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Mr Brainwash ouvre son Art Museum à Los Angeles

Thierry Guetta, alias Mr Brainwash, l’artiste et graffeur français installé à Los Angeles, passé maître dans l’art du détournement, et devenu le héros du film-documentaire « Exit Through The Gift Shop » réalisé par Banksy en 2010, vient d’inaugurer le Mr Brainwash Art Museum à Los Angeles.

Rêve de gamin

« Pas n’importe lequel des musées. Mon musée, dit-il. Et le musée du futur. Celui posé en plein cœur de Beverly Hills, en lieu et place du Paley Center for Media, l’œuvre d’un certain Richard Meier, aussi à l’origine du Ghetty Center. Un cadeau de Bernard Arnault, empruntant pour un temps le futur espace de l’hôtel Cheval Blanc, et pensé pour changer notre relation au musée. Qui a dit que l’on devait attendre de mourir pour créer son musée ? Qui a dit que la musique était proscrite dans les galeries ? Comme Chaplin ou Einstein, je créé ce qui n’existe pas. »

Derrière une façade où s’exposent les répliques en résine d’une Porsche 911, d’une Mercedes Benz 300 SLR et d’une Ferrari GTO, Mr Brainwash a pris le temps – « deux ans, exactement, contraint par le COVID » – pour scénographier et partager dix années de création. « Le rêve d’un gamin originaire de Garge-lès-Gonesse, ayant perdu sa mère tôt, et envoyé en Californie à l’âge de 9 ans, sans parler un mot d’anglais, est aujourd’hui devenu réalité ».

La façade du Mr Brainwash Art Museum à Beverly Hills

S’ouvrant sur une immense colonne d’aérosols, compilés dans des cubes de plexiglass, des suspensions de pinceaux au plafond et un comptoir affichant en vidéos et en peintures le travail de Mr Brainwash, le musée ouvre sur une première galerie d’exposition où trône le portait géant de Kobe Bryant déguisé en chevalier. À ses côtés, le rappeur Tupac, autre légende de Los Angeles et Steve Jobs en tenue de cow-boy, « celui qui changea la face du monde, muni, à la place du pistolet, d’un iPhone ». En face, un dinosaure composé exclusivement de livres, « ou le symbole de la disparition d’un symbole condamné à devenir une pièce d’art ».

«L’art se doit d’être fun»

N’ayant peur de rien, Mr Brainwash expose ce qu’il préfère : les détournements des grands classiques de la peinture, résumé selon lui dans « l’art du brainwash » ou « lavage de cerveau » en français. Les bouquets de tournesols de van Gogh trouvent une seconde vie, mélangés aux fleurs pop de Warhol. Les personnages de Renoir s’affichent avec un iPhone à la main. Le portrait de Picasso se fond avec celui de Batman. « L’art se doit d’être fun, explique-t-il. Et ma signature, Life is beautiful, résume à la perfection mon message. »

Au Mr Brainwash Art Museum, les visiteurs s’immergent aussi à New York dans une reconstitution du métro, deviennent les acteurs du musée en s’invitant à l’intérieur d’une peinture de Van Gogh, s’immiscent dans un monde envahi par l’univers de Stars Wars ou peuvent assister à une séance de cinéma avec la famille Simpson en spectateurs.

Le dinosaure en livres, une création gigantesque à retrouver au Mr Brainwash Art Museum

Passé l’escalier, grafé des citations d’artistes chers à Mr Brainwash, ainsi d’Oprah Winfrey en passant par Rosa Parks ou Martin Luther King, Thierry Guetta nous emmène visiter sa galerie rouge. Sur la musique de Maria Callas, « L’amour est un oiseau rebelle », l’artiste de 57 ans fait le tour de ses peintures les plus étonnantes. Un tableau de Rembrandt où les personnages jouent à Docteur Maboul, une Mona Lisa déclinée dans tous les looks possibles, masque Covid inclus, les sculptures du Penseur de Rodin affublées de baladeurs. Pas de limite au détournement, tout est possible ici, et, ce, quelles que soient les critiques du milieu de l’art.

Un autre musée en projet

Du toit-terrasse du musée, Mr Brainwash contemple sa réussite, montrant du doigt sa maison sur les collines d’Hollywood. Un dernier espace devenu le terrain de jeu de l’artiste qui a recréé ici le célèbre passage piéton des Beatles sur Abbey Road, à Londres, la célèbre piscine de David Hockney, « A bigger splash » et pose un mur des célébrités où retrouver tous ses héros, Alfred Hitchcock, Vincent van Gogh, Charlie Chaplin, et les autres. « À l’image de Chaplin, je suis le Charlot de l’art. Je met de l’humour et de l’amour partout où je passe. N’oublions jamais que nous sommes tous des clowns. »

Ouvert tous les dimanches et lors d’événements particuliers, le Mr Brainwash Art Museum pourrait voyager dans d’autres villes des États-Unis et du monde, en attendant l’ouverture d’un autre musée pérenne. « Le lieu est déjà choisi, un diamant de Los Angeles pensé pour être ouvert toute la vie », promet-il.

 

7 activités pour les jours de pluie à San Francisco

Après la sécheresse des dernières années, la pluie semble partie pour durer cet hiver ! Quand on ne peut pas profiter du grand air, il faut bien trouver des activités d’intérieur, surtout avec des enfants. Voici notre sélection.

7- Un mini-golf dans la Mission

Situé dans une maison victorienne qui servit jadis de chambre funéraire, Urban Putt est le mini-golf indoor le plus connu de San Francisco. On oublie les fleurs en plastique, l’herbe artificielle et les épreuves un peu kitsch. Les 14 trous sont tous plus originaux les uns que les autres: on commence par le tremblement de terre de 1906, on prend le cable-car à proximité de la Transamerica Pyramid, puis on plonge dans la baie à bord d’un sous-marin, pour finir dans une mine de la ruée vers l’or. Avec son bar en bord de parcours, Urban Putt attire une foule plutôt composée de hipsters à barbe, qui se mélange très bien aux familles qui apprécient beaucoup le lieu et le restaurant à l’étage. Urban Putt, 1096 S Van Ness Ave, San Francisco, CA 94110. Site

6- S’essayer à la peinture dans Noe Valley

On commence par choisir un objet à peindre: du saladier à la tirelire en forme de pieuvre, il y en a pour tous les goûts et tous les budgets. Puis on choisit ses peintures parmi des dizaines de couleurs et on peint son futur chef d’oeuvre dans une ambiance zen, en regardant la pluie tomber sur Noe Valley. Votre objet est ensuite cuit et verni, et on peut récupérer la version finale deux jours plus tard. Terra Mia, 1314 Castro St, San Francisco, CA 94114. Site

5- Flâner dans une librairie

Les librairies indépendantes ne manquent pas à San Francisco, que l’on cherche des livres d’occasion ou du neuf. Parmi nos préférées, on aime passer des heures dans les rayonnages de Green Apple Books sur Clement street dans le Richmond, ou sur 9th avenue à deux pas du Golden Gate Park, Russian Hill Bookstore sur Polk street dans Russian Hill, Dog Eared Books sur Valencia dans la Mission, ou encore Folio Books dans Noe Valley et The Bookshop dans West Portal. 

4- Ambiance tropicale au Conservatory of Flowers

Pour échapper à la grisaille et au vent froid qui vous glace jusqu’aux os, une visite au Conservatory of Flowers s’impose. Une végétation luxuriante pousse dans cette serre victorienne construite en 1879 au coeur du Golden Gate Park : on y trouve plus de 1700 espèces de plantes, en particulier des spécimens tropicaux, des orchidées, des bananiers, de la vanille, des nénuphars. Des expositions temporaires sur les papillons ou les plantes carnivores occupent une des ailes du bâtiment. Il y fait toujours chaud et humide, une aubaine quand il tombe des trombes dehors. Et en plus, c’est gratuit pour les habitants de San Francisco. Conservatory of Flowers, 100 John F Kennedy Dr, San Francisco, CA 94118. Site

3- Piquer une tête à Hamilton pool

Avec des deux bassins, dont un réservé aux enfants, Hamilton, à deux pas de Japantown, est l’une des piscines couvertes préférées des familles san franciscaines. Les amateurs de sensations un peu plus fortes apprécient les deux toboggans en spirale. On peut y faire des longueurs ou s’amuser dans l’eau. Seule restriction: respecter les horaires réservés à chaque activité, et éviter le dimanche, car la piscine est fermée. Hamilton Pool, 1900 Geary Blvd, San Francisco, CA 94115. Site

2-Découvrir la Californie à Oakland

Le SFMOMA, le De Young, la California Academy of Sciences ou l’Exploratorium sont généralement bondés les jours de pluie. De l’autre côté du Bay Bridge, le Oakland Museum of California (OMCA) est loin d’être pris d’assaut, malgré la richesse de ses collections. Les galeries consacrées à l’histoire, l’art et la nature californiennes sont très didactiques et surtout interactives. Les enfants sont invités à toucher, dessiner, réfléchir tout en apprenant. Oakland Museum of California, 1000 Oak St, Oakland, CA 94607. Site

1- Un bowling au bord de l’océan

Le Seabowl à Pacifica

À 20 minutes au sud de San Francisco, le long de la côte battue par les vents, le Seabowl de Pacifica offre une alternative presque bucolique aux bowlings branchés de San Francisco. Une trentaine de lignes, une ambiance bon enfant, de la pizza, des burgers et des frites : que demander de plus? Le bruit de la mer entre deux strikes et un grand parking très pratique vous tendent les bras. Seabowl, 4625 Pacific Coast Hwy, Pacifica, CA 94044. Site

Pourquoi la France et les États-Unis ne changent pas d’heure en même temps?

Les États-Unis passeront à l’heure d’été le week-end prochain, dans la nuit du samedi 11 mars au dimanche 12 mars, deux semaines avant les Français. Mais pourquoi ce décalage ? C’est notre Question Bête de la semaine.

Un peu d’histoire d’abord. L’heure d’été a la même origine des deux côtés de l’Atlantique : la guerre. C’est d’abord l’Allemagne qui, en 1916, commença à changer d’heure l’été pour économiser le pétrole, vite suivie par l’Angleterre puis la France. Les États-Unis, où la pratique s’appelle daylight saving time, l’adoptent en mars 1918 mais la plupart des Etats abandonnent la pratique après la guerre.

En 1942, Roosevelt instaure le changement d’heure à longueur d’année, sous le nom war time. Après la guerre, certains Etats, voire certaines villes, observent l’heure d’été. Mais ce n’est qu’à partir de 1966 que les États-Unis adoptent une loi fédérale fixant l’heure d’été. Aujourd’hui, tous les Etats continentaux l’observent, à l’exception de l’Arizona.

Extension de l’heure d’été

En France, vue comme « l’heure des Allemands », l’heure d’été est abandonnée en 1945, puis rétablie en 1976 à la suite du premier choc pétrolier. Tous les pays d’Europe l’adoptent par la suite, avant l’harmonisation des dates en 1998.

Jusqu’en 2007, les calendriers américains et européens étaient très proches : changement le dernier week-end d’octobre des deux côtés de l’Atlantique, puis dernier dimanche de mars en Europe et une semaine plus tard aux Etats-Unis.

Cela a changé avec une loi de 2005, entrée en vigueur en 2007. Les États-Unis ont, depuis, rallongé de plus d’un mois l’heure d’été. Elle commence désormais le deuxième dimanche de mars, et se termine le premier dimanche de novembre. L’objectif est, là encore, de réaliser des économies d’énergie supplémentaires. « En un an, cette extension a permis d’économiser près de 500 millions de dollars »assurait un des auteurs de la loi.

Halloween

En réalité, les études sont contradictoires et peu concluantes sur les bénéfices de l’heure d’été, des deux côtés de l’Atlantique d’ailleurs. Aux États-Unis, beaucoup d’opposants au daylight saving time pointent l’exemple de l’Indiana, qui n’a adopté l’heure d’été qu’en 2007 à la suite de la nouvelle loi fédérale et qui a enregistré une hausse de la consommation électrique de 4%. L’économie faite sur l’éclairage n’était pas suffisante pour compenser l’excédent de climatisation dû au changement d’heure.

Mais l’extension avait aussi une autre justification : en repoussant le retour à l’heure d’hiver d’une semaine, de fin octobre à début novembre, les rues étaient plus sûres le soir d’Halloween, le 31 octobre, pour les enfants allant frapper aux portes pour le traditionnel treat or trick.

Une première version de cette Question bête a été publiée le 16 mars 2014.

Gad Elmaleh: «Je reviens à New York plus cool»

« C’est lui, encore lui ! ». Quand on demande à Gad Elmaleh pourquoi il retourne à New York montrer son dernier spectacle, l’humoriste marocain revient encore et toujours à son parrain professionnel aux États-Unis : Jerry Seinfeld. « J’étais au Beacon Theatre il y a quelques temps pour le voir. Il était tellement à l’aise, heureux… Ça m’a donné envie de refaire une date là-bas ».

«NYC est éternelle»

Pour le plus grand plaisir des francophones de New York, le projet est devenu réalité. Entre une escale à Bordeaux et Mondorf-les-bains, le comédien remontera sur les planches de la mythique salle de l’Upper West Side ce mardi 11 avril pour jouer, en français, son nouveau show, « D’ailleurs ». Vous pourriez aussi le croiser au Comedy Cellar, l’antre du standup, où il avait ses habitudes du temps où il vivait dans la Grosse Pomme. « Je suis resté très proche de la ville. Je ne suis pas du tout d’accord avec cette tendance qui consiste à dire que New York est finie depuis la pandémie. Certes, c’est complexe, dur. Mais NYC est éternelle », dit-il.

De son propre aveu, il revient « plus cool » qu’en 2015, lorsqu’il a fait le pari de traverser l’Atlantique, avec le soutien de Jerry Seinfeld, pour se faire un nom aux États-Unis. En plus de ses spectacles, joués pendant trois ans aux quatre coins du pays, il a fait le tour des talk shows américains et produit sa propre mini-série sur Netflix, dans laquelle il jouait le rôle d’une star française que personne ne connaissait au pays de l’Oncle Sam. Le tout dans une langue – l’anglais – qui n’est pas la sienne. « C’était un challenge, une nouveauté. Je me produisais devant un mélange de publics. Y a un truc magique avec le fait de jouer en anglais, mais mon ADN, c’est l’impro, c’est de jouer avec le public. Or, quand je le fais en anglais, c’est moins virtuose. L’humour, c’est un language, observe-t-il. Revenir dans une ville devant un public que j’aime, avec un show que je rode déjà depuis quelques temps dans le monde francophone, ça a un côté plus confortable ».

«Difficile aujourd’hui de faire de l’humour»

Dans « D’ailleurs », il abordera son aventure américaine, mais aussi des sujets plus personnels, comme la paternité et des relations – il s’est séparé en 2015 de la princesse Charlotte Casiraghi (fille de Caroline de Monaco et petite-fille de Grace Kelly) avec qui il a eu un enfant. Il parlera aussi de la religion, la mort, ses débuts sur scène… À 51 ans, « je suis à un moment dans la vie où j’appréhende moins les réactions des autres, notamment sur la foi, la mort, la religion. Ce sont des sujets qui génèrent de la crispation. À trente ans, on ne dit rien qui fâche. À quarante, on le dit à moitié mais on serre les fesses. À cinquante, on le dit et on accepte les conséquences, dit-il. Il y a des sensibilités de toute part aujourd’hui. C’est devenu difficile de faire de l’humour ».

Il profitera de son passage à New York pour présenter son film auto-biographique « Reste un peu » (« Stay with us ») le 14 avril au FIAF. Celui-ci a trouvé un distributeur nord-américain (Film Movement). Dans cette comédie spirituelle, il raconte, lui qui est né dans une famille juive berbère, son cheminement vers le catholicisme et les efforts de ses proches pour le remettre dans le droit chemin. « Ça a été un pitch inattendu venant de moi », reconnaît-il. Gad Elmaleh n’a pas fini de nous surprendre.

Léon Marchand, le diamant de la natation française aux États-Unis

Léon Marchand a mis du temps pour trouver sa voie. « Il a d’abord essayé le judo et le rugby, mais quand il s’est mis dans l’eau, il a rapidement trouvé ses marques », expliquait son père Xavier au journal La Dépêche en 2019. Il faut dire que le jeune toulousain ne manquait pas d’exemples de réussite dans la famille. Xavier Marchand (49 ans) a été un spécialiste de l’épreuve des 4 nages dans les années 1990, remportant deux médailles d’argent aux championnats d’Europe et du monde (1997 et 1998). Sa mère, Céline Bonnet (47 ans), a elle aussi brillé dans l’eau à la même période, avec notamment plusieurs titres de championne de France en bassin de 50 mètres. Son oncle Christophe (52 ans), a également été plusieurs fois champion de France de natation entre 1988 et 2000. « On ne l’a surtout pas forcé, sachant très bien que ce sport est assez difficile ! On a même essayé de l’en dissuader mais… Ça n’a pas marché », ajoutait Xavier Marchand en 2019.

Déjà 6 titres de champion de France

Léon Marchand, 20 ans, a fait ses premières brasses dans le club des Dauphins du TOEC à Toulouse. En avril 2019, il est le premier Français à remporter les championnats de France sur 200 m papillon à seulement 16 ans, avant une médaille de bronze sur 400 m 4 nages aux mondiaux juniors de Hongrie en août. Une ascension fulgurante pour un talent hors normes et polyvalent, qui enchaîne par cinq nouveaux titres nationaux sur trois épreuves différentes en 2020 et 2021 (200 m papillon, 200 m 4 nages et 400 m 4 nages). « C’est un génie ! », prévient alors l’ancien nageur français Camille Lacourt, quintuple champion du monde et d’Europe.

La scène internationale découvre Léon Marchand aux Jeux Olympiques de Tokyo à l’été 2021, où il se hisse jusqu’en finale du 400 m 4 nages à 19 ans. Une expérience inoubliable qui a libéré le Toulousain. « Depuis les Jeux, je me sens vachement plus confiant, plus relax dans toutes les compétitions que j’aborde. Je me sens maintenant capable de rivaliser avec les meilleurs », expliquait-il en juin 2022 au site du CIO.

https://www.instagram.com/p/CRwJx53MjjD/

Entraîné par le mentor de Michael Phelps aux États-Unis 

Pour passer un nouveau cap, Léon Marchand rejoint ensuite les États-Unis et l’université d’Arizona State (ASU) en octobre 2021. Il retrouve là-bas l’entraîneur américain Bob Bowman (57 ans), mentor historique de Michael Phelps, le nageur le plus titré de l’histoire des Jeux Olympiques (22 médailles). « Bob m’a déjà dit que je lui ressemblais. Même si je ne dors pas beaucoup, si j’ai eu une mauvaise journée, je peux toujours me donner à fond », expliquait Léon Marchand en juin 2022, ajoutant que ses entraînements étaient devenus « beaucoup plus intenses » aux États-Unis.

Là-bas, le jeune nageur français change de dimension en s’imposant dès ses premiers championnats universitaires (NCAA) sur le 200 yards 4 nages (182 m) en mars 2022, battant au passage le record de la discipline. S’ensuivent deux titres aux championnats du monde de Budapest au printemps 2022, dont la meilleure performance de l’histoire de la compétition sur 400 m 4 nages. Seul Michael Phelps avait fait mieux en 2008. « Léon n’en est encore qu’au début, il peut progresser dans différents domaines. Les nages peuvent être améliorées techniquement », confiait l’intransigeant coach Bob Bowman au journal L’Équipe en novembre dernier.

Tête d’affiche pour les Jeux Olympiques de Paris

Considéré comme LA future star de la natation aux États-Unis, Léon Marchand dispose d’un emploi du temps de ministre dans les prochains mois. Il essaiera de battre de nouveaux records universitaires fin mars aux championnats NCAA de Minneapolis, avant d’enchaîner avec les championnats de France à Rennes au mois de juin. Les mondiaux du Japon l’attendent ensuite du 23 au 30 juillet, où il devra faire pour la première fois sans l’aide de son entraîneur, nommé à la tête de l’équipe américaine.

Des compétitions qui doivent lui permettre de monter en puissance jusqu’aux Jeux Olympiques de Paris à l’été 2024. « L’objectif est de remporter la médaille d’or. Je pense qu’à Paris, c’est le bon moment parce qu’à 22 ans, j’aurai déjà bien bossé. Et je ne serai ni trop vieux, ni trop jeune », commente le Français, bien déterminé à marquer l’histoire de son sport.

Concerts: L’Impératrice se produira cet été à Outside Lands à SF

Presqu’un an après son dernier concert san franciscain, L’Impératrice sera de retour dans le Golden Gate Park à l’occasion du festival estival Outside Lands. Programmé sur trois jours, du vendredi 11 au dimanche 13 août, il ressemble chaque année jusqu’à 200 000 personnes venues applaudir les nombreux artistes qui se produisent sur différentes scènes dispersées dans le parc.

On avait eu le plaisir de voir L’Impératrice à Coachella et à Oakland en avril 2022, puis à San Francisco à l’occasion de l‘inauguration de la sculpture « La Rose des vents » de Jean-Michel Othoniel et du Portola Festival en septembre dernier. Le groove et l’énergie que dégagent les chansons de l’Impératrice ont vite conquis le public américain, depuis le succès du titre « Vanille Fraise » en 2016, puis de l’album Matahari sorti en 2018. En 2021, le groupe sort son deuxième album, Tako Tsubo, est porté par les singles « Fou, Voodoo? », « Peur des filles » et « Hématome ».

Avec Fleur Benguigui au chant, Charles Dugros de Boisseguin  et Hagni Gwon aux claviers, David Gaugué à la guitare basse, Achille Trocellier à la guitare électrique et Tom Daveau à la batterie, le groupe excelle sur scène, et le plaisir de ses membres à interagir avec leur public est évident.

À Outside Lands, L’Impératrice partagera la scène avec des poids lourds de la musique : Foo Fighters, Kendrick Lamar, Megan Thee Stallion, Odesza, ou encore Lana Del Rey.

Les pass pour le festival seront mis en vente ce mercredi 8 mars à 10am PST.

https://www.instagram.com/p/Cpf0V_Wpbgv/?hl=en

En 2023, direction la France pour les élèves de la Silicon Valley International School

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[Article partenaire] Après trois années d’interruption due à la pandémie, la Silicon Valley International School est ravie de pouvoir organiser de nouveau des voyages scolaires internationaux, une tradition de longue date pour l’école située à Menlo Park et Palo Alto, en Californie.

Dans le cadre de l’un de ces voyages, les élèves de CM1 et CM2 vont ainsi pouvoir faire un séjour à Fumel, une petite bourgade du sud-ouest de la France.

S’immerger dans la culture française

Cette expérience unique offre aux élèves une précieuse opportunité, non seulement pour renforcer leurs capacités langagières en français, mais aussi pour s’immerger dans la culture française. Les élèves séjournent dans des familles d’accueil, fréquentent l’école locale et visitent des sites culturels importants, en lien avec leur programme d’histoire.

Lors du dernier voyage de la Silicon Valley International School, les élèves ont même pu visiter la cathédrale Notre-Dame de Paris, juste avant son incendie dévastateur. Ils ont eu la chance d’en admirer la beauté et de se familiariser avec l’histoire de cette magnifique structure, avant qu’elle ne soit à jamais altérée.

Vivre avec une famille d’accueil

L’un des aspects les plus riches de ce voyage est le séjour dans la famille d’accueil. Cette expérience permet aux élèves de mieux comprendre la vie quotidienne et les coutumes d’une famille française. Ils découvrent que les repas sont des moments importants pendant lesquels on passe plus de temps à table, à savourer la nourriture et à discuter en famille ou entre amis, qu’aux États-Unis. Les élèves apprennent ainsi à connaître la culture du pays de façon authentique et personnelle. Ils sont amenés à mieux apprécier la complexité du monde dans lequel ils vivent, à réfléchir de façon critique et à être exposés à de multiples perspectives.

Voyager pour grandir

Ce voyage est donc l’occasion pour les élèves de la Silicon Valley International School de s’épanouir sur le plan linguistique et personnel. Ils développent leur indépendance et leur autonomie, en naviguant dans un nouvel environnement.

Bien qu’ils soient supervisés par leurs enseignants lors de cette période passée loin de leur famille, les élèves ont maintes opportunités de développer leur confiance en eux et leur résilience. Par exemple, faire en sorte que les élèves gèrent leur propre argent de poche pendant les excursions est un bon moyen de leur enseigner la responsabilité financière. Cela leur permet de découvrir la valeur de l’argent et de prendre des décisions en matière de dépenses, les aidant ainsi à développer d’importantes compétences de vie.

Une telle immersion culturelle authentique, alliant la pratique de la langue, le développement de compétences interculturelles et la promotion de l’indépendance est une expérience inoubliable que la Silicon Valley International School offre à ses élèves et qui contribue à faire d’eux des individus équilibrés, ouverts d’esprit et conscients de la réalité du monde.

En savoir plus

La Silicon Valley International School articule tous ses projets et programmes autour du bilinguisme, de l’innovation pédagogique et de l’excellence académique. L’école est implantée sur deux campus à Palo Alto et Menlo Park et compte 680 élèves de la petite section de maternelle au lycée.

Pour plus d’informations sur la Silicon Valley International School, rendez-vous sur le site internet de l’école.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Théâtre: «Frénésies» de voyages pour la francophonie à Miami

Afin de célébrer la journée internationale de la francophonie, le Koubek Center, en partenariat avec l’Alliance Française Miami Metro, accueille la pièce de théâtre musicale « Frénésies », le lundi 20 mars à 8pm. L’entrée est gratuite.

Première production de la troupe de théâtre réunionnaise La Compagnie Tilawcis, cette création se veut une véritable ode aux voyages et aux grands espaces. Mis en scène par Florient Jousse, qui sera également sur les planches aux côtés notamment du saxophoniste lorientais Philippe de Lacroix-Herpin, ce spectacle musical teinté de jazz emmène ses spectateurs de La Nouvelle-Orléans au Japon, en passant par San Francisco et l’île de La Réunion, bien entendu.

Déjà présentée à Philadelphie et Minneapolis, cette pièce de théâtre musicale poursuit donc sa tournée aux États-Unis et sera également jouée le jeudi 9 mars au Teatro Bertita y Guillermo L. Martínez de Porto Rico, le lundi 13 mars au Performing Arts Studio d’Atlanta, le vendredi 17 mars à la Tulane School of Liberal Arts de La Nouvelle-Orléans, et enfin le samedi 25 mars au Marjorie S. Deane Little Theater de New York.

[Vidéo] Calcul de la retraite franco-américaine

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Lors d’un webinaire organisé le 7 mars 2023, nous avons abordé avec trois experts les sujets suivant :
– Règles de calculs des retraites françaises et américaines
– Réforme des retraites en France : quel impact sur une carrière internationale ?
– Intérêt de la convention de sécurité sociale
– Les stratégies patrimoniales de retraite aux États-Unis

Visionnez le replay sur notre chaine YouTube

Contactez les intervenants
Philippe Plantadi de Novelvy Retraite
[email protected] / +33 (0) 141 379 130

Alexandre Quantin, Wealth Management Advisor & Partner chez USAFrance Financials
[email protected] / 610-996-8933
Ou réservez un rendez-vous gratuit avec Alexandre en quelques clics

Olivier Sureau, co-fondateur de JADE FIDUCIAL, société de comptabilité et fiscalité pour les entreprises et particuliers français et américains basés notamment aux États-Unis
[email protected]

Rugby: Où regarder les matches des Six Nations à New York?

Les passionnés de rugby se retrouvent ce week-end pour le quatrième round du tournoi des Six Nations avec l’une des rencontres les plus attendues  : le Crunch. Angleterre-France se joue ce samedi 11 mars à 11:45am, à Twickenham. Les Bleus ne se sont pas imposés en Angleterre – dans le Tournoi -, depuis le 13 février 2005.

Voici quelques adresses de restaurants et bars qui diffusent la rencontre et les autres matches, à New York (le programme à la fin de l’article).

À Manhattan

Felix

Le bistro français de SoHo vibrera avec les hommes de Fabien Galthié et retransmettra les matches « mais seulement ceux qui commenceront à la mi-journée », nous précise l’établissement. Dommage, plusieurs rencontres des Bleus sont à 9:15am ou 10am… Mais pour voir les autres, dès 11:45am, Felix est l’endroit idéal pour partager amour du rugby et bons petits plats français. 340 W Broadway, (212) 431-0021.

The Winslow

Ici, le rugby, c’est une religion. Ce bar, situé près de Gramercy Park, n’hésite d’ailleurs pas à se décrire comme « The Best Rugby Sports Bar » de NYC. Il prévoit d’ouvrir une demi-heure avant le début de chaque match, y compris ceux de 8:30am et de 9:15am. Ambiance garantie avec brunch spécial Six Nations mais attention, le Winslow ne prend jamais de réservation durant le tournoi. Les premiers arrivés seront donc les premiers servis. 243 E 14th St, (212) 777-7717.

The Grafton

Dans East Village, The Grafton est également un temple du rugby (et du foot). « Nous diffusons tous les matches live des Six Nations depuis 15 ans », nous assure le pub. Toutes les rencontres seront donc retransmises, même les plus matinales comme le confirme le site, avec de quoi passer une journée de champion – bières, chicken wings et fish & chips, entre autres. 126 1st Ave, (212) 228-8580.

The Hairy Lemon Pub

Toujours dans East Village, le Hairy Lemon a su s’imposer, en 5 ans d’existence seulement, comme le (petit) bar irlandais de tous les sports pro ou universitaires, du football au MMA, en passant évidemment par le rugby. Évidemment, ça risque d’être un peu chaud le samedi 11 février pour Irlande-France… 28 Avenue B, (646) 869-2151.

Stout

Tous les matches seront diffusés dans les différents pubs de l’enseigne à Manhattan (Grand Central, Penn State, Bryant Park et Financial district), avec des brunches spéciaux prévus, notamment à celui de Penn Station. Table à réserver ici.

À Brooklyn

Bar Tabac

Après la coupe du monde de foot, place au tournoi des Six Nations. Le restaurant français de Cobble Hill ne manque évidemment aucune occasion ne soutenir les Bleus. Rendez-vous tous les week-ends de matches à l’heure du brunch tricolore. 128 Smith Street, (212) 923-0918. 

The Kent Ale House

Ce bar se qualifie lui même de « best bar to watch 6 Nations Rugby in Williamsburg » et donne rendez-vous aux amoureux brooklynites du ballon oval pour voir les matches, y compris ceux du XV de France. Allez les Bleus ! 51 Kent Ave., (347) 227-8624

Le programme du 4 février au 18 mars :

1ère journée

  • Samedi 4 février à 9:15 am : Pays de Galles – Irlande
  • Samedi 4 février à 11:45am : Angleterre – Ecosse
  • Dimanche 5 février à 10am : Italie – France

2e journée

  • Samedi 11 février à 9:15am : Irlande – France
  • Samedi 11 février à 11:45am : Ecosse – Pays de Galles
  • Dimanche 12 février à 10am : Angleterre – Italie

3e journée

  • Samedi 25 février à 9:15am : Italie – Irlande
  • Samedi 25 février à 11:45am : Pays de Galles – Angleterre
  • Dimanche 26 février à 10am : France – Ecosse

4e journée

  • Samedi 11 mars à 9:15am : Italie – Pays de Galles
  • Samedi 11 mars à 11:45am : Angleterre – France
  • Dimanche 12 mars à 11am : Ecosse – Irlande

5e journée

  • Samedi 18 mars à 8:30am : Ecosse – Italie
  • Samedi 18 mars à 10:45am : France – Pays de Galles
  • Samedi 18 mars à 1pm : Irlande – Angleterre

Aux États-Unis, les chaînes CNBC et NBC Sports retransmettront les matches en direct.

Concerts: Printemps américain pour David Guetta

Onze dates dans trois villes des États-Unis : c’est à une mini-tournée américaine que David Guetta effectuera ce printemps. Dès le dimanche 26 mars, le DJ français se produira à l’Ultra Music Festival de Miami, dont il sera, comme l’an dernier, l’une des têtes d’affiche, dans le cadre paradisiaque de Bayfront Park, avec vue sur l’océan et palmiers en prime. Un lieu de carte postale où David Guetta pourra presque se rendre à pied, puisqu’il possède un magnifique penthouse dans le quartier tout proche d’Edgewater. Avec vue sur l’océan bien sûr.

Il s’envolera ensuite pour une longue période à Las Vegas. Comme il l’avait déjà fait dans le passé, il va enchaîner une série de 8 concerts (tous les samedis du 1er avril au 20 mai) à l’Encore Beach Club qui, contrairement à ce que son nom semble indiquer, possède une vue un peu moins enchanteresse que les plages de Floride. C’est au beau milieu du désert, au cœur de la métropole du Nevada, que ce club s’est posé. Mais l’ambiance y est très chaude et une… piscine, occupant la moitié de l’espace, fait office de piste de danse les jours de concert.

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David Guetta rejoindra ensuite à nouveau la Côte Est pour participer au début de la saison d’été du Brooklyn Mirage, cet immense complexe situé dans le quartier d’East Williamsburg à New York qui peut réunir jusqu’à 6000 personnes. Il s’y produira les mercredi 24 mai et jeudi 25 mai, en compagnie du DJ danois Morten, pour un événement intitulé « Future Rave ». Il clôturera son aventure américaine par un dernier concert à Las Vegas, toujours à l’Encore Beach Club, le dimanche 28 mai.

David Guetta jouera certainement ses plus gros succès mais aussi son dernier morceau, « I’m good (Blue) », un remix du titre de 1998 du groupe Eiffel 65, qu’il a élaboré en compagnie de Bebe Rexha. Peut-être aussi utilisera-t-il à nouveau l’intelligence artificielle pour insérer dans son concert des voix d’autres artistes, comme il l’a récemment fait avec Eminem en créant de toutes pièces des mots que le rappeur n’a jamais prononcés, faisant même dire au DJ que « le futur de la musique est dans l’intelligence artificielle ».

Estelle Bagur, de retour en France: «Je connais la langue mais plus les codes»

Alors qu’Estelle Bagur prépare son départ de France, ceux qui la coachent pour suivre son mari lui présentent son futur rôle, un rôle qui lui semble à des années-lumière de sa vision de l’aventure américaine dans laquelle elle a accepté de s’engager. On l’encourage à se dévouer uniquement à son rôle d’épouse et de mère. Sauf que si cette jeune francilienne doit mettre sa carrière entre parenthèse quelques temps, elle est bien déterminée à vivre cette expatriation à fond, pour sa famille, son couple mais aussi pour elle : elle souhaite apprendre l’anglais, rencontrer des locaux, reprendre ses études, et même vivre une aventure professionnelle dans laquelle elle pourrait se permettre un pas de côté pour explorer ses passions.

Trois ans et demi plus tard, je la rencontre quelques jours après son retour définitif en France. Force est de constater que ces envies correspondent exactement à ce qu’elle est parvenue à réaliser, avec une humilité et un sens de l’humour terriblement inspirants.

Dans ce nouvel épisode de French Expat, Estelle Bagur revient sur son expatriation et sur quelques recettes qui lui ont permis d’atteindre ses objectifs. Un retour en France avec « sa bonne humeur américaine » comme elle le dit, une bonne humeur communicative qui fait du bien !

Direction La Loupe en Eure-et-Loir pour cette rencontre hors du temps !

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.