiste et qu’il respectait avec l’utilisation de matières recyclées et la fausse fourrure, bien avant les autres grandes maisons de couture. Thierry Mugler a également participé à l’essor de la photographie de mode dans les magazines, et sa passion pour le sujet l’a conduit à des collaborations avec les plus grands photographes : Helmut Newton, Guy Bourdin, David La Chapelle, Karl Lagerfeld, Ellen von Unwerth, et tant d’autres.

Le couturier a organisé des séances photos dans des endroits improbables comme au milieu des dunes du Sahara, sur une banquise du Groenland ou au sommet de gratte-ciels de Manhattan. Par la photo, il a magnifié la beauté de ses muses et des plus célèbres mannequins des années 90, comme Carla Bruni, Claudia Schiffer, Naomi Campbell, Estelle Lefébure.

Exposition Thierry Mugler: Couturissime au Brooklyn Museum @Anne-Laure Mondoulet
Exposition Thierry Mugler: Couturissime. @ Brooklyn Museum

Futurisme, robots et science-fiction

Une pièce entière est par ailleurs consacrée à la fascination de Thierry Mugler pour le futurisme et les robots, dont une vitrine jonchée de câbles électriques et designée par l’artiste berlinois Philipp Fürhofer. Dans son travail, le couturier s’est largement inspiré de l’univers de la science-fiction, des héroïnes de BD, d’armures médiévales et autres types d’uniformes pour créer des tenues futuristiques, comme Maschinenmensch, ce bustier en métal et PVC, qui a nécessité six mois de travail. Des prouesses techniques pour sublimer des personnages féminins tout-puissants.

Un clip avec George Michael 

Enfin, il s’est aussi frotté à la musique et au film, en réalisant le clip de George Michael, Too Funky, avec les top models Linda Evangelista, Eva Herzigova, Estelle Lefébure, Tyra Banks entre autres. Son œuvre a eu un succès international retentissant, et il a par exemple été choisi pour créer les costumes de la troupe Cirque du Soleil en 2003, ou encore les tenues de scène de la chanteuse Beyoncé pour sa tournée I am de 2009. « Dans mon travail, j’ai toujours essayé de faire apparaître les gens plus forts qu’ils ne le sont vraiment », a dit Thierry Mugler. Trente ans plus tôt, un visionnaire du women empowerment.

Oeufs, poules, lapins: où trouver des chocolats de Pâques à Miami?

À Pâques, impossible de faire l’impasse sur les délices cacaotés. Voici une sélection d’adresses à Miami et sa région où dénicher poules, lapins et autres douceurs en chocolat afin de s’adonner, le dimanche 9 avril, à l’incontournable chasse aux œufs. Une liste non exhaustive, donc si vous n’y figurez pas, faites-vous connaître, écrivez-nous !

Miami

Nul doute que vous croquerez à pleines dents les petits œufs, poussins et lapins en chocolat noir intense ou au lait crémeux (de 1,95 $ à 150 $) qui trônent fièrement dans les vitrines de l’Atelier Monnier, une enseigne gourmande dotée de quatre points de vente dans l’aire métropolitaine de Miami. 848 Brickell Ave, Miami – (305) 456-5015; 1300 Collins Ave, Miami Beach – (786) 359-4033; 9825 SW 40th St, Miami – (786) 452-7780; 9563 S Dixie Hwy, Pinecrest – (305) 666-8696

Afin de célébrer comme il se doit Pâques, l’établissement Romanicos Chocolate sort le grand jeu aux amateurs de douceurs cacaotées. Située sur Coral Way, cette adresse propose entre autres des lapins en chocolat (12 $), des boîtes de dix petits œufs (20 $) ou encore un élégant œuf extra large garni de friandises (59 $). 2337 Coral Way, Miami – (305) 854-9936

Originaire de La Rochelle, Éric Buffenoir, qui est à la tête de l’enseigne Bonjour Bakery disposant de deux points de vente dans la région, vous fera fondre de gourmandise avec ses œufs en chocolat de plusieurs tailles (7,49 $ à 27,49 $) ainsi que ses petits lapins (7,49 $). 16650 SW 88th St, Miami – (786) 534-8141; 1435 N Park Dr, Weston – (786) 534-8141

Les artistes dans l’âme quant à eux dirigeront leurs pas vers Exquisito Chocolates où sont vendus des kits permettant de décorer soi-même ses œufs en chocolat (59 $). Ouverte sur Calle Ocho, l’artère principale du quartier cubain de la métropole floridienne, cette boutique propose également des œufs en chocolat fourrés de ganache caramel mais aussi de praliné (à partir de 14 $). 2606 SW 8th St, Miami – (786) 558-4580

North Miami Beach

Comme son nom le laisse présager, Le Chocolatier est une boutique de North Miami Beach où tout ou presque tourne autour de spécialités à forte teneur en cacao, toutes plus alléchantes les unes que les autres. Vous aurez l’embarras du choix : noir, au lait, avec des éclats d’amandes fraîches, de noisettes ou encore de noix de pécan. Le chocolat est ici revisité sous toutes ses formes. 1840 NE 164th St, Miami – (305) 944-3020

Coral Gables

Les becs sucrés pousseront la porte de l’établissement Chocolate Fashion où la liste des délices chocolatés faits maison n’en finit pas de s’allonger : chocolat noir, au lait ou blanc, agrémenté d’amandes fraîches, de noisettes ou encore avec un zeste d’orange. Il y en a pour tous les goûts et tous les budgets. 248 Andalusia Ave, Coral Gables – (305) 461-3200

South Miami

Les effluves cacaotés chatouillent les narines dans cette boutique de South Miami, tout bonnement baptisée Garcia Nevett, où les sœurs éponymes confectionnent leurs chocolats à partir de fèves de cacao provenant du Vénézuela, leur terre natale. Susana, qui a fait ses classes à l’institut Le Cordon Bleu de Paris avant d’intégrer l’école d’arts culinaires Lenôtre à Rungis, et Isabel proposent des petits poussins, des lapins ainsi que des œufs fourrés de caramel et de praliné (6 $), mais aussi une grosse poule garnie (30 $). 7312 Red Rd, Miami – (305) 749-0506

Un œil à travers les vitrines de l’établissement Cécile Bakery + Café implanté sur Sunset Drive suffit à faire oublier tout projet de régime. Cette enseigne propose une collection d’œufs et de lapins décorés de toutes les couleurs (8,50 $ à 15,50 $). 5744 Sunset Dr, South Miami – (305) 397-8206

Aventura

Les créations de Pâques de l’enseigne Ladurée à Aventura raviront les papilles des petits comme des grands gourmands. La célèbre maison de pâtisserie française troque pour l’occasion macarons contre œufs en chocolat estampillés de l’initial de la marque, renfermant de savoureuses petites douceurs cacaotées (29 $ à 41 $), et lapins individuels aux trois chocolats (15 $). 19501 Biscayne Blvd, Aventura – (305) 331-3613

2023 : quelle est la situation du marché immobilier à New York et alentours ?

[Article partenaire] Investir dans l’immobilier de l’autre côté de l’Atlantique, et à New York plus particulièrement, peut faire peur : comment se porte le marché ? Faut-il attendre ou acheter maintenant ? Votre bien risque-t-il de perdre de la valeur ? Où acheter : à New York même ou aux alentours ? 

French Morning s’est entretenu avec Yann Rousseau, Directeur associé de l’agence BARNES New York, afin de faire le point sur la situation du marché immobilier new-yorkais et en périphérie, notamment dans le Westchester et Connecticut.

Situation du marché immobilier new-yorkais en 2023

Un ralentissement en fin 2022 …

En termes d’immobilier, New York a connu une très forte activité en 2022 et ce jusqu’à l’été, avant de faire face, en septembre, à une réduction significative du nombre de transactions. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette baisse : d’une part, la situation économique américaine en fort ralentissement, avec une augmentation des taux d’intérêt, une inflation galopante et une dépréciation des valeurs boursières, notamment dans le secteur de la tech. D’autre part, la situation géopolitique en Europe – avec la chute de l’euro et la guerre en Ukraine – qui a entraîné une baisse de la quantité d’acheteurs étrangers. 

« Tous ces facteurs cumulés ont entraîné une diminution du nombre d’acquéreurs sur le marché new-yorkais, explique Yann Rousseau. Cependant, comme New York est un marché solide, il n’y a pas eu de baisse de prix. Le marché s’est équilibré tout seul ». 

.. mais un marché sain et stable sur le long terme

L’agent immobilier continue : « Quand on dit que le marché immobilier américain est en crise, il s’agit en réalité d’autres destinations, pas de New York. Ici, c’est resté tout à fait stable, il y a même eu une légère augmentation en fin d’année 2022. On a effectivement observé assez peu de transactions, mais il s’agissait de transactions saines, au prix du marché ». 

« À chaque crise, qu’elle soit sanitaire, pétrolière, économique, ou encore suite au terrorisme, le marché à New York a certes ralenti, mais s’est toujours rattrapé très rapidement ensuite », précise le broker. Et en effet, l’histoire semble confirmer les propos de Yann Rousseau : depuis les années 70, le marché new-yorkais est en constante croissance (+3% par an en moyenne). « Davantage qu’une crise, le marché new-yorkais est plus simplement en hibernation et repart déjà de plus belle au printemps »

Quels biens immobiliers acheter à New York en 2023 ?

Acheter à New York s’inscrit ainsi complètement dans une stratégie de long terme. « Contrairement à d’autres villes américaines, les prix ne risquent pas de baisser à New York. Il est donc toujours temps d’y investir et de réaliser une plus-value par la suite ».

Par ailleurs, le marché du locatif bat son plein : les prix des locations ont augmenté de 30% depuis l’année dernière et se maintiennent. C’est donc le bon moment pour investir dans du locatif. « Les meilleurs biens pour le locatif, ce sont ceux qui sont en plus forte demande, soit les studios (car en entrée de gamme de prix) soit les appartements de grande taille (trois chambres ou plus) car ils sont en inventaire très restreint sur New York », conseille Yann Rousseau. Également, pour faciliter la location, le choix du quartier est primordial. 

« On a assisté à quelques très grosses transactions à NoLita dernièrement, un micro-quartier à l’est de Soho. Ces transactions ont confirmé ce que nous voyons depuis plusieurs années ; à savoir que la partie sud-est de Manhattan se gentrifie de plus en plus » déclare Yann Rousseau.

Pour conclure, le marché immobilier new-yorkais reste fidèle à lui-même, et offre toujours des opportunités d’investissements sûrs, stratégiques et durables. Cependant, New York est une ville cosmopolite et dynamique, qui attire des investisseurs du monde entier. Les prix au mètre carré y sont donc très élevés. Si vous souhaitez de grands espaces, le ticket d’entrée peut donc très vite monter. Dans ces cas-là, les villes périphériques à New York peuvent être une solution intéressante.

Où acheter en périphérie de New York ?

Certains comtés voisins offrent un cadre de vie très agréable, à des prix plus abordables que New York, tout en restant proches de la Big Apple.  Accessibles en train, le Connecticut et le Westchester se sont retrouvés sous le feu des projecteurs lors de la pandémie de COVID, comme nous l’indiquait Yann Rousseau lors d’une interview en 2022. 

Loin du brouhaha de la ville, ces comtés calmes et verts offrent de magnifiques paysages, de nombreuses activités extérieures, de très bonnes écoles et surtout de plus grands espaces. 

Situation des marchés immobiliers du Westchester et du Connecticut en 2023

« Le marché du Westchester et celui du Connecticut fonctionnent à peu près de la même manière, explique Yann Rousseau. Nous sommes actuellement sur des marchés d’acheteurs, c’est à dire que les transactions sont généralement à l’avantage de ces derniers ». Historiquement cependant, le Westchester et le Connecticut sont plutôt des marchés de vendeurs. Si vous souhaitez acheter, c’est donc le moment.

« L’inventaire est en forte baisse, mais comme le nombre de ventes n’augmente pas non plus, les prix se maintiennent. On remarque même une légère hausse des prix », continue le broker. Une bonne nouvelle donc : possibilité de plus-value lors de la revente. 

« Par ailleurs, nous sommes actuellement sur des marchés plutôt liquides, avec un temps de mise en marché de 60+ jours », continue Yann Rousseau. À titre de comparaison, à New York, le temps de mise en marché est d’environ 100 jours. 

Concernant les prix, ils sont, sans surprise, nettement inférieurs aux prix new-yorkais. Dans le Westchester par exemple, comptez environ $380 au square feet, un prix de vente médian de $700 000, et un prix moyen d’un million de dollars. Selon Yann Rousseau, « cette différence entre le prix médian et le prix moyen témoigne d’un marché immobilier plutôt haut de gamme, avec des propriétés de luxe qui tirent la moyenne vers le haut »

Pour le Connecticut, les prix sont de l’ordre de 20% inférieurs à ceux du Westchester. Toutefois, cela varie fortement d’une ville à une autre. « À Greenwich par exemple, le prix médian est de plus de deux millions de dollars », conclut l’agent immobilier. 

L’importance de se faire accompagner lors d’un achat immobilier

Yann Rousseau

À condition de bien le réaliser, un investissement à New York, dans le Connecticut ou dans le Westchester sera donc toujours un investissement sûr et fiable.

Mais afin d’éviter toute mauvaise surprise, il est primordial de se faire accompagner par des experts qui connaissent parfaitement le marché, qui y sont physiquement et historiquement implantés, et qui peuvent vous conseiller en fonction de votre projet, qu’il s’agisse d’un achat résidentiel ou locatif. 

L’agence BARNES, présente à New York depuis plus de dix ans, et disposant de bureaux à Manhattan, Larchmont (Westchester) et Greenwich (Connecticut), est spécialisée dans la promotion internationale de l’art de vivre à la française et accompagne depuis toujours les Français·e·s lors de leurs expatriations.

BARNES met à votre disposition sa solide équipe d’experts locaux francophones, qui maîtrisent parfaitement la zone, afin de vous accompagner tout au long de votre projet. N’hésitez pas à les solliciter.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site internet de l’agence.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Améliorer ses relations interculturelles grâce à l’intelligence émotionnelle (EQ)

[Article partenaire] L’intelligence émotionnelle est cruciale pour la réussite professionnelle au XXIe siècle. Elle est encore plus importante pour les expatrié·e·s qui naviguent dans une nouvelle culture.

Aurélien Mangano, coach au sein de DevelUpLeaders, l’a expérimenté dans sa carrière et ses plus de dix ans à l’étranger.

Les émotions peuvent avoir un impact sur la vie professionnelle, il est donc important de les comprendre et de les contrôler.

Émotions: que sont-elles?

Les émotions peuvent être décrites comme un sentiment transitoire, habituellement provoqué par une stimulation venue de l’environnement. Elles constituent une partie normale et essentielle de notre identité, nous communiquent des informations sur le monde qui nous entoure et nous aide à naviguer dans celui-ci.

Elles affectent notre façon de penser, de ressentir et de nous comporter. Toutes les émotions n’ont pas le même effet sur nous, certaines sont productives alors que d’autres sont contre-productives.

Nous leurs prêtons généralement peu d’attention et ne pouvons en identifier que quelques-unes. Si on vous demande de citer des émotions, vous allez probablement dire : la joie, la colère, la tristesse et la peur. Pourtant, cela ne représente qu’un spectre très restreint de nos émotions. Ce manque de connaissances peut entraîner des conséquences néfastes sur notre capacité à comprendre et à gérer nos émotions.

Émotions = signe de «faiblesse»?

En minimisant ou en refoulant nos émotions, nous perdons la capacité de les identifier et de les comprendre, entrainant des problèmes de santé et émotionnels sur le long terme. En les considérant comme une faiblesse, nous nous privons de l’opportunité de les utiliser pour améliorer notre compréhension de nous-mêmes et de notre environnement. Il faut changer notre attitude envers elles et les considérer comme un élément normal et sain de notre vie.

Émotions sur le lieu de travail

Les émotions peuvent impacter significativement la vie professionnelle et surviennent fréquemment sur le lieu de travail. Les émotions telles que la colère, la frustration, le stress, l’anxiété ou encore la tristesse peuvent impacter notre capacité de concentration, décision, communication et résolution des problèmes, menant à un épuisement professionnel.

D’un autre côté, des émotions positives telles que la joie, la satisfaction et la motivation peuvent améliorer notre productivité et nos performances. Il est donc important de créer un environnement de travail émotionnellement positif pour maximiser la motivation et la performance des employés. 

Séparer sa vie personnelle de sa vie professionnelle 

Pour éviter la frustration et améliorer le bien-être au travail, il est important de ne pas séparer sa vie personnelle et professionnelle. Cela signifie prendre en compte ses émotions et les gérer de manière appropriée, en utilisant des techniques de gestion du stress, une communication honnête avec les collègues et en gérant ses propres attentes.

Les comprendre et les gérer peut conduire à une meilleure performance professionnelle, des relations améliorées et un bien-être personnel accru. Il est crucial d’investir du temps et des efforts pour développer ces compétences. En ne séparant pas sa vie personnelle et professionnelle, nous pouvons atteindre une plus grande harmonie et équilibre entre les deux aspects de notre vie.

Améliorer l’intelligence émotionnelle (EQ) au travail ?

Vous pouvez améliorer votre EQ en suivant plusieurs étapes :

  • Accordez-vous le droit à l’erreur

Les erreurs sont inévitables et nécessaires pour permettre de se développer. Sans cela, vous ne serez jamais productif et créatif.

  • Instaurez une culture de la confiance

Partager vos émotions, surtout celles qui sont inconfortables, est une façon de montrer votre vulnérabilité. Tous les membres de votre organisation doivent se sentir à l’aise pour être eux-mêmes et s’exprimer.

  • Soyez présent

Prenez le temps de communiquer avec votre équipe afin d’inspirer confiance et permettre d’établir des relations positives.

  • Écoutez plus que vous ne parlez

Les personnes qui éprouvent des émotions négatives ne cherchent pas toujours une solution. Elles veulent souvent simplement s’exprimer et libérer leurs émotions. Les écouter permet de leur donner le sentiment d’être entendues et vous établit comme une ressource fiable sur laquelle on peut compter.

Conclusion

l’EQ joue un rôle crucial dans notre réussite professionnelle et personnelle. Les employés doivent être conscients de leurs propres émotions et de leur impact sur leur environnement.

Les expatriés, en particulier, doivent appréhender l’importance de la compréhension et de la gestion des émotions pour naviguer à travers les différences culturelles de leur nouveau pays. L’intelligence émotionnelle permet d’améliorer les relations, la communication, la résolution de conflits et, ainsi, de créer un environnement de travail positif et productif.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site de DevelUpLeaders et contactez. Aurélien Mangano par mail pour un un accompagnement personnalisé : [email protected]

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

[Vidéo] L’investissement en nue-propriété : coupler la sécurité et la performance

L’investissement immobilier résidentiel sur le marché français a démontré sa forte résilience et sa solidité face à une crise comme celle du COVID.

Cette résilience et le déséquilibre structurel entre l’offre et la demande de logements dans les zones attractives a fini par convaincre les investisseurs institutionnels et privés de revenir en masse sur le résidentiel. Le volume de transactions atteint des sommets tant en nombre qu’en volume d’investissements.

Dans ce secteur porteur, la «nue-propriété» tire son épingle du jeu. Cet investissement peu connu a le vent en poupe. Pourtant l’offre est rare et lorsqu’elle existe, elle reste peu de temps sur le marché.

Catella Patrimoine, acteur incontournable de l’investissement en nue-propriété, intervenait lors de notre webinaire du 28 mars 2023 pour tout vous dire sur cet investissement basé sur le droit commun et qui ne fait appel à aucune loi de défiscalisation précaire.

Visionnez le replay

Contactez Catella Patrimoine
[email protected] / 0769400227

Alexis Buisson présente «Kamala Harris l’héritière» à l’Alliance Française de Pasadena

Les candidats à la présidentielle américaine de 2024 commencent à se faire connaître. Chez les républicains, Donald Trump a tenu son premier meeting de campagne le 25 mars au Texas et Nikki Haley s’est lancée dans la course le mois dernier; côté démocrate, Marianne Williamson est la première candidate officielle à l’investiture mais les Américains attendent toujours la décision de Joe Biden, le président sortant. Sa vice-présidente aussi : Kamala Harris sera, quoi qu’il arrive, sous le feu des projecteurs dans deux ans – voire avant en cas de pépin de santé de son boss –, soit en tant que VP, soit en tant que candidate, dauphine naturelle du président sortant. Mais qui est-elle vraiment ? Serait-elle prête pour le poste suprême ? Est-elle destinée à devenir la première femme de l’histoire des États-Unis à diriger le pays ou sa carrière s’arrêtera-t-elle aux portes de la vice-présidence ?

Alexis Buisson, journaliste de French Morning, a voulu en savoir plus sur cette personnalité politique, fille d’immigrés jamaïcain et indien, ancienne procureure de Californie et ex-sénatrice au Congrès américain, sur les personnes qui ont influencée sa carrière et sur l’impact qu’elle a aujourd’hui sur les Américains. Ses recherches l’ont mené à écrire un livre « Kamala Harris l’héritière », publié aux éditions L’Archipel et qu’il présentera à l’Alliance Française de Pasadena, le mardi 4 avril à 7pm, lors d’une conversation avec Agnès Chareton, journaliste à French Morning. Une séance de signatures clôturera la rencontre.

La conversation se déroulera en français. Réservation ici (gratuit pour les membres, 15$ pour les non-membres).

Pourquoi les États-Unis utilisent-ils (encore) les degrés Fahrenheit?

Les Celsius ont beau être utilisés dans la majeure partie des pays, cela n’est pas le cas aux États-Unis. Tout est en Fahrenheit ici, des prévisions météo à la prise de température chez le médecin (la température moyenne du corps humain est 98,24°F). Pour comprendre pourquoi et répondre à notre « Question bête » de la semaine, un peu d’histoire, comme toujours.

Au XVIIIe siècle, le Fahrenheit était l’unité de mesure de la température la plus répandue dans le monde. Elle a été mise en place en 1724, par le physicien allemand Daniel Gabriel Fahrenheit. C’était avant qu’un autre physicien, suédois, Anders Celsius, ne crée sa propre échelle en 1742, en prenant pour points de référence le point de congélation de l’eau pour le 0°C et d’ébullition pour 100°C. Facile !

Daniel Gabriel Fahrenheit © Anonyme – Public domain

Dans les années 1960 et 70, l’échelle Celsius commence progressivement à se répandre dans le monde, jusqu’à devenir officielle dans de nombreux pays, comme dans les pays membres de l’Union Européenne. Mais les États-Unis n’ont pas suivi cette harmonisation. En effet, l’effort de « métrification », qui visait, dans les années 60, à convertir le pays de l’Oncle Sam aux standards de mesures utilisés dans le reste du monde – via la création du US Metric Board, l’adoption du Metric Conversion Act notamment – a été accueilli avec beaucoup de réticence par la population américaine, ce qui a abouti au recul des autorités sur le sujet.

Résultat : les États-Unis sont l’un des rares pays – une dizaine dans le monde, dont le Libéria, les Bahamas ou les îles Caïman – à continuer à utiliser l’unité de mesure Fahrenheit. « Nous avons hérité du système britannique et avons toujours eu une résistance voire une peur face au changement », affirme Bridy Phillips, de la National Oceanic and Atmospheric Administration. Sans compter que les Celsius, bien que plus faciles à comprendre, sont moins précis que les Fahrenheit. Certains pays utilisent d’ailleurs les deux systèmes, comme le Belize. Et la communauté scientifique, y compris celle des États-Unis, utilise très régulièrement les Celsius… et doit ensuite reconvertir les résultats en Fahrenheit !

C’est donc l’habitude et les difficultés qu’entraînerait un changement de système qui expliquent la poursuite de l’utilisation des degrés Fahrenheit aux États-Unis. Rappels utiles :

  • Point de congélation : 32°F = 0°C
  • Point d’ébullition : 212°F = 100°C
  • Température du corps : 98,6°F = 36,9°C
  • Degré Fahrenheit = (degré centigrade x 9/5) + 32
  • Degrés centigrades = (degrés Fahrenheit – 32) x 5/9

Une première version de cette Question bête a été publiée le 17 février 2014.

Yvan et Margot Heraud: «Je ne l’ai pas vue grandir, mais elle pourra me voir vieillir»

Yvan Heraud et son épouse Isabelle avaient le projet de partir vivre aux États-Unis, ils étaient même sur le point de reprendre un restaurant en Floride quand ils ont découvert qu’ils attendaient Margot, leur fille. Ils sont donc restés vivre et travailler en France, à la montagne.

Lorsque Margot a 16 ans, elle décide de partir faire un échange aux États-Unis. Et c’est après seulement 6 mois passés dans le Maine qu’elle le sait : sa vie est ici, elle ne veut plus en repartir. Elle poursuit ses études dans le Vermont, puis à Washington DC et enfin à Denver, dans le Colorado. Sauf que pendant ce temps-là, Yvan n’a jamais abandonné son envie d’exercer son métier au pays de l’Oncle Sam.

Alors avec sa fille unique loin de lui, le rêve américain se rappelle à Yvan : il décide de se rapprocher de Margot. Évidemment, rien ne s’est passé comme prévu, mais fort heureusement, à l’heure où j’écris ces quelques mots, la famille est enfin réunie pour le meilleur… car le pire est déjà passé.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Livre: Odette, l’alphabet de mindfulness pour enfants, présenté à Greenpoint

Sandrine Marlier, mannequin, life coach, professeur de reiki et maman de l’école publique bilingue PS110 à Greenpoint, a tiré parti de son expérience et de son vécu personnel de parent pour écrire un livre pour enfants dédié à la mindfulness (pleine conscience). « J’ai toujours beaucoup voyagé pour mon métier mais je me suis rendue compte que mon évolution intérieure était la chose la plus importante. J’ai suivi une formation avec un professeur de méditationp et cela m’a donné l’idée de ce livre. Ces mots sont les valeurs qui nous connectent à nous-mêmes et avec ma fille. »

Baptisé Odette’s Alphabet de la maison d’édition Belle Isle Books, l’ouvrage pour 3 à 8 ans raconte l’histoire de la fourmi Odette : elle se réveille un jour stressée et se rend compte qu’elle ne fait que travailler. Elle décide alors de quitter sa fourmilière pour créer une nouvelle vie. Elle rencontre Marcus, une souris qui s’est elle aussi perdue, et ensemble ils découvrent de nouvelles façons de se sentir mieux dans leur corps et dans leur vie.

Le livre est un alphabet et chaque chapitre de l’histoire s’articule autour de mots clés : A pour Alive, G pour Grow,  P pour Peace ou encore R pour Relax, etc. Chaque lettre est couplée à une activité de respiration ou de méditation. Le récit comme les exercices ont pour but d’aider les enfants à identifier leurs émotions, se détendre et trouver leur paix intérieure. « J’ai beaucoup appris auprès de ma fille de 6 ans, qui sait suivre son cœur et m’impressionne par son authenticité, explique Sandrine Marlier. J’ai voulu rendre accessible ces mots et concepts dans un livre pour enfants, qui sera aussi utile aux grands. »

Elle racontera la genèse de ce livre, et fera une signature du livre Odette’s Alphabet à la librairie Word de Greenpoint le mardi 4 avril à 6pm. Vous pouvez suivre ses conseils de vie et de méditation sur Instagram : @sandrinemarlier.

François Grosjean, une vie de bilingue (podcast en anglais/français)

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Auteur d’une dizaine de livres sur la psycholinguistique et le bilinguisme, le professeur François Grosjean a publié, en 2021, un ouvrage, Life as a Bilingual, aux presses universitaires de Cambridge, dans lequel il reprend les billets qu’il a écrit pour Psychology Today, dans un blog fréquenté par plus de deux millions de lecteurs.

À la sortie de son livre, l’universitaire français avait raconté à Fabrice Jaumont comment il était devenu lui-même bilingue lorsqu’il avait été envoyé dans un internat anglais, en Suisse, à l’âge de 8 ans, puis avait déménagé au Royaume-Uni à l’âge de 14 ans. Fort d’une telle expérience, il s’est consacré à la psycholinguistique en France, aux États-Unis et en Suisse. Ancien directeur du Laboratoire de traitement du langage et de la parole, il est professeur émérite de l’Université de Neuchâtel, en Suisse. Les questions sont posées en français, les réponses données en anglais car ce podcast Révolution Bilingue est issu d’une conférence grand public aux États-unis.

https://www.spreaker.com/user/frenchmorning/episode-24-mixage-final

Le groupe français B&B HOTELS s’attaque au marché américain

Environ 400 hôtels créés au cours des dix prochaines années aux États-Unis : la chaîne française B&B HOTELS nourrit de très grosses ambitions de ce côté-ci de l’Atlantique. Déjà propriétaire de 700 établissements en Europe, le groupe, deuxième sur le marché européen du milieu de gamme derrière Ibis, vise la barre des 3000 emplacements au niveau mondial d’ici 2030. Pour atteindre ce cap, le marché américain sera le principal fer de lance.

« Au sein de B&B HOTELS, nous avons développé une offre de très haute qualité, au meilleur prix, et ceci à travers 15 pays d’Europe et au Brésil, assure Valerio Duchini, le CEO du groupe hôtelier aux États-Unis. Le segment du milieu de gamme manque parfois de consistance et n’est pas toujours de très bonne qualité. Notre modèle, qui met l’accent sur des produits et des services de haute qualité au meilleur prix, fera la différence auprès de la clientèle américaine. »

Goldman Sachs, principal actionnaire

Le fruit d’une année 2022 record : le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 1 milliard d’euros l’an dernier (50% de plus qu’en 2019, l’année de référence pré-Covid), et en a profité pour ouvrir 97 nouvelles adresses dans 10 pays. Pour 2023, outre les États-Unis, B&B HOTELS compte se développer au Royaume-Uni et au Danemark. Que de chemin parcouru en un peu plus de 30 ans, depuis sa création en 1990, d’abord en Bretagne sur les terres de son fondateur François Branellec, puis sur le territoire français et enfin dans toute l’Europe. Le logo, deux lettres blanches sur fond marron, encadrées d’un liseré vert, est bien connu de tous les voyageurs sur les routes du continent : il borde de nombreuses nationales, autoroutes ou entrée de ville en visant une clientèle de tous les jours.

Valerio Duchini, le CEO de B&B HOTELS US, promet la création de milliers d’emplois sur le territoire américain.

Le groupe hôtelier se situera aux États-Unis sur cette même gamme de prix moyenne, comprise entre celle des motels (60 à 100$) et celle des traditionnelles nuitées de milieu de gamme (120 à 160$). « Nous savons qu’il y a un potentiel pour B&B HOTELS à travers les États-Unis, poursuit Valerio Duchini. Notre marque a reçu de nombreuses évaluations positives à travers les études que nous avons menées, notamment en ce qui concerne notre concept et notre design. Nous disposons de solides atouts sur lesquels nous entendons fonder notre croissance : une plateforme numérique évolutive, une expertise marketing, une capacité à construire une équipe de qualité, et des actionnaires solides. »

B&B HOTELS est en effet détenu depuis 2019 par Goldman Sachs, qui s’en était porté acquéreur pour 1,9 milliard d’euros. « Goldman Sachs nous permet d’avoir accès à son réseau immobilier, de tourisme ainsi qu’à son expertise financières, et ainsi nous permet de gagner beaucoup de temps, développe le dirigeant. Leur soutien augmente également notre crédibilité auprès de nos contacts. »

Sur les routes de Floride et du Texas

Dans un premier temps, l’enseigne bretonne visera la Floride et le Texas, pour leur population (respectivement 3e et 2e États les plus peuplés, derrière la Californie mais devant New York). Surtout, ces États correspondent parfaitement à la clientèle ciblée par la marque française : un public habitué à être sur les routes et qui attend d’une chambre d’hôtel confort et fonctionnalité pour un prix raisonnable.

« En raison des courtes distances entre les villes de Floride et de la densité de la population, il est possible de construire un réseau régional important et gérable, note Valerio Duchini. De plus, nos clients se déplacent principalement en voiture : nous devons donc choisir des itinéraires très fréquentés par les voyageurs et être présents tous les 30 km. C’est ainsi que nous souhaitons nous développer. »

Le groupe, qui conservera le même nom qu’en Europe pour le marché américain, procèdera tout d’abord par des rachats d’immeubles existants, permettant d’avancer plus vite dans le calendrier. Mais il ne s’interdit pas de procéder à des constructions si l’occasion se présente. Et devra sans doute adapter un peu son offre au marché américain : des chambres et des lits plus grands, mais aussi davantage de services offerts aux clients, comme par exemple la présence de salles de sport. Sans vouloir s’avancer sur des chiffres précis, Valerio Duchini promet des « milliers » de créations d’emplois sur le territoire américain.