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Vivez France-Maroc avec French Morning à New York

French Morning vous donne l’autorisation officielle: mercredi vous quitterez le travail plus tôt. Une demi-finale de Coupe du Monde ça ne se rate pas. Et ce France-Maroc (mercredi 14 décembre à 2pm ET) moins qu’un autre, entre la première nation africain à atteindre ce stade de la compétition, et la tentative française de devenir le premier tenant du titre à conserver le trophée depuis le Brésil de 1962… Bref il y a de l’historique dans l’air et nous vous donnons rendez-vous pour le vivre tous ensemble.

Nous somme de retour dans notre QG  de cette Coupe du monde, le pub 5th & Mad (qui n’était pas disponible pour le 1/4 de finale) et sa capacité d’accueil de quelque 700 places… De quoi s’égosiller tous ensemble dans la bonne humeur et sans manquer une miette, grâce aux quelque 18 écrans, dont un géant. L’entrée est gratuite mais la réservation est hautement recommandée. Les consommations sont au tarif habituel de 5th&Mad. Un menu lunch sera disponible.

 5th&Mad, 7 E 36th St, New York, NY 10016. Réservation ici.

Sabrina (Tennessee) : « Je n’ai pas aimé mon expatriation »

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Partir à l’étranger, c’est souvent synonyme de promesses. Une nouvelle vie, de multiples opportunités et des découvertes. Sauf que parfois, la réalité est toute autre. Aujourd’hui, French Expat tend son micro à Sabrina qui témoigne de son expérience ratée aux États-unis.

Après avoir rêvé de leur vie de famille à l’étranger et avoir surmonté un dédale de démarches administratives pour enfin pouvoir partir, Sabrina, son fils et son mari se sont installés à Franklin, dans la banlieue de Nashville, au Tennessee. Finalement, une fois sur place, l’expatriation ne correspond pas du tout à la vie qu’ils avaient imaginée et ils en viennent à s’interroger sur la raison de leur départ de France. Alors Sabrina fait semblant : elle cache à ses amis, sa famille et sur les réseaux sociaux son mal-être. Jusqu’au jour où elle n’en peut plus. Elle et son mari prennent la difficile décision de rentrer après 9 mois de vie à l’étranger. Sabrina fait alors face à de nouveaux questionnements : pourquoi parle-t-on d’échec et de succès de l’expatriation alors que ce qui lui importe, au fond, c’est le bonheur retrouvé de sa famille.

Dans cet épisode du podcast French Expat, Sabrina nous raconte le mal-être familial, la décision de mettre un terme à cette expatriation pourtant si longtemps rêvée et son « coming out » d’expatriée malheureuse.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Marché de Noël «Emily in Paris» et projections gratuites à NYC

Les fans de la série « Emily in Paris » se retrouvent à New York ces prochains jours. Du jeudi 15 au samedi 17 décembre, rendez-vous au « Emily in Little Paris » dans le sud de Manhattan : Netflix recrée le monde de la série sur Center Street, entre Broome Street et Grand Street, un marché de Noël spécial Emily où vous pourrez trouver des produits bien parisiens – crêpes, chocolats chauds, bouquets de roses… et vivre le monde (merveilleux) du personnage de Lily Collins.

Il y aura également un Happy Hour avec une coupe de champagne gratuite de 5pm à 6pm dans le jardin secret de Maman. Entre 12pm et 3pm, la pâtisserie proposera également chocolats chauds et gourmandises signés Emily in Paris. L’occasion de faire un tour chez Coucou, de 1pm à 5pm, pour tester son français et récupérer un guide du Petit Paris de NYC.

Et ceux qui n’en peuvent plus d’attendre le mercredi 21 décembre pour retrouver la série, une projection des trois premiers épisodes de la saison 3 est organisée au Paris Theater (4 W 58th St), tous les soirs à 6:30pm, du vendredi 16 au mardi 20 décembre. L’iconique salle de cinéma de Midtown sera temporairement transformée en Petit Paris, une tour Eiffel de 5 mètres de haut dressée pour l’occasion. De quoi poster sur Instagram… S’inscrire ici pour les projections (gratuites).

Comment ils vivent à New York, ville classée la plus chère au monde

Payer son loyer, faire un plein de courses ou d’essence, financer la preschool des enfants, sortir au restaurant… À l’heure où l’inflation est mondiale, les expatriés français à New-York sont encore moins bien lotis que les autres : en 2022, New York arrive en tête des villes les plus chères au monde, à égalité avec Singapour, selon le dernier classement de The Economist. Une première, alors qu’elle n’était que 6e l’an dernier.

Dans le top 10 du classement, après New-York et Singapour (1ères ex aequo) viennent Tel-Aviv (3e), Hong-Kong (4e) et Los Angeles (4e, forte hausse après avoir été à la 9e place en 2021), Zurich (6e), Genève (7e), San Francisco (8e, un bond spectaculaire depuis la 24e place l’an dernier), Paris (9e), Copenhague (10e) et Sydney (10e).

L’étude, menée entre le 16 août et le 16 septembre, a observé l’évolution des prix de 200 biens et services dans 172 villes (à l’exception de Kiev). « En moyenne, les prix ont augmenté de 8,1% sur un an en monnaie locale. C’est le plus haut taux d’inflation enregistré depuis que ce classement existe il y a près de 20 ans », affirme l’Economist Intelligence Unit (EIU) qui a réalisé l’enquête. Une crise du coût de la vie mondiale causée notamment par la guerre en Ukraine et des restrictions dues au Covid-19 en Chine.

Sortir à New York est exorbitant

Thomas, 30 ans, vit depuis trois ans à Jersey City, tout près de New York, avec sa conjointe américaine. Il travaille à Manhattan dans la finance pour un grand groupe agroalimentaire. Sa compagne fait de la levée de fonds pour des ONG environnementales. L’inflation, ils la constatent tous les jours, notamment sur les prix de leurs restaurants favoris. « Les burgers, qui coûtaient 12 ou 13$, coûtent maintenant autour de 18$, remarque Thomas. Il y a trois ans, un filet mignon de huit onces, le plus petit, coûtait entre 40 et 45$. Maintenant, il faut compter 60$. » Les prix des billets d’avion pour rentrer en France ont eux aussi flambé. « Avant, on trouvait des aller-retour New-York Paris à 700$, maintenant, c’est plutôt 1000$ », constate le jeune homme.

Pour ces trentenaires sans enfants, la hausse des prix n’est toutefois pas synonyme de privations. « Nous sommes très chanceux. Ces dernières années, nos carrières se sont accélérées. Nous gagnons environ 300 000$ à deux, nous n’avons pas de problèmes de santé, ce qui nous permet d’avoir un train de vie confortable et de mettre de l’argent de côté », se réjouit Thomas. Le couple a toutefois choisi de ne pas vivre à Manhattan -« trop cher »-  et se limite à une sortie en semaine et une le week-end. « Le prix des sorties à New York est exorbitant, insiste le jeune homme. Entre 25 et 30$ un cocktail sur un rooftop branché, 100$ pour un trajet de 25 minutes en Uber à minuit et même 800 ou 900$ pour une bouteille de vin en boîte de nuit. Alors on essaie de ne pas prendre de mauvaises habitudes. »

S’éloigner de NYC

Grégoire, 42 ans, est arrivé à New York en juillet 2021 avec sa femme et leurs trois jeunes enfants. Il est Directeur financier dans un grand groupe américain tandis que son épouse, enseignante, ne travaille pas pour le moment. La famille a fait le choix de s’installer à Manhattan, près de son travail, malgré le coût élevé du logement. « Notre deuxième fille pouvait y entrer en pre-K à l’école publique où la scolarité est gratuite alors que dans le New Jersey, ça aurait été payant. Cela compense un peu le daycare privé de notre dernier enfant qui coûte très cher : 2500$ par mois », explique le père de famille. 

Il observe qu’à New York, depuis leur arrivée, les prix ont augmenté. « Nous aimons beaucoup les sorties musicales, mais c’est très vite un budget important. Nous essayons d’aller dans des petites salles de concert où les prix restent corrects, mais parfois, on ne trouve pas de billets à moins de 200$. À cela il faut rajouter 100 ou 150$ de baby-sitter », détaille Grégoire. 

Face à l’inflation, la famille, qui a puisé dans ses économies la première année de son expatriation et ne met pas d’argent de côté, essaie de « faire attention » sur certaines dépenses. « Cette année nous ne rentrerons pas en France pour les vacances de février, anticipe le Français. Et nous préférons attendre pour réserver pour partir quelque part aux États-Unis car ici les prix des hôtels sont juste dingues. » Alors que leur bail prend fin l’été prochain, s’éloigner de Manhattan pourrait être une option. Grégoire scrute les annonces immobilières. Et se projette déjà à Long Island, à 40 minutes en train.

Le dollar fort

Ces derniers mois, la vigueur du dollar par rapport aux autres monnaies – due notamment à la hausse des taux d’intérêt de la Réserve fédérale (Fed) – a contribué à faire monter les villes américaines dans le classement, celui-ci étant réalisé en convertissant les monnaies locales en dollars. Los Angeles et San Francisco arrivent respectivement à la 4e et 8e place. San Diego (17e), Boston (21e), Portland et Atlanta (46e), Charlotte et Indianapolis (53e). Boston et Portland figurent par ailleurs parmi les dix villes qui ont progressé le plus vite dans le classement en un an.

À l’inverse, les villes européennes redescendent dans le classement, alors que fin août, l’euro est passé sous la parité avec le dollar pour la première fois en 20 ans. Paris (9e) a perdu 4 places par rapport à l’année dernière, tandis que Lyon a reculé de 12 places, arrivant en 63e position. Selon les prédictions de l’EIU, l’inflation mondiale devrait toutefois ralentir à 6,5% en moyenne en 2023. Une bonne nouvelle pour finir l’année !

Vous êtes à Paris pour les fêtes de fin d’année ? Les Galeries Lafayette ont un cadeau pour vous

[Article partenaire] Quoi de mieux que Paris pendant les fêtes ? Le Boulevard Haussmann illuminé de lumières féériques, l’odeur gourmande des pâtisseries de Noël et du vin chaud… Sans oublier le shopping de Noël dans les grands magasins aux vitrines décorées.

Cette année encore, les Galeries Lafayette ont sorti le grand jeu. Pop-up stores, collaborations avec des chefs célèbres et, bien sûr, l’inimitable et gigantesque arbre de Noël au milieu de la coupole…

Et parce que les fêtes, c’est pour tout le monde, les Galeries Lafayette ont décidé de gâter les lecteurs de French Morning : recevez des cadeaux pour tout achat d’un montant égal ou supérieur à 50 euros.

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Le lieu incontournable du shopping parisien

Avec une offre allant de l’accessibilité au luxe, en passant par les livres, les souvenirs de Paris, les produits alimentaires, les articles de décoration et les produits de beauté, faire du shopping aux Galeries Lafayette se fait en un clin d’œil, surtout pendant la période des fêtes.

Pour profiter au mieux du shopping et des fêtes de fin d’année, il vous suffit d’imprimer ou de faire une capture d’écran du bon d’achat de 50, 200 ou 600€ et de le présenter avec vos tickets de caisse Galeries Lafayette Paris Haussmann dans un espace Le Concierge.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

French Boss, Chloe Rullaud : au chevet d’un marché immobilier londonien convalescent

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Omniprésente, experte reconnue autant que recommandée. Dès qu’il s’agit de parler d’immobilier à Londres, le nom de Chloe Rullaud apparaît, spécialement dans la bouche de français, potentiels vendeurs, acheteurs ou locataires qui ont fait d’elle une sorte d’envoyée spéciale. La première balise du succès est là pour cette femme qui, sans la mutation de son mari, ne serait peut-être jamais venue vivre à Londres et qui est devenue, il y a moins d’un an, agent immobilier indépendant.

Outre sa passion pour le Beau, Chloe est, depuis toujours, titillée par l’idée de réussir. Et le trait d’union qu’elle a donc trouvé entre le plaisir que provoque l’esthétique, et la qualité de vie que procure l’argent est l’immobilier. Son parcours regorge de grandes enseignes : Féau, Breteuil Immobilier, Barnes. Elle a même, avant de se mettre à son compte, dirigé les filiales londoniennes des deux derniers cités. L’immobilier de luxe est depuis toujours son terrain de prédilection. Elle y jongle en permanence entre acheteurs français et étrangers.

À l’été 2021, Chloe a créé Cypress Estate, sa propre enseigne immobilière. Il s’agissait pour elle de la troisième création d’entreprise de sa vie (toutes dans le même secteur), mais la première sur le territoire du Royaume Uni. Seule actionnaire à ce jour, elle entend d’abord profiter du rebond de l’après Covid/Brexit. Et les faits semblent pour l’instant lui donner raison dans le pari qu’elle a fait. Quelques mois après sa création, Cypress Estate est déjà bénéficiaire. L’objectif idéal est de doubler le chiffre d’affaires lors du deuxième exercice. En ignorant la versatilité du marché immobilier londonien, et en compensant le manque de biens par la qualité de ceux-ci. Ses meilleurs atouts sont une connaissance parfaite d’une ville de Londres qu’elle passe ses journées à parcourir, une simplicité de fonctionnement inhérente à la légèreté de sa structure. Et surtout, un carnet d’adresses qu’elle a passé des années à construire. Et qui, aujourd’hui, pourrait précisément lui assurer le succès.

Regarder la video :

Écouter le podcast :

https://www.spreaker.com/user/10781102/pad-audio_44

« Reign Supreme », la saga du hip-hop français

Attention, faux ami ! « Reign Supreme », la série produite par ARTE et diffusée en ce moment sur Netflix, ne raconte pas seulement la formation du mythique groupe de rap NTM. Son titre original, « Le Monde de demain » (du nom de leur premier maxi, sorti en 1990), annonce la couleur : c’est la croisée de plusieurs chemins cahoteux, qui donnera naissance au hip-hop français. 

Tout commence à… San Francisco. Au milieu des années 80, Daniel, un jeune Frenchie passionné de musique, promène ses rêves du côté du Golden Gate Park, où il découvre l’univers exaltant des DJ. De retour à Paris, il décide de tenter sa chance sous le pseudonyme de DJ Dee Nasty, à la faveur de l’émergence des radios libres. Pendant ce temps, dans la proche banlieue de Seine-Saint-Denis, deux petits gars de cité, Bruno et Didier, se rapprochent autour du breakdance pour le premier, et du smurf pour le second. Le soir venu, ils partent avec leurs potes couvrir les murs de la capitale de graffitis, qu’ils signent respectivement Kool Shen et JoeyStarr. Une discipline artistique interlope, dans laquelle excelle déjà la jeune et talentueuse Lady V… Tout ce petit monde se retrouve aux soirées clandestines organisées par Dee Nasty à la porte de la Chapelle, où un nouveau courant musical, le rap, finit par créer la synergie.

« Reign Supreme », c’est une galerie de personnages attachants (mention spéciale aux deux jeunes acteurs dans les rôles-titres, Melvin Boomer et Anthony Bajon), mais aussi un portrait sans concession de la jeunesse urbaine de l’époque, marquée par la montée du Front national, la mort de Malik Oussekine et les émeutes de Vaulx-en-Velin. Crédités au générique, Kool Shen, JoeyStarr et Dee Nasty, ont eu un droit de regard sur les 6 épisodes de cette minisérie au budget conséquent (12 millions d’euros), écrite de main de maître par Katell Quillévéré (« Réparer les vivants »), Hélier Cisterne (« Le Bureau des légendes »), Vincent Poymiro et David Elkaïm (« En thérapie »), et couronnée par le grand prix du jury au festival Séries Mania. (Photo Netflix)

Le norvégien Norse Atlantic Airways arrive sur Paris-New York

Son arrivée rend nerveux bien des acteurs de l’aérien, mais lui a l’air plutôt détendu. Sans doute le soleil de Floride qui, en ce mois de décembre, réussit au Norvégien : Bjorn Tore Larsen est venu inaugurer la toute nouvelle liaison Fort Lauderdale-Berlin lancée par sa compagnie, Norse Atlantic Airways. C’est déjà la neuvième ligne transatlantique pour la compagnie, qui a fait son premier vol (Oslo-New York) en juin dernier. Elle vient d’annoncer un Paris-New York, qui fera ses débuts le 26 mars 2023. 

Modestie

Le CEO et fondateur de Norse Atlantic se garde pourtant de jouer les hommes pressés. « Nous voulons grandir de manière limitée, en restant très focus, et en faisant seulement une chose : le transport long courrier low-cost. Notre plan n’est pas de conquérir le monde ! » Le réalisme de l’entrepreneur expérimenté (il est le fondateur et propriétaire d’un des plus gros armateurs maritimes norvégiens) sans doute… mais aussi une manière de tenter de se défaire d’une ombre un peu encombrante, celle de Norwegian. Pour avoir voulu grossir trop vite, la compagnie norvégienne a dû cesser ses vols transatlantiques en 2020.

Si Norse Atlantic Airways n’a aucun lien organique avec Norwegian, les deux compagnies partagent plus qu’une nationalité commune. La flotte des Norse est composée de 15 Boeing 787 Dreamliners qui portaient auparavant les couleurs de Norwegian. C’est d’ailleurs ce qui a décidé Bjorn Tore Larsen à se lancer : « avec la pandémie et la crise de l’aérien, il y avait l’opportunité d’une vie pour prendre des appareils à très bon marché ». Au pire de la crise, alors que quelque cinquante compagnies aériennes disparaissaient pour toujours, l’armateur a construit une flotte de 15 appareils, avant même d’avoir ouvert une seule ligne, ou même acquis l’autorisation de le faire.

S’il a fait sa fortune dans le transport maritime, Bjorn Tore Larsen n’est pas tout à fait un nouveau venu dans l’aérien. Passionné d’avions et pilote privé, il possède depuis dix ans une société qui fournit des équipages aux compagnies aériennes (notamment Norwegian). Et il a une conviction : il y a une place dans le monde pour les compagnies « low cost » long courrier, malgré les échecs à répétition de la plupart de ceux qui s’y sont essayés. « Nous limitons les coûts en ayant des avions très économes, tous du même type, et maximisons en nous concentrant sur des lignes où la demande « point à point » est suffisamment forte », résume-t-il pour décrire son modèle, qui est aussi celui appliqué notamment par la petite compagnie française French Bee, une des rares du secteur à être rentable. 

Premier vol le 26 mars 2023

Les choses sont allées très vite. En juin dernier ouvrait la première liaison Oslo-New York, puis rapidement d’autres vols transatlantiques depuis Berlin et Londres (Gatwick). Le 26 mars, ce sera donc le tour de Paris, avec un vol quotidien entre Charles-de-Gaulle et JFK à New York, départ à 7:45pm et arrivée à 10pm/22h – en direction de la France, départ de JFK à 12:30am/minuit 30) et arrivée CDG à 2:05pm/14h05. « C’était indispensable pour nous, explique le CEO. Nous avons de gros avions qu’il faut remplir : la ligne Paris-New York est parmi les plus fréquentées ». Mais c’est aussi une des plus concurrentielles : « le risque de sur-capacité existe bien-sûr, je n’ai aucune illusion sur le fait que cela va être difficile, mais la concurrence est saine aussi et la demande existe. Les gens n’ont jamais eu autant envie de voyager que maintenant ! »

Les restaurateurs français face à l’augmentation du salaire minimum à DC

Quand les Américains se motivent pour aller aux urnes, ce n’est pas pour voter pour un seul candidat. Mardi 8 novembre dernier, les électeurs de DC devaient élire le maire de la ville, plusieurs conseillers municipaux et décider si les employés qui touchent des pourboires (tipped employees) devraient recevoir le salaire minimum complet, comme les autres salariés de la capitale. Une proposition connue sous le nom de Initiative 82 (et anciennement Initiative 77).

Actuellement, les restaurateurs peuvent payer à leurs employés un salaire horaire de 5,35$, un plancher, et compter sur les pourboires (tips) pour atteindre le salaire minimum de 16,10$ de l’heure établi pour la majorité des salariés. Si les pourboires ne compensent pas assez, les employeurs doivent, selon la loi, combler la différence. Mais à partir de 2023, lorsque la proposition entrera en vigueur, le salaire minimum de 5,35$ augmentera d’un dollar ou deux chaque année jusqu’en 2027, pour qu’il soit égal au salaire minimum complet, c’est-à-dire 16,10$/heure.

Mesure largement approuvée

Avec plus de 70% de « oui  », l’Initiative 82 a été adoptée. Dans les urnes depuis 2018 (French Morning avait contacté les restaurateurs français), cette initiative divise les clients et les restaurateurs. Pour Cédric Maupillier, chef et propriétaire de Convivial, « tout le monde devra se mettre à la page au même moment, et chacun peut faire comme il veut ».

Pour les restaurateurs, c’est l’heure de revoir le prix de leur menu et de trouver une stratégie pour contrebalancer cette augmentation sur leur propre budget. « On va devoir charger les clients en plus car les salaires vont devoir monter énormément et on va redistribuer proportionnellement », explique-t-il. Le but de l’Initiative ? Assurer que les employés touchent un minimum, voire plus que leurs salaires minimum. Cédric Maupillier estime que les employés ne seront pas forcément gagnants. « Je ne pense pas que les salaires vont vraiment changer, c’est juste plus de calculs pour le restaurant et plus à payer pour le client », souligne-t-il.

Le tip toujours possible

Le chef français a déjà réfléchi à la nouvelle note qu’il va présenter à ses clients. « On n’enlèvera pas la ligne du pourboire, il sera marqué que le service est inclus et que, si les clients sont satisfaits, ils peuvent toujours laisser un peu plus aux serveurs, ce qui dans ce cas peut faire plus d’argent pour les personnes qui étaient payées aux pourboires », décrit-il. Mais tout comme en 2018, il est plutôt contre le résultat de ce référendum. « Personnellement, je ne suis pas pour car ça n’arrange rien et ça va dépendre de la manière de gestion de chaque entreprise », estime-t-il.

Pour Denis Chazelle, directeur de la chambre de commerce franco-américaine à Washington DC, « cette proposition ne va pas faire disparaître le pourboire, mais il y a un manque de clarté », souligne-t-il.  Qu’en est-il dans les faits ? Depuis plusieurs semaines maintenant, les clients des restaurants à DC ont pu remarquer que certains établissements ont déjà ajouté la mention « 20% de frais de service » automatiquement sur les notes.

Le boxeur Frédéric Julan à New York: «C’est le plus important combat de ma carrière»

Les amateurs de boxe ont rendez-vous au Madison Square Garden ce samedi 10 décembre, une soirée pendant laquelle le Français Frédéric Julan (11 victoires, 1 défaite) affrontera l’Irlandais Joe Ward (7-1) dans la catégorie des mi-lourds. « C’est le plus important combat de ma carrière. L’opportunité de rentrer dans le top 50 mondial si je gagne, et de devenir prétendant à une ceinture », raconte le Français de 34 ans.

https://www.instagram.com/p/CkwIe95OFdZ/

Double champion amateur à New York

Originaire de Pontault-Combault en Seine-et-Marne, Frédéric Julan a débuté la boxe sur le tard à l’âge de 16 ans. « J’ai commencé les sports de combat d’abord pour réussir à me défendre dans mon quartier. Je faisais du taekwondo mais mes parents ne pouvaient pas assumer financièrement. Alors je me suis dirigé vers la boxe », se souvient le Francilien qui part s’entraîner dans la vile voisine d’Émerainville, dans le club de Malek Ikhenache. « J’ai fait mon premier combat en 2007, en plus de poursuivre des études dans l’électronique. »

C’est lors d’un stage de boxe à New York en 2010, avec l’entraîneur franco-camerounais Simon Bakindé, que Frédéric Julan prend confiance et s’imagine une carrière professionnelle dans la boxe de l’autre côté de l’Atlantique . « Je savais que j’allais galérer en France, contrairement aux États-Unis, où le monde de la boxe est plus ouvert », raconte le trentenaire. « Il me fallait de l’argent alors j’ai monté une société de panneaux solaires en France qui a très bien marché pendant deux ans. Je l’ai ensuite abandonné pour m’installer à New York en 2012. »

Son choix est payant puisque Frédéric Julan gagne deux fois les Golden Gloves à New York en 2012 et 2015, la plus grande compétition amateur du pays, avant de passer professionnel en 2016. « C’est assez historique, puisque je suis le premier Français à l’avoir gagné, et un des seuls à l’avoir fait deux fois de suite. »

Covid et annulations de match

En 12 matches professionnels, Frédéric Julan a accumulé 11 victoires dont 10 par K.O. En pleine montée en puissance en 2020, le boxeur français a été freiné net par l’épidémie de Covid-19. « Je n’ai pas pu boxer pendant près de deux ans, et j’ai été malchanceux ensuite, puisque plusieurs de mes adversaires ont dû déclarer forfait à la dernière minute, parfois même le jour du combat », explique celui qui n’a plus boxé depuis décembre 2021.

Frédéric Julan, connu sous le pseudonyme de « The French Revolution », sera enfin de retour sur le ring samedi, lors d’un événement exceptionnel organisé dans la mythique salle du Madison Square Garden à New York (billets en vente ici). « Il y aura plusieurs combats tout au long de la soirée. Le mien aura lieu en 6 rounds », commente le Français qui a enfin l’occasion d’entrer dans le top 50 des meilleurs boxeurs mondiaux en cas de victoire.

Il n’aura pas la tâche facile face à l’Irlandais Joe Ward, 29 ans, athlète olympique et ancien champion du monde amateur. « Je le connais bien pour avoir été son sparring-partner à l’entraînement. C’est un puncheur, qui est rapide. Il ne faudra pas que je lui laisse trouver son rythme », résume Frédéric Julan, qui explique être dans la forme de sa vie. « J’ai fait peu de combats dans ma carrière au final, et je fais très attention à moi. Je me fixe l’objectif de remporter un titre mondial d’ici 2026 ». 

https://www.instagram.com/p/Cl18_jygwg4/

Illuminations, parades, fééries: les sorties de fin d’année à Los Angeles

Illuminations, parades en bateaux, marchés de Noël, spectacles… La cité des Anges se pare de mille lumières à l’approche des fêtes de fin d’année. French Morning a sélectionné des sorties à faire en famille ou entre amis pour se plonger dans l’esprit de Noël sous les palmiers.

Une forêt de lumière au Descanso Garden

The Enchanted forest of light. © Descanso Garden

Dans l’obscurité, des arbres se teintent d’étranges halos bleus ou violets. Sous les yeux ébahis des enfants, un parterre de tulipes électriques s’illumine… Bienvenue dans la forêt de lumière enchantée (The Enchanted forest of light) du Descanso Garden ! Jusqu’au dimanche 8 janvier, le jardin botanique (entre Pasadena et Burbank) propose une balade nocturne d’un mile à travers ces installations féériques. Petits et grands peuvent y admirer une ville de vitraux colorés dans le jardin aux roses, des créations géométriques étincelantes sur la pelouse principale et des jeux de lumière dans la Forêt ancienne. Entrée toutes les demi-heures, de 5:30pm à 10pm. Les billets doivent être achetés en avance (de 34 à 40$ pour les non-membres, de 22 à 28$ pour les membres). Descanso Garden 1418 Descanso Dr, La Cañada Flintridge, CA 91011

Patinez sur la glace à Pershing square

Glisser sur la glace jusqu’au 8 janvier 2023 à LA. © Holiday Ice Rink

Après deux ans d’absence, Holiday Ice Rink est de retour au cœur de Downtown LA ! Jusqu’au 8 janvier, les amateurs de glisse expérimentés ou débutants pourront s’élancer sur la plus grande patinoire en extérieur de la ville. Les mercredis soirs à partir de 7pm, DJ HowLy et ses vibes réchaufferont la glace. À noter, la patinoire sera ouverte les samedi 24, dimanche 25 et samedi 31 décembre, ainsi que le dimanche 1er janvier. 20$ l’entrée, location de patins comprise. Pershing square, 532 South Olive Street Los Angeles, CA 90013

La célèbre Christmas tree lane d’Altadena

Christmas tree lane d’Altadena. © Wikipedia

Cette tradition emblématique de Los Angeles fête cette année ses 100 ans ! À l’approche de Noël, les Cèdres historiques (Deodar trees) qui bordent la Santa Rosa Avenue d’Altadena, au nord de la ville, sont illuminés de guirlandes électriques sur presque un mile. Le tout grâce au travail titanesque d’une association de quartier. La 100e cérémonie de la Christmas tree lane d’Altadena, qui marque le top départ des illuminations, aura lieu le samedi 10 décembre à 6pm à la Public Library. Un Winter festival se tiendra au même endroit de 3pm à 9pm avec boissons, gourmandises et vente d’artisanat. Entrée gratuite. Altadena public library, 600 E Mariposa St, Altadena, CA 91001

S’évader en montagne au Santa’s Village

Découvrir le village du Père Noël dans la montagne, près du lac Arrowhead. © Skypark

À 1h40 de route de Los Angeles, direction les montagnes et la forêt près du lac Arrowhead. C’est là que se niche le Village du Père Noël, Santa’s Village, au Skypark. En hiver, ce petit parc à thème peut être saupoudré de neige, ce qui ajoute à son charme. Les animations y battent leur plein à l’approche de Noël jusqu’au dimanche 8 janvier. Visite de la maison et de l’atelier du Père Noël, balade en petit train, thé avec Mrs Claus, spectacles, ateliers cookies ou décoration… Une sortie d’une journée au cœur d’un paysage alpin pour faire rêver les plus petits et leurs parents. 69$ le billet adulte; 59$ le billet enfant (4-12 ans) ou senior (60-74 ans). Parking 10$. Santa’s Village, 28950 CA-18, Skyforest, CA 92385

La Christmas Boat parade de Newport Beach

La Christmas Boat parade et ses bateaux illuminés. © Christmas Boat parade

De féériques Christmas Boat parade (parades de Noël en bateau) sont organisées dans plusieurs villes portuaires près de Los Angeles. Celle de Newport Beach, à une heure de route au sud de LA, attire chaque année près d’un million de spectateurs. Sa 114e édition, organisée par la Chambre de commerce locale, aura lieu du mercredi 14 au dimanche 18 décembre tous les soirs à partir de 6pm. Une centaine de bateaux, yachts, kayaks et canoës se disputeront le prix des plus belles illuminations ainsi que les maisons, qui formeront un ring of light (anneau de lumière) autour du port. On peut acheter des billets (assez chers) pour des croisières en bateau… Ou admirer le spectacle gratuitement dans la foule. Prévoir d’arriver en avance et de porter des vêtements chauds. Newport Beach Harbor.

Un French Holiday market à Zebulon

Coucou French Classes et Zebulon organisent un French Holiday market. © Coucou French Classes

Pour la deuxième année consécutive, l’école de français Coucou French Classes organise un marché de Noël au café Zebulon, à Frogtown. Dimanche 4 décembre de 11am à 5pm, des créateurs et créatrices français basés à LA proposeront des spécialités culinaires et pâtissières, de la lingerie, des vêtements pour enfants, de la décoration… L’occasion de faire ses achats de Noël et de passer un moment convivial avec d’autres Français. Zebulon, 2478 Fletcher Drive, LA

Une visite privative de LA

Visite de Los Angeles avec l’agence française Los Angeles Off Road. © Los Angeles Off Road.

C’est un véritable condensé des fêtes de fin d’année à Los Angeles. Jusqu’au mardi 3 janvier, l’agence de voyage française Los Angeles Off Road -spécialisée dans les parcours insolites- propose une visite privative et véhiculée de 4h pour plonger dans l’esprit de Noël à travers la Cité des Anges. Au programme : ambiance festive à Downtown LA; les illuminations du centre-commercial The Grove et les spécialités culinaires du Farmer’s Market; Candy Cane Lane et Holiday House. À partir de 559$ pour 6 personnes. Visite accessible aux personnes handicapées.

Fêtes de fin d’année : Où acheter des cadeaux français à New York ?

Pour tous ceux qui n’auront pas la chance de passer les fêtes de fin d’année en France, vous pouvez tout même faire plaisir à vos proches tout en soutenant les commerces de vos compatriotes. French Morning a dressé une liste (non exhaustive) de cadeaux réalisés ou sélectionnés par des Français à New York.

Paysages américains

La travel planner et coach de voyage aux États-Unis, Nelly Jacques, lance « American touche », une série de photos de ses aventures sur les routes américaines en version A2 que les expatriés peuvent offrir et faire livrer à leurs proches en France pour Noël. Il s’agit de photos de paysage imprimés dans le Vaucluse, et auxquelles elle ajoute un jeu de mots sur la marge, comme « Passion bison » sur une photo de l’animal ou « Roches & Co » sur une photo de parc de l’Ouest américain. « Je sais que c’est toujours compliqué de trouver quoi et comment offrir un cadeau aux proches quand on vit si loin et c’est le cadeau que j’aurais adoré offrir quand j’étais expatriée », explique Nelly Jacques. Pour les commander, c’est ici.

Hollywood, boudoir ou maternité 

La photographe de mode Raya vous reçoit dans son studio photo à Downtown pour des séances thématiques, comme des portraits Harcourt, glamour, maternité, boudoir etc. Le forfait à la carte commence à 790 dollars, et il faut compter 1.290 dollars pour le package nouveau-né/bébé, 1.390 dollars pour le Gone with the Wind package et jusqu’à 2.990 dollars pour le package Forever Hollywood, une après-midi avec coiffeur et maquillage. Un cadeau original que vous pouvez acheter ici.

So New York 

Si vos proches sont particulièrement fascinés par la ville qui ne dort jamais, alors le livre du photographe français Didier Louvet fera leur bonheur. Intitulé « New York Unfazed », il présente des prises de vue originales sur la Grosse Pomme, comme l’Empire State Bulding reflété dans une flaque d’eau, le Brooklyn Bridge sous une tempête de neige et des portraits de New-Yorkais dans la rue ou en plein marathon. « Ce livre est dédié aux millions de personnes qui appellent New York leur maison. Dans quel endroit des gens aussi différents ont-ils appris à vivre en harmonie ? », signe le photographe de Brooklyn.

100% Frenchy

Pour que vos proches profitent des spécialités du terroir lors de leurs fêtes de fin d’année à New York, la boutique French Wink est là pour vous. Foie gras de canard, pâté de campagne, saucisson de chez D’Artagnan, mais aussi les produits de beauté Yon-Ka, les bougies Artisane, les boîtes à histoires Lunii pour les enfants, ou encore la vaisselle Degrenne Paris, il y a un choix immense pour combler votre famille new-yorkaise comme il se doit, avec des produits Frenchies. Vous pouvez accéder à la boutique en ligne ici. La boutique à Chelsea : 245 W 29th Street.

Livres francophones 

Promouvoir la littérature francophone aux États-Unis, c’est la mission que s’est fixée Sandrine Mehrez Kukurudz, romancière et fondatrice des Rencontres des auteurs francophones. En plus d’animer une émission régulière pour mettre en avant ces écrivains, la Française vend aussi leurs livres dans sa boutique en ligne et sur le site de French Wink. On trouve des romans, des livres de témoignages et des ouvrages pour enfants parmi les oeuvres disponibles. Livraison partout aux États-Unis. À noter que la librairie des services culturels de l’ambassade de France à New York, Albertine, propose aussi une large sélection de livres à acheter en ligne. Pour des livres pour enfants en VF, vous pouvez aller directement sur La librairie des enfants.

Écoresponsable 

Si une approche sustainable est la priorité pour l‘achat de vos cadeaux de Noël, alors dirigez-vous vers la plateforme Closiist, lancée par la Française Julie Thibault-Dury et son mari Benjamin. Vous y trouverez des décorations de Noël artisanaux et eco-friendly, des savons Adalaia, des sacs à main Greenpoint Eco, des boucles d’oreille en nid d’abeille etc. Vous pouvez commander sur le site d’e-commerce ici.