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Social clubs à Los Angeles : to be or not to be

Se rappelant à l’âge d’or des clubs privés des années 20, ainsi du Los Angeles Athletic Club où Charlie Chaplin, John Wayne, Mary Pickford et Clark Gable se retrouvaient, une nouvelle génération de social clubs ciblant une population d’actifs, créatifs (et aux revenus confortables), connaît aujourd’hui un développement inédit à Los Angeles. Des San Vincente Bungalows, territoire des stars en lunettes noires, aux pionniers et prolifiques Soho House, en passant par Aster, Heimat, Spring Place, The Britely ou Neuehouse, plus d’une dizaine de social clubs se partagent aujourd’hui un marché en pleine expansion depuis la fin de la pandémie de Covid-19.

Des concepts « créateurs de sociabilités », revendiquent les établissements, mélangeant espaces de travail, hôtels, et programmes de divertissements, qui imposent une inscription en ligne et le respect de règlements intérieurs stricts (pas de photo, un dress-code spécifique, l’usage du laptop dans certaines zones seulement…), un budget conséquent, compris en général entre 2500 et 4500$ à l’année. French Morning présente les derniers établissements qui font parler .

Soho House, le pionnier

Le Soho House, le pionnier des social clubs de LA.

Pionnier dans l’émergence des social-clubs dans le monde, le Soho House compte désormais à Los Angeles 4 adresses pensées pour accueillir ses creative thinkers. Après Soho Warehouse à Downtown, West Hollywood et Malibu (une dernière adresse réservée aux résidents de Malibu, voisine du Nobu et posée face à la plage), le groupe fondé par le britannique Nick Jones vient d’inaugurer une quatrième entité, et deuxième du genre à West Hollywood. La Holloway House, un bâtiment blanc aux intérieurs inspirés par la Californie des années 60, compte 34 chambres, un rooftop avec transats à la balinaise, un restaurant grec avec vue sur les collines d’Hollywood, une bibliothèque de co-working, deux bars… Soit l’endroit parfait pour sociabiliser entre gens de la tech, de l’art ou du cinéma, idéal pour voir et être vu, et pour dépenser. Adhésion annuelle : 2535$. Holloway House, 8465 Holloway Drive, West Hollywood.

The Aster, le plus accessible

The Aster, nouveau social club à Los Angeles

À Hollywood, The Aster est le dernier-né des « social-club » à Los Angeles. Un concept hybride hôtel et member’s club imaginé par le groupe hôtelier Salt Hotels (aussi présent à New York, Miami, Provincetown) né dans un immeuble de 6 étages entièrement graffé par l’artiste Tristan Eaton et développé autour d’un principe différent du Soho House : l’accessibilité pour tous. Ici pas ou peu de critères pour être membre, pas de règlement intérieur interdisant l’usage du téléphone ou du laptop et un accès à tous les services – soit salle de cinéma, piscine, cabaret room, lounge, salon de coiffure, restaurant (le Lemon Grove), bar… – aux membres comme au public (temporary members) ayant réservé une chambre d’hôtel pour la nuit. « Un esprit bon pour le corps et l’esprit », revendiquent les fondateurs mais qui a un coût : 3600$ à l’année. 1717 Vine St.

Heimat, le plus sport

Heimat, le social club à tendance sport

Déjà à la tête des clubs John Reed et nouveau propriétaire de l’enseigne star Gold’s Gym, le groupe allemand RGS, dont le propriétaire disparaissait il y a quelques semaines dans un tragique accident d’avion, mixe à la fois social et gym club. Derrière la porte dorée, Heimat ouvre ses salles d’exercices au format de galeries d’art et offre à ses membres un accès direct à son Spa, son grand salon de co-working et bibliothèque et son rooftop au décor méditerranéen avec piscine charmante rappelant l’Italie, point de chute idéal pour travailler sur son laptop et se faire une mine bronzée. Ouvert aux non-membres, le restaurant Mother Tongue a fait appel aux talents du décorateur Martin Brudnizki dont la palette jaune et rose à la mode de Palm Springs créée un décor rétro et extravagant attachant. Adhésion annuelle : 4200$. 960 North La Brea, Hollywood.

The Britely, le plus festif

Le bar de The Britely, le social-club de West Hollywood

Suivant la tendance du Soho House, The Britely, qui partage son espace avec l’hôtel Pendry West Hollywood sur Sunset boulevard, trouvait un cadre parfait pour proposer son concept de social club flamboyant et festif. Confié au designer Martin Brudnizki, décidément très demandé à Los Angeles, l’endroit tient un sous-sol au décor Années Folles, tout rose, laiton et doré, avec restaurant, bar, piste de bowling et de danse, offrant à ses membres tout ce qu’il faut pour faire la fête. La maison tient aussi sa salle de cinéma, organise des soirées comédie ou des performances artistiques, des ateliers de dessins et de peintures font se rencontrer tous ses membres et son rooftop avec bar permet de faire la causette avec gens de la musique, du cinéma et de la tech. Adhésion annuelle : 2800$. 8430 Sunset boulevard, West Hollywood.

Neuehouse, le plus fascinant

Le social club Neuehouse à Hollywood

Inauguré à Hollywood en 2016, Neuehouse s’ouvrait dans l’immeuble historique des années 30 de la radio CBS, invitant dans les six étages un concept de bureau idéal pour « entrepreneurs créatifs ». Soit des espaces de travail posés dans décor mid-century de toute beauté, avec murs en béton et canapés cuir façon Mad Men, des salons, une bibliothèque, une salle de ciné et même une salle de concerts et d’événements accueillant spectacles, débats, performances, musique… Neuehouse compte un autre espace de co-working de luxe avec bar dans l’immeuble sacré du Bradbury à Downtown et vient d’annoncer l’ouverture prochaine d’un restaurant et bar à Venice Beach, pendant festif et lifestyle de son offre. Adhésion annuelle : 3200$. 6121 Sunset boulevard, Hollywood.

Estelle Tracy (Philadelphie): «La pandémie m’a offert un cadeau très mal emballé»

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En mars 2020, le choc de la crise sanitaire à laquelle le monde a du faire face a créé un violent désordre et mis à l’arrêt complet de nombreux pans de l’économie mondiale. Dans le podcast French Expat, on a traité de nombreuses histoires chamboulées par les conséquences souvent difficiles de la pandémie avec par exemple les récits de Marie-Laure bloquée en Chine par la politique « zéro Covid », Pauline coincée en Nouvelle-Zélande malgré l’annonce de la maladie de sa Maman, ou encore avec Charlotte et Jérémy qui s’étaient lancés sur les routes Américaines à la recherche de la ville idéale pour s’installer.

Cette semaine, French Expat reçoit Estelle Tracy, sommelière en chocolat basée dans la région de Philadelphie. Elle était passée au micro du podcast en 2019 alors que son entreprise de dégustation de chocolat était en plein essor, elle nous avait raconté sa reconversion d’ingénieure chimiste au métier food blogueuse. Aujourd’hui, nous revenons avec elle sur l’impact de cette pandémie sur sa vie professionnelle. En mars 2020, la voilà qui doit rembourser tous ses clients, qui doit annuler toutes ses dégustations prévues en personne, et qui se retrouve avec un stock important de chocolat assorti d’un chiffre d’affaire de zéro dollar.

Cette photo montre un assortiment de tablettes de chocolat de toutes sortes proposées à la dégustation par Estelle Tracy.

Estelle n’en est pas à sa première réinvention de son métier, aussi c’est exactement ce qu’elle a fait. Après des semaines particulièrement difficiles, une collègue lui demande de la remplacer sur un évènement en ligne pour une entreprise. « Mon monde s’est agrandi. C’est comme si j’avais découvert qu’il y avait 5 pièces que je ne connaissais pas dans ma maison. » Dans ce nouvel épisode, Estelle Tracy revient sur le cadeau très mal emballé que lui a offert la pandémie du Coronavirus.

Pour en savoir plus sur l’entreprise d’Estelle Tracy : https://37chocolates.com/

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music.

Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Études supérieures pour créatifs en France : session d’information gratuite en ligne

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[REPLAY] Visionnez l’enregistrement de cette session sur le site du salon “Étudier en France après une scolarité à l’étranger”

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Après vos études à l’étranger, choisissez votre future école en France

Du 14 au 18 novembre, French Morning Media Group organise un salon en ligne dédié aux étudiants francophones vivant à l’étranger et souhaitant venir -ou revenir- en France pour leurs études.

Tout au long de la semaine, nous vous proposons de découvrir une dizaine d’établissements d’études supérieures français, à travers des présentations par catégories : commerce, cuisine et hôtellerie, design et arts appliqués ou encore sciences politiques et relations internationales.

? Inscrivez-vous à la session dédiée aux études de design & arts appliqués
Elle aura lieu jeudi 17 novembre à 12:30pm ET.

Avec AUTOGRAF

Un événement French Morning Media Group.

L’éducation bilingue (vécue et) expliquée par les élèves du Lycée Français de San Francisco

[Article partenaire] « Le fait d’avoir le baccalauréat et le US High School diploma est un plus indéniable qui permet d’étudier partout dans le monde ». Nicolas, en Terminale au LFSF, le Lycée Français de San Francisco, garde ses options d’études supérieures ouvertes pour l’an prochain. August, un junior (première) à LFSF High sait, lui, déjà qu’il restera aux États-Unis: « on travaille avec des conseillers d’orientation depuis la fin de la 4ème, et le fait d’avoir le bac est aussi une manière de se distinguer des autres candidats américains  ». 60% de ses camarades en Terminale l’an dernier ont également décidé d’aller dans une université ou un college américain. 19% ont choisi d’aller au Canada et 6.5% en France. Tous ont obtenu l’un de leurs trois premiers choix d’études.

Naya, une Lifer (au LFSF depuis la maternelle), à sa cérémonie de remise de diplôme du baccalauréat en juin 2022

Et pour cause, les résultats au baccalauréat sont excellents. Ceux de la promotion 2022 en témoignent. 100% de réussite et près de 80% de mentions bien, très bien, ou avec félicitations du jury. Les (anciens) élèves restent ainsi très attachés à leur école. Lucas et Emma, en première année respectivement à Yale et à UC Berkeley, ont fait part de leur récente expérience aux collégiens et lycéens du LFSF. Et n’hésitent pas à se dire « reconnaissants » de l’accompagnement et du soutien dont ils ont bénéficié pendant leur scolarité. Les élèves travaillent dur, s’entraident beaucoup et leurs efforts sont récompensés.

Les élèves du LFSF commencent leur apprentissage bilingue dès l’âge de deux ans.

Le bilinguisme et le biculturalisme comme facteurs de réussite

L’une des raisons de leur réussite ? Le bilinguisme, qui leur permet de se différencier mais aussi d’avoir des facilités à apprendre et intégrer des concepts complexes. « Je parle généralement anglais avec mes amis mais après on s’adapte. Il y a quelques années, il y avait une nouvelle dans ma classe qui venait de France alors on s’est mis à parler français jusqu’à ce que son niveau d’anglais soit suffisamment bon… c’est arrivé très vite. »  Séo, élève de 3ème au Lycée Français de San Francisco est aussi à l’aise dans les deux langues. Il en parle même une troisième, le coréen. Ce multilinguisme est presque la norme au LFSF, où cette année, près de 900 élèves d’au moins 48 nationalités parlent 32 langues différentes. Et quand on demande à Séraphine et Blanche (en 4ème), ce qui distingue le LFSF d’un autre établissement scolaire, elles répondent « l’ouverture d’esprit » , « il y a des clubs pour tout le monde »

Car au-delà de la langue, les élèves du LFSF s’imprègnent de plusieurs cultures, à commencer par l’américaine et la française. Ils vendent des croissants et des pains au chocolat pour organiser le Senior Prom, le bal des Terminales. Ils participent à des assemblées d’élèves régulièrement comme dans un collège ou un lycée américain et aux compétitions, projets, événements communs aux autres établissements français (de l’Hexagone ou du réseau AEFE) comme Math en jean, le concours oratoire « Ambassadeurs en herbe », les jeux internationaux de la jeunesse ou les sélections à l’orchestre des lycées français du monde.

Des élèves décorent leurs crânes en sucre pour la fête des morts (Día de Muertos).

Pour Noa, élève de Terminale, « être au LFSF permet de faire l’expérience d’un lycée américain tout en ayant accès au curriculum français ». « En France, on n’avait pas de Spirit Week ou de Pyjama Day. D’ailleurs il y a plus de libertés vestimentaires ici, chacun peut vraiment s’habiller comme il le souhaite pour se sentir bien et ça c’est super », ajoute Lucie, élève de première.

Un enseignement spécifique

Outre l’environnement et la diversité des profils qui les entourent, c’est aussi l’enseignement franco-américain qui permet aux élèves d’absorber la culture. À la fin de leur scolarité, les élèves maîtrisent aussi bien l’histoire des deux pays. « Ça nous permet d’avoir des perspectives différentes d’un même évènement historique. Par exemple, on étudie la révolution française en Histoire-géo, la révolution américaine en US History ainsi que la manière dont la révolution américaine a influencé la révolution française », explique Samantha, en première. « On apprend souvent les deux façons de faire : on sait faire des dissertations à la française et des “essays” à l’américaine et pareil pour les maths », précise-t-elle. Et « souvent on voit le lien entre les deux cours et ça nous aide », remarque Blanche.

Les élèves ont régulièrement l’opportunité d’assister à des pièces de théâtre dans l’enceinte du LFSF

« La culture française se transmet également par tous les livres, les films et les pièces de théâtre auxquels on a accès », note Zara, élève de première et présidente du club de sensibilisation à l’écologie LEAF. « Surtout que les pièces du TLF sont souvent des pièces primées, très vues en France », renchérit sa camarade de classe Rebecca. « Et le fait même d’avoir accès à autant de pièces et à des discussions avec les comédiens, c’est rare dans un lycée », souligne Lucie. 

C’est donc forts de ce bilinguisme et de cette biculturalité que les élèves candidatent aux meilleures universités d’Amérique du Nord et d’Europe, avec succès… Et inspirent les générations suivantes.

En savoir plus sur le LFSF

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

6 sorties à ne pas rater à Washington cet automne

S’il y a une saison pour visiter Washington DC, c’est bien l’automne. Entre les couleurs du foliage et les températures plus douces, on sent Thanksgiving se rapprocher à grand pas ! French Morning a selectionné six sorties à ne pas manquer lors d’un passage dans la capitale américaine à cette époque de l’année. 

L’exposition Vermeer’s Secrets

© National Gallery of Art.

Parmi la trentaine de musées du réseau Smithsonian, la National Gallery of Art est l’une des plus spectaculaires. Entre les œuvres des peintres les plus célèbres et son tunnel de lumière, ou encore ses grandes salles décorées de fontaines intérieures, le musée est un passage obligé pour tous les amateurs de peinture. Entre le samedi 8 octobre 2022 et le dimanche 8 janvier 2023, l’exposition « Vermeer’s Secrets » réunit une collection unique des 35 peintures de Johannes Vermeer, les seules connues attribuées au mystérieux peintre néerlandais – La National Gallery of art en possède quatre. L’exposition (gratuite) se situe dans l’aile ouest du musée. Ouvert tous les jours de 10am à 5pm. 6th St and Constitution Ave NW.

Faire l’expérience d’un sport américain

Les Washington Commanders, l’équipe de football américain de Washington DC, sur leur terrain, le FedExField Stadium dans le Maryland. © commander.com

Il n’y a pas mieux pour se fondre dans l’ambiance d’une ville. Envie de voir un match de football américain? Les Washington Commanders jouent dans leur stade en dehors de DC à Landover. Pour se mettre à l’heure d’hiver, rien de tel que d’aller voir un match de hockey avec les Washington Capitals dans l’arène de Capital One, située à Chinatown. La troisième option pour se détendre devant un bon match, c’est d’aller regarder les joueurs de la NBA avec les Wizards, toujours dans l’arène de Capital One.

Le National Symphony Orchestra

Kennedy Center at Night
Le Kennedy Center. © Nicholas Wright/Unsplash

Le Kennedy Center est un endroit magique la nuit : de sa terrace, on y découvre Washington sous un autre angle. Le coucher de soleil sur le Potomac n’enlève rien au charme. Un beau cadre pour aller voir le National Symphony Orchestra de Washington. Du jeudi 10 au samedi 12 novembre 2022, la célèbre violoniste Anne Akiko Meyers jouera pour la première fois Blue Electra, la nouvelle œuvre du compositeur Michael Daugherty, lauréat d’un Grammy. Billet ici

L’exposition « Kinship »

Kinship. © National Portrait Gallery, Smithsonian Institution

Le National Portrait Gallery est connu pour une série particulière : celle des portraits peints des 45 présidents des États-Unis. Cet automne, une autre exposition vient s’installer dans les murs de cette institution. Du vendredi 28 octobre 2022 au samedi 7 janvier 2023, « Kinship » présente plus de quarante œuvres de huit artistes contemporains dont le travail explore la notion de parenté et de proximité : Njideka Akunyili Crosby, Ruth Leonela Buentello, Jess T. Dugan, LaToya Ruby Frazier, Jessica Todd Harper, Thomas Holton, Sedrick Huckaby et Anna Tsouhlarakis. L’entrée est gratuite. Ouvert tous les jours de 11:30 am à 7 pm. 8th and G Streets NW.

Road-trip dans la Vallée de Shenandoah

Mabry Mill, Blue Ridge Parkway. © blueridgeparkway.org

Pour aller voir les plus belles scènes automnales, le fameux Blue Ridge Parkway amène ses visiteurs dans les virages de la vallée de Shenandoah. D’octobre à novembre, les amateurs de nature et d’air frais de la montagne s’y rendent pour marcher dans les sentiers de la vallée ou pour passer une nuit dans un chalet et profiter de la beauté de l’automne. À relire également : 5 idées de week-end autour de Washington pour s’éloigner de la ville et faire l’expérience de la région sous un autre angle. 

Un day-trip à Harper’s Ferry 

Harpers Ferry © Chenzhi Zhao/Unsplash

À une heure de Washington DC, en train ou en voiture, Harper’s Ferry est une petite ville historique (et magnifique) coincée entre deux fleuves, le Potomac et le Shenandoah. Officiellement en Virginie-Occidentale, vous serez également à deux pas de la Virginie et du Maryland. Entre balades dans les petites rues ou sur les chemins de la montagne, ce petit village vaut vraiment le détour.

Pourquoi l’anglais n’est-il pas la langue officielle des États-Unis ?

Cela peut en surprendre plus d’un, mais l’anglais (ni aucune autre langue) n’est la langue officielle des États-Unis. Pourquoi ? C’est la question bête de la semaine.

L’Amérique multilingue

Nous sommes en 1780. Le futur président John Adams, alors membre du Congrès continental, propose de faire de l’anglais la langue officielle pour bâtir la nation. Sa proposition était loin de faire l’unanimité, car à cette époque, les Américains parlaient une multitude de langues différentes (les langues des colons comme le français, l’espagnol, l’allemand, le néerlandais ou encore le norvégien, mais aussi les langues indigènes).

« En 1664, quand la colonie du New Amsterdam fut acquise par les Britanniques, dix huit langues étaient parlées sur l’île de Manhattan, sans compter les langues des Amérindiens qui s’élevaient à plus de 500 en Amérique du nord à l’époque, explique James Crawford, auteur de plusieurs ouvrages sur les langues. Grâce à leurs écrits, on sait que des leaders comme Thomas Jefferson était fiers de leur capacité à lire dans plusieurs langues et urgeaient leurs compatriotes éduqués à les apprendre aussi. Mais le bilinguisme voire le trilinguisme semblent avoir été fréquents à l’autre bout de l’échelle sociale, parmi les esclaves et les domestiques, blancs et noirs. Les publicités placées dans les journaux de la mi-XVIIIème siècle faisaient référence à la maîtrise de plusieurs langues comme l’allemand, le français, l’espagnol, l’irlandais et le néerlandais. »

Antidémocratique

Imposer une langue était vu comme antidémocratique et une injure aux libertés individuelles. Selon la linguiste Shirley Brice Heath, le gouvernement considérait la langue était un choix individuel. C’est pourquoi, toujours selon la linguiste, les Founding Fathers ont fait « le choix politique délibéré de ne pas avoir de politique à ce sujet. »

Il ne fait aucun doute que l’anglais est devenu dominant aux États-Unis, mais il est encore aujourd’hui difficile de le rendre officiel, pour les mêmes raisons qu’en 1780. L’American Civil Liberties Union, qui se bat pour les respect des libertés individuelles, argue que cela serait contraire au premier amendement sur la liberté d’expression.

Langue officielle dans 31 États

Même si l’anglais n’était pas la langue officielle au niveau fédéral, il n’empêche qu’elle est adoptée comme telle dans 31 États sur les 50. Certains en ont plusieurs, l’État d’Hawaï a choisi l’hawaïen comme deuxième langue officielle, l’Alaska en a une vingtaine, et plusieurs territoires américains ont adopté une deuxième langue officielle : l’espagnol à Porto Rico, le chamorro à Guam et le samoan aux Samoa américaines. Concernant le français, il n’est la langue officielle d’aucun État.

Les débats autour de l’anglais comme langue officielle reviennent régulièrement, particulièrement en raison de l’augmentation de la population hispanophone. Le bureau du recensement estime que l’espagnol est la langue maternelle de 14% de la population américaine. Des mouvements English-only speaking fleurissent un peu partout aux États-Unis et revendiquent tous la même chose : faire de l’anglais l’unique langue officielle. Mais ces débats sont avant tout des outils politiques, car même si plus de 300 langues différentes sont parlées dans les foyers aux États-Unis, 96% des Américains le parlent couramment.

Une première version de cette Question bête a été publiée le 25 mars 2016.

Le Beaujolais Nouveau fêté à l’ambassade de France à DC

La Chambre de commerce franco-américaine de DC organise une soirée « Beaujolais and Beyond Celebration 2022 » le samedi 19 novembre, à partir de 7pm, à l’ambassade de France, dans le quartier de Georgetown.

Avec un menu très français pour accompagner l’arrivée du Beaujolais Nouveau, la Chambre invite les amoureux de la France à envoyer à travers leurs papilles. Le repas sera préparé par Daniel Labonne, chef-exécutif à l’ambassade, des chefs français de Cuisine Solutions, et Hughes Cossard, président et propriétaire de FoodExpression.

Au menu : poulet façon chasseur, chou-fleur et légumes d’automne et gâteau de pomme de terre. En plus du bar qui servira des vins français de nombreuses régions, la soirée sera également musicale. Au programme, Jennifer Bergamot Rose interprétera de célèbres chansons françaises, le duo français Kameleon Beats prendra ensuite la relève, le Crush Funk Brass, un groupe de jazzmen de la Nouvelle Orléans sera également de la partie. DJ Slaya et DJ Dark Fader feront danser les participants sur des musiques françaises et américaines pour clôturer la soirée.

Les French Weeks reprennent du service à Miami

Initiées il y a tout juste quinze ans par le regretté Jacques Brion, figure emblématique de la communauté française décédée en 2021, les French Weeks font leur grand retour à Miami, après deux ans d’interruption. Orchestré par la Chambre de commerce franco-américaine de Floride (FACC), ce festival met à l’honneur le savoir-faire hexagonal dans la métropole floridienne à travers la gastronomie, l’art ou encore la culture. Cette nouvelle édition, qui se déroulera du jeudi 10 au jeudi 17 novembre, réunira Français et francophiles pour une dizaine d’événements dans différents lieux.

Rencontre avec le nouveau consul

Les French Weeks débuteront avec un cocktail d’ouverture qui se tiendra dans les jardins de la résidence consulaire (jeudi 10 novembre de 6pm à 8pm). Vous aurez notamment l’opportunité de rencontrer Raphaël Trapp, le consul général de France à Miami, qui a pris possession de ses nouveaux quartiers sur Brickell Avenue en septembre dernier. Les occasions de trinquer seront également nombreuses lors d’une dégustation de champagne concoctée à Villa Azur à Miami Beach (dimanche 13 novembre de 6:30pm à 8:30pm).

Les bibliophiles ont rendez-vous sur la terrasse de l’établissement Paul à Miami Beach pour un événement littéraire organisé en partenariat avec le réseau Rencontre des Auteurs Francophones (lundi 14 novembre de 4pm à 8pm). Certaines plumes locales, dont Ève-Alice Roustang, Anna Alexis Michel et Tangi Colombel, se prêteront à une séance de dédicace. Les amateurs du cochonnet quant à eux pourront tirer, pointer, et gagner au concours de pétanque mis sur pied à Nikki Beach à Miami Beach (samedi 12 novembre à partir de 12pm).

Business et Nuit Blanche

« Comment créer et développer son entreprise en Floride ? », c’est la question à laquelle tentera de répondre un panel d’experts composé d’avocats, d’experts comptables ou encore d’agents immobiliers locaux lors du salon professionnel « Miami Live » qui aura lieu dans les locaux de la FACC (mardi 15 novembre de 8:30am à 12pm). Plusieurs tables rondes autour de différents thèmes comme la notion de métaverse (mercredi 16 novembre à 6:30pm à 8:30pm) ou encore le français des affaires (mercredi 16 novembre de 8:30am à 10am) ponctueront par ailleurs le programme.

Le festival de business-culture prendra fin au Deck at Island Gardens lors de traditionnelle Nuit Blanche™ (jeudi 17 novembre de 7pm à 1am), proposée par la société événementielle French & Famous, co-fondée par les Français Éric Even et Cyril Kadouch.

Le Petit Prince aura bientôt sa statue sur la Cinquième avenue

Il lui aura fallu presque 30 ans pour sortir des cartons, mais le Petit Prince est sur le point d’avoir la statue new-yorkaise qui lui manquait. Une levée de fonds est en cours, elle devrait permettre d’installer l’œuvre en septembre prochain, sur la Cinquième Avenue.

« Il était plus que temps, dit Jean-Hugues Monier, un des Français de New York à l’origine du projet. Quand on se promène dans Central Park, on trouve une ribambelle de statues, dont plusieurs figures liées à la littérature pour enfants, de celle de Hans Christian Andersen à celle représentant Alice aux Pays des Merveilles… Mais pour l’œuvre la plus publiée au monde, rien ! ». 

L’injustice était d’autant plus criante que l’œuvre d’Antoine de Saint Exupéry est intimement liée à New York où, en exil au début de la Seconde Guerre mondiale, il écrivit le conte, publié pour la première fois aux États-Unis, en français et en anglais, en 1943.  

« Pour toutes ces raisons, nous nous sommes dit qu’il était temps de relancer ce vieux projet de commémoration de Saint-Exupéry à New York, qui existe dans les cartons de l’association American Society of Le Souvenir français depuis 1994, mais n’avait jamais pu voir le jour pour une multitude de raisons », résume Thierry Chaunu, l’actuel président de l’association. 

Un Petit Prince sur un mur

Avant toute chose, il fallait identifier un endroit pour ériger la sculpture. « Il se trouve que le bâtiment de la Villa Albertine (les services culturels de l’Ambassade de France), dispose d’un jardin qui donne sur la Cinquième Avenue », note Jean-Hugues Monier. Avantage : le terrain étant propriété de la France, il ne nécessite pas de passer par un long processus d’autorisation. Et il offre surtout une place de choix sur la célèbre avenue. La décision est donc prise : le Petit Prince sera installé au-dessus du mur bas qui borde le jardin.

Restait à trouver un sculpteur pour réaliser le bronze. Ce sera le Français Jean-Marc de Pas, qui est déjà l’auteur du buste de Saint-Exupéry exposé à l’aéroport du Bourget. Ces derniers mois, il a sculpté 7 modèles différents, le sujet étant à chaque fois dans une position différente. L’association a fait son choix la semaine dernière : le petit prince sera assis sur le muret, le regard tourné vers le ciel. 

Le sculpteur va désormais se mettre au travail dans son atelier en Normandie. Objectif : inauguration de la statue en septembre 2023, juste à temps pour le 80ème anniversaire de la publication de l’œuvre. D’ici là, il faudra conclure la levée de fonds pour financer l’opération. L’association espère lever 80.000 dollars, « mais nous sommes déjà sur la bonne voie » confie Jean-Hugues Monier. (Pour donner, voir ici)

Une histoire new-yorkaise

Le sculpture deviendra alors un symbole de l’histoire new-yorkaise de l’œuvre, riche mais souvent méconnue même des admirateurs du Petit Prince et de son auteur. Le manuscrit original fait pourtant partie de la collection de la Morgan Library  (le musée de Madison Avenue lui consacre d’ailleurs une exposition en ce moment, jusqu’au 5 février 2023). Arrivé à  New York en décembre 1940, Antoine de Saint-Exupéry y passa plus de deux ans, dont l’écriture du Petit Prince ne marque qu’une petite partie. Il se consacre en effet largement à tenter de convaincre les Américains d’entrer dans la guerre. Son best-seller « Flight to Arras » (« Pilote de Guerre » en français), publié aux États-Unis en 1942 mais écrit avant l’entrée en guerre des Américains en décembre 1941, tente notamment d’expliquer au public américain que la défaite française n’est pas intervenue sans une héroïque bataille de France. 

Largement isolé à New York malgré sa notoriété -il ne parle pas anglais-, Saint-Exupéry fréquente principalement les cercles de Français de New York, comme son ami Bernard Lacombe, artiste. Celui-ci a son studio à l’étage d’un restaurant français, La Vie française, qui sert de repère à la bande (à laquelle appartiennent, brièvement, Jean Gabin et Marlène Dietrich, entre autres). L’immeuble abrite toujours un restaurant français (La Grenouille), et arbore une plaque installée là par le Souvenir français en 2000, commémorant Antoine de Saint-Exupéry.

C’est pourtant ailleurs qu’il passe l’essentiel de son temps. Avec son épouse Consuelo, ils habitent notamment un appartement sur Central Park South, mais en 2000, les propriétaires de l’immeuble s’opposèrent à la pose de la plaque, arguant qu’elle risquait d’attirer trop de touristes… Mais c’est dans un autre appartement que l’essentiel du conte fut écrit : celui d’une jeune journaliste, Sylvia Hamilton, avec qui il entretint une intense relation pendant plus d’un an. C’est à elle, à la veille de son départ des États-Unis pour rejoindre les Forces françaises libres en Afrique Nord en avril 1943, qu’il remettra le manuscrit du conte. Le même manuscrit exposé désormais à la Morgan Library, qui en a fait l’acquisition dans les années 1960.

Le Petit Prince ne sera publié en France que trois ans plus tard, en 1946. Saint-Exupéry lui, ne revit jamais la ville. Le 31 juillet 1944, le Lockheed P38 Lightning, avion américain à bord duquel il effectuait une mission de reconnaissance depuis une base corse, était abattu en Méditerranée. Plus de cinquante ans plus tard, en 1998, un pêcheur remonta dans ses filets la gourmette que portait le pilote. Gravées sur le bijou, après son nom et une adresse (celle de son éditeur), figurent trois lettres : NYC.

La quintuple médaillée olympique Laura Flessel au Lycée Français de NY

Avant de devenir l’escrimeuse française la plus décorée de l’histoire – cinq fois médaillée aux Jeux Olympiques (Atlanta en 1996, Sydney en 2000 et Athènes en 2004), six titres de championne du monde et un titre européen -, Laura Flessel a dû relever bien des défis, faire preuve d’une persévérance hors norme et, à ce niveau de compétition, surmonter bien des difficultés.

L’ancienne championne et ex-ministre des sports viendra partager ses expériences au Lycée Français, jeudi 10 novembre à 6:30pm. Laura Flessel répondra aux questions d’Alvin Patrick, producteur exécutif chez CBS News, sur l’essor des athlètes féminines et sur l’égalité des chances – thématique chère au Centre culturel du Lycée dirigé par Pascale Richard – dans la perspective des Jeux Olympiques de 2024 dont elle a intégré le comité de sélection.

La conversation se déroulera en français et en anglais, de 6:30pm à 7:45pm. L’évènement est ouvert au public et gratuit. Inscription ici.

Étudier les sciences politiques et relations internationales en France

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[REPLAY] Visionnez l’enregistrement de cette session sur le site du salon “Étudier en France après une scolarité à l’étranger”

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Après vos études à l’étranger, choisissez votre future école en France

Du 14 au 18 novembre, French Morning Media Group organise un salon en ligne dédié aux étudiants francophones vivant à l’étranger et souhaitant venir -ou revenir- en France pour leurs études.

Tout au long de la semaine, nous vous proposons de découvrir une dizaine d’établissements d’études supérieures français, à travers des présentations par catégories : commerce, cuisine et hôtellerie, design et arts appliqués ou encore sciences politiques et relations internationales.

? Inscrivez-vous à la session dédiée aux sciences politiques et relations internationales
Elle aura lieu jeudi 17 novembre à 12pm ET.

Avec l’ESPOL (Université Catholique de Lille)

Un événement French Morning Media Group.

French Boss, Xavier Louis : Quatre millions levés en deux ans pour combattre Alzheimer

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L’histoire débute de manière banale. Formé au business à l’Essec, blanchi au harnais de l’investissement en Grande-Bretagne, Xavier Louis est un entrepreneur assez classique, mais qui met un point d’honneur à maitriser tous les aspects de la fonction.

Il vit à Londres depuis dix neuf ans, il y a créé plusieurs entreprises en 10 ans, il y a aidé, en les finançant, de jeunes entrepreneurs à se lancer (un moyen pour lui de rendre ce que d’autres lui avaient donné). Programmé pour entreprendre, geek et commercial. Bien loin de la trajectoire que lui avaient dessiné ses parents, tous deux médecins.

Mais cette histoire va brutalement changer de trajectoire le jour où il apprend que traîne en lui un gêne de la maladie d’Alzheimer. Son métier va rester le même, mais dorénavant il va mettre toutes ses compétences – technologiques, commerciales, relationnelles – au service de ce qui sera la grande ambition de sa vie : combattre une maladie qui touche plus de cinquante millions de personnes dans le monde (cent cinquante millions dans trente ans), une des dix maladies qui tuent le plus et contre laquelle n’existe pas, à l’heure actuelle, le moindre traitement.

Sa dernière création, « Five Lives », naît en 2020. Une application qui, en détectant plus précocement la maladie d’Alzheimer, permet, sinon de la neutraliser, du moins de freiner sa croissance et sa propagation.

Une histoire dans laquelle le côté joueur de Xavier Louis est un atout. Son enthousiasme, cette certitude que quelque chose peut être fait, séduit autour de lui et lui permet d’emmener dans son projet bon nombre de médecins, et de sensibiliser plusieurs communautés de chercheurs et associations de patients, au fort potentiel d’exploration médicale du digital. Rarement récit d’une vie d’entrepreneur aura autant mélangé le professionnel et le personnel.

Voir la vidéo :

Écouter le podcast :

https://www.spreaker.com/user/frenchmorning/pad-audio_39