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Musique de chambre : concert d’œuvres françaises rares à la Morgan Library

Le Black Oak Ensemble – du nom du chêne noir, arbre originaire de l’Illinois -, trio de musique de chambre basé à Chicago, fera ses débuts à New York à la Morgan Library & Museum le vendredi 4 novembre à 6:30pm.

Par sa « vitalité flamboyante » selon le Chicago Tribune, le Black Oak Ensemble s’impose comme l’un des principaux ensembles de chambre des États-Unis. Le trio à cordes est composé de l’altiste français Aurélien Fort Pederzoli, formé au conservatoire de Paris, la violoniste américaine d’origine suisse Desirée Ruhstrat et du violoncelliste britannique David Cunliffe.

Le Black Oak Ensemble interprétera « Avant l’Orage — French String Trios 1926-1939 », des œuvres françaises rarement jouées, pour violon, alto et violoncelle, écrites entre les deux guerres mondiales.

Au programme :

  • Robert Casadesus, trio à cordes « Au Trio Pasquier »
  • Henri Tomasi, Trio à cordes en forme de divertissement         
  • Gustave Samazeuilh, Suite en trio pour violon, alto et violoncelle « Au Trio Pasquier »
  • Gabriel Pierné, Trois pièces en trio
  • Jean Cras, Trio pour violon, alto et violoncelle

La Morgan Library propose aux spectateurs de venir avant le concert, à partir de 5:30pm, découvrir son exposition « The Little Prince: Taking Flight » – la bibliothèque détient le manuscrit et les illustrations originales de l’œuvre d’Antoine de Saint-Exupéry. Billet iciLe port du masque reste obligatoire.

French Boss, Marc-Henri Magdelenat : « Un million et demi d’enfants du primaire nous lisent »

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Quinze ans d’expérience en stratégie marketing et management dans l’univers des produits de grande consommation, la vie de Marc-Henri Magdelenat en ferait rêver plus d’un, par sa richesse et sa diversité. Par sa capacité aussi à souvent se trouver au bon endroit au bon moment. Exemple : il a vécu de l’intérieur l’un des plus grands évènements de l’histoire du sport français, la victoire des Bleus en 1998. Il était alors responsable de la politique de marketing opérationnel de Coca-Cola, partenaire important de l’équipe de France, championne du monde de football.

Mais l’invité de ce 65e numéro de French Boss s’est aussi penché, très tôt, sur le secteur de la publicité sur téléphone en créant, dès le début des années 2000 une société, Screen Tonic, devenue rapidement leader dans son secteur, suscitant la convoitise du géant Microsoft. Six ans plus tard, celui-ci rachètera la société et embauchera son patron.

Mais aujourd’hui, c’est avant tout un journaliste avec lequel nous nous entretenons – co-fondateur de Time To Sign Off -, un patron de presse qui, depuis une dizaine d’années, informe les 6 à 12 ans parce-que ces enfants « plus tard, deviendront des citoyens qui se devront d’être bien informés ». Son outil d’information est un web-magazine, qu’il a choisi d’éditer en cinq langues, « pour répondre aux besoins de communautés disparates. »

Pour créer News-O-Matic, et donc rejoindre un statut d’entrepreneur qu’il avait déjà connu en France, cet ancien officier de marine, diplômé de Sup de Co Paris, a donc puisé dans l’ensemble de son savoir-faire de publicitaire et d’homme de marketing. Il y a ajouté une attirance évidente pour l’information ainsi qu’une observation minutieuse de la curiosité et des attentes des enfants. News-O-Matic est aujourd’hui lu, chaque jour, par un million et demi d’enfants, majoritairement américains.

Voir en video :

Écouter le podcast :

https://www.spreaker.com/user/10781102/pad-audio_38

Avec « Color Me Blue », les arts du cirque entrent en piste à Miami

Un bouillonnement créatif agite la métropole floridienne. L’école des arts du cirque LADD Miami Circus Arts Center fait son show les jeudi 10 et vendredi 11 novembre à 8pm. La troupe professionnelle présentera son spectacle « Color Me Blue » à Superblue Miami, un centre d’art 2.0 proposant des expositions immersives dans le quartier d’Allapattah.

Entre cirque contemporain et cabaret, cette représentation promet une multitude d’acrobaties aériennes, de la contorsion et de la jonglerie, mais aussi de la danse ou encore du chant. Une dizaine d’artistes circassiens internationaux, la plupart d’entre eux ayant intégré par le passé des formations de renom à l’image du Cirque du Soleil, se partageront la scène, sous la houlette de Nicolas Allard, le directeur des opérations du LADD Miami Circus Arts Center.

« Ce n’est pas simplement une démonstration artistique dans le sens où l’on invite véritablement le public à interagir avec les performeurs », indique cet acrobate français de 24 ans, médaillé d’or en trapèze ballant lors de la 41e édition du Festival Mondial du Cirque de Demain en 2020. Souhaitant entretenir le mystère, Nicolas Allard promet de nombreuses « surprises » et évoque notamment une performance mettant en lumière les prouesses techniques de la styliste hollandaise Anouk Wipprecht, qui a créé une robe interactive distribuant des cocktails.

La loterie de la carte verte pour 2024 commence le 5 octobre 2022

Le mercredi 5 octobre, vous aurez deux raisons de faire la fête : c’est l’anniversaire de Kate Winslet, la star du film « Titanic », et le coup d’envoi de la loterie de la carte verte pour 2024. Le portail internet pour s’inscrire et tenter de gagner le précieux sésame sera ouvert ce jour-là à midi (heure de la Côte Est). Il sera refermé le mardi 8 novembre, toujours à midi (heure de la Côte Est).

Pour participer, il faut être issu d’un pays à faible émigration vers les États-Unis (la France en fait partie) et avoir complété le lycée ou exercé, pendant deux ans sur ces cinq dernières années, une activité professionnelle requérant au moins deux années de formation. Il faudra conserver votre numéro de confirmation une fois que tous les champs requis auront été remplis car celui-ci vous sera utile pour accéder aux résultats, à partir du 6 mai 2024. Attention : le département d’État ne vous enverra pas d’e-mail de confirmation en cas de sélection. Vous pouvez postuler quel que soit votre visa actuel.

Attention aux arnaques

Il n’existe qu’un seul site pour déposer votre candidature (celui listé en lien ci-dessus). Et la procédure est entièrement gratuite. Donc ceux qui vous demandent de l’argent pour remplir le dossier vous prennent pour des pigeons.

Être sélectionné ne signifie pas que vous obtiendrez votre carte de résident permanent. En effet, 100 000 personnes sont choisies sur loterie, mais seuls 55 000 titres sont disponibles. Et les dossiers retenus doivent être traités par l’administration avant la fin de l’année fiscale, le 30 septembre, pour que les candidats obtiennent le document synonyme de résidence permanente. Sinon, il faut tout recommencer.

La ménagerie de Richard Orlinski débarque à Miami Beach

Les inconditionnels du bestiaire en résine colorée ou en métal évidé de Richard Orlinski vont être ravis. À partir du mardi 22 novembre, vous vous retrouverez nez à nez avec le « Wild Kong », cette sculpture démesurée à l’effigie d’un gorille, la pièce maîtresse du célèbre plasticien parisien, qui trônera fièrement sur Lincoln Road.

Après avoir accueilli les sculptures, tout en rondeur, de l’artiste colombien Fernando Botero, l’artère piétonne de Miami Beach sera ornée pendant cinq mois (jusqu’au vendredi 31 mars) d’une douzaine d’œuvres monumentales signées Richard Orlinski, appartenant à son univers baptisé « Born Wild ». Prenant ainsi des airs de zoo, vous pourrez y admirer son lion rose, son ours blanc, sans oublier son fameux crocodile rouge, sa toute première création.

La Soirée fête sa 40e édition à San Francisco

Une des traditions les plus attendues par la communauté française de la Bay Area fêtera le mercredi 16 novembre sa 40e édition. : La Soirée, organisée par la French American Chamber of Commerce de San Francisco (FACCSF), consistera cette année en un dîner de gala qui réunira 200 personnes à The Pearl, dans le Dogpatch.

Trois chefs et un menu

« Nous avons choisi de mettre à l’honneur l’excellence de la gastronomie française, en demandant à trois chefs français de composer le menu », explique Anne-Emmanuelle de Boysson, directrice exécutive de la FACCSF. Le cocktail sera préparé par Alexandre Viriot, chef à La Société et ancien élève d’Alain Ducasse, le plat principal par Roland Passot, chef bien connu de La Folie et fondateur des restaurants Left Bank. Le dessert sera une création de Claude Le Tohic, dont le restaurant O’ a reçu une étoile Michelin en 2021.

Anne-Emmanuelle de Boysson, directrice exécutive de la FACCSF. © Octamedia Productions

C’est donc une formule nouvelle qui attend les convives de La Soirée 2022. Créée à l’origine pour fêter le Beaujolais nouveau, cet événement a évolué pour devenir un festival de la gastronomie, qui rassemblait de nombreux exposants et jusqu’à mille participants. « La pandémie a malheureusement touché bon nombre des exposants qui avaient l’habitude de participer : certains ont mis la clef sous la porte, d’autres n’ont pas la possibilité de produire les quantités requises pour mille personnes, souligne l’organisatrice de la soirée. Malgré cela, il nous tenait à cœur d’organiser à nouveau un événement festif et convivial, tout en mettant en lumière les talents culinaires de notre communauté : un tiers des membres de la FACCSF font d’ailleurs partie des métiers liés à l’industrie de la gastronomie et du vin. »

Le kayakiste Cyril Derreumaux, guest speaker

Un invité spécial, Cyril Derreumaux, viendra partager son expérience avec les participants de La Soirée. En septembre dernier, il devenait le premier kayakiste à réussir une traversée en solitaire et sans aucune assistance entre Monterey et Hawaï. « C’est un formidable exemple de persévérance face à l’adversité et sa tenacité est un message qui résonne particulièrement dans le monde de l’entreprise » estime Anne-Emmanuelle de Boysson. Le DJ français Franky Boissy sera chargé de faire chauffer le dance-floor pour prolonger la soirée après le dîner.

« Les billets sont désormais en vente, et partent vite…», souligne Anne-Emmanuelle de Boysson. Après une cérémonie des FABA particulièrement réussie en mai dernier,  la FACCSF avait à cœur d’organiser son deuxième événement signature de l’année, et de rassembler la communauté française.

La plateforme de podcasts Ausha se lance aux États-Unis

Une Statue de la Liberté qui tend un micro au lieu de sa flamme, un symbole fort du lien à maintenir entre France et États-Unis. C’est le visuel qu’a choisi la plateforme marketing pour les podcasts française Ausha, qui vient de se lancer à l’assaut du marché américain. Et pour la représenter de l’autre côté , la start-up fondée par Maxime Piquette et basée à Tourcoing a choisi une Française très américanisée, rencontrée par le biais du réseau French Founders. Odile Beniflah a passé plus de 20 ans dans la tech aux États-Unis, dans la Silicon Valley dans les années 90 puis à New York pendant 10 ans, et à nouveau à partir de 2011. Elle a notamment été responsable de l’international chez Meetup, Wework puis en charge de la communauté chez Duolingo.

« Lorsque j’ai discuté avec Maxime, j’ai vu un fondateur qui avait confiance en lui et qui n’avait pas peur des États-Unis, raconte Odile Beniflah. Il a un produit exceptionnel qu’il porte avec passion, et surtout j’ai senti beaucoup de bienveillance et de vraies valeurs. Je n’ai pas hésité à me lancer même si je connaissais encore peu le monde des podcasts. »

De la radio Internet au podcast

L’histoire d’Ausha est celle d’un duo, Maxime Piquette et Charles de Potter, qui avaient déjà monté une première société, Radioking, pour créer sa propre radio sur Internet. En 2018, les deux Français ont décidé de passer au podcast et de lancer une plateforme marketing pour aider les podcasteurs à héberger, mais aussi à diffuser et faire connaître leurs programmes. Ausha a levé 1,2 million d’euros en 2020 et a rapidement connu une croissance fulgurante en France : elle compte un catalogue de plus de 7.000 podcasts, dont de grands médias (Le Figaro, L’Equipe, Libération, La Croix, AFP) et de grandes entreprises (LVMH, OVH, Décathlon ou BNP Paribas). « Nous avons eu du succès parce que nous avons écouté les podcasteurs eux-mêmes, explique Maxime Piquette, CEO d’Ausha. Les podcasteurs veulent passer plus de temps sur le contenu de leur podcast, et moins de temps à essayer d’utiliser six ou sept outils marketing différents pour s’assurer qu’il soit entendu. En moyenne, Ausha remplace 5 outils que les podcasteurs devraient autrement utiliser. »

Plateforme marketing tout-en-un

Pour la spécialiste produit qu’est Odile Beniflah, Ausha se démarque de ses concurrents américains avec une plateforme qui propose un hébergement illimité, des distributions sur les 22 principales plateformes d’écoute mais aussi Youtube et Soundcloud, un social manager Twitter et Facebook, un Smartplayer, une newsletter, une intégration de site Web et des statistiques d’écoute et de classement en temps réel. Enfin, des options de monétisation, précieuses pour des podcasteurs qui veulent en faire une activité rentable.

Ses trois offres sont comprises entre 11 et 69 euros par mois, payable annuellement ou par mensualité. « Ausha propose des outils marketing puissants adaptés au podcast et facile à utiliser à partir d’un même tableau de bord, cela fait gagner énormément de temps sur la promotion. C’était vraiment visionnaire de leur part de se positionner comme cela », renchérit Odile Béniflah.

Féminiser le marché américain du podcast 

Mais la Française sait bien que personne n’attend la jeune pousse aux États-Unis, et veut prendre son temps. « Nous allons nous développer de la bonne façon : de manière organique et avec des bases saines. Nous faisons tester notre plateforme à des spécialistes du podcast marketing, nous voulons que des utilisateurs experts se disent qu’on a une solution incroyable. »

Pour la Française, les Américains ont un appétit pour une diversification des voix et des podcasts, alors qu’à l’heure actuelle, pas moins de 69 % des podcasteurs sont des hommes blancs de ce côté de l’Atlantique. La France, qui a un marché du podcast plus féminin, a une carte à jouer. Une cause pour Ausha, qui est aussi engagé contre les violences faites aux femmes. Odile Béniflah monte une équipe de quatre personnes, et une nouvelle levée de fonds est prévue dans quelques mois. En attendant, l’équipe américaine d’Ausha a ses oreilles grandes ouvertes. « Nous sommes super optimistes et enthousiastes, mais aussi prêts à nous adapter rapidement en fonction des retours d’un marché en pleine croissance. »

Hommage à Bruno Latour au FIAF

Bruno Latour, l’une des grandes figures de la pensée écologiste, est décédé au début du mois à Paris. Très connu aux États-Unis – il a notamment enseigné à l’université d’Harvard et donné les Tanner lectures à Yale -, le philosophe et sociologue devait venir à New York accompagner la metteure en scène et historienne Frédérique Aït-Touati pour deux représentations de La Trilogie terrestre (The Terrestrial Trilogy) au FIAF, en co-présentation avec la Sciences Po American Foundation, lors de la clôture du festival Crossing the Line.

Bruno Latour et Frédérique Aït-Touati ont travaillé ensemble sur la transformation de la scène théâtrale en un lieu d’expérimentations philosophiques, une démarche créative développée au Théâtre des Amandiers à Nanterre. The Terrestrial Trilogy a débuté en 2016 avec la conférence-performance INSIDE. Vint ensuite Moving Earths en 2019 et Viral en 2020. L’ensemble du projet est une réflexion sur la nécessité d’un renouvellement, en profondeur, de nos représentations du monde terrestre. « Une réflexion sur la manière de continuer à faire du théâtre », estime Mathilde Augé, co-programmatrice du festival.

Le FIAF rend donc hommage au philosophe disparu, avec deux représentations de la Trilogie terrestre – une Première en Amérique du Nord – ce jeudi 27 octobre à 7:30pm et ce vendredi 28 octobre à 7pm au Florence Gould Hall. Billets ici. Une coupe de champagne sera offerte à l’issue de la dernière représentation, pour célébrer la clôture du festival Crossing The Line 2022.

5 bars où danser et faire la fête dans le Lower East Side

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Autrefois mal fréquenté voire carrément dangereux, le Lower East Side s’est gentrifié au fil des années au point de devenir une destination réputée des fêtards new-yorkais. French Morning a testé pour vous cinq lieux où boire un verre et danser dans le quartier.

Mr. Purple

On commence par un rooftop connu et réputé, situé au 15ème étage de l’Hotel Indigo sur Orchard St. Ouvert l’été comme l’hiver, Mr. Purple offre une vue à 360 degrés sur la ville dans un décor chic industriel. À cette époque de l’année, on préfère danser au chaud derrière la grande baie vitrée qui donne sur la skyline de Manhattan. Le soir, l’endroit devient sombre et (très) sonore, avec des DJs passant des playlists éclectiques allant du rock, blues, aux sons populaires du moment. Comptez 18$ le cocktail. L’endroit est souvent bondé : premiers arrivés, premiers servis. 180 Orchard St 15th floor, (212) 237-1790.

Kind Regards

Changement d’ambiance dans ce petit bar à cocktails à priori intimiste, qui dispose d’une piste de danse au sous-sol. On débute la soirée au premier étage en sirotant son verre avec quelques amis, confortablement installés sur la banquette au fond de la salle (cocktail à 15$). Puis on descend d’un étage pour se déchaîner dans une pièce exiguë où les corps se rapprochent, seulement allumés par les reflets des boules à facettes pendues au plafond. Les playlists musicales sont plutôt old-school, variant de la house, hip-hop au rap. 152 Ludlow St, (212) 253-0036.

Fig.19

Difficile de trouver Fig.19 puisque l’adresse donne sur une galerie d’art… Traversez cette pièce et poussez la porte du fond, qui donne sur un speakeasy cozy éclairé par des beaux chandeliers anciens. Particulièrement apprécié des étudiants et jeunes professionnels, l’endroit se transforme vite en dance-floor après l’heure du dîner. L’ambiance est excellente, à condition de ne pas être claustrophobe. Belle carte de cocktails faits sur place (17$). 131 Chrystie St, (646) 389-4544.

205 Club

Pour vous ambiancer sur les derniers sons américains à la mode, direction le 205 Club sur Chrystie St. Cette petite boîte de nuit en sous-sol est bien remplie les weekends et n’hésite pas à pousser le son fort, très fort. Ici, on vient avant tout pour se défouler et faire des rencontres sur la piste de danse. Un endroit à garder sous le coude qui vous accueillera même à 3h du matin en baskets. 205 Chrystie St, (917) 674-0937. 

Old Flings (2A)

C’est notre coup de cœur de la liste. Situé à la limite d’East Village (au croisement entre Avenue A et East 2nd St), le 2A est à priori un dive bar sans grand charme. Il faut en fait accéder au deuxième étage par l’extérieur pour arriver à Old Flings, un petit bar à cocktails tout en longueur, qui vous fait replonger dans les années 1970. L’atmosphère y est peace & love et le DJ du samedi soir fait danser tout le monde sur une playlist excellente de disco et disco-house. Un endroit hors du temps qui nous rappelle pourquoi on aime tant New York. 25 Avenue A, Top Floor.

Victoire Loup, la passionnée de gastronomie qui monte à Los Angeles

Attablée devant une crêpe et un café, au cœur du labyrinthe d’échoppes de l’Original Farmers Market, sur Fairfax Avenue, Victoire Loup, 32 ans, est en pleine discussion avec un couple de Français installés depuis peu à Los Angeles. Ce 12 octobre, la journaliste culinaire est venue en voisine présenter son dernier ouvrage, Festin, 60 recettes pour se retrouver (éditions Human Humans et Hachette cuisine) à l’association Los Angeles Accueil. Une pile de livres trône sur une table ronde à côté d’elle : Festin est le cinquième ouvrage qu’elle signe en deux ans et demi.

« J’ai demandé à 60 chefs de partager leurs meilleures recettes pour les fêtes de fin d’année, qu’il s’agisse de Noël, du jour de l’an, mais aussi Thanksgiving, Hanouka ou Norouz (ndlr nouvel an iranien), explique cette jeune femme spontanée, veste en jean, longue jupe plissée et baskets blanches. Mon fil rouge est resté le même : j’essaie de dévoiler l’homme ou la femme qui se cache sous la toque, en recueillant anecdotes et souvenirs d’enfance. »

Un nom dans le LA gourmand

Le résultat est un livre alléchant. Des recettes épicées ou végétariennes côtoient les traditionnels foies gras, huîtres et bûches. Elles sont signées par des grands noms de la cuisine française (Glenn Viel, Dominique Crenn) comme par de jeunes talents. « J’ai eu un coup de cœur pour le “financier du Père Noël” du chef Numa Muller, installé à Marseille. C’est une recette toute simple avec du romarin, du thym, du citron… » confie cette fille de parfumeurs, aînée de cinq frères, qui a grandi dans la région de Grasse. Son naturel détonne avec l’image sophistiquée que l’on se faisait de celle dont le talent a été salué par la presse (Le Monde, Vanity Fair, le Los Angeles Times…)

Depuis son arrivée à Los Angeles en 2015 pour suivre son mari comédien, Victoire Louapre, de son vrai nom, s’est métamorphosée. Après l’Australie, l’Espagne, l’Angleterre et New York, débarquer dans cette ville « immense et indéchiffrable » fut pourtant « un choc ». À l’époque, la jeune femme, passionnée par la gastronomie, dirige déjà la communication du guide français « Le Fooding ». Pour apprivoiser la cité des Anges, elle écume les restaurants et multiplie les critiques sur son site, In the Loup.

Un nouveau livre en projet

On la repère, les collaborations s’enchaînent. De blogueuse, elle devient consultante culinaire (pour Airbnb, Cartier, Pommery, Breizh Café, l’Éclair de génie…), jury dans des shows télévisés, et depuis 2020 auteure de livres de cuisine. Quand on lui parle de notoriété, elle nuance : « Mes livres sont plus célèbres que moi et s’ils le sont, c’est grâce à tous ces chefs géniaux. Mais il est vrai que j’ai gagné en crédibilité. »

La pandémie a ralenti son activité de conseil, mais peu importe. Cette créative fourmille de projets. Mettant à profit sa plume, ses papilles et son carnet d’adresses, elle rédige des articles culinaires (le magazine du Guide Michelin, le Fooding ou pour le chef Laurent Mariotte); fait des incursions dans des émissions de télévision (Top Chef en France l’été dernier !) et accompagne des chefs dans leurs projets d’écriture (Anne-Sophie Pic, David Toutain) quand elle ne réalise pas ses propres livres. En fin d’année prochaine paraîtra un ouvrage qui lui tient particulièrement à cœur, dédié « aux chefs qui rendent le monde meilleur ». À travers la cuisine, la quête de sens fait le sel de son aventure.

Étudier en France après une scolarité aux États-Unis : salon en ligne gratuit

[REPLAYS] Retrouvez toutes les conférences de notre édition 2022 en replay sur le site de l’événement

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Après vos études à l’étranger, choisissez votre future école en France.

Ce salon en ligne est dédié aux étudiants francophones vivant à l’étranger et souhaitant venir -ou revenir- en France pour leurs études.

Tout au long de la semaine, nous vous proposons de découvrir une dizaine d’établissements d’études supérieures français, à travers des présentations par catégories : commerce, cuisine et hôtellerie, design et arts appliqués, ou encore sciences politiques et relations internationales.

Rendez-vous en ligne du 14 au 18 novembre 2022
[Je m’inscris]

Le programme des conférences :
? Les bachelors en écoles de commerce · lundi 14 novembre à 12pm ET
? Parcoursup, Campus France: comprendre les procédures d’inscription en France · lundi 14 novembre à 2pm ET
? Les études de sciences politiques et relations internationales · jeudi 17 novembre à 12pm ET
? Les études de design & arts appliqués · jeudi 17 novembre à 12:30pm ET
? Les écoles de cuisine et hôtellerie · vendredi 18 novembre à 12pm ET

L’inscription est gratuite et vous permet de recevoir un rappel par email pour vous connecter à la ou les session(s) qui vous intéresse.

Un événement French Morning Media Group.

Jean Bastide, illustrateur de Boule et Bill, en dédicace en Floride

Son coup de crayon ne vous est certainement pas inconnu. Croquant Boule et Bill depuis 2016, Jean Bastide sera à Boca Raton pour une séance de dédicace le mercredi 2 novembre, entre 3pm et 4:30pm, à My Bulle Toys, une enseigne proposant une offre variée de livres et de jeux éducatifs dans la langue de Molière.

Parrain de la troisième édition du Festival de la BD aux États-Unis, organisé du mercredi 2 novembre au samedi 12 novembre par l’association Made in France, qui promeut la culture francophone et la langue française grâce à de nombreux événements, le dessinateur français viendra présenter le quarante-et-unième album des aventures du petit garçon et de son cocker intitulé Bill se tient à caro.

Prolifique, Jean Bastide a par ailleurs apposé sa patte artistique sur une autre série de bandes dessinées qui a du chien : Idéfix et les Irréductibles, qui suit les péripéties du célèbre acolyte d’Astérix et Obélix, deux ans avant leur rencontre.

© Jean Bastide
© Jean Bastide