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Intégrer un MBA : comment réussir le GMAT ?

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Tous les mois, Isaac Foster, spécialiste du processus de candidature aux universités américaines et fondateur de I. Foster Learning, nous aide à comprendre le système éducatif américain, de la high school à l’université.

Les salariés et étudiants qui s’interrogent sur la possibilité de poursuivre un diplôme dit MBA doivent souvent passer par une étape redoutable : le Graduate Management Admission Test, ou GMAT. Considérée comme l’une des épreuves plus compliquées des tests standardisés américains, elle est perçue, à tort, comme uniquement nécessaire pour intégrer un MBA anglo-saxon. Or certaines écoles de commerce internationales l’exigent désormais, même en France (HEC, INSEAD…).    

Un QCM en temps limité

Un très bon score au GMAT est le graal pour rentrer dans les MBA. Similaire aux SAT et ACT (dont nous avons partagé les clés en septembre), le GMAT est un QCM chronométré d’une durée de 3h30 et réalisé sur ordinateur dans une salle spécialement dédiée à cet effet (il est parfois possible de le passer chez soi).  

L’examen est divisé en quatre parties : quantitative (mathématiques), verbale (grammaire et vocabulaire), l’écrit (mini-dissertation), et l’interprétation des données (analyse, mini-dissertation). Un score est donné sur 800 pour l’ensemble des sections quantitatives et verbales et c’est véritablement le seul qui compte. En effet, les scores des parties écrites et interprétation des données sont peu considérés par les écoles du commerce.  

Des astuces pour réussir cette épreuve :

  • Être tactique. Le temps du test est très court et minuté. Il y a très peu de temps pour compléter toutes les sections, il est impératif que le postulant fasse les bons choix sur le temps qu’il passe sur chaque question. Dans les sections quantitatives et verbales, le score du candidat est sévèrement abaissé si le candidat laisse des questions sans réponse. Il n’est par ailleurs pas possible de sauter une question pour y retourner plus tard. Il peut donc être plus judicieux de mettre une réponse même si on n’est pas sûr à 100% de sa réponse, et de passer à la question suivante. Par exemple, il n’est pas du tout recommandé de passer 6 minutes sur une question simplement parce-que vous souhaitiez y répondre.
  • Il est impératif de rafraîchir vos souvenirs en calcul mental : les calculatrices ne sont pas autorisées pendant l’examen, donc les postulants qui peuvent faire rapidement les calculs mentaux de multiplications/divisions, pourcentages, fractions, etc. ont un très (très) grand avantage. 
  • Lire les journaux en anglais, le plus régulièrement possible. La partie verbale a trois types de questions : grammaire, lecture de texte, et raisonnement. En lisant quotidiennement L’Economist ou The New York Times, le postulant sera beaucoup plus à l’aise en compréhension de textes en anglais. Il y a un monde entre savoir parler anglais et comprendre les dizaines de détails et nuances d’un article de fond. 
  • Diversifier sa préparation et son entraînement. Souvent, les postulants font l’erreur de se focaliser sur des test blancs et d’en faire des dizaines : c’est comme si une joueuse de basket s’entraînait en ne faisant que des matchs et pas de musculation avec des haltères, de frees-throw, etc. Certes, un test blanc une fois par mois est très important pour augmenter l’endurance et constater une potentielle progression de ses scores, mais il faut aussi revoir tout le reste (comme le calcul mental), se concentrer sur les sujets précis, revenir dix fois sur la même question de probabilité pour finalement la comprendre…
  • Garder en tête que, souvent, les écoles de commerces acceptent un test un peu similaire mais concurrent du GMAT, le GRE. Les différences sont moindres entre les deux tests mais certaines de ces différences peuvent être attirantes : l’utilisation par exemple d’une calculatrice est permise, et le postulant peut sauter une question pour y retourner plus tard. Normalement, les écoles n’ont pas une préférence entre les deux examens, mais il faut toujours vérifier cette information directement auprès de l’établissement.  
  • Finalement, certaines écoles ont annulé l’obligation de soumettre un score du GMAT depuis la pandémie de covid. Toutefois, même si c’est optionnel, un bon score peut distinguer un candidat et faire la différence. Bon courage !

Baromètre Expat Communication : ce mois-ci, on parle de codes culturels

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Pour cette dernière enquête de 2022, le Baromètre Expat Communication vous interroge sur les codes culturels dans votre pays d’expatriation.

Avant d’arriver dans un nouveau pays, les expatriés se renseignent sur leur future destination. Cette recherche d’informations recouvre différents domaines. Dans quelle mesure l’aspect culturel est-il pris en compte ? Comment éviter les faux pas dès le départ et identifier les “DOes” & “DON’T” ?  

– Une formation interculturelle est-elle nécessaire où que l’on s’expatrie ?

– Comment gérer les différences culturelles en milieu professionnel et personnel ? Une équipe multiculturelle : un atout ou un frein ? Le rôle du dirigeant est-il le même en équipe multiculturelle ?  

– Est-il nécessaire de connaître les codes pour appréhender une nouvelle culture ?  

Vous avez une anecdote à partager sur une expérience vécue : un espace commentaire vous est réservé pour cela dans cette enquête ! 

Durée : 5 mn
Accessible jusqu’au 30 novembre 2022

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French Boss, Muriel Girard-Perichon : passer du bénévolat à la création d’entreprise

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Il n’y a pas d’âge pour devenir entrepreneur, pas plus qu’il n’existe de chemin unique pour qu’en naisse l’envie. Muriel Girard Perichon, multiple diplômée, a démarré sa carrière en France en 1983. Et elle a donné à cette carrière un nouveau visage trente-huit ans plus tard, en 2021. Parce que, entre-temps, elle s’était découvert de nouvelles passions ; parce-que, aussi, les aléas de la vie personnelle l’avaient conduite à quitter Paris pour Londres au début des années 2000.

Sa maturation professionnelle va ainsi l’amener, après avoir évolué depuis toujours et avec succès comme salariée dans différentes entreprises privées, vers l’envie plus altruiste d’aider les autres, en leur faisant découvrir ce que, elle-même, ne connaissait pas quelques années plus tôt, la ville de Londres, son énergie et son histoire, sa tradition et sa différence. Ce sont les premiers pas dans le tourisme culturel et dans le bénévolat. Il s’agit, dans la réalité, du début de la route qui va l’amener vers l’entrepreneuriat, seul moyen pour elle d’arriver à mixer ce qui a toujours sommeillé en elle, l’indépendance, et ce qui a toujours été le premier moteur de sa carrière, l’ambition.

Cette femme à multiples facettes affiche maintenant – et de plus en plus – des curiosités – les siennes -, qui, au fil des ans, vont lui permettre d’étendre son périmètre d’influence à l’art, les langues, la culture sous toutes ses formes. Toute l’importance qu’elle attache à ces sciences saute aux yeux à la lecture du site internet de la société dont elle est aujourd’hui la fondatrice et unique actionnaire, LearnArtory (https://www.learnartory.com). Les mots langue, histoire, culture et art sont tous écrits avec une majuscule. Et chacune des visites guidées proposées par le site tente d’emprunter un peu à chacune. L’avenir jugera du réalisme du projet. Le Covid a pour l’instant retardé la mise en action. Nous n’en sommes qu’aux prémices. Mais le résultat, pour Muriel, se traduira plus en satisfaction personnelle, qu’en nombre de zéros derrière la virgule.

Voir la vidéo :

Écouter le podcast :

https://www.spreaker.com/user/10781102/pad-audio_41

Étudiants expatriés : l’International BBA pour construire votre avenir professionnel

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[Article partenaire] Face à l’émergence de nouveaux métiers, aux enjeux climatiques et énergétiques, et à la transformation des entreprises, les jeunes étudiants sont confrontés à des problématiques importantes, pour lesquelles le choix de cursus est primordial.

Pour les aider à construire leur projet professionnel, l’EDHEC International BBA prépare et accompagne les étudiants à chaque étape de leur parcours.

Une spécialisation progressive

Avec son programme bachelor, l’EDHEC offre aux étudiants la possibilité de moduler année par année leur parcours, selon leurs objectifs professionnels et personnels. En effet, durant les deux premières années d’enseignement, les élèves auront accès aux fondamentaux de l’entreprise et pourront étudier divers sujets tels que le marketing, l’économie internationale, le droit des affaires, les ressources humaines ou la finance d’entreprise. Ils auront également la possibilité de choisir des sujets d’approfondissement parmi plus de quatre-vingts électifs (sciences politiques, économie environnementale…) et de passer des certifications – notamment avec la Green Belt, une certification en développement durable.

« Mes deux premières années à l’EDHEC International BBA m’ont enseigné les fondamentaux du commerce et du management. Elles m’ont permis de peaufiner mes appétences académiques, les matières scientifiques (comptabilité, gestion, finance…) m’étant plus agréables, et de choisir la spécialisation ‘finance d’entreprise’ pour ma troisième année de cursus BBA. » Gem Kua, diplômé de l’EDHEC International BBA.

C’est ensuite en troisième et quatrième année que les étudiants vont choisir une spécialisation académique – marketing, finance, audit, RH – et une spécialisation métier e-commerce, banque d’investissement, luxe, entrepreneurship, retail, etc. – qui leur permettront de finaliser leur projet professionnel. Avec 400 heures de spécialisation au cours de leur cursus, le programme EDHEC international BBA offre aux étudiants les clés qui leur permettront d’occuper les postes les plus stratégiques en entreprise, quel que soit le domaine.

Jusqu’à 18 mois de stages

Afin de compléter leur formation académique, les étudiants effectuent chaque année un stage en entreprise, condition sine qua none au passage en année supérieure. Ces stages leur permettent de mettre en pratique les connaissances acquises en cours et d’arriver sur le marché du travail avec une expérience significative. En effet, selon le cursus choisi, les étudiants peuvent cumuler jusqu’à dix-huit mois de stages. 

« J’ai eu la chance de découvrir quatre entreprises, cumulant ainsi dix-huit mois d’expérience dans différents domaines du marketing (…). Forte de mes années au BBA et de mes expériences professionnelles, j’ai décidé de découvrir une autre facette du métier : le marketing opérationnel, en intégrant la Maison CHANEL. » Mélina Belouet, étudiante EDHEC International BBA.

Aller plus loin avec un Master of Science

68% des étudiants décident de poursuivre leurs études en Master à l’EDHEC ou dans de prestigieuses universités en France ou à l’étranger. Ces programmes spécialisés d’un an en anglais permettent aux étudiants d’acquérir une nouvelle compétence ou de renforcer leur expertise dans un domaine spécifique.

« De culture française et chinoise, j’ai obtenu mon bac au lycée français de Shanghaï avant d’intégrer l’EDHEC International BBA. L’EDHEC a complété mon profil international et m’a apporté des compétences en marketing du luxe ainsi qu’en conseil et stratégie. Le package en 5 ans proposé par l’EDHEC entre le BBA et la possibilité de poursuivre en MSc vous donne les outils pour vous construire un profil compétitif et international. » Sébastien Lapp, diplômé EDHEC International BBA.

Un service carrière dédié

Afin d’accompagner les étudiants dans leur projet, l’EDHEC a créé le « Career Centre ». Ce service dédié (à la formation) les aide à faire le pont entre la formation académique et la vie professionnelle, en les accompagnant tout au long de leur études. Il leur offre un véritable suivi personnalisé en fonction de leur profil et de leurs besoins. Fort d’un réseau d’entreprises partenaires, le Career Centre publie chaque année plus de 60 000 offres de stages et d’emploi et organise de nombreux événements tout au long de l’année. 

Bénéficier d’un réseau partout dans le monde

En intégrant l’EDHEC, les étudiants ont également accès à un puissant réseau de 53 000 diplômés, implantés dans plus de 130 pays. Conscient que le réseau est un puissant levier dans le monde professionnel, l’EDHEC connecte les étudiants aux professionnels en entreprise et leur permet de se confronter à leurs futurs challenges. Du groupe international à la start-up en pleine croissance, les étudiants trouveront dans chaque structure un ancien prêt à montrer la voie.

Grâce à l’équilibre entre spécialisation académique, spécialisation métier, expérience internationale et expérience professionnelle, l’EDHEC International BBA est un véritable tremplin pour l’emploi et un accélérateur de carrières. À l’issue de leurs études, 95% des diplômés ont trouvé un emploi en adéquation avec leur projet professionnel et 46% d’entre eux ont trouvé leur premier poste avant même de quitter l’école.

Téléchargez votre brochure EDHEC International BBA.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Deux DJs français vont électriser Miami Beach

Ils font partie de la nouvelle génération de producteurs de musique électro française. Crystallmess, de son vrai nom Christelle Oyiri, qui entend casser les codes à travers ses sonorités, et le DJ nantais Simo Cell ambianceront le Miami Beach Bandshell le samedi 19 novembre à partir de 5pm. Ces deux artistes français sont à l’affiche de ReShape, une soirée musicale gratuite organisée sous les palmiers floridiens par l’agence artistique The Rhythm Foundation en partenariat avec la Villa Albertine et le consulat général d’Allemagne à Miami.

Aux côtés de ces étoiles montantes, d’autres DJs joueront des platines jusqu’à tard dans la nuit. Vous aurez l’occasion de danser sur les rythmes des artistes allemands Anna Schimkat et Lorenz Lindner, aka Molto, mais aussi ceux de producteurs locaux comme Charlie Soul Clap et Richie Hell qui enflamment régulièrement les dancefloors de la région.

San Francisco : 21 musées gratuits les 3 et 4 décembre

Grâce à la générosité de donateurs anonymes, le premier San Francisco Free Museum Weekend se déroulera les samedi 3 et dimanche 4 décembre prochain. 21 musées situés dans la ville seront gratuits, des plus connus aux lieux culturels habituellement fréquentés par les initiés, que le grand public aura donc l’opportunité de découvrir.

Lancée par le Asian Art Museum, le De Young, la Legion of Honor et le San Francisco Museum of Modern Art (SFMOMA), cette initiative a pour but, dans un contexte économique et politique de post-pandémie assez tendu, d’offrir aux San Franciscains un accès facilité à l’art, sans que le prix d’un billet y soit un frein. En effet, il faut habituellement compter entre 15 et 38 dollars par personne pour accéder aux collections permanentes de ces musées, et 15 à 35 dollars supplémentaires pour les expositions temporaires.

© Contemporary Jewish Museum

Pour chaque musée, il faut réserver ses places à l’avance sur le site du San Francisco Free Museum Weekend. Les billets sont déjà disponibles pour la plupart des musées et donnent accès à tous les musées gratuits le même jour, à l’exception de l’Academy of Sciences, du Walt Disney Museum pour lesquels il faudra réserver des billets directement sur leurs sites à partir du lundi 14 novembre.

Parmi ces 21 musées, les incontournables, si vous ne les avez jamais visités, sont :

  • California Academy of Sciences: un planétarium, un aquarium et une serre tropicale réunis sous le même toit, sans oublier Claude, l’alligator albinos, les raies géantes et la colonie de penguins africains. 55 Music Concourse Dr, San Francisco, CA 94118. Site.
  • De Young Museum: situé juste en face de l’Academy of Sciences, le De Young Museum possède une large collection d’art américain du 17e au 21e siècle, des oeuvres d’Afrique, d’Océanie et d’Amérique latine, ainsi que des textiles. Le musée accueille en ce moment une exposition pharaonique consacrée à Ramsès II (coût en sus). 50 Hagiwara Tea Garden Dr, San Francisco, CA 94118. Site. 
  • GLBT Historical Society Museum: le premier musée dédié à l’histoire de la communauté LGBTQ+ aux Etats-Unis. La collection permanente rassemble de nombreux objets et témoignages d’une époque pas si lointaine, quand l’homosexualité était perçue comme un vice. L’activisme de cette communauté, ainsi que l’exubérance des années 1970 y sont bien décrits. 4127 18th Street. Site
  • Legion of Honor : cousin du De Young, ce musée complète la collection de l’autre avec ses antiquités et ses oeuvres européennes. Dommage de rater de peu la superbe exposition Guo Pei, qui se termine le 27 novembre. 100 34th Ave, San Francisco, CA 94121. Site.
  • The Walt Disney Family Museum : un musée passionnant qui retrace l’histoire de Walt Disney, des déconvenues qu’il a dû parfois essuyées avant de connaître la réussite. En ce moment, une exposition retrace la création du Livre de la Jungle (1967). 104 Montgomery Street in the Presidio, San Francisco, CA 94129. Site.
© SFMOMA
  • Asian Art Museum : ce musée, dont la collection comprend plus de 18000 oeuvres, est organisé en galeries consacrées à l’Asie du Sud, l’Iran, l’Asie centrale, l’Asie du sud est, l’Himalaya, la chine, la Corée et le Japon. 200 Larkin St, San Francisco, CA 94102. Site. 
  • Jewish Contemporary Museum : l’architecture résolument moderne de ce bâtiment abrite des expositions temporaires de grande qualité, qui mettent en valeur l’histoire de la communauté juive, de Levi’s à Kubrick. 736 Mission St, San Francisco, CA 94103. Site
  • Exploratorium : un espace interactif, qui mêle expériences et expositions. On peut toucher, sentir, regarder, et découvrir de nombreux concepts scientifiques a travers des jeux et expériences simples. Pier 15 Embarcadero at, Green St, San Francisco, CA 94111. Site.
  • San Francisco Museum of Modern Art :  un des plus grands musées d’art moderne des Etats-Unis, avec ses 43 000 mètres carrés, dont 13 500 mètres carrés de galeries. En tout, ce sont plus de 33 000 oeuvres qui se répartissent sur sept étages et terrasses. Superbe expo Diego Rivera à voir en ce moment. 151 3rd St, San Francisco. Site.
Academy of Sciences
© Academy of Sciences

De nombreux autres musées sont à découvrir pendant ce week-end gratuit. Ils sont souvent spécialisés, parfois sur des sujets surprenants…

  • American Bookinders Museum : un musée consacrée aux outils et à l’histoire de la reliure de livres…355 Clementina Street, San Francisco, CA 94103. Site.
  • Cartoon Art Museum : situé dans Fisherman’s Wharf, ce musée s’intéresse à la bande dessinée et au dessin en général. 781 Beach St, San Francisco, CA 94109. Site.
  • Institute of Contemporary Art SF : les férus d’art contemporain se précipiteront dans ce nouvel espace, ouvert dans le Dogpatch depuis début octobre 2022.1225 4th Street #403, San Francisco, CA 94158. Site.
  • Letterform Archive : un nouveau musée dédié à l’art graphique, les polices d’écriture et l’imprimerie. 325 3rd St Floor 4R, San Francisco, CA 94107.  Site
  • McEvoy Foundation for the Arts : cette fondation privée met en avant des oeuvres autour de différents thèmes, comme la couleur ou la lumière. 1150 25th Street, Building B, San Francisco, CA 94107.  Site.
  • Minnesota Street Project : les anciens entrepôts du Dogpatch sont devenus des galeries d’art où photos, peintures et objets divers offrent une nouvelle fenêtre sur l’art contemporain. 1275 Minnesota St, San Francisco. Site.
  • Museum of Craft and Design : ce musée propose des expositions temporaires qui laissent carte blanche aux artistes pour exprimer leur créativité et proposer une nouvelle vision du monde est des objets aux visiteurs. 2569 3rd St, San Francisco, CA 94107. Site
  • SF Camerawork :  cette galerie accueille des expositions de photographies dans Fort Mason. 2 Marina Blvd Building A, San Francisco, CA 94123. Site.
  • Truhlsen-Marmor Museum of the Eye : le seul musée au monde a être consacré aux yeux et à la vue. 645 Beach Street, San Francisco, CA 94109  Site
  • Children’s Creativity Museum : un musée interactif où les enfants peuvent laisser libre cours à leur imagination et leur créativité. Un joli caroussel complète la visite. 221 Fourth St. San Francisco, CA 94103. Site
  • Museum of the African Diaspora : ce musée offre une voix aux différentes cultures noires, en se plongeant dans l’histoire de la diaspora africaine. 685 Mission Street (at Third) San Francisco, CA 94105. Site
  • Yerba Buena Center for the Arts : Expos et rencontres animent cet espace consacré à la réflexion sur l’art. 701 Mission Street, San Francisco, CA 94103. Site.

Bonne visite !

Un nouveau cabinet d’ostéopathie «à la française» dans la Baie de SF

Le cabinet d’ostéopathie Nourish Ostéo, installé à Albany – à l’Est de la Baie de San Francisco – depuis 2019 s’agrandit. Un second cabinet accueille maintenant les patients du côté d’Oakland. Et pour les francophones de la région, c’est un évènement. Car trouver des ostéopathes reconnus n’est pas une mince affaire de ce côté-ci de l’Atlantique (lire : Pourquoi est-ce difficile de trouver un ostéopathe aux États-Unis ? )

« L’ostéopathie est une pratique manuelle qui permet de diagnostiquer et soigner les patients dans leur globalité, c’est beaucoup moins répandu aux États-Unis qu’en France. On a d’ailleurs souvent des cas en dernier recours » explique Maïlys Nasrallah, la Française de l’équipe, aux côtés d’une Canadienne (Alyssa Gowan) et d’une Australienne, la fondatrice du cabinet, Kylie Walsh. 

Écouter le corps dans son ensemble

© Nourish Osteo – Les ostéopathes de l’équipe. De gauche à droite : la Française Maïlys Nasrallah, la Canadienne Alyssa Gowan et l’Autralienne Kylie Walsh, fondatrice du cabinet.

Si les américains se tournent davantage vers les chiropracteurs ou les kinésithérapeutes, Kylie Walsh a su combler le vide sur le front de l’ostéopathie en offrant « une approche holistique traditionnelle ». Et de détailler : « on écoute le corps dans son ensemble car tout est relié. On manipule par exemple un pied pour soulager une douleur au pelvis, le système digestif pour des problèmes de dos ou le cou pour des maux de hanche. On s’assure aussi que les fluides circulent bien dans le corps afin que les tissus soient en bonne santé. »

Leurs stratégies visent ainsi à soulager les dysfonctionnements physiques grâce à une thérapie manuelle et fonctionnelle prenant en considération à la fois les connexions corporelles, l’historique médical et psychologique de chaque patient. « Le corps garde en mémoire tous les traumatismes traversés, donc on part d’un bilan complet. On utilise ensuite des techniques qui apportent le repos dont le corps a besoin pour guérir » précise la fondatrice. 

Éducation et bouche-à-oreille

Parmi les techniques de base utilisées, pas de craquements, mais des étirements musculaires, de la thérapie crânio-sacrée, des massages et autres mobilisations douces afin de libérer les tensions, créer de l’espace, travailler les alignements, etc.« Les familles au complet peuvent donc trouver des réponses à leurs besoins. Des petits bobos, aux difficultés de sommeil en passant par différentes souffrances » assure Maïlys Nasrallah, diplômée en France après cinq années d’études.

© Nourish Osteo – Un enfant manipulé au cabinet

Aujourd’hui, Nourish Ostéo accueille de nombreux patients non-américains, mais la fondatrice espère populariser la pratique aux États-Unis : «  L’ostéopathie est née aux US, mais la formation s’est transformée et aujourd’hui, seulement 1% des médecins se spécialisent. Il y a encore un gros travail d’éducation à réaliser.» Et sa collaboratrice française d’insister sur le fait que les praticiennes prennent toujours le temps d’expliquer ce qu’elles font et comment cela fonctionne. « Les patients constatent assez vite les résultats et le bouche-à-oreille ramène de nouveaux patients » raconte Maïlys Nasrallah. C’est comme ça qu’un deuxième cabinet a vu le jour et qu’il fera peut-être d’autres petits !

Benjamin Zenou, Simplifield : Comment j’ai vendu ma startup à un groupe américain

Une semaine après avoir closé la vente de sa société Simplifield à l’américain Field Agent, son cofondateur et CEO Benjamin Zenou est sur le pont. Il a annulé sa semaine de vacances, trop de choses à faire. L’occasion pour French Morning de lui parler de son vécu d’entrepreneur français aux États-Unis, et l’histoire de la cession de son entreprise à un groupe américain. 

Débuts américains avec le programme Impact

L’aventure commence en 2013 lorsque Benjamin Zenou et Jonathan Attal lancent Simplifield, une application pour permettre aux marques de piloter leurs opérations dans leur réseau de distribution, que ce soit en magasin, travel retail etc. Rapidement, la jeune pousse signe avec de gros clients comme LVMH et L’Oréal et, après un tour d’amorçage de 4 millions d’euros en France en 2017, les deux entrepreneurs réalisent qu’il leur faut accompagner ces grands groupes de façon globale.

En 2018, la start-up fait un test aux États-Unis avec le programme Impact de 10 semaines de Business France. « J’ai rencontré la première génération d’entrepreneurs – les Français qui ont réussi aux États-Unis – : Ilan Abehassera, Jonathan Cherki, Jonathan Benhamou, qui m’ont expliqué les coûts et le go-to market. À notre surprise, le produit a reçu beaucoup de traction, ça nous a motivés à venir nous lancer sur le marché américain », raconte Benjamin Zenou. En l’espace de quelques mois, il vend son appartement à Levallois-Perret, finalise son visa et vient s’installer avec sa femme et ses enfants à New York à la rentrée 2018.

Le challenge Covid, transformé en opportunité

Rapidement, Simplifield recrute une dizaine de personnes dans ses bureaux à Soho et boucle un tour de table de série A de 11 millions de dollars en janvier 2020. C’est à ce moment qu’éclate la pandémie. « Notre application est utilisée uniquement avec les magasins physiques donc cela a été très difficile au début », explique le CEO. Il parvient à garder le même nombre de clients en 2020, mais l’usage de l’application tombe en flèche. Pourtant, le challenge Covid crée des opportunités, puisque Simplifield se positionne comme un outil précieux pour les entreprises : il permet aux dirigeants d’avoir des informations opérationnelles sans se déplacer sur les réseaux de distribution. « En 2021, nous avons connu une belle reprise, et enregistré 40 % de croissance ».

Une relocalisation à Miami

Au plan personnel, Benjamin Zenou décide de quitter l’Upper West Side, car l’école ne reprend pas en présentiel et le quartier, où de nombreux hôtels sont réquisitionnés pour loger des sans-abris, devient moins sûr. Il décide de poser ses valises avec sa famille à Miami. « Huit de mes dix employés avaient quitté New York. Quand j’ai voulu rouvrir les bureaux, le retour était négatif donc nous sommes passés à 100 % en remote ». La startup a révisé les contrats en fonction des différents États où sont basés ses employés. De son côté, Benjamin Zenou apprécie la nouvelle scène tech arrivée en Floride pendant la pandémie, la fiscalité et, bien sûr, la météo.

Vente à Field Agent, «une évidence»

Le sujet de la vente de Simplifield s’est ouvert lorsque quatre de ses concurrents directs se sont adossés à de gros groupes de logiciels et de CRM en l’espace de 12 mois. « Nous avons réalisé qu’en stand-alone, nous n’aurions bientôt plus la taille critique pour répondre à de gros projets et être performants et compétitifs. Nous connaissions Field Agent car nous sommes dans le même univers, mais ils sont plus à destination de la grande distribution ».

Simplifield a choisi un process en direct et après avoir reçu plusieurs marques d’intérêt, la vente à Field Agent est rapidement devenue une évidence. « Nous sommes très complémentaires : ils sont surtout présents sur le continent américain alors que 75 % de nos revenus sont en Europe, leurs clients sont dans la distribution et nous sommes très présents dans le luxe et les cosmétiques. Enfin, ils ont une offre de services d’automatisation et nous sommes un software ».

Passer outre la mauvaise réputation du marché français

La taille de l’acquéreur a aussi compté : 150 personnes contre une cinquantaine pour Simplifield. « Nous n’avions pas envie d’intégrer un mastodonte. Les deux parties étaient excitées de faire cette opération, les dirigeants de Field Agent sont venus une semaine en France pour rencontrer les équipes ». Au plan managérial, Benjain Zenou a choisi la transparence, et très tôt parlé d’une nouvelle opération de financement. « Je suis très opérationnel, mes équipes ont tout de suite vu que j’étais pris par autre chose ».

Une fois reçu la lettre d’intention, il a informé son comité exécutif pour aider dans la due diligence. Et le choc culturel ? Une crainte des deux côtés reconnaît le CEO. « La France a mauvaise réputation au plan du marché du travail pour de mauvaises raisons, on a beaucoup expliqué ». Des différences d’habitudes aussi : Simplifield a pris le temps d’aller voir tous ses clients pour expliquer l’opération, tandis que Field Agent les a informés par mail. « Les Américains sont plus directs, on apprend plein de choses les uns des autres, c’est ce qui rend ce genre d’opération intéressante ». La seule chose qui n’aura pas convaincu les Américains : le tartare de bœuf parisien.

Aider les Franco-Américains en difficulté lors du gala de l’Entraide française

Ambiance jazz pour la bonne cause vendredi 18 novembre au consulat. Pour son gala annuel, l’Entraide française a invité le jeune pianiste Noé Huchard – Young Pianiste Award 2019 – à accompagner la soirée. L’association new-yorkaise et ses bénévoles aident chaque année une centaine de Franco-Américains du tri-state (New York, New Jersey and Connecticut) plongés dans les difficultés financières et/ou personnelles à sortir la tête de l’eau. Et en ce moment, entre loyers hors de prix et inflation, les besoins sont importants. 

Assister au gala (600$ le couvert, 1000$ par couple) permet à l’association de poursuivre sa mission et à aider des personnes démunies à s’en sortir. Les dons et le gala constituent la seule source de revenus de l’Entraide Française.

Lors de cette soirée de charité, un.e bénévole de l’association sera distingué.e pour son travail et une vente aux enchères sera organisée. S’inscrire au gala en écrivant à :  [email protected] .

Le Bronx et sa scène artistique (encore) méconnue

Longtemps victime de sa réputation de quartier dangereux, le Bronx est trop souvent ignoré par les touristes, et même par les New-Yorkais qui habitent les autres boroughs de la ville. Pourtant, le quartier est en plein essor et gentrification, et bénéficie d’une scène artistique particulièrement vibrante et dynamique. French Morning a fait le tour des musées et espaces culturels incontournables, qui valent le coup de pousser un peu plus au nord de Manhattan.

The Bronx Museum

Le musée d’art moderne du Bronx est une première étape indispensable. Déjà parce qu’il s’agit du seul musée d’art moderne gratuit de la ville. L’institution se spécialise dans l’art contemporain d’artistes issus de la diversité, et expose des artistes issus du Bronx. Elle fournit aussi des studios gratuits aux locaux et des espaces d’exposition pour célébrer ce qui rend le Bronx unique. Le musée a récemment annoncé sa première grande rénovation depuis sa création il y a 40 ans, et les premiers plans dévoilés fin octobre par l’agence Marvel montrent l’ambition « d’amener la rue dans la galerie et la galerie dans la rue ». 1040 Grand Concourse – Ouvert du mercredi au dimanche de 1 à 6pm.

Andrew Freedman Home

Andrew Freedman Home dans le Bronx @nyslandmark

Ce manoir historique a été construit pour l’homme d’affaires américain Andrew Freedman, propriétaire de l’équipe de football américain des New York Giants, au début du XXème siècle, et était au départ une maison de retraite pour des personnes qui avaient perdu leur fortune. Il a ensuite été reconverti en centre artistique, qui consiste en une résidence d’artistes, un espace d’incubation, des ateliers professionnels, mais aussi des services communautaires. Outre l’espace d’exposition et les installations à terre, les artistes peuvent utiliser des studios pour travailler et enseigner gratuitement, un centre de médias et arts culturels donne des formations en production de films, vidéos, TV, animation et design graphique. Elle propose aussi des after schools et summer camps aux enfants du quartier. 1125 Grand Concourse – Ouvert du lundi au vendredi de 9am à 7pm et le samedi de 10am à 5.30pm.

BronxArtSpace

Fondée en 2010, cette organisation de quartier est un espace pour expositions d’arts et performances qui a pour but de soutenir les artistes locaux, souvent sous-financés et de promouvoir « les projets qui engagent des problématiques sociales, éducatives et politiques vitales ». Pour l’exposition « Art Action » de The Point qui ouvre le samedi 12 novembre, les artistes en résidence ont mis en avant des stratégies de survie face au changement climatique, via des ateliers de poésie, de portraits ou de préparation à une urgence, par exemple le wifi communautaire ou des stations d’eau pour les vagues de chaleur. BAS s’assure que les artistes du Bronx représentent au moins 45% des artistes exposés et que les femmes et personnes de couleur sont majoritaires. 700 Manida St. – Ouvert le jeudi et vendredi de 12 à 6pm et le samedi de 12pm à 5pm.

En Foco

Cette galerie photo associative du Bronx soutient en particulier les photographes issus de la diversité. À la collection permanente viennent s’ajouter des expositions temporaires destinées à créer des programmes en particulier pour les communautés défavorisées. En Foco a aussi un prix annuel pour soutenir les photographes de couleur sur des sujets comme la sexualité, les relations, la race et l’immigration. 15 Canal Pl – Ouvert du mardi au vendredi de 10am à 5pm.

Bronx Academy of Arts and Dance (BAAD) 

BlakTinx Festival au BAAD @BAAD

Cette salle de spectacle de 70 places a été cofondée par le chorégraphe américain d’origine portoricaine Arthur Aviles et accueille sa célèbre compagnie de danse contemporaine, Arthur Aviles Typical Theatre, mais aussi la Bronx Dance Coalition qui soutient les danseurs locaux. Elle a pour but d’explorer la culture Latinx et queer considérée comme marginale et d’amener leurs œuvres dans les grandes villes et à des audiences larges et internationales. Elle produit cinq festivals par an : en ce moment, le BlackTinx Performance Series célèbre la convergence du travail des artistes Afro-américains et latinos. 2474 Westchester Ave.

[RÉSULTATS DU CONCOURS] Avez-vous remporté vos billets pour la France cet hiver ?

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Ces dernières semaines, vous avez été nombreux à participer au grand concours de fin d’année que nous avons organisé avec la compagnie aérienne French bee.

Cette semaine, nous avons procédé au tirage au sort parmi les participants : deux personnes ont ainsi été désignées.

Ce sont donc Daphné, basée à Miami, et Benjamin, basé à San Francisco, qui recevront leurs billets aller-retour pour rentrer en France cet hiver et profiter des fêtes de fin d’année en famille !

Les gagnants ont été contactés par notre équipe et sont actuellement en train de préparer leur voyage. Bravo à eux, et merci French bee ?

À bientôt pour la suite de leurs aventures, en vidéo.

Green Gooding : François Servranckx monte son économie circulaire à Greenpoint

La protection de l’environnement, c’est une affaire de gouvernements et de grandes entreprises, mais aussi de citoyens ordinaires qui veulent faire une différence. François Servranckx l’a compris.

Le Français a lancé Green Gooding, une entreprise de location d’appareils électro-ménagers d’occasion qu’il opère depuis les locaux de Maison Jar (566 Leonard St), un magasin en vrac dans son quartier de Greenpoint. Le principe : il rachète ou récupère des accessoires pour les louer à petits prix aux particuliers qui en ont besoin. Il cible notamment les équipements qui ont une utilité ponctuelle ou saisonnière : friteuses à air, machines à glace et, oui, des appareils à raclette notamment…

Louer pas cher des appareils d’occasion

« Comme beaucoup de gens de ma génération, je suis très sensible aux questions environnementales. Je suis plutôt un optimiste. Je pense qu’il y a plein de solutions qui vont dans le bon sens », raconte François Servranckx, assis à côté des étagères truffées d’équipements à louer dans l’entrée de Maison Jar. « Toutefois, en matière de consommation, nous vivons dans un paradoxe : on est sensibilisé à l’impact de nos actions sur l’environnement, mais, en parallèle, on continue à nous bombarder de demandes et de publicités pour acheter toujours plus. Au bout d’un moment, on accumule plein de produits qui ne tiennent pas longtemps, qui cassent, qu’on ne peut pas faire réparer. La réalité, c’est que tout ça finit dans les décharges car le recyclage n’est pas complètement au point. »

Cela fait « plusieurs années » que cet ancien de Médecins sans frontières, qui travaille dans le domaine des investissements responsables (ESG), s’intéresse à l’économie circulaire et à la possibilité de ré-utiliser ou d’allonger la durée de vie d’objets usagés. Il a d’abord envisagé de lancer un « Repair Café », site où chacun peut apporter un appareil à retaper, dans le domaine électronique, mais l’initiative est tombée à l’eau.

Un modèle économique qui marche

Inspiré par Kazoo, une entreprise en France, il décide de se rabattre sur la location d’accessoires électro-ménagers.  « L’idée est très pertinente dans une ville comme New York parce qu’on n’a pas beaucoup de place. On a tous des cuisines très petites ! Cela permet également de ne pas avoir à acheter des équipements et de les stocker », reprend-t-il. En juillet, il démarre son opération avec du matériel du cuisine, mais s’aperçoit que des objets de nettoyage peuvent aussi intéresser la clientèle de Greenpoint.

Comment ça marche ? Il faut se rendre sur le site internet de Green Gooding (ou en personne à Maison Jar) pour sélectionner l’appareil voulu et la durée de la location. Coût minimum : dix dollars. Il faudra ensuite passer le chercher à Maison Jar. La sélection actuelle comprend une machine à gaufres, un nettoyeur de tapis, un presse-agrumes, des appareils à raclettes… Tout a été acheté par François Servranckx en ligne ou auprès de particuliers qui l’ont approché. « On cherche des objets qui peuvent marcher en location, dit-il. En terme de logistique, il faut qu’ils soient assez costauds, mais pas trop lourds et encombrants. Sinon, cela sera trop dur à transporter ».

La petite affaire compte une centaine de clients. François Servranckx sent que le concept a du potentiel. Son système de location pourrait être étendu aux produits pour enfants (jouets, poussettes…) et aux outils, par exemple. En créant Green Gooding comme une entreprise et non une association à but non lucratif, il veut d’ailleurs démontrer qu’ « il y a un modèle économique » derrière l’initiative. « Je veux prouver que des gens comme moi peuvent lancer ce type de projets, où qu’ils soient, et gagner leur vie ». Tant qu’ils proposent des machines à raclette, ils peuvent compter sur le soutien des Français !