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Escapade : Un week-end au Joshua Tree National Park

Alors que plusieurs week-ends de trois jours se profilent en ce début d’année, pourquoi ne pas en profiter pour découvrir le Joshua Tree National Park ? Avec ses lumières dorées et ses ciels changeants, l’hiver est une période idéale pour profiter des trésors de ce désert du sud de la Californie.

Proche de Los Angeles (225 km), de San Diego, Las Vegas et Phoenix, Joshua Tree est un parc « facile », accessible à tous, en particulier aux familles. Au carrefour de deux déserts, le Mojave et le Colorado, il offre d’étonnants paysages aux allures de Far West. Les silhouettes épineuses des emblématiques joshua trees (en réalité une espèce de yucca) s’étirent à perte de vue entre de gigantesques chaos de rochers ocres et au loin, les montagnes. Réputé pour ses couchers de soleil flamboyants et ses nuits étoilées, Joshua Tree est un paradis pour les randonneurs, les campeurs ou les grimpeurs.

Haute saison d’octobre à mai

Ses 800 000 acres de nature préservée attirent chaque année 2,8 millions de visiteurs. La saison touristique bat son plein entre octobre et mai, la chaleur étant très forte l’été. Joshua tree se visite facilement sur deux-trois jours (ou plus !) avec un peu de préparation pour échapper à la foule. Maisons d’hôtes ou motels à l’extérieur du parc, aires de camping à l’intérieur : les possibilités d’hébergement sont nombreuses. Le mieux étant de réserver à l’avance, en particulier le week-end ou durant les vacances.

© Agnès Chareton/French Morning

Plusieurs entrées (nord, sud et ouest) permettent d’y accéder. Le billet coûte 30 dollars pour un véhicule, valable sept jours. On peut l’acheter sur place ou le réserver en ligne pour éviter la queue. Un conseil, arriver avant 10am pour trouver une place de parking au départ des itinéraires de randonnée, avant qu’elles ne soient prises d’assaut. Mieux vaut repérer son circuit avant d’entrer dans le parc, car sur place, pas de réseau Internet. On s’oriente sans problème grâce à une carte fournie à l’entrée du parc ou avec une application mobile à télécharger la veille.

Facile en famille

Le parc propose de nombreux sentiers et points de vue, des plus faciles aux plus sportifs, répertoriés dans les guides (mais pas toujours très bien balisés). Entre montagne et cactus, Hidden Valley, une jolie boucle de un mile, est idéale à faire avec des enfants. Avec ses rochers à escalader et ses failles où s’engouffrer (prudemment), Hall of Horrors constitue un terrain de jeu inépuisable. L’étonnant Cholla Cactus Garden mérite une visite (attention aux épines !), tout comme le Wall Street Mill et sa mine d’or abandonnée, vestige un peu lugubre d’une histoire pas si ancienne. 

© Agnès Chareton/French Morning

S’aventurer dans ce désert demande de respecter certaines consignes de base, rappelées sur le site du Joshua Tree National Park. Prévoir un pique-nique (ni restaurants ni supermarchés sur place), beaucoup d’eau, des chaussures de marche, des vêtements contre le soleil et le vent, sachant qu’en hiver, le temps peut être froid et changer très vite. Avant de partir, on peut vérifier les conditions météo sur le site du National Weather Service. Et pour que Joshua Tree reste ce sanctuaire à la beauté sauvage, respecter la nature est indispensable en ne laissant aucune trace de son passage. Les souvenirs, eux, seront inoubliables !

Exposition: Sempé et «Le Petit Nicolas» au FIAF

Sempé et son humour inimitable pour croquer nos petites vanités quotidiennes seront à l’honneur à New York cet hiver. En partenariat avec la Société de Lecture de Genève, le FIAF rendra hommage au père du Petit Nicolas à travers une exposition intitulée « Signature Sempé » qui regroupera les œuvres les plus emblématiques de l’illustrateur bordelais, décédé en août dernier.

Seront notamment exposés les dessins originaux de Sempé lors de son premier voyage à New York, traduisant ses premières impressions d’une ville qu’il a fini par aimer et admirer; plusieurs couvertures originales du New Yorker et, bien sûr, des dessins du Petit Nicolas, le personnage culte créé avec René Goscinny.

Une exposition qui donnera assurément le sourire et qui s’ouvrira par une réception inaugurale le vendredi 27 janvier, de 6pm à 7pm à la FIAF Gallery. L’entrée est gratuite mais les billets sont à réserver ici.

Il sera possible de prolonger la soirée avec Sempé en assistant à l’ouverture du festival Animation First et la projection – une première à New York – de « Little Nicholas – Happy as can be » (« Le Petit Nicolas – Qu’est qu’on attend pour être heureux »), le film d’Amandine Fredon  et de Benjamin Massoubre, avec les voix d’Alain Chabat dans le rôle de René Goscinny et de Laurent Laffite dans celui de Jean-Jacques Sempé (projection en français avec sous-titres anglais). La séance commencera à 7pm au FIAF Florence Gould Hall. Billets ici, 20$ pour les membres du FIAF et les 25 ans et moins, 25$ pour les non-membres. Le billet permet d’assister à l’Opening Night Party entre 8:30pm et 9:30pm – ouverture du festival – dans l’auditorium Tinker du FIAF.

L’exposition se tiendra jusqu’au vendredi 7 avril, dans la Gallery du FIAF, de 9am à 8pm le lundi au vendredi et de 10am à 4pm le samedi. Sempé sera également dans les rues new-yorkaises. Du lundi 23 janvier au dimanche 9 avril 2023, ses représentations de la ville et de ses habitants s’afficheront sur les panneaux des abris-bus dans le cadre d’une exposition extérieure gratuite, en partenariat avec JC Decaux.

Décès d’une maman française dans un accident de vélo à Brooklyn

C’est une tragédie qui s’est produite mardi 10 janvier au matin, vers 7h20 dans le quartier de Gowanus. Sarah Schick, une Française de 37 ans, est décédée lors d’un accident impliquant un camion à l’occasion d’un trajet en vélo électrique, au croisement de Ninth Street et de Second Avenue. La jeune femme était à seulement cinq minutes de son domicile, situé à Carroll Gardens.

Sarah Schick et sa famille étaient arrivées à New York en 2020. Elle travaillait dans la banque d’investissement australienne Macquarie, chargée d’un important programme d’investissement d’infrastructure pour la Pennsylvanie. Elle était maman de deux petites filles.

Une cagnotte Gofundme a été créée pour aider son mari et ses enfants dans cette situation difficile, toute contribution est la bienvenue. Vous pouvez la retrouver ici.

Depuis 2018, des officiels du Community Board 6 de Brooklyn réclamaient des mesures de sécurité dans cette portion de Gowanus, où le trafic est particulièrement dangereux. En 2022, la ville de New York a connu 17 accidents mortels de vélo.

L’Aqueduct Racetrack, pour l’amour des chevaux et du jeu à New York

Si on vous demande le point commun entre « hippodrome  », « casino  » et « Jean-Paul II », vous risquez de chercher longtemps. Alors, pour vous faire gagner du temps, voici la réponse : l‘Aqueduct Racetrack. Cette adresse méconnue mais non moins historique de Queens est l’un des petits trésors de New York. Seul hippodrome et seul casino situé dans la ville, à South Ozone Park pour être précis, il a accueilli le souverain pontife en octobre 1995, lors d’une grande messe en présence de plus de 70 000 personnes.

Des courses de novembre à mai

Ouvert en 1894 à l’emplacement d’un ancien aqueduc qui servait à approvisionner la ville indépendante de Brooklyn en eau, l’hippodrome a conservé un air désuet, d’un autre temps. Gratuit et accessible en métro (arrêt Aqueduct Racetrack sur la ligne A), il attire une population métissée venue miser sur des chevaux ou simplement apprécier le spectacle. Le week-end, le « Big A » fourmille de passionnés, sans non plus être pris d’assaut. S’il fait trop froid, il est possible de suivre les courses en intérieur, dans un grand espace aux allures de salle d’embarquement où se trouvent aussi des écrans, les machines de pari et un petit café.

Aqueduct Racetrack / AB

Sinon, aventurez-vous à l’extérieur, dans les gradins ou au rez-de-chaussée pour mieux voir galoper les bêtes et leurs jockeys et entendre la voix du commentateur officiel. Des bancs métalliques et quelques tables de pique-nique sont disposés près des pistes. N’oubliez pas de prendre un verre (ou un cigare) pour vous fondre dans la masse. Les courses ont lieu entre novembre et mai. Avec un peu de chances, vous assisterez à un moment historique : l’Aqueduct a vu en 1944 trois canassons franchir la ligne en même temps (triple dead heat), une première, à l’époque, aux États-Unis.

Casino sans jeux de table

L’autre spécificité du Racetrack, c’est son casino, collé à l’hippodrome. C’est l’un des seuls dans l’ensemble de l’État de New York, où les paris sont strictement encadrés. Ouvert en 2011, il a obtenu le feu vert des autorités après les attentats 11-Septembre, quand il fallait relancer la machine économique par tous les moyens possibles.

Comme il se trouve au sein de la Grosse Pomme, municipalité riche et densément peuplée, il figure parmi les leaders américains en terme d’argent dépensé dans les machines à sous. À Resorts World, tous les jeux sont électroniques ou vidéos. Des milliers d’options vous attendent sur deux étages. Au centre du niveau inférieur, se trouve notamment un bar circulaire appelé Bar 360. Équipé de plusieurs écrans pour voir des événements sportifs, il accueille aussi des groupes de musique locaux tous les vendredis et samedis.

Pour éviter la foule des week-ends, il est conseillé de venir en matinée. Le racino se remplit après. Un hôtel Hyatt a ouvert sur place pour celles et ceux qui voudraient se faire un petit staycation. Quitte à dépenser de l’argent, autant y aller jusqu’au bout.

Angèle et Christine and the Queens au festival de Coachella

La programmation de Coachella vient d’être révélée et cette année encore, la scène francophone sera bien représentée. Le festival de musique se tiendra à Indio en Californie du vendredi 14 au dimanche 16 avril, et du vendredi 21 au dimanche 23 avril 2023, avec Bad Bunny, Blackpink et Frank Ocean en tête d’affiche. Les tickets seront en pré-vente à partir de ce vendredi 13 janvier à 11am PST (2pm EST).

Côté scène francophone, on pourra notamment y applaudir sur scène Angèle. Une première pour la chanteuse belge de 27 ans., dont la tournée Nonante-Cinq s’arrêtera dans plusieurs villes d’Amérique du Nord en avril et en mai. Avec sa pop dansante, qu’on connaît notamment grâce aux titres « Balance ton quoi », « Flou », « Tout oublier », ou « Oui et non », Angèle devrait conquérir facilement le cœur des Américains.

Christine and the Queens, que l’on doit désormais nommer Redcar et genrer au masculin, est un habitué des scènes américaines. Le chanteur avait remporté un vif succès en 2015 grâce à l’album « Chaleur humaine ». Ce sera sa troisième participation à Coachella, et cette présence aura sûrement une signification particulière : en effet, Christine and the Queens avait dû annuler son deuxième concert en 2019 après la mort de la mère de la chanteuse entre les deux week-ends du festival.

À côté de ces poids-lourds de la scène francophone, on notera également d’autres artistes à suivre : Domi and JD Beck, un duo de jazz déjanté composé par une pianiste française, Domitille Degalle, et un batteur texan; la DJ française Chloé Caillet et le DJ haïtien Francis Mercier, ainsi que le trublion franco-américain Marc Rebillet.

Coachella est aussi l’occasion pour des artistes visuels d’exposer leurs œuvres, et on pourra admirer les créations oniriques du Parisien Vincent Leroy.

https://www.instagram.com/p/CmG40FlrCdf/?hl=en

Jean-Luc Brosius (Rocky Mountain National Park): «Je suis ranger dans un parc national»

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Il y a des rêves d’enfance qui stimulent notre imagination, mais qui ne verront parfois jamais le jour. Pompier, archéologue, astronaute… Jean-Luc Brosius, lui, a toujours rêvé de devenir ranger dans un parc national américain. Amoureux de la nature, il devient pourtant douanier pour le gouvernement luxembourgeois : une profession de terrain qu’il exerce pendant une dizaine d’années et qu’il associe à une activité d’ambulancier volontaire lorsqu’il ne travaille pas, comme pour assouvir sa soif d’aventure.

Jusqu’à ce jour de 2018. Jean-Luc tombe sur une annonce du gouvernement américain qui lance un recrutement de rangers pour ses parcs nationaux. Bien que le poste soit bénévole, Jean-Luc y voit un signe : et si, finalement, son rêve de petit garçon pouvait devenir réalité ? Et son parcours séduit le gouvernement fédéral américain : celui d’un secouriste trilingue, amoureux de la nature et habitué aux conditions parfois difficiles du terrain. Au terme d’un long processus de recrutement, le voilà officiellement Ranger Search & Rescue dans le fameux Rocky Mountain National Park, l’un des 4 parcs nationaux du Colorado.

Dans ce nouvel épisode de French Expat enregistré sur les sentiers de ce parc cet automne, Jean-Luc Brosius raconte comment il a tout plaqué pour exercer le métier dont il a toujours rêvé. Il revient aussi sur la réalité de son quotidien au cœur des Rocheuses, et prodigue de nombreux conseils pour découvrir ces montagnes en toute sécurité.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Les métiers du luxe recrutent : le salon « Excellence by Vendôm » revient en ligne

[Article partenaire] Cette nouvelle édition du salon du recrutement exclusivement dédié au luxe, se tiendra les 25, 26 et 27 janvier. Cet évènement hybride se déroulera à la fois virtuellement et en présentiel, le 26 janvier, à Paris dans le prestigieux hôtel Le Marois, Paris 8e.

Un salon dédié aux acteurs du luxe

Suite au succès de la première édition – comptant plus de 3000 participants en ligne, 100 recruteurs et 41 intervenants des plus belles marques de luxe – le salon a confirmé son caractère innovant consacré aux professionnels du luxe : recruteurs, écoles, candidats, étudiants et partenaires souhaitant se rencontrer et interagir pour initier des collaborations.

Pour l’édition 2023, The Vendôm Company a fait évoluer sa formule. « Excellence by Vendôm » se tiendra en ligne sur trois jours. La journée du 26 janvier se déroulera également de façon physique à Paris. Cette nouvelle édition sera donc placée sous le signe du retour à la convivialité des échanges, tout en permettant aux professionnels et candidats de la suivre et d’y participer partout dans le monde.

Programme :

Portant les valeurs chères au luxe d’intégrité, de passion, d’excellence et d’engagement, ces prochaines journées s’étofferont d’un nouveau rendez-vous majeur :

  • des entretiens one-to-one, candidat-recruteur
  • des conférences portant sur les futurs enjeux du luxe
  • des ateliers, se déroulant en ligne, permettant aux professionnels du luxe de faire découvrir aux jeunes talents leur marque, leurs métiers, leurs valeurs
  • une journée en présentiel permettant au Talent – vous – de partir à la rencontre des exposants, d’étoffer votre réseau

Parrainé par les plus grands acteurs du secteur, tels que Maud Bailly (CEO Southern Europe du groupe Accor), François-Henry Bennahmias (CEO d’Audemars Piguet), Guy Bertaud (CEO de Maisons Pariente), Manuel Mallen (CEO  de Maison Courbet) ou encore le chef doublement étoilé Thierry Marx (Chef du restaurant Sur Mesure, au Mandarin Oriental Paris et créateur de l’école Cuisine Mode d’Emploi(s)), le salon se veut avant tout un évènement rassembleur, fédérateur, un lieu d’échange.

Une réelle opportunité d’entrer en contact avec des marques prestigieuses

Ainsi, tout candidat validé par les équipes de Vendôm Talents pourra entrer en contact avec des marques prestigieuses comme Chopard, Oetker Collection, Tiffany & Co, Dior, Cheval Blanc / LVMH Hotel Management, Mont Blanc, Louis Vuitton, etc. Près de 10 000 participants sont d’ores et déjà inscrits !

« Excellence by Vendôm » offre une occasion unique :

  • Pour les recruteurs : de mettre en avant leur univers et d’accéder à un formidable vivier de talents uni par une passion commune pour le monde de l’excellence et du luxe
  • Pour les candidats : de se faire connaître de grandes marques offrant des perspectives enthousiasmantes, aussi bien en France qu’à l’international
  • Pour les écoles : de favoriser le placement de leurs étudiants en leur donnant accès à un évènement de networking privilégié, tout en permettant à ces institutions de présenter leurs Masters et autres formations de haut niveau auprès d’un public ciblé

« Notre objectif commun est de faire bouger les lignes du recrutement en revenant sur son essence même, l’humain. » Laetitia Girard, directrice générale, The Vendôm Company.

Inscription

Ne manquez pas cette occasion et inscrivez-vous gratuitement au travers du formulaire en ligne.

Pour en savoir plus  sur l’évènement, contactez Catherine Moutia, catherine@vendomtalents.com et visitez le site internet de Vendôm Talents.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning London. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

À SF, le ministre français de la Transition numérique épingle Elon Musk

« La France est de retour ! » a fièrement annoncé Jean-Noël Barrot aux représentants de la communauté française réunis vendredi dernier, le 6 janvier, au consulat général de San Francisco. Après la visite d’Emmanuel Macron à Washington et la Nouvelle Orléans début décembre, le ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications, avait à cœur d’affirmer le dynamisme de la France en se rendant aux États-Unis.

D’abord à Las Vegas, au CES (Consumer Electronic Show), où il a inauguré l’espace dédié aux 170 start-up françaises qui avaient fait le déplacement au plus grand salon au monde de l’innovation. Si on y ajoute la présence d’une trentaine de start-ups en learning expedition et de 16 entreprises travaillant sur les véhicules autonomes, la France arrive première des délégations étrangères présente au CES, et s’est même vu remettre le prix de l’innovation par son président, Gary Shapiro.

À San Francisco, accompagné d’une délégation d’entreprises issues de la French Tech, Jean-Noël Barrot a effectué une visite marathon : il a rencontré des VCs pour leur présenter une délégation issue de la French Tech, a parlé régulation à l’école de droit de Stanford, avant de rencontrer Sam Altman, le créateur de ChatGPT, la nouvelle prouesse de l’intelligence artificielle dont tout le monde parle.

Un coq rouge à la boutonnière

Une des rencontres les plus marquantes de cette étape san franciscaine reste la visite du ministre chez Twitter : « Il est de tradition, quand on se déplace à l’étranger, de remettre l’ordre du mérite ou la légion d’honneur à une personnalité. Je ne l’ai pas fait lors de ce voyage, en revanche, j’ai attaché à la boutonnière d’Elon Musk le coq rouge qui représente la French Tech, et je dois dire qu’il n’était pas peu fier ! » Le ministre et le patron de Twitter, Tesla et SpaceX se sont entretenus sur la régulation des espaces numériques, un sujet dont la France s’est fait le porte-parole à l’échelle européenne lorsqu’elle présidait les 27. Elon Musk s’est dit favorable aux régulations touchant à la protection des mineurs et empêchant la diffusion de fausses informations.

Cet épisode, alors qu’Elon Musk fait les gros titres de la presse pour sa gestion pour le moins surprenante de Twitter, ne pouvait que ravir les entrepreneurs français réunis par le Consul général de France à San Francisco, Frédéric Jung. Plus tôt dans la soirée, la résidence consulaire bruissait de conversations autour des récents licenciements qui ont touché près de 50 000 personnes dans la région de San Francisco, mais aussi de nouvelles innovations, de ChatGPT à la sécurisation des données, en passant par les exosquelettes.

Dynamisme de l’innovation française

Échangeant avec les différentes personnes présentes, Jean-Noël Barrot a affiché un optimisme et une confiance bienvenus : « On est entré dans une période d’incertitude, après une période d’euphorie, analyse le ministre. Ce n’est pas un phénomène nouveau, mais l’écosystème français a atteint une maturité qui devrait lui permettre de traverser ces turbulences. En 2022, plus de 14 milliards de fonds ont été levés dans le domaine de la tech, soit une augmentation de plus de 20%. »

Soulignant l’importance de programmes tels que la French Tech, lancée il y a dix ans, pour favoriser la création et l’accompagnement de start-ups, Jean-Noël Barrot s’est félicité du dynamisme de l’innovation à la française : « Il y a encore vingt ans, la France était perçue comme un pays doté d’un riche patrimoine culturel mais incapable d’innover. Le président américain de l’époque avait même déclaré « The problem with the French is that they don’t have a word for entrepreneur…» Grâce à une volonté politique forte, et une amélioration de la fiscalité et des réformes du marché du travail et de la formation professionnelle, nous avons rétabli l’attractivité de notre pays, faisant de la France le pays d’Europe attirant le plus d’investissements étrangers depuis les trois dernières années. »

Cinéma francophone: 13e édition du My French Film Festival

Douze longs-métrages et dix-sept courts-métrages en compétition. C’est le programme de la 13e édition de My French Film Festival, un festival mondial dont l’objectif est de mettre en lumière la nouvelle génération de cinéastes francophones. Organisé par Unifrance, ce rendez-vous propose aux amateurs de cinéma de découvrir, en ligne principalement, une sélection de films francophones présentés dans les plus grands festivals internationaux.

Les internautes du monde entier auront accès à tous les films – sous-titrés en français, en anglais et en dix autres langues –  dès le vendredi 13 janvier et ce durant un mois, jusqu’au lundi 13 février. Ils pourront les voir soit en streaming sur la plateforme myfrenchfilmfestival.com et sur plus de 70 plateformes partenaires, soit en salle avec des projections organisées dans les Instituts français et Alliances françaises.

Côté tarif, tous les courts métrages sont gratuits, dans le monde entier. Pour les longs métrages, le festival propose chaque année des projections gratuites dans certaines régions seulement. Pour cette édition 2023, les films seront gratuits en Amérique latine mais pas en Amérique du Nord, où les internautes devront payer 1,99 euros par film ou 7,99 euros pour le pack festival et accéder ainsi à tous les films.

Cinq prix seront décernés à l’issue du festival : le Grand Prix du jury qui récompensera un long-métrage en compétition; deux Prix de la presse internationale qui récompenseront un long et un court-métrage en compétition; et deux Prix du public, les internautes du monde entier pouvant voter pour leur.s film.s préféré.s sur myfrenchfilmfestival.com afin de récompenser un long et un court-métrage en compétition.

La liste des longs-métrages présentés :

  • About Joan (À propos de Joan) de Laurent Larivière
  • A Tale of Love and Desire (Une histoire d’amour de du désir) de Leyla Bouzid
  • Bloody Oranges (Oranges sanguines) de Jean-Christophe Meurisse
  • Bootlegger de Caroline Monnet (hors compétition)
  • Magnetic Beats (Les magnétiques) de Vincent Maël Cardona
  • Softie (Petite nature) de Samuel Theis
  • The Braves (Entre les vagues) d’Anaïs Volpé
  • The Crossing (La traversée) de Florence Miailhe
  • The World After Us (Le monde après nous) de Louda Ben Salah-Cazanas
  • To Our Loves (À nos amours) de Maurice Pialat (hors compétition)
  • We (Nous) d’Alice Diop
  • Zero Fucks Given (Rien à foutre) de Julie Lecoustre et Emmanuel Marre

Les courts-métrages projetés :

  • Anxious Body de Yoriko Mizushiri
  • A Story for 2 Trumpets (Histoire pour 2 trompettes) d’Amandine Meyer
  • Belle River de Guillaume Fournier, Samuel Matteau et Yannick Nolin
  • Bye Bye (Partir un jour) d’Amélie Bonnin
  • Cataract de Faustine Crespy et Laetitia de Montalembert
  • King David (Le roi David) de Lila Pinell
  • Laissé inachevé à Tokyo d’Olivier Assayas
  • Let the Beast Rise (Que la bête monte) de Marthe Sébille
  • Malmousque by the Sea (Malmousque) de Dorothée Sebbagh
  • Marianne Julien Gaspar-Oliveri
  • Our Own Land (Nous n’irons plus en haut) de Simon Helloco
  • Out of the Blue (Une femme à la mer) de Céline Baril
  • Paloma de Hugo Bardin
  • Pests (Nuisibles) de Juliette Laboria
  • Please Don’t Touch de Capucine Gougelet
  • The Night Watch (Ronde de nuit) de Julien Regnard
  • Titan de Valéry Carnoy

[Vidéo] L’American Dream en 2023 : les étapes pour obtenir un visa O-1

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Saviez-vous que presque toutes les personnes qui se distinguent dans leur domaine peuvent prétendre à un visa O-1 ?

Si vous souhaitez étendre la portée de votre entreprise aux États-Unis, visionnez le replay de ce webinaire : nous vous y avons détaillé tout ce qu’il y a à savoir sur ce visa “extraordinaire”.

Deux experts vous ont notamment conseillés sur le meilleur moment pour commencer à planifier votre demande, la durée de la procédure et les mesures à prendre dès maintenant, même si vous ne remplissez pas immédiatement les conditions d’obtention du O-1.

Visionnez le replay sur notre chaine YouTube
Téléchargez la présentation powerpoint ici

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Arthur : [email protected]
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Quand musique électro, écologie et déserts fusionnent à SF

Un voyage électro au cœur de paysages désertiques, voilà le combo qui vous attend le samedi 14 janvier au Gray Area Theater de San Francisco, dans le quartier de Mission. Quatre célèbres DJ et producteurs – les Français Joachim Garraud, Hugo Paris, Franck Martin, et l’Américaine Trovarsi – s’y produiront autour d’un évènement unique : #ModularCaliforniaVibes.

Les festivités commenceront avec un film qui retrace leur aventure à bord du LAGood Vibe. Ce bus solaire, imaginé et créé par Joachim Garraud, a sillonné pendant quatre jours les routes de l’Ouest américain. Le but ? Composer des sets en immersion, la nature comme muse. Un objectif qui se double d’une volonté écologique puisque les artistes ont réalisé leurs mixes entièrement à l’énergie solaire. 

Cette projection sera suivie d’un échange avec les quatre producteurs qui passeront à tour de rôle derrière les platines et autres synthés. Franck Martin avec de la quadriphonie, Hugo Paris avec de l’ambient, Trovarsi en mode techno et Joachim Garraud avec un set de dance pour enflammer la piste.

Los Angeles, le royaume des animaux

Quelques jours avant Noël une légende d’Hollywood s’éteignait. Son nom : P22. Ne pas y chercher quelconque acteur ou robot star des plateaux de cinéma mais un puma ou mountain lion en anglais, devenu la célébrité du Griffith Park (East Hollywood) où il résidait depuis plus de dix ans, et condamné à l’euthanasie en raison des nombreuses blessures dont il souffrait.

D’habitude observé dans la région des Santa Monica Mountains, à l’ouest de Los Angeles, où l’on estime sa population à une quinzaine d’individus, l’arrivée d’un puma, proche des zones urbaines de l’est de la ville, avait ému les Angelenos, mais aussi fait craindre la rencontre avec la bête féroce, n’hésitant plus à s’aventurer dans les zones urbaines à la recherche de nourriture. Un cas loin d’être isolé, plusieurs ours bruns ayant été vus dans les quartiers d’Eagle Rock en 2021 et filmés par les habitants.

Des centaines de milliers de coyotes

Peu connue mais largement présente, la faune animale de Los Angeles compte parmi ses autres représentants, le fameux California grey squirrel, un écureuil à queue touffue, présent dans toute la ville, quelques ratons-laveurs, et des putois dont l’odeur, reconnaissable à des kilomètres à la ronde, fait déguerpir illico-presto.

Visible surtout la nuit, l’opposum est, lui, originaire du sud des États Unis et d’Amérique Latine. De la famille des marsupilamis, l’animal qui suscite autant l’adoration que le dégoût, est aujourd’hui domestiqué par certains. La bête, qui peut se reproduire à vitesse grand V (chaque grossesse peut compter jusqu’à une vingtaine de bébés), est réputé anxieux, craignant toute sa vie pour sa survie, et vivement menacé par maître coyote.

L'opposum, un animal sauvage mais gentil

Craint par tous les maîtres à chiens – obligeant Médor à ne pas gambader dans le jardin -, le coyote apparaît surtout dans les montagnes et collines de Santa Monica et d’Hollywood. Leur population est estimée entre 250.000 et 750.000 dans toute la Californie.

Les cris stridents des perroquets verts

Nombreux aussi, les perroquets verts de Los Angeles (environ 5000) font retentir leur chant strident (proche d’un ptérosaure ou d’un archaeopteryx), surtout à Highland Park et Pasadena. L’espèce, les red-crowns, fut importée au milieu des années 70, une légende urbaine racontant qu’ils se seraient échappés d’une animalerie en proie à un incendie, avant de se multiplier partout en ville.

À Venice comme à Hollywood (notamment au cimetière Hollywood Forever Cemetery), c’est le paon qui fait parler ces derniers mois. L’animal, qui se reproduirait en nombre, inquiète les autorités qui interdisent les habitants et touristes de les nourrir. Et dans la famille des oiseaux, outre les piverts, rode tous les jours dans le ciel de Los Angeles le pygargue à tête blanche, un aigle majestueux, et emblème national des États-Unis.

Le coyote, craint des toutous et leurs maîtres

Côté littoral, et plus particulièrement à Marina del Rey, dauphins et tortues de mer peuvent s’apercevoir toute l’année, les baleines se montrant, elles, davantage à partir du mois de février. Les phoques et les lions de mer ont, quant à eux, trouvé refuge près du centre commercial Fisherman’s Village et des docks, et se dorent ici la pilule toute l’année.

Enfin, on compterait à Los Angeles jusqu’à 2,6 millions d’animaux domestiques. Des chiens en majorité avec comme races représentées : le caniche, le chihuahua, le spitz, le berger australien ou le bulldog français, une dernière race victime de rapts et d’enlèvements à répétition depuis plusieurs années.