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Succession et expatriation : mode d’emploi

[Article Partenaire] Poursuivons les aventures de Monsieur MARS, citoyen français installé à New York depuis 15 ans. Après son divorce avec Madame VENUS, rentrée en France, il est resté vivre à New York. Il possède toujours une maison en France, reçue par héritage, où vit son fils Sirius.

Monsieur MARS prenant de l’âge s’interroge sur le sort qui sera réservé à sa succession s’il venait à décéder à New York. Le lieu de résidence du défunt, sa nationalité et la localisation de ses biens déterminent la juridiction compétente en cas de litige successoral ainsi que la loi applicable à sa succession.

Quel pays saisir en cas de litige successoral ?

La France est liée par le Règlement (UE) No 650/2012 du 4 juillet 2012 relatif à la compétence, la loi applicable, la reconnaissance et l’exécution des décisions, et l’acceptation et l’exécution des actes authentiques en matière de successions et à la création d’un certificat successoral européen.

Le principe, selon l’article 4 de ce Règlement, est que les juridictions compétentes sont celles de l’État membre de la résidence habituelle du défunt. Cependant, le Règlement Succession ne donne compétence qu’aux États membres de l’Union européenne et ne peut pas désigner un État tiers. La juridiction new-yorkaise ne peut donc pas être désignée sur ce fondement.

De plus, comme Monsieur MARS réside habituellement à New York, le juge français pas compétent pour connaitre de sa succession. Cependant, l’article 10 du Règlement prévoit que les juridictions d’un État membre où se trouvent des biens du défunt peuvent être compétente pour connaitre de l’ensemble de la succession à condition que le défunt en avait nationalité au moment du décès ou, à défaut, qu’il y ait résidé habituellement dans les 5 années précédant la saisine. À défaut, les juridictions du lieu de situation des biens sont compétentes, mais uniquement pour ceux-ci.

Dans ce cas, Monsieur MARS est français et propriétaire d’une maison en France. Les juridictions françaises pourraient donc connaitre de l’intégralité de sa succession sur ce fondement. Les juridictions new-yorkaises sont également compétentes en application du droit international new-yorkais, offrant ainsi aux héritiers un choix entre les juridictions. Ce choix peut s’avérer stratégique, car la loi qui sera appliquée à la succession peut différer.

Quelle est la loi applicable à la succession de Monsieur MARS ?

Contrairement à la compétence, le Règlement Succession prévoit qu’il est possible de faire application de la loi d’un État tiers à l’Union européenne. Le Règlement pose comme principe que la loi applicable à la succession est celle de la résidence habituelle du défunt au moment du décès (article 21). La loi d’un autre État peut s’appliquer si le défunt présentait des liens manifestement plus étroits avec cet État. Pour Monsieur MARS, la loi new-yorkaise devrait donc s’appliquer si l’on considère que sa dernière résidence habituelle était fixée à New York.

La loi de New York applique un régime scissionniste :

  • Pour les biens meubles dépendant de la succession, c’est la loi de la dernière résidence du défunt, donc en l’espèce la loi de New York ;
  • Pour les biens immeubles dépendant de la succession, c’est la loi du lieu de situation de l’immeuble. La loi française s’appliquera donc à l’immeuble situé en France.

Néanmoins, les héritiers pourraient demander l’application de la loi française pour l’intégralité de la succession en invoquant des liens plus étroits avec la France (nationalité française, mariage en France, biens en France, séjours fréquents…).

Garantir la compétence des juridictions françaises et l’application de la loi française à sa succession ?

Pour anticiper le règlement civil de sa succession, Monsieur MARS a la possibilité de choisir, avant son décès, la loi qui sera applicable à sa succession. Il peut la désigner explicitement dans un testament ou une déclaration spéciale de choix de loi appelé « professio juris ». Ce choix est toutefois strictement encadré. Monsieur MARS ne peut désigner que la loi d’un pays dont il a la nationalité (article 22 du Règlement), soit en l’espèce la loi française, et ce pour l’intégralité de sa succession.

Il faut réfléchir stratégiquement à l’utilité de réaliser un choix de loi au profit de la loi de sa nationalité et donc de la loi française au regard de sa situation familiale, financière et patrimoniale.

En revanche, Monsieur MARS ne peut pas, avant son décès, choisir les juridictions qui seront compétentes pour statuer sur sa succession en cas de litige. Cependant, s’il a effectué un choix de loi au profit de la loi française pour régir sa succession, ses héritiers pourront convenir que les juridictions françaises seront exclusivement compétentes pour statuer sur sa succession (article 5 du Règlement). Il s’agit d’un accord d’élection de for.

Quelle est la portée de la loi applicable ?

La loi désignée par le règlement succession s’applique à l’ensemble de la succession. Elle régit notamment :

  • l’ouverture de la succession (causes, moment, lieu),
  • les héritiers, leurs parts et charges, y compris les droits du conjoint ou partenaire survivant,
  • la capacité à hériter, l’indignité et l’exhérédation,
  • le transfert des biens, les modalités d’acceptation ou de renonciation,
  • les pouvoirs des héritiers et administrateurs (vente, paiement des dettes),
  • la responsabilité pour les dettes successorales,
  • la quotité disponible, les réserves héréditaires et droits des héritiers,
  • le rapport et la réduction des libéralités,
  • et enfin, le partage de la succession.

Monsieur MARS envisage de rédiger un testament, mais se demande comment assurer sa validité des deux côtés de l’Atlantique ? La circulation des testaments à l’étranger n’est pas chose aisée et elle varie d’un pays à l’autre. Afin de sécuriser la reconnaissance du testament dans un maximum de pays, il est conseillé de respecter les conditions formelles prescrites par la Convention de La Haye du 5 octobre 1961 sur les conflits de loi en matière de forme des dispositions testamentaires et à la convention de Washington du 26 octobre 1973 pour ce qui est du testament international.

Lors d’une expatriation, deux solutions sont ouvertes afin de faciliter la reconnaissance du testament :

  • rédiger le testament selon les formes reconnues dans l’État de la nationalité du testateur
  • rédiger un testament selon les règles locales du pays d’expatriation.

Si Monsieur MARS souhaite que son testament puisse circuler entre la France et les États-Unis et être reconnu dans les deux pays, il doit favoriser la rédaction d’un testament dit international, qui sera reconnu dans les deux pays.

S’agissant de son contenu, le testament peut contenir des dispositions patrimoniales (désigner des bénéficiaires pour les biens, nommer un exécuteur testamentaire chargé de veiller à l’exécution des volontés du testateur…) ou extrapatrimoniales (reconnaître un enfant, désigner un tuteur pour les enfants mineurs en cas de décès prématuré…).

Si Monsieur MARS souhaite rédiger un testament, il devra prendre attache avec des experts en France et à New York afin de rédiger un testament dont la forme et le contenu sera reconnu dans les deux pays.

Il lui est également conseillé d’éviter de rédiger deux testaments, un en France et un à New York, afin d’éviter les incompatibilités ou les problèmes d’interprétation, et de faire enregistrer son testament auprès des autorités compétentes dans chaque pays afin qu’il puisse être retrouvé après son décès.

Monsieur MARS s’est disputé avec Sirius : peut-il déshériter son fils ?

En France, les enfants ont droit à une part protégée de l’héritage, appelée « réserve héréditaire » qui ne peut être révoquée. Cette part dépend du nombre d’enfants : elle représente la moitié du patrimoine s’il y a un enfant, les deux tiers s’il y en a deux, et les trois quarts s’il y en a trois ou plus.

Sirius est le seul enfant de Monsieur MARS. Si ce dernier choisit la loi française pour s’appliquer à sa succession, Sirius percevra obligatoirement la moitié du patrimoine de son père.

La solution serait-elle différente si Monsieur MARS ne fait pas de choix de loi en faveur de la loi française ?

Si le défunt décède à New York, sans choix de loi, et que sa succession s’ouvre là-bas, la loi de New York s’appliquera à l’ensemble de sa succession. La vocation successorale de son fils sera donc déterminée au regard de cette loi.

Or, la loi de l’État de New York ne connait pas la réserve héréditaire. La transmission des biens est libre. Monsieur MARS pourrait donc exclure Sirius de sa succession et transmettre librement l’ensemble de ses biens à des tiers.

La jurisprudence française considère que les lois ne prévoyant pas de réserve héréditaire ne sont contraires à l’ordre public international, et donc inapplicables en France, que si elles laissent l’enfant dans une situation de précarité économique ou de besoin. Ainsi, devant les juridictions françaises, Sirius ne bénéficiera pas de sa réserve héréditaire puisque la loi new-yorkaise ne connait pas cette institution, à moins qu’il démontre être dans une situation de précarité économique ou de besoin.

Toutefois, depuis le 1er novembre 2021, la loi française prévoit un droit de prélèvement compensatoire. À ce titre, lorsque le défunt ou au moins l’un de ses enfants est, au moment du décès, ressortissant d’un État membre de l’Union européenne – ce qui est le cas de Monsieur MARS et de Sirius – ou y réside habituellement et que la loi étrangère applicable à la succession ne connait pas la réserve héréditaire, chaque enfant peut effectuer un prélèvement compensatoire sur les biens situés en France au jour du décès afin d’être rétablis dans les droits réservataires que leur octroie la loi française.

Monsieur MARS est propriétaire d’une maison en France. En cas de décès, si la loi new-yorkaise s’applique et qu’il décide de déshériter son fils, celui-ci pourrait faire valoir son droit de prélèvement compensatoire sur la maison en France et faire respecter sa réserve héréditaire.

Monsieur MARS souhaite limiter l’imposition sur sa succession, peut-il anticiper sa fiscalité ?

Monsieur MARS est français, il est propriétaire d’une maison en France, mais il réside aux États-Unis. Il craint donc d’être imposé deux fois sur sa succession.

Il existe une convention fiscale entre la France et les États-Unis à laquelle il convient de se référer afin de déterminer le lieu d’imposition de la succession. L’objectif de cette convention est précisément d’éviter la double imposition en matière de succession.

Afin d’anticiper les conséquences fiscales de sa succession, Monsieur MARS peut dès à présent se rapprocher d’un avocat spécialisé afin d’optimiser fiscalement sa succession au regard de cette convention.

Préparer et organiser sa succession dans un contexte franco-américain requiert une réflexion adaptée. Qu’il s’agisse de choisir la loi applicable ou de planifier la transmission de votre patrimoine, le cabinet CM&A – Chauveau Mulon & Associés, ainsi que son service dédié EXPATS by CM&A, vous accompagnent à chaque étape.

Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Washington Accueil : rencontre avec la nouvelle présidente lors du Grand Café de rentrée

Voilà un rendez-vous désormais incontournable de la rentrée : le Grand Café de Washington Accueil, qui se tiendra cette année le mardi 16 septembre à la Maison Française, de 10am à 12pm/noon. 
L’occasion de découvrir les nombreuses activités et clubs proposés par l’association pour la saison 2025-2026. Fort de plus de 350 familles adhérentes, Washington Accueil accompagne depuis de nombreuses années l’installation et l’intégration des francophones dans la région. Véritable acteur incontournable de la communauté française, l’association aide chaque année de nombreux expatriés à tisser des liens...

[Webinaire] Séparation dans un contexte international : divorce / violences / enfants

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Comment organiser une séparation lorsqu’il existe des éléments d’extranéité ? Comment trouver de l’aide lorsqu’il y a des violences intrafamiliales ?

Pour vous aider et vous aiguiller face à une séparation dans un contexte international, nous vous proposons ce webinaire gratuit d’une heure lors duquel nous accueillerons deux avocates spécialisées dans le droit international de la famille.

Elles vous donneront de précieux conseils, et répondront à vos questions en direct. Vous pouvez également nous envoyer vos questions en amont du webinaire, à: [email protected]

Mardi 16 septembre à 12pm ET · 11am CT · 9am PT · 18h en France
[Inscription gratuite]

Avec:
🎙️ Me Hansu Yalaz
Me Yalaz accompagne ses clients dans le cadre de leur séparation notamment à dimension internationale. Elle intervient tout particulièrement dans les cadre des enlèvements internationaux d’enfants et les violences intrafamiliales.

🎙️ Me Agathe Wehbé
Me Wehbé intervient sur des dossiers aux aspects patrimoniaux et extra-patrimoniaux en matière de divorce et de séparation, et plus particulièrement sur des problématiques relatives aux enfants, aux violences conjugales et aux violences intrafamiliales.

Roman Doduik, l’humoriste « ADOrable » sur les planches nord-américaines

Après avoir conquis le public hexagonal avec ses sketches décalés et ses punchlines bien senties, Roman Doduik s’envole pour une tournée aux États-Unis et au Canada. Humoriste français et chroniqueur radio, star montante du stand-up suivie par des millions d’abonnés sur les réseaux sociaux, il promet de faire rire les francophones d’Amérique du Nord avec son one-man-show « ADOrable », mené tambour battant.
À seulement 26 ans, l’artiste joue avec l’image d’un Gen Z pas vraiment « mâle alpha ». Célibat, coulisses du monde de l’influence, décodage express de l’attitude des ados et des boomers… Ro...

La sénatrice écologiste Mélanie Vogel organise une rencontre au Café Joyeux de New York

En pleine rentrée politique particulièrement tendue en France, Mélanie Vogel traverse l’Atlantique. La sénatrice des Français de l’étranger sera à New York début septembre et y organisera une rencontre avec la communauté française. Ce sera le vendredi 5 septembre, de 6:30pm à 8pm, au Café Joyeux, l'établissement de Yann Bucaille-Lanrezac ouvert l'an dernier sur Lexington Avenue. « Dans un contexte marqué par la montée de l’extrême droite, l’instabilité internationale et les menaces sur nos droits fondamentaux, il me paraît essentiel de dialoguer directement avec vous », écrit l’élue écologiste...

Sex in America : Les Summer Camps pour adultes (consentants)

Tout l’été, notre reporter spécial s’est dévoué pour explorer les Summer Camps pour adultes à travers les États-Unis. Le dernier s’est révélé plus intense qu’imaginé. 
The Woods (Pennsylvanie) – Naturisme convivial pour LGBT
Pour sa première semaine, notre reporter intrépide s’est arrêté dans les Poconos, au The Woods Camping Resort qui vient de fêter ses vingt années d’existence. C’était plutôt encourageant. Après avoir pris online un membership obligatoire, il a opté pour une cabane en bois vraiment très spartiate. Fort heureusement, notre dévoué reporter n’était pas venu pour passer se...

Comment En Voiture Simone révolutionne la formation au permis de conduire pour les expatriés aux États-Unis

[Article partenaire] Vous vivez aux États-Unis mais prévoyez de rentrer en France, temporairement ou définitivement ? Une question revient souvent dans la tête des expatriés : « Que faire de mon permis américain ? », notamment parce qu’il n’est pas toujours reconnu… Et pour ceux qui n’ont jamais passé le permis en France, les délais et les démarches peuvent vite s’accumuler.

Bonne nouvelle : une auto-école nouvelle génération, En Voiture Simone, propose une formation flexible, économique et 100 % digitale — parfaitement adaptée aux Français de l’étranger.

Une auto-école connectée à votre réalité

Créée pour moderniser une formation longtemps figée, En Voiture Simone permet de réviser le Code de la route en ligne, gratuitement et sans limite de temps. La plateforme fonctionne partout, y compris depuis les États-Unis.

Ensuite, lors d’un retour en France — que ce soit pour les vacances, une mission temporaire ou un retour définitif — les candidats peuvent réserver leurs heures de conduite dans de nombreuses villes françaises, avec des créneaux disponibles même le soir et le week-end.

Une solution idéale pour les Français aux États-Unis

Le permis américain n’est pas toujours reconnu

Chaque État américain a ses propres règles, mais en France, les permis de certains États (comme la Californie, la Floride ou New York) ne sont pas échangeables. Résultat : il faut repasser l’examen français, comme un débutant.

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Une formation accélérée, si besoin

Avec un retour bien organisé, certains expatriés réussissent à passer leur permis en 3 à 6 semaines, grâce à une préparation en amont et une flexibilité totale sur les heures de conduite.

35 % moins cher que les auto-écoles classiques

Le budget est un critère important : En Voiture Simone propose un forfait Code + 17 heures de conduite à partir de 749 €, quand une auto-école classique facture souvent en moyenne 1200 €. Et les frais administratifs sont réduits au minimum : tout se fait en ligne, y compris l’inscription à l’examen du Code.

Une approche humaine et personnalisée

Derrière l’écran, plus de 1 000 enseignants diplômés d’État accompagnent les élèves. Vous choisissez vous-même votre moniteur selon sa localisation, ses disponibilités et les avis des autres candidats. Chaque leçon est ensuite réservée via l’application.

Conclusion : un permis français à portée de clic

Pour les expatriés installés aux États-Unis, le digital offre aujourd’hui une solution concrète et accessible pour (re)passer leur permis français. Que vous résidiez à Los Angeles, à New York ou à Miami, En Voiture Simone vous permet de reprendre le volant… en toute simplicité.

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Découvrir l’Ouest américain par ses sources chaudes

Si le Nevada et Las Vegas sont surtout connus pour les casinos et le désert environnant, cette partie du Southwest possède d'autres joyaux bien différents : les sources chaudes. Il en existe de nombreuses à moins de deux heures en voiture de Las Vegas. French Morning vous dévoile ses coups de cœur, des lieux qui méritent de s'y arrêter pour mieux comprendre ce que sont ces hot springs, et surtout, pour en profiter pleinement.
Un phénomène naturel
Avant de goûter les bienfaits des eaux chaudes issues des sources, il est conseillé de se rendre à la Warm Springs Natural Area, un site magnifique situé à une heure de route au nord de Las Vegas, dans la vallée de Moapa. Cette oasis est l'endroit idéal pour comprendre l'origine des sources chaudes du Nevada. À travers l'exploration d'un sentier de 2,5 km, on découvre deux ruisseaux alimentés par des sources provenant de la pluie et de la neige de l'Est du Nevada.
Depuis des milliers d'années, cette eau voyage sous terre avant d'arriver à la surface à une température d'environ 32ºC (90ºF). Exploité par la Southern Nevada Water Authority, ce lieu propose de nombreux panneaux d'information et offre une occasion privilégiée de découvrir la f...

La French Touch de Bon Entendeur s’exporte outre-Atlantique

Ce ne sera pas sa « Toute Première Fois » aux États-Unis, pour reprendre le titre de son dernier single (avec Jeanne Mas) sorti cet été. Le collectif électro français Bon Entendeur retraverse en effet l’Atlantique pour une mini-tournée nord-américaine qui s’annonce électrisante. Leur univers singulier, à la croisée de l’électro-pop et du patrimoine culturel français, séduit depuis plusieurs années bien au-delà de l’Hexagone.
Lancé en 2012, ce projet musical est porté par trois amis de longue date : Arnaud Bonet, Pierre Della Monica et Nicolas Boisseleau. Ils se distinguent par des créations électro ensoleillées, enrichies de voix samplées de célébrités françaises comme Françoise Hardy ou Pierre Bachelet, et portées par des vidéos décalées vues des millions de fois. Leur notoriété a explosé en 2019 avec « Aller-Retour », un premier album incluant le désormais classique « Le temps est bon », une reprise moderne de la chanteuse Isabelle Pierre.

Depuis, le trio multiplie succès et tournées, passant de DJ sets improvisés dans les parcs français aux grandes scènes internationales. Arnaud Bonet et Pierre Della Monica assurent le sh...

Labor Day weekend : les meilleures plages à New York et dans ses environs

Le week-end de Labor Day s'annonce très agréable, entre ciel bleu, soleil et températures avoisinant les 26℃. L'occasion de profiter des nombreuses plages autour de New York et d'aller piquer une tête dans l'océan avant la rentrée et la fin de l'été. Voici les meilleurs endroits à moins de 2 heures de la ville, où s'échapper durant ces trois jours - il est toujours conseillé d’arriver sur la plage avant midi, pour vous garer si besoin.
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Rockaway Beach : « Ce n’est pas loin, pas difficile à atteindre, allons en stop à Rockaway » chantaient les Ramones à la fin des années 70. La plage ...

Le Franco-italien Marc Ange sublime le restaurant Muse à Santa Monica

C'est l'un des décors les plus sensationnels du moment à Los Angeles. Il est signé du designer d'intérieur franco-italien Marc Ange et se découvre au Muse, une table voisine du restaurant culte Giorgio Baldi, prise d’assaut par les locaux de Pacific Palisades, quelques surfeurs de Malibu et les bonnes familles de Santa Monica. Un établissement fondé par l'entrepreneur de 24 ans Fardad Khayami, concepteur des soirées à succès « Museum » à l’université USC qui proposait, sur le campus, des pop-up associant art et cuisine.
« Fardad a réuni des milliers de gens avec son concept 'Museum', raconte M...

Grégoire (Russie) : Aventures, langues et contrastes, une décennie passée à l’Est

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« Le fait d'habiter à l'étranger - peut-être que je vais dire une bêtise, mais en tout cas pour moi -, ça a un petit peu "retardé" les choses sérieuses : avoir des enfants, se marier, acheter un appartement… Ça laisse un peu plus de liberté, on vieillit peut-être un peu plus lentement au quotidien. »
Derrière cette phrase teintée d’humour, Grégoire dresse un portrait fidèle de sa vie hors de France. Parti à 22 ans pour un échange universitaire à Moscou, il ne s’est jamais vraiment arrêté de voyager vers l’Est. Installé dans la capitale russe lors de l'enregistrement de cet épisode, il nous propose un regard nuancé, vécu et sensible sur un pays souvent caricaturé.
Un parcours à travers l’ex-URSS
Moscou d’abord, puis Kiev en Ukraine, Irkoutsk en Sibérie, Tachkent en Ouzbékistan… Grégoire a multiplié les expériences professionnelles et humaines, chaque fois plus loin. De l'échange étudiant à l'entrepreneuriat dans la musique, il a peu à peu ancré son quotidien dans ces territoires parfois incompris.
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