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6 sorties à ne pas rater à Washington cet automne

S’il y a une saison pour visiter Washington DC, c’est bien l’automne. Entre les couleurs du foliage et les températures plus douces, on sent Thanksgiving se rapprocher à grand pas ! French Morning a selectionné six sorties à ne pas manquer lors d’un passage dans la capitale américaine à cette époque de l’année. 

L’exposition Vermeer’s Secrets

© National Gallery of Art.

Parmi la trentaine de musées du réseau Smithsonian, la National Gallery of Art est l’une des plus spectaculaires. Entre les œuvres des peintres les plus célèbres et son tunnel de lumière, ou encore ses grandes salles décorées de fontaines intérieures, le musée est un passage obligé pour tous les amateurs de peinture. Entre le samedi 8 octobre 2022 et le dimanche 8 janvier 2023, l’exposition « Vermeer’s Secrets » réunit une collection unique des 35 peintures de Johannes Vermeer, les seules connues attribuées au mystérieux peintre néerlandais – La National Gallery of art en possède quatre. L’exposition (gratuite) se situe dans l’aile ouest du musée. Ouvert tous les jours de 10am à 5pm. 6th St and Constitution Ave NW.

Faire l’expérience d’un sport américain

Les Washington Commanders, l’équipe de football américain de Washington DC, sur leur terrain, le FedExField Stadium dans le Maryland. © commander.com

Il n’y a pas mieux pour se fondre dans l’ambiance d’une ville. Envie de voir un match de football américain? Les Washington Commanders jouent dans leur stade en dehors de DC à Landover. Pour se mettre à l’heure d’hiver, rien de tel que d’aller voir un match de hockey avec les Washington Capitals dans l’arène de Capital One, située à Chinatown. La troisième option pour se détendre devant un bon match, c’est d’aller regarder les joueurs de la NBA avec les Wizards, toujours dans l’arène de Capital One.

Le National Symphony Orchestra

Kennedy Center at Night
Le Kennedy Center. © Nicholas Wright/Unsplash

Le Kennedy Center est un endroit magique la nuit : de sa terrace, on y découvre Washington sous un autre angle. Le coucher de soleil sur le Potomac n’enlève rien au charme. Un beau cadre pour aller voir le National Symphony Orchestra de Washington. Du jeudi 10 au samedi 12 novembre 2022, la célèbre violoniste Anne Akiko Meyers jouera pour la première fois Blue Electra, la nouvelle œuvre du compositeur Michael Daugherty, lauréat d’un Grammy. Billet ici

L’exposition « Kinship »

Kinship. © National Portrait Gallery, Smithsonian Institution

Le National Portrait Gallery est connu pour une série particulière : celle des portraits peints des 45 présidents des États-Unis. Cet automne, une autre exposition vient s’installer dans les murs de cette institution. Du vendredi 28 octobre 2022 au samedi 7 janvier 2023, « Kinship » présente plus de quarante œuvres de huit artistes contemporains dont le travail explore la notion de parenté et de proximité : Njideka Akunyili Crosby, Ruth Leonela Buentello, Jess T. Dugan, LaToya Ruby Frazier, Jessica Todd Harper, Thomas Holton, Sedrick Huckaby et Anna Tsouhlarakis. L’entrée est gratuite. Ouvert tous les jours de 11:30 am à 7 pm. 8th and G Streets NW.

Road-trip dans la Vallée de Shenandoah

Mabry Mill, Blue Ridge Parkway. © blueridgeparkway.org

Pour aller voir les plus belles scènes automnales, le fameux Blue Ridge Parkway amène ses visiteurs dans les virages de la vallée de Shenandoah. D’octobre à novembre, les amateurs de nature et d’air frais de la montagne s’y rendent pour marcher dans les sentiers de la vallée ou pour passer une nuit dans un chalet et profiter de la beauté de l’automne. À relire également : 5 idées de week-end autour de Washington pour s’éloigner de la ville et faire l’expérience de la région sous un autre angle. 

Un day-trip à Harper’s Ferry 

Harpers Ferry © Chenzhi Zhao/Unsplash

À une heure de Washington DC, en train ou en voiture, Harper’s Ferry est une petite ville historique (et magnifique) coincée entre deux fleuves, le Potomac et le Shenandoah. Officiellement en Virginie-Occidentale, vous serez également à deux pas de la Virginie et du Maryland. Entre balades dans les petites rues ou sur les chemins de la montagne, ce petit village vaut vraiment le détour.

Pourquoi l’anglais n’est-il pas la langue officielle des États-Unis ?

Cela peut en surprendre plus d’un, mais l’anglais (ni aucune autre langue) n’est la langue officielle des États-Unis. Pourquoi ? C’est la question bête de la semaine.

L’Amérique multilingue

Nous sommes en 1780. Le futur président John Adams, alors membre du Congrès continental, propose de faire de l’anglais la langue officielle pour bâtir la nation. Sa proposition était loin de faire l’unanimité, car à cette époque, les Américains parlaient une multitude de langues différentes (les langues des colons comme le français, l’espagnol, l’allemand, le néerlandais ou encore le norvégien, mais aussi les langues indigènes).

« En 1664, quand la colonie du New Amsterdam fut acquise par les Britanniques, dix huit langues étaient parlées sur l’île de Manhattan, sans compter les langues des Amérindiens qui s’élevaient à plus de 500 en Amérique du nord à l’époque, explique James Crawford, auteur de plusieurs ouvrages sur les langues. Grâce à leurs écrits, on sait que des leaders comme Thomas Jefferson était fiers de leur capacité à lire dans plusieurs langues et urgeaient leurs compatriotes éduqués à les apprendre aussi. Mais le bilinguisme voire le trilinguisme semblent avoir été fréquents à l’autre bout de l’échelle sociale, parmi les esclaves et les domestiques, blancs et noirs. Les publicités placées dans les journaux de la mi-XVIIIème siècle faisaient référence à la maîtrise de plusieurs langues comme l’allemand, le français, l’espagnol, l’irlandais et le néerlandais. »

Antidémocratique

Imposer une langue était vu comme antidémocratique et une injure aux libertés individuelles. Selon la linguiste Shirley Brice Heath, le gouvernement considérait la langue était un choix individuel. C’est pourquoi, toujours selon la linguiste, les Founding Fathers ont fait « le choix politique délibéré de ne pas avoir de politique à ce sujet. »

Il ne fait aucun doute que l’anglais est devenu dominant aux États-Unis, mais il est encore aujourd’hui difficile de le rendre officiel, pour les mêmes raisons qu’en 1780. L’American Civil Liberties Union, qui se bat pour les respect des libertés individuelles, argue que cela serait contraire au premier amendement sur la liberté d’expression.

Langue officielle dans 31 États

Même si l’anglais n’était pas la langue officielle au niveau fédéral, il n’empêche qu’elle est adoptée comme telle dans 31 États sur les 50. Certains en ont plusieurs, l’État d’Hawaï a choisi l’hawaïen comme deuxième langue officielle, l’Alaska en a une vingtaine, et plusieurs territoires américains ont adopté une deuxième langue officielle : l’espagnol à Porto Rico, le chamorro à Guam et le samoan aux Samoa américaines. Concernant le français, il n’est la langue officielle d’aucun État.

Les débats autour de l’anglais comme langue officielle reviennent régulièrement, particulièrement en raison de l’augmentation de la population hispanophone. Le bureau du recensement estime que l’espagnol est la langue maternelle de 14% de la population américaine. Des mouvements English-only speaking fleurissent un peu partout aux États-Unis et revendiquent tous la même chose : faire de l’anglais l’unique langue officielle. Mais ces débats sont avant tout des outils politiques, car même si plus de 300 langues différentes sont parlées dans les foyers aux États-Unis, 96% des Américains le parlent couramment.

Une première version de cette Question bête a été publiée le 25 mars 2016.

Le Beaujolais Nouveau fêté à l’ambassade de France à DC

La Chambre de commerce franco-américaine de DC organise une soirée « Beaujolais and Beyond Celebration 2022 » le samedi 19 novembre, à partir de 7pm, à l’ambassade de France, dans le quartier de Georgetown.

Avec un menu très français pour accompagner l’arrivée du Beaujolais Nouveau, la Chambre invite les amoureux de la France à envoyer à travers leurs papilles. Le repas sera préparé par Daniel Labonne, chef-exécutif à l’ambassade, des chefs français de Cuisine Solutions, et Hughes Cossard, président et propriétaire de FoodExpression.

Au menu : poulet façon chasseur, chou-fleur et légumes d’automne et gâteau de pomme de terre. En plus du bar qui servira des vins français de nombreuses régions, la soirée sera également musicale. Au programme, Jennifer Bergamot Rose interprétera de célèbres chansons françaises, le duo français Kameleon Beats prendra ensuite la relève, le Crush Funk Brass, un groupe de jazzmen de la Nouvelle Orléans sera également de la partie. DJ Slaya et DJ Dark Fader feront danser les participants sur des musiques françaises et américaines pour clôturer la soirée.

Les French Weeks reprennent du service à Miami

Initiées il y a tout juste quinze ans par le regretté Jacques Brion, figure emblématique de la communauté française décédée en 2021, les French Weeks font leur grand retour à Miami, après deux ans d’interruption. Orchestré par la Chambre de commerce franco-américaine de Floride (FACC), ce festival met à l’honneur le savoir-faire hexagonal dans la métropole floridienne à travers la gastronomie, l’art ou encore la culture. Cette nouvelle édition, qui se déroulera du jeudi 10 au jeudi 17 novembre, réunira Français et francophiles pour une dizaine d’événements dans différents lieux.

Rencontre avec le nouveau consul

Les French Weeks débuteront avec un cocktail d’ouverture qui se tiendra dans les jardins de la résidence consulaire (jeudi 10 novembre de 6pm à 8pm). Vous aurez notamment l’opportunité de rencontrer Raphaël Trapp, le consul général de France à Miami, qui a pris possession de ses nouveaux quartiers sur Brickell Avenue en septembre dernier. Les occasions de trinquer seront également nombreuses lors d’une dégustation de champagne concoctée à Villa Azur à Miami Beach (dimanche 13 novembre de 6:30pm à 8:30pm).

Les bibliophiles ont rendez-vous sur la terrasse de l’établissement Paul à Miami Beach pour un événement littéraire organisé en partenariat avec le réseau Rencontre des Auteurs Francophones (lundi 14 novembre de 4pm à 8pm). Certaines plumes locales, dont Ève-Alice Roustang, Anna Alexis Michel et Tangi Colombel, se prêteront à une séance de dédicace. Les amateurs du cochonnet quant à eux pourront tirer, pointer, et gagner au concours de pétanque mis sur pied à Nikki Beach à Miami Beach (samedi 12 novembre à partir de 12pm).

Business et Nuit Blanche

« Comment créer et développer son entreprise en Floride ? », c’est la question à laquelle tentera de répondre un panel d’experts composé d’avocats, d’experts comptables ou encore d’agents immobiliers locaux lors du salon professionnel « Miami Live » qui aura lieu dans les locaux de la FACC (mardi 15 novembre de 8:30am à 12pm). Plusieurs tables rondes autour de différents thèmes comme la notion de métaverse (mercredi 16 novembre à 6:30pm à 8:30pm) ou encore le français des affaires (mercredi 16 novembre de 8:30am à 10am) ponctueront par ailleurs le programme.

Le festival de business-culture prendra fin au Deck at Island Gardens lors de traditionnelle Nuit Blanche™ (jeudi 17 novembre de 7pm à 1am), proposée par la société événementielle French & Famous, co-fondée par les Français Éric Even et Cyril Kadouch.

Le Petit Prince aura bientôt sa statue sur la Cinquième avenue

Il lui aura fallu presque 30 ans pour sortir des cartons, mais le Petit Prince est sur le point d’avoir la statue new-yorkaise qui lui manquait. Une levée de fonds est en cours, elle devrait permettre d’installer l’œuvre en septembre prochain, sur la Cinquième Avenue.

« Il était plus que temps, dit Jean-Hugues Monier, un des Français de New York à l’origine du projet. Quand on se promène dans Central Park, on trouve une ribambelle de statues, dont plusieurs figures liées à la littérature pour enfants, de celle de Hans Christian Andersen à celle représentant Alice aux Pays des Merveilles… Mais pour l’œuvre la plus publiée au monde, rien ! ». 

L’injustice était d’autant plus criante que l’œuvre d’Antoine de Saint Exupéry est intimement liée à New York où, en exil au début de la Seconde Guerre mondiale, il écrivit le conte, publié pour la première fois aux États-Unis, en français et en anglais, en 1943.  

« Pour toutes ces raisons, nous nous sommes dit qu’il était temps de relancer ce vieux projet de commémoration de Saint-Exupéry à New York, qui existe dans les cartons de l’association American Society of Le Souvenir français depuis 1994, mais n’avait jamais pu voir le jour pour une multitude de raisons », résume Thierry Chaunu, l’actuel président de l’association. 

Un Petit Prince sur un mur

Avant toute chose, il fallait identifier un endroit pour ériger la sculpture. « Il se trouve que le bâtiment de la Villa Albertine (les services culturels de l’Ambassade de France), dispose d’un jardin qui donne sur la Cinquième Avenue », note Jean-Hugues Monier. Avantage : le terrain étant propriété de la France, il ne nécessite pas de passer par un long processus d’autorisation. Et il offre surtout une place de choix sur la célèbre avenue. La décision est donc prise : le Petit Prince sera installé au-dessus du mur bas qui borde le jardin.

Restait à trouver un sculpteur pour réaliser le bronze. Ce sera le Français Jean-Marc de Pas, qui est déjà l’auteur du buste de Saint-Exupéry exposé à l’aéroport du Bourget. Ces derniers mois, il a sculpté 7 modèles différents, le sujet étant à chaque fois dans une position différente. L’association a fait son choix la semaine dernière : le petit prince sera assis sur le muret, le regard tourné vers le ciel. 

Le sculpteur va désormais se mettre au travail dans son atelier en Normandie. Objectif : inauguration de la statue en septembre 2023, juste à temps pour le 80ème anniversaire de la publication de l’œuvre. D’ici là, il faudra conclure la levée de fonds pour financer l’opération. L’association espère lever 80.000 dollars, « mais nous sommes déjà sur la bonne voie » confie Jean-Hugues Monier. (Pour donner, voir ici)

Une histoire new-yorkaise

Le sculpture deviendra alors un symbole de l’histoire new-yorkaise de l’œuvre, riche mais souvent méconnue même des admirateurs du Petit Prince et de son auteur. Le manuscrit original fait pourtant partie de la collection de la Morgan Library  (le musée de Madison Avenue lui consacre d’ailleurs une exposition en ce moment, jusqu’au 5 février 2023). Arrivé à  New York en décembre 1940, Antoine de Saint-Exupéry y passa plus de deux ans, dont l’écriture du Petit Prince ne marque qu’une petite partie. Il se consacre en effet largement à tenter de convaincre les Américains d’entrer dans la guerre. Son best-seller « Flight to Arras » (« Pilote de Guerre » en français), publié aux États-Unis en 1942 mais écrit avant l’entrée en guerre des Américains en décembre 1941, tente notamment d’expliquer au public américain que la défaite française n’est pas intervenue sans une héroïque bataille de France. 

Largement isolé à New York malgré sa notoriété -il ne parle pas anglais-, Saint-Exupéry fréquente principalement les cercles de Français de New York, comme son ami Bernard Lacombe, artiste. Celui-ci a son studio à l’étage d’un restaurant français, La Vie française, qui sert de repère à la bande (à laquelle appartiennent, brièvement, Jean Gabin et Marlène Dietrich, entre autres). L’immeuble abrite toujours un restaurant français (La Grenouille), et arbore une plaque installée là par le Souvenir français en 2000, commémorant Antoine de Saint-Exupéry.

C’est pourtant ailleurs qu’il passe l’essentiel de son temps. Avec son épouse Consuelo, ils habitent notamment un appartement sur Central Park South, mais en 2000, les propriétaires de l’immeuble s’opposèrent à la pose de la plaque, arguant qu’elle risquait d’attirer trop de touristes… Mais c’est dans un autre appartement que l’essentiel du conte fut écrit : celui d’une jeune journaliste, Sylvia Hamilton, avec qui il entretint une intense relation pendant plus d’un an. C’est à elle, à la veille de son départ des États-Unis pour rejoindre les Forces françaises libres en Afrique Nord en avril 1943, qu’il remettra le manuscrit du conte. Le même manuscrit exposé désormais à la Morgan Library, qui en a fait l’acquisition dans les années 1960.

Le Petit Prince ne sera publié en France que trois ans plus tard, en 1946. Saint-Exupéry lui, ne revit jamais la ville. Le 31 juillet 1944, le Lockheed P38 Lightning, avion américain à bord duquel il effectuait une mission de reconnaissance depuis une base corse, était abattu en Méditerranée. Plus de cinquante ans plus tard, en 1998, un pêcheur remonta dans ses filets la gourmette que portait le pilote. Gravées sur le bijou, après son nom et une adresse (celle de son éditeur), figurent trois lettres : NYC.

La quintuple médaillée olympique Laura Flessel au Lycée Français de NY

Avant de devenir l’escrimeuse française la plus décorée de l’histoire – cinq fois médaillée aux Jeux Olympiques (Atlanta en 1996, Sydney en 2000 et Athènes en 2004), six titres de championne du monde et un titre européen -, Laura Flessel a dû relever bien des défis, faire preuve d’une persévérance hors norme et, à ce niveau de compétition, surmonter bien des difficultés.

L’ancienne championne et ex-ministre des sports viendra partager ses expériences au Lycée Français, jeudi 10 novembre à 6:30pm. Laura Flessel répondra aux questions d’Alvin Patrick, producteur exécutif chez CBS News, sur l’essor des athlètes féminines et sur l’égalité des chances – thématique chère au Centre culturel du Lycée dirigé par Pascale Richard – dans la perspective des Jeux Olympiques de 2024 dont elle a intégré le comité de sélection.

La conversation se déroulera en français et en anglais, de 6:30pm à 7:45pm. L’évènement est ouvert au public et gratuit. Inscription ici.

Étudier les sciences politiques et relations internationales en France

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[REPLAY] Visionnez l’enregistrement de cette session sur le site du salon “Étudier en France après une scolarité à l’étranger”

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Après vos études à l’étranger, choisissez votre future école en France

Du 14 au 18 novembre, French Morning Media Group organise un salon en ligne dédié aux étudiants francophones vivant à l’étranger et souhaitant venir -ou revenir- en France pour leurs études.

Tout au long de la semaine, nous vous proposons de découvrir une dizaine d’établissements d’études supérieures français, à travers des présentations par catégories : commerce, cuisine et hôtellerie, design et arts appliqués ou encore sciences politiques et relations internationales.

? Inscrivez-vous à la session dédiée aux sciences politiques et relations internationales
Elle aura lieu jeudi 17 novembre à 12pm ET.

Avec l’ESPOL (Université Catholique de Lille)

Un événement French Morning Media Group.

French Boss, Xavier Louis : Quatre millions levés en deux ans pour combattre Alzheimer

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L’histoire débute de manière banale. Formé au business à l’Essec, blanchi au harnais de l’investissement en Grande-Bretagne, Xavier Louis est un entrepreneur assez classique, mais qui met un point d’honneur à maitriser tous les aspects de la fonction.

Il vit à Londres depuis dix neuf ans, il y a créé plusieurs entreprises en 10 ans, il y a aidé, en les finançant, de jeunes entrepreneurs à se lancer (un moyen pour lui de rendre ce que d’autres lui avaient donné). Programmé pour entreprendre, geek et commercial. Bien loin de la trajectoire que lui avaient dessiné ses parents, tous deux médecins.

Mais cette histoire va brutalement changer de trajectoire le jour où il apprend que traîne en lui un gêne de la maladie d’Alzheimer. Son métier va rester le même, mais dorénavant il va mettre toutes ses compétences – technologiques, commerciales, relationnelles – au service de ce qui sera la grande ambition de sa vie : combattre une maladie qui touche plus de cinquante millions de personnes dans le monde (cent cinquante millions dans trente ans), une des dix maladies qui tuent le plus et contre laquelle n’existe pas, à l’heure actuelle, le moindre traitement.

Sa dernière création, « Five Lives », naît en 2020. Une application qui, en détectant plus précocement la maladie d’Alzheimer, permet, sinon de la neutraliser, du moins de freiner sa croissance et sa propagation.

Une histoire dans laquelle le côté joueur de Xavier Louis est un atout. Son enthousiasme, cette certitude que quelque chose peut être fait, séduit autour de lui et lui permet d’emmener dans son projet bon nombre de médecins, et de sensibiliser plusieurs communautés de chercheurs et associations de patients, au fort potentiel d’exploration médicale du digital. Rarement récit d’une vie d’entrepreneur aura autant mélangé le professionnel et le personnel.

Voir la vidéo :

Écouter le podcast :

https://www.spreaker.com/user/frenchmorning/pad-audio_39

Le photographe Fabien Voileau expose La Vie des Autres à NY

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Le Français Fabien Voileau est photographe, et cela fait maintenant des décennies qu’il sillonne la planète avec son appareil photo d’une main, et sa planche de surf de l’autre. Après l’Australie, la Nouvelle-Zélande, l’Indonésie ou encore le Moyen-Orient, il va poser ses valises à New York au mois de novembre, le temps de lancer son exposition à Brooklyn.

Autodidacte, Fabien Voileau a quitté l’école à un jeune âge, préférant utiliser ses jeunes années pour explorer la côte Atlantique française. Les virées en moto et sessions de surf ont réussi à l’éveiller bien plus que des cours de maths. En 2007, il décide de quitter sa campagne française pour s’installer en Australie, et commencer une de ses plus grandes aventures, clichés à l’appui.

© Fabien Voileau

Aujourd’hui, il expose « La Vie des Autres », une histoire personnelle, esthétique, visuelle et poétique qui raconte la synergie entre l’homme et les éléments, de l’Australie au Japon, en passant par les Etats-Unis et la France. Inspiré par les déserts infinis et les grands espaces, il essaie de retrouver ce sentiment magique dans chaque coin du globe. Son travail reflète ce désir inhérent d’échappée que les jeunes vivent dans le monde. Profondément altruiste, il aime découvrir et rencontrer de nouvelles personnes. Ses photographies nous permettent de ressentir la joie de l’inattendu, et la liberté des paysages vierges.

Cette exposition aura lieu dans un espace ChaShaMa, un organisme américain à but non lucratif qui soutient des artistes et leur alloue des espaces non utilisés, dans cas-ci en plein Brooklyn Bridge Park, face à la superbe skyline de Manhattan. Le lieu d’exposition sera ouvert les :

  • 17-20 novembre : 1-8pm
  • 22-23 novembre: 1-8pm
  • 26-27 novembre : 1-8pm
  • 30 novembre-1er décembre: 1-8pm
© Fabien Voileau

Codi, la start-up qui révolutionne l’immobilier commercial, lève 16 millions de dollars

Une fois par mois, les membres de l’incubateur le CLUB Silicon Valley se réunissent dans un bureau à Palo Alto, loué sur la plateforme Codi. Pas de bail à long terme, pas de logistique à gérer, un endroit dédié adapté aux besoins spécifiques du CLUB sont autant de raisons qui ont amené Laraine McKinnon, fondatrice de l’incubateur, à faire appel à Codi. « La flexibilité qu’offre ce modèle de location est assez unique, estime-t-elle, et permet d’optimiser des espaces de bureaux qui seraient sous-utilisés ou loués pour ne pas être occupés. »

Réservation simplifiée

La location d’espaces commerciaux n’est pas nouvelle, mais Codi, une start-up californienne co-fondée par Christelle Rohaut et Dave Schuman en 2018, ambitionne de dépoussiérer les modèles traditionnels d’occupation de locaux commerciaux. En effet, elle propose un modèle de location de bureaux clefs en main à des entreprises dont les besoins immobiliers ont grandement évolué depuis la pandémie. En septembre, Codi a annoncé avoir levé 16 millions de dollars en série A, validant ainsi le potentiel de l’entreprise. « Dans cet après-Covid où les habitudes de travail ont changé, les bureaux sont désormais sous-utilisés. Codi décentralise l’accès aux espaces de travail : nous les aménageons, nous les équipons de différents services, du wifi aux snacks et au café, et nous les louons selon les besoins de chaque entreprise. »

Concrètement, la réservation d’un Codi a été optimisée pour être la plus simple possible : on remplit un questionnaire sur la plateforme afin de préciser le lieu, le nombre de personnes, les aménagements et les services requis, la cadence de location, et la start-up se charge de proposer un choix d’espaces disponibles qui satisfont ces critères. En deux à quatre semaines, on peut commencer à utiliser son Codi.

Faciliter la reconstruction de la culture d’entreprise

Codi se positionne ainsi sur un créneau encore inexploré : la location personnalisée et à court terme de locaux commerciaux qui, pour certains, sont restés inoccupés depuis 2020. L’entreprise a ainsi transformé son champ d’action, passant de la location d’espaces privés au commercial. Initialement baptisée Hiven, l’entreprise permettait de réserver des espaces de co-working chez des particuliers. La pandémie a complètement changé la donne, et depuis octobre 2021, Codi se concentre uniquement sur les espaces commerciaux.

Avec les modèles de travail hybride, la location d’espaces chez des particuliers est devenu obsolète : désormais, retrouver ses collègues dans un bureau est un dépaysement en soi. Le nom Codi a été d’ailleurs préféré à Hiven pour signifier un désir d’innover. « Nous voulions un nom qui n’avait pas encore de sens prédéfini, alors que Hiven venait clairement de Hive, la ruche, afin que l’on puisse construire son sens et l’insérer dans le langage, explique Christelle Rohaut. Nous référons aux espaces comme des Codi, ce qui reflète plus le caractère nouveau du type d’espace créé. »

Développement aux États-Unis

En plus de ce changement de modèle en interne, Codi espère bien opérer une révolution dans le monde très codifié de l’immobilier commercial. « L’entrée dans ce monde a été un choc : rien n’a changé depuis trente ou quarante ans, les modèles de location sont restés très archaïques, et pourtant, les baux à long terme sont une chose du passé, souligne la co-fondatrice de Codi. Nous aidons les agents immobiliers et les propriétaires de bureaux à se mettre à jour par rapport aux attentes de potentiels clients. La motivation financière et le fait que de nombreuses entreprises nous ont déjà fait confiance achèvent de les convaincre. »

En six mois, Codi a déjà multiplié son revenu par vingt, a embauché du personnel, et a surtout levé 16 millions de dollars qui vont lui permettre d’accélérer sa croissance dans la région de San Francisco, à New York, puis de d’étendre ailleurs. L’entreprise reçoit de nombreuses demandes et prévoit de s’implanter prochainement à Toronto, Seattle et Austin.

À plus long terme, Codi souhaite renforcer la cohésion des sociétés qui font appel à ses services : « Les entreprises font appel à nous pour que leurs employés puissent collaborer et passer du temps en personne dans un même espace. En construisant la meilleure plateforme de location de bureaux, nous espérons devenir un catalyseur de culture d’entreprise, une notion qui s’est quelque peu diluée pendant la pandémie. »

Au Marathon de New York 2022, courir pour «prouver qu’on est vivant»

La foule qui vous porte tout au long des avenues de la Big Apple, le rugissement des supporters qui monte de la profondeur des canyons de béton et de verre… Tout cela, Malika Kacel l’imagine déjà. « Je vais prendre l’émotion en pleine tête, c’est sûr; ça ne m’étonnerait pas que je pleure », confie-t-elle depuis sa ville de Bordeaux, à quelques heures de prendre l’avion pour s’envoler vers New York et son marathon. L’infirmière de 39 ans aura plus d’une raison d’être émue. 

En 2016, elle a 35 ans lorsqu’elle se découvre une boule au sein droit. Quelques jours plus tard, les analyses de sang confirment un cancer … en même temps qu’elle apprend sa troisième grossesse. Elle décide d’attendre l’accouchement avant de commencer le traitement. Elle subira une double mastectomie. Mais découvrira aussi une cause, et des amies pour toujours. Car avec sa chirurgienne, Amélie Gesson-Paute, elle s’engage dès 2018 dans un raid en Laponie organisé par l’association Défi d’Elles, au profit de Keep a Breast, fondation qui œuvre pour la prévention du cancer du sein. 

Valérie Trierweiler, marathonienne malgré elle

C’est avec le même groupe qu’elle débarque cette année à New York. Elles sont 19 femmes -et un homme- qui vont courir sous les couleurs de Défi d’Elles. Malika Kacel est la seule cancer survivor du lot, mais les autres sont toutes concernées et militantes de la cause, comme l’ex-championne de natation Laure Manaudou. Ou la journaliste Valérie Trierweiler. Celle-ci jure que la course de fond n’est à priori pas son truc. « Elles m’ont plus ou moins forcée… Je devais être accompagnatrice, il restait un dossard, j’ai fini par dire oui », assure-t-elle. 

L’ex-Première dame côtoie le groupe depuis 2018. Elle avait couvert le raid de Laponie, puis, déjà le marathon de New York pour Paris Match. À l’époque, 5 coureuses de Défi d’Elles avaient fait la course d’une manière très spéciale : elles avaient emporté avec elles 42 photos de patientes atteintes de cancers du sein. À chaque kilomètre, elles brandissaient et remettaient au public une des photos. « Je me suis retrouvée entrainée ensuite, à faire les raids de femmes de Defi d’Elles d’abord, puis ce marathon maintenant. Je ne me suis pas vraiment entrainée pour un marathon; je n’ai jamais couru de semi, mais toutes ensemble on vit des émotion tellement fortes, ça fait se dépasser (…). Et puis l’objectif c’est seulement d’aller au bout, j’y crois ! ».

Célébrer la vie

À la tête du groupe, Christelle Gauzet elle aussi y croit. Cette ancienne policière, qui s’est faite connaître en participant à l’émission Koh-Lanta, a créé Défi d’Elles. Bien que très sportive, elle arrive au marathon de New York pas particulièrement affûtée : elle vient d’organiser en octobre, à l’occasion du mois de sensibilisation au dépistage du cancer du sein, pas moins de quatre raids, de l’île d’Oléron aux côtés du Var, avec chaque fois 120 participantes différentes. Expérience épuisante pour l’organisatrice, mais pas question de renoncer, d’autant que l’aventure attend depuis plus de deux ans. Le groupe devait courir en 2020, marathon annulé pour cause de Covid, puis encore en 2021, où le marathon a eu lieu, mais sans les étrangers, les frontières américaines ne s’étant rouvertes qu’au lendemain du marathon.

« Ce sera mon troisième marathon, le deuxième à New York (elle avait déjà participé au groupe présent en 2018). Pour être honnête, je préfère la course en nature, mais l’ampleur de l’évènement est telle que c’est une belle plateforme pour la cause de Keep a breast, pour sensibiliser les femmes à l’auto-palpation ». Toutes les occasions sont bonnes pour faire passer le message insiste Malika Kacel : « c’est moi qui ai détecté mon cancer; c’est aussi le cas de 40% des cancers du sein. Il sont d’abord détectés par les femmes elles-mêmes, par auto-palpation ». 

Mais pour l’infirmière bordelaise, ce n’est pas seulement une question de prévention. Il s’agit aussi de célébrer la vie. « J’étais sportive avant mon cancer, dit-elle, mais je m’y suis mise à fond depuis. Je suis toujours en mouvement ». Une manière, confie-t-elle, « de se prouver qu’on est là, qu’on peut, qu’on a cette chance là… Quand on a frôlé la mort, on ne voit plus la vie de la même façon ». Sur le bitume new-yorkais, Malika Kacel pensera, aussi, à sa mère, qu’elle a perdue à l’âge de 12 ans, et à sa grande sœur, décédée d’un cancer du sein à 34 ans. « Je vais beaucoup penser à elles », conclue-t-elle.

Sur les traces de l’ancien quartier industriel de DUMBO

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Pour ce nouveau défi, Family Way vous donne rendez-vous à DUMBO, quartier de Brooklyn situé littéralement Down Under Manhattan Bridge Overpass, c’est-à-dire sous la rampe d’accès au pont de Manhattan (accès par le Métro lignes A/C High Street ou ligne F York Street ou ferry jusqu’à DUMBO). 

En choisissant un nom pareil, les artistes qui ont investi cette ancienne zone industrielle dans les années 1970, pensaient rester à l’abri de la foule et des grands promoteurs immobiliers. En vain, car aujourd’hui, DUMBO figure parmi les quartiers les plus chers de la ville. Apprécié pour son cadre exceptionnel, en bordure de l’East River, avec un point de vue remarquable sur Manhattan, il a même été investi par les entreprises. Mais DUMBO a su garder son âme et les traces de son passé industriel, et c’est aussi ce que l’on apprécie en s’y promenant. 

Le défi

Brooklyn a été une très importante zone commerciale. Deux activités étaient particulièrement développées ici : la production et le stockage. Sucre, coton, tabac, café, bière, produits pharmaceutiques sont passés par là. La proximité avec l’East River facilitait le transport de marchandises par voie d’eau.

John et Charles Arbuck, grands entrepreneurs locaux, avaient trouvé un moyen d’acheminer leurs produits entre leurs usines, leurs entrepôts et les différents quais. À vous d’en retrouver la trace en observant la voie qui longe les bâtiments en front de mer entre le Brooklyn Bridge et le Manhattan Bridge. Pour démarrer, une fois à l’extrémité de New Dock Street (côté East River), longez les bâtiments en commençant par St Ann’s Warehouse et regardez bien le sol. 

Et si vous avez un doute, rendez-vous sur www.family-way.com.

À ne pas manquer 

DUMBO est un quartier idéal pour flâner. Le cadre est exceptionnel, l’ambiance est sympa et il y a de nombreuses adresses incontournables.

  • Pour en apprendre davantage sur l’histoire du quartier, rendez-vous au Brooklyn Historical Society, situé au 2ème étage de l’Empire Stores building. Vous pouvez aussi opter pour le jeu de piste à Brooklyn proposé par Family Way et disponible dans le livre intitulé « Des jeux de piste pour explorer New York City ».
  • Pour la vue, ne manquez pas le rooftop accessible depuis l’Empire Stores ou rendez vous à l’intersection de Water street et Washington street pour vous plonger dans un décor de cinéma. Positionnez vous alors devant le Manhattan Bridge en laissant apparaître l’Empire State Building et réalisez la mythique photo du film « Once Upon a Time in America » de Sergio Leone avec Robert de Niro entre autres. 
  • Pour les gourmands, il y a presque trop d’occasions de se faire plaisir. Vous pouvez tester de nombreuses confections locales comme les doughnuts Dough au TimeOut Market, les délicieuses glaces Amples Hills au sein de l’historique Fire Boat house au niveau du débarcadère ou les exceptionnelles pâtisseries françaises chez Almondine Bakery.
  • Pour les activités, si vous êtes avec de jeunes enfants, ne manquez pas le fameux manège Jane’s Carousel avec sa paroi en verre dessinée par Jean Nouvel. Si vous avez un peu de temps, rendez-vous à The Cliffs pour leurs murs d’escalade Vous pouvez aussi juste vous poser sur la plage Pebble Beach.

 

  • Enfin, les enfants pourront aimer découvrir le magasin de skateboard et streetwear Aegir.