Le thriller social d’Eric Gravel, « À temps plein » (« Full Time » dans sa version américaine), sort enfin aux États-Unis. Et en plein mouvement de contestation contre la réforme des retraites en France, ça ne manque pas de sel. Ou de souffle car il en faut pour suivre Laure Calamy durant ces 87 minutes effrénées. L’actrice y est remarque, une nouvelle fois, en mère célibataire, qui s’épuise dans la course folle de son quotidien.
Laure Calamy interprète le rôle de Julie, une quadra divorcée qui se démène seule pour élever ses deux enfants à « la campagne » (la grande banlieue parisienne) et garder son travail, modestement remunéré, dans un palace parisien. Elle a fait des études et aurait pu rêver bien mieux, mais la vie en a voulu autrement. Quand elle obtient enfin un entretien pour un poste correspondant à ses aspirations, une grève générale éclate, paralysant les transports. La course contre la montre quotidienne bascule alors en calvaire…
On sort de ce film épuisé d’avoir couru avec une Laure Calamy époustouflante. Après avoir reçu le prix Orizzonti au festival de Venise, l’actrice se présentera à la cérémonie des César, le 24 février à l’Olympia, dans la catégorie Meilleure actrice, prix qu’elle a déjà remporté en 2021 pour son rôle dans « Antoinette dans les Cévennes ».
Le film, distribué par Music Box Films aux États-Unis, sort ce vendredi 3 février à New York (au Quad Cinema), et une semaine plus tard, le vendredi 10 février, à Los Angeles (Laemmle Royal) avant une diffusion nationale. « À temps plein » sera notamment projeté au Miami Film Festival le mois prochain.
Nous vous donnions rendez-vous en ligne mardi 31 janvier 2023 pour un webinaire dédié aux expatriés souhaitant investir dans l’immobilier en France, depuis leur pays d’expatriation.
Au programme :
[Introduction – Bien investir] – Les 3 aspects de l’immobilier rentable (financement, rénovation, fiscalité) – Les spécificités de l’investissement depuis les États-Unis
[Focus sur le financement] – Qui peut emprunter, quoi & comment ? – Comment choisir la bonne banque pour votre profil ? – À distance, comment ça se passe ?
[Focus sur la rénovation] – Comment doubler la valeur d’un bien ? – Où sont les bonnes affaires ? – La bonne séquence pour réussir
[Focus sur la fiscalité] – L’imposition française – Les régimes les plus intéressants
Contactez nos experts Jeevanthy Nivert, 15 ans d’expérience en Private Equities (PE) en France et en Thaïlande, fondatrice de Société2Courtage
? [email protected]
Manuel Ravier, conférencier, spécialiste dans les domaines du financement et de la fiscalité immobilière, co-fondateur de la société Investissement Locatif
? En savoir plus et prendre rendez-vous ici
Le 2 février, c’est le jour de la marmotte (Groundhog Day) en Amérique du Nord et la Chandeleur en France (40 jours après Noël). Dans les deux cas, on attend le renouveau avec l’arrivée du Printemps mais côté français évidemment, on en profite pour se régaler. Une tradition qui, avant d’être marquée par des crêpes, était célébrée à la lumière des chandelles (fête des chandelles, festa candelarum en latin), origine du nom Chandeleur.
Pourquoi manger des crêpes ? Rondes et dorées, ces fines couches de pâte évoquent le soleil et les jours qui s’allongent, symboles autrefois de l’approche des premières semences.
Le chef new-yorkais Dominique Ansel se souvient des crêpes de son enfance, « le premier dessert que j’ai réalisé en cuisine » a-t-il confié à Frenchly, le site en anglais du groupe French Morning et destiné aux francophiles américains. Il a partagé la recette de ses mère et grand-mère de la crêpe Suzette (vidéo ci-dessous).
Pour la pâte à crêpes :
0,5 lb (225 gr) de Farine :
17 oz (1/2 litre) de lait entier
0,15 lb (65 gr) de sucre
3 tablespoons (40 gr) de beurre
3 œufs
0,5 oz (14 gr) de sel
Dans un grand bol, mettre la farine et le sucre, le sel, puis casser les 3 œufs et battre à la main avec un fouet. Puis ajouter petit à petit le lait pour obtenir une pâte lisse et assez liquide. Finir en ajoutant le beurre (fondu).
Faire chauffer la poêle à crêpes (idéalement, en fonte et très plate). Dominique Ansel graisse légèrement la poêle d’huile (recette de sa grand-mère) à l’aide d’un papier cuisine ou un essuie-tout. Pas besoin d’en ajouter sans cesse entre deux crêpes.
Mettre une petite louche de pâte dans la poêle chaude, bien répartir uniformément la pâte sur la poêle. Quelques secondes suffisent pour cuire un côté, retourner la crêpe avec les doigts, une spatule ou en faisant sauter la crêpe et cuire l’autre face quelques secondes. Cuire ainsi toutes les crêpes et hop ! Dans l’assiette, c’est prêt.
Pour les gourmands, la crêpe Suzette (caramel et Grand Marnier), voici la vidéo de Dominique Ansel (en anglais pour Frenchly) :
Bruno Maltor n’est pas expat, il vit aujourd’hui en France, mais il a tout de même vécu en Chine, au Pérou, en Allemagne, au Canada et en République Tchèque. Depuis son enfance, il est passionné par les voyages. À 5 ans, il dévorait des yeux la carte du monde accrochée au mur de sa chambre et apprenait par cœur les noms de pays et de leurs capitales en rêvant de découvrir cette planète qui lui paraît bien loin de son Auvergne natale.
Après des études à la Kedge Business School, c’est lors d’un stage en Chine pour le Groupe TF1 que sa passion pour les voyages et pour les nouvelles technologies le pousse à créer un blog dédié au voyage. Loin de s’imaginer l’ampleur que celui-ci prendrait dans sa vie, son blog Votre Tour du Monde fêtait en décembre 2022 ses 10 ans. Son but ? Inspirer des gens comme vous et moi à explorer le monde, et ce en commençant par la France.
Aujourd’hui Bruno Maltor est connu pour ses vidéos voyage et pour ses engagements pour la planète. Peut-on être bloggeur voyage et éco-responsable ? S’il se défend bien d’être parfait, il fait partie de ces personnes qui utilisent leur influence pour partager de bonnes idées pour l’environnement et limiter notre impact sur la planète.
French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.
[Article partenaire] Dans le contexte d’une expatriation, le poids de la rénovation peut effrayer lors d’un investissement immobilier, et même dans certains cas, être un frein à l’achat. En effet, comment gérer des rénovations en France lorsque l’on vit de l’autre côté de l’océan ? À qui s’adresser, comment trouver des artisans de confiance ? Reno, cabinet d’architecture français, vous conseille.
Pourquoi investir en France ?
Selon l’Organisme Mondial du Tourisme (OMT), la France se situe en haut du podium des pays les plus touristiques au monde. Qu’il s’agisse d’un voyage saisonnier ou de longue durée (études, travail), le besoin de se loger y est donc omniprésent.
À titre d’exemple, la France est également le quatrième pays au monde à accueillir des étudiants étrangers chaque année. Ces flux humains participent au dynamisme économique des grandes métropoles (Lille, Paris, Lyon, Bordeaux ou encore Marseille). Cela permet notamment aux pouvoirs publics locaux d’investir dans leurs collectivités (infrastructures, équipements) – lesquelles connaissent un essor de plus en plus important et engageant pour les investisseurs.
À l’aune de la mondialisation, disposer d’un logement en France présente aussi la possibilité pour les expatrié·es de disposer d’un point de liaison avec leurs racines, un pied-à-terre, qu’ils pourront potentiellement retrouver ultérieurement.
Enfin, investir en France lorsque l’on vit à l’étranger présente aussi l’avantage de diversifier géographiquement sa stratégie d’investissement dans un territoire où l’économie est stable. Pour preuve, la France demeure le pays de l’Union Européenne le moins touché par l’inflation dans un contexte géopolitique exsangue (crise du covid, montée du prix du pétrole et de l’électricité). La France tire cet avantage de son système providentiel. Le retour d’expérience de Reno montre aussi, à juste titre, que la France permet aux investisseurs étrangers de bénéficier d’une résidence fiscale en France avec toutes les possibilités d’optimisation fiscale correspondantes (défiscalisation des travaux…).
La recette d’un investissement à succès
Depuis près de dix ans maintenant, le cabinet d’architecture Reno accompagne une multitude de clients dans la diversité de leurs projets (investissement locatif, résidences principales et établissements recevant du public). Cette décennie au service de leurs clients a permis à Reno d’en tirer plusieurs enseignements.
1. Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement : il est important de penser son projet dans sa globalité
Si le lieu dans lequel vous vous apprêtez à investir est d’une importance prépondérante, le coût des travaux n’est cependant pas à considérer comme le poste sur lequel il est possible de faire des sacrifices. Beaucoup de personnes pensent qu’il est possible de faire des compromis importants sur les travaux. Or, ce qui compte, c’est véritablement de trouver le meilleur rapport qualité/prix, car ce n’est pas un secret : le moins cher finit toujours par coûter plus cher sur le long terme et la qualité s’oublie moins vite que le prix dépensé.
En effet, il y a énormément d’éléments qui sont interdépendants dans les travaux (par exemple, l’isolation des murs ne peut être réduite à la simple isolation : elle nécessite d’enduire, de peindre, de reprendre l’électricité etc.). Il faut en moyenne compter 1300 euros TTC du mètre carré pour une rénovation totale d’intérieur destinée à de l’investissement locatif en France.
2. Se faire accompagner par des professionnels de confiance : le rôle de l’architecte
Chez Reno, les équipes travaillent de manière rigoureuse. C’est ainsi que la réalisation des plans d’agencement leur apparaît comme étant la clé de voûte d’un budget bien maîtrisé et d’une entente fluide sur le projet. Pour ce faire, les experts se déplacent directement chez vous en compagnie de leurs artisans afin de faire un état des lieux de l’existant, de se rendre compte des proportions, possibilités et contraintes techniques de vos logements. C’est l’occasion de prendre toutes les mesures qui leur permettront par la suite de conceptualiser le projet techniquement et esthétiquement.
L’idée est de vous mettre à disposition cinq plans (existant, projet, électrique, démolition/construction et matériaux) pour vous entendre sur ce que votre logement devra advenir après travaux. Une fois l’accord trouvé, l’équipe de Reno est en mesure de réaliser un cahier des charges qui tiendra compte des choix arbitrés ensemble (besoins métrés en termes de peinture, type de revêtements souhaités pour les sols, SDE etc.).
C’est après tout une évidence : comment faire confiance à un chiffrage lorsque les points clefs n’ont pas été abordés ? Quelle quantité de peinture exactement acheter ? Combien de spots installer ? Partir sur un parquet stratifié ou un parquet massif ? Poser un cadre protecteur par le biais d’un projet clair vous évitera d’avoir une mauvaise expérience de rénovation/travaux.
L’architecte vous enverra des compte-rendus de chantier et la garantie que les échéances soient respectées. C’est la force de son rôle d’intermédiaire entre l’artisan et l’artisan, sa probité, qui lui permettront d’assurer la bonne exécution du calendrier et des volontés du client. C’est par ailleurs lui qui se chargera des commandes, livraisons et mises en place pour qu’à distance, vous n’ayez strictement aucun détail à prendre à votre charge et ce …. jusqu’aux ustensiles de cuisine ! Voilà donc pourquoi il est primordial de travailler avec un architecte de confiance.
La rénovation est un travail d’équipe : bien choisir son artisan
Au-delà de l’architecte, il est important que la société qui sera en charge de vos travaux puisse être une société digne de confiance. Cela fait maintenant dix ans que Reno a lancé les consultations dans toute la France auprès d’artisans de proximité pour en faire une sélection.
Leur volonté est tripartite :
? Connaître au concret la viabilité des partenaires qu’ils recommandent ? Entretenir l’entreprenariat de proximité dans une logique RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) ? Obtenir une réactivité imbattable en termes de démarrage de chantier pour leurs clients.
L’une des préconisations de Reno consiste à recourir à des sociétés TCE (Tout Corps d’État) afin de fluidifier les échanges entre l’architecte et le conducteur de travaux au service de la tenue des calendriers de chantier.
Maîtriser les normes architecturales et réglementaires françaises
À plusieurs reprises, il est arrivé à Reno de récupérer des dossiers de clients sur lesquels des demandes d’arrêts de chantier avaient été formulées faute d’avoir pu bénéficier d’un accompagnement technique sur la phase de consultation des copropriétés ou encore services municipaux.
Il existe en effet plusieurs zones protégées en France, dans lesquelles le patrimoine est classé. Par exemple, dans certains quartiers du premier arrondissement de Marseille, vous ne pourrez pas installer de panneaux solaires sur vos toitures. À Melun, vous ne pourrez pas conduire de projet de division de studios. Ces règles sont un point vital à connaître en amont du projet pour avoir le temps de penser à des alternatives. Ces restrictions ne sont qu’une liste exhaustive des éléments à prendre en compte pour ne pas franchir un point de non droit.
En sus de ces règles architecturales, les pouvoirs publics français ont entendu se lancer dans une bataille contre la passoire thermique. Dans cette perspective, les gaz à effets de serres (GES) émis par le parc immobilier français devront être réduits de 40% à l’horizon 2040. C’est pourquoi, progressivement, les logements classés G, F et E seront interdits à la location en 2023, 2028 et 2034. Pas d’inquiétude toutefois, les architectes de Reno disposent de toutes les astuces pour faire remonter la note de vos logements !
Visionnez le portrait d’une cliente expatriée de Reno et son projet d’Airbnb et transformation d’un T2 en T3 dans le XVIe arrondissement de Paris :
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Les voyageurs internationaux débarquant dans le hall D de l’aéroport international Dulles, en Virginie, sont souvent surpris à leur arrivée. Après la descente de l’avion et une marche dans un long couloir, les passagers se retrouvent dans une étrange salle d’attente. À attendre quoi ? C’est le mystère jusqu’à ce que deux grandes portes s’ouvrent sur un salon rempli de sièges en rang. Mais le mystère persiste. Au fur et à mesure que les gens s’entassent, des agents de l’aéroport quémandent la même chose : « Déplacez-vous au fond. Faites de la place pour les autres passagers ». Les portes se ferment, et ce salon sur roues emmène les passagers en direction de la douane, sans explication.
Les Mobile Lounge de l’aéroport de Dulles sont d’énormes véhicules blancs, pesant chacun 76 tonnes avec une vitesse de croisière maximale de 26 miles par heure. Ils peuvent transporter jusqu’à 100 personnes fraîchement débarquées d’un long vol, avec seulement 71 places assises. Cet étrange mode de transport a été conçu il y a plus de 60 ans par l’architecte finlandais Eero Saarinen pour la Chrysler Corporation et la Budd Company.
Le but de ces vaisseaux roulants ? « Donner une nouvelle expérience aux passagers et minimiser le temps de marche entre les terminaux et l’avion, explique Janene Shaw, responsable des opérations aéroportuaires à Dulles. On protégeait les passagers des intempéries, du froid, c’était un vrai progrès». En 2023, le design de ces étranges bus n’a pas changé : le look rétro dans années 60 a été conservé mais l’intérieur a été plusieurs fois rénové.
« Au départ, c’était vraiment des lounges, où les passagers attendaient leur vol, on y servait même des boissons !», rappelle-t-elle. Ces « salons mobiles» ne sont pas à la porte de chaque avion. Ils sont surtout utilisés pour ramener et emmener les passagers dans le Hall C et D, qui ne sont pas encore rattachés à la ligne de train de l’aéroport construit en 2009. Seuls les voyageurs internationaux et les clients de United Airlines passeront un moment dans ces fameux lounges pour aller à leur terminal. Malgré le coût onéreux pour les maintenir en fonction, Dulles utilise activement 17 Budd (les bus qui amènent les passagers d’un terminal à un autre) et 20 Plane Mate (du terminal à l’avion).
« Pour l’instant, je pense que l’on va utiliser ce mode de transport pour encore un bon moment », souligne Janene Shaw. L’utilisation des Mobile Lounge est très rare aux États-Unis et Philadelphia International Airport est le seul autre aéroport a en avoir encore en service.
Pour ce nouvel épisode de Révolution bilingue, la sociolinguiste Maya Angela Eipe Smith, de l’Université de Washington à Seattle et auteure du livre Sénégalais de l’étranger, nous aide à explorer le rôle de la langue dans la formation des identités linguistiques. Star montante des études françaises, elle y enseigne la langue et la francophonie, en accordant une place importante aux questions d’équité et de justice raciale.
Dans Sénégalais de l’étranger, Maya Angela Eipe Smith s’appuie sur des entretiens approfondis avec des adolescents d’origine sénégalaise, à Paris, Rome et New York. Le choix de ces trois sites révèle comment des contextes et des communautés spécifiques contribuent à façonner la dynamique entre les langues (en particulier le français, le wolof, l’italien et l’anglais) et la formation d’identités nationales et transnationales. Grâce à cette étude ethnographique des expériences individuelles de la migration, Maya Angela Eipe Smith dévoile le paysage fascinant et complexe des interactions linguistiques dans le monde francophone postcolonial.
C’est une première à Los Angeles pour Daniel Rose. Le chef américain vient d’ouvrir Café Basque, un nouveau restaurant de l’hôtel The Hoxton, dans le quartier de Downtown, qui fait découvrir aux Californiens le charme et la gourmandise de la cuisine basque.
Un nouveau pari pour ce chef né dans l’Illinois, tombé amoureux de la cuisine française, formé à l’Institut Bocuse de Lyon avant de rejoindre l’Hôtel Meurice sous la direction du chef Yannick Alléno et d’ouvrir en 2006 son premier restaurant, Spring, dans le 1er arrondissement (fermé en 2017) suivi des tables La Bourse et la Vie et Chez la Vieille.
Le décor du Café Basque, à l’hôtel The Hoxton, Downtown Los Angeles
Aussi à la tête du restaurant Coucou à New York, la ville où il réside désormais, Daniel Rose s’associait l’année dernière avec le groupe hôtelier The Hoxton pour ouvrir Café Basque. Un restaurant à la gloire de la cuisine du Sud-Ouest, au décor inspiré de la culture basque, avec banquettes couleur bordeaux, piments d’Espelette aux fenêtres, clins d’œil picturaux à la pelote basque, et serveurs en chemise blanche et tablier rouge, les couleurs emblématiques de la région.
Des racines basques aux États-Unis
« Ouvrir un restaurant français dans une ville américaine commence toujours par la question des ingrédients disponibles à cuisiner. Après 5 minutes passées au Farmer’s Market de Santa Monica, j’ai tout de suite compris que les Angelenos avaient la chance d’avoir accès aux meilleurs produits, explique Daniel Rose. En sélectionnant les plus frais, les plus gourmands et en appliquant un point de vue « basque », une cuisine que je connais depuis mes débuts en France, nous tenions la bonne recette. »
Le chef de Chicago rappelle combien « Los Angeles est la ville de la diversité » et qu’en raison de l’immigration basque dans l’Ouest américain au début du XXe siècle, « la cuisine basque a des racines profondément ancrées aux États-Unis. »
La tortilla de Saint-Jean-de Luz
À la carte du Café Basque, l’expérience commence d’abord par un cocktail, l’Espelette Negroni ou le Fleur d’Anis au gin, à la menthe et au pastis, ou un verre de vin français, quelques olives, une assiette de calamars, l’excellente tortilla de Saint-Jean-de-Luz plus vraie que nature ou le thon à l’huile. « Un plat parfait, à l’huile d’olive à l’Espelette, simple et direct, synthétisant tout l’esprit du Café Basque et l’élégance de la cuisine française. »
Txangurro, canard grillé et crevettes à l’Espelette
La suite fait voyager en un instant quelque part du côté de Biarritz, Bayonne, Guétary et Sain-Jean de Luz avec une série d’assiettes à partager, allant d’une réinterprétation du Txangurro, un gratin traditionnel du Pays basque préparé à l’origine à base d’araignée de mer et revu ici à la chair de crabe, au canard grillé « souvenir d’Irouleguy » qui régale avec sa purée d’amandes et sa confiture de cerise. Favori du chef, le « California Rockfish Ttoro », fait goûter aux Angelenos au très bon ragoût de poissons, moules et crevettes à l’Espelette et au safran, comme si on y était.
« L’esprit de Los Angeles correspond parfaitement à la cuisine du Pays basque, avoue Daniel Rose, tout sourire. On parle ici plus de grande cuisine que de grand restaurant. Un peu moins de formalité, plus d’attention et de plats délicieux, sans enlever le sérieux, voilà l’esprit du Café Basque. »
[Article partenaire] C’est le matin. Mr Ouattara prépare son matériel, le sourire aux lèvres. Ses élèves jouent au hockey. Pour certains, ce n’est pas leur sport préféré. Mais une fois sur place, ils ne cachent pas leur joie. « Sur ce nouveau campus, on peut utiliser des gymnases spacieux, pratiques. Cela a changé notre quotidien » note l’enseignant, présent depuis quatorze ans au sein de Rochambeau, the French International School.
Ouverture d’un nouveau campus
« Maplewood ce n’est pas Rollingwood ! On n’avait ni le même espace, ni les mêmes équipements, ni les mêmes moyens ». Elodie Corbel, professeure de français, vient d’arriver à l’école. Elle raconte : « J’apprécie l’accès à la technologie. Les tableaux numériques dernière génération sont un plus pour les enseignants et les élèves ». Mère de deux enfants à l’école, elle apprécie la la joie qu’on ressent lorsqu’on les voit heureux d’être ici.
En cuisine, ça sent aussi le bonheur. Les enfants de la maternelle préparent, sous le regard bienveillant de leurs enseignants, la galette des rois. Ce moment est leur préféré. En face, un cours de musique se tient. Les CE2 se préparent pour leur prochain concert. On entend des mots en plusieurs langues. Du français, de l’anglais de l’espagnol, de l’arabe, de l’hébreu, du wolof, du slovaque… Une harmonie plurilinguistique musicale présente partout à Rochambeau. La bibliothèque en est le parfait exemple.
Elle offre une vue surplombante sur l’extérieur du campus. « On me répète que c’est le plus bel espace de l’école. Je suis d’accord. J’y passe la majorité de ma journée et je confirme son potentiel incroyable » note Elodie Sutton Domenge. Depuis 2011, cette franco-américaine est la bibliothécaire de l’école élémentaire à Rochambeau.
Ici, des élèves lisent une bande-dessinée, rencontrent des auteurs. « Ce qui est le plus important, c’est que ce lieu permet l’échange entre les niveaux. Avant, la maternelle et l’élémentaire étaient sur deux campus différents. On était plus restreints ». Elodie Sutton Domenge prépare un projet entre la petite section et le CE1 portant sur la maison. Après l’exposition et la lecture, les enfants proposeront leur demeure de rêve en 3 D. Ici, il y a aussi des parents qui liront des histoires en étant déguisés.
« Durant le COVID, beaucoup de choses se sont arrêtées. C’est en train d’être remis en place » explique Elodie Sutton Domenge, mère d’une fille en CE2 et épouse d’un ancien élève de l’école. « Ma fille est parfaitement bilingue. Elle suit un programme rigoureux qui lui permet d’avoir un bagage académique solide. Ici, elle se sent à l’aise. Elle grandit au sein d’un univers ouvert ». À Rochambeau, son mari croise des anciens amis de classe. Tous sont contents. Ils transmettent à leurs enfants et parfois leurs petits-enfants leur confiance en un système français international auquel ils croient.
À propos de Rochambeau, The French International School
Rochambeau, The French International School est la seule école accréditée de l’Education nationale française dans la région de Washington DC. Rochambeau accueille les élèves dès 2 ans et jusqu’à la Terminale. Les élèves reçoivent le High School Diploma et peuvent choisir entre le Baccalauréat Français ou le IB (International Baccalaureate). Pour en savoir plus, rendez-vous directement sur le site de l’école.
—————- Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Pour fêter ses 15 ans d’existence, la troupe La D-boussole de San Francisco viendra à New York présenter l’une de ses productions, Rupture à domicile, le samedi 25 février sur la scène du Cloud City à Brooklyn.
La pièce de Tristan Petitgirard, mise en scène par le fondateur de La D-boussole, Frédéric Patto, raconte l’histoire d’Eric Vence, à la tête de l’agence Rupture à Domicile spécialisée dans l’annonce, en personne, des ruptures. Un soir, alors qu’il se rend en mission pour annoncer à une femme que son compagnon la quitte, il fait une rencontre plus qu’inattendue : il retrouve son grand amour de jeunesse… « Cela donne lieu à toute une série de quiproquo très drôles », expliquait récemment Frédéric Patto à French Morning.
La pièce est interprétée par les comédiens Grégory Galin, du cours Florent, Lionel Rougé et Claire Hamard, une enseignante du Lycée français de San Francisco qui a suivi les cours de théâtre dispensés par l’établissement. C’est d’ailleurs un ancien élève de la section théâtre du Lycée qui a invité La D-boussole à venir se produire à New York. À découvrir donc au Cloud City le samedi 25 février à 7pm.
Même après des années de pratique, se faire comprendre d’un Américain quand on parle anglais avec un accent français peut s’avérer laborieux. Et pourtant, avec quelques astuces et en s’exerçant tous les jours, il est possible d’obtenir cette intonation chantante, ces phrases fluides où l’on mâche les consonnes, cette voix qui résonne… Grâce à la méthode qu’il a mise au point en s’entraînant comme comédien, le Français Jérôme Charvet, installé à Los Angeles (aucun lien de parenté avec l’acteur David Charvet), propose des séances de coaching personnalisées pour parler l’anglais comme un vrai Américain.
La petite barrière invisible
L’acteur, actuellement à l’affiche de la deuxième saison de la série Hunters, diffusée sur Amazon prime, nous reçoit dans son appartement de West Hollywood, dont les fenêtres s’ouvrent sur les célèbres collines du même nom. Connu pour ses rôles auprès de grands noms du cinéma français (Ludivine Sagnier, Jean Reno, Gérard Depardieu) comme américain (Suzanne Sarandon, Omar Epps, Al Pacino), Jérôme Charvet possède une étonnante faculté à s’approprier les accents, qu’ils soient américain, britannique, écossais ou serbe. Depuis un an, cette passion l’a conduit à endosser un nouveau rôle, dans la vraie vie cette fois : coach en prononciation américaine.
Quand il ne passe pas des auditions, le comédien dispense des cours uniques en leur genre à une vingtaine d’élèves, en face-à-face ou par visioconférence. Ses clients vivent en France ou aux États-Unis. Qu’ils travaillent à la Commission européenne, chez Hermès ou Ubisoft, ils ont un point commun : malgré leur maîtrise de l’anglais, ils peinent à bien se faire comprendre de leurs interlocuteurs américains. En cause : leur accent français, cette petite barrière invisible qui parasite la conversation. Et pour s’en débarrasser, rien de tel qu’un coach à l’écoute et bienveillant comme l’est Jérôme Charvet.
«Les gens m’écoutent plus»
Sa formation -souvent financée par les entreprises- inclut dix séances d’une heure et des exercices ludiques à faire à la maison. Lors de la première leçon, stylo en main, il écoute son élève lire un texte en anglais pour cerner ses besoins. Après un temps de relaxation, il le fait travailler pas à pas sur l’intonation, le rythme, les consonnes, les connexions entre les mots, la respiration, le placement de la voix… Le but : lâcher prise et oser parler comme un Américain. « L’objectif n’est pas d’avoir un accent parfait, mais d’être plus compréhensible et confiant en soi, souligne le comédien. Beaucoup de gens pensent que c’est impossible, mais en réalité, ce n’est pas si difficile. Avec de petits ajustements, on peut faire une grosse différence. »
Guillaume, 31 ans, directeur du Revenue management au Sofitel de Los Angeles, peut en témoigner. Arrivé à LA en 2016, il n’a pas réussi à se débarrasser de son accent français. Un handicap pour capter l’attention de ses équipes lors du briefing qu’il anime tous les matins. Il a donc fait appel à Jérôme Charvet pour améliorer sa prononciation et sa prise de parole en public. « Ses exercices de placement de voix m’ont beaucoup aidé, reconnaît-il. J’arrive à parler plus fort, avec plus de rythme. Les gens tendent moins l’oreille, je sens qu’ils m’écoutent plus. »
La confiance en soi
Avocat en fiscalité internationale à Paris, Antoine, 41 ans, travaille lui aussi son accent avec Jérôme Charvet. « Ma femme est américaine et chaque fois que je parlais avec ma belle-famille, on me demandait de répéter, confie-t-il. Je n’avais pas un si mauvais accent, mais je ne mettais pas l’intonation là où il fallait. Je voulais aussi être mieux compris des Anglais et des Américains avec qui je travaille, d’autant que nous abordons des sujets assez techniques. » Au bout de cinq séances, il constate déjà de « gros » progrès. « Cela me donne confiance, je me pose moins de questions sur mon anglais, assure-t-il. Et je sens que mes interlocuteurs me comprennent mieux. » Il envisage même de demander au comédien d’aider ses collaborateurs.
Arrivé à New York à l’âge de 19 ans pour suivre des études d’art dramatique, Jérôme Charvet, qui a grandi à Paris, a lui-même bataillé pour se défaire de son accent français. Lui qui rêvait de jouer des rôles d’Américains s’est entouré des meilleurs coachs et a travaillé d’arrache-pied pour perfectionner sa diction lors de ses études au Lee Strasberg Theatre and Film Institute et au Stella Adler Studio of Acting. À tel point qu’aujourd’hui, lorsqu’il passe des auditions, impossible de deviner qu’il est français. Ce don, Jérôme Charvet prend un immense plaisir à le partager. Dans le rôle du professeur, une belle révélation.
« Pour quoi les gens à New York font-ils la queue aujourd’hui ? » se demandait récemment le New York Times. Et le quotidien de citer l’Appartement 4F, une boulangerie de Brooklyn lancée par le Français Gautier Coiffard et son épouse américaine Ashley.
Il aurait aussi pu inclure From Lucie, la boutique de la Française Lucie Franc de Ferrière, dans l’East Village. Depuis son ouverture en janvier, le petit local spécialisé dans les gâteaux à fleurs ne désemplit pas. Mieux, il y a une file d’attente pour y entrer, comme ont pu le constater Vogue et amNewYork. « J’avais posté une photo avant sur les réseaux sociaux pour annoncer le lancement. Elle avait recueilli beaucoup de “j’aime”, mais personne n’avait dit qu’il viendrait. Je n’avais aucune idée du nombre de gâteaux à faire, explique-t-elle. Deux heures avant l’ouverture, des gens commençaient à sortir leurs chaises pliantes pour patienter. Quand je suis sortie de la cuisine et que j’ai vu ça, ça a été un choc ! »
Des fans sur Instagram et Harry Styles
Ce succès n’est pas complètement une surprise. Depuis qu’elle s’est lancée dans la confection de gâteaux fleuris après avoir perdu son job dans une galerie au début de la pandémie, la Française s’est construit un fan club fidèle sur Instragram grâce à ses créations colorées, photogéniques et rudement bonnes. Au début de l’aventure, elle les préparait dans son appartement et au sous-sol du café ouvert par son mari, Gurpreet Singh, où elle les vendait aussi.
Face au succès de sa petite affaire, qui a tapé dans le palais des chanteurs Lorde et Harry Styles, elle décide d’ouvrir un local, qui évoque la campagne française de son enfance, où sa mère l’a initiée aux joies de la cuisine. « Je voulais faire rentrer mes clients dans mon univers, dit-elle. J’ai fait tout le design du local, du sol aux murs. Il représente des moments que j’ai vécus avec ma famille et d’autres souvenirs ». Les Français noteront notamment la présence d’un livre de recettes de Maïté près de la vitrine – « c‘est ma Bible ! », glisse Lucie Franc de Ferrière.
Fleurs fraîches et comestibles
La carte ? Elle « dépend de mon humeur du moment », explique l’entrepreneure. Lors de notre visite, la sélection comprenait un gâteau à la poire avec confiture de framboise et crème de beurre d’érable, un carrot cake avec du fromage frais ou encore un gâteau au chocolat avec une crème de beurre salé espresso. Chaque pâtisserie est coiffée d’une fleur comestible provenant d’une fleuriste locale qui les nettoie avant que Lucie Franc de Ferrière ne vienne les chercher. Celle-ci les place ensuite dans un frigo disposé près de la caisse pour que les clients puissent les voir.
Trois tabourets permettent de prendre place à un petit comptoir près de la vitrine, mais vu la petitesse de l’espace et le flot quasi-continu de clients, les places sont chères.
L’ouverture a été facilitée par une campagne de financement participatif lancée en novembre sur Kickstarter. Celle-ci a permis de récolter 40 000 dollars. « J’ai mis dans cette boutique toutes les économies que j’avais constituées en faisant des gâteaux ces trois dernières années. Kickstarter m’a permis d’acheter des équipements comme le four et un grand batteur sur socle. Ça m’a énormément aidé. Tout le monde était très excité à l’idée d’avoir participé à la création de cet endroit. »
Elle indique avoir recruté treize personnes pour faire tourner l’affaire. Il faut bien ça, car les clients en redemandent. « En général, on ouvre à 11 heures et on vend tout en 1h30. Les week-ends, en deux heures…, dit-elle. Il faut que je trouve plus d’employés pour qu’on arrive à produire davantage, mais j’aime bien l’idée que nous sommes une petite boutique qui privilégie la qualité à la quantité ». Prenez place dans la file d’attente.