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Comment passer son permis de conduire dans la région de Washington?

Pour les Français de la région de Washington, selon la résidence – le District, la Virginie ou le Maryland – les procédures diffèrent. Petit éclairage sur l’obtention du permis de conduire américain quand on a la version française.

Dans le District

Avant de se rendre dans une des quatre adresses du Department of Motor Vehicules (DMV), il faut préparer une liste de documents : une pièce d’identité, le numéro de sécurité sociale (SSN), un visa, le permis de conduire français et sa traduction, et deux preuves de résidence à Washington DC. Le papier rose donne le droit de repasser seulement le code, appelé knowledge test, sans le test de conduite. Pour s’entraîner avant, le DMV a mis en ligne « le manuel du conducteur ».

« Sur les 25 questions, j’ai fait cinq fautes, le maximum, car c’est parfois difficile de convertir les mètres en feet », se rappelle Benjamin Roux. Il est possible de le passer en français, mais l’expatrié ne le recommande pas. « Un ami a choisi la version française, mais la traduction n’est pas très bonne, donc il a eu du mal à comprendre certaines questions ».  

Pour ceux qui n’ont pas encore leur numéro de sécurité sociale (SSN), on peut demander une « Limited Purpose driver license » après six mois de résidence. Contrairement à ceux qui ont un SSN, le candidat doit repasser les tests de code et de conduite. Valide pour 8 ans, ce permis n’équivaut pas à une pièce d’identité fédérale. Lors de votre passage, il faudra également passer un test oculaire. Une fois le code réussi, vous obtenez le droit d’être photographié pour votre permis, que vous recevrez dans les 45 jours par voie postale après votre passage au DMV. La procédure coûte 47 dollars (pour une première demande ou un renouvellement), 10 dollars pour le code et entre 20 et 30 dollars pour la traduction.

Dans le Maryland

Comme pour le District, le papier rose valide le test de conduite, qui n’est donc pas à repasser. Par contre, deux obligations diffèrent et rendent la procédure un peu plus complexe. Flaurine Beaumont a passé son permis à Bethesda en 2019. « C’était très facile », se rappelle-t-elle. « Après 3 heures à regarder un cours sur l’alcool au volant, j’ai répondu à 20 questions en 10 min, puis le code, et j’avais mon permis dans le Maryland ». Par contre, ce que n’apprécient pas beaucoup de Français, c’est le fait de devoir donner son permis français au DMV et attendre un renvoi… qui peut être long. « Je n’ai aucune intention de retourner en France pour l’instant, donc ça ne me dérange pas », confie Flaurine.

Contrairement à ce que les Français pensent, difficile de déclarer que le permis a été perdu pour le récupérer une fois en France. Il est probable que l’administration française s’en apercoive en vérifiant vos dires. « Mon père a essayé, ils se sont rendus compte qu’il avait fait un échange aux États-Unis », explique Benjamin Roux. Du côté des documents à amener, il vous faut la traduction de votre permis français ainsi que trois preuves de résidences sur le territoire pour faire ce que le Maryland appelle un « échange ». Il en coûte 72 dollars pour la procédure et entre 20 et 30 dollars pour une traduction agréée. 

En Virginie

Pour échanger son permis, rendez-vous dans un DMV de l’État avec votre papier rose, que vous gardez, pour obtenir son équivalent américain. « Je suis allée au DMV d’Alexandria avec mon permis et une preuve de résidence, j’ai reçu mon permis américain deux semaines après », explique Julia Perantonakis. Difficile de faire plus simple !

[Vidéo] Le parcours fiscal d’un expatrié français aux États-Unis

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Nous vous donnions rendez-vous en ligne le 1er novembre 2022 pour un webinaire dédié au parcours fiscal d’un expatrié français aux États-Unis.

Cet enregistrement a pour objet d’apporter l’éclairage de professionnels, intervenant de manière croisée, sur les principales questions que se pose un·e Français·e au cours de sa vie d’expatrié·e (départ de France, installation aux États-Unis et retour en France).

Luc Marouby, avocat expert en fiscalité patrimoniale internationale, et Jean-Philippe Saurat, associé du cabinet franco-américain d’experts-comptables Massat Consulting Group, ont abordé des sujets variés tels que la notion de résidence fiscale, l’Exit Tax, la structuration d’investissements immobiliers, les formalités fiscales, l’anticipation des donations et successions, le traitement transfrontalier des LLC, les managements packages…

Visionnez le replay sur notre chaine YouTube
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? Pour aller plus loin

  • Luc MAROUBY Avocat | Associé Département droit fiscal LGMA | M +33 (0)6 02 15 59 83 | [email protected]
  • Jean-Philippe SAURAT | Expert-comptable/CPA – Associé | [email protected]

Pourquoi Washington DC n’est-il pas un État (le 51e) ?

Si on appelle Washington DC le District of Columbia, c’est bien parce que la capitale n’a pas le statut d’État. Plus qu’un choix historique, c’est encore et toujours une décision politique qui divise les démocrates et les républicains.
Washington DC n’a pas toujours été la capitale des États-Unis. George Washington a d’abord pris ses fonctions à New York. Puis, la capitale a été déplacée à Philadelphie où elle s’est établie pendant une décennie.

DC était un compromis entre les Pères fondateurs du pays, notamment Alexander Hamilton et Thomas Jefferson. Le premier voulait d’une capitale située dans le nord, alors que le second, issu du sud, craignait qu’elle soit exposée aux influences des puissances économiques et financières, très présentes dans la région.

Pas de représentation au Congrès

Désireux d’en faire un terrain neutre, les Founding Fathers ont décidé que la capitale n’aurait pas le statut d’État et l’ont inscrit dans Constitution américaine. L’article 1, section 8, clause 17 explique que « le Congrès aura le pouvoir… d’exercer le droit exclusif de législation, en toute matière, sur tel district (d’une superficie n’excédant pas 10 miles au carré) qui, par cession d’États particuliers et sur acceptation du Congrès, sera devenu le siège du gouvernement des États-Unis. » En clair, les États ne sauraient transférer le pouvoir à un autre État. 

Lorsque la capitale a été officiellement transférée à Washington en 1790, les habitants ont ainsi perdu leur droit de vote au Congrès et au collège électoral (instance chargée d’élire le président), ainsi que leur mot à dire dans les amendements constitutionnels. Heureusement pour les résidents, les membres du district ont remporté une victoire en 1961 avec l’adoption du 23e amendement à la Constitution, qui leur accorde trois voix au collège électoral.

L’élection présidentielle de 1964 marque la première fois que les habitants de DC ont réellement leur mot à dire pour choisir qui siégera à la Maison-Blanche. Au Congrès, DC ne compte qu’une « délégation fictive » nommée shadow US Senator en anglais. Il s’agit de représentants siégeant au Congrès qui peuvent s’exprimer, mais ne peuvent voter.

Une lutte politique jusqu’à nos jours

À ce jour, DC ne dispose pas de droit de vote au Congrès et le gouvernement fédéral conserve la juridiction sur la ville. La raison pour laquelle le Congrès -qui doit réunir une majorité des deux-tiers- se refuse de passer un amendement qui permettrait à Washington DC d’avoir un représentant est purement stratégique: la ville est à majorité démocrate, ce qui donnerait un vote au sein du Congrès à la gauche américaine. 

Les partisans de la reconnaissance de DC comme État sont nombreux dans la ville, comme la représentante de Washington DC Eleanor Holmes Norton qui, en janvier 2019, a présenté un projet de loi bénéficiant d’un soutien sans précédent. « Des soldats du district de Columbia ont servi aux côtés de leurs compatriotes dans chacune des guerres américaines de notre histoire. Cependant, lorsque ces héros rentrent chez eux dans la capitale, ils ont moins de voix et ne votent pas au sein de leur propre gouvernement qu’ils viennent de défendre , estimait alors Eleanor Holmes Norton, qui n’a pas le pouvoir de voter les projets de loi présentés à la Chambre.

Pendant des années, les plaques d’immatriculation locales marquées de la phrase Taxation Without Representation montraient déjà que les citoyens n’appréciaient pas de payer des impôts alors qu’ils n’avaient pas de droit de vote au Congrès. En 2016, les conseillers municipaux ont décidé d’aller plus loin avec l’actualisation du slogan, le changeant pour End Taxation Without Representation, que l’on croise de plus en plus dans les rues de la capitale.

Une première version de cette Question bête a été publiée le 24 septembre 2019.

À Miami Beach, réunion des alumni des grandes écoles françaises

C’est une grande première en Floride. Les anciens élèves des établissements d’enseignement supérieur français, tels HEC, Essec, ESCP Business School, Arts et Métiers, ou encore Insead, sont appelés à se rassembler ce mercredi 2 novembre dès 6pm au restaurant Bagatelle de Miami Beach.

« Ces grandes écoles comptent chacune près d’une cinquantaine d’anciens élèves implantés en Floride », estime le multi-entrepreneur français Denis Jacquet, qui a eu l’idée de cette soirée networking. Si le succès est au rendez-vous, cet événement pourrait se renouveler jusqu’à quatre fois par an. « Il est important que nous puissions nous réunir afin de créer des synergies », précise cet ancien élève de HEC, fondateur du Day One Movement, destiné à aider le monde à s’adapter aux changements technologiques, et président de l’association Parrainer la Croissance, qui accompagne chaque année des centaines d’entrepreneurs.

Pour cette première réunion networking, co-organisée par Éric Louet et Alain Ouelhadj, cinq personnalités résidant en Floride, entrepreneurs et patrons d’entreprise, interviendront : Laurent Uberti, co-fondateur de Sitel Group, l’un des fleurons français des centres d’appels; Michel Combes, numéro deux du géant mondial SoftBank Group; Jonathan Herman, fondateur de Baller Mixed Reality; Ari Ojalvo, co-fondateur de REEF, l’une des premières licornes de Miami qui transforme les parkings en dark kitchens; et Fabrice Sergent, co-fondateur de Bandsintown, qui recense les évènements musicaux organisés près de chez vous.

Franck Louis-Victor, le Français qui prépare le futur de Ford

Amoureux des États-Unis, Franck Louis-Victor a traversé l’Atlantique l’an dernier pour rejoindre le groupe Ford à Détroit, la ville où se trouve le siège de la célèbre marque de voiture américaine. « J’ai toujours adoré les États-Unis, mais je n’y avais jamais vécu, explique le Français de 49 ans. En arrivant à Détroit, j’ai découvert le Michigan. C’est un État où la vie est plus douce qu’à Paris, les habitants sont paisibles et amicaux. Détroit est une ville très attachante et pleine de charme où il fait bon se promener, particulièrement pour découvrir ses bâtiments Art déco », relève-t-il, quelques mois après s’être installé avec un visa O1, en compagnie de son épouse. Ce père de quatre enfants avoue avoir longuement réfléchi avant d’accepter, mais il ne cache pas que son attirance pour le pays et le challenge à relever ont fini par l’emporter. Et quel challenge !

À la tête de la division innovation

Franck Louis-Victor a été recruté par Ford pour mettre en œuvre la nouvelle politique d’innovation de l’entreprise, à savoir le développement des mobilités douces et connectées. « Depuis fin 2021, je suis en charge de toute la mobilité de l’entreprise en tant que Vice-président des nouvelles mobilités. J’ai aussi créé la structure Ford Next LLC, dont j’assure la direction générale. Cette entité est une plate-forme dédiée au développement de nouvelles activités pour le fabricant. »

Plus précisément, Franck Louis-Victor pilote une unité dédiée au développement de véhicules autonomes, aux services de mobilité et un incubateur de start-up. Ford Next LCC détient également une participation dans la start-up Argo AI, spécialisée dans les véhicules autonomes, et développe d’autres activités comme la récente joint-venture avec le spécialiste américain de la sécurité ADT.

Ce n’est pas anodin si Ford a porté son choix sur le Français. En effet, Franck Louis-Victor possède une expérience de plus de vingt ans dans le monde de la tech et de l’automobile. Détenteur d’un DEA de mécanique physique de l’université de Bordeaux et d’un diplôme de design automobile de l’école suisse Franco Sbarro, Franck Louis-Victor a notamment travaillé pour Coyote (fabricant français de systèmes d’assistance d’aide à la conduite). Il a également participé au déploiement du Wi-Fi au Parc des Expositions de Paris-Porte de Versailles.

Recruté chez Renault

Mais il a surtout passé plusieurs années chez Renault-Nissan-Mitsubishi. Au sein de l’alliance franco-japonaise, il a supervisé le développement de la plate-forme de services connectés, puis la mise en œuvre de projets d’innovation pour Renault, sur des sujets d’expérience à bord, d’intelligence artificielle et de solutions de charge intelligentes pour les véhicules électriques. Bref, cet ingénieur touche-à-tout en connaît un large rayon dans ses domaines de prédilection. « Mes différentes collaborations au sein de Coyote, puis de Renault, m’ont par ailleurs donné une visibilité internationale », explique-t-il. On comprend mieux pourquoi Ford est allé le chercher de l’autre côté de l’Atlantique étant donné que le fabricant ne veut pas passer à côté des grands défis automobiles et environnementaux des prochaines années.

Depuis son arrivée, Franck Louis-Victor avoue profiter pleinement de son nouveau pays d’accueil même si cela a été un peu compliqué au début, notamment pour toutes les questions d’assurance santé. Ces problématiques sont derrière lui, grâce aux équipes de Ford qui ont su l’aider dans les démarches administratives. Aujourd’hui, entre deux réunions et des déplacements réguliers en France pour voir ses enfants, lui et son épouse ne cessent de bouger. « Les États-Unis sont un pays qu’il faut découvrir en voyageant. Nous essayons d’en profiter au maximum, conclut-il. Il faut en comprendre la culture pour bien y vivre ».

Rejoindre une école de cuisine et d’hôtellerie en France : session d’information gratuite

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[REPLAY] Visionnez l’enregistrement de cette session sur le site du salon “Étudier en France après une scolarité à l’étranger”

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Après vos études à l’étranger, choisissez votre future école en France

Du 14 au 18 novembre, French Morning Media Group organise un salon en ligne dédié aux étudiants francophones vivant à l’étranger et souhaitant venir -ou revenir- en France pour leurs études.

Tout au long de la semaine, nous vous proposons de découvrir une dizaine d’établissements d’études supérieures français, à travers des présentations par catégories : commerce, cuisine et hôtellerie, design et arts appliqués ou encore sciences politiques et relations internationales.

? Inscrivez-vous à la session dédiée aux écoles de cuisine et d’hôtellerie
Elle aura lieu vendredi 18 novembre à 12pm ET.

Avec Vatel Bordeaux et l’École Ducasse.

Un événement French Morning Media Group.

Musique de chambre : concert d’œuvres françaises rares à la Morgan Library

Le Black Oak Ensemble – du nom du chêne noir, arbre originaire de l’Illinois -, trio de musique de chambre basé à Chicago, fera ses débuts à New York à la Morgan Library & Museum le vendredi 4 novembre à 6:30pm.

Par sa « vitalité flamboyante » selon le Chicago Tribune, le Black Oak Ensemble s’impose comme l’un des principaux ensembles de chambre des États-Unis. Le trio à cordes est composé de l’altiste français Aurélien Fort Pederzoli, formé au conservatoire de Paris, la violoniste américaine d’origine suisse Desirée Ruhstrat et du violoncelliste britannique David Cunliffe.

Le Black Oak Ensemble interprétera « Avant l’Orage — French String Trios 1926-1939 », des œuvres françaises rarement jouées, pour violon, alto et violoncelle, écrites entre les deux guerres mondiales.

Au programme :

  • Robert Casadesus, trio à cordes « Au Trio Pasquier »
  • Henri Tomasi, Trio à cordes en forme de divertissement         
  • Gustave Samazeuilh, Suite en trio pour violon, alto et violoncelle « Au Trio Pasquier »
  • Gabriel Pierné, Trois pièces en trio
  • Jean Cras, Trio pour violon, alto et violoncelle

La Morgan Library propose aux spectateurs de venir avant le concert, à partir de 5:30pm, découvrir son exposition « The Little Prince: Taking Flight » – la bibliothèque détient le manuscrit et les illustrations originales de l’œuvre d’Antoine de Saint-Exupéry. Billet iciLe port du masque reste obligatoire.

French Boss, Marc-Henri Magdelenat : « Un million et demi d’enfants du primaire nous lisent »

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Quinze ans d’expérience en stratégie marketing et management dans l’univers des produits de grande consommation, la vie de Marc-Henri Magdelenat en ferait rêver plus d’un, par sa richesse et sa diversité. Par sa capacité aussi à souvent se trouver au bon endroit au bon moment. Exemple : il a vécu de l’intérieur l’un des plus grands évènements de l’histoire du sport français, la victoire des Bleus en 1998. Il était alors responsable de la politique de marketing opérationnel de Coca-Cola, partenaire important de l’équipe de France, championne du monde de football.

Mais l’invité de ce 65e numéro de French Boss s’est aussi penché, très tôt, sur le secteur de la publicité sur téléphone en créant, dès le début des années 2000 une société, Screen Tonic, devenue rapidement leader dans son secteur, suscitant la convoitise du géant Microsoft. Six ans plus tard, celui-ci rachètera la société et embauchera son patron.

Mais aujourd’hui, c’est avant tout un journaliste avec lequel nous nous entretenons – co-fondateur de Time To Sign Off -, un patron de presse qui, depuis une dizaine d’années, informe les 6 à 12 ans parce-que ces enfants « plus tard, deviendront des citoyens qui se devront d’être bien informés ». Son outil d’information est un web-magazine, qu’il a choisi d’éditer en cinq langues, « pour répondre aux besoins de communautés disparates. »

Pour créer News-O-Matic, et donc rejoindre un statut d’entrepreneur qu’il avait déjà connu en France, cet ancien officier de marine, diplômé de Sup de Co Paris, a donc puisé dans l’ensemble de son savoir-faire de publicitaire et d’homme de marketing. Il y a ajouté une attirance évidente pour l’information ainsi qu’une observation minutieuse de la curiosité et des attentes des enfants. News-O-Matic est aujourd’hui lu, chaque jour, par un million et demi d’enfants, majoritairement américains.

Voir en video :

Écouter le podcast :

https://www.spreaker.com/user/10781102/pad-audio_38

Avec « Color Me Blue », les arts du cirque entrent en piste à Miami

Un bouillonnement créatif agite la métropole floridienne. L’école des arts du cirque LADD Miami Circus Arts Center fait son show les jeudi 10 et vendredi 11 novembre à 8pm. La troupe professionnelle présentera son spectacle « Color Me Blue » à Superblue Miami, un centre d’art 2.0 proposant des expositions immersives dans le quartier d’Allapattah.

Entre cirque contemporain et cabaret, cette représentation promet une multitude d’acrobaties aériennes, de la contorsion et de la jonglerie, mais aussi de la danse ou encore du chant. Une dizaine d’artistes circassiens internationaux, la plupart d’entre eux ayant intégré par le passé des formations de renom à l’image du Cirque du Soleil, se partageront la scène, sous la houlette de Nicolas Allard, le directeur des opérations du LADD Miami Circus Arts Center.

« Ce n’est pas simplement une démonstration artistique dans le sens où l’on invite véritablement le public à interagir avec les performeurs », indique cet acrobate français de 24 ans, médaillé d’or en trapèze ballant lors de la 41e édition du Festival Mondial du Cirque de Demain en 2020. Souhaitant entretenir le mystère, Nicolas Allard promet de nombreuses « surprises » et évoque notamment une performance mettant en lumière les prouesses techniques de la styliste hollandaise Anouk Wipprecht, qui a créé une robe interactive distribuant des cocktails.

La loterie de la carte verte pour 2024 commence le 5 octobre 2022

Le mercredi 5 octobre, vous aurez deux raisons de faire la fête : c’est l’anniversaire de Kate Winslet, la star du film « Titanic », et le coup d’envoi de la loterie de la carte verte pour 2024. Le portail internet pour s’inscrire et tenter de gagner le précieux sésame sera ouvert ce jour-là à midi (heure de la Côte Est). Il sera refermé le mardi 8 novembre, toujours à midi (heure de la Côte Est).

Pour participer, il faut être issu d’un pays à faible émigration vers les États-Unis (la France en fait partie) et avoir complété le lycée ou exercé, pendant deux ans sur ces cinq dernières années, une activité professionnelle requérant au moins deux années de formation. Il faudra conserver votre numéro de confirmation une fois que tous les champs requis auront été remplis car celui-ci vous sera utile pour accéder aux résultats, à partir du 6 mai 2024. Attention : le département d’État ne vous enverra pas d’e-mail de confirmation en cas de sélection. Vous pouvez postuler quel que soit votre visa actuel.

Attention aux arnaques

Il n’existe qu’un seul site pour déposer votre candidature (celui listé en lien ci-dessus). Et la procédure est entièrement gratuite. Donc ceux qui vous demandent de l’argent pour remplir le dossier vous prennent pour des pigeons.

Être sélectionné ne signifie pas que vous obtiendrez votre carte de résident permanent. En effet, 100 000 personnes sont choisies sur loterie, mais seuls 55 000 titres sont disponibles. Et les dossiers retenus doivent être traités par l’administration avant la fin de l’année fiscale, le 30 septembre, pour que les candidats obtiennent le document synonyme de résidence permanente. Sinon, il faut tout recommencer.

La ménagerie de Richard Orlinski débarque à Miami Beach

Les inconditionnels du bestiaire en résine colorée ou en métal évidé de Richard Orlinski vont être ravis. À partir du mardi 22 novembre, vous vous retrouverez nez à nez avec le « Wild Kong », cette sculpture démesurée à l’effigie d’un gorille, la pièce maîtresse du célèbre plasticien parisien, qui trônera fièrement sur Lincoln Road.

Après avoir accueilli les sculptures, tout en rondeur, de l’artiste colombien Fernando Botero, l’artère piétonne de Miami Beach sera ornée pendant cinq mois (jusqu’au vendredi 31 mars) d’une douzaine d’œuvres monumentales signées Richard Orlinski, appartenant à son univers baptisé « Born Wild ». Prenant ainsi des airs de zoo, vous pourrez y admirer son lion rose, son ours blanc, sans oublier son fameux crocodile rouge, sa toute première création.

La Soirée fête sa 40e édition à San Francisco

Une des traditions les plus attendues par la communauté française de la Bay Area fêtera le mercredi 16 novembre sa 40e édition. : La Soirée, organisée par la French American Chamber of Commerce de San Francisco (FACCSF), consistera cette année en un dîner de gala qui réunira 200 personnes à The Pearl, dans le Dogpatch.

Trois chefs et un menu

« Nous avons choisi de mettre à l’honneur l’excellence de la gastronomie française, en demandant à trois chefs français de composer le menu », explique Anne-Emmanuelle de Boysson, directrice exécutive de la FACCSF. Le cocktail sera préparé par Alexandre Viriot, chef à La Société et ancien élève d’Alain Ducasse, le plat principal par Roland Passot, chef bien connu de La Folie et fondateur des restaurants Left Bank. Le dessert sera une création de Claude Le Tohic, dont le restaurant O’ a reçu une étoile Michelin en 2021.

Anne-Emmanuelle de Boysson, directrice exécutive de la FACCSF. © Octamedia Productions

C’est donc une formule nouvelle qui attend les convives de La Soirée 2022. Créée à l’origine pour fêter le Beaujolais nouveau, cet événement a évolué pour devenir un festival de la gastronomie, qui rassemblait de nombreux exposants et jusqu’à mille participants. « La pandémie a malheureusement touché bon nombre des exposants qui avaient l’habitude de participer : certains ont mis la clef sous la porte, d’autres n’ont pas la possibilité de produire les quantités requises pour mille personnes, souligne l’organisatrice de la soirée. Malgré cela, il nous tenait à cœur d’organiser à nouveau un événement festif et convivial, tout en mettant en lumière les talents culinaires de notre communauté : un tiers des membres de la FACCSF font d’ailleurs partie des métiers liés à l’industrie de la gastronomie et du vin. »

Le kayakiste Cyril Derreumaux, guest speaker

Un invité spécial, Cyril Derreumaux, viendra partager son expérience avec les participants de La Soirée. En septembre dernier, il devenait le premier kayakiste à réussir une traversée en solitaire et sans aucune assistance entre Monterey et Hawaï. « C’est un formidable exemple de persévérance face à l’adversité et sa tenacité est un message qui résonne particulièrement dans le monde de l’entreprise » estime Anne-Emmanuelle de Boysson. Le DJ français Franky Boissy sera chargé de faire chauffer le dance-floor pour prolonger la soirée après le dîner.

« Les billets sont désormais en vente, et partent vite…», souligne Anne-Emmanuelle de Boysson. Après une cérémonie des FABA particulièrement réussie en mai dernier,  la FACCSF avait à cœur d’organiser son deuxième événement signature de l’année, et de rassembler la communauté française.