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Le BBA de SKEMA Business School : un programme résolument international

[Article partenaire] Préparez-vous pour des études sans frontières avec SKEMA Business School !

Si vous souhaitez commencer vos études de commerce aux États-Unis puis continuer en France ou à l’international, SKEMA est faite pour vous.

Neuf campus et plus de soixante-dix programmes

L’école de commerce française multi-accréditée aux neuf campus internationaux propose plus de soixante-dix programmes – dont le très coté Bachelor of Business Administration (BBA), classé cinquième meilleur BBA de France (Challenges, 2022).

Formation en quatre ans enseignée 100% en anglais dès la sortie du lycée, le BBA de SKEMA est au format Bachelor international, le format d’étude post-bac le plus délivré dans le monde. Les étudiants de ce programme ont l’opportunité de vivre une expérience multiculturelle unique, d’abord sur le campus d’une université américaine renommée, puis sur l’un des six autres campus internationaux de SKEMA où le programme est enseigné.

BBA: deux diplômes en quatre ans – et dans deux pays

Bénéficiant d’un partenariat avec la prestigieuse North Carolina State University (ou NC State), les étudiants de SKEMA ont la possibilité d’obtenir deux diplômes à la fin de leurs quatre années d’études. 

En plus d’un diplôme SKEMA accrédité par le ministère de l’Éducation en France, la possibilité d’obtenir un second diplôme reconnu dans les cinquante états américains est également à portée de main.

  • Les deux premières années d’études s’effectuent sur le campus nord-américain de SKEMA, situé au cœur du campus de NC State University à Raleigh, en Caroline du Nord. 
  • La troisième année s’effectue sur un campus international de SKEMA :
    • Le Cap-Stellenbosch (Afrique du Sud) 
    • Belo Horizonte (Brésil) 
    • Suzhou (Chine)
    • Barcelone (Espagne)
    • Lille (France)
    • Sophia Antipolis (France) 
  • La quatrième et dernière année s’effectue de nouveau aux États-Unis, mais cette fois-ci, en tant qu’étudiant en immersion totale à NC State. 

Selon la spécialisation choisie, d’autres choix de parcours sont possibles et permettent d’obtenir un double-diplôme au sein d’une autre université que NC State, comme Florida International University et Western Carolina University (WCU).

SKEMA et NC State University à Raleigh, en Caroline du Nord

Le campus nord-américain de SKEMA est situé au cœur du Centennial Campus de NC State. Les étudiants de SKEMA ont accès à l’ensemble des infrastructures, services et évènements offerts aux étudiants de NC State – en d’autres termes, un accès total à tous les évènements sportifs et culturels, aux sept-cent clubs universitaires, au complexe sportif, à la bibliothèque ultra-moderne, aux soins, et la liste continue.

Par ailleurs, le campus de SKEMA Raleigh vient de fêter ses dix ans d’existence et accueille chaque année près de mille étudiants. Plus de trente nationalités sont représentées chaque semestre.

Comment intégrer SKEMA USA

Ce programme vous intéresse ? 

  • Cliquez ici pour en savoir plus !
  • Déposer votre candidature ici. 
  • Des questions ? Prenez rendez-vous avec le service d’admissions de l’école : [email protected]

Les inscriptions sont ouvertes pour l’automne 2023.  

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Embarquez voir les baleines et les dauphins à Dana Point

Au Sud de Los Angeles, dans le comté d’Orange, Dana Point est un endroit unique pour observer les dauphins et les milliers de baleines de passage au large des côtes californiennes. Alors que la charmante station balnéaire vient d’accueillir le Festival of Whales, French Morning vous embarque à bord du Manute’a, un catamaran de la flotte de Captain Dave’s. Pilotée par un couple d’amoureux de l’océan, l’entreprise organise des croisières d’observation des mammifères marins depuis 28 ans au départ de Dana Point. En mars, la période est idéale pour faire cette sortie en bateau inoubliable, ouverte à tous, petits ou grands. 

Une baleine grise fait son apparition lors d’une croisière organisée par Captain Dave’s au large de Dana Point en février 2023. © Agnès Chareton

La saison des cétacés est en effet limitée dans le temps. Les baleines grises passent au large de la Californie durant leur migration annuelle depuis les eaux froides de l’Alaska vers les eaux chaudes du Mexique, où elles donnent naissance à leurs petits. « Le meilleur moment pour assister à cet aller-retour s’étale du 15 janvier au 15 avril », assure le capitaine Dave Anderson, à la tête de Captain Dave’s avec son épouse. Les baleines bleues, plus imposantes, s’admirent l’été. Quant aux dauphins, qu’il s’agissent des bottlenose ou des dauphins communs, on peut les voir toute l’année, parfois par bancs immenses de milliers d’individus, ainsi que les lions de mer et les phoques. 

« La faune est incroyable sur nos côtes. Embarquer avec nous, c’est un peu comme faire un safari en Afrique ! » s’enthousiasme le capitaine Dave, auteur d’un documentaire primé sur le sujet. Privées ou en groupe, sur des zodiacs ou des bateaux plus gros, plusieurs croisières d’une durée de 2h ou 2h30 sont proposées par sa compagnie. Les passagers sont assurés de voir ces géants des mers et d’en percer les secrets, grâce aux explications des experts en biologie marine présents à bord. Le Manute’a -l’oiseau blanc en Tahitien- a la particularité d’être doté d’un pod d’observation sous-marine. Accessible par un escalier, cette capsule vitrée exiguë permet d’admirer à quatre pattes les dauphins ou les baleines sous l’eau, à quelques mètres de la coque du catamaran. 

On peut parfois observer des bancs de milliers de dauphins au large de Dana Point, en Californie. © Ryan Banas/Capt Daves Whale Watching

En mer, on peut circuler librement à bord, en tenant la main des plus petits. À la proue (si on ne craint pas d’être éclaboussé par des vagues) où à l’arrière (pour ceux qui veulent rester au sec), toute les places permettent de profiter du spectacle. « On repère les baleines en communicant avec les bateaux de pêche des environs. Sinon, il faut scruter l’océan à la jumelle, explique le capitaine Dave. On ne sait jamais à l’avance combien de baleines on verra, cela dépend des jours. Je fais toujours une prière avant de partir, plaisante-t-il. En pleine saison, c’est très rare de ne pas en voir du tout. » 

Une fois le souffle de l’animal en vue, un pilote de drône fait décoller son appareil afin de capturer d’incroyables clichés aériens des cétacés que l’on voit par transparence sous la surface de l’eau. Certaines de ces vidéos ont fait des millions de vues sur Youtube, en particulier l’une d’elles où l’on assiste à la naissance d’un baleineau. Le drone permet aussi de prévenir les passagers de l’endroit où va apparaître la queue ou l’aileron de l’animal, pour ne rien rater de ces instants magiques. Ces géants des mers qui évoluent dans ce cadre paradisiaque n’en restent pas moins pour la plupart menacés, notamment par les filets de pêche, très meurtriers pour ces animaux, rappelle le capitaine Dave. Les baleines grises font heureusement figure d’exception, ayant été retirées de la liste des espèces en voie d’extinction.

[Vidéo] Immobilier : pourquoi et comment acheter à Miami en 2023

Que ce soit dans le cadre d’un investissement locatif ou pour vous y installer, Miami regorge de nombreuses opportunités.

Lors d’un webinaire dédié organisé le 2 mars 2023, deux experts ont notamment abordé les aspects suivants :
– Quelles sont les tendances du marché ?
– Présentation de différents types de produits disponibles
– Processus d’acquisition
– Gestion locative
– Processus de financement de vos acquisitions
– Fiscalité

Visionnez le replay sur notre chaine YouTube

Contactez les intervenants
Michael Wiesenfeld – Investisseur, entrepreneur et développeur immobilier, cofondateur du Freud Group, spécialisé sur le marché résidentiel de Miami depuis 2009.
? [email protected]
?+1917 774 9626
? TheFreudgroup.com
Instagram : @mikewiesenMIA

Betty Benzakein – Spécialiste des prêts hypothécaires conventionnels et jumbo pour les emprunteurs internationaux et nationaux chez HSBC.
? [email protected]
? 516-341-6020

The French Baby Guide, l’annuaire de référence pour les futurs parents francophones

« Qu'est ce que c'est un "birthing plan" ? Et un "feeding plan" ? » Elise, enceinte de 28 semaines, s'interroge et écoute avec attention d'autres mamans francophones parler de leur expérience de leur grossesse aux États-Unis, dans le cadre d'une rencontre organisée sous l'égide de The French Baby Guide fin février à San Francisco. Rassemblant professionnelles de la périnatalité et futurs parents, dans le but de créer une communauté de référence en français, cette rencontre est la première organisée par Estelle Fraisse, infirmière en salle d'accouchement et consultante en lactation certifiée à ...

L’hôpital d’Ellis Island, le poids de l’histoire

L’hôpital d’Ellis Island – Ellis Island Immigrant Hospital, tout le monde en a entendu parler. Les livres d’histoire sont remplis d’anecdotes tragiques sur ce lieu abandonné depuis près de 60 ans. Mais on ne sait pas forcément qu’on peut le visiter.

Des vitres cassées, des pièces pleines de poussière d’une poésie sans nom, une vieille machine à laver, un stérilisateur rouillé, des couloirs vitrés délabrés mais ultra graphiques, c’est si rare de voir à New York de tels décors. Le tout avec une vue époustouflante sur l’océan, la Statue de la Liberté et, derrière, la Skyline. On prend une bonne claque.

Les murs et les photos

Et bien sûr, cerise sur le gâteau, ou but caché de la visite, l’expo « Unframed – Ellis Island » de notre JR national, artiste et photographe français connu pour ses portraits en noir et blanc à grande échelle. Il a exposé son travail dans des galeries et des musées du monde entier et s’intéresse particulièrement aux questions liées à l’identité, à la communauté et à la justice sociale.

L’hôpital pour immigrants d’Ellis Island, fermé en 1954, et les photos de JR. © Courtesy of Save Ellis Island

Tout en discrétion et en douceur, mais avec une puissance folle, JR a su enchanter ce lieu chargé d’histoire, premier hôpital de santé publique de la ville ouvert en 1902 et qui servait de centre de détention pour les nouveaux-arrivés jugés inaptes à entrer aux États-Unis. Avec des photos d’immigrants disséminées, sur un mur, au dessus d’un lavabo, sur une vitre cassée ou encore dans un escalier, l’artiste ajoute de l’émotion à l’histoire.

L’organisation Save Ellis Island a instauré des visites guidées, « Hard Hat Tour », dans le but de collecter des fonds pour permettre de maintenir en état, voire restaurer les bâtiments. Point de départ : Battery Park d’où vous prenez un ferry pour vous rendre sur Ellis Island et vous aurez 90 minutes de visite guidée au cœur des anciens bâtiments de l’hôpital. Émotion garantie. Billets ici. Attention, les enfants ne sont admis qu’à partir de l’âge de 13 ans.

JR encore, à la galerie Perrotin

Et puisqu’on parle de JR, ne ratez pas « Les enfants d’Ouranos » – vernissage ce vendredi 3 mars, de 12pm à 8pm – à la galerie Perrotin. Cette exposition s’appuie sur « Déplacé-e-s », une série de projets qui partage les histoires d’enfants réfugiés du monde entier, en Ukraine, au Rwanda, en Mauritanie, en Grèce et en Colombie. Les négatifs de chaque photographie sont transférés sur du bois récupéré et renforcés avec de l’encre noire pour accentuer le contrastes : les enfants deviennent ainsi des silhouettes lumineuses. On n’en sait pas plus pour l’instant. L’exposition dure jusqu’au 14 avril, au 3ème étage de la galerie Perrotin, 130 Orchard St, dans Lower East Side.

Pourquoi y a-t-il autant de rats à New York?

Que l’on habite dans l’Upper East Side, le Bronx ou à Bushwick, le dénominateur commun de toute expérience new-yorkaise est une co-existence (forcée) avec les rats. La ville possède même sa mascotte, le fameux Pizza Rat, aperçu en train de transporter une part de pizza le long des escaliers du métro, dans une vidéo à 12 millions de vues. La question bête du jour se penche sur cet animal à la fois fascinant et repoussant.

« New York n’est pas unique en matière de rats. Aujourd’hui toutes les grandes métropoles mondiales sont touchées par ce problème », explique le scientifique Bobby Corrigan, qui porte fièrement le titre de « rongeurologue urbain » et voyage aux quatre coins du monde pour conseiller acteurs publics et privés sur le contrôle des rongeurs. New York a certainement beaucoup de rats mais la rumeur qu’il y aurait autant de rats que d’êtres humains dans la ville (8 millions) est, selon l’expert, une légende urbaine. Plusieurs centaines de milliers serait plus proche du nombre exact d’après lui. Un autre mythe est que le rat new-yorkais serait particulièrement grand. En réalité, il appartient à la même espèce que dans la plupart des autres grandes villes : le rattus norvegicus, rat norvégien, aussi connu sous le nom de rat brun, qui mesure environ 40 centimètres pour 450 grammes. 

Aussi vieux que les colons

Le rat brun ne vient pas de Norvège mais d’Asie du Nord-Est. Son histoire est intimement liée à celle de l’homme. Originaire du nord de la Chine, il arrive en Europe vers 1500 et connaît une expansion fulgurante grâce à l’impérialisme européen au début du XVIIIème siècle. Partout où vont les colons, le rat brun les suit, y compris à New York où il débarque à bord de bateaux anglais, avant de s’étendre sur tout le continent américain. 

Cette expansion massive dans les milieux urbains n’est pas sans problèmes. Les rats bruns sont porteurs de maladies comme la salmonelle et leptospirose, et s’attaquent à toutes sortes de câbles et fils. Une étude estime qu’ils sont responsables de 26% des ruptures de câbles électriques et de 25% des incendies d’origine inconnue à New York. 

À chaque maire son plan anti-rats 

Bobby Corrigan a commencé sa carrière en tant que dératisateur. « J’ai répondu à une annonce parce que j’avais besoin d’argent pour payer mes études. On m’a donné un seau rempli de poison et on m’a fait descendre dans les égouts pour poser des appâts. » Aujourd’hui, il estime que la dératisation est loin d’être la meilleure approche. « Les maires de NYC ont toujours vu les rats comme de la simple vermine qu’il faut exterminer. Mais c’est l’équivalent de mettre un pansement sur une blessure qu’il faut opérer. » Pour lui, il faut s’attaquer aux racines du problème : la gestion des ordures car l’abondance de poubelles sur les trottoirs de New York en font un festin facilement accessible pour ces rongeurs agiles. 

C’est presque une tradition à New York : à chaque nouveau maire, un nouveau plan d’action contre les rats. En Octobre 2022, Eric Adams a annoncé une guerre contre les rats. À partir d’avril 2023, il sera interdit de laisser ses poubelles sur le trottoir avant 8pm (au lieu de 4pm actuellement), afin de réduire la fenêtre de temps avant la collecte des éboueurs. Jason Munshi-South, un biologiste à Fordham University, est sceptique: « Je pense que c’est une bonne idée mais ça ne suffit pas. Quelques heures ne vont pas vraiment faire la différence. » 

Pour lui, une vraie solution serait de mettre en place des conteneurs pour les poubelles. Il préconise aussi une approche locale, quartier par quartier, qui inclut les habitants et les services publics. « Dans les quartiers avec une haute densité de personnes et de logements sociaux, des bâtiments mal entretenus et des hauts taux de pauvreté, il y a les conditions idéales pour une surpopulation des rats », explique Jason Munshi-South. « Et les choses ne risquent que d’empirer avec le réchauffement climatique, puisque les rats survivront plus facilement à l’hiver et pourront se reproduire plus vite au printemps. Ça risque de s’empirer avant de s’améliorer. » 

L’orchestre de l’ONU rend hommage à la compositrice Louise Farrenc à New York

Et si on passait la Journée internationale des femmes en musique ? Mercredi 8 mars, les mélomanes ont rendez-vous à 7:30pm au BMCC Tribeca Performing Arts Center pour une soirée placée sous le signe des compositrices du monde entier.

Organisée par l’orchestre symphonique de l’ONU et le groupe de diplomatie culturelle United Voices 4 Peace, en marge de la session de la Commission sur la condition de la femme, elle mettra à l’honneur dix noms trop peu connus dans cette profession dominée par les hommes. À commencer par celui de la Française Louise Farrenc, première femme nommée professeure au prestigieux Conservatoire de Paris au XIXème siècle. Sous la direction de la cheffe d’orchestre Anoa Green, les musiciens amateurs des Nations unies joueront son ouverture numéro 1, un morceau datant de 1834. À noter également la présence au programme de la compositrice afro-américaine Florence Price, dont l’œuvre remontant à la première moitié du XXème siècle commence tout juste à être exhumée et découverte.

Le programme complet : Louise Farrenc (France), Florence Price (États-Unis), Jeanne Zaidel-Rudolph (Afrique du Sud), Bora Yoon (Corée du Sud), Zhang Haihui (Chine), Angéllica Negrón (Porto Rico, États-Unis), Lucía Caruso (Argentine), Suad Bushnaq (Syrie), Sussan Deyhim (Iran) et Maria Brodskaya (Ukraine).

Julien Lourau, une star du jazz retrouve New York

Ce n’est pas tous les jours qu’une gloire du jazz français pose ses valises à New York. C’est ce que fera Julien Lourau, un saxophoniste star de la scène hexagonale. Il se produira au restaurant français LES Enfants de Bohème, dans Lower East Side, le mercredi 8 mars et au mythique Nublu, dans East Village, le jeudi 9 mars.

Né à Paris d’un père professeur de sociologie et d’une mère professeur de gymnastique, le musicien a émergé dans les années 1990, jouant aux côtés de grands noms du jazz dans des formations variées. New York et les États-Unis occupent une place à part dans la vie de l’artiste touche-à-tout, marqué par l’œuvre du saxophoniste noir américain Stanley Turrentine. Il s’est déjà produit à plusieurs reprises dans la Grosse Pomme, notamment avec son quartette formé avec le pianiste Bojan Zulfikarpašić (alias Bojan Z), ou dans des clubs renommés comme le Blue Note. Son dernier album, « Power of Soul: The Music of CTI », rend hommage à CTI, le label du producteur américain Creed Taylor, figure tutélaire du jazz décédée l’an dernier.

Les deux concerts sont organisés par Stefan Jonot, propriétaire du restaurant LES Enfants de Bohême qui suit le travail de Julien Lourau depuis 25 ans et a même réalisé un clip vidéo pour lui.

Le Cirque du Soleil revient à Los Angeles avec «Corteo»

La célèbre compagnie de cirque québécoise pose ses valises à Los Angeles avec un spectacle poétique, « Corteo ». Les représentations auront lieu au Microsoft Theater, du jeudi 23 mars au dimanche 30 avril 2023. Conçu et mis en scène par Daniele Finzi Pasca, « Corteo » – qui signifie « cortège » en italien – nous plonge dans l’univers étrange du clown Mauro. Celui-ci imagine ses propres funérailles dans une joyeuse atmosphère de carnaval.

Des acrobates suspendues à des lustres géants qui se balancent dans les airs, des clowns qui pirouettent sur deux lits roulants, des artistes qui s’envolent au-dessus des barres horizontales, des plateaux tournants… Cette fois encore, les numéros époustouflants des artistes du Cirque du Soleil emmèneront petits et grands dans un tourbillon de musique, de lumières et de couleurs. Un spectacle de 125 minutes très aérien. 

Comment visiter gratuitement les musées de Miami?

Nul besoin de dilapider ses économies afin d’étancher sa soif de connaissance dans l’aire métropolitaine de Miami. Plusieurs institutions culturelles proposent des entrées gratuites aux muséophiles tout au long de l’année. Suivez le guide.

Comme chaque second samedi du mois de 11am à 3pm, le Pérez Art Museum Miami, implanté dans l’épicentre culturel de la ville, est ouvert gratuitement. Bordé par la baie de Biscayne, cet établissement renferme plusieurs centaines d’œuvres modernes et contemporaines venues du monde entier, avec une petite préférence pour l’art local, sud-américain ainsi que caribéen. Ce lieu propose actuellement une exposition temporaire (jusqu’au dimanche 4 septembre) intitulée « Leandro Erlich: Liminal » qui permet d’apprécier plus d’une quinzaine d’installations réalisées par l’artiste contemporain argentin éponyme, dont sa fausse piscine qui place les curieux des deux côtés de la surface de l’eau. 1103 Biscayne Blvd, Miami – (305) 375-3000

Votre portefeuille ne fera pas non plus grise mine si vous dirigez vos pas vers le Museum of Art and Design avoisinant, le jeudi soir de 4pm à 8pm. Mettant entre autres l’accent sur l’art contemporain sud-américain, cette institution est hébergée au sein de l’historique Freedom Tower, qui contraste avec les élégants gratte-ciel du début du XXIème siècle. Ce bâtiment de style renaissance espagnole a notamment servi de bureau de l’immigration dans les années 1960, ayant vu défiler près d’un demi-million de réfugiés cubains, d’où son nom de « Tour de la Liberté ». 600 Biscayne Blvd, Miami – (305) 237-7700

© Bass Museum of Art

Le dernier dimanche du mois de 2pm à 4pm est synonyme d’entrée gratuite pour tous au Bass Museum of Art, niché dans le quartier de South Beach. Sa collection permanente joue sur différentes périodes, exposant aussi bien des oeuvres religieuses européennes de la Renaissance que certains artefacts typiques de l’Antiquité égyptienne. Une partie du bâtiment est par ailleurs consacrée à l’art contemporain par le biais d’expositions temporaires. 2100 Collins Ave, Miami Beach – (305) 673-7530

Chaque vendredi soir de 6pm à 9pm signifie gratuité pour le Wolfsonian, lui aussi installé à South Beach. En poussant la porte de cet ancien garde-meuble reconverti en musée, vous accéderez à une importante collection d’art américain et européen datant de la fin du XIXème et du début du XXème siècle, dont des objets de design industriel, des peintures, des livres, des textiles ou encore des affiches de propagande. 1001 Washington Ave, Miami Beach – (305) 531-1001

Toujours à Miami Beach, tous les samedis de 10am à 4pm, vous pouvez déambuler dans les allées du Jewish Museum of Florida sans devoir débourser le moindre centime. Hébergé dans une ancienne synagogue orthodoxe datant du milieu des années 1930, ce musée relate à travers ses expositions temporaires la très importante contribution de la communauté juive dans l’État de Floride. 301 Washington Ave, Miami Beach – (305) 672-5044

© Gold Coast Railroad Museum
© Gold Coast Railroad Museum

Ouvert dans le sud-ouest de la ville, le Gold Coast Railroad Museum regorge quant à lui de souvenirs de l’âge d’or du rail américain, allant de belles photographies à quelques objets d’époque, en passant par une quarantaine de rutilantes locomotives centenaires, dont la « Ferdinand Magellan », construite pour le président américain Franklin Roosevelt. Un saut dans le temps accessible gratuitement le premier samedi de chaque mois de 11am à 4pm. 12450 SW 152nd St, Miami – (305) 253-0063

Vous serez également ravis d’apprendre que le Miami-Dade Public Library System, le réseau de bibliothèques publiques de la ville, a mis en place un Museum Pass Program pour ses abonnés, qui leur permet d’accéder gracieusement à une quinzaine d’institutions muséales. À noter que chaque ticket doit être retiré au préalable dans l’une des succursales, avec le principe du premier arrivé, premier servi.

Les lecteurs de tout poil et autres bibliophiles du comté peuvent notamment se rendre au Museum of Graffiti, lové en plein coeur du quartier de Wynwood. Entièrement dédié à l’histoire de cet art urbain, l’établissement permet de montrer comment le graffiti a transformé certains quartiers industriels somnolents en destinations touristiques incontournables, tout en devenant l’un des mouvements artistiques les plus populaires de la seconde moitié du XXème siècle. 276 NW 26th St, Miami – (786) 580-4678

© Phillip & Patricia Frost Museum of Science

Ce sésame permet également de visiter le Phillip & Patricia Frost Museum of Science, un incontournable pour les passionnés de sciences et technologies. Ce musée regorge d’expositions interactives et offre aux visiteurs la possibilité d’embarquer pour un voyage spatial devant l’écran géant de son planétarium ou encore d’explorer l’écosystème marin en déambulant dans les couloirs de son aquarium. 1101 Biscayne Blvd, Miami – (305) 434-9600

Ceux qui souhaitent en apprendre davantage sur l’histoire passionnante et l’héritage de la métropole floridienne peuvent aussi se rendre au HistoryMiami Museum, avec le Museum Pass Program. Considéré comme le plus grand musée d’histoire de l’État de Floride, cet établissement couvre plus de dix millénaires d’histoire, depuis l’époque précolombienne à nos jours. 101 W Flagler St, Miami – (305) 375-1492

Grâce au Miami-Dade Public Library System, la politique de la free admission est aussi appliquée à la somptueuse Villa Vizcaya de Coconut Grove, édifiée à l’aube de la Grande Guerre par James Deering. Son ancienne demeure, qui imite le style des villas de la Renaissance italienne du XVIième siècle est désormais transformée en musée. Ses jardins à la française valent également le détour. 3251 S Miami Ave, Miami – (305) 250-9133

Nuit des idées 2023: on écoute la nature à San Francisco

Pour sa quatrième édition à San Francisco, la Nuit des idées reprendra ses quartiers à la Main Library de San Francisco le samedi 4 mars de 7pm à 12am (minuit). Ouvert à tous et gratuit, cet événement, organisé par la Villa Albertine, KQED, le SFMOMA, le Consulat général de France et la Main Library, s’articulera autour du thème « More? » (« Plus ?»). Plus de biens matériels dans notre société de surconsommation, mais aussi plus de justice, plus d’abondance, de créativité, de joie… La poursuite du toujours plus est-elle justifiée ? Comment la rendre durable ? Où mettre les limites de cette course effrénée du toujours plus ?

Entre autres sujets, l’environnement sera au cœur de ces débats, avec une discussion à ne pas manquer entre le philosophe français Baptiste Morizot, le musicien californien Bernie Krause et l’artiste franco-américaine Suzanne Husky. Chacun apportera un éclairage différent sur le thème « Wisdom of the natural world ».

Baptiste Morizot est un philosophe et chercheur qui s’intéresse particulièrement aux relations entre les humains et les autres êtres vivants. Il donnera par ailleurs une conférence à l’Université de Santa Cruz et en ligne le lundi 6 mars sur le thème « Ways of being alive ». Bernie Krause est un compositeur et musicien américain qui, outre ses collaborations avec George Harrison, Mick Jagger, David Byrne, Bryan Eno, Van Morrison, Peter Gabriel, the Byrds, et the Doors, est le créateur d’une nouvelle discipline,  l’êcologie du son, qui étudie l’environnement sonore des biomes marins et terrestres. Il est notamment connu pour le Great Animal Orchestra, une commande de la Fondation Cartier pour l’art Contemporain. Suzanne Husky est, quant à elle, une artiste pluridisciplinaire qui s’intéresse aux relations entre l’homme, les plantes et les animaux.

La Nuit des idées célébrée le 3 mars à New York

La Nuit des idées revient dans 2o villes des États-Unis avec pour thème cette année, « More? » (« Plus ? »), afin d’interroger sur le productivisme et les excès de notre société physique et numérique, et nous encourager à penser un monde plus durable et équitable. À New York City, cet évènement gratuit aura lieu le vendredi 3 mars, de 4:30pm à minuit, et se tiendra dans quatre lieux différents, chacun proposant un sous-thème : l’Afro-futurisme au Met, les droits des femmes à la Villa Albertine, la technologie et les réseaux sociaux à l’ère de l’information à l’Institut Ukrainien d’Amérique et les défis environnementaux et droits fonciers au NYU Institute of Fine Arts.

L’institut ukrainien de New York participe à la Nuit des idées 2023. © The Ukrainian Institute of America

Le triste anniversaire de la guerre en Ukraine (un an le 24 février dernier) marque la programmation cette année, notamment à l’Institut Ukrainien (2 E 79th Street) où auront lieu une grande partie des ateliers et conférences. La danseuse Wanjiru Kamuyu, qui a vécu au Kenya, aux États-Unis et en France, y présentera un extrait de son spectacle « An Immigrant’s Story » qui questionne l’altérité et la hierarchisation de différents types de migration. Le journaliste français Bruno Patino, président d’ARTE, discutera avec trois étudiantes de la question de la « fatigue médiatique » et de comment y remédier, tandis que les journalistes Tatiana Serafin et Lauren Wolfe aborderont la documentation de la guerre.

À l’Institut Ukrainien toujours, vous pourrez également vous rendre dans une Detox Room et vous laisser guider, en mouvement et en méditation, par l’artiste et thérapeute française Amélie Gaulier et la musicienne Caroline Davis, pour se reconnecter à soi et faire face à cette sensation de trop plein.