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Seconde main et bijoux originaux à la prochaine vente des Parisiennes

Après les pluies diluviennes de janvier, c’est le froid qui s’est installé sur la région de San Francisco. On n’est pas prêt de sortir manches courtes et shorts des placards, alors quoi de mieux que de rafraîchir sa garde-robe avec des pulls tout doux, des manteaux bien chauds, des jeans qui mettent en valeur ?

Les Parisiennes, dont le but est de limiter la surconsommation et le gaspillage liés à l’achat de vêtements, organise une nouvelle vente de vêtements de seconde main le vendredi 10 (11am-4pm) et le samedi 11 février (10am-1pm). Ce pop up se déroulera dans un jardin privé de San Francisco, dont l’adresse sera communiquée juste avant la vente. Karen Tussiot, créatrice des Parisiennes, partage chaque jour sur son compte Instagram un aperçu des vêtements disponibles à la vente.

Pour les 0-12 ans, Picky Monday proposera une belle sélection de vêtements pour enfants. Ce pop up sera également l’occasion de découvrir les bijoux originaux de la créatrice SiporaAguia.

Et si vous pouviez travailler pour les plus grands hôtels aux quatre coins du monde ?

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[Article partenaire] Avez-vous déjà rêvé de travailler pour les plus grands hôtels de luxe du monde ? 

Si oui, nous avons une bonne nouvelle : avec un peu de travail et une bonne dose de passion, ce rêve pourrait devenir votre réalité. 

FERRANDI Paris, l’une des écoles hôtelières les plus réputées de France, propose un bachelor en management hôtelier et restauration. Marie Verlé, responsable des programmes supérieurs chez FERRANDI Paris, revient sur ce bachelor disponible en français et en anglais, sur parcooursup.

Le Bachelor Management Hôtelier et Restauration de FERRANDI Paris

Ce bachelor est un programme sur trois ans (en apprentissage ou en temps plein) qui développe les compétences techniques et managériales des étudiant⸱e⸱s. Ce cursus les initie aux codes de la profession et leur permet de s’insérer dans le monde prestigieux des grands hôtels et établissements hôteliers internationaux. 

La première année est axée sur le secteur de la restauration, tandis que la deuxième année vise le secteur de l’hôtellerie. Au cours de la troisième année, les élèves choisissent entre plusieurs spécialisations : 

Tout au long du cursus, les étudiant⸱e⸱s renforcent leurs connaissances académiques et théoriques par trois stages professionnels obligatoires en France ou à l’international (un par an). Le bachelor management hôtelier et restauration est par ailleurs visé bac +3 par le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et est délivré en partenariat avec l’ESCP Business School (dans le top 3 des meilleures écoles de commerce françaises).

French Morning a récemment rencontré deux jeunes qui préparent leur bachelor – Antara (20 ans) et Nil (26 ans) – afin d’en savoir plus sur le programme et leur expérience.

FERRANDI Paris : un environnement stimulant

Nil, étudiant du bachelor management hôtelier et restauration

Antara et Nil en sont à leur troisième – et dernière – année d’études en vue de l’obtention de leur licence en management hôtelier et restauration. Antara est arrivée juste après avoir terminé le lycée, tandis que Nil avait déjà étudié la science optique pendant trois ans. « Pendant mon stage en optique, je travaillais souvent sur des calculs longs et fastidieux. Je n’aimais plus ça. L’aspect humain me manquait trop », explique Nil. Quant à Antara, elle savait déjà qu’elle voulait faire carrière dans le management hôtelier. « D’aussi loin que je me souvienne, lorsque j’étais plus jeune et que je voyageais, j’aimais déjà aller dans les hôtels et me positionner comme observatrice plutôt que comme cliente. Lorsque j’ai découvert que je pouvais apprendre tout cela à l’école, j’ai su que c’était la voie à suivre pour moi », raconte-t-elle. 

Une chose est sûre : les deux étudiants affirment avec enthousiasme qu’ils ne regrettent pas leur choix du bachelor management hôtelier et restauration de FERRANDI Paris. Ils s’accordent à dire que l’enseignement y est excellent et les professeurs attentifs aux besoins des étudiants. « Je suis particulièrement reconnaissante d’avoir pu étudier dans un programme anglophone dès le début, car cela m’a donné un vocabulaire professionnel », poursuit Antara. Concernant la dimension internationale du cours, Nil ajoute : « Comme nous avons une grande diversité d’étudiants dans le groupe, nous sommes tous ouverts d’esprit et c’est très agréable. Il y a aussi beaucoup d’entraide entre nous ; si nous voyons que quelqu’un a des difficultés, il y aura toujours quelqu’un pour l’aider ».

Armés pour l’avenir

Les deux étudiants nous confirment qu’ils se sentent prêts à entrer dans le monde professionnel. « Je me sens confiante, notamment grâce à ma formation scolaire et à mes expériences de stage », déclare Antara. 

La jeune femme a en effet travaillé pendant deux mois dans un hôtel boutique cinq étoiles à Paris, puis deux autres mois dans un hôtel cinq étoiles en Grèce en tant que réceptionniste. « L’hôtel avait un programme dans lequel ils donnaient des prix spéciaux aux employés. L’année dernière, pendant mon stage, j’ai reçu le prix ‘ Star Performer for the 1st Trimester of the Season, 2022 ‘. Je ne m’y attendais pas du tout et cela reste un souvenir dont je suis très fière. FERRANDI Paris a joué un grand rôle dans ma réussite, grâce notamment à ma formation et à l’attitude professionnelle que j’ai eue envers les clients, même sous pression ».

Antara envisage de poursuivre ses études avec un master en environnement et durabilité. « Ce master, couplé à mon expérience chez FERRANDI Paris, me permettra de devenir consultante RSE (responsabilité sociétale des entreprises) pour des hôtels », précise-t-elle. Quant à Nil, le jeune homme souhaite à terme intégrer un hôtel au Japon ou en Corée. D’autres élèves de leur promotions continueront avec un Master of Science en hospitality management, ce qui leur permettra d’avoir un parcours complet de très haut niveau.

Alors, prête pour votre carrière dans le management hôtelier ?

Pour en savoir plus sur le bachelor en management hôtelier et restauration de FERRANDI Paris, cliquez ici.

N’hésitez pas également à envoyer un mail à [email protected] pour parler de votre projet.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Felix Nestor, le roi du XIII, salon de coiffure branché d’Alameda 

Du haut de ses vingt-six ans, Felix Nestor a façonné son rêve américain en quelques coups de ciseaux. En 2020, le jeune Français rachète un barber shop à Alameda, une île située en face de San Francisco. « Une période très difficile pour se lancer » admet-il avant d’ajouter : « j’y ai mis toutes mes économies, j’ai décidé de tout rénover et… de miser sur moi. Un risque de fou ! »

Alors que la pandémie de Covid-19 bat son plein, il imagine ainsi le XIII, un salon de coiffure pour hommes, « un endroit pour décrocher de sa routine, se détendre, se faire beau, rencontrer d’autres gens ». Le nom fait référence à Louis XIII, un roi qui accède au trône très jeune. Et les lieux reflètent « l’élégance et le luxe », avec un chandelier central en guise de clin d’œil.

Artistes et sportifs célèbres

En un an, Felix Nestor se crée un nom et plusieurs personnalités poussent les portes du XIII. Des artistes comme le rappeur T.I. ou le chanteur August Alsina, et de nombreux sportifs. Parmi eux, le boxeur Tony Yoka, plusieurs joueurs de basketball de la NBA (Michael Porter jr, DeMarcus Cousins…), de football (Arturo Vidal, Clément Langlet…) comme de football américain (Jonathan Abram, David Sharpe…), tous venus jusqu’à lui pour une coupe. 

La recette de ce succès ? Avoir su utiliser les réseaux sociaux Instagram et TikTok comme vitrine. « Le marketing, c’est mon fort alors j’ai montré mon travail dans des vidéos qui m’ont apporté de la crédibilité » explique l’entrepreneur. En peu de temps, ses vidéos cumulent en effet des millions de vues et attirent quelque 120 000 followers. Ce qu’il aime mettre en avant ? « La qualité de ses dégradés ». Ce qui caractérise en outre son approche ? « Coiffer ceux qui perdent leurs cheveux pour que ça se voit moins et pour leur donner confiance ».

Felix Nestor, coiffeur-patron, THE XIII © Frédéric Neema

Depuis quelques mois, ses clients – célèbres ou non – peuvent aussi expérimenter sa propre ligne de produits : une pommade brillante, un masque à l’argile, une huile pour la barbe, une poudre coiffante et une mousse pour les cheveux. « Un projet qui a pris plusieurs années pour déterminer les bonnes formules, trouver les fournisseurs de qualité et décider du design » explique le patron-coiffeur.

De Saint-Etienne à la Baie de SF

Pourtant, Felix Nestor se destinait à un tout autre avenir. « Mes deux parents sont coiffeurs,  j’ai grandi autour des ciseaux et tondeuses. Après l’école, j’allais au salon et je m’étais promis que je ne ferai jamais comme eux ! ». Pas très scolaire et plutôt agité, il confie « ne pas avoir été le meilleur élève de la classe ». Rapidement, il manifeste son désir de quitter sa région natale de Saint-Etienne pour partir étudier l’anglais aux États-Unis. « Depuis petit, mon frère et moi venions rendre visite l’été à une tante installée près de San Francisco. J’ai toujours vu les USA comme un paradis, avec la vision de l’American dream » raconte t-il.

En 2016, il débarque comme étudiant. Doué de ses mains, il choisit ensuite de s’orienter dans le bâtiment et pose ses valises à Oakland. Puis un jour où il se faisait coiffer dans un barber shop d’Alameda, il a demandé au patron s’il le prendrait à l’essai. « Aux États-Unis, si tu es volontaire pour faire un job, on te prend. Contrairement à la France, tu peux te créer tes opportunités »  affirme Felix Nestor.

C’est comme ça que tout a commencé. Autodidacte, il se forme alors lui-même et enchaîne par une école de coiffure à Oakland en 2018-2019. « Ça a été assez rapide de me remettre à niveau. Je suis très visuel et je devais avoir ça dans le sang » s’amuse t-il à dire. Depuis, le barber-patron continue son ascension et ne compte pas s’arrêter là : « je suis très content, mais je veux toujours faire mieux, continuer d’investir et prendre des risques ! ».

La chanteuse de jazz Margot Sergent revisite Piaf à New York

La chanteuse et instrumentaliste de jazz Margot Sergent revient sur scène le jeudi 16 février au Birdland Theater pour faire redécouvrir Piaf sous l’angle du jazz et de l’amitié franco-américaine.

Après une première apparition pour son So French Cabaret en novembre 2019, Margot Sergent a joué The Edith Piaf Experience en janvier 2022 et revient pour une soirée unique dédiée à La Môme. Le concert inclut Pat Brennan à la guitare, Alec Safy à la basse, Linus Wyrsch à la clarinette et Margot Sergent à la harpe. La chanteuse parisienne interprètera des classiques comme « Hymne à l’amour », « Padam, padam », « Non, je ne regrette rien » et, bien sûr, « La vie en rose », avec le langage jazz-harpe qu’elle a développé au cours de sa carrière internationale.

Ancienne joueuse de harpe professionnelle, Margot Sergent a joué dans des orchestres et groupes de chambres en France et dans le monde entier comme l’Olympia, le Carnegie Hall et le Wienermusikverein. À son arrivée à New York en 2015, elle est devenue vocaliste de jazz et s’est produite en résidence dans des clubs comme le Bonafide et Jules Bistro.

« Edith Piaf était le jazz, elle a vécu sa vie comme une improvisation, explique Margot Sergent. Elle pensait les moments difficiles de la vie comme des notes bleues. Il serait facile de voir Piaf comme une diva dramatique et difficile, par un raccourci entre le narratif de ses chansons les plus connues et son histoire, mais quand je me suis immergée en elle et dans son personnage, j’ai découvert une écrivaine pleine d’esprit et une âme sage. Mon cœur m’a guidé vers elle et elle a changé ma vision musicale et mes objectifs. J’aime apporter son immense source d’inspiration dans ce show, et inviter le public à découvrir davantage son héritage. »

Red Hook à Brooklyn: D’un passé portuaire glorieux à un havre de paix au bord de l’eau

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Rendez-vous à Brooklyn, en bordure de l’East river, face à Liberty Island dans le quartier de Red Hook pour notre défi Family Way du mois. L’accès le plus simple se fait par voie d’eau (en utilisant le Ikea waterway ferry ou le NYC ferry). Mais rassurez-vous si vous avez le mal de mer, des bus sont aussi disponibles (B61 ou B57 depuis la station de métro Borough Hall). Dépaysement assuré dans ce quartier qui offre l’une des meilleures vues sur New York et la statue de la liberté.

Ce lieu n’a pourtant pas toujours été aussi paisible. En effet, vous vous trouvez au milieu d’un des ports les plus actifs du pays dans les années 1850. Avant de voir ses activités portuaires décliner et se délocaliser juste en face dans le New Jersey, rappelons en effet que le principal attrait de New York tenait en sa position stratégique face à l’Atlantique, et à l’embouchure de l’Hudson River. En construisant le canal Érié qui a permis de relier l’Hudson River aux grands lacs, New York s’est donné un accès maritime vers l’intérieur du pays et les territoires du Midwest au début du XIXe siècle. 

Le défi

Partez à la recherche de traces de ce riche passé maritime en longeant la rive de Van Brunt Street jusqu’à Valentino pier park. Retrouvez le seul exemplaire entièrement en bois et encore à flot, de barge ferroviaire caractéristique de cette époque. Cette barge qui naviguait dans le port de New York servait à transporter des cargaisons. Mais, au fil des ans, la construction de ponts et de tunnels et surtout la modernisation de l’industrie du transport maritime avec l’arrivée des containers l’a rendue obsolète. Et si vous ne l’avez pas trouvée, rendez-vous sur le site Family Way.

À ne pas manquer

Ce quartier aujourd’hui coincé entre l’East River et l’autoroute a su conserver tout son charme avec ses rues pavées, sa petite plage, sa vue imprenable et son architecture d’antan. Ne manquez pas de vous y balader et de profiter de ces quelques adresses exceptionnelles.

  • Brooklyn Crab est le restaurant emblématique du coin. Vous y dégusterez des plats de bord de mer, vous pourrez y profiter de la vue exceptionnelle depuis la terrasse supérieure, le tout dans une atmosphère nautique .   
  • Steve’s Authentic Key lime pies vous propose ses fameuses tartelettes réalisées à partir de citrons verts en provenance directe des Keys.
  • Si vous voulez goûter une glace artisanale locale, rendez-vous chez Ample Hill, véritable institution à Brooklyn. 
  • À Red Hook, au détour des rues et en particulier sur les docks, vous profiterez de nombreux ateliers d’artisanats. Et ne manquer pas de regarder le programme proposé par Pioneer Works, un lieu d’accueil et de mise en avant des artistes.

Broadway a (enfin) son musée, et on l’a visité pour vous

Broadway est indissociable de New York. Mais jusqu’à présent, le quartier artistique n’avait pas de musée dédié. Julie Boardman et Diane Nicoletti, deux amies qui se sont rencontrées sur les bancs de l’université, ont décidé de rectifier ce non-sens historique.

Retardé par la pandémie qui a mis tout le secteur à genoux, le Museum of Broadway a enfin ouvert ses portes à la fin d’année dernière à côté du Lyceum Theater, une institution de la 45e rue, pour le plus grand plaisir des fans de musicals et de théâtre du monde entier. Les fondatrices espèrent qu’ils profiteront d’un spectacle pour découvrir cette nouvelle adresse. Entre la musique omniprésente, les installations visuelles et l’app qui propose une visite en français, même les cancres en anglais y trouveront leur compte.

Immersion dans l’histoire de Broadway

« Quand Julie m’a fait remarquer qu’il n’y avait pas de musée de ce genre, on s’est dit que c’était quelque chose qu’il fallait inventer. Que ce soit nous ou quelqu’un d’autre, peu importe, mais cela se devait d’exister ! », explique Diane Nicoletti, qui a fait carrière dans le marketing expérientiel.

Le résultat est une immersion musicale et visuelle dans l’histoire de Broadway, des premiers spectacles jusqu’aux shows d’aujourd’hui. La première pièce de la visite donne le « la »: c’est une salle décorée d’affiches de musicals et d’œuvres de théâtres actuels (Book of Mormon, Wicked, Death of a Salesman…). Elles sont équipées de code QR pour réserver des tickets.

Le personnel nous invite ensuite à prendre place dans une salle obscure, pour visionner un court film retraçant l’histoire du quartier. Certains seront surpris d’apprendre que celui-ci n’a pas toujours été près de Times Square. À ses origines, la scène artistique était concentrée dans le sud de Manhattan, autour du Financial District. Elle est « montée » à mesure que la population new-yorkaise a grandi, pour élire domicile autour de la 42e rue, une zone mal famée « nettoyée » par les maires successifs dans les années 1980 et 1990.

Le musée est organisé chronologiquement. Il commence par les origines du monde du divertissement new-yorkais, au XVIIIe siècle, et l’influence importante des dramaturges européens (George Bernard Shaw, Oscar Wilde…). En suivant la fresque qui se déploie sur plusieurs étages, le visiteur voit le Broadway moderne prendre forme. Il traverse des univers variés, racontant successivement les histoires de 500 œuvres marquantes: Show Boat (1927), Porgy and Bess (1935), Le Fantôme de l’opéra (1986), Hamilton (2015)… Le tout ponctué de décors immersifs et interactifs pour la photo Instagram de rigueur (un champ de maïs évoquant Oklahoma !, le bar des Jets de West Side Story…).

Le bar de Doc. © Alexis Buisson

Guerres mondiales, 11-Septembre, Covid : le musée raconte aussi comment Broadway a été touchée par les grands événements du XXe et XXIe siècle. Ainsi, une pièce entière est-elle consacrée aux ravages du Sida, qui a décimé la communauté artistique dans les années 1980. « On se rendait aux répétitions et, avant qu’on en arrive aux avant-premières, des amis et collègues avaient disparu. Certains tombaient malade et allaient à l’hôpital. Certains en sortaient, d’autres non », peut-on lire sur un texte collé au mur.

5 ans de travail pour collecter les pièces

On a tout particulièrement aimé les nombreux costumes originaux qui ponctuent l’itinéraire, comme une tenue portée par Lin-Manuel Miranda dans Hamilton, un manteau des Jets dans West Side Story (ci-dessus), les vêtements extrêmement soignés de personnages du Fantôme de l’opéra ou encore une robe issue de Cats… Ce n’est pas tous les jours qu’on peut les voir d’aussi près. Ils ont été donnés par des compagnies de production, des sociétés de locations, des théâtres, des artistes… « On a entendu beaucoup d’histoires de costumes laissés dans des salles de stockage qui finissent par être vidées. C’est triste », raconte Julie Boardman, qui est aussi productrice de musicals et de pièces de théâtre primés.

© Alexis Buisson

En plus des habits, d’autres éléments retiennent l’attention : une partition manuscrite de Richard Rodgers, le célèbre compositeur américain à qui l’on doit quelques-uns des plus grands musicals (Oklahoma !, South Pacific, The Sound of Music…), une marionnette et des masques du Roi Lion… « Cela fait cinq ans que nous travaillons sur le musée. Au début, quand nous demandions des accessoires ou des costumes, c’était difficile d’en obtenir, mais cela est devenu plus facile à mesure que le projet est devenu réalité, reprend Julie Boardman. Beaucoup de gens sont enthousiastes à l’idée de faire partie de l’aventure ! »

L’univers des théâtres et musicals

Le clou du spectacle, ou en tout cas l’un de ses moments forts, se trouve au rez-de-chaussée : une salle reproduisant les coulisses d’un théâtre (avec piano, câbles, console technique…). On y découvre des interviews sur le travail des petites mains de Broadway – les stage hands (électriciens, menuisiers, charpentiers…), éclairagistes, metteurs en scène, chorégraphes, producteurs, attachés de presse… – à travers des textes explicatifs et entretiens filmés. « Ce sont des professions que personne ne connaît sauf si on travaille dans ce milieu, poursuit Julie Boardman. Le public adore Broadway, que ce soit les pièces de théâtre ou les musicals, mais ne sait pas comment ça marche. Cela montre aux plus jeunes qui veulent rejoindre la communauté qu’ils n’ont pas besoin d’être des acteurs. Il y a plein d’autres professions en dehors de la scène qui permettent de faire partie de cet univers ».

© Alexis Buisson

«À temps plein» avec Laure Calamy sort en salle aux États-Unis

Le thriller social d’Eric Gravel, « À temps plein » (« Full Time » dans sa version américaine), sort enfin aux États-Unis. Et en plein mouvement de contestation contre la réforme des retraites en France, ça ne manque pas de sel. Ou de souffle car il en faut pour suivre Laure Calamy durant ces 87 minutes effrénées. L’actrice y est remarque, une nouvelle fois, en mère célibataire, qui s’épuise dans la course folle de son quotidien. 

Laure Calamy interprète le rôle de Julie, une quadra divorcée qui se démène seule pour élever ses deux enfants à « la campagne » (la grande banlieue parisienne) et garder son travail, modestement remunéré, dans un palace parisien. Elle a fait des études et aurait pu rêver bien mieux, mais la vie en a voulu autrement. Quand elle obtient enfin un entretien pour un poste correspondant à ses aspirations, une grève générale éclate, paralysant les transports. La course contre la montre quotidienne bascule alors en calvaire…

On sort de ce film épuisé d’avoir couru avec une Laure Calamy époustouflante. Après avoir reçu le prix Orizzonti au festival de Venise, l’actrice se présentera à la cérémonie des César, le 24 février à l’Olympia, dans la catégorie Meilleure actrice, prix qu’elle a déjà remporté en 2021 pour son rôle dans « Antoinette dans les Cévennes ».

Le film, distribué par Music Box Films aux États-Unis, sort ce vendredi 3 février à New York (au Quad Cinema), et une semaine plus tard, le vendredi 10 février, à Los Angeles (Laemmle Royal) avant une diffusion nationale. « À temps plein » sera notamment projeté au Miami Film Festival le mois prochain.

[Vidéo] Financer et gérer son investissement en France depuis l’étranger : conseils d’experts

Nous vous donnions rendez-vous en ligne mardi 31 janvier 2023 pour un webinaire dédié aux expatriés souhaitant investir dans l’immobilier en France, depuis leur pays d’expatriation.

Au programme :

[Introduction – Bien investir]
– Les 3 aspects de l’immobilier rentable (financement, rénovation, fiscalité)
– Les spécificités de l’investissement depuis les États-Unis

[Focus sur le financement]
– Qui peut emprunter, quoi & comment ?
– Comment choisir la bonne banque pour votre profil ?
– À distance, comment ça se passe ?

[Focus sur la rénovation]
– Comment doubler la valeur d’un bien ?
– Où sont les bonnes affaires ?
– La bonne séquence pour réussir

[Focus sur la fiscalité]
– L’imposition française
– Les régimes les plus intéressants

Visionnez le replay sur notre chaine YouTube

Contactez nos experts
Jeevanthy Nivert, 15 ans d’expérience en Private Equities (PE) en France et en Thaïlande, fondatrice de Société2Courtage
? [email protected]

Manuel Ravier, conférencier, spécialiste dans les domaines du financement et de la fiscalité immobilière, co-fondateur de la société Investissement Locatif
? En savoir plus et prendre rendez-vous ici

Chandeleur: La crêpe Suzette de Dominique Ansel

Le 2 février, c’est le jour de la marmotte (Groundhog Day) en Amérique du Nord et la Chandeleur en France (40 jours après Noël). Dans les deux cas, on attend le renouveau avec l’arrivée du Printemps mais côté français évidemment, on en profite pour se régaler. Une tradition qui, avant d’être marquée par des crêpes, était célébrée à la lumière des chandelles (fête des chandelles, festa candelarum en latin), origine du nom Chandeleur. 

Pourquoi manger des crêpes ? Rondes et dorées, ces fines couches de pâte évoquent le soleil et les jours qui s’allongent, symboles autrefois de l’approche des premières semences. 

Le chef new-yorkais Dominique Ansel se souvient des crêpes de son enfance, « le premier dessert que j’ai réalisé en cuisine » a-t-il confié à Frenchly, le site en anglais du groupe French Morning et destiné aux francophiles américains. Il a partagé la recette de ses mère et grand-mère de la crêpe Suzette (vidéo ci-dessous).

Pour la pâte à crêpes : 

  • 0,5 lb (225 gr) de Farine :
  • 17 oz (1/2 litre) de lait entier 
  • 0,15 lb (65 gr) de sucre
  • 3 tablespoons (40 gr) de beurre
  • 3 œufs 
  • 0,5 oz (14 gr) de sel

Dans un grand bol, mettre la farine et le sucre, le sel, puis casser les 3 œufs et battre à la main avec un fouet. Puis ajouter petit à petit le lait pour obtenir une pâte lisse et assez liquide. Finir en ajoutant le beurre (fondu).

Faire chauffer la poêle à crêpes (idéalement, en fonte et très plate). Dominique Ansel graisse légèrement la poêle d’huile (recette de sa grand-mère) à l’aide d’un papier cuisine ou un essuie-tout. Pas besoin d’en ajouter sans cesse entre deux crêpes.

Mettre une petite louche de pâte dans la poêle chaude, bien répartir uniformément la pâte sur la poêle. Quelques secondes suffisent pour cuire un côté, retourner la crêpe avec les doigts, une spatule ou en faisant sauter la crêpe et cuire l’autre face quelques secondes. Cuire ainsi toutes les crêpes et hop ! Dans l’assiette, c’est prêt.

Pour les gourmands, la crêpe Suzette (caramel et Grand Marnier), voici la vidéo de Dominique Ansel (en anglais pour Frenchly) :

Et pour voir la vidéo complète sur les crêpes, préparation de la pâte à crêpes comprise, cliquer ici.

Bon appétit !

Bruno Maltor: Peut-on être bloggueur voyage et avoir un impact positif sur la planète?

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Bruno Maltor n’est pas expat, il vit aujourd’hui en France, mais il a tout de même vécu en Chine, au Pérou, en Allemagne, au Canada et en République Tchèque. Depuis son enfance, il est passionné par les voyages. À 5 ans, il dévorait des yeux la carte du monde accrochée au mur de sa chambre et apprenait par cœur les noms de pays et de leurs capitales en rêvant de découvrir cette planète qui lui paraît bien loin de son Auvergne natale.

Après des études à la Kedge Business School, c’est lors d’un stage en Chine pour le Groupe TF1 que sa passion pour les voyages et pour les nouvelles technologies le pousse à créer un blog dédié au voyage. Loin de s’imaginer l’ampleur que celui-ci prendrait dans sa vie, son blog Votre Tour du Monde fêtait en décembre 2022 ses 10 ans. Son but ? Inspirer des gens comme vous et moi à explorer le monde, et ce en commençant par la France.

Aujourd’hui Bruno Maltor est connu pour ses vidéos voyage et pour ses engagements pour la planète. Peut-on être bloggeur voyage et éco-responsable ? S’il se défend bien d’être parfait, il fait partie de ces personnes qui utilisent leur influence pour partager de bonnes idées pour l’environnement et limiter notre impact sur la planète.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Comment rénover un bien immobilier en France quand on vit aux États-Unis ?

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[Article partenaire] Dans le contexte d’une expatriation, le poids de la rénovation peut effrayer lors d’un investissement immobilier, et même dans certains cas, être un frein à l’achat. En effet, comment gérer des rénovations en France lorsque l’on vit de l’autre côté de l’océan ? À qui s’adresser, comment trouver des artisans de confiance ? Reno, cabinet d’architecture français, vous conseille.

Pourquoi investir en France ?

Selon l’Organisme Mondial du Tourisme (OMT), la France se situe en haut du podium des pays les plus touristiques au monde. Qu’il s’agisse d’un voyage saisonnier ou de longue durée (études, travail), le besoin de se loger y est donc omniprésent. 

À titre d’exemple, la France est également le quatrième pays au monde à accueillir des étudiants étrangers chaque année. Ces flux humains participent au dynamisme économique des grandes métropoles (Lille, Paris, Lyon, Bordeaux ou encore Marseille). Cela permet notamment aux pouvoirs publics locaux d’investir dans leurs collectivités (infrastructures, équipements) – lesquelles connaissent un essor de plus en plus important et engageant pour les investisseurs. 

À l’aune de la mondialisation, disposer d’un logement en France présente aussi la possibilité pour les expatrié·es de disposer d’un point de liaison avec leurs racines, un pied-à-terre, qu’ils pourront potentiellement retrouver ultérieurement. 

Enfin, investir en France lorsque l’on vit à l’étranger présente aussi l’avantage de diversifier géographiquement sa stratégie d’investissement dans un territoire où l’économie est stable. Pour preuve, la France demeure le pays de l’Union Européenne le moins touché par l’inflation dans un contexte géopolitique exsangue (crise du covid, montée du prix du pétrole et de l’électricité). La France tire cet avantage de son système providentiel. Le retour d’expérience de Reno montre aussi, à juste titre, que la France permet aux investisseurs étrangers de bénéficier d’une résidence fiscale en France avec toutes les possibilités d’optimisation fiscale correspondantes (défiscalisation des travaux…). 

La recette d’un investissement à succès

Depuis près de dix ans maintenant, le cabinet d’architecture Reno accompagne une multitude de clients dans la diversité de leurs projets (investissement locatif, résidences principales et établissements recevant du public). Cette décennie au service de leurs clients a permis à Reno d’en tirer plusieurs enseignements. 

1. Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement : il est important de penser son projet dans sa globalité

Si le lieu dans lequel vous vous apprêtez à investir est d’une importance prépondérante, le coût des travaux n’est cependant pas à considérer comme le poste sur lequel il est possible de faire des sacrifices. Beaucoup de personnes pensent qu’il est possible de faire des compromis importants sur les travaux. Or, ce qui compte, c’est véritablement de trouver le meilleur rapport qualité/prix, car ce n’est pas un secret : le moins cher finit toujours par coûter plus cher sur le long terme et la qualité s’oublie moins vite que le prix dépensé. 

En effet, il y a énormément d’éléments qui sont interdépendants dans les travaux (par exemple, l’isolation des murs ne peut être réduite à la simple isolation : elle nécessite d’enduire, de peindre, de reprendre l’électricité etc.). Il faut en moyenne compter 1300 euros TTC du mètre carré pour une rénovation totale d’intérieur destinée à de l’investissement locatif en France. 

2. Se faire accompagner par des professionnels de confiance : le rôle de l’architecte

Chez Reno, les équipes travaillent de manière rigoureuse. C’est ainsi que la réalisation des plans d’agencement leur apparaît comme étant la clé de voûte d’un budget bien maîtrisé et d’une entente fluide sur le projet. Pour ce faire, les experts se déplacent directement chez vous en compagnie de leurs artisans afin de faire un état des lieux de l’existant, de se rendre compte des proportions, possibilités et contraintes techniques de vos logements. C’est l’occasion de prendre toutes les mesures qui leur permettront par la suite de conceptualiser le projet techniquement et esthétiquement. 

L’idée est de vous mettre à disposition cinq plans (existant, projet, électrique, démolition/construction et matériaux) pour vous entendre sur ce que votre logement devra advenir après travaux. Une fois l’accord trouvé, l’équipe de Reno est en mesure de réaliser un cahier des charges qui tiendra compte des choix arbitrés ensemble (besoins métrés en termes de peinture, type de revêtements souhaités pour les sols, SDE etc.). 

C’est après tout une évidence : comment faire confiance à un chiffrage lorsque les points clefs n’ont pas été abordés ? Quelle quantité de peinture exactement acheter ? Combien de spots installer ? Partir sur un parquet stratifié ou un parquet massif ? Poser un cadre protecteur par le biais d’un projet clair vous évitera d’avoir une mauvaise expérience de rénovation/travaux.

L’architecte vous enverra des compte-rendus de chantier et la garantie que les échéances soient respectées. C’est la force de son rôle d’intermédiaire entre l’artisan et l’artisan, sa probité, qui lui permettront d’assurer la bonne exécution du calendrier et des volontés du client. C’est par ailleurs lui qui se chargera des commandes, livraisons et mises en place pour qu’à distance, vous n’ayez  strictement aucun détail à prendre à votre charge et ce …. jusqu’aux ustensiles de cuisine ! Voilà donc pourquoi il est primordial de travailler avec un architecte de confiance.

La rénovation est un travail d’équipe : bien choisir son artisan

Au-delà de l’architecte, il est important que la société qui sera en charge de vos travaux puisse être une société digne de confiance. Cela fait maintenant dix ans que Reno a lancé les consultations dans toute la France auprès d’artisans de proximité pour en faire une sélection. 

Leur volonté est tripartite : 

? Connaître au concret la viabilité des partenaires qu’ils recommandent
? Entretenir l’entreprenariat de proximité dans une logique RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises)
? Obtenir une réactivité imbattable en termes de démarrage de chantier pour leurs clients. 

L’une des préconisations de Reno consiste à recourir à des sociétés TCE (Tout Corps d’État) afin de fluidifier les échanges entre l’architecte et le conducteur de travaux au service de la tenue des calendriers de chantier. 

Maîtriser les normes architecturales et réglementaires françaises

À plusieurs reprises, il est arrivé à Reno de récupérer des dossiers de clients sur lesquels des demandes d’arrêts de chantier avaient été formulées faute d’avoir pu bénéficier d’un accompagnement technique sur la phase de consultation des copropriétés ou encore services municipaux. 

Il existe en effet plusieurs zones protégées en France, dans lesquelles le patrimoine est classé. Par exemple, dans certains quartiers du premier arrondissement de Marseille, vous ne pourrez pas installer de panneaux solaires sur vos toitures. À Melun, vous ne pourrez pas conduire de projet de division de studios. Ces règles sont un point vital à connaître en amont du projet pour avoir le temps de penser à des alternatives. Ces restrictions ne sont qu’une liste exhaustive des éléments à prendre en compte pour ne pas franchir un point de non droit. 

En sus de ces règles architecturales, les pouvoirs publics français ont entendu se lancer dans une bataille contre la passoire thermique. Dans cette perspective, les gaz à effets de serres (GES) émis par le parc immobilier français devront être réduits de 40% à l’horizon 2040. C’est pourquoi, progressivement, les logements classés G, F et E seront interdits à la location en 2023, 2028 et 2034. Pas d’inquiétude toutefois, les architectes de Reno disposent de toutes les astuces pour faire remonter la note de vos logements ! 

En savoir plus sur Reno

Pour en savoir plus sur Reno et lancer votre projet de rénovation, rendez-vous sur le site internet du cabinet. Par ailleurs, n’hésitez pas à prendre rendez-vous avec Mathieu Amara (Directeur Commercial France de Reno) pour parler de votre projet.

Visionnez le portrait d’une cliente expatriée de Reno et son projet d’Airbnb et transformation d’un T2 en T3 dans le XVIe arrondissement de Paris : 

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Pourquoi l’aéroport de Dulles utilise toujours des bus des années 60?

Les voyageurs internationaux débarquant dans le hall D de l’aéroport international Dulles, en Virginie, sont souvent surpris à leur arrivée. Après la descente de l’avion et une marche dans un long couloir, les passagers se retrouvent dans une étrange salle d’attente. À attendre quoi ? C’est le mystère jusqu’à ce que deux grandes portes s’ouvrent sur un salon rempli de sièges en rang. Mais le mystère persiste. Au fur et à mesure que les gens s’entassent, des agents de l’aéroport quémandent la même chose : « Déplacez-vous au fond. Faites de la place pour les autres passagers ». Les portes se ferment, et ce salon sur roues emmène les passagers en direction de la douane, sans explication. 

Mise en service du “Plane Mate” en 1962. © Library of Congress

Les Mobile Lounge de l’aéroport de Dulles sont d’énormes véhicules blancs, pesant chacun 76 tonnes avec une vitesse de croisière maximale de 26 miles par heure. Ils peuvent transporter jusqu’à 100 personnes fraîchement débarquées d’un long vol, avec seulement 71 places assises. Cet étrange mode de transport a été conçu il y a plus de 60 ans par l’architecte finlandais Eero Saarinen pour la Chrysler Corporation et la Budd Company. 

Le but de ces vaisseaux roulants ? « Donner une nouvelle expérience aux passagers et minimiser le temps de marche entre les terminaux et l’avion, explique Janene Shaw, responsable des opérations aéroportuaires à Dulles. On protégeait les passagers des intempéries, du froid, c’était un vrai progrès ». En 2023, le design de ces étranges bus n’a pas changé : le look rétro dans années 60 a été conservé mais l’intérieur a été plusieurs fois rénové. 

L’intérieur d’un Mobile Lounge à Dulles dans les années 1960. © Library of Congress

« Au départ, c’était vraiment des lounges, où les passagers attendaient leur vol, on y servait même des boissons ! », rappelle-t-elle. Ces « salons mobiles » ne sont pas à la porte de chaque avion. Ils sont surtout utilisés pour ramener et emmener les passagers dans le Hall C et D, qui ne sont pas encore rattachés à la ligne de train de l’aéroport construit en 2009. Seuls les voyageurs internationaux et les clients de United Airlines passeront un moment dans ces fameux lounges pour aller à leur terminal. Malgré le coût onéreux pour les maintenir en fonction, Dulles utilise activement 17 Budd (les bus qui amènent les passagers d’un terminal à un autre) et 20 Plane Mate (du terminal à l’avion). 

« Pour l’instant, je pense que l’on va utiliser ce mode de transport pour encore un bon moment », souligne Janene Shaw. L’utilisation des Mobile Lounge est très rare aux États-Unis et Philadelphia International Airport est le seul autre aéroport a en avoir encore en service.