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Participez à la parade de la Saint-Patrick avec BZH New York

Vous voulez découvrir Fifth Avenue autrement ? L’association des Bretons de New York, BZH, vous en donne l’occasion. Cette année encore, elle invite les Français de New York à la rejoindre au sein du cortège de la Saint-Patrick, un événement emblématique de la Grosse Pomme, le vendredi 17 mars.

Les places sont limitées. Il faut s’inscrire gratuitement en ligne. Le rendez-vous est donné à 3pm sur 48th Street entre Fifth Avenue et Madison. Les participants devront revêtir habits, chapeaux et écharpes sombres (bleu marine, noir). Aucun sac ne sera autorisé. Il est recommandé de s’habiller chaudement.

La parade, fondée en 1762 pour honorer le saint patron de l’Irlande, démarrera sur la 44th Street et se terminera au niveau de la East 79th. Elle attire chaque année des milliers de curieux. BZH est partenaire de l’événement depuis 2019, ce qui lui permet d’être invité à marcher chaque année avec ou sans invités de Bretagne.

Revelie, le nouveau restaurant de la famille Raoul’s à SoHo

À 48 ans, le bistro Raoul’s accueille un petit frère. Ou plutôt une petite sœur, puisque Revelie, le nom de ce nouveau lieu, est une contraction de Reve et d’Amelie, les prénoms des deux filles du propriétaire de l’enseigne, Karim Raoul. « C’est un petit clin d’oeil à mes deux filles, mais j’ai aussi trouvé ça joli et ça me rappelle un peu ‘rêverie’, un mot que j’aime beaucoup », explique Karim Raoul, dans son beau français mâtiné d’accent américain.

Il n’aura qu’à traverser la rue pour passer d’un lieu à l’autre, puisque Revelie prendra place à son ouverture, prévue dans le courant du mois, juste en face de Raoul’s, sur Prince Street, dans la partie ouest de SoHo, tout près de la 6e avenue. Un coffee shop d’un côté, un restaurant chinois de l’autre, Revelie sera bien entouré et succèdera à Nagomi, un restaurant japonais qui a fermé ses portes durant la pandémie. « Ma fille adorait venir manger à ce restaurant, et ce même local avait également déjà été utilisé par Raoul’s dans les années 80, qui y avait installé une boucherie », confie Karim Raoul, qui a voulu recréer avec Revelie l’ambiance des Luncheonettes, ces restaurants de tous les jours qui servent des plats de tous types à des prix abordables.

Faire «quelque chose pour le quartier»

« Il y a en avait beaucoup dans le quartier quand j’étais petit, raconte Karim Raoul. Tu y mangeais très simplement, pour un lunch ou un dîner sans prétention. Je voulais faire quelque chose pour le quartier, qui ne possède plus beaucoup d’endroits simples où tu peux manger à des prix abordables. » Le restaurant proposera 27 places, réparties entre le bar d’un côté et des petits box de l’autre. Il servira une carte de tous les jours, mélange de tradition américaine (burgers notamment) et d’inspiration française (boudin), élaborée par le chef du Raoul’s.

Karim Raoul dans son nouveau lieu, Revelie, qui ouvrira d’ici à la fin du mois de mars. © Vincent Pialat/French Morning

« On a voulu faire un petit mélange, avec des passages obligés, mais aussi en proposant quelque chose d’un peu français, sans choquer », développe Karim Raoul. Le restaurant sera uniquement ouvert durant le lunch pour commencer, mais devrait élargir ses horaires pour le diner après quelques semaines d’ouverture.

L’ambiance y sera bien différente de son grand frère, le célèbre Raoul’s, où il est impossible de dîner sans réservation, et qui accueille depuis le milieu des années 70 de nombreux amoureux de la gastronomie française à SoHo. Que de chemin parcouru depuis 1975, et l’ouverture de l’enseigne par les deux frères Raoul, Serge et Guy, venus d’Alsace !

L’esprit bohème d’autrefois

« J’étais souvent au restaurant quand j’étais enfant, se souvient Karim, le fils de Serge. C’était un endroit qui me paraissait tellement adulte ! Il y avait des soirées en tout genre, complètement délurées, de nombreuses stars y passaient. Et le quartier n’avait rien à voir avec celui d’aujourd’hui. Il n’y avait pas grand chose et c’était assez dangereux de s’y promener seul à la nuit tombée. À 7 heures du soir, il n’y avait plus personne dans les rues. »

Le restaurant Raoul’s, à Soho, a attiré des générations de New-Yorkais depuis sa création en 1975. © Vincent Pialat/French Morning

Seules les enseignes lumineuses -très bistrot- de Raoul’s éclairaient alors le trottoir de Prince Street. Elles n’ont pas changé, elles sont toujours là, tout comme le fameux steak au poivre, la spécialité de l’enseigne. Avec la création de Revelie, c’est une nouvelle étape franchie par les Raoul’s, après quelques tentatives dans les années 80 (Rakel notamment dans West Village), et qui comptent bien recréer un peu l’esprit très bohème du SoHo d’antan.

Hélène Leone: «Notre école canadienne offre un vrai programme bilingue» à Paris

Les écoles canadiennes sont reconnues partout dans le monde pour leur excellence académique, l’importance qu’elles accordent aux élèves en tant qu’individus, et pour leur engagement à développer des relations significatives avec les parents. Pour ce nouvel épisode de Révolution bilingue, nous accueillons Hélène Leone, la fondatrice de l’École Canadienne Bilingue de Paris.

Alors, pourquoi une école canadienne a-t-elle ouvert ses portes dans la capitale française ? Pourquoi ce « petit bout de Canada au cœur de Paris », comme se définit l’école sur son site ? Étant donné les histoires commune entre la France et le Canada, mais aussi la langue et l’identité culturelle que nous partageons, l’idée d’une école offrant un programme canadien en France fait sens et se devait d’être réalisée.

Grâce à Hélène Léone, une éducatrice dotée d’un engagement inébranlable envers l’éducation bilingue et l’excellence académique, il est maintenant possible pour les Parisiens qui le souhaitent d’offrir à leurs enfants une expérience éducative bilingue et biculturelle, inspirée par l’histoire du Canada qui a été définie par la coexistence de deux des plus importantes langues du monde et les avantages tangibles qu’un pays bilingue offre à ses citoyens.

Le podcast Révolution bilingue est proposé conjointement par Frenchmorning et CALEC.

https://www.spreaker.com/user/frenchmorning/ep-37-helene-leone-mixage-final

 

Familles new-yorkaises : venez découvrir The École et rencontrer sa communauté

[Article partenaire] Ce printemps, The École invite les familles intéressées à venir à la rencontre de sa communauté. Parents et enfants sont les bienvenus pour participer à cette Journée Découverte durant laquelle de nombreuses activités seront proposées, pour les petits et pour les grands.

Une école bilingue unique à Flatiron District

The École est une école franco-américaine indépendante située dans le quartier animé de Flatiron à Manhattan. Son programme bilingue franco-américain unique s’adresse aux enfants de 2 à 14 ans. L’établissement est homologué par l’AEFE de la toute petite section de maternelle à la quatrième. Cela signifie que les élèves reçoivent un enseignement conforme à celui délivré dans les établissements publics en France.

Journée Découverte le samedi 29 avril

Le samedi 29 avril, de 2pm à 5pm, The École ouvre les portes de son bâtiment de la maternelle et invite les familles à venir les rencontrer !

Les familles seront accueillies par les équipes scolaires et plusieurs ateliers bilingues, animés par les professeurs de The École, seront proposés pour les enfants de 2 à 6 ans dans les différentes salles de classe. 

? Pour les 2-4 ans :

Art printanier avec Andrea (Professeur de Petite Section de Maternelle, anglais) et Olfa (Professeur de Toute Petite Section de Maternelle, français)

Andrea et Olfa proposeront différents outils et mediums aux enfants pour qu’ils créent une scène artistique printanière. Chaque enfant pourra ainsi s’exprimer à travers ce processus créatif.

? Pour les 4-5 ans :

Mélange de couleurs et collage d’animaux avec Virginie (Professeur de Moyenne Section de Maternelle, français) et Yuna (Professeur de Moyenne Section de Maternelle, anglais)

Alors que Virginie et Yuna liront un livre sur les couleurs, les enfants feront une expérience de mélange de couleurs. Ensuite, ils fabriqueront un animal en collage, en s’inspirant de Brown Bear, Brown Bear, What Do You See? d’Eric Carle.

? Pour les 5-6 ans :

Musique avec Alisha (Professeur de Grande Section de Maternelle, anglais) et Julien (Professeur de Grande Section de Maternelle, français)

Dans cet atelier de musique bilingue, Alisha et Julien dirigeront les enfants en leur apprenant les percussions corporelles et le rythme à travers des chants traditionnels en français et en anglais.

Ces ateliers seront une merveilleuse façon d’avoir une première expérience du curriculum bilingue, unique en son genre, qui est enseigné à The École, tout en s’amusant, et de découvrir l’atmosphère familiale et bienveillante, propice au développement individuel et en groupe, qui se dégage des salles de classe.

Rencontre avec la communauté de The École

Ensuite, les familles seront invitées à rejoindre, dans la salle multifonction et sur le toit terrasse, d’autres membres de la communauté de The École : administration, enseignants et parents. Pour les parents, au-delà de découvrir les locaux, c’est aussi l’opportunité de rencontrer une partie du corps enseignant de The École, composé de professeurs de langue maternelle anglaise et française, tous certifiés, respectivement, par l’État de New York ou par le Ministère français de l’Éducation Nationale.

Dans un cadre détendu et convivial, autour d’une collation et de rafraîchissements, les familles auront ainsi la possibilité de s’entretenir avec le chef d’établissement et l’équipe de direction et de discuter avec des parents de l’école. Pendant ce temps, les plus petits seront occupés avec les nombreuses activités animées et encadrées par des partenaires et des assistants de vie scolaire de The École. Au programme, maquillage, sculptures en ballons, caricatures, pêche à la ligne, guignol et bien d’autres surprises attendent vos enfants pour un après-midi riche en découverte !

Les places étant limitées, pour participer à cette journée découverte, il est nécessaire de s’inscrire en cliquant ici.

Si vous n’êtes pas disponibles sur cette date, n’hésitez pas à prendre contact avec l’équipe de The École pour organiser une visite privée de leur campus.

Camp d’été du 26 juin au 14 juillet

De plus, du lundi 26 juin au vendredi 14 juillet, The École accueille à son Camp d’Été tous les enfants âgés de 3 à 10 ans, qu’ils soient élèves de The École ou amis du quartier. Il n’y a pas de niveau minimum de français ou d’anglais requis pour participer, et vous pouvez vous inscrire à la semaine, à la journée ou à la demi-journée. 

À propos de The École

Située dans le quartier animé de Flatiron à New York, The École est une école franco-américaine intime et indépendante qui cultive une communauté internationale d’étudiants de la maternelle au collège. À The École, l’objectif de l’éducation est de former des élèves bien informés, équilibrés, responsables et compatissants qui peuvent créer et se connecter à un monde rempli de possibilités. Cette conviction est au cœur de leur programme bilingue conçu de manière unique, dans lequel les étudiants apprennent non seulement à parler, lire et écrire dans deux langues, mais aussi à penser, ressentir et agir de manière informée par deux cultures.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site internet de l’école.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Oscars: Nathalie Dubois, la Française qui couvre de cadeaux les stars d’Hollywood

Deux jours avant la 95e cérémonie des Oscars, qui s’est déroulée ce dimanche 12 mars au Dolby Theater de Los Angeles, les trombes d’eau qui se sont abattues sur la cité des Anges n’ont pas découragé les stars. Ce vendredi 10 mars, les vedettes de la planète cinéma, petites ou grandes, étaient nombreuses à se presser dans la gift suite (la suite cadeaux) feutrée de Nathalie Dubois, au Luxe Sunset Boulevard Hotel, proche du Getty Center. Parmi les célébrités les plus attendues se trouvaient les acteurs Adam Driver et Angela Bassett. Une pluie de cadeaux les y attendait, exposés dans deux chambres de ce majestueux hôtel, transformées en salles de réception pour l’occasion.

Des sacs à mains offerts aux stars venues à la gift suite de Nathalie Dubois en mars des Oscars 2023 à Los Angeles. © Agnès Chareton

Parfums créés sur-mesure, bijoux de créateurs, produits de beauté haut de gamme venus du Japon, foulards en soie de France, chaussures de sport, sacs à main, voyages au bout du monde et même cartomancienne… Ici, tout est gratuit pour les stars et ce sont les marques qui paient pour leur faire découvrir leurs nouveautés. Ceci dans l’espoir qu’elles arboreront leurs produits sur le célèbre tapis rouge des Oscars -qui cette année sera pour la première fois blanc- ou dans les soirées organisées toute la semaine précédant l’évènement. C’est le concept des gift suites, une stratégie singulière de placement de produits auprès des stars. 

L’actrice japonaise Chikako Fukuyama se fait photographier sur le stand d’une marque de cosmétique dans la gift suite de Nathalie Dubois, le 10 mars à Los Angeles. © Agnès Chareton

Et à Hollywood, une Française, Nathalie Dubois, occupe depuis 18 ans une place de choix dans ce secteur, aux côtés d’autres gift suites américaines. À la tête de son entreprise, Dubois Pelin and Associates (DPA), cette business woman s’est fait connaître pour ses « suites cadeaux » proposées aux stars en marge des principaux festivals de cinéma et de musique à travers le monde. Ces dernières semaines, elle a enchaîné les Golden Globes et les Grammys à Los Angeles, les Césars à Paris et en mai, elle s’envolera pour le festival de Cannes en France. Pour cette cinéphile qui vit à Los Angeles depuis 36 ans, les Oscars tiennent une place à part. « Ce n’est peut-être pas le plus gros événement de l’année, mais j’aime cette semaine d’effervescence, avec tous ces événements qui célèbrent l’industrie du cinéma. Être présente aux Oscars, c’est faire partie de cette magie » savoure-t-elle.

Afin que la magie opère, la Française mise sur une organisation millimétrée. « Nous recevons des grosses stars ou des plus petites, des nominés aux Oscars, des réalisateurs, des producteurs, des personnes liées à cette cérémonie… » détaille la maîtresse des lieux. Sharon Stone, Richard Gere ou Nicole Kidman ont déjà poussé la porte de sa suite. Liste en main, elle salue chaque invité, énergique, avant de les confier à une hôtesse chargée de les guider à travers les stands. Chaque « suite cadeaux » représente quatre mois de travail. Sa spécialité ? Dénicher LE produit qui attirera l’œil des célébrités dont elle a appris à anticiper les envies. « Ces stars reçoivent des cadeaux de partout, elles ont déjà tout ce qu’elles veulent. Elles viennent ici pour trouver des choses uniques, qu’elles ne trouveront pas ailleurs, explique Nathalie Dubois. Du chic, de la très haute qualité, des technologies très avancées…Ma fierté, c’est que mes cadeaux ne seront pas redonnés à des amis mais vont être portés » insiste-elle.

L’actrice américaine Blanca Blanco avec Florence Lafragette, Présidente et Directrice artistique de Pétrusse, à la gift suite de Nathalie Dubois le 10 mars 2023 à Los Angeles, deux jours avant les Oscars. © Agnès Chareton

Trente-deux marques sont présentées dans sa suite ce jour-là. Aux côtés des créateurs d’Espagne ou du Japon se trouvent un couple de Français, Florence Lafragette et Denys Beaumatin, à la tête de Petrusse. Cette société bordelaise fabrique des étoles en lin ou en soie végétale aux couleurs chatoyantes ainsi que des bijoux fantaisie. C’est la troisième fois que leurs produits sont exposés par Nathalie Dubois en marge d’un festival de cinéma. Cette fois-ci, ils ont prévu de distribuer une centaine d’accessoires. « Cela nous permet de communiquer sous des modes différents » affirment-ils. Et les retours sont très positifs. Plusieurs acteurs et actrices ont déjà porté leurs créations, comme Audrey Dana, aux Césars 2022 ou l’actrice américaine Blanca Blanco lors du dernier festival de Cannes. La photographie avait été diffusée sur leur compte Instagram.

Cocktail à la main et sweat à capuche, l’acteur haïtien Jimmy Jean-Louis est un fidèle de longue date de Nathalie Dubois. « Les Oscars, c’est une semaine pleine de ce genre d’événements. J’y participe autant pour passer un bon moment, célébrer le travail que l’on fait tous ensemble dans le cinéma et continuer à faire du network » explique l’acteur, qui sera bientôt à l’affiche d’Assassin club de Camille Delamarre. Les bras chargés de paquets, cet Angelino ne voit aucun inconvénient à accepter des cadeaux de la part de marques de luxe. Une pratique gagnant-gagnant, selon lui. À mi-chemin entre business et magie du cinéma, les gift suites résument parfaitement l’esprit des Oscars.

L’acteur haïtien Jimmy Jean-Louis (à droite) est un fidèle de la gift suite de Nathalie Dubois. Ici à Los Angeles le 10 mars 2023. © Agnès Chareton

Mr Brainwash ouvre son Art Museum à Los Angeles

Thierry Guetta, alias Mr Brainwash, l’artiste et graffeur français installé à Los Angeles, passé maître dans l’art du détournement, et devenu le héros du film-documentaire « Exit Through The Gift Shop » réalisé par Banksy en 2010, vient d’inaugurer le Mr Brainwash Art Museum à Los Angeles.

Rêve de gamin

« Pas n’importe lequel des musées. Mon musée, dit-il. Et le musée du futur. Celui posé en plein cœur de Beverly Hills, en lieu et place du Paley Center for Media, l’œuvre d’un certain Richard Meier, aussi à l’origine du Ghetty Center. Un cadeau de Bernard Arnault, empruntant pour un temps le futur espace de l’hôtel Cheval Blanc, et pensé pour changer notre relation au musée. Qui a dit que l’on devait attendre de mourir pour créer son musée ? Qui a dit que la musique était proscrite dans les galeries ? Comme Chaplin ou Einstein, je créé ce qui n’existe pas. »

Derrière une façade où s’exposent les répliques en résine d’une Porsche 911, d’une Mercedes Benz 300 SLR et d’une Ferrari GTO, Mr Brainwash a pris le temps – « deux ans, exactement, contraint par le COVID » – pour scénographier et partager dix années de création. « Le rêve d’un gamin originaire de Garge-lès-Gonesse, ayant perdu sa mère tôt, et envoyé en Californie à l’âge de 9 ans, sans parler un mot d’anglais, est aujourd’hui devenu réalité ».

La façade du Mr Brainwash Art Museum à Beverly Hills

S’ouvrant sur une immense colonne d’aérosols, compilés dans des cubes de plexiglass, des suspensions de pinceaux au plafond et un comptoir affichant en vidéos et en peintures le travail de Mr Brainwash, le musée ouvre sur une première galerie d’exposition où trône le portait géant de Kobe Bryant déguisé en chevalier. À ses côtés, le rappeur Tupac, autre légende de Los Angeles et Steve Jobs en tenue de cow-boy, « celui qui changea la face du monde, muni, à la place du pistolet, d’un iPhone ». En face, un dinosaure composé exclusivement de livres, « ou le symbole de la disparition d’un symbole condamné à devenir une pièce d’art ».

«L’art se doit d’être fun»

N’ayant peur de rien, Mr Brainwash expose ce qu’il préfère : les détournements des grands classiques de la peinture, résumé selon lui dans « l’art du brainwash » ou « lavage de cerveau » en français. Les bouquets de tournesols de van Gogh trouvent une seconde vie, mélangés aux fleurs pop de Warhol. Les personnages de Renoir s’affichent avec un iPhone à la main. Le portrait de Picasso se fond avec celui de Batman. « L’art se doit d’être fun, explique-t-il. Et ma signature, Life is beautiful, résume à la perfection mon message. »

Au Mr Brainwash Art Museum, les visiteurs s’immergent aussi à New York dans une reconstitution du métro, deviennent les acteurs du musée en s’invitant à l’intérieur d’une peinture de Van Gogh, s’immiscent dans un monde envahi par l’univers de Stars Wars ou peuvent assister à une séance de cinéma avec la famille Simpson en spectateurs.

Le dinosaure en livres, une création gigantesque à retrouver au Mr Brainwash Art Museum

Passé l’escalier, grafé des citations d’artistes chers à Mr Brainwash, ainsi d’Oprah Winfrey en passant par Rosa Parks ou Martin Luther King, Thierry Guetta nous emmène visiter sa galerie rouge. Sur la musique de Maria Callas, « L’amour est un oiseau rebelle », l’artiste de 57 ans fait le tour de ses peintures les plus étonnantes. Un tableau de Rembrandt où les personnages jouent à Docteur Maboul, une Mona Lisa déclinée dans tous les looks possibles, masque Covid inclus, les sculptures du Penseur de Rodin affublées de baladeurs. Pas de limite au détournement, tout est possible ici, et, ce, quelles que soient les critiques du milieu de l’art.

Un autre musée en projet

Du toit-terrasse du musée, Mr Brainwash contemple sa réussite, montrant du doigt sa maison sur les collines d’Hollywood. Un dernier espace devenu le terrain de jeu de l’artiste qui a recréé ici le célèbre passage piéton des Beatles sur Abbey Road, à Londres, la célèbre piscine de David Hockney, « A bigger splash » et pose un mur des célébrités où retrouver tous ses héros, Alfred Hitchcock, Vincent van Gogh, Charlie Chaplin, et les autres. « À l’image de Chaplin, je suis le Charlot de l’art. Je met de l’humour et de l’amour partout où je passe. N’oublions jamais que nous sommes tous des clowns. »

Ouvert tous les dimanches et lors d’événements particuliers, le Mr Brainwash Art Museum pourrait voyager dans d’autres villes des États-Unis et du monde, en attendant l’ouverture d’un autre musée pérenne. « Le lieu est déjà choisi, un diamant de Los Angeles pensé pour être ouvert toute la vie », promet-il.

 

7 activités pour les jours de pluie à San Francisco

Après la sécheresse des dernières années, la pluie semble partie pour durer cet hiver ! Quand on ne peut pas profiter du grand air, il faut bien trouver des activités d’intérieur, surtout avec des enfants. Voici notre sélection.

7- Un mini-golf dans la Mission

Situé dans une maison victorienne qui servit jadis de chambre funéraire, Urban Putt est le mini-golf indoor le plus connu de San Francisco. On oublie les fleurs en plastique, l’herbe artificielle et les épreuves un peu kitsch. Les 14 trous sont tous plus originaux les uns que les autres: on commence par le tremblement de terre de 1906, on prend le cable-car à proximité de la Transamerica Pyramid, puis on plonge dans la baie à bord d’un sous-marin, pour finir dans une mine de la ruée vers l’or. Avec son bar en bord de parcours, Urban Putt attire une foule plutôt composée de hipsters à barbe, qui se mélange très bien aux familles qui apprécient beaucoup le lieu et le restaurant à l’étage. Urban Putt, 1096 S Van Ness Ave, San Francisco, CA 94110. Site

6- S’essayer à la peinture dans Noe Valley

On commence par choisir un objet à peindre: du saladier à la tirelire en forme de pieuvre, il y en a pour tous les goûts et tous les budgets. Puis on choisit ses peintures parmi des dizaines de couleurs et on peint son futur chef d’oeuvre dans une ambiance zen, en regardant la pluie tomber sur Noe Valley. Votre objet est ensuite cuit et verni, et on peut récupérer la version finale deux jours plus tard. Terra Mia, 1314 Castro St, San Francisco, CA 94114. Site

5- Flâner dans une librairie

Les librairies indépendantes ne manquent pas à San Francisco, que l’on cherche des livres d’occasion ou du neuf. Parmi nos préférées, on aime passer des heures dans les rayonnages de Green Apple Books sur Clement street dans le Richmond, ou sur 9th avenue à deux pas du Golden Gate Park, Russian Hill Bookstore sur Polk street dans Russian Hill, Dog Eared Books sur Valencia dans la Mission, ou encore Folio Books dans Noe Valley et The Bookshop dans West Portal. 

4- Ambiance tropicale au Conservatory of Flowers

Pour échapper à la grisaille et au vent froid qui vous glace jusqu’aux os, une visite au Conservatory of Flowers s’impose. Une végétation luxuriante pousse dans cette serre victorienne construite en 1879 au coeur du Golden Gate Park : on y trouve plus de 1700 espèces de plantes, en particulier des spécimens tropicaux, des orchidées, des bananiers, de la vanille, des nénuphars. Des expositions temporaires sur les papillons ou les plantes carnivores occupent une des ailes du bâtiment. Il y fait toujours chaud et humide, une aubaine quand il tombe des trombes dehors. Et en plus, c’est gratuit pour les habitants de San Francisco. Conservatory of Flowers, 100 John F Kennedy Dr, San Francisco, CA 94118. Site

3- Piquer une tête à Hamilton pool

Avec des deux bassins, dont un réservé aux enfants, Hamilton, à deux pas de Japantown, est l’une des piscines couvertes préférées des familles san franciscaines. Les amateurs de sensations un peu plus fortes apprécient les deux toboggans en spirale. On peut y faire des longueurs ou s’amuser dans l’eau. Seule restriction: respecter les horaires réservés à chaque activité, et éviter le dimanche, car la piscine est fermée. Hamilton Pool, 1900 Geary Blvd, San Francisco, CA 94115. Site

2-Découvrir la Californie à Oakland

Le SFMOMA, le De Young, la California Academy of Sciences ou l’Exploratorium sont généralement bondés les jours de pluie. De l’autre côté du Bay Bridge, le Oakland Museum of California (OMCA) est loin d’être pris d’assaut, malgré la richesse de ses collections. Les galeries consacrées à l’histoire, l’art et la nature californiennes sont très didactiques et surtout interactives. Les enfants sont invités à toucher, dessiner, réfléchir tout en apprenant. Oakland Museum of California, 1000 Oak St, Oakland, CA 94607. Site

1- Un bowling au bord de l’océan

Le Seabowl à Pacifica

À 20 minutes au sud de San Francisco, le long de la côte battue par les vents, le Seabowl de Pacifica offre une alternative presque bucolique aux bowlings branchés de San Francisco. Une trentaine de lignes, une ambiance bon enfant, de la pizza, des burgers et des frites : que demander de plus? Le bruit de la mer entre deux strikes et un grand parking très pratique vous tendent les bras. Seabowl, 4625 Pacific Coast Hwy, Pacifica, CA 94044. Site

Pourquoi la France et les États-Unis ne changent pas d’heure en même temps?

Les États-Unis passeront à l’heure d’été le week-end prochain, dans la nuit du samedi 11 mars au dimanche 12 mars, deux semaines avant les Français. Mais pourquoi ce décalage ? C’est notre Question Bête de la semaine.

Un peu d’histoire d’abord. L’heure d’été a la même origine des deux côtés de l’Atlantique : la guerre. C’est d’abord l’Allemagne qui, en 1916, commença à changer d’heure l’été pour économiser le pétrole, vite suivie par l’Angleterre puis la France. Les États-Unis, où la pratique s’appelle daylight saving time, l’adoptent en mars 1918 mais la plupart des Etats abandonnent la pratique après la guerre.

En 1942, Roosevelt instaure le changement d’heure à longueur d’année, sous le nom war time. Après la guerre, certains Etats, voire certaines villes, observent l’heure d’été. Mais ce n’est qu’à partir de 1966 que les États-Unis adoptent une loi fédérale fixant l’heure d’été. Aujourd’hui, tous les Etats continentaux l’observent, à l’exception de l’Arizona.

Extension de l’heure d’été

En France, vue comme « l’heure des Allemands », l’heure d’été est abandonnée en 1945, puis rétablie en 1976 à la suite du premier choc pétrolier. Tous les pays d’Europe l’adoptent par la suite, avant l’harmonisation des dates en 1998.

Jusqu’en 2007, les calendriers américains et européens étaient très proches : changement le dernier week-end d’octobre des deux côtés de l’Atlantique, puis dernier dimanche de mars en Europe et une semaine plus tard aux Etats-Unis.

Cela a changé avec une loi de 2005, entrée en vigueur en 2007. Les États-Unis ont, depuis, rallongé de plus d’un mois l’heure d’été. Elle commence désormais le deuxième dimanche de mars, et se termine le premier dimanche de novembre. L’objectif est, là encore, de réaliser des économies d’énergie supplémentaires. « En un an, cette extension a permis d’économiser près de 500 millions de dollars »assurait un des auteurs de la loi.

Halloween

En réalité, les études sont contradictoires et peu concluantes sur les bénéfices de l’heure d’été, des deux côtés de l’Atlantique d’ailleurs. Aux États-Unis, beaucoup d’opposants au daylight saving time pointent l’exemple de l’Indiana, qui n’a adopté l’heure d’été qu’en 2007 à la suite de la nouvelle loi fédérale et qui a enregistré une hausse de la consommation électrique de 4%. L’économie faite sur l’éclairage n’était pas suffisante pour compenser l’excédent de climatisation dû au changement d’heure.

Mais l’extension avait aussi une autre justification : en repoussant le retour à l’heure d’hiver d’une semaine, de fin octobre à début novembre, les rues étaient plus sûres le soir d’Halloween, le 31 octobre, pour les enfants allant frapper aux portes pour le traditionnel treat or trick.

Une première version de cette Question bête a été publiée le 16 mars 2014.

Gad Elmaleh: «Je reviens à New York plus cool»

« C’est lui, encore lui ! ». Quand on demande à Gad Elmaleh pourquoi il retourne à New York montrer son dernier spectacle, l’humoriste marocain revient encore et toujours à son parrain professionnel aux États-Unis : Jerry Seinfeld. « J’étais au Beacon Theatre il y a quelques temps pour le voir. Il était tellement à l’aise, heureux… Ça m’a donné envie de refaire une date là-bas ».

«NYC est éternelle»

Pour le plus grand plaisir des francophones de New York, le projet est devenu réalité. Entre une escale à Bordeaux et Mondorf-les-bains, le comédien remontera sur les planches de la mythique salle de l’Upper West Side ce mardi 11 avril pour jouer, en français, son nouveau show, « D’ailleurs ». Vous pourriez aussi le croiser au Comedy Cellar, l’antre du standup, où il avait ses habitudes du temps où il vivait dans la Grosse Pomme. « Je suis resté très proche de la ville. Je ne suis pas du tout d’accord avec cette tendance qui consiste à dire que New York est finie depuis la pandémie. Certes, c’est complexe, dur. Mais NYC est éternelle », dit-il.

De son propre aveu, il revient « plus cool » qu’en 2015, lorsqu’il a fait le pari de traverser l’Atlantique, avec le soutien de Jerry Seinfeld, pour se faire un nom aux États-Unis. En plus de ses spectacles, joués pendant trois ans aux quatre coins du pays, il a fait le tour des talk shows américains et produit sa propre mini-série sur Netflix, dans laquelle il jouait le rôle d’une star française que personne ne connaissait au pays de l’Oncle Sam. Le tout dans une langue – l’anglais – qui n’est pas la sienne. « C’était un challenge, une nouveauté. Je me produisais devant un mélange de publics. Y a un truc magique avec le fait de jouer en anglais, mais mon ADN, c’est l’impro, c’est de jouer avec le public. Or, quand je le fais en anglais, c’est moins virtuose. L’humour, c’est un language, observe-t-il. Revenir dans une ville devant un public que j’aime, avec un show que je rode déjà depuis quelques temps dans le monde francophone, ça a un côté plus confortable ».

«Difficile aujourd’hui de faire de l’humour»

Dans « D’ailleurs », il abordera son aventure américaine, mais aussi des sujets plus personnels, comme la paternité et des relations – il s’est séparé en 2015 de la princesse Charlotte Casiraghi (fille de Caroline de Monaco et petite-fille de Grace Kelly) avec qui il a eu un enfant. Il parlera aussi de la religion, la mort, ses débuts sur scène… À 51 ans, « je suis à un moment dans la vie où j’appréhende moins les réactions des autres, notamment sur la foi, la mort, la religion. Ce sont des sujets qui génèrent de la crispation. À trente ans, on ne dit rien qui fâche. À quarante, on le dit à moitié mais on serre les fesses. À cinquante, on le dit et on accepte les conséquences, dit-il. Il y a des sensibilités de toute part aujourd’hui. C’est devenu difficile de faire de l’humour ».

Il profitera de son passage à New York pour présenter son film auto-biographique « Reste un peu » (« Stay with us ») le 14 avril au FIAF. Celui-ci a trouvé un distributeur nord-américain (Film Movement). Dans cette comédie spirituelle, il raconte, lui qui est né dans une famille juive berbère, son cheminement vers le catholicisme et les efforts de ses proches pour le remettre dans le droit chemin. « Ça a été un pitch inattendu venant de moi », reconnaît-il. Gad Elmaleh n’a pas fini de nous surprendre.

Léon Marchand, le diamant de la natation française aux États-Unis

Léon Marchand a mis du temps pour trouver sa voie. « Il a d’abord essayé le judo et le rugby, mais quand il s’est mis dans l’eau, il a rapidement trouvé ses marques », expliquait son père Xavier au journal La Dépêche en 2019. Il faut dire que le jeune toulousain ne manquait pas d’exemples de réussite dans la famille. Xavier Marchand (49 ans) a été un spécialiste de l’épreuve des 4 nages dans les années 1990, remportant deux médailles d’argent aux championnats d’Europe et du monde (1997 et 1998). Sa mère, Céline Bonnet (47 ans), a elle aussi brillé dans l’eau à la même période, avec notamment plusieurs titres de championne de France en bassin de 50 mètres. Son oncle Christophe (52 ans), a également été plusieurs fois champion de France de natation entre 1988 et 2000. « On ne l’a surtout pas forcé, sachant très bien que ce sport est assez difficile ! On a même essayé de l’en dissuader mais… Ça n’a pas marché », ajoutait Xavier Marchand en 2019.

Déjà 6 titres de champion de France

Léon Marchand, 20 ans, a fait ses premières brasses dans le club des Dauphins du TOEC à Toulouse. En avril 2019, il est le premier Français à remporter les championnats de France sur 200 m papillon à seulement 16 ans, avant une médaille de bronze sur 400 m 4 nages aux mondiaux juniors de Hongrie en août. Une ascension fulgurante pour un talent hors normes et polyvalent, qui enchaîne par cinq nouveaux titres nationaux sur trois épreuves différentes en 2020 et 2021 (200 m papillon, 200 m 4 nages et 400 m 4 nages). « C’est un génie ! », prévient alors l’ancien nageur français Camille Lacourt, quintuple champion du monde et d’Europe.

La scène internationale découvre Léon Marchand aux Jeux Olympiques de Tokyo à l’été 2021, où il se hisse jusqu’en finale du 400 m 4 nages à 19 ans. Une expérience inoubliable qui a libéré le Toulousain. « Depuis les Jeux, je me sens vachement plus confiant, plus relax dans toutes les compétitions que j’aborde. Je me sens maintenant capable de rivaliser avec les meilleurs », expliquait-il en juin 2022 au site du CIO.

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Entraîné par le mentor de Michael Phelps aux États-Unis 

Pour passer un nouveau cap, Léon Marchand rejoint ensuite les États-Unis et l’université d’Arizona State (ASU) en octobre 2021. Il retrouve là-bas l’entraîneur américain Bob Bowman (57 ans), mentor historique de Michael Phelps, le nageur le plus titré de l’histoire des Jeux Olympiques (22 médailles). « Bob m’a déjà dit que je lui ressemblais. Même si je ne dors pas beaucoup, si j’ai eu une mauvaise journée, je peux toujours me donner à fond », expliquait Léon Marchand en juin 2022, ajoutant que ses entraînements étaient devenus « beaucoup plus intenses » aux États-Unis.

Là-bas, le jeune nageur français change de dimension en s’imposant dès ses premiers championnats universitaires (NCAA) sur le 200 yards 4 nages (182 m) en mars 2022, battant au passage le record de la discipline. S’ensuivent deux titres aux championnats du monde de Budapest au printemps 2022, dont la meilleure performance de l’histoire de la compétition sur 400 m 4 nages. Seul Michael Phelps avait fait mieux en 2008. « Léon n’en est encore qu’au début, il peut progresser dans différents domaines. Les nages peuvent être améliorées techniquement », confiait l’intransigeant coach Bob Bowman au journal L’Équipe en novembre dernier.

Tête d’affiche pour les Jeux Olympiques de Paris

Considéré comme LA future star de la natation aux États-Unis, Léon Marchand dispose d’un emploi du temps de ministre dans les prochains mois. Il essaiera de battre de nouveaux records universitaires fin mars aux championnats NCAA de Minneapolis, avant d’enchaîner avec les championnats de France à Rennes au mois de juin. Les mondiaux du Japon l’attendent ensuite du 23 au 30 juillet, où il devra faire pour la première fois sans l’aide de son entraîneur, nommé à la tête de l’équipe américaine.

Des compétitions qui doivent lui permettre de monter en puissance jusqu’aux Jeux Olympiques de Paris à l’été 2024. « L’objectif est de remporter la médaille d’or. Je pense qu’à Paris, c’est le bon moment parce qu’à 22 ans, j’aurai déjà bien bossé. Et je ne serai ni trop vieux, ni trop jeune », commente le Français, bien déterminé à marquer l’histoire de son sport.

Concerts: L’Impératrice se produira cet été à Outside Lands à SF

Presqu’un an après son dernier concert san franciscain, L’Impératrice sera de retour dans le Golden Gate Park à l’occasion du festival estival Outside Lands. Programmé sur trois jours, du vendredi 11 au dimanche 13 août, il ressemble chaque année jusqu’à 200 000 personnes venues applaudir les nombreux artistes qui se produisent sur différentes scènes dispersées dans le parc.

On avait eu le plaisir de voir L’Impératrice à Coachella et à Oakland en avril 2022, puis à San Francisco à l’occasion de l‘inauguration de la sculpture « La Rose des vents » de Jean-Michel Othoniel et du Portola Festival en septembre dernier. Le groove et l’énergie que dégagent les chansons de l’Impératrice ont vite conquis le public américain, depuis le succès du titre « Vanille Fraise » en 2016, puis de l’album Matahari sorti en 2018. En 2021, le groupe sort son deuxième album, Tako Tsubo, est porté par les singles « Fou, Voodoo? », « Peur des filles » et « Hématome ».

Avec Fleur Benguigui au chant, Charles Dugros de Boisseguin  et Hagni Gwon aux claviers, David Gaugué à la guitare basse, Achille Trocellier à la guitare électrique et Tom Daveau à la batterie, le groupe excelle sur scène, et le plaisir de ses membres à interagir avec leur public est évident.

À Outside Lands, L’Impératrice partagera la scène avec des poids lourds de la musique : Foo Fighters, Kendrick Lamar, Megan Thee Stallion, Odesza, ou encore Lana Del Rey.

Les pass pour le festival seront mis en vente ce mercredi 8 mars à 10am PST.

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En 2023, direction la France pour les élèves de la Silicon Valley International School

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[Article partenaire] Après trois années d’interruption due à la pandémie, la Silicon Valley International School est ravie de pouvoir organiser de nouveau des voyages scolaires internationaux, une tradition de longue date pour l’école située à Menlo Park et Palo Alto, en Californie.

Dans le cadre de l’un de ces voyages, les élèves de CM1 et CM2 vont ainsi pouvoir faire un séjour à Fumel, une petite bourgade du sud-ouest de la France.

S’immerger dans la culture française

Cette expérience unique offre aux élèves une précieuse opportunité, non seulement pour renforcer leurs capacités langagières en français, mais aussi pour s’immerger dans la culture française. Les élèves séjournent dans des familles d’accueil, fréquentent l’école locale et visitent des sites culturels importants, en lien avec leur programme d’histoire.

Lors du dernier voyage de la Silicon Valley International School, les élèves ont même pu visiter la cathédrale Notre-Dame de Paris, juste avant son incendie dévastateur. Ils ont eu la chance d’en admirer la beauté et de se familiariser avec l’histoire de cette magnifique structure, avant qu’elle ne soit à jamais altérée.

Vivre avec une famille d’accueil

L’un des aspects les plus riches de ce voyage est le séjour dans la famille d’accueil. Cette expérience permet aux élèves de mieux comprendre la vie quotidienne et les coutumes d’une famille française. Ils découvrent que les repas sont des moments importants pendant lesquels on passe plus de temps à table, à savourer la nourriture et à discuter en famille ou entre amis, qu’aux États-Unis. Les élèves apprennent ainsi à connaître la culture du pays de façon authentique et personnelle. Ils sont amenés à mieux apprécier la complexité du monde dans lequel ils vivent, à réfléchir de façon critique et à être exposés à de multiples perspectives.

Voyager pour grandir

Ce voyage est donc l’occasion pour les élèves de la Silicon Valley International School de s’épanouir sur le plan linguistique et personnel. Ils développent leur indépendance et leur autonomie, en naviguant dans un nouvel environnement.

Bien qu’ils soient supervisés par leurs enseignants lors de cette période passée loin de leur famille, les élèves ont maintes opportunités de développer leur confiance en eux et leur résilience. Par exemple, faire en sorte que les élèves gèrent leur propre argent de poche pendant les excursions est un bon moyen de leur enseigner la responsabilité financière. Cela leur permet de découvrir la valeur de l’argent et de prendre des décisions en matière de dépenses, les aidant ainsi à développer d’importantes compétences de vie.

Une telle immersion culturelle authentique, alliant la pratique de la langue, le développement de compétences interculturelles et la promotion de l’indépendance est une expérience inoubliable que la Silicon Valley International School offre à ses élèves et qui contribue à faire d’eux des individus équilibrés, ouverts d’esprit et conscients de la réalité du monde.

En savoir plus

La Silicon Valley International School articule tous ses projets et programmes autour du bilinguisme, de l’innovation pédagogique et de l’excellence académique. L’école est implantée sur deux campus à Palo Alto et Menlo Park et compte 680 élèves de la petite section de maternelle au lycée.

Pour plus d’informations sur la Silicon Valley International School, rendez-vous sur le site internet de l’école.

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