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Le photographe Fabien Voileau expose La Vie des Autres à NY

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Le Français Fabien Voileau est photographe, et cela fait maintenant des décennies qu’il sillonne la planète avec son appareil photo d’une main, et sa planche de surf de l’autre. Après l’Australie, la Nouvelle-Zélande, l’Indonésie ou encore le Moyen-Orient, il va poser ses valises à New York au mois de novembre, le temps de lancer son exposition à Brooklyn.

Autodidacte, Fabien Voileau a quitté l’école à un jeune âge, préférant utiliser ses jeunes années pour explorer la côte Atlantique française. Les virées en moto et sessions de surf ont réussi à l’éveiller bien plus que des cours de maths. En 2007, il décide de quitter sa campagne française pour s’installer en Australie, et commencer une de ses plus grandes aventures, clichés à l’appui.

© Fabien Voileau

Aujourd’hui, il expose « La Vie des Autres », une histoire personnelle, esthétique, visuelle et poétique qui raconte la synergie entre l’homme et les éléments, de l’Australie au Japon, en passant par les Etats-Unis et la France. Inspiré par les déserts infinis et les grands espaces, il essaie de retrouver ce sentiment magique dans chaque coin du globe. Son travail reflète ce désir inhérent d’échappée que les jeunes vivent dans le monde. Profondément altruiste, il aime découvrir et rencontrer de nouvelles personnes. Ses photographies nous permettent de ressentir la joie de l’inattendu, et la liberté des paysages vierges.

Cette exposition aura lieu dans un espace ChaShaMa, un organisme américain à but non lucratif qui soutient des artistes et leur alloue des espaces non utilisés, dans cas-ci en plein Brooklyn Bridge Park, face à la superbe skyline de Manhattan. Le lieu d’exposition sera ouvert les :

  • 17-20 novembre : 1-8pm
  • 22-23 novembre: 1-8pm
  • 26-27 novembre : 1-8pm
  • 30 novembre-1er décembre: 1-8pm
© Fabien Voileau

Codi, la start-up qui révolutionne l’immobilier commercial, lève 16 millions de dollars

Une fois par mois, les membres de l’incubateur le CLUB Silicon Valley se réunissent dans un bureau à Palo Alto, loué sur la plateforme Codi. Pas de bail à long terme, pas de logistique à gérer, un endroit dédié adapté aux besoins spécifiques du CLUB sont autant de raisons qui ont amené Laraine McKinnon, fondatrice de l’incubateur, à faire appel à Codi. « La flexibilité qu’offre ce modèle de location est assez unique, estime-t-elle, et permet d’optimiser des espaces de bureaux qui seraient sous-utilisés ou loués pour ne pas être occupés. »

Réservation simplifiée

La location d’espaces commerciaux n’est pas nouvelle, mais Codi, une start-up californienne co-fondée par Christelle Rohaut et Dave Schuman en 2018, ambitionne de dépoussiérer les modèles traditionnels d’occupation de locaux commerciaux. En effet, elle propose un modèle de location de bureaux clefs en main à des entreprises dont les besoins immobiliers ont grandement évolué depuis la pandémie. En septembre, Codi a annoncé avoir levé 16 millions de dollars en série A, validant ainsi le potentiel de l’entreprise. « Dans cet après-Covid où les habitudes de travail ont changé, les bureaux sont désormais sous-utilisés. Codi décentralise l’accès aux espaces de travail : nous les aménageons, nous les équipons de différents services, du wifi aux snacks et au café, et nous les louons selon les besoins de chaque entreprise. »

Concrètement, la réservation d’un Codi a été optimisée pour être la plus simple possible : on remplit un questionnaire sur la plateforme afin de préciser le lieu, le nombre de personnes, les aménagements et les services requis, la cadence de location, et la start-up se charge de proposer un choix d’espaces disponibles qui satisfont ces critères. En deux à quatre semaines, on peut commencer à utiliser son Codi.

Faciliter la reconstruction de la culture d’entreprise

Codi se positionne ainsi sur un créneau encore inexploré : la location personnalisée et à court terme de locaux commerciaux qui, pour certains, sont restés inoccupés depuis 2020. L’entreprise a ainsi transformé son champ d’action, passant de la location d’espaces privés au commercial. Initialement baptisée Hiven, l’entreprise permettait de réserver des espaces de co-working chez des particuliers. La pandémie a complètement changé la donne, et depuis octobre 2021, Codi se concentre uniquement sur les espaces commerciaux.

Avec les modèles de travail hybride, la location d’espaces chez des particuliers est devenu obsolète : désormais, retrouver ses collègues dans un bureau est un dépaysement en soi. Le nom Codi a été d’ailleurs préféré à Hiven pour signifier un désir d’innover. « Nous voulions un nom qui n’avait pas encore de sens prédéfini, alors que Hiven venait clairement de Hive, la ruche, afin que l’on puisse construire son sens et l’insérer dans le langage, explique Christelle Rohaut. Nous référons aux espaces comme des Codi, ce qui reflète plus le caractère nouveau du type d’espace créé. »

Développement aux États-Unis

En plus de ce changement de modèle en interne, Codi espère bien opérer une révolution dans le monde très codifié de l’immobilier commercial. « L’entrée dans ce monde a été un choc : rien n’a changé depuis trente ou quarante ans, les modèles de location sont restés très archaïques, et pourtant, les baux à long terme sont une chose du passé, souligne la co-fondatrice de Codi. Nous aidons les agents immobiliers et les propriétaires de bureaux à se mettre à jour par rapport aux attentes de potentiels clients. La motivation financière et le fait que de nombreuses entreprises nous ont déjà fait confiance achèvent de les convaincre. »

En six mois, Codi a déjà multiplié son revenu par vingt, a embauché du personnel, et a surtout levé 16 millions de dollars qui vont lui permettre d’accélérer sa croissance dans la région de San Francisco, à New York, puis de d’étendre ailleurs. L’entreprise reçoit de nombreuses demandes et prévoit de s’implanter prochainement à Toronto, Seattle et Austin.

À plus long terme, Codi souhaite renforcer la cohésion des sociétés qui font appel à ses services : « Les entreprises font appel à nous pour que leurs employés puissent collaborer et passer du temps en personne dans un même espace. En construisant la meilleure plateforme de location de bureaux, nous espérons devenir un catalyseur de culture d’entreprise, une notion qui s’est quelque peu diluée pendant la pandémie. »

Au Marathon de New York 2022, courir pour «prouver qu’on est vivant»

La foule qui vous porte tout au long des avenues de la Big Apple, le rugissement des supporters qui monte de la profondeur des canyons de béton et de verre… Tout cela, Malika Kacel l’imagine déjà. « Je vais prendre l’émotion en pleine tête, c’est sûr; ça ne m’étonnerait pas que je pleure », confie-t-elle depuis sa ville de Bordeaux, à quelques heures de prendre l’avion pour s’envoler vers New York et son marathon. L’infirmière de 39 ans aura plus d’une raison d’être émue. 

En 2016, elle a 35 ans lorsqu’elle se découvre une boule au sein droit. Quelques jours plus tard, les analyses de sang confirment un cancer … en même temps qu’elle apprend sa troisième grossesse. Elle décide d’attendre l’accouchement avant de commencer le traitement. Elle subira une double mastectomie. Mais découvrira aussi une cause, et des amies pour toujours. Car avec sa chirurgienne, Amélie Gesson-Paute, elle s’engage dès 2018 dans un raid en Laponie organisé par l’association Défi d’Elles, au profit de Keep a Breast, fondation qui œuvre pour la prévention du cancer du sein. 

Valérie Trierweiler, marathonienne malgré elle

C’est avec le même groupe qu’elle débarque cette année à New York. Elles sont 19 femmes -et un homme- qui vont courir sous les couleurs de Défi d’Elles. Malika Kacel est la seule cancer survivor du lot, mais les autres sont toutes concernées et militantes de la cause, comme l’ex-championne de natation Laure Manaudou. Ou la journaliste Valérie Trierweiler. Celle-ci jure que la course de fond n’est à priori pas son truc. « Elles m’ont plus ou moins forcée… Je devais être accompagnatrice, il restait un dossard, j’ai fini par dire oui », assure-t-elle. 

L’ex-Première dame côtoie le groupe depuis 2018. Elle avait couvert le raid de Laponie, puis, déjà le marathon de New York pour Paris Match. À l’époque, 5 coureuses de Défi d’Elles avaient fait la course d’une manière très spéciale : elles avaient emporté avec elles 42 photos de patientes atteintes de cancers du sein. À chaque kilomètre, elles brandissaient et remettaient au public une des photos. « Je me suis retrouvée entrainée ensuite, à faire les raids de femmes de Defi d’Elles d’abord, puis ce marathon maintenant. Je ne me suis pas vraiment entrainée pour un marathon; je n’ai jamais couru de semi, mais toutes ensemble on vit des émotion tellement fortes, ça fait se dépasser (…). Et puis l’objectif c’est seulement d’aller au bout, j’y crois ! ».

Célébrer la vie

À la tête du groupe, Christelle Gauzet elle aussi y croit. Cette ancienne policière, qui s’est faite connaître en participant à l’émission Koh-Lanta, a créé Défi d’Elles. Bien que très sportive, elle arrive au marathon de New York pas particulièrement affûtée : elle vient d’organiser en octobre, à l’occasion du mois de sensibilisation au dépistage du cancer du sein, pas moins de quatre raids, de l’île d’Oléron aux côtés du Var, avec chaque fois 120 participantes différentes. Expérience épuisante pour l’organisatrice, mais pas question de renoncer, d’autant que l’aventure attend depuis plus de deux ans. Le groupe devait courir en 2020, marathon annulé pour cause de Covid, puis encore en 2021, où le marathon a eu lieu, mais sans les étrangers, les frontières américaines ne s’étant rouvertes qu’au lendemain du marathon.

« Ce sera mon troisième marathon, le deuxième à New York (elle avait déjà participé au groupe présent en 2018). Pour être honnête, je préfère la course en nature, mais l’ampleur de l’évènement est telle que c’est une belle plateforme pour la cause de Keep a breast, pour sensibiliser les femmes à l’auto-palpation ». Toutes les occasions sont bonnes pour faire passer le message insiste Malika Kacel : « c’est moi qui ai détecté mon cancer; c’est aussi le cas de 40% des cancers du sein. Il sont d’abord détectés par les femmes elles-mêmes, par auto-palpation ». 

Mais pour l’infirmière bordelaise, ce n’est pas seulement une question de prévention. Il s’agit aussi de célébrer la vie. « J’étais sportive avant mon cancer, dit-elle, mais je m’y suis mise à fond depuis. Je suis toujours en mouvement ». Une manière, confie-t-elle, « de se prouver qu’on est là, qu’on peut, qu’on a cette chance là… Quand on a frôlé la mort, on ne voit plus la vie de la même façon ». Sur le bitume new-yorkais, Malika Kacel pensera, aussi, à sa mère, qu’elle a perdue à l’âge de 12 ans, et à sa grande sœur, décédée d’un cancer du sein à 34 ans. « Je vais beaucoup penser à elles », conclue-t-elle.

Sur les traces de l’ancien quartier industriel de DUMBO

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Pour ce nouveau défi, Family Way vous donne rendez-vous à DUMBO, quartier de Brooklyn situé littéralement Down Under Manhattan Bridge Overpass, c’est-à-dire sous la rampe d’accès au pont de Manhattan (accès par le Métro lignes A/C High Street ou ligne F York Street ou ferry jusqu’à DUMBO). 

En choisissant un nom pareil, les artistes qui ont investi cette ancienne zone industrielle dans les années 1970, pensaient rester à l’abri de la foule et des grands promoteurs immobiliers. En vain, car aujourd’hui, DUMBO figure parmi les quartiers les plus chers de la ville. Apprécié pour son cadre exceptionnel, en bordure de l’East River, avec un point de vue remarquable sur Manhattan, il a même été investi par les entreprises. Mais DUMBO a su garder son âme et les traces de son passé industriel, et c’est aussi ce que l’on apprécie en s’y promenant. 

Le défi

Brooklyn a été une très importante zone commerciale. Deux activités étaient particulièrement développées ici : la production et le stockage. Sucre, coton, tabac, café, bière, produits pharmaceutiques sont passés par là. La proximité avec l’East River facilitait le transport de marchandises par voie d’eau.

John et Charles Arbuck, grands entrepreneurs locaux, avaient trouvé un moyen d’acheminer leurs produits entre leurs usines, leurs entrepôts et les différents quais. À vous d’en retrouver la trace en observant la voie qui longe les bâtiments en front de mer entre le Brooklyn Bridge et le Manhattan Bridge. Pour démarrer, une fois à l’extrémité de New Dock Street (côté East River), longez les bâtiments en commençant par St Ann’s Warehouse et regardez bien le sol. 

Et si vous avez un doute, rendez-vous sur www.family-way.com.

À ne pas manquer 

DUMBO est un quartier idéal pour flâner. Le cadre est exceptionnel, l’ambiance est sympa et il y a de nombreuses adresses incontournables.

  • Pour en apprendre davantage sur l’histoire du quartier, rendez-vous au Brooklyn Historical Society, situé au 2ème étage de l’Empire Stores building. Vous pouvez aussi opter pour le jeu de piste à Brooklyn proposé par Family Way et disponible dans le livre intitulé « Des jeux de piste pour explorer New York City ».
  • Pour la vue, ne manquez pas le rooftop accessible depuis l’Empire Stores ou rendez vous à l’intersection de Water street et Washington street pour vous plonger dans un décor de cinéma. Positionnez vous alors devant le Manhattan Bridge en laissant apparaître l’Empire State Building et réalisez la mythique photo du film « Once Upon a Time in America » de Sergio Leone avec Robert de Niro entre autres. 
  • Pour les gourmands, il y a presque trop d’occasions de se faire plaisir. Vous pouvez tester de nombreuses confections locales comme les doughnuts Dough au TimeOut Market, les délicieuses glaces Amples Hills au sein de l’historique Fire Boat house au niveau du débarcadère ou les exceptionnelles pâtisseries françaises chez Almondine Bakery.
  • Pour les activités, si vous êtes avec de jeunes enfants, ne manquez pas le fameux manège Jane’s Carousel avec sa paroi en verre dessinée par Jean Nouvel. Si vous avez un peu de temps, rendez-vous à The Cliffs pour leurs murs d’escalade Vous pouvez aussi juste vous poser sur la plage Pebble Beach.

 

  • Enfin, les enfants pourront aimer découvrir le magasin de skateboard et streetwear Aegir.

LOVETRAIN2020, la danse française à l’honneur au BAM

Après CROWD le mois dernier, la Brooklyn Academy of Music met encore la danse made in France à l’honneur avec LOVETRAIN2020, une œuvre exubérante de la compagnie Emmanuel Gat Dance fondée à Tel-Aviv et basée à Marseille. La première représentation a eu lieu au festival de danse de Montpellier pendant la pandémie et ce sera la première fois qu’elle sera présentée sur une scène américaine.

Cette performance est une ode aux années 80, sur la musique du duo britannique Tears for Fears, où 14 danseurs se rapprochent, dérivent, poussent et tirent, se questionnent, et alternent entre silence et des chœurs sur les tubes « Shout » et « Everybody wants to rule the world ». Les costumes « aventureux » sont signés Thomas Bradley et la lumière de Gat lui-même. Au BAM donc, trois représentations du jeudi 1er au samedi 3 décembre prochain, à 7:30pm. Billets ici.

Exposition à Houston : Isabelle Perreau et Gary Watson, photographies en miroir

Isabelle Perreau revient à ses premières amours, les voyages. Après avoir exposé ses photos sur la relation mère-fille (« Féminitude » en 2018), puis sur Houston, sa ville d’adoption depuis deux décennies (« Diverse-City, An Ode to Houston » en 2020), la photographe, qui est aussi conseillère pédagogique à l’Alliance française, expose les clichés qu’elle a pris au cours de ses multiples voyages, dans le cadre de la biennale de FotoFest. Images de part le monde, d’Amérique latine qu’elle a sillonnée de long en large – elle a vécu 20 ans au Vénézuela – à la Sibérie, pour partager, dit-elle, son « amour de la planète ».

À gauche : On the Way | Vienna, Austria. Isabelle Perreau. À droite : That’s What It’s All About | New York. Gary Watson

Voyages complémentaires

« Voyages, Paysages, Visages » est donc la troisième exposition d’Isabelle Perreau à l’Archway Gallery, mais cette fois-ci, pas en solo. La Française originaire d’Angers a invité un ami photographe américain à exposer ses photos à côté des siennes. « Il n’avait pas pu exposer pendant le Covid, explique-t-elle. Donc j’ai pensé solidarité, je l’ai invité en tant que guest artist ». L’artiste texan n’a pourtant rien d’un globe-trotteur : cinéaste de carrière, Gary Watson n’a pratiquement jamais voyagé de sa vie. Mais ses photos, toutes prises aux États-Unis, expriment « des voyages intérieurs à travers les émotions humaines », précise Isabelle Perreau, dans leurs contradictions parfois – amour et haine, joie et désespoir, sens et non-sens. Une association artistique qui offre à voir des paires de photographies, des duos de voyages physiques et de voyages intimes.

Deux photographes d’horizons presque opposés, aux outils différents aussi – Isabelle Perreau travaille en digital, Gary Watson en argentique – mais qui ont fait le pari du dialogue entre leurs créations artistiques dans un même but : « montrer le caractère commun de l’expérience humaine, montrer qu’en essence, l’être humain est le même partout malgré les différences de traditions, de religions, d’alimentation, etc, précise Isabelle Perreau. Montrer qu’il faut protéger ensemble cette planète, très malmenée en ce moment. »

Les photos d’Isabelle Perreau sont à vendre, de 230$ à 400$, selon la taille. Exposition à découvrir jusqu’au jeudi 3 novembre, dans le cadre de la biennale Fototest de Houston, festival créé par des Texans après avoir découvert le festival de la photographie d’Arles.

Ninon Choplin, céramiste de la joie

Installée à Los Angeles, dans le quartier créatif d’Highland Park, Ninon Choplin incarne la nouvelle génération des céramistes créatifs. Inspirée par l’ambiance et l’architecture de la Californie, et par l’univers des jouets pour enfants, l’artiste française imagine des collections de mugs, vases, pipes et lampes au design légèrement régressif, toujours coloré et empreint d’une certaine joie.

« Pendant longtemps, la céramique se présentait sobre et minimaliste, explique-t-elle. Mais mon univers est à l’opposé ; toujours guidé par la couleur, par ce qui me fait sourire et rire. Toutes les formes joyeuses qu’on aime lorsque l’on est enfant, ont tendance à disparaître quand on grandit. Pas chez moi ! ».

Créer, s’amuser des formes

Aux premiers mugs jouant des tourbillons de couleurs, à paillettes, arc-en-ciel ou aux anses extra-larges, la créatrice ajoute des modèles de pipes à fumer, très en vogue à Los Angeles, monochromes ou aux motifs « cirque ». « J’aime jouer avec les formes comme ces lampes qui viennent d’intégrer ma collection, inspirées des modèles à lave créées au début des années 60 et dont les bulles de cire colorées sont amusantes à regarder. »

Originaire de Paris, arrivée avec père et mère, tous les deux salariés d’IBM, à New-York, Ninon Choplin fait ses classes au Lycée franco-américain de New-York avant de se spécialiser en design industriel à la Rhode Island School of Design. Elle finit par rejoindre la Californie et Santa Barbara où elle collabore d’abord pour une marque de mobilier urbain et rejoint Los Angeles il y a 7 ans en intégrant l’équipe d’Atelier de Troupe, le studio de design, spécialiste du luminaire, fondé par un autre Français, Gabriel Abraham, puis l’équipe du designer de mobilier Stephen Kenn.

Les mugs selon Ninon Choplin crédit photo Marisa Mooney

« Mes premières classes de poterie m’ont immédiatement fait changer de direction, poursuit Ninon Choplin. Créer, s’amuser des formes, être en contact direct avec la matière, toucher, tout cela m’a attiré. » De sa passion naîtra Neenineen, une marque où elle met à l’honneur ses créations. Suivront alors ses premières ventes, des rendez-vous sur les marchés de Los Angeles, puis les commandes des premiers magasins.

Des mugs à la sculpture

Dans son atelier-garage d’Highland Park, entourée de ses deux chiens, Ninon Choplin réussit sa petite entreprise. Ses collections sont aujourd’hui vendues dans différentes boutiques spécialistes dans l’art de la table et le design, du Maine en passant par l’Arizona ou le Texas. Plusieurs sites spécialisés se sont amourachés d’elle, ainsi du site référence Food52 qui l’invite, en ce mois de novembre, à proposer un modèle de mug exclusif, aux côtés de 20 autres artistes.

La suite ? Ninon l’imagine désormais orientée vers la création de pièces de sculpture et de design. « Changer d’échelle, consacrer du temps à la réalisation d’une seule pièce, voilà ce que j’ai envie de faire. Après les premiers modèles de lampes, je travaille en ce moment à la conception d’une coffee-table en céramique, et rêve de transporter la céramique sur des terrains inattendus. »

Benoît Georges : «J’ai traversé les États-Unis en Mustang électrique»

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Cette semaine, French Expat vous invite au voyage au cœur des États-Unis sur une route mythique … la route 66. Pendant l’automne 2021, et alors que l’administration Biden dévoile son plan pour développer l’accès aux bornes de chargement des véhicules électriques à travers le pays, Benoît Georges est surpris par le peu de voitures électriques qu’il croise aux États-Unis en comparaison avec la France.  

C’est alors qu’une question germe en lui : à quel point est-il possible de ne compter que sur une voiture électrique pour se déplacer dans cette immense pays ? À cette interrogation vient s’ajouter un profond désir de découvrir le pays de manière authentique et à son rythme. Existe-t-il une route plus mythique et quintessentielle que la Route 66 pour revenir aux racines des États-Unis ?

Fin août 2022, Benoît Georges publiait un article racontant son périple un peu fou : sa traversée de la Route 66 en Mustang électrique. C’est cette histoire qu’il raconte aujourd’hui à mon micro dans French Expat.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music.

Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Choisir son école de commerce française après une scolarité aux États-Unis

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[REPLAY] Visionnez l’enregistrement de cette session sur le site du salon “Étudier en France après une scolarité à l’étranger”

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Après vos études à l’étranger, choisissez votre future école en France

Du 14 au 18 novembre, French Morning Media Group organise un salon en ligne dédié aux étudiants francophones vivant à l’étranger et souhaitant venir -ou revenir- en France pour leurs études.

Tout au long de la semaine, nous vous proposons de découvrir une dizaine d’établissements d’études supérieures français, à travers des présentations par catégories : commerce, cuisine et hôtellerie, design et arts appliqués ou encore sciences politiques et relations internationales.

? Inscrivez-vous à la session dédiée aux écoles de commerce proposant des bachelors
Elle a lieu lundi 14 novembre à 12pm ET.

Avec TBS Education, ESCP Business School, ISG et Neoma Business School

Un événement French Morning Media Group.

Le chef pâtissier Yann Couvreur à la conquête de Miami

Après la Corée du Sud et les Émirats arabes unis, Yann Couvreur poursuit son développement international. À 39 ans, le chef pâtissier français, qui totalise plus de 430 000 abonnés sur Instagram, jette désormais son dévolu sur la Floride. Son enseigne, la première aux États-Unis, devrait ouvrir ses portes au début de l’année 2023, en plein cœur du quartier de Wynwood à Miami.

« C’est une ville dynamique où la scène gastronomique est en plein essor, ce qui m’a littéralement séduit. C’est surtout une grande fierté de pouvoir m’y implanter car je ne voulais pas être un énième pâtissier français qui démarre son aventure américaine à New York. Il est important de cultiver sa singularité », lance joyeusement Yann Couvreur, qui, avec sept boutiques à Paris, fait chavirer les papilles des gourmands de la capitale française depuis plus d’une demi-décennie.

Pâtissier « par hasard »

Originaire de la Ville Lumière, le trentenaire, qui n’a jamais été dans les jupons de sa mère à faire des gâteaux, ne cache pas s’être lancé dans le secteur des métiers de bouche un peu par hasard. « Je ne brillais pas sur les bancs de l’école mais j’avais la farouche volonté de faire quelque chose de ma vie, confie-t-il. Comme je suis assez gourmand, je me suis tourné vers la cuisine puis la pâtisserie, sans réelle conviction en premier lieu, avant que cela devienne une vraie passion ». Et tout s’est enchaîné par la suite. 

Une fois son BEP de cuisine et son CAP de pâtisserie en poche, Yann Couvreur a fait ses premières armes au Trianon Palace à Versailles, avant d’exercer dans différents restaurants étoilés parisiens, à l’image du Carré des Feuillants, aux côtés du chef cuisinier Alain Dutournier, ou encore au sein du Park Hyatt, sous l’égide du chef pâtissier avant-gardiste Jean-François Foucher, qui lui a mis le pied à l’étrier. « J’ai eu la chance de collaborer avec des personnalités talentueuses, même s’il faut reconnaître que j’ai vécu un apprentissage difficile, durant lequel je ne comptais jamais mes heures. Mais la recette du succès, c’est aussi celle de la rigueur et du travail acharné. »

Un chef libre comme un renard

Après avoir pu peaufiner son savoir-faire pendant plus d’une quinzaine d’années, le jeune chef pâtissier a décidé de voler de ses propres ailes en inaugurant, en 2016, sa première enseigne dans sa ville natale. « Je souhaitais m’épanouir différemment car, dans un restaurant, le client se laisse séduire par l’intitulé de nos créations sur une carte, alors qu’en boutique, où les desserts s’alignent derrière la vitrine, c’est le visuel qui prime. Ce que je trouve beaucoup plus jouissif, explique-t-il. En devenant commerçant, j’adresse un beau clin d’œil à mes parents qui étaient libraires et je gagne aussi en indépendance », ajoute Yann Couvreur dont l’emblème n’est autre qu’un renard. « C’est un animal épris de liberté qui symbolise parfaitement le sentiment qui m’anime. Et puis, on a un autre point commun : la barbe rousse », plaisante-t-il.

Simplicité et qualité sont les maîtres-mots de ce chef pâtissier qui a réussi au fil du temps à s’imposer comme l’un des plus en vogue de la capitale française. « Je mets un point d’honneur à élaborer des recettes avec des produits frais et de saison. Je n’utilise aucun ingrédient artificiel et je ne mets pas de feuilles d’or ou autres cache-misères car selon moi chaque élément doit jouer un rôle gustatif et non pas esthétique », insiste ce père de deux enfants dont la philosophie est par ailleurs de « rendre accessible au plus grand nombre la pâtisserie haut de gamme. »

Sucré et salé

Un scénario que le Français reproduira à Miami afin de relever ce défi culinaire outre-Atlantique. « Je vais garder mon identité, tout en y apportant des saveurs locales. Certaines recettes seront réadaptées et nous allons aussi créer de nouveaux produits salés », détaille Yann Couvreur, qui laisse entendre que les gourmets pourront venir se sustenter de sandwichs, d’œufs sous toutes leurs formes ou encore de soupes, en plus des pâtisseries traditionnelles. 

Le tout sera à déguster dans un environnement haut-de-gamme et sophistiqué. Le chef pâtissier a fait appel à l’architecte d’intérieur parisien Charles Zana afin d’aménager sa première adresse sur le territoire américain. Un espace orné de matériaux naturels qui s’étendra sur plus de 200 mètres carrés, pouvant accueillir jusqu’à cent personnes assises.

Le trublion Marc Rebillet en tournée en Californie et au Texas

Génie pour certains, allumé pour d’autres, le chanteur franco-américain Marc Rebillet est loin de laisser indifférent. S’il a fait récemment les gros titres de la presse pour avoir insulté Emmanuel Macron lors d’un concert au Touquet puis à l’Olympia, les performances de cet artiste inclassable attirent un public éclectique, inspiré par les excentricités de cet artiste inclassable. Marc Rebillet mêle en effet musique électronique, improvisation et auto-dérision, pour produire un spectacle à prendre au quarantième degré. Il s’est consistué au fil des ans un public fidèle qui le suit dans ses délires, et lui permet de souvent faire salle comble.

L’artiste organise une mini tournée américaine, qui passera d’abord par la Californie avec une unique date texane. Marc Rebillet se produira le jeudi 3 novembre au Petco Park de San Diego, le samedi 5 novembre au Greek Theatre de Berkeley, le dimanche 6 novembre au Greek Theatre de Los Angeles, et enfin le samedi 19 novembre au Wild Acre Live de Forth Worth au Texas.

https://www.instagram.com/p/CeByMgvFvAP/

L’écrivain Marc Levy à Washington DC le 17 novembre

En partenariat avec la librairie française Bonjour Books DC, l’organisation Villa Albertine a programmé une conversation avec le célèbre écrivain français Marc Levy le jeudi 17 novembre à la Maison Française. L’auteur de Et si c’était vrai… discutera de son parcours et de son engagement en tant qu’ambassadeur de la Croix Rouge de la Croix Rouge.

L’événement commencera à 7pm avec la projection de « Mes amis, Mes amours », adapté du livre éponyme de Marc Levy et réalisé par Lorraine Lévy en 2008. À 8:40pm, la discussion avec l’auteur français Marc Levy sera animée par Carole Geneix, directrice de l’enseignement et de l’apprentissage à la Washington International School. Pour terminer la soirée, à partir de 9:30pm, l’auteur se lancera dans une séance de dédicaces.

À noter, les portes de l’ambassade ouvriront à 6:30pm et fermeront à 7pm. En raison de mesures de sécurité strictes, l’ambassade conseille de prévoir un délai supplémentaire pour le contrôle de sécurité. Une inscription et une pièce d’identité valide sont requises pour accéder à l’événement.