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Ibrahim Maalouf en tournée au Canada et aux États-Unis cet automne

Le trompettiste franco-libanais Ibrahim Maalouf sera en tournée nord-américaine cet automne, avec plusieurs dates aux États-Unis et au Canada. Il se produira notamment :

  • le vendredi 23 septembre au Mtelus de Montréal
  • le samedi 24 septembre au Palais Montcalm de Québec
  • le lundi 26 septembre au Axis Club de Toronto
  • le jeudi 29 septembre au Sinclair à Boston
  • le vendredi 30 septembre au Poisson Rouge à New York
  • le dimanche 2 octobre à l’Union Stage à Washington, DC
  • le mardi 4 octobre au El Rey de Los Angeles
  • le jeudi 6 octobre au Bimbo’s à San Francisco

Avec 15 albums, de nombreuses collaborations avec des stars de la musique telles que Sting, Quincy Jones, Amadou et Mariam, Matthieu Chédid, Ibrahim Maalouf s’est imposé comme un instrumentiste de premier plan, qui a su démocratiser le jazz. Son œuvre a également été récompensée par deux Victoires du jazz, deux Victoires de la Musique, et un César de la meilleure musique originale pour le film « Dans les forêts de Sibérie » en 2017.

6 jardins de Washington à visiter absolument

La capitale américaine possède des jardins envoûtants, souvent méconnus du public. Le début d’automne est la période idéale pour (re)découvrir les espaces verts de Washington. Suivez le guide !

Dumbarton Oaks Garden 

Situé dans le quartier historique de Georgetown, Dumbarton Oaks est avant tout une somptueuse demeure acquise par la famille Bliss dans les années 1920. La famille avait demandé les services de la célèbre paysagiste Beatrix Farrand, pour dessiner et créer un jardin d’éden unique. Pendant plus de trente ans, Beatrix Farrand a dessiné et façonné ce jardin reconnu comme l’un des plus beaux du monde. Au hasard des allées d’azalées, du jardin d’hiver et des fontaines italiennes, le temps s’arrête pendant quelques heures. Dumbarton Oaks est également célèbre pour avoir accueilli une conférence préparatoire à la création des Nations unies en 1944. Prenez le temps de visiter le musée qui abrite des collections d’arts. Le jardin est ouvert du mardi au samedi entre 2pm et 6pm. Jusqu’au 31 octobre, il faut réserver son billet d’entrée ici. Le musée ouvre ses portes entre 11.30am et 5.30pm du mardi au samedi et son entrée est gratuite. 1703 32nd Street NW. 

Tudor Place

L’histoire de ce jardin est directement liée avec celle des États-Unis, puisque la petite-fille de George Washington, Martha Custis, a construit cette jolie demeure en 1805, grâce à l’argent donné par son célèbre grand-père. Six générations ont habité à Tudor Place, jusqu’en 1983. Depuis, la demeure se visite, ainsi que son magnifique jardin. Tudor Place est ouvert du lundi au dimanche entre 10am et 4pm. 1644 31st Street NW. 

Hillwood garden 

Ce jardin secret a été conçu par la riche héritière Marjorie Merriweather Post. Suite à son divorce en 1955, la milliardaire a acheté une propriété sur une colline de Washington et a façonné un jardin magnifique, où elle organisait des fêtes somptueuses. Le parc s’étend sur cinq hectares et possède plusieurs styles, avec un jardin japonais, un parterre français, une serre avec plus de 200 espèces d’orchidées, ou encore un cimetière des animaux de compagnie. Cette résidence-musée offre l’une des plus belles vues de la capitale. Marjorie Merriweather Post a également transformé la maison en musée, grâce à ses collections d’arts. Hillwood Musem est ouvert du mardi au dimanche entre 10 am et 5pm. Entrée sur donations personnelles (environ 15 dollars). 4155 Linnean Avenue NW. 

Le jardin botanique des États-Unis

Situé à proximité du Capitole, le jardin botanique des Etats-Unis est une adresse incontournable pour les passionnés de plantes et pour ceux qui souhaitent admirer la végétation luxuriante tout en restant à Washington. Le jardin botanique des Etats-Unis possède une collection impressionnante de plantes exotiques et rares. Les visiteurs peuvent également y admirer la fontaine Bartholdi et la vue imprenable sur le dôme du Capitole. Botanic Garden100 Maryland Avenue, SW. Ouvert tous les jours entre 10am et 5pm. Entrée gratuite. 

L’Arboretum des États-Unis

Plus qu’un jardin, le National Arboretum est un parc immense de 180 hectares et un centre de recherche national en botanique. Le parc est avant tout célèbre pour sa collection unique de bonsaï et d’arbres miniatures japonais, ainsi que pour ses azalées. Ne manquez pas le National Herb Garden, ainsi que les anciennes colonnes du Capitole. Parfait pour une journée en famille. National Arboretum, 3501 New York Avenue, NE. Ouvert tous les jours entre 8am et 5pm. Entrée gratuite.

Les jardins du Mount Vernon

Le premier président américain George Washington était passionné par l’agriculture. Il était l’un des planteurs les plus riches de Virginie, grâce à sa plantation du Mount Vernon. Toute sa vie, il chercha à améliorer l’agriculture en expérimentant des nouvelles semences et des techniques nouvelles pour son époque. Aujourd’hui, il est toujours possible de visiter cet endroit magnifique avec une vue imprenable sur la rivière Potomac. Compter environ trente minutes en voiture au départ de Washington DC. Pour les plus sportifs, il est possible de rejoindre le Mount Vernon en empruntant le Mount Vernon Trail à pied ou en vélo. 3200 Mount Vernon Memorial Highway, Mount Vernon, Virginia. Ouvert tous les jours de 9m à 5pm. Compter 28 dollars pour un adulte et 15 dollars pour enfant.

À Harlem, une visite « émouvante » pour Pap Ndiaye

N’en déplaise à tous les établissements qu’il a inaugurés, Pap Ndiaye a son petit chouchou. Et il se trouve à New York.

Lundi 19 septembre, le ministre de l’Éducation nationale marquait l’ouverture du nouveau bâtiment du collège de NYFACS, l’école à charte franco-américaine de Harlem. Visiblement touché par l’accueil chaleureux que lui ont réservé élèves, parents, enseignants et membres de la direction, agglutinés dans la salle commune toute neuve de l’établissement, il n’a pas caché sa gratitude. « Vous êtes super (…) Vous pouvez compter sur le soutien total de la France sur votre chemin vers l’excellence , a-t-il lancé sous les applaudissements. Je n’oublierai jamais cette inauguration. C’est probablement la plus originale, intéressante, émouvante de celles que j’ai pu faire comme ministre ».

Un lien particulier avec les familles de l’école

Et pour cause, il s’agissait de bien plus qu’une simple cérémonie. L’ouverture du bâtiment de ce collège bilingue et biculturel public récompense les efforts de NYFACS, une école qui a connu des problèmes de gestion à son démarrage en 2010 qui lui ont valu d’être mise à l’épreuve par le Département de l’Éducation new-yorkais. Aujourd’hui, elle compte près de 400 élèves répartis entre le primaire et la middle school, qui a pris ses quartiers à la rentrée dans le bâtiment historique de l’Alhambra, une salle de spectacles mythique du quartier.

Contrairement à d’autres visites de têtes connues, dont celle d’un certain Emmanuel Macron quand il était candidat à la présidentielle de 2017, la venue de Pap Ndiaye avait une saveur toute particulière pour les jeunes de NYFACS. École essentiellement noire (66%), ses élèves sont pour beaucoup issus d’Afrique francophone ou de la communauté afro-américaine. Franco-Sénégalais ayant étudié aux États-Unis, le nouveau ministre est, pour sa part, le premier Noir à s’occuper du portefeuille de l’éducation en France. Il est connu pour ses écrits sur l’histoire de la communauté afro-américaine et la situation des minorités raciales. Sa nomination avait provoqué la vive colère de l’extrême droite. Pour ne citer qu’elle, Marine Le Pen avait vu dans sa sélection « la dernière pierre de la déconstruction de notre pays, de ses valeurs et de son avenir ».

Loin des polémiques, Bertrand Tchoumi, le directeur de NYFACS, a noté la dimension symbolique de la rencontre, décrivant devant son auditoire  le « signe d’espoir » et « l’exemple extraordinaire » que constitue le locataire de la rue de Grenelle pour les « jeunes francophones, non-francophones et les immigrés ».

« Je prends cela avec la modestie nécessaire », a-t-il le ministre avant de prendre la route pour le Lycée français de New York pour participer notamment à un dialogue avec les enseignants et les élèves. « Ce qui est vrai, c’est que j’ai des racines ouest-africaines, françaises. En voyant les familles réunies ici, dont certaines partagent mon patronyme, je pouvais concevoir qu’un lien de proximité puisse s’établir entre elles, les enfants et moi. C’est une source de fierté. Ça m’honore et cela rend cette inauguration très spéciale ».

«Vitalité» de la langue française

« La francophonie est un grand espace constitué de beaucoup de personnes minoritaires. De voir un ministre français issu d’une minorité, cela montre aux enfants que tout est possible. Ils peuvent s’identifier à lui et cela peut changer leur vie », a ajouté Bertrand Tchoumi.

Richard Ortoli, le président du conseil d’administration de l’école, a demandé au ministre son soutien pour permettre à l’établissement, financé en grande partie par l’État de New York et des donateurs privés, de poursuivre sa croissance. NYFACS se distingue par son statut des autres programmes bilingues lancés ces dernières années à New York. Institution dite « à charte », elle est une école publique qui jouit d’une grande liberté pour établir son programme, gérer son personnel et définir ses objectifs. D’après Richard Ortoli, 70% des élèves bénéficient de repas gratuits ou à prix réduits.

Pap Ndiaye voit dans l’installation de la middle school de NYFACS dans son nouvel espace, qui pourra accueillir une centaine d’élèves, la preuve de la « vitalité culturelle et multiculturelle » de la langue française sur le sol américain. Un dynamisme qu’il souhaite à présent soutenir, sur le quinquennat, par le renforcement du développement professionnel et la formation des enseignants de français, ainsi que la mise en disposition « continue » de ressources.

« Historiquement, le français a été associé aux États-Unis aux élites de la Côte Est, a-t-il dit. C’est important qu’il soit désormais représenté par une école comme NYFACS, située dans un quartier populaire, où vivent des familles afro-américaines et ouest-africaines ».

Plus tard dans la soirée, il est revenu sur la force symbolique de sa nomination lors de son échange avec les élèves du Lycée français. « Elle ne me résume pas, a-t-il raconté, d’après l’AFP. Je pense aussi avoir des compétences, des savoirs intellectuels et universitaires pour remplir les missions de ce ministère, au mieux ».

Bien Vivre aux États-Unis : retrouvez toutes les conférences de l’édition 2022 en rediffusion

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Du 12 au 16 septembre 2022, nous vous donnions rendez-vous en ligne pour un salon dédié aux Français et francophones expatriés – ou préparant une expatriation – aux États-Unis.

Au programme : de nombreuses conférences d’experts sur les thèmes de l’immigration, de la santé, du patrimoine, mais aussi de la vie quotidienne de l’expatrié, comme la famille ou encore le couple, le but étant de vous donner les clés pour vivre votre expatriation de la meilleure manière possible.

Retrouvez la liste de tous les replays ici :

Cet événement est sponsorisé par USAFrance Financials, cabinet de gestion privée et patrimoniale pour les francophones expatriés aux États-Unis.

Les clés pour passer son permis de conduire aux États-Unis

C'est sans doute le document qu'on vous demandera le plus souvent aux États-Unis : que vous soyez ou non propriétaire d'une voiture, obtenir le permis de conduire américain est une bonne idée, qui vous facilitera la vie. Outre, bien sûr, la possibilité de conduire, le permis (driving licence) est aussi bien souvent la seule pièce d'identité officielle américaine reconnue universellement. Voici ce qu'il faut savoir sur l'obtention du permis - et comment vivre sans si vous y tenez. Et comme toujours aux États-Unis, selon l'État où vous habitez, les choses peuvent changer considérablement.
Moins de 3 mois, le permis de conduire français suffit
Si vous êtes aux États-Unis en touriste, ou pour moins de 3 mois, pas la peine de passer le permis américain. Pour louer une voiture, votre permis français suffira dans tous les États, mais certains exigent en outre le permis international (International Driving Permit) qui s'obtient en France et qui n'est en fait qu'une traduction de votre permis. Voici la liste de ces États (dans tous les autres, pas besoin de permis international) :

Alabama
Alaska
Arkansas
Connecticut
Delaware
Idaho
Mississippi
Montana
Vermont
Virginia
Washington

Échan...

Céline Imbaud : « Les Américains nous confient plus vite de gros projets »

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Pour beaucoup, Céline Imbaud pourrait être un symbole. Celui de la femme qui réussit sans jamais avoir cédé un gramme de qualité de vie à son ambition personnelle. Cette femme fait ce qu’elle veut, où elle le veut, et elle choisit les gens avec lesquels elle le fait.

La traduction, un secteur qui évolue vite

Première entreprise créée en 1999 en France. La vie personnelle installe ensuite Céline en Floride ce qui, loin de freiner son activité, va au contraire lui donner un fort coup d‘accélérateur. De cette expatriation va naître le holding Céline Imbaud Conseil, qui relève du droit américain et gère aujourd’hui des bureaux en France, aux États-Unis et au Canada. CIC emploie soixante personnes, qui, elles-mêmes, supervisent plus de 2500 traducteurs établis partout dans le monde. C’est le bureau français, donc le plus ancien, qui reste le plus puissant du holding, en contribuant pour moitié au chiffre d’affaires global. Voilà pour les chiffres, dus en partie à l’importante croissance de la demande en matière de traduction – partout dans le monde -, mais dus aussi à la forte personnalité de celle qui est le moteur du système. Car, pour en arriver là, Céline a dû travailler, plus qu’une autre. Pour découvrir et suivre, alors qu’elle ne fait pas véritablement partie de la génération tech, la vitesse d’un monde qui ne cesse de changer. Elle a, par exemple, créé il y a deux ans, une société de production audiovisuelle qui fabrique du sous-titre. Un autre métier, nouveau, et qui fait appel à de nombreuses autres connaissances, plus techniques. Elle trouve une forme d’accomplissement personnel dans cette obligation de suivre le train, de s’adapter à l’évolution galopante du métier. S’adapter, encore s’adapter, mais cette fois-ci à la manière de travailler, de réagir, des populations avec lesquelles elle collabore au quotidien. Du « sang chaud » des Européens, à l’extrême rigueur des Américains, en passant par des rancunes parfois tenaces chez les Canadiens, la négociation n’est jamais la même, son issue est en partie liée à la culture de pays qu’elle doit « découvrir » au jour le jour. Mais dans cette activité, aujourd’hui largement livrée à la technologie, Céline garde sa conviction que l’humain a une partie importante à jouer, dans le domaine de la traduction mais aussi dans celui du management. Elle a en elle aussi plusieurs certitudes. La première est d’avoir commis des erreurs qui, semble-t-il, n’ont pas eu d’impact sur la santé de son holding. Sa deuxième est qu’elle commettra à nouveau des erreurs. Elle le revendique, devant une caméra ou un micro, mais aussi devant ceux qui l’accompagnent au quotidien : ses employés. Cette franchise est aussi, à n’en pas douter, un de ses principaux atouts. Voir la vidéo : 
Écouter le podcast : https://www.spreaker.com/user/10781102/pad-audio_51

Où voir un spectacle de magie à New York ?

New York, c’est Broadway, l’opéra au Met, le jazz à Harlem ou dans le Village. Mais c’est aussi d’innombrables spectacles de magie. Pour une sortie entre amis ou un date abracadabrantesque, suivez French Morning !

Magic After Hours

Il se décrit comme le plus ancien magasin de magie des États-Unis. Fondé en 1925, Tannen’s Magic est bien plus qu’un point de vente. Il organise aussi des camps d’été pour apprentis magiciens, un club de lecture et des cours privés. Deux fois par semaine (les mercredis et jeudis), il accueille aussi  un « magic show » après les horaires d’ouverture, les Magic After Hours, sous la houlette de Noah Levine, un professionnel réputé qui a notamment formé plusieurs acteurs pour des rôles. Il fait découvrir l’univers de ce magasin pas comme les autres tout en exécutant certains tours issus des manuels de Louis Tannen, un des papes de la discipline décédé en 1982. Tannen’s Magic, 45 W 34th St, Suite 608, New York

Monday Night Magic

Les débuts de semaine sont un peu moins douloureux grâce à Monday Night Magic. Ce rendez-vous hebdomadaire au Players Theater, adresse mythique de Greenwich Village, se décrit comme le « magic show » le plus ancien d’Off Broadway. Il a été fondé à la fin des années 1990 quand, selon ses organisateurs, New York s’est trouvée dépourvue de salle de spectacle dédiée à cet art. Au programme de ces soirées: au moins cinq illusionnistes se succèdent dans une ambiance de vaudeville, où les enfants sont aussi les bienvenus. Les shows changent toutes les semaines. The Players Theatre, 115 MacDougal Street, New York.

Chamber Magic

Changement de décor. Pour cet autre événement hebdomadaire, direction un hôtel de luxe, le Lotte New York Palace sur Madison Avenue. Chaque vendredi et samedi, le magicien Steve Cohen convie une soixantaine de personnes à une soirée de « magie de chambre » à l’ambiance rétro, avec tours de cartes, numéros de télépathie et autres performances. Les participants sont vêtus en tenue de cocktail. Lotte New York Palace, 455 Madison Ave, New York

Times Square Magic Show

Ici, la star s’appelle Eric Walton, un illusionniste qui mêle tours de magie et humour dans ce show organisé chaque samedi à 6pm au club de comédie LoL. D’autres vedettes de la discipline y participent aussi. Le coût relativement abordable – 20 dollars – la localisation centrale, à Times Square, sont autant de « plus ». Ouvert à toute la famille. Lol Times Square Comedy Club, 336 W 46th St, New York

Matt Roberts Rockefeller Center Magic

Il disparaîtra après cinq shows. Le magicien Matt Roberts propose des spectacles certains après-midis de novembre 2022 à février 2023 dans l’ambiance intimiste du club 53 Above, près de Times Square. Le programme comprend des numéros de lévitation, de télépathie, de manipulation d’objets et même un classique revisité du maître de l’évasion Harry Houdini. 53 Above, 318 West 53rd Street, New York

Entrée à l’université américaine : SAT et ACT, des examens réellement optionnels ?

Tous les mois, Isaac Foster, spécialiste du processus de candidature aux universités américaines et fondateur de I. Foster Learning, nous aide à comprendre le système éducatif américain, de la high school à l’université.

« Il me faut le SAT ! » Parents de lycéens, vous entendez souvent cette phrase sans toujours savoir de quoi il s’agit. Il n’est déjà pas facile de saisir les complexités du système éducatif américain, ça l’est encore moins des particularités des différents examens pour entrer dans les universités américaines et pour lesquels il est important de se préparer.

Comment préparer ces tests ?

Pour les familles françaises, ce qui est souvent confus et change radicalement du baccalauréat français ou même international, c’est le fait que le SAT (il faut prononcer chaque lettre) et le ACT (un test concurrent du SAT) ne sont pas passés en fin d’année de façon automatique. Ils ne sont donc pas ou peu préparés dans les lycées.

Or ces tests demandent beaucoup de préparation pour obtenir de bons scores. Des organismes privés et indépendants aident le plus souvent les étudiants à se préparer et des institutions privées permettent aux étudiants de passer ces examens (plusieurs dates sont prévues tous les ans, aux États-Unis et partout dans le monde). Ils se présentent sous forme de QCM, minutés, en lecture, grammaire et mathématiques.

Qu’est-ce qu’un bon score ?

Le SAT donne un score sur 800 pour la partie lecture et grammaire, et un score sur 800 pour la partie mathématiques. Le score total s’établit sur 1600. Le ACT, quant à lui, donne un score total sur 36 et est la moyenne des 4 scores obtenus en grammaire, mathématiques, lecture et sciences. Une grande majorité des universités exigent les résultats de ces tests et demandent de bons scores pour considérer les dossiers des étudiants.

Quel score faut-il viser ? Cela dépend du choix des universités pour lesquelles on postule. Généralement, les universités publient la moyenne des scores des étudiants qui ont été acceptés et l’élève obtient donc un score qui se rapproche le plus possible de cette moyenne. Pour les universités les plus exigeantes, un 32+ en ACT et un 1400+ un SAT peuvent être obligatoires. Chose importante à savoir : on peut repasser les tests de SAT ou de ACT autant de fois que l’on veut. La meilleure note, dans chacune des catégories, est retenue.

Pas optionnels partout

Mais voilà, avec la pandémie et l’impossibilité pour les étudiants de passer ces tests en personne, beaucoup d’universités ont décidé de supprimer l’obligation de transmettre ces résultats aux SAT ou ACT et proposent désormais aux étudiants de choisir de soumettre ou non leurs résultats. Cela devient donc « optionnel ». Évidemment, ce n’est pas aussi simple. 

Prenons l’exemple de quelques universités connues. Pour Stanford, c’est simple : c’est obligatoire, les étudiants doivent donner leur score aux SAT ou ACT dans leur dossier d’inscription. Pour Berkeley, c’est aussi très simple : pas question de donner ses scores, l’université ne s’y intéresse pas. Et qu’en dit Harvard ? C’est « optionnel ». Mais que signifie vraiment « optionnel » ? En bref, il y aura toujours des postulants qui seront capables de présenter des scores très bons ou même bluffants.

Conseil pour les parents :

Si vous pensez que votre enfant a la capacité d’obtenir de très bons scores, faites-lui passer le SAT ou le ACT et indiquez ses excellents résultats dans son dossier de candidature.

En revanche, si votre enfant a toujours détesté ce genre de tests (c’est le cas de beaucoup d’adolescents) ou si vous savez que ces résultats seront jugés « moyens », alors mieux vaut éviter de passer les tests (en sachant que d’autres postulants présenteront de biens meilleurs scores) et concentrez-vous sur des universités qui ne s’intéressent plus aux SAT et ACT. Dans ce cas, il faut absolument que le dossier de votre enfant montre d’autres excellentes qualités que les universités attendent. Un petit schéma explicatif ci-dessous. 

Investissez dans l’immobilier géré en France en toute sérénité

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Investir dans l’immobilier à distance

Lorsque l’on se lance dans un projet d’investissement, il n’est jamais facile de savoir par où commencer ni à qui s’adresser pour obtenir les meilleurs conseils. Et cela est d’autant plus vrai lorsque l’on habite à des milliers de kilomètres de l’Hexagone.

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Première étape : la sélection du bien

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Deuxième étape : gérer le bien à distance

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Le gestionnaire et vous êtes alors engagés contractuellement par un bail commercial. Ce contrat vous permet d’obtenir un état des lieux complet de votre projet puisqu’il détermine toutes les modalités et règlements de votre investissement : l’engagement des parties, le montant du loyer, la répartition des charges entre le gestionnaire et le propriétaire, etc.

Le gestionnaire devient le locataire et le versement des loyers s’effectue 365 jours par an. L’entretien courant, les réparations, ou encore les charges de syndic et de copropriété sont à sa charge et non la vôtre.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Corentin Jean, milieu offensif à l’Inter Miami : «J’avais besoin de quitter la France»

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À 27 ans et après une saison mitigée avec Lens en Ligue 1, le milieu offensif français Corentin Jean a signé en juin à l’Inter Miami dans le championnat américain (MLS). Un nouveau départ loin de la France pour un joueur qui espère relancer sa carrière dans le club de David Beckham.

Des débuts perturbés par les blessures

« J’avais encore un an de contrat à Lens, mais on m’a proposé de baisser mon salaire si je voulais rester. J’ai compris que je n’étais plus forcément désiré là-bas », raconte l’ancien international espoir. « Mon agent est arrivé avec une offre de l’Inter Miami. C’était un peu inattendu pour moi, mais nous n’avons pas réfléchi une seule seconde avec ma femme ».

Arrivé sous le soleil de Miami en juillet, Corentin Jean a connu les montagnes russes pour ses débuts. Il a offert une passe décisive à la toute dernière minute face à Cincinnati le 30 juillet pour l’égalisation à 4-4. Mais il s’est blessé dès le lendemain aux adducteurs à l’entraînement. « Je suis arrivé aux États-Unis sans avoir pu faire de préparation physique. Et maintenant je suis blessé au genou. J’ai beaucoup d’envie mais pour l’instant le corps ne suit pas, c’est frustrant. »

© Inter Miami CF

Un statut d’éternel espoir en France

Originaire de Blois, Corentin Jean a été formé à Troyes où il est considéré à l’époque comme un grand espoir à son poste. Il joue ses premiers matches en Ligue 1 à seulement 17 ans, et devient le plus jeune joueur à marquer un doublé dans un grand championnat européen lors de la saison 2012-2013. Il tape ensuite dans l’œil de l’AS Monaco en 2015, un club réputé pour faire confiance à des jeunes joueurs à fort potentiel. « On m’a monté très haut quand j’étais à Troyes, et j’ai eu du mal à confirmer derrière. On va dire que j’ai stagné quand d’autres ont explosé », analyse avec lucidité le milieu offensif.

Il est prêté au Toulouse FC dans la foulée, qui l’achète en 2017, mais sa progression est freinée par une blessure aux ligaments croisés du genou droit début 2019. De retour sur les terrains en fin d’année, il est prêté puis recruté en juin 2020 par le RC Lens. En deux ans et demi dans le Nord de la France, Corentin Jean a joué 49 matches et marqué 5 buts. « J’ai joué dans quatre clubs français, donc j’ai eu l’impression d’avoir fait un peu le tour à un moment donné. Je pense que j’avais besoin de quitter la France ». 

Corentin Jean lors de son premier match sur le terrain de l’Inter Miami en juillet dernier. © Inter Miami CF

Au moins 3 ans aux États-Unis 

À la différence du championnat français (août à juin), la MLS débute au mois de février et se termine en octobre par des playoffs. À la date d’écriture de cet article (16 septembre 2022), l’Inter Miami se situe à la 8ème place de la conférence Est, à seulement une place des playoffs et quatre matches de saison régulière restant à jouer.

« J’espère revenir bientôt. Le championnat est hyper serré et on revient bien. Ce serait dommage pour moi d’arrêter là, car j’aurais trois mois sans football derrière jusqu’à la prochaine saison », explique Corentin Jean. Engagé jusqu’en 2024 plus deux années supplémentaires en option à l’Inter Miami, le Français de 27 ans espère s’inscrire dans la durée aux États-Unis. Il n’en oublie pas pour autant la France, où il suit toujours la Ligue 1 avec assiduité. « Je garde une très forte attache avec Troyes, j’espère qu’ils vont se maintenir cette année. Et je continue à suivre Lens également, le public vous donne des frissons là-bas. »

Mr. T, le restaurant branché parisien en vogue à Hollywood

L’engouement est à la mesure de l’attente. Trois ans que Mr. T avait prévu d’ouvrir les portes de son premier restaurant aux États-Unis. Après une pandémie et des travaux d’envergure, le néon rouge illumine enfin la devanture du dernier né du quartier branché de Sycamore District, à Hollywood, adresse de galeries prestigieuses (Régent Project, John…), des bureaux de Jay-Z et Beyonce, ou encore du concept store ultra hype Just One Eye.

Guillaume Guedj, au sein de son restaurant Mr T, à Los Angeles © Instagram @mrtlarestaurant

Que ce soit installés au bar d’un marbre éclatant, donnant sur les cuisines ouvertes, attablés aux tables en bois soigneusement importées du Mexique, ou près des oliviers sur la grande terrasse cosy, les clients ne cessent d’affluer depuis l’ouverture du restaurant, le 16 août dernier. « Ça a très bien démarré, les retours sont très positifs, ça fait vraiment plaisir », confie autour d’un café noir Guillaume Guedj, le restaurateur de 44 ans, au lendemain d’une soirée de nouveau réussie comme peuvent en témoigner les nombreuses photos et autres stories sur Instagram. 

The Black Smoky Burger © Instagram @mrtrestaurant

Les posts qui défilent mettent l’eau à la bouche : croquettes monsieur, kebab à l’agneau mariné au feu de bois, burger à la purée d’aubergine brûlée, mac & cheese à la crème de comté et à la truffe… Ici on vient se régaler de street food version gastronomique. Un concept développé par l’entrepreneur, après le succès de son premier restaurant, doublement étoilé, Passage 53.

« J’avais envie de développer une cuisine plus accessible, et pour autant tout aussi bonne. Quelque chose qui me ressemble, qui vienne de ma culture. » Celle d’un enfant élevé en banlieue, dans le Val-de-Marne, fan de hip-hop et de basket. « Quand je voyageais à l’étranger pour des pop up avec Passage 53, que ce soit à Hong Kong, New York, Tokyo ou Mexico City, je finissais toujours par aller manger dans les marchés de nuit ou à des étals dans la rue, à découvrir la bouffe locale et c’est là que je me régalais, plus que dans les gastros ! Je me suis dit : et si je réunissais le meilleur des deux mondes ? De la comfort food dans un bel endroit. Voilà comment est né Mr.T. »

La terrasse de Mr. T LA © Instagram @mrtrestaurant

Un nom en l’honneur de son chef, le Japonais Tsuyoshi Miyakazi, maître d’œuvre du restaurant depuis son ouverture dans le Marais, à Paris, fin 2017. À peine quelques mois plus tard, Guillaume Guedj décide de développer le concept aux États-Unis. « C’était un rêve depuis toujours, et je sentais que j’avais enfin le bon concept, quelque chose de cool et punchy. » Reste alors à choisir le lieu. Son cœur se porte naturellement sur New-York mais c’est finalement des investisseurs qui l’invitent à se tourner plus à l’ouest, à Los Angeles. « Ça s’est imposé comme une évidence. Déjà, j’avais adoré lors, d’un premier voyage, les produits que l’on trouve ici, les fruits et légumes, les oursins, les huîtres, de super qualité. J’avais aussi des amis qui avaient développé leur business ici, et qui sont un peu mes anges gardiens. Et la qualité de vie est franchement parfaite pour une vie de famille. »

Un nouveau chapitre pour le père de deux enfants de 19 et 15 ans, propriétaire également de deux autres restaurants à Paris (en plus de Mr. T), le Ramen Bar et le Gyoza Bar. « J’ai envie de m’éclater à Los Angeles, en m’appuyant sur ma chef, Alisa Vannah, pour proposer des plats locaux ou de culture différente revisités, comme son Tuna Crudo qu’elle accompagne d’une vinaigrette nam jin héritée de sa mère thaï. J’attends de voir où le vent nous mène. Mais c’est sûr, je rêve déjà d’en ouvrir d’autres Mr. T aux États-Unis. »

Théâtre : Seuls en Scène fête ses 10 ans à Princeton

Seuls en Scène, le French Theater Festival de Princeton dans le New Jersey, souffle ses dix bougies. Un anniversaire marqué par le retour des spectacles « en personne » après la pandémie, et par une programmation que son directeur artistique Florent Masse, maître de conférences au département de français et d’italien à l’université de Princeton, s’efforce d’enrichir au fil des ans avec 8 pièces pour cette rentrée, présentées sur un peu plus de deux semaines, en partenariat avec le Festival d’Automne à Paris. Ce festival est gratuit et les pièces y sont jouées en français avec sous-titrage en anglais.

« Ce qui compte beaucoup pour moi, c’est de montrer le très beau visage du théâtre contemporain français, explique celui qui dirige également L’Avant-Scène, l’atelier de théâtre français à l’université. Et mettre en avant à la fois des artistes déjà bien confirmés qui représentent la génération des 35-45 ans, la nouvelle génération du théâtre français comme Clotilde Hesme, Pascal Sangla, Jean-Christophe Folly…, des jeunes émergents et des figures plus établies comme Pascal Rambert, Charles Berling, Stanislas Nordey…  J’aime ce mélange de générations d’artistes. »

Une programmation multiculturelle

Après l’excellent « Stallone », mais aussi « La Nuit juste avant les forêts » et « Moi fardeau inhérent » de ces derniers jours, le festival présente cette semaine « Radio Live – La relève » avec le jeune activiste rwandais Yannick Kamanzi. Utilisant un mélange d’images filmées et de paroles spontanées accompagnées de musique, la pièce est écrite en direct et adopte deux formats scéniques différents : des portraits individuels et des récits vocaux à trois, entrelacés. Vendredi 16 et samedi 17 septembre. Réservation ici.

À la même date, « 8 ensemble », la récente production de Pascal Rambert, met en scène 8 acteurs en début de carrière qui racontent leur parcours et leur découverte du théâtre. Réservation ici.

Très attendus à ce festival, les comédiens Charles Berling et Stanislas Nordey interprèteront « Deux amis », l’histoire d’un amour masculin ardent, deux amis aux prises avec leur art, leur métier, la folie et l’amour. Réservation ici (avis de la direction du festival : ce spectacle ne convient pas à un public de moins de 16 ans).

Lundi 19 et mardi 20 septembre, Seuls en Scène proposera « Traces », une pièce basée sur la vie de l’universitaire, philosophe et poète sénégalais Felwine Sarr, un texte lyrique interprété par l’acteur burkinabé Étienne Minoungou dans le rôle d’un conteur s’adressant à ses frères africains pour leur demander de semer les graines d’un avenir meilleur. Réservation ici.

« Angela Davis une histoire des États-Unis » clôturera le festival les jeudi 22 et vendredi 23 septembre. Ce spectacle mêle narration, discours, vidéo et musique rap avec l’interprétation époustouflante d’Astrid Bayiha. La comédienne retrace la vie mouvementée d’Angela Davis, professeure et auteure noire américaine qui a activement milité en faveur des droits civiques dans les années 1960 et 1970. Réservation ici.

Le texte et les acteurs avant tout

Très actif dans le milieu culturel de la région new-yorkaise et passionné de théâtre, Florent Masse co-dirige également la programmation du festival du FIAF « Crossing the Line » qui se déroule en ce moment à New York. Deux festivals consacrés à création théâtrale contemporaine qui se complètent. « Crossing The Line s’est toujours intéressé à présenter un mélange de formes esthétiques ou inattendues – danse, texte, réseaux sociaux… , explique Florent Masse. À Princeton, on met l’accent sur les interprètes, les comédiens et les comédiennes, le jeu d’acteur… et les textes aussi. On met en avant les textes, d’où le nom de notre festival, Seuls en Scène. »