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Nos bons plans pour occuper vos amis pendant les Fêtes à Miami

Vos proches sont de passage à Miami pendant les Fêtes ? Voici quelques idées de sorties pour les divertir sous le soleil du Sunshine State.

Avec des températures aussi douces, il est parfois difficile d’imaginer que Noël approche à grands pas. Heureusement, les illuminations qui fleurissent un peu partout sont là pour nous le rappeler. Vous apprécierez certainement celles du Zoo de Miami. Le parc animalier s’est doté d’une ménagerie un peu particulière : des créatures scintillantes prennent vie dès la tombée de la nuit. L’occasion d’observer des crocodiles, des girafes, ainsi que des éléphants composés de milliers de leds colorées. Jusqu’au vendredi 30 décembre – 12400 SW 152nd St, Miami – (305) 251-0400

© Santa’s Enchanted Forest

La magie des Fêtes opère également du côté de la Santa’s Enchanted Forest, un immense parc d’attractions autour du thème de Noël. Les amateurs du genre profiteront d’une centaine de manèges et attractions, ainsi que différents spectacles, tout en s’émerveillant devant plusieurs milliers de décorations. Jusqu’au dimanche 8 janvier – 7400 NW 87th Ave, Miami – (305) 892-9997

Véritable tradition de Noël, « The Nutcracker », l’incontournable ballet féerique dansé sur la partition enchantée de Piotr Ilitch Tchaïkovski, est de retour sous les palmiers floridiens. Chorégraphiée par George Balanchine, l’histoire de la petite Clara et de son cher Casse-Noisette est interprétée par la troupe du Miami City Ballet à l’Adrienne Arsht Center de Miami (1300 Biscayne Blvd) jusqu’au samedi 24 décembre, puis au Kravis Center de West Palm Beach (701 Okeechobee Blvd) jusqu’au vendredi 30 décembre. (305) 929-7010

© SoundScape Cinema Series

Les cinéphiles, quant à eux, se feront une toile en plein air grâce aux projections gratuites « Cinema Series » organisées au Soundscape Park de Miami Beach. Prévoyez simplement de quoi grignoter et installez-vous confortablement dans l’herbe afin de profiter de la sélection de films projetés sur la façade du New World Center, une salle de concert dessinée par Frank Gehry, qui héberge le prestigieux New World Symphony dirigé depuis peu par le chef d’orchestre français Stéphane Denève. 400 17th St, Miami Beach – (305) 604-2489

Cinéma toujours avec une boutique éphémère dédiée à la saga « Stranger Things », l’une des plus regardées sur Netflix. Situé à l’intérieur du centre commercial Aventura Mall, au nord de Miami, Stranger Things: The Official Store plonge les visiteurs dans l’univers obscur de l’Upside Down. Vous pourrez ainsi vous procurer des tasses, figurines, vêtements, casquettes et autres accessoires à l’effigie des héros de la série de science-fiction comme Dustin, Mike, ou encore Lucas. Jusqu’au dimanche 22 janvier – 19501 Biscayne Blvd, Aventura

Tennessee Volunteers © Andrew Ferguson

Les fans de sport se presseront au Hard Rock Stadium de Miami Gardens, l’antre des Miami Dolphins, afin d’assister au fameux Capital One Orange Bowl, l’une des plus prestigieuses finales du championnat universitaire de football. Le coup d’envoi de cette rencontre, opposant les Tennessee Volunteers aux Clemson Tigers, sera donné à 8pm le vendredi 30 décembre. 347 Don Shula Dr, Miami Gardens – (305) 943-8000

Afin d’étancher votre soif de connaissance, vous vous précipiterez au Pérez Art Museum Miami, implanté dans l’épicentre culturel de la ville. Renfermant plusieurs centaines d’œuvres modernes et contemporaines venues du monde entier, avec une petite préférence pour l’art local, sud-américain ainsi que caribéen, cette institution propose une exposition temporaire intitulée « Leandro Erlich: Liminal » qui permet d’apprécier plus d’une quinzaine d’installations réalisées par l’artiste contemporain argentin éponyme, dont sa fausse piscine qui place les curieux des deux côtés de la surface de l’eau. Jusqu’au dimanche 4 septembre – 1103 Biscayne Blvd, Miami – (305) 375-3000

© Van Gogh: The Immersive Experience

Les férus d’art pourront par ailleurs s’immerger dans l’univers pictural de Vincent Van Gogh à l’Olympia Theater. Nichée en plein cœur de Downtown, cette salle de spectacle emblématique accueille une exposition d’art immersif baptisée « Van Gogh: The Immersive Experience ». À la fois visuelle et sonore, cette expérience sensorielle permet d’observer en format XXL les plus beaux tableaux de ce peintre hollandais de renom. Jusqu’au dimanche 26 février – 174 E Flagler St, Miami – (305) 960-4686

La célébration de la nuit de la Saint-Sylvestre au Bayfront Park promet de son côté d’être muy caliente. La star cubaine de la salsa Willy Chirino mettra l’ambiance lors d’un concert gratuit dès 8pm. À quelques minutes des douze coups de minuit, « Big Orange », un néon en forme d’orange, sera hissé sur la façade de l’hôtel InterContinental avoisinant, avant qu’un feu d’artifice tiré depuis Biscayne Bay ne prenne le relais afin de terminer l’année en apothéose. 301 Biscayne Blvd, Miami – (305) 206-8252

NBA : La jeune génération de joueurs français en souffrance

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Ils étaient 12 à se présenter sur la ligne de départ fin septembre. Après trois mois de compétition,  il n’y a plus que 8 joueurs français en NBA, dont six seulement disposent d’un contrat garanti. Derrière les « anciens » qui ont déjà fait leurs preuves : Evan Fournier (30 ans, New York Knicks), Rudy Gobert (30 ans, Minnesota Timberwolves) et Nicolas Batum (34 ans, Los Angeles Clippers), cinq jeunes de moins de 25 ans se battent pour avoir du temps de jeu.

Un manque d’expérience au plus haut niveau 

Frank Ntilikina (24 ans, Dallas Mavericks), Killian Hayes (21 ans, Detroit Pistons) et Ousmane Dieng (19 ans, Oklahoma City Thunder) disposent tous les trois d’un contrat garanti par leur franchise. Grand espoir aux Knicks en 2017, Frank Ntilikina a été envoyé à Dallas en septembre 2021 où il se contente de morceaux de matches cette saison, pour des statistiques bien légères (2,2 points, 1,5 rebonds). Drafté en 7ème position en 2020, Killian Hayes a d’abord eu du mal à confirmer les espoirs placés en lui par Détroit. Il retrouve des couleurs cette saison en ayant regagné une place de titulaire pour un total de 8,8 points et 5,5 passes. Ousmane Dieng s’est fracturé fracturé le poignet le 16 décembre et devrait être indisponible au moins six semaines. Il jouait principalement jusqu’ici avec l’équipe réserve d’Oklahoma City (G League), après avoir été le 11ème choix de la dernière draft.

Deux autres Français, Théo Maledon (21 ans, Charlotte Hornets) et Moussa Diabaté (20 ans, Los Angeles Clippers), disposent de contrats « two way », un bail précaire qui leur fait faire l’ascenseur entre l’équipe première et la G League. Une situation paradoxale pour nos jeunes tricolores qui peinent à s’imposer en NBA alors qu’ils n’ont jamais été choisi aussi haut à la draft.

« La draft ne veut plus rien dire aujourd’hui. Avant, tu faisais deux ou trois ans à l’université aux États-Unis, ou tu jouais au meilleur niveau en France avant de te présenter à la draft. Aujourd’hui, nos jeunes Français partent trop tôt », estime l’ancien meneur Tony Parker, quadruple champion NBA avec les San Antonio Spurs. Un constat partagé par Nicolas Batum, qui a entamé sa 15ème saison avec les Clippers. « La vraie différence, c’est que notre génération n’avait plus rien à prouver en France. On avait galéré pour s’imposer, gagner crédibilité et respect (…) Avant, tu n’osais même pas penser t’inscrire à la draft si tu ne dominais pas en première division. »

Une Ligue plus internationale et concurrentielle

La France reste la troisième nation étrangère la plus mieux représentée en NBA cette saison derrière le Canada (22 joueurs) et l’Australie (10). Mais la concurrence devient très rude avec l’émergence de stars internationales comme le Grec Giannis Antetokounmpo (27 ans, Milwaukee Bucks), et le Slovène Luka Doncic (23 ans, Dallas Mavericks). « Le monde entier s’est rapproché des États-Unis et de la NBA, et le talent peut sortir de partout aujourd’hui », confirme Tony Parker.

À l’image des Toronto Raptors qui comptent huit nationalités différentes dans leur effectif, la NBA continue de s’ouvrir à l’international avec 120 joueurs issus de 40 pays cette saison. C’est 43% de plus qu’en 2010 (84 joueurs), 400% par rapport à 1990 (24). « Plus que jamais, tu as une seule chance de faire bonne impression », insiste l’ancien international français.

Le contre-exemple Wembanyama

S’il y en a bien un qui devrait vite faire mentir les statistiques dans les prochains mois, c’est Victor Wembanyama. Le nouveau phénomène du basket tricolore (18 ans, 2,21m, Levallois-Perret) est annoncé comme le numéro 1 de la prochaine draft NBA en juin 2023. « C’est un extraterrestre, le talent d’une génération », commentait récemment la star des Los Angeles Lakers LeBron James, séduit par la qualité de dribble et l’adresse du jeune Français malgré sa grande taille. « Lui, c’est une exception, un freak, un phénomène. S’il accomplit son potentiel, la NBA ne va pas comprendre ce qui lui arrive », prévient Nicolas Batum.

Fêtes: Où trouver sa bûche de Noël à Los Angeles?

Classiques, exotiques, raffinées… À Los Angeles, vos boulangeries-pâtisseries préférées ont mis les bouchées doubles pour confectionner des bûches de Noël aussi appétissantes que variées. French Morning en a sélectionnées pour tous les goûts et tous les budgets.

Chocolat-caramel et vanille-framboise chez Ludivine Paris

La bûche chocolat-caramel de Ludivine Paris.

Ludivine et Samuel ont ouvert leur boulangerie-pâtisserie, il y a quinze mois à peine, face au golfe de Rancho Park. Cette année, deux bûches s’affichent dans leur vitrine. La chocolat-caramel (biscuit au chocolat, feuillantine de praliné, insert au caramel beurre salé, mousse au chocolat, le tout recouvert d’un « chocolat velours », de copeaux de chocolat et de mini-meringues) et la bûche vanille-framboise (biscuit amande, feuillantine de praliné, insert à la framboise et mousse vanille, avec un toping chocolat blanc, des framboises et des meringues en décoration). Comptez 70$ pour la bûche de 8 à 10 personnes. En vente tout le mois de décembre. À commander 48h à l’avance au (424) 832 7166 ou par mail. Ludivine Paris, 10509 W Pico Blvd, Los Angeles.

Des bûches pour tous les goûts chez Sweet Lily Bakery

Les bûches de Sweet Lily.

L’année dernière, Marine et Thibault avaient passé deux nuits blanches avant Noël pour confectionner 2000 bûches ! En 2022, les propriétaires de Sweet Lily Bakery et leur équipe espèrent faire encore mieux. Huit bûches sont proposées dans leur boulangerie-pâtisserie de Cahuenga et dans leur nouvelle boutique de Culver. Les habitués retrouveront deux best-sellers, la Snowman (chocolat blanc-nutella) et la Caribbean (fruit de la passion, mangue). La Treasure, aux notes vanillées, est gluten-free. Une petite nouvelle fait son entrée, la 180 (en référence au caramel cuit jusqu’à 180 degrés). Quant à la Red Carpet, elle a été filmée par les caméras de M6. Vendues à 58$, les bûches sont prévues pour dix personnes. Bûches individuelles à 8$. Des vacherins sont disponibles au prix de 70$ pour dix personnes. Possibilité de passer commande jusqu’au mercredi 21 décembre, par mail, par téléphone ou sur place. Ouvert de 7am à 2pm à Cahuenga, 3315 Cahuenga Blvd Los Angeles – (323) 499.1888; et de 8am à 2pm à Culver, 9516 Culver Blvd Culver City – (424) 603.4064. 

Classiques ou pâtissières chez Pitchoun

Les bûches signées Pitchoun.

Selon Fabienne Souliès, à la tête avec son mari des deux enseignes Pitchoun à Downtown LA et Beverly, c’est ici que se trouvent « les bûches les plus jolies et les moins chères ». Ce qui est sûr, c’est que tout est fait maison. La Tradition, vendue en version vanille ou chocolat, est un dessert généreux à la crème au beurre avec un biscuit génoise (44$ pour 8 personnes). La Tradition-Tiramisu reprend la même base, avec en plus du mascarpone et du café. (44$ pour 8 personnes). Du côté des bûches pâtissières, très prisées des Français, trois recettes ont été imaginées cette année. L’Aspen est une bûche gluten-free façon Black Forest (41$ pour 6 personnes). Avec ses notes de fruits rouges, passion et mangue, la Hawaï est très rafraîchissante (41$ pour 6 personnes). Les amoureux de marrons trouveront leur bonheur avec la Mont-Blanc (41$ pour 6 personnes). Commandes en ligne sur le site, par mail ou par téléphone jusqu’au 20 décembre pour Noël et jusqu’au 27 décembre pour le nouvel an. Livraison possible. Pitchoun Los Angeles, 545 S Olive St.Los Angeles – (213) 689.3240. Pitchoun Beverly, 8500 Beverly Blvd. 103 (corner of Third St. & San Vicente) Los Angeles – (323) 381.5328

Généreuses chez Frenchifornia

La bûche traditionnelle de Frenchifornia.

Comme les années précédentes, Frenchifornia, la boulangerie-pâtisserie française installée à Pasadena, confectionne des bûches traditionnelles pour les fêtes. Crème au beurre, tendre biscuit génoise et amandes torréfiées… Cette recette classique et généreuse est déclinée dans trois parfums, vanille, chocolat et crème de marron. Les bûches sont vendues en différentes tailles pour 4, 8 ou 12 personnes. Comptez 10,50$ par convive. Les commandes se font par mail jusqu’au jeudi 15 décembre. Frenchifornia, 247 E Colorada Blvd Pasadena – (626) 319-3031.

XXL chez La Provence 

Les bûches de La Provence peuvent régaler jusqu’à 25 personnes.

Pour les fêtes de fin d’année, le chef Farshid Hakim, à la tête de deux cafés-pâtisseries La Provence situées à Beverly Hills et à l’aéroport LAX, voit les choses en grand. Si vous êtes nombreux autour de la table, vous craquerez peut-être pour sa bûche géante. Elle peut régaler 25 convives ! Une recette très chocolatée (gâteau, truffe et mousse au chocolat) avec des fraises pour rafraîchir le palais. Comptez 50$ la bûche pour 10-12 personnes et 95$ pour 25 personnes. Commandes par téléphone au 310-888-8833 ou par mail. La Provence Beverly Hills Plaza, 8950 West Olympic Bld. Beverly Hills. La Provence LAX, American Airlines Terminal 4 400 World Way, Los Angeles.

Chic chez Ladurée

Ladurée propose une grande bûche et un choix de cinq petites individuelles.

Chez Ladurée, en plein cœur de Beverly Hills, le chef pâtissier Julien Alvarez signe une farandole de bûches dans le plus pur savoir-faire français. Une seule grande bûche est proposée à la vente, l’Impératrice Amande (amande, mangue, yuzu, 78$ pour 6-8 personnes) et cinq petites bûches individuelles aux noms alléchants. La Reine Saint-Honoré (chocolat blanc-vanille-caramel, 11$), la Marquise Praliné (chocolat-noisette, 9,50$), la Favorite Pistache (pistache, praliné, 9,50$), la Marie-Antoinette (rose, framboise, lychee, 9,50$) et la Duchesse Marron (marron, vanille, 9,50$). Possibilité de commander en ligne, livraison possible le 22 ou le 23 décembre. Ladurée Beverly Hills, 311 N Beverly Drive – (323) 456-0282.

 Elégantes chez Moulin 

Les bûches du café Moulin.

Nul besoin de courir à LA pour trouver son dessert pour les fêtes si on habite Orange County. Le café français Moulin -présent à Newport Beach, Laguna Beach, San Clemente, Dana Point, Costa Mesa et South Coast Plaza, à Costa Mesa- propose cette année trois bûches raffinées. Chocolat, fruits rouges-citron, vanille-noix de coco raviront les papilles des petits et des grands. Selon Laurent Vrignaud, le patron de Moulin, des clients viennent de LA ou San Diego pour s’en procurer. Une bûche pour 4-5 personnes coûte 45$, comptez 65$ la bûche pour 6-8 personnes. Les commandes se font au magasin de Newport Beach, 1000 N. Bristol St, Newport Beach – (949) 418-9545 ou par mailElles sont ouvertes jusqu’au mardi 20 décembre et doivent être retirées dans la boutique de Newport Beach jusqu’au samedi 24 décembre à 2pm.

Haute couture chez la Chouquette

Les bûches de la Chouquette.

À West Hollywood, la Chouquette est connue pour ses pâtisseries raffinées faites avec des produits de grande qualité (le beurre Isigny Ste Mère AOP !). Cette année, Elodie et Dan, à la tête de la pâtisserie depuis 2015, ont imaginé trois recettes de bûches pour les fêtes. La première est faite d’une mousse vanille avec un cœur de crémeux à la mangue et une gelée de fruits de la passion (4 personnes 39$; 6-8 personnes 59$; 10-12 personnes 100$). Les amateurs de noisette craqueront peut-être pour la seconde, un roulé à la noisette et une mousse de praliné noisette (4 personnes 39$; 6-8 personnes 59$; 10-12 personnes 100$). L’originale bûche Mont-Blanc millefeuille se compose enfin d’un subtil dosage de crème vanille, crème de marron et blueberries (6-8 personnes 59$; 10-12 personnes 100$). À commander jusqu’au jeudi 22 décembre par téléphone ou sur place. La chouquette 7350 Melrose Avenue, Los Angeles – (424) 362-4380.

Nouvelle victoire pour les producteurs de foie gras à New York

« Nous avions besoin du soutien de l’État de New York. Nous ne pouvions pas lutter seuls contre la ville. » C’est la deuxième victoire en trois mois pour les producteurs de foie gras de la vallée de l’Hudson comme Sergio Savaria. Et c’est peut-être la fin d’une guerre de trois ans. La justice de l’État vient de rejeter l’interdiction de vendre aux restaurants du foie gras adoptée par les autorités de NYC en 2019 pour dénoncer les méthodes de gavage des oies.

Cette nouvelle loi avait été suspendue en septembre dernier, peu avant son entrée en vigueur, suite à la plainte déposée par le collectif Catskill Foie Gras Collective qui réunit les deux principaux producteurs de foie gras des États-Unis, La Belle Farms, présidée par Sergio Savaria, et Hudson Valley Foie Gras. Une seule autre ferme dans le pays, située dans le Minnesota, produit du foie gras à des fins commerciales mais sa taille est très modeste comparée à celle des deux exploitations de la vallée de l’Hudson.

Une violation des lois de l’État

Pour rendre sa décision, le juge de l’État de New York s’est appuyé sur une ancienne loi qui protège les agriculteurs new-yorkais des « restrictions déraisonnables » des autorités locales. « Refuser à ces entités agricoles la vente de leurs produits sur le marché de la ville de New York constitue une violation (des lois de l’État) et menace la viabilité de leurs opérations agricoles », avait déclaré le département de l’Agriculture et des Marchés de l’État. Un argument approuvé par le juge et « juste » aux yeux de Sergio Savaria. « Nous sommes en dehors de NYC, précise-t-il, les autorités de la ville n’ont pas à légiférer sur notre façon de diriger notre exploitation agricole. »

Les restaurants de New York qui proposent du foie gras dans leur menu, estimé à environ un millier avant la pandémie de covid, représentent un tiers du chiffre d’affaires des deux entreprises. L’interdiction aurait pu entraîner « la fermeture de l’une d’entre elles, voire des deux », précise le jugement. Les deux fermes, qui emploient 400 personnes, vendent du foie gras à d’autres États comme le Texas, le Nevada (Las Vegas) ou encore le Massachusetts (Boston), voire à l’étranger « mais rien de comparable avec la ville New York », précise Sergio Saravia. 

Une guerre « jamais terminée »

« Nous avions rencontré les conseillers de la ville de New York et leur avions proposé de venir visiter notre ferme, située à seulement deux heures de la ville, pour voir notre système de production. On avait même proposé de payer le transport. Mais personne n’est venu. Avec la pandémie, notre dossier est devenu secondaire », déplore Sergio Savaria. La chance, reconnaît-il, c’est d’avoir pu convaincre des représentants du département de l’Agriculture et des Marchés – donc au niveau de l’État – de venir à la ferme, il y a quelques années, et que ces derniers aient pris en compte les difficultés du secteur depuis la pandémie. 

La ville de New York dispose de 30 jours pour faire appel de la décision. Si elle ne fait rien dans ce délai de temps, l’autorisation de vendre du foie gras deviendra « permanente », a prévenu le commissaire à l’Agriculture Richard Ball dans une lettre adressée au maire de New York, Eric Adams. Les producteurs se disent en tout cas soulagés pour ces fêtes de fin d’année, et, espèrent-ils, pour plusieurs années si la ville renonce à poursuivre la bataille judiciaire. Mais, pour Sergio Savaria, « la guerre ne sera jamais définitivement terminée ».

Nos 7 films, séries et docus favoris à voir en streaming pendant les Fêtes

C’est parti pour un long tunnel de bouffe et de journées sofa, une période appelée « les Fêtes » ! Pour vous aider à digérer la bûche, la rédaction de French Morning s’est retroussée les manches. Six de nos journalistes partagent leurs films, séries et docus « coups de cœur » à voir en ce moment sur les plateformes de streaming.

The playlist

Bienvenue dans les coulisses de la création du géant du streaming musical, Spotify. Cette mini-série suédoise de six épisodes, diffusée sur Netflix, retrace l’histoire de la plateforme, depuis sa genèse dans les années 2000 à son succès auprès du grand public, en passant par son bras de fer avec les maisons de disques et son financement. Chaque épisode se concentre sur l’un des aspects de son développement en ne suivant qu’un seul personnage à la fois : Daniel Ek, le fondateur-visionnaire, l’avocate à l’origine du modèle économique, le PDG co-fondateur, le programmateur informatique, l’artiste diffusée et le patron de maison de disque. Cette construction multi-points-de-vue savoureuse interroge dans son ensemble le rapport de chacun aux nouvelles technologies (rémunérations, droits, éthique, etc). Une série maline qui explore le monde d’une startup devenue incontournable. (Charlotte Attry à San Francisco)

Severance

Imaginez que l’on puisse dissocier sa vie professionnelle de sa vie personnelle grâce à une intervention chirurgicale au niveau cérébral. C’est l’univers angoissant dans lequel nous plonge la première saison de « Severance » (« Dissociation » en français) sur Apple TV +. Durant neuf épisodes, on suit Mark Scout, employé de Lumon Industries à la tête d’une petite équipe de collègues ayant tous choisi de séparer leurs souvenirs de bureau de ceux de leurs vies privées. Au fil des épisodes, on découvre les motivations de chacun à subir cette opération et les dysfonctionnements derrière ce système étrange. Un casting excellent, une mise en scène percutante signée Ben Stiller, un scénario mystérieux qui distille une véritable satire de la culture d’entreprise, « Severance » est une pépite dont le générique à lui seul vaut le détour. (Charlotte Attry à San Francisco)

SHAQ 

Après Magic Johnson (« They Call Me Magic », Apple TV), c’est au tour d’une autre ancienne gloire des Lakers, Shaquille O’Neal (50 ans), de se raconter dans une mini-série diffusée sur la chaîne payante HBO. Connu pour sa puissance physique sur les parquets et son humour en dehors, le géant de 2,16m montre une autre facette de sa personnalité, plus vulnérable, au cours des quatre épisodes de « SHAQ ». Des moqueries sur sa grande taille quand il était enfant, aux prises d’antidouleurs à la fin de sa carrière, jusqu’à la mort de son coéquipier de toujours en 2020, Kobe Bryant, Shaquille O’Neal se confie et se repentit même, tout en revenant sur les moments marquants de sa carrière, ponctuée de quatre titres de champion avec les Los Angeles Lakers (2000, 2001, 2002) et le Miami Heat (2006). (Maxime Aubin à New York)

America the beautiful

C’est un voyage inattendu dans lequel la série documentaire « America the beautiful », sur Disney +, nous embarque. Une plongée au cœur des plus beaux paysages du continent nord-américain à la découverte d’espèces méconnues, parfois menacées. Des glaciers de l’Alaska aux marécages de Floride, les images sont à couper le souffle. Durant six épisodes, Michael B. Jordan se fait le narrateur de scènes rares où les animaux ont été filmés au plus près. L’écureuil qui se fait siphonner sa réserve de pommes de pins par un grizzly nous fait rire. On reste bouche bée devant le spectacle de deux baleines bleues qui évoluent dans la baie de Los Angeles. Dans la foulée de la COP15 sur la biodiversité, qui s’est refermée le 19 décembre, cette série nous ouvre les yeux sur la beauté et la fragilité de ces autres habitants de la Terre. (Agnès Chareton à Los Angeles).

Wednesday

Retrouvez le mythique personnage de la famille Adams, Mercredi, dans une série co-réalisée et co-produite par Tim Burton sur Netflix. Expulsée une énième fois de son lycée, la jeune gothique est envoyée par ses parents, Gomez et Morticia – jouée par Catherine Zeta-Jones – à la Nevermore Academy dans le Vermont, un établissement pour enfants spéciaux. Elle y rencontre une colocataire loup-garou, avec qui la misanthrope se lie d’amitié. Elle se lance dans une enquête sur une série de meurtres dans la ville et sur le passé de cette curieuse école, et essaie de maîtriser ses prémonitions. Cette série dark et loufoque a fait un immense carton : c’est le troisième titre de l’histoire de Netflix à dépasser le milliard d’heures vues en un mois, avec les saisons 4 de « Squid Games » et « Stranger Things ». (Anne-Laure Mondoulet à New York)

Tokyo Vice 

Disponible sur HBO Max, la série « Tokyo Vice » raconte les aventures du jeune reporter américain Jake Adelstein qui intègre le service police-justice du Yomiuri Shimbun, le plus grand quotidien japonais, au milieu des années 90. Après avoir traité de petits faits divers, le journaliste démarre sa première enquête au long cours dans les méandres de la mafia japonaise, les Yakusas. Cette série de huit épisodes est librement inspirée du roman autobiographique de Jake Edelstein paru en 2009 aux États-Unis (Tokyo Vice : An American Reporter on the Police Beat in Japan), que l’on vous recommande aussi. « Tokyo Vice » vaut vraiment le coup d’être vue, car elle plonge le téléspectateur dans un Japon parfois méconnu, avec sa société gangrenée par la mafia et, surtout, très dure socialement. On est très loin des clichés du pays de la culture kawaii. HBO a d’ores et déjà annoncé la réalisation d’une deuxième saison. (Laurent Garrigues à Las Vegas)

Alaska Daily

Une star déchue du journalisme à New York, recrutée par un quotidien en Alaska pour mener une enquête sur la disparition d’une femme indigène. Tel est le pitch d’Alaska Daily. Cette série de six épisodes, disponible sur Hulu, nous plaît à plus d’un titre : au-delà de la solide performance de Hilary Swank (« Million Dollar Baby », « Boys Don’t Cry »…) dans le rôle de la reporter chevronnée Eileen Fitzgerald, elle nous emmène à la découverte de l’Alaska, ses paysages, sa mentalité et ses populations, notamment les tribus indigènes. Depuis des années, ces dernières tentent d’attirer l’attention sur les nombreux cas non-élucidés d’Amérindiennes disparues ou tuées. La série, inspirée de leur combat en Alaska et ailleurs dans le pays, leur donne un beau coup de projecteur. « Alaska Daily », c’est aussi un hommage à l’importance de la presse locale, qui se meurt aux États-Unis, et à la détermination de journalistes qui font beaucoup avec peu. (Alexis Buisson à New York)

Frenchfounders accueille Tikehau à son capital

Fondé il y a sept ans par Benoît Buridant et Vincent Deruelle, Frenchfounders, club d’entrepreneurs et de dirigeants francophones à travers le monde, entre dans la cour des grands. Tikehau, le très réputé fonds d’investissement français doté de plus de 36 milliards d’euros sous gestion, vient d’y prendre une participation minoritaire, en achetant les parts d’un actionnaire sortant – le fonds d’investissement Cap Horn -, pour un montant gardé secret. « J’ai rencontré Benoît à mon arrivée à New York en 2018, et j’ai tout de suite apprécié sa personnalité et la façon dont il mène cette communauté. Nous avons un ADN commun, l’accompagnement des entrepreneurs dans leurs projets de croissance et avons plein de choses à faire ensemble », s’enthousiasme Mathieu Chabran, cofondateur de Tikehau Capital.

Un actionnaire de Brut et d’OSS Venture

Tikehau Capital est un véhicule d’investissement diversifié créé en 2004 par Mathieu Chabran et Antoine Flamarion, qui se spécialise notamment dans la dette privée (14 milliards d’euros sous gestion), l’immobilier (13,6 milliards sous gestion), le private equity (4,7 milliards sous gestion) et les stratégies de marché (4,2 milliards sous gestion). Le groupe a ouvert un bureau dans le Meatpacking District en 2018 et compte aujourd’hui 14 bureaux dans le monde, pour plus de 790 collaborateurs. Ils sont aussi actionnaires du média vidéo français Brut, et ont par exemple pris une part dans le studio de start-up OSS Venture en France début 2021. Un partenariat à petite échelle qui se rapproche de celui conclu avec FrenchFounders et qui permet à ce Blackstone européen de garder une veille dans l’écosystème des entrepreneurs.

De son côté, Frenchfounders avait déjà levé 1,5 million d’euros auprès d’une trentaine de ses membres en mai 2017 : Frédéric Biousse (ex-PDG de Sandro et Maje), Claudie Pierlot (styliste), Alain Bernard (ex-CEO de Van Cleef & Arpel Amériques), Eric Lepleux (ancien dirigeant d’Accor, Singapore Airlines et Avis) ou encore Jean-Pierre Chessé (investisseur et fondateur de Sinodis en Chine). L’arrivée de Tikehau n’apporte pas d’argent frais, puisqu’il s’agit d’un rachat d’actions. Mais l’entreprise espère pouvoir bénéficier à plein de l’adossement à un grand nom de la finance comme Tikehau. « Tikehau est la plus belle success story entrepreneuriale des 20 dernières années. Nous sommes très fiers de ce partenariat et allons aller plus loin pour répondre aux besoins de nos membres en réseau, expérience et appui financier », explique Benoît Buridant.

Abonnement à Frenchfounders plus cher

Aujourd’hui, Frenchfounders compte plus de 4 000 membres dans 35 villes dans le monde et offre plusieurs types de participation : l’accès gratuit individuel à un réseau, le club payant qui inclut des mises en relation et les événements et intègre des sous-catégories comme le retail, les RH, les CFO, la tech, le Saas, Impact etc. Cet abonnement passera de 990 dollars par an à l’heure actuelle à 1.990 dollars en janvier 2023, mais les anciens membres garderont l’ancien tarif de leur cotisation. « C’est une façon de les remercier de leur fidélité », fait valoir Benoît Buridant. Et enfin, une offre entreprises qui aide les groupes dans leurs recrutements grâce à une plateforme de talents.

Grâce à cette annonce, Frenchfounders compte renforcer sa position de leader de club business francophone dans le monde. « Nous allons faire des événements et du contenu encore plus haut de gamme. Mais aussi apporter des solutions plus efficaces en termes de financement, de recrutement, de business development pour les entrepreneurs que nous accompagnons », ajoute Benoît Buridant. Prochaine grosse actualité, le NRF, grand-messe du retail à New York mi-janvier, qui sera aussi l’occasion d’une série d‘événements retail chez Frenchfounders, notamment avec la participation du CEO du Printemps, Jean-Marc Bellaiche.

French Boss, Bertrand Moulai : « Importer aux États-Unis la qualité et le luxe français »

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La vie personnelle de Bertrand Moulai révèle d’abord un grand altruisme. En hommage à son père, qui souffre de la maladie d’Alzheimer, il a organisé, au mois de juin 2021, un raid de 200 km à vélo entre New-York et Montauk, la petite station balnéaire de Long Island popularisée par la série « The Affair ». Le « Alzheimer bike challenge » a ainsi pu lever plusieurs milliers d’euros.
Son activité professionnelle, elle, révèle un autre trait de sa personnalité et témoigne d’une attirance réelle pour le beau. Cet entrepreneur français prouve aussi, en acte comme en parole, qu’il est réellement amoureux de la France et, mieux que cela, très fier d’être français.

Bertrand Moulai et sa famille ont quitté la France pour les États-Unis il y a 5 ans. Destination unique et – pour l’instant définitive -, New-York. Pour Bertrand, il s’agit moins de découvrir un nouveau pays que de se mettre en danger dans sa vie professionnelle. Bertrand a la quarantaine passée et, jusque-là, la vie professionnelle de cet ingénieur de formation a plutôt été tranquille, linéaire. Salarié de plusieurs entreprises, toujours dans la même fonction d’acheteur.

Mais tout bascule en 2019. Bertrand quitte le statut de salarié pour devenir entrepreneur, et quitte la fonction d’acheteur pour devenir vendeur. Il vendra désormais aux États-Unis des foulards et écharpes en soie, fabriqués et imprimés en France. Associer la France et les États-Unis dans son quotidien d’entrepreneur est une volonté non négociable avec lui-même, seul actionnaire. Il montera d’ailleurs deux entreprises : une à Lyon, et une à Manhattan. Deux organes vitaux d’une petite entreprise encore en pleine croissance, Maison Resonance.

Voir l’interview en vidéo :

Écouter en podcast :

https://www.spreaker.com/user/10781102/pad-audio_29

Avec Hertz, voyagez en France sans stress

[Article partenaire] Il y a tellement de choses à prévoir lorsque l’on voyage… Les bagages, le vol, mais aussi les transferts pour aller ou revenir de l’aéroport. Avec le service Hertz DriveU, c’est déjà un stress en moins !

Un service de chauffeur privé

Pour vous faciliter vos voyages, Air France et Hertz International ont signé un nouveau partenariat qui propose un service d’exception aux clients Air France : un service de chauffeur privé qui s’occupe de vos transferts. Appelé Hertz DriveU, il vous emmène en berline ou en van depuis votre lieu de départ vers l’aéroport ou depuis l’aéroport vers votre destination finale. Avec Hertz DriveU, fini le stress des files d’attente ou le chauffeur qui n’attend pas ! Ce service est par ailleurs offert par Air France à ses passagers “La Première”.

Un service sur-mesure pour un voyage serein

Les clients d’Air France et les membres Flying Blue peuvent bénéficier de ce service qui s’étend aujourd’hui à plus de 3,000 aéroports dans 130 pays, dont la France et l’Angleterre, pour un tarif très raisonnable. En tant que membres Flying Blue, recevez trois Miles par euro dépensé. En ce moment, vous pouvez même gagner jusqu’à 1 million de Miles Flying Blue en réalisant un transfert avec Hertz DriveU !

Pour en bénéficier, il vous suffit pour cela de faire une pré-réservation jusqu’à trois heures en amont du transfert sur airfrance.hertzdriveu.com. Le prix que vous voyez est celui que vous payerez, embouteillage ou non. Vous recevez ensuite par mail une confirmation de la réservation et un SMS juste avant la prise en charge avec les coordonnées complètes du chauffeur et les informations sur le véhicule.

Et ensuite ? C’est tout !

Votre chauffeur suit l’arrivée de votre vol et vous attendra à la descente de votre avion ou en bas de chez vous jusqu’à 90 minutes après l’horaire prévu : Hertz DriveU vous offre la tranquillité d’esprit d’un transport sans tracas vers et depuis l’aéroport. Détendez-vous et profitez de la suite de votre voyage, Hertz et Air France s’occupent de vous.

Pour en savoir plus et prévoir votre voyage, rendez-vous sur le site internet d’Hertz DriveU.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning London. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Universités américaines : comment préparer les entretiens d’admission

Tous les mois, Isaac Foster, spécialiste du processus de candidature aux universités américaines et fondateur de I. Foster Learning, nous aide à comprendre le système éducatif américain, de la high school à l’université.

Dernière ligne droite pour postuler aux universités américaines. Les examens sont passés, les dossiers remplis. Pour vous, étudiants, il ne reste qu’une seule étape : la présentation de votre projet d’admission. Les entretiens font souvent peur aux candidats – et encore plus aux Francophones. Ne vous inquiétez pas, voici quelques astuces pour vous mettre à l’aise.    

Une chose à savoir : les entretiens sont de moins en moins exigés par les universités. Même quand ils sont obligatoires, c’est souvent à titre informatif, pour que vous en sachiez plus sur l’université. Donc soyez détendu.e, ce n’est pas la partie la plus importante.  

Savoir à qui on s’adresse

Tout d’abord, faites vos recherches. Si vous connaissez l’identité de votre interlocuteur en avance, regardez sa page LinkedIn pour voir son parcours, faites un peu de recherche sur Google. Est-ce que vous avez des intérêts ou des expériences en commun ?  Avez-vous des connaissances en commun ? Ces petits détails peuvent aider pour le small talk, au début de la conversation.

Re-lisez les infos publiées par les universités auxquelles vous avez postulé – rappelez-vous pourquoi ces établissements vous intéressent, ce qui vous a motivé à choisir cette fac plutôt qu’une autre… Faites un peu d’introspection – lisez encore et encore le dossier que vous avez écrit -, votre interlocuteur pourrait vous poser une question sur n’importe quel petit détail que vous avez mentionné.

N’hésitez pas à faire une recherche Google sur vous-même de temps à autre, pour vérifier qu’il n’y a pas d’informations sensibles sur vous afin que votre interlocuteur ne vous pose pas une question qui pourrait être désagréable.  

Une conversation plus qu’un entretien

Dans les jours précédant l’entretien, établissez vos objectifs. Quels sont les deux ou trois infos clés que vous souhaitez que votre interlocuteur entende ? Écrivez certaines réponses aux questions les plus probables et répétez les encore et encore : Pourquoi cette école/ce programme ? Quels objectifs avez-vous ? Qu’est-ce que vous voulez faire dans 10 ans ?   

Pensez à cet entretien davantage comme une conversation qu’une présentation. Quand votre interlocuteur vous pose une question, pensez à contenir vos réponses en 20-30 secondes. Ça vous donne l’opportunité d’élargir votre réponse si votre interlocuteur semble intéressé.e, ou de simplement passer au sujet suivant. Il n’y a rien de pire qu’une réponse beaucoup trop longue où vous perdez l’intérêt de votre interlocuteur dès les premières minutes. 

Comme dans les entretiens d’embauche, vous devez avoir des questions préparées pour votre interlocuteur pour alimenter la discussion. Essayez de demander les choses qui ne se trouvent pas sur le site internet de l’université. Par exemple, demander à votre interlocuteur quelle a été son expérience universitaire, surtout s’il ou elle est diplômé.e de l’université (alumni) pour laquelle vous postulez, ou bien sa définition d’un parcours réussi à l’université.

Un message de remerciement

Soyez humain et humble. C’est normal de faire une erreur de réponse. Si vous pensez que vous auriez pu faire mieux sur une réponse, dites simplement, « Can I rephrase that? » Surtout, soyez vous-même. Le postulant idéal n’existe pas, donc n’essayez pas d’être quelqu’un d’autre – soyez fier.e de qui vous êtes.    

N’oubliez pas d’écrire un email de remerciement après l’entretien. Pas besoin d’en dire trop – juste que vous avez apprécié le temps qu’il ou elle vous a consacré. Envoyez-le le lendemain, voire le jour même mais attendez quelques heures après l’entretien.

Bon courage ! 

 

Avec un institut flagship à LA, Biologique Recherche veut conquérir la Californie

La société française Biologique Recherche, spécialiste de la cosmétique et du soin personnalisé, ouvrait il y a quelques semaines sa première « Ambassade » aux États-Unis, à Los Angeles. Un institut de beauté spécialiste des soins du corps et du visage mais sans botox ni injections, intégrant un salon de coiffure et de soins du cuir chevelu depuis peu, et posté idéalement sur Melrose Place, entre boutiques de mode, de joaillerie et de jus de fruits pressés.

Une histoire de famille

L’histoire de Biologique Recherche remonte aux années 70, lorsque Josette et Yvan Allouche, respectivement physiothérapeute et biologiste, imaginent leur société, principalement dédiée à la recherche et à la création de soins et cosmétiques pour les professionnels. Leur fils, le Dr Philippe Allouche reprendra le flambeau, rejoint par deux investisseurs Ruper Schmid et Pierre-Louis Delapalme, tous œuvrant au développement de la marque Biologique Recherche dans les plus beaux spas du monde, jusqu’à l’éclosion des premiers instituts baptisés « Ambassades ».

Déjà présente dans plus de 75 pays dans le monde, réputée à New-York où la marque est notamment distribuée au tout nouvel Hôtel Barrière Fouquet’s, Biologique Recherche veut aujourd’hui conquérir la Californie. « Nous avons choisi LA parce que nous voulions accélérer notre présence dans le Sud de la Californie, plus faible qu’à New-York, explique Dr Philippe Allouche, qui officie aujourd’hui comme Directeur de la création. L’ouverture d’une Ambassade à LA permet de faire face à la fois à une demande en très forte croissance dans la région, de mieux faire connaître nos méthodes et de dynamiser globalement l’image et l’exposition de notre marque. »

Pensée par la décoratrice d’intérieur française, Joanne de Lépinay, déjà à l’exercice dans les adresses parisiennes de la marque, le décor de l’Ambassade Biologique Recherche Los Angeles ouvre sur un grand comptoir lamé doré, pose un parquet rappelant les appartements cossus parisiens, et un mobilier aux courbes circulaires et aux couleurs beige et crème relaxantes.

Une «Ambassade» comme à Paris

Au total, 450 mètres carrés réservés à la beauté haute-couture, avec au rez-de-chaussée, deux espaces dédiés au diagnostic de peau, un salon de coiffure, un espace boutique et un lounge d’attente, et un étage qui décline six cabines de soins dont une cabine VIP pour couples baptisée « The Blue Room », dotée d’une entrée réservée aux VIP – on est bien à LA – et leur permettant d’accéder directement depuis le parking à la salle de soins.

« De la même manière que notre Ambassade des Champs-Elysées, Los Angeles est la première Ambassade des États-Unis et de la West Coast, poursuit Dr Yvan Allouche. Tout notre offre repose sur l’ultra personnalisation et répond aux particularités de chaque peau. Le site, le décor, l’équipe, dont notre Manager française, Anne-Claire Babet, et notre expertise, tout cela répond à une forte ambition : être la première adresse de la ville dédiée aux soins de beauté. »

Au sein de l’Ambassade de Los Angeles, le menu affiche la traditionnelle manucure et pédicure à 150 dollars, propose quatre soins du corps sur-mesure (de 200 à 450 dollars), une dizaine de soins dédiés au visage, du plus rapide, un soin du visage personnalisé de 45 minutes  (200 dollars) – au plus évolué, ainsi du soin seconde peau, conçu à partir d’un masque électrotissé d’acide hyaluronique à l’effet liftant immédiat, jusqu’au Grand Soin intégrant papouilles en tout genre (soins du corps, du visage et des cheveux), le tout pendant 3 heures non-stop et au prix de 700 dollars. À Los Angeles, on le sait bien, la beauté n’a pas de prix.

France-Argentine dimanche : Où regarder la finale dans la Bay Area ?

La France est en finale ! Les Bleus réussiront-ils à décrocher leur troisième étoile face aux Argentins qui possèdent également deux titres mondiaux ? Réponse ce dimanche 18 décembre à 7am, heure de Californie. Pour encourager l’équipe de Didier Deschamps, un petit rappel de notre notre sélection de bars, restaurants et autres rassemblements à San Francisco et ses environs. Allez les Bleus !

Le Petit Paris 75, à San Francisco

Le Club des Supporters de l’Equipe de France sera évidemment présent au Petit Paris, un bar situé dans North Beach pour voir les Bleus face aux Marocains. Le match sera diffusé en français sur écrans géants, à l’intérieur ainsi qu’à l’extérieur pour permettre au plus grand nombre de suivre la rencontre. Le propriétaire du Petit Paris a même loué le restaurant adjacent pour permettre à plus de 300 supporters de suivre le match sans craindre les intempéries. On pourra encourager l’Équipe de France autour d’une bière en dégustant de la charcuterie française. Surveiller le compte Facebook du bar pour les détails. Le Petit Paris 75, 515 Broadway, San Francisco.

Café Bastille et B44, à San Francisco

Café Bastille et son voisin, le Catalan B44, projettent France-Argentine dimanche sur leurs terrasses couvertes respectives. Pas de réservations, alors n’hésitez pas à venir avant les hymnes. Café Bastille et B44, Belden Pl, San Francisco (415) 986-5673. Site.

Kezar Pub, à San Francisco

Les supporters peuvent aussi regarder le match dans ce pub irlandais, situé à deux pas du Golden Gate Park. Kezar Pub, 770 Stanyan St, San Francisco 94117. (415) 386-9292. Site.

McTeague’s Saloon, à San Francisco

depuis le début de la Coupe du monde, tous les matches des Bleus sont diffusés dans ce bar situé dans le Polk Gulch, facilement reconnaissable à la grosse molaire qui orne sa devanture. Quartier général des American Outlaws, un groupe très actif de supporters de l’équipe américaine de football, le McTeague’s Saloon est aussi l’un des quartiers généraux des fans du ballon rond durant ce Mondial. 1237 Polk St, San Francisco. Site.

San Francisco Athletic Club, à San Francisco

Écrans géants dedans comme dehors, l’assurance de voir tous les matches de la Coupe du monde… Le SFAC accueillent tous les supporters. Un système de réservation est disponible pour le match dimanche si l’on souhaite réserver une table. Le seul bémol ? Il faut consommer pour un montant minimum pré-défini, qui n’est pas forcément abordable (160$ avant taxes et pourboire pour 3-4 personnes). On peut toutefois également tenter sa chance sans réservation. 1750 Divisadero St. (415) 923-8989. Site.

Dans différents lieux publics de San Francisco

L’association Street Soccer USA investit, le temps de la Coupe du Monde, plusieurs lieux iconiques de San Francisco pour diffuser les matches en plein air et gratuitement. Union Square, JFK Promenade dans le Golden Gate Park, the Crossing at East Cut dans Soma, et autour du Civic Center. Des food trucks permettront de se sustenter, et même d’y prendre un petit-déjeuner. Plus d’infos à World Cup Village SF 2022

New Parkway Theater, à Oakland

Ce petit ciné situé à Uptown Oakland offre une expérience assez unique pour regarder le match des Bleus, bien calés dans des sièges moëlleux, avec un café attenant, qui sert sandwiches, pizzas, et pop corn bien sûr. La réservation de billets (15$) est recommandée. 474 24th St, Oakland. Billets

Oakland Athletic Club, à Oakland

Le cousin du SFAC dans la East Bay propose une formule similaire avec la possibilité de réserver des tables pour regarder le match dimanche. On pourra également faire des pronostics sur les gagnants, avec des cartes-cadeaux du OAC à la clef. 59 Grande Avenue, Oakland. Site

The Toad in the Hole, à Santa Rosa

Un vrai pub anglais, qui ouvre dès 7:45am pour les supporters matinaux. Un petit-déjeuner typique, avec pasties et café, sera servi. 116 5th St, Santa Rosa. Site

San Pedro Square, à San José

La place la plus animée de la capitale de la Silicon Valley vibrera au rythme de la finale de la Coupe du monde. Depuis le début du Mondial, deux bars se partagent la diffusion des matches : The Old Wagon Saloon et le O’Flaherty’s. Les rencontres sont également diffusées sur écrans géants sur San Pedro Square, et de nombreuses animations accompagneront ces festivités. 73N San Pedro street, San José. Site

À lire également, l’article sur l’engouement des Américains pour la Coupe du monde et le ballon rond : Coupe du monde de foot: un succès populaire aux États-Unis

France-Argentine dimanche : Où voir la finale à Los Angeles ?

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Il y a eu quelques surprises durant cette Coupe du monde 2022, mais pas pour la finale. Avec deux titres mondiaux chacune, la France et l’Argentine s’affronteront dimanche à partir de 7am pour décrocher une troisième étoile. Ce qui semble fasciner le plus les Américains – comme le monde entier -, c’est le face-à-face entre deux footballeurs d’exception, coéquipiers au PSG. « La France possède sans doute le meilleur joueur du moment avec Kylian Mbappé. L’Argentine a sans doute le meilleur joueur de l’histoire du football avec Lionel Messi », assure The Athletic. Alors pour vivre ce moment historique, un rappel de notre sélection d’établissements où encourager les hommes de Didier Deschamps à Los Angeles et sa région. Allez les Bleus !

Chez les Frenchy de LA

Parmi les lieux de ralliement français, Zinqué fait figure d’exemple. Le concept de bar et restaurant ouvert par Emmanuel Dossetti soutient les Bleus depuis le début du Mondial et a sorti écrans et drapeaux tricolores dans ses spots de Venice, Downtown et West Hollywood, tous ouverts dès 7am. Rendez-vous également chez Pitchoun!, la boulangerie de Fabienne et Frédéric Soulies ouvre dès 8am.

Pitchoun! Downtown, 545 S Olive St. Tél. 213-689-3240Beverly Hills, 8500 Beverly boulevard. Tél. 323 381 5328. Zinqué DTLA, 939 S Broadway. Tél. 213-395-0946Venice, 1440 Lincoln boulevard. Tél. 310-310-2469West Hollywood, 8684 Melrose avenue.

À noter que contrairement à 2018, Zébulon n’a pas souhaité retransmettre les matches de la Coupe du monde. Engagé il y a 4 ans, la Poubelle Bistro à Hollywood n’est pas non plus de la partie, l’établissement étant fermé aux heures des matches, mais pourrait faire des exceptions à partir des phases finales.

Dans les meilleurs Sports bars

Pour se mêler aux autres supporters et vivre l’âme et l’ambiance de la Coupe du monde, il faut filer à Los Angeles dans les Sports bars où se regardent sur grands, et même très très grands multi-écrans, tous les matches de la compétition. À Downtown LA, le Tom’s Watch Bar, le bar favori des LA Galaxy (l’équipe de foot américain locale) diffusera la finale en servant – pour les assoiffés de bon matin – les bières classiques américaines, de la belge (la Stella Artois) et la traditionnelle Heineken.

Alternative fun à Silver Lake au 33 Taps, connu pour ses soirées sport et ses soirées Drag Race, où voir à coup sûr le match des Bleus (at least !). Décor plus vintage au Big Dean’s Ocean Front Café à Santa Monica (patio et terrasse parfaite pour l’ambiance) ou à Westwood, comme dans l’institution des seventies, Barney’s Beanery, à West Hollywood.

Tom’s Watch Bar, 1011 S Figueroa St. Tél. 213-746-866733 Taps, 3725 Sunset boulevard. Tél. 323-338-7777. Big Dean’s Ocean Front Café, 1615 Ocean Front Walk, Santa Monica. Tél. 310-393-2666. Barney’s Beanery. 8447 Santa Monica Blvd, West Hollywood. Tél. 323-654-2287.

Dans une ambiance pub

La Coupe du monde de football permet aussi de parfaire sa culture pub. Parmi les meilleurs, le Sonny Mcleans à Santa Monica, un pub irlandais, au long bar avec tabourets vintage, bardé de 23 écrans plats, 6 autres se trouvant dans le très courtisé beer garden. Autre option chez Biergarten, un mix excellent de pub allemand et de cuisine coréenne, en plein cœur du quartier de Koreatown qui ouvrira ses portes à l’aube et régalera de ses bons burgers à la touche coréenne.

Sonny Mcleans, 2615 Wilshire boulevard. Tél. 310-449-1811. BiergartenLA, 206 N Western avenue. Tél. 323-466-4860.