Dans le froid new-yorkais, les envies de bons plats chauds familiaux ne manquent pas. Sylvie Bigar, elle, aime le cassoulet en toute saison. La journaliste franco-suisse, spécialiste de cuisine et de voyage, nourrit une véritable passion pour le célèbre plat du Sud-Ouest, comme elle l’a révélé dans son livre Cassoulet Confessions: Food, France, Family, and the Stew That Saved My Soul (Confessions de cassoulet : nourriture, France, famille et le ragoût qui m’a sauvé l’âme). Un livre drôle et tendre comme nous l’évoquions au moment de sa sortie en septembre dernier, et que l’auteure vient présenter cette semaine au 92nd Street Y, Upper East Side et que l’on pourra suivre en ligne.
Sylvie Bigar échangera avec le chef new-yorkais Eric Korsh. Elle racontera comment un reportage qui paraissait simple de prime abord – retrouver, dans le sud de la France, les origines du cassoulet – a déclenché une obsession culinaire et s’est mué en une quête d’identité. Elle a ajouté différentes recettes de cassoulet, de la traditionnelle à une version rapide. Aucune excuse donc pour ne pas se mettre aux fourneaux.
La conversation se déroulera en virtuel le mercredi 8 février de 6:30pm à 8pm. 35$ à réserver ici. Cassoulet Confessions: Food, France, Family, and the Stew That Saved My Soul est paru aux éditions Hardie Grant Books.
C’est un « micro-quartier » qui s’étend sur à peine trois blocs, entre Allen et Canal St, à l’intersection de Chinatown et du Lower East Side. Autrefois populaire et résidentiel, l’endroit accueille désormais des bars et restaurants branchés, et a hérité récemment du nom de Dimes Square, traduisez « le quartier/la place des gens beaux ».
Clandestino, entre authenticité et gentrification
« C’est vraiment parti d’une blague de la part des nouveaux habitants du coin, qui ont emménagé ces 10 dernières années. Ils ont appelé le quartier Dimes Square en rapport à sa gentrification, et le terme est resté », explique Jeffrey Simon, nouveau patron du Clandestino depuis 2020, un dive bar réputé qui tente de rester éclectique. « J’ai commencé à travailler dans le bar en 2006, à une époque où il y avait peu d’options pour boire un verre et manger dans le quartier. La clientèle a évolué depuis, on accueille aussi bien des peintres, galeristes que des docteurs et des avocats ».
« Cœur de la coolitude à New York » pour le Guardian, « Phénomène culturel » pour le site local The Infatuation, Dimes Square est particulièrement agréable en été, où les terrasses du Clandestino et des bars voisins s’étendent sur la rue, donnant au quartier des faux airs de Paris. L’hiver, la fréquentation ne désemplit pas grâce à une pléthore de bons restaurants.
Le Dive, un bistro à la française
Parmi eux, Dimes Square accueille depuis mai 2022 un bistro à la française, Le Dive (37 Canal St). Imaginé par l’Américain Jon Neidich, déjà derrière le restaurant Le Crocodile à Brooklyn, l’établissement offre une décoration vintage, chinée sur le marché aux Puces de Saint-Ouen en région parisienne. À l’étage principal, on trouve un grand bar assorti de quelques tables rondes de café, et une grande baie vitrée qu’on peut ouvrir sur la rue. De quoi apprécier une bonne planche de fromage (18$), de charcuterie (18$) ou un steak tartare (21$), accompagné d’un verre de vin (15-17$). La suite de la soirée se passe au sous-sol, où les beautiful people du quartier viennent danser après le dîner. « C’est un endroit à l’image du XIème arrondissement de Paris, où l’on peut fumer une cigarette en terrasse, ou boire un coup à l’intérieur »,résume Jon Neidich.
Dimes Square fait également la part belle aux cuisines du monde. À deux pas du Dive se trouve le restaurant Kiki’s (130 Division St), beau bâtiment avec ses poutres en bois apparentes qui sert des classiques de la cuisine grecque (Moussaka à 16,75$, agneau grillé 29,75$). L’établissement a gardé son ancienne devanture en lettres chinoises, symbole de l’évolution du quartier . « Chinatown continue de perdre du terrain depuis vingt ans, et le rythme s’est accéléré depuis la pandémie avec seulement 50% de taux d’occupation des logements », observe Jeffrey Simon. On vous recommande également le coloré Jajaja Mexicana (162 E Broadway), restaurant mexicain vegan qui dispose de trois autres adresses à New York, et Kopitiam (51 E Broadway), un petit établissement de spécialités malaisiennes, qui à la différence des deux autres, est accessible sans réservation.
Le développement de Dimes Square ne devrait pas s’arrêter là puisqu’un hôtel de luxe, le Nine Orchard (9 Orchard St), a vu le jour il y a huit mois, tout comme un gigantesque gratte-ciel résidentiel avant lui, le One Manhattan Square (225 Cherry St), situé à quatre blocs de là. « Mon ancien quartier me manque souvent, reconnaît Jeffrey Simon. Mais quand j’observe ma clientèle et mes voisins derrière mon bar, je me dis que ce qu’on a aujourd’hui n’est pas mal non plus. »
[Article partenaire] Iron Bodyfit, l’enseigne française à succès, s’installe à New York, avec un premier studio d’électrostimulation musculaire (EMS) à Chelsea.
L’électrostimulation : un concept qui va vous changer la vie
Vous n’êtes pas un⸱e fanatique de sport ? Vous manquez de temps pour entretenir votre corps et votre esprit ? Vous êtes du genre à vouloir des résultats quasi immédiats sur votre silhouette ? Iron Bodyfit est LA solution pour vous et votre summer body 2023.
Les séances d’électrostimulation musculaire (EMS*) sont supervisées par un coach certifié qui vous accompagne tout au long de votre parcours.
Concrètement, l’électrostimulation, comment ça marche ?
Avec l’électrostimulation, vos muscles se contractent sous l’effet des impulsions électriques (de faible intensité) envoyées via des électrodes placées sur une combinaison adaptée. Cette technique, testée et approuvée par la Food and Drug Administration américaine, ne présente aucun risque, et ce quelle que soit votre condition physique.
« Notre volonté est de rendre le bien-être accessible à tous », indique Alex Lagoutte, propriétaire du studio new-yorkais.
Lors de votre première séance Iron Bodyfit, un coach EMS réalise votre scan corporel appelé « Iron Diag » permettant de récolter vos informations (mensurations, poids, pourcentages de masse grasse et musculaire, posture). En fonction des résultats et des objectifs personnels, le programme d’entrainement évolue : musculation, raffermissement, tonification, perte de cellulite ou de poids, réduction des douleurs chroniques, remise en forme, réduction du stress et de l’anxiété…
« Pendant une séance, vous stimulez jusqu’à huit groupes musculaires en même temps, le tout associé à des mouvements d’entraînement. C’est la grande force du concept. Chaque séance de 25 minutes correspond à 4 heures d’activité physique intense dans une salle de fitness classique, ce n’est pas rien ! », continue Alex Lagoutte.
L’essayer, c’est l’adopter
Chez Iron Bodyfit, la première session est offerte. Et soyez prêt⸱e⸱s, car l’essayer c’est l’adopter. « On ressent un bien-être immédiat et on a envie de recommencer dès le lendemain » déclare John, récemment abonné au studio de Chelsea.
Chaque mois, un nouveau bilan est réalisé pour mesurer l’évolution, et adapter l’intensité des séances en conséquence. Différents abonnements sont proposés selon les besoins, à raison d’une séance par semaine en général.
Les bienfaits de l’électrostimulation musculaire
Ce concept est reconnu scientifiquement pour avoir des effets bénéfiques sur la santé physique, physiologique et psychologique. Les bienfaits de l’électrostimulation, combinée aux mouvements exécutés, sont nombreux. Outre sculpter/tonifier le corps, la perte de poids, et le gain de muscles, on peut ajouter une augmentation de l’endurance, un soulagement des articulations ou des douleurs dorsales, ou encore une augmentation de la production naturelle de collagène afin de raffermir la peau ainsi qu’une amélioration de la circulation sanguine.
Cela permet également de diminuer le stress, l’anxiété, les tensions générées par notre quotidien (particulièrement apprécié lorsqu’on vit à New York…), d’aider à (r)établir une connexion esprit-muscles et équilibrer les énergies.
« Tous nos studios sont à taille humaine. On prend le temps de connaître nos clients, leurs antécédents physiques, habitudes de vie et habitudes alimentaires, afin d’adapter au mieux le concept et d’avoir les meilleurs résultats », affirme Alex Lagoutte.
L’électrostimulation musculaire pratiquée chez Iron Bodyfit permet de façonner et de tonifier vos muscles, et, de ce fait, de garder ou de retrouver votre forme et votre énergie en quelques séances seulement. C’est un concept simple et efficace qui a déjà séduit des milliers de personnes à travers le monde, notamment en France, en Suisse, en Belgique ou encore en Grande-Bretagne où des studios sont implantés depuis plusieurs années.
Un concept qui se développe mondialement
Iron Bodyfit Chelsea
L’enseigne se développe actuellement à grande vitesse au Canada et aux États-Unis. Déjà présent à Miami, Iron Bodyfit s’est déployé New-York, sous la direction d’Alex Lagoutte.
Selon lui, « l’EMS est fait pour les New-Yorkais ! Notre rythme de vie effréné rend notre temps encore plus précieux et joue parfois sur notre volonté et notre motivation à prendre soin de nous. Iron Bodyfit est LA solution sur-mesure correspondant à notre mode de vie».
D’autres studios ouvriront bientôt leurs portes en Floride : Brickell, Edgwater, Plantation, Weston, Fort Lauderdale et Boca Raton. « D’ailleurs, si vous partagez nos valeurs d’excellence, de rigueur et de motivation, et si vous avez envie de développer un concept qui fait du bien au corps et à l’esprit, vous pouvez vous aussi devenir franchisé ! », ajoute Alex Lagoutte.
Venez découvrir ce nouveau type d’entraînement sur-mesure, Iron Bodyfit Chelsea vous offre une séance d’essai !
Les séances d’EMS proposées avec un coach permettent de faire travailler les 8 groupes musculaires de son corps simultanément, en seulement 25 minutes par semaine, avec des résultats inégalés en termes d’efficacité pour développer ses muscles et améliorer son bien-être global.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Survoler le Grand Canyon en hélicoptère, longer la faille de San Andrea en Jeep, camper dans le désert… Voilà le quotidien de Laurie Gounelle, 37 ans, guide privée installée à San Diego, au sud de la Californie. À la tête de sa compagnie depuis 2020, Laurie en Californie, la Française exerce un métier que l’on pourrait résumer ainsi : organisatrice de voyages de rêve dans l’Ouest des États-Unis.
L’aventure sur-mesure
Quand elle ne fait pas découvrir San Diego aux visiteurs, elle les emmène dans les magnifiques parcs nationaux de l’Arizona, de l’Utah, du Wyoming ou de la Californie. Sur quelques jours ou plusieurs semaines, elle monte des circuits « aventure » de A à Z. Conduire le minibus, décharger la remorque, préparer les repas pour 15 personnes ne lui fait pas peur. Détentrice d’un permis poids lourd et d’un permis moto, cette intrépide est aussi secouriste en milieu éloigné. « Cela me donne l’autorisation de guider de grosses randonnées dans certains parcs, comme le Grand Canyon », précise-t-elle. Laurie Gounelle aide aussi des groupes à préparer leur itinéraire avant de les laisser partir seuls.
Mais ces derniers temps, ce sont surtout ses séjours haut de gamme qui attirent des clients du monde entier. « Pour les agences de tourisme françaises, je suis devenue celle à qui on peut tout demander », sourit Laurie Gounelle. Grâce à son réseau de prestataires, elle propose des expériences sur-mesure, y compris les plus folles. « J’ai accompagné des géologues dans les mines abandonnées du désert du Mojave. J’ai fait visiter Los Angeles à des gens qui avaient un budget faramineux, énumère-t-elle avec son léger accent du sud. Cela comprenait un tour en hélicoptère avec champagne au-dessus du Hollywood Sign, une visite VIP des Studios Universal, les plus beaux restaurants… »
«Rendre les gens heureux»
De plus en plus d’entreprises font appel à elle pour organiser des séminaires inoubliables. Hydravion au-dessus du Golden Gate bridge à San Francisco, road trip en décapotables à Los Angeles, montgolfière au-dessus du désert, initiation au surf ou au baseball… Les business trips qu’elle organise pour ces grosses compagnies, « en fonction de leur budget et de leur demande », ont de quoi faire tourner la tête. La jeune femme, elle, ne boude pas son plaisir. « Partager ces moments-là, vivre ces rencontres, c’est extraordinaire, savoure-t-elle. Jamais je n’aurais imaginé que je vivrais ça un jour ! »
Son aventure américaine a débuté il y a 18 ans, comme jeune fille au pair à San Francisco, puis à Hawaii. Elle travaille ensuite dans l’événementiel à Montréal pendant 8 ans, où elle pilote des projets à gros budget. Au Canada, celle qui a grandi dans une cité HLM du sud de la France tombe amoureuse des grands espaces et de la randonnée. Quand on lui propose de devenir guide dans les parcs de l’Ouest américain, elle a le déclic. « Partir à l’aventure, être avec les gens, transmettre, j’ai adoré », se souvient-elle.
Elle se forme pour devenir guide et en 2016, s’installe à San Diego, où elle se lance à son compte. Son activité, qui fonctionne uniquement par le bouche à oreilles, et son positionnement sur un créneau unique, lui permet aujourd’hui d’être à l’équilibre. « J’ai beaucoup de demandes, c’est très encourageant », se réjouit-elle. Son objectif pour 2023 ? « Je n’ai pas de projets de grandeur, balaie-t-elle avec son franc parler. Tout ce que je veux, c’est être heureuse et rendre les gens heureux ! »
Après les pluies diluviennes de janvier, c’est le froid qui s’est installé sur la région de San Francisco. On n’est pas prêt de sortir manches courtes et shorts des placards, alors quoi de mieux que de rafraîchir sa garde-robe avec des pulls tout doux, des manteaux bien chauds, des jeans qui mettent en valeur ?
Les Parisiennes, dont le but est de limiter la surconsommation et le gaspillage liés à l’achat de vêtements, organise une nouvelle vente de vêtements de seconde main le vendredi 10 (11am-4pm) et le samedi 11 février (10am-1pm). Ce pop up se déroulera dans un jardin privé de San Francisco, dont l’adresse sera communiquée juste avant la vente. Karen Tussiot, créatrice des Parisiennes, partage chaque jour sur son compte Instagram un aperçu des vêtements disponibles à la vente.
Pour les 0-12 ans, Picky Monday proposera une belle sélection de vêtements pour enfants. Ce pop up sera également l’occasion de découvrir les bijoux originaux de la créatrice SiporaAguia.
[Article partenaire] Avez-vous déjà rêvé de travailler pour les plus grands hôtels de luxe du monde ?
Si oui, nous avons une bonne nouvelle : avec un peu de travail et une bonne dose de passion, ce rêve pourrait devenir votre réalité.
FERRANDI Paris, l’une des écoles hôtelières les plus réputées de France, propose un bachelor en management hôtelier et restauration. Marie Verlé, responsable des programmes supérieurs chez FERRANDI Paris, revient sur ce bachelor disponible en français et en anglais, sur parcooursup.
Le Bachelor Management Hôtelier et Restauration de FERRANDI Paris
Ce bachelor est un programme sur trois ans (en apprentissage ou en temps plein) qui développe les compétences techniques et managériales des étudiant⸱e⸱s. Ce cursus les initie aux codes de la profession et leur permet de s’insérer dans le monde prestigieux des grands hôtels et établissements hôteliers internationaux.
La première année est axée sur le secteur de la restauration, tandis que la deuxième année vise le secteur de l’hôtellerie. Au cours de la troisième année, les élèves choisissent entre plusieurs spécialisations :
Tout au long du cursus, les étudiant⸱e⸱s renforcent leurs connaissances académiques et théoriques par trois stages professionnels obligatoires en France ou à l’international (un par an). Le bachelor management hôtelier et restauration est par ailleurs visé bac +3 par le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et est délivré en partenariat avec l’ESCP Business School (dans le top 3 des meilleures écoles de commerce françaises).
French Morning a récemment rencontré deux jeunes qui préparent leur bachelor – Antara (20 ans) et Nil (26 ans) – afin d’en savoir plus sur le programme et leur expérience.
FERRANDI Paris : un environnement stimulant
Nil, étudiant du bachelor management hôtelier et restauration
Antara et Nil en sont à leur troisième – et dernière – année d’études en vue de l’obtention de leur licence en management hôtelier et restauration. Antara est arrivée juste après avoir terminé le lycée, tandis que Nil avait déjà étudié la science optique pendant trois ans. « Pendant mon stage en optique, je travaillais souvent sur des calculs longs et fastidieux. Je n’aimais plus ça. L’aspect humain me manquait trop», explique Nil. Quant à Antara, elle savait déjà qu’elle voulait faire carrière dans le management hôtelier. « D’aussi loin que je me souvienne, lorsque j’étais plus jeune et que je voyageais, j’aimais déjà aller dans les hôtels et me positionner comme observatrice plutôt que comme cliente. Lorsque j’ai découvert que je pouvais apprendre tout cela à l’école, j’ai su que c’était la voie à suivre pour moi», raconte-t-elle.
Une chose est sûre : les deux étudiants affirment avec enthousiasme qu’ils ne regrettent pas leur choix du bachelor management hôtelier et restauration de FERRANDI Paris. Ils s’accordent à dire que l’enseignement y est excellent et les professeurs attentifs aux besoins des étudiants. « Je suis particulièrement reconnaissante d’avoir pu étudier dans un programme anglophone dès le début, car cela m’a donné un vocabulaire professionnel », poursuit Antara. Concernant la dimension internationale du cours, Nil ajoute : « Comme nous avons une grande diversité d’étudiants dans le groupe, nous sommes tous ouverts d’esprit et c’est très agréable. Il y a aussi beaucoup d’entraide entre nous ; si nous voyons que quelqu’un a des difficultés, il y aura toujours quelqu’un pour l’aider ».
Armés pour l’avenir
Les deux étudiants nous confirment qu’ils se sentent prêts à entrer dans le monde professionnel. « Je me sens confiante, notamment grâce à ma formation scolaire et à mes expériences de stage», déclare Antara.
La jeune femme a en effet travaillé pendant deux mois dans un hôtel boutique cinq étoiles à Paris, puis deux autres mois dans un hôtel cinq étoiles en Grèce en tant que réceptionniste. « L’hôtel avait un programme dans lequel ils donnaient des prix spéciaux aux employés. L’année dernière, pendant mon stage, j’ai reçu le prix ‘ Star Performer for the 1st Trimester of the Season, 2022 ‘. Je ne m’y attendais pas du tout et cela reste un souvenir dont je suis très fière. FERRANDI Paris a joué un grand rôle dans ma réussite, grâce notamment à ma formation et à l’attitude professionnelle que j’ai eue envers les clients, même sous pression ».
Antara envisage de poursuivre ses études avec un master en environnement et durabilité. « Ce master, couplé à mon expérience chez FERRANDI Paris, me permettra de devenir consultante RSE (responsabilité sociétale des entreprises) pour des hôtels», précise-t-elle. Quant à Nil, le jeune homme souhaite à terme intégrer un hôtel au Japon ou en Corée. D’autres élèves de leur promotions continueront avec un Master of Science en hospitality management, ce qui leur permettra d’avoir un parcours complet de très haut niveau.
Alors, prêt⸱e pour votre carrière dans le management hôtelier ?
Pour en savoir plus sur le bachelor en management hôtelier et restauration de FERRANDI Paris, cliquez ici.
N’hésitez pas également à envoyer un mail à [email protected] pour parler de votre projet.
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Du haut de ses vingt-six ans, Felix Nestor a façonné son rêve américain en quelques coups de ciseaux. En 2020, le jeune Français rachète un barber shop à Alameda, une île située en face de San Francisco. « Une période très difficile pour se lancer » admet-il avant d’ajouter : « j’y ai mis toutes mes économies, j’ai décidé de tout rénover et… de miser sur moi. Un risque de fou ! »
Alors que la pandémie de Covid-19 bat son plein, il imagine ainsi le XIII, un salon de coiffure pour hommes, « un endroit pour décrocher de sa routine, se détendre, se faire beau, rencontrer d’autres gens ». Le nom fait référence à Louis XIII, un roi qui accède au trône très jeune. Et les lieux reflètent « l’élégance et le luxe », avec un chandelier central en guise de clin d’œil.
Artistes et sportifs célèbres
En un an, Felix Nestor se crée un nom et plusieurs personnalités poussent les portes du XIII. Des artistes comme le rappeur T.I. ou le chanteur August Alsina, et de nombreux sportifs. Parmi eux, le boxeur Tony Yoka, plusieurs joueurs de basketball de la NBA (Michael Porter jr, DeMarcus Cousins…), de football (Arturo Vidal, Clément Langlet…) comme de football américain (Jonathan Abram, David Sharpe…), tous venus jusqu’à lui pour une coupe.
La recette de ce succès ? Avoir su utiliser les réseaux sociaux Instagram et TikTok comme vitrine. « Le marketing, c’est mon fort alors j’ai montré mon travail dans des vidéos qui m’ont apporté de la crédibilité » explique l’entrepreneur. En peu de temps, ses vidéos cumulent en effet des millions de vues et attirent quelque 120 000 followers. Ce qu’il aime mettre en avant ? « La qualité de ses dégradés ». Ce qui caractérise en outre son approche ? « Coiffer ceux qui perdent leurs cheveux pour que ça se voit moins et pour leur donner confiance ».
Depuis quelques mois, ses clients – célèbres ou non – peuvent aussi expérimenter sa propre ligne de produits : une pommade brillante, un masque à l’argile, une huile pour la barbe, une poudre coiffante et une mousse pour les cheveux. « Un projet qui a pris plusieurs années pour déterminer les bonnes formules, trouver les fournisseurs de qualité et décider du design » explique le patron-coiffeur.
De Saint-Etienne à la Baie de SF
Pourtant, Felix Nestor se destinait à un tout autre avenir. « Mes deux parents sont coiffeurs,j’ai grandi autour des ciseaux et tondeuses. Après l’école, j’allais au salon et je m’étais promis que je ne ferai jamais comme eux ! ». Pas très scolaire et plutôt agité, il confie « ne pas avoir été le meilleur élève de la classe». Rapidement, il manifeste son désir de quitter sa région natale de Saint-Etienne pour partir étudier l’anglais aux États-Unis. « Depuis petit, mon frère et moi venions rendre visite l’été à une tante installée près de San Francisco. J’ai toujours vu les USA comme un paradis, avec la vision de l’American dream » raconte t-il.
En 2016, il débarque comme étudiant. Doué de ses mains, il choisit ensuite de s’orienter dans le bâtiment et pose ses valises à Oakland. Puis un jour où il se faisait coiffer dans un barber shop d’Alameda, il a demandé au patron s’il le prendrait à l’essai. «Aux États-Unis, si tu es volontaire pour faire un job, on te prend. Contrairement à la France, tu peux te créer tes opportunités »affirme Felix Nestor.
C’est comme ça que tout a commencé. Autodidacte, il se forme alors lui-même et enchaîne par une école de coiffure à Oakland en 2018-2019. « Ça a été assez rapide de me remettre à niveau. Je suis très visuel et je devais avoir ça dans le sang » s’amuse t-il à dire. Depuis, le barber-patron continue son ascension et ne compte pas s’arrêter là : « je suis très content, mais je veux toujours faire mieux, continuer d’investir et prendre des risques ! ».
La chanteuse et instrumentaliste de jazz Margot Sergent revient sur scène le jeudi 16 février au Birdland Theater pour faire redécouvrir Piaf sous l’angle du jazz et de l’amitié franco-américaine.
Après une première apparition pour son So French Cabaret en novembre 2019, Margot Sergent a joué The Edith Piaf Experience en janvier 2022 et revient pour une soirée unique dédiée à La Môme. Le concert inclut Pat Brennan à la guitare, Alec Safy à la basse, Linus Wyrsch à la clarinette et Margot Sergent à la harpe. La chanteuse parisienne interprètera des classiques comme « Hymne à l’amour », « Padam, padam », « Non, je ne regrette rien » et, bien sûr, « La vie en rose », avec le langage jazz-harpe qu’elle a développé au cours de sa carrière internationale.
Ancienne joueuse de harpe professionnelle, Margot Sergent a joué dans des orchestres et groupes de chambres en France et dans le monde entier comme l’Olympia, le Carnegie Hall et le Wienermusikverein. À son arrivée à New York en 2015, elle est devenue vocaliste de jazz et s’est produite en résidence dans des clubs comme le Bonafide et Jules Bistro.
« Edith Piaf était le jazz, elle a vécu sa vie comme une improvisation, explique Margot Sergent. Elle pensait les moments difficiles de la vie comme des notes bleues. Il serait facile de voir Piaf comme une diva dramatique et difficile, par un raccourci entre le narratif de ses chansons les plus connues et son histoire, mais quand je me suis immergée en elle et dans son personnage, j’ai découvert une écrivaine pleine d’esprit et une âme sage. Mon cœur m’a guidé vers elle et elle a changé ma vision musicale et mes objectifs. J’aime apporter son immense source d’inspiration dans ce show, et inviter le public à découvrir davantage son héritage. »
Rendez-vous à Brooklyn, en bordure de l’East river, face à Liberty Island dans le quartier de Red Hook pour notre défiFamily Way du mois. L’accès le plus simple se fait par voie d’eau (en utilisant le Ikea waterway ferry ou le NYC ferry). Mais rassurez-vous si vous avez le mal de mer, des bus sont aussi disponibles (B61 ou B57 depuis la station de métro Borough Hall). Dépaysement assuré dans ce quartier qui offre l’une des meilleures vues sur New York et la statue de la liberté.
Ce lieu n’a pourtant pas toujours été aussi paisible. En effet, vous vous trouvez au milieu d’un des ports les plus actifs du pays dans les années 1850. Avant de voir ses activités portuaires décliner et se délocaliser juste en face dans le New Jersey, rappelons en effet que le principal attrait de New York tenait en sa position stratégique face à l’Atlantique, et à l’embouchure de l’Hudson River. En construisant le canal Érié qui a permis de relier l’Hudson River aux grands lacs, New York s’est donné un accès maritime vers l’intérieur du pays et les territoires du Midwest au début du XIXe siècle.
Le défi
Partez à la recherche de traces de ce riche passé maritime en longeant la rive de Van Brunt Street jusqu’à Valentino pier park. Retrouvez le seul exemplaire entièrement en bois et encore à flot, de barge ferroviaire caractéristique de cette époque. Cette barge qui naviguait dans le port de New York servait à transporter des cargaisons. Mais, au fil des ans, la construction de ponts et de tunnels et surtout la modernisation de l’industrie du transport maritime avec l’arrivée des containers l’a rendue obsolète. Et si vous ne l’avez pas trouvée, rendez-vous sur le site Family Way.
À ne pas manquer
Ce quartier aujourd’hui coincé entre l’East River et l’autoroute a su conserver tout son charme avec ses rues pavées, sa petite plage, sa vue imprenable et son architecture d’antan. Ne manquez pas de vous y balader et de profiter de ces quelques adresses exceptionnelles.
Brooklyn Crab est le restaurant emblématique du coin. Vous y dégusterez des plats de bord de mer, vous pourrez y profiter de la vue exceptionnelle depuis la terrasse supérieure, le tout dans une atmosphère nautique .
Steve’s Authentic Key lime pies vous propose ses fameuses tartelettes réalisées à partir de citrons verts en provenance directe des Keys.
Si vous voulez goûter une glace artisanale locale, rendez-vous chez Ample Hill, véritable institution à Brooklyn.
À Red Hook, au détour des rues et en particulier sur les docks, vous profiterez de nombreux ateliers d’artisanats. Et ne manquer pas de regarder le programme proposé par Pioneer Works, un lieu d’accueil et de mise en avant des artistes.
Broadway est indissociable de New York. Mais jusqu’à présent, le quartier artistique n’avait pas de musée dédié. Julie Boardman et Diane Nicoletti, deux amies qui se sont rencontrées sur les bancs de l’université, ont décidé de rectifier ce non-sens historique.
Retardé par la pandémie qui a mis tout le secteur à genoux, le Museum of Broadway a enfin ouvert ses portes à la fin d’année dernière à côté du Lyceum Theater, une institution de la 45e rue, pour le plus grand plaisir des fans de musicals et de théâtre du monde entier. Les fondatrices espèrent qu’ils profiteront d’un spectacle pour découvrir cette nouvelle adresse. Entre la musique omniprésente, les installations visuelles et l’app qui propose une visite en français, même les cancres en anglais y trouveront leur compte.
Immersion dans l’histoire de Broadway
« Quand Julie m’a fait remarquer qu’il n’y avait pas de musée de ce genre, on s’est dit que c’était quelque chose qu’il fallait inventer. Que ce soit nous ou quelqu’un d’autre, peu importe, mais cela se devait d’exister ! », explique Diane Nicoletti, qui a fait carrière dans le marketing expérientiel.
Le résultat est une immersion musicale et visuelle dans l’histoire de Broadway, des premiers spectacles jusqu’aux shows d’aujourd’hui. La première pièce de la visite donne le « la »: c’est une salle décorée d’affiches de musicals et d’œuvres de théâtres actuels (Book of Mormon, Wicked, Death of a Salesman…). Elles sont équipées de code QR pour réserver des tickets.
Le personnel nous invite ensuite à prendre place dans une salle obscure, pour visionner un court film retraçant l’histoire du quartier. Certains seront surpris d’apprendre que celui-ci n’a pas toujours été près de Times Square. À ses origines, la scène artistique était concentrée dans le sud de Manhattan, autour du Financial District. Elle est « montée » à mesure que la population new-yorkaise a grandi, pour élire domicile autour de la 42e rue, une zone mal famée « nettoyée » par les maires successifs dans les années 1980 et 1990.
Le musée est organisé chronologiquement. Il commence par les origines du monde du divertissement new-yorkais, au XVIIIe siècle, et l’influence importante des dramaturges européens (George Bernard Shaw, Oscar Wilde…). En suivant la fresque qui se déploie sur plusieurs étages, le visiteur voit le Broadway moderne prendre forme. Il traverse des univers variés, racontant successivement les histoires de 500 œuvres marquantes: Show Boat (1927), Porgy and Bess (1935), Le Fantôme de l’opéra (1986), Hamilton (2015)… Le tout ponctué de décors immersifs et interactifs pour la photo Instagram de rigueur (un champ de maïs évoquant Oklahoma !, le bar des Jets de West Side Story…).
Guerres mondiales, 11-Septembre, Covid : le musée raconte aussi comment Broadway a été touchée par les grands événements du XXe et XXIe siècle. Ainsi, une pièce entière est-elle consacrée aux ravages du Sida, qui a décimé la communauté artistique dans les années 1980. « On se rendait aux répétitions et, avant qu’on en arrive aux avant-premières, des amis et collègues avaient disparu. Certains tombaient malade et allaient à l’hôpital. Certains en sortaient, d’autres non », peut-on lire sur un texte collé au mur.
5 ans de travail pour collecter les pièces
On a tout particulièrement aimé les nombreux costumes originaux qui ponctuent l’itinéraire, comme une tenue portée par Lin-Manuel Miranda dans Hamilton, un manteau des Jets dans West Side Story (ci-dessus), les vêtements extrêmement soignés de personnages du Fantôme de l’opéra ou encore une robe issue de Cats… Ce n’est pas tous les jours qu’on peut les voir d’aussi près. Ils ont été donnés par des compagnies de production, des sociétés de locations, des théâtres, des artistes… « On a entendu beaucoup d’histoires de costumes laissés dans des salles de stockage qui finissent par être vidées. C’est triste », raconte Julie Boardman, qui est aussi productrice de musicals et de pièces de théâtre primés.
En plus des habits, d’autres éléments retiennent l’attention : une partition manuscrite de Richard Rodgers, le célèbre compositeur américain à qui l’on doit quelques-uns des plus grands musicals (Oklahoma !, South Pacific, The Sound of Music…), une marionnette et des masques du Roi Lion… « Cela fait cinq ans que nous travaillons sur le musée. Au début, quand nous demandions des accessoires ou des costumes, c’était difficile d’en obtenir, mais cela est devenu plus facile à mesure que le projet est devenu réalité, reprend Julie Boardman. Beaucoup de gens sont enthousiastes à l’idée de faire partie de l’aventure ! »
L’univers des théâtres et musicals
Le clou du spectacle, ou en tout cas l’un de ses moments forts, se trouve au rez-de-chaussée : une salle reproduisant les coulisses d’un théâtre (avec piano, câbles, console technique…). On y découvre des interviews sur le travail des petites mains de Broadway – les stage hands (électriciens, menuisiers, charpentiers…), éclairagistes, metteurs en scène, chorégraphes, producteurs, attachés de presse… – à travers des textes explicatifs et entretiens filmés. « Ce sont des professions que personne ne connaît sauf si on travaille dans ce milieu, poursuit Julie Boardman. Le public adore Broadway, que ce soit les pièces de théâtre ou les musicals, mais ne sait pas comment ça marche. Cela montre aux plus jeunes qui veulent rejoindre la communauté qu’ils n’ont pas besoin d’être des acteurs. Il y a plein d’autres professions en dehors de la scène qui permettent de faire partie de cet univers ».
Le thriller social d’Eric Gravel, « À temps plein » (« Full Time » dans sa version américaine), sort enfin aux États-Unis. Et en plein mouvement de contestation contre la réforme des retraites en France, ça ne manque pas de sel. Ou de souffle car il en faut pour suivre Laure Calamy durant ces 87 minutes effrénées. L’actrice y est remarque, une nouvelle fois, en mère célibataire, qui s’épuise dans la course folle de son quotidien.
Laure Calamy interprète le rôle de Julie, une quadra divorcée qui se démène seule pour élever ses deux enfants à « la campagne » (la grande banlieue parisienne) et garder son travail, modestement remunéré, dans un palace parisien. Elle a fait des études et aurait pu rêver bien mieux, mais la vie en a voulu autrement. Quand elle obtient enfin un entretien pour un poste correspondant à ses aspirations, une grève générale éclate, paralysant les transports. La course contre la montre quotidienne bascule alors en calvaire…
On sort de ce film épuisé d’avoir couru avec une Laure Calamy époustouflante. Après avoir reçu le prix Orizzonti au festival de Venise, l’actrice se présentera à la cérémonie des César, le 24 février à l’Olympia, dans la catégorie Meilleure actrice, prix qu’elle a déjà remporté en 2021 pour son rôle dans « Antoinette dans les Cévennes ».
Le film, distribué par Music Box Films aux États-Unis, sort ce vendredi 3 février à New York (au Quad Cinema), et une semaine plus tard, le vendredi 10 février, à Los Angeles (Laemmle Royal) avant une diffusion nationale. « À temps plein » sera notamment projeté au Miami Film Festival le mois prochain.
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