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LOVETRAIN2020, la danse française à l’honneur au BAM

Après CROWD le mois dernier, la Brooklyn Academy of Music met encore la danse made in France à l’honneur avec LOVETRAIN2020, une œuvre exubérante de la compagnie Emmanuel Gat Dance fondée à Tel-Aviv et basée à Marseille. La première représentation a eu lieu au festival de danse de Montpellier pendant la pandémie et ce sera la première fois qu’elle sera présentée sur une scène américaine.

Cette performance est une ode aux années 80, sur la musique du duo britannique Tears for Fears, où 14 danseurs se rapprochent, dérivent, poussent et tirent, se questionnent, et alternent entre silence et des chœurs sur les tubes « Shout » et « Everybody wants to rule the world ». Les costumes « aventureux » sont signés Thomas Bradley et la lumière de Gat lui-même. Au BAM donc, trois représentations du jeudi 1er au samedi 3 décembre prochain, à 7:30pm. Billets ici.

Exposition à Houston : Isabelle Perreau et Gary Watson, photographies en miroir

Isabelle Perreau revient à ses premières amours, les voyages. Après avoir exposé ses photos sur la relation mère-fille (« Féminitude » en 2018), puis sur Houston, sa ville d’adoption depuis deux décennies (« Diverse-City, An Ode to Houston » en 2020), la photographe, qui est aussi conseillère pédagogique à l’Alliance française, expose les clichés qu’elle a pris au cours de ses multiples voyages, dans le cadre de la biennale de FotoFest. Images de part le monde, d’Amérique latine qu’elle a sillonnée de long en large – elle a vécu 20 ans au Vénézuela – à la Sibérie, pour partager, dit-elle, son « amour de la planète ».

À gauche : On the Way | Vienna, Austria. Isabelle Perreau. À droite : That’s What It’s All About | New York. Gary Watson

Voyages complémentaires

« Voyages, Paysages, Visages » est donc la troisième exposition d’Isabelle Perreau à l’Archway Gallery, mais cette fois-ci, pas en solo. La Française originaire d’Angers a invité un ami photographe américain à exposer ses photos à côté des siennes. « Il n’avait pas pu exposer pendant le Covid, explique-t-elle. Donc j’ai pensé solidarité, je l’ai invité en tant que guest artist ». L’artiste texan n’a pourtant rien d’un globe-trotteur : cinéaste de carrière, Gary Watson n’a pratiquement jamais voyagé de sa vie. Mais ses photos, toutes prises aux États-Unis, expriment « des voyages intérieurs à travers les émotions humaines », précise Isabelle Perreau, dans leurs contradictions parfois – amour et haine, joie et désespoir, sens et non-sens. Une association artistique qui offre à voir des paires de photographies, des duos de voyages physiques et de voyages intimes.

Deux photographes d’horizons presque opposés, aux outils différents aussi – Isabelle Perreau travaille en digital, Gary Watson en argentique – mais qui ont fait le pari du dialogue entre leurs créations artistiques dans un même but : « montrer le caractère commun de l’expérience humaine, montrer qu’en essence, l’être humain est le même partout malgré les différences de traditions, de religions, d’alimentation, etc, précise Isabelle Perreau. Montrer qu’il faut protéger ensemble cette planète, très malmenée en ce moment. »

Les photos d’Isabelle Perreau sont à vendre, de 230$ à 400$, selon la taille. Exposition à découvrir jusqu’au jeudi 3 novembre, dans le cadre de la biennale Fototest de Houston, festival créé par des Texans après avoir découvert le festival de la photographie d’Arles.

Ninon Choplin, céramiste de la joie

Installée à Los Angeles, dans le quartier créatif d’Highland Park, Ninon Choplin incarne la nouvelle génération des céramistes créatifs. Inspirée par l’ambiance et l’architecture de la Californie, et par l’univers des jouets pour enfants, l’artiste française imagine des collections de mugs, vases, pipes et lampes au design légèrement régressif, toujours coloré et empreint d’une certaine joie.

« Pendant longtemps, la céramique se présentait sobre et minimaliste, explique-t-elle. Mais mon univers est à l’opposé ; toujours guidé par la couleur, par ce qui me fait sourire et rire. Toutes les formes joyeuses qu’on aime lorsque l’on est enfant, ont tendance à disparaître quand on grandit. Pas chez moi ! ».

Créer, s’amuser des formes

Aux premiers mugs jouant des tourbillons de couleurs, à paillettes, arc-en-ciel ou aux anses extra-larges, la créatrice ajoute des modèles de pipes à fumer, très en vogue à Los Angeles, monochromes ou aux motifs « cirque ». « J’aime jouer avec les formes comme ces lampes qui viennent d’intégrer ma collection, inspirées des modèles à lave créées au début des années 60 et dont les bulles de cire colorées sont amusantes à regarder. »

Originaire de Paris, arrivée avec père et mère, tous les deux salariés d’IBM, à New-York, Ninon Choplin fait ses classes au Lycée franco-américain de New-York avant de se spécialiser en design industriel à la Rhode Island School of Design. Elle finit par rejoindre la Californie et Santa Barbara où elle collabore d’abord pour une marque de mobilier urbain et rejoint Los Angeles il y a 7 ans en intégrant l’équipe d’Atelier de Troupe, le studio de design, spécialiste du luminaire, fondé par un autre Français, Gabriel Abraham, puis l’équipe du designer de mobilier Stephen Kenn.

Les mugs selon Ninon Choplin crédit photo Marisa Mooney

« Mes premières classes de poterie m’ont immédiatement fait changer de direction, poursuit Ninon Choplin. Créer, s’amuser des formes, être en contact direct avec la matière, toucher, tout cela m’a attiré. » De sa passion naîtra Neenineen, une marque où elle met à l’honneur ses créations. Suivront alors ses premières ventes, des rendez-vous sur les marchés de Los Angeles, puis les commandes des premiers magasins.

Des mugs à la sculpture

Dans son atelier-garage d’Highland Park, entourée de ses deux chiens, Ninon Choplin réussit sa petite entreprise. Ses collections sont aujourd’hui vendues dans différentes boutiques spécialistes dans l’art de la table et le design, du Maine en passant par l’Arizona ou le Texas. Plusieurs sites spécialisés se sont amourachés d’elle, ainsi du site référence Food52 qui l’invite, en ce mois de novembre, à proposer un modèle de mug exclusif, aux côtés de 20 autres artistes.

La suite ? Ninon l’imagine désormais orientée vers la création de pièces de sculpture et de design. « Changer d’échelle, consacrer du temps à la réalisation d’une seule pièce, voilà ce que j’ai envie de faire. Après les premiers modèles de lampes, je travaille en ce moment à la conception d’une coffee-table en céramique, et rêve de transporter la céramique sur des terrains inattendus. »

Benoît Georges : «J’ai traversé les États-Unis en Mustang électrique»

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Cette semaine, French Expat vous invite au voyage au cœur des États-Unis sur une route mythique … la route 66. Pendant l’automne 2021, et alors que l’administration Biden dévoile son plan pour développer l’accès aux bornes de chargement des véhicules électriques à travers le pays, Benoît Georges est surpris par le peu de voitures électriques qu’il croise aux États-Unis en comparaison avec la France.  

C’est alors qu’une question germe en lui : à quel point est-il possible de ne compter que sur une voiture électrique pour se déplacer dans cette immense pays ? À cette interrogation vient s’ajouter un profond désir de découvrir le pays de manière authentique et à son rythme. Existe-t-il une route plus mythique et quintessentielle que la Route 66 pour revenir aux racines des États-Unis ?

Fin août 2022, Benoît Georges publiait un article racontant son périple un peu fou : sa traversée de la Route 66 en Mustang électrique. C’est cette histoire qu’il raconte aujourd’hui à mon micro dans French Expat.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music.

Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Choisir son école de commerce française après une scolarité aux États-Unis

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[REPLAY] Visionnez l’enregistrement de cette session sur le site du salon “Étudier en France après une scolarité à l’étranger”

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Après vos études à l’étranger, choisissez votre future école en France

Du 14 au 18 novembre, French Morning Media Group organise un salon en ligne dédié aux étudiants francophones vivant à l’étranger et souhaitant venir -ou revenir- en France pour leurs études.

Tout au long de la semaine, nous vous proposons de découvrir une dizaine d’établissements d’études supérieures français, à travers des présentations par catégories : commerce, cuisine et hôtellerie, design et arts appliqués ou encore sciences politiques et relations internationales.

? Inscrivez-vous à la session dédiée aux écoles de commerce proposant des bachelors
Elle a lieu lundi 14 novembre à 12pm ET.

Avec TBS Education, ESCP Business School, ISG et Neoma Business School

Un événement French Morning Media Group.

Le chef pâtissier Yann Couvreur à la conquête de Miami

Après la Corée du Sud et les Émirats arabes unis, Yann Couvreur poursuit son développement international. À 39 ans, le chef pâtissier français, qui totalise plus de 430 000 abonnés sur Instagram, jette désormais son dévolu sur la Floride. Son enseigne, la première aux États-Unis, devrait ouvrir ses portes au début de l’année 2023, en plein cœur du quartier de Wynwood à Miami.

« C’est une ville dynamique où la scène gastronomique est en plein essor, ce qui m’a littéralement séduit. C’est surtout une grande fierté de pouvoir m’y implanter car je ne voulais pas être un énième pâtissier français qui démarre son aventure américaine à New York. Il est important de cultiver sa singularité », lance joyeusement Yann Couvreur, qui, avec sept boutiques à Paris, fait chavirer les papilles des gourmands de la capitale française depuis plus d’une demi-décennie.

Pâtissier « par hasard »

Originaire de la Ville Lumière, le trentenaire, qui n’a jamais été dans les jupons de sa mère à faire des gâteaux, ne cache pas s’être lancé dans le secteur des métiers de bouche un peu par hasard. « Je ne brillais pas sur les bancs de l’école mais j’avais la farouche volonté de faire quelque chose de ma vie, confie-t-il. Comme je suis assez gourmand, je me suis tourné vers la cuisine puis la pâtisserie, sans réelle conviction en premier lieu, avant que cela devienne une vraie passion ». Et tout s’est enchaîné par la suite. 

Une fois son BEP de cuisine et son CAP de pâtisserie en poche, Yann Couvreur a fait ses premières armes au Trianon Palace à Versailles, avant d’exercer dans différents restaurants étoilés parisiens, à l’image du Carré des Feuillants, aux côtés du chef cuisinier Alain Dutournier, ou encore au sein du Park Hyatt, sous l’égide du chef pâtissier avant-gardiste Jean-François Foucher, qui lui a mis le pied à l’étrier. « J’ai eu la chance de collaborer avec des personnalités talentueuses, même s’il faut reconnaître que j’ai vécu un apprentissage difficile, durant lequel je ne comptais jamais mes heures. Mais la recette du succès, c’est aussi celle de la rigueur et du travail acharné. »

Un chef libre comme un renard

Après avoir pu peaufiner son savoir-faire pendant plus d’une quinzaine d’années, le jeune chef pâtissier a décidé de voler de ses propres ailes en inaugurant, en 2016, sa première enseigne dans sa ville natale. « Je souhaitais m’épanouir différemment car, dans un restaurant, le client se laisse séduire par l’intitulé de nos créations sur une carte, alors qu’en boutique, où les desserts s’alignent derrière la vitrine, c’est le visuel qui prime. Ce que je trouve beaucoup plus jouissif, explique-t-il. En devenant commerçant, j’adresse un beau clin d’œil à mes parents qui étaient libraires et je gagne aussi en indépendance », ajoute Yann Couvreur dont l’emblème n’est autre qu’un renard. « C’est un animal épris de liberté qui symbolise parfaitement le sentiment qui m’anime. Et puis, on a un autre point commun : la barbe rousse », plaisante-t-il.

Simplicité et qualité sont les maîtres-mots de ce chef pâtissier qui a réussi au fil du temps à s’imposer comme l’un des plus en vogue de la capitale française. « Je mets un point d’honneur à élaborer des recettes avec des produits frais et de saison. Je n’utilise aucun ingrédient artificiel et je ne mets pas de feuilles d’or ou autres cache-misères car selon moi chaque élément doit jouer un rôle gustatif et non pas esthétique », insiste ce père de deux enfants dont la philosophie est par ailleurs de « rendre accessible au plus grand nombre la pâtisserie haut de gamme. »

Sucré et salé

Un scénario que le Français reproduira à Miami afin de relever ce défi culinaire outre-Atlantique. « Je vais garder mon identité, tout en y apportant des saveurs locales. Certaines recettes seront réadaptées et nous allons aussi créer de nouveaux produits salés », détaille Yann Couvreur, qui laisse entendre que les gourmets pourront venir se sustenter de sandwichs, d’œufs sous toutes leurs formes ou encore de soupes, en plus des pâtisseries traditionnelles. 

Le tout sera à déguster dans un environnement haut-de-gamme et sophistiqué. Le chef pâtissier a fait appel à l’architecte d’intérieur parisien Charles Zana afin d’aménager sa première adresse sur le territoire américain. Un espace orné de matériaux naturels qui s’étendra sur plus de 200 mètres carrés, pouvant accueillir jusqu’à cent personnes assises.

Le trublion Marc Rebillet en tournée en Californie et au Texas

Génie pour certains, allumé pour d’autres, le chanteur franco-américain Marc Rebillet est loin de laisser indifférent. S’il a fait récemment les gros titres de la presse pour avoir insulté Emmanuel Macron lors d’un concert au Touquet puis à l’Olympia, les performances de cet artiste inclassable attirent un public éclectique, inspiré par les excentricités de cet artiste inclassable. Marc Rebillet mêle en effet musique électronique, improvisation et auto-dérision, pour produire un spectacle à prendre au quarantième degré. Il s’est consistué au fil des ans un public fidèle qui le suit dans ses délires, et lui permet de souvent faire salle comble.

L’artiste organise une mini tournée américaine, qui passera d’abord par la Californie avec une unique date texane. Marc Rebillet se produira le jeudi 3 novembre au Petco Park de San Diego, le samedi 5 novembre au Greek Theatre de Berkeley, le dimanche 6 novembre au Greek Theatre de Los Angeles, et enfin le samedi 19 novembre au Wild Acre Live de Forth Worth au Texas.

https://www.instagram.com/p/CeByMgvFvAP/

L’écrivain Marc Levy à Washington DC le 17 novembre

En partenariat avec la librairie française Bonjour Books DC, l’organisation Villa Albertine a programmé une conversation avec le célèbre écrivain français Marc Levy le jeudi 17 novembre à la Maison Française. L’auteur de Et si c’était vrai… discutera de son parcours et de son engagement en tant qu’ambassadeur de la Croix Rouge de la Croix Rouge.

L’événement commencera à 7pm avec la projection de « Mes amis, Mes amours », adapté du livre éponyme de Marc Levy et réalisé par Lorraine Lévy en 2008. À 8:40pm, la discussion avec l’auteur français Marc Levy sera animée par Carole Geneix, directrice de l’enseignement et de l’apprentissage à la Washington International School. Pour terminer la soirée, à partir de 9:30pm, l’auteur se lancera dans une séance de dédicaces.

À noter, les portes de l’ambassade ouvriront à 6:30pm et fermeront à 7pm. En raison de mesures de sécurité strictes, l’ambassade conseille de prévoir un délai supplémentaire pour le contrôle de sécurité. Une inscription et une pièce d’identité valide sont requises pour accéder à l’événement.

Comment passer son permis de conduire dans la région de Washington?

Pour les Français de la région de Washington, selon la résidence – le District, la Virginie ou le Maryland – les procédures diffèrent. Petit éclairage sur l’obtention du permis de conduire américain quand on a la version française.

Dans le District

Avant de se rendre dans une des quatre adresses du Department of Motor Vehicules (DMV), il faut préparer une liste de documents : une pièce d’identité, le numéro de sécurité sociale (SSN), un visa, le permis de conduire français et sa traduction, et deux preuves de résidence à Washington DC. Le papier rose donne le droit de repasser seulement le code, appelé knowledge test, sans le test de conduite. Pour s’entraîner avant, le DMV a mis en ligne « le manuel du conducteur ».

« Sur les 25 questions, j’ai fait cinq fautes, le maximum, car c’est parfois difficile de convertir les mètres en feet », se rappelle Benjamin Roux. Il est possible de le passer en français, mais l’expatrié ne le recommande pas. « Un ami a choisi la version française, mais la traduction n’est pas très bonne, donc il a eu du mal à comprendre certaines questions ».  

Pour ceux qui n’ont pas encore leur numéro de sécurité sociale (SSN), on peut demander une « Limited Purpose driver license » après six mois de résidence. Contrairement à ceux qui ont un SSN, le candidat doit repasser les tests de code et de conduite. Valide pour 8 ans, ce permis n’équivaut pas à une pièce d’identité fédérale. Lors de votre passage, il faudra également passer un test oculaire. Une fois le code réussi, vous obtenez le droit d’être photographié pour votre permis, que vous recevrez dans les 45 jours par voie postale après votre passage au DMV. La procédure coûte 47 dollars (pour une première demande ou un renouvellement), 10 dollars pour le code et entre 20 et 30 dollars pour la traduction.

Dans le Maryland

Comme pour le District, le papier rose valide le test de conduite, qui n’est donc pas à repasser. Par contre, deux obligations diffèrent et rendent la procédure un peu plus complexe. Flaurine Beaumont a passé son permis à Bethesda en 2019. « C’était très facile », se rappelle-t-elle. « Après 3 heures à regarder un cours sur l’alcool au volant, j’ai répondu à 20 questions en 10 min, puis le code, et j’avais mon permis dans le Maryland ». Par contre, ce que n’apprécient pas beaucoup de Français, c’est le fait de devoir donner son permis français au DMV et attendre un renvoi… qui peut être long. « Je n’ai aucune intention de retourner en France pour l’instant, donc ça ne me dérange pas », confie Flaurine.

Contrairement à ce que les Français pensent, difficile de déclarer que le permis a été perdu pour le récupérer une fois en France. Il est probable que l’administration française s’en apercoive en vérifiant vos dires. « Mon père a essayé, ils se sont rendus compte qu’il avait fait un échange aux États-Unis », explique Benjamin Roux. Du côté des documents à amener, il vous faut la traduction de votre permis français ainsi que trois preuves de résidences sur le territoire pour faire ce que le Maryland appelle un « échange ». Il en coûte 72 dollars pour la procédure et entre 20 et 30 dollars pour une traduction agréée. 

En Virginie

Pour échanger son permis, rendez-vous dans un DMV de l’État avec votre papier rose, que vous gardez, pour obtenir son équivalent américain. « Je suis allée au DMV d’Alexandria avec mon permis et une preuve de résidence, j’ai reçu mon permis américain deux semaines après », explique Julia Perantonakis. Difficile de faire plus simple !

[Vidéo] Le parcours fiscal d’un expatrié français aux États-Unis

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Nous vous donnions rendez-vous en ligne le 1er novembre 2022 pour un webinaire dédié au parcours fiscal d’un expatrié français aux États-Unis.

Cet enregistrement a pour objet d’apporter l’éclairage de professionnels, intervenant de manière croisée, sur les principales questions que se pose un·e Français·e au cours de sa vie d’expatrié·e (départ de France, installation aux États-Unis et retour en France).

Luc Marouby, avocat expert en fiscalité patrimoniale internationale, et Jean-Philippe Saurat, associé du cabinet franco-américain d’experts-comptables Massat Consulting Group, ont abordé des sujets variés tels que la notion de résidence fiscale, l’Exit Tax, la structuration d’investissements immobiliers, les formalités fiscales, l’anticipation des donations et successions, le traitement transfrontalier des LLC, les managements packages…

Visionnez le replay sur notre chaine YouTube
Téléchargez le support de la présentation

? Pour aller plus loin

  • Luc MAROUBY Avocat | Associé Département droit fiscal LGMA | M +33 (0)6 02 15 59 83 | [email protected]
  • Jean-Philippe SAURAT | Expert-comptable/CPA – Associé | [email protected]

Pourquoi Washington DC n’est-il pas un État (le 51e) ?

Si on appelle Washington DC le District of Columbia, c’est bien parce que la capitale n’a pas le statut d’État. Plus qu’un choix historique, c’est encore et toujours une décision politique qui divise les démocrates et les républicains.
Washington DC n’a pas toujours été la capitale des États-Unis. George Washington a d’abord pris ses fonctions à New York. Puis, la capitale a été déplacée à Philadelphie où elle s’est établie pendant une décennie.

DC était un compromis entre les Pères fondateurs du pays, notamment Alexander Hamilton et Thomas Jefferson. Le premier voulait d’une capitale située dans le nord, alors que le second, issu du sud, craignait qu’elle soit exposée aux influences des puissances économiques et financières, très présentes dans la région.

Pas de représentation au Congrès

Désireux d’en faire un terrain neutre, les Founding Fathers ont décidé que la capitale n’aurait pas le statut d’État et l’ont inscrit dans Constitution américaine. L’article 1, section 8, clause 17 explique que « le Congrès aura le pouvoir… d’exercer le droit exclusif de législation, en toute matière, sur tel district (d’une superficie n’excédant pas 10 miles au carré) qui, par cession d’États particuliers et sur acceptation du Congrès, sera devenu le siège du gouvernement des États-Unis. » En clair, les États ne sauraient transférer le pouvoir à un autre État. 

Lorsque la capitale a été officiellement transférée à Washington en 1790, les habitants ont ainsi perdu leur droit de vote au Congrès et au collège électoral (instance chargée d’élire le président), ainsi que leur mot à dire dans les amendements constitutionnels. Heureusement pour les résidents, les membres du district ont remporté une victoire en 1961 avec l’adoption du 23e amendement à la Constitution, qui leur accorde trois voix au collège électoral.

L’élection présidentielle de 1964 marque la première fois que les habitants de DC ont réellement leur mot à dire pour choisir qui siégera à la Maison-Blanche. Au Congrès, DC ne compte qu’une « délégation fictive » nommée shadow US Senator en anglais. Il s’agit de représentants siégeant au Congrès qui peuvent s’exprimer, mais ne peuvent voter.

Une lutte politique jusqu’à nos jours

À ce jour, DC ne dispose pas de droit de vote au Congrès et le gouvernement fédéral conserve la juridiction sur la ville. La raison pour laquelle le Congrès -qui doit réunir une majorité des deux-tiers- se refuse de passer un amendement qui permettrait à Washington DC d’avoir un représentant est purement stratégique: la ville est à majorité démocrate, ce qui donnerait un vote au sein du Congrès à la gauche américaine. 

Les partisans de la reconnaissance de DC comme État sont nombreux dans la ville, comme la représentante de Washington DC Eleanor Holmes Norton qui, en janvier 2019, a présenté un projet de loi bénéficiant d’un soutien sans précédent. « Des soldats du district de Columbia ont servi aux côtés de leurs compatriotes dans chacune des guerres américaines de notre histoire. Cependant, lorsque ces héros rentrent chez eux dans la capitale, ils ont moins de voix et ne votent pas au sein de leur propre gouvernement qu’ils viennent de défendre , estimait alors Eleanor Holmes Norton, qui n’a pas le pouvoir de voter les projets de loi présentés à la Chambre.

Pendant des années, les plaques d’immatriculation locales marquées de la phrase Taxation Without Representation montraient déjà que les citoyens n’appréciaient pas de payer des impôts alors qu’ils n’avaient pas de droit de vote au Congrès. En 2016, les conseillers municipaux ont décidé d’aller plus loin avec l’actualisation du slogan, le changeant pour End Taxation Without Representation, que l’on croise de plus en plus dans les rues de la capitale.

Une première version de cette Question bête a été publiée le 24 septembre 2019.

À Miami Beach, réunion des alumni des grandes écoles françaises

C’est une grande première en Floride. Les anciens élèves des établissements d’enseignement supérieur français, tels HEC, Essec, ESCP Business School, Arts et Métiers, ou encore Insead, sont appelés à se rassembler ce mercredi 2 novembre dès 6pm au restaurant Bagatelle de Miami Beach.

« Ces grandes écoles comptent chacune près d’une cinquantaine d’anciens élèves implantés en Floride », estime le multi-entrepreneur français Denis Jacquet, qui a eu l’idée de cette soirée networking. Si le succès est au rendez-vous, cet événement pourrait se renouveler jusqu’à quatre fois par an. « Il est important que nous puissions nous réunir afin de créer des synergies », précise cet ancien élève de HEC, fondateur du Day One Movement, destiné à aider le monde à s’adapter aux changements technologiques, et président de l’association Parrainer la Croissance, qui accompagne chaque année des centaines d’entrepreneurs.

Pour cette première réunion networking, co-organisée par Éric Louet et Alain Ouelhadj, cinq personnalités résidant en Floride, entrepreneurs et patrons d’entreprise, interviendront : Laurent Uberti, co-fondateur de Sitel Group, l’un des fleurons français des centres d’appels; Michel Combes, numéro deux du géant mondial SoftBank Group; Jonathan Herman, fondateur de Baller Mixed Reality; Ari Ojalvo, co-fondateur de REEF, l’une des premières licornes de Miami qui transforme les parkings en dark kitchens; et Fabrice Sergent, co-fondateur de Bandsintown, qui recense les évènements musicaux organisés près de chez vous.