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Instagram et création au festival Crossing The Line à New York

Sous le pseudonyme Instagram _jeanne_dark_, Jeanne, une adolescente de 16 ans issue d’une famille catholique de la banlieue d’Orléans, raconte les moqueries de ses camarades de lycée sur sa virginité et le harcèlement dont elle est victime. Des réflexions intimes livrées à ses followers et à la faune de haters qui prolifèrent sur les réseaux sociaux. Cette Pucelle d’Orléans contemporaine est interprétée par une jeune comédienne, Helena de Laurens, dans une pièce de Marion Siéfert qui bouleverse les codes du théâtre : l’actrice filme réellement sa performance en direct sur Instagram via le compte @jeanne_dark. Les spectateurs peuvent ainsi choisir de voir la pièce sur la scène du Florence Gould Hall du FIAF ou sur Instagram Live.

« C’est l’un des tous premiers spectacles à faire un tel usage des réseaux sociaux », explique Mathilde Augé, co-programmatrice, avec Florent Masse, du festival, à propos de cette pièce découverte durant la pandémie de Covid. « Marion Siéfert est une jeune metteuse en scène extrêmement talentueuse, elle fait partie des grandes voix du théâtre français contemporain ». Première pièce de théâtre donc à se jouer à la fois sur les planches et sur Instagram, _jeanne_dark_ sera l’un des spectacles phares de « Crossing the Line » cette année, le festival annuel d’art et de performance de l’Institut français Alliance française (FIAF). Le coup d’envoi de cette 15ème édition sera lancé le vendredi 9 septembre avec l’exposition « Clin d’Oeil » de l’artiste sénégalais Omar Ba. L’occasion de partager un verre de vin lors d’une réception ouverte à tous de 6pm à 8pm.

Omar Ba, Clin d’œil à Cheikh anta Diop-Un continent à la recherche de son histoire, 2017.

Parmi la dizaine de spectacles proposés jusqu’au vendredi 28 octobre, celui de Caroline Guiela Nguyen « FRATERNITY, A Fantastic Tale » – l’histoire de la survie de l’humanité après une catastrophe planétaire -, une production vaste et originale mêlant des acteurs professionnels à des non professionnels; « Freedom, I’ll have lived your dream until the very last day » de Felwine Sarr et Dorcy Rugamba mélange, lui, théâtre et musique sur le thème de l’engagement politique – le titre est une citation de René Char; de la danse également avec « The Encounter » de Kimberly Bartosik, une première mondiale qui interroge sur les rapports humains après deux années de distanciation sociale; ou encore la rave party version 1990’s de « CROWD » de Gisèle Vienne qui se jouera à BAM.

« CROWD », spectacle de danse de Gisèle Vienne.

La pièce du philosophe Bruno Latour et de la metteuse en scène Frédérique Aït-Touati  « The Terrestrial Trilogy », clôturera le festival. « Une réflexion sur la manière de continuer à faire du théâtre », précise Mathilde Augé, sorte d’« expérimentation-mise en scène » selon l’expression de l’auteur. « Tous les spectacles repoussent les limites, ils sont tous des expérimentations. Mais ils sont tous accessibles. Il était très important pour nous de ne pas avoir une pièce réservée à une petite catégorie de gens », assure la responsable du festival, soucieuse de s’adresser à un public le plus large possible.

Une programmation 2022 riche qui reflète les questionnements de notre société en cette sortie de pandémie – la création artistique, l’écologie, le rapport aux autres – « mais on ne voulait pas déprimer nos spectateurs après ces deux dernières années particulièrement pénibles, sourit Mathilde Augé. Tous ces spectacles ont un message d’optimisme ! »

Avant sa tournée en Amérique du Nord, Marc Rebillet insulte Emmanuel Macron au Touquet

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Actuellement en tournée à travers l’Europe, l’artiste franco-américain Marc Rebillet faisait escale au Touquet Music Beach festival du Pas-de-Calais ce samedi 27 août. Celui qui s’est fait connaître grâce à ses créations électroniques excentriques, mélange d’improvisation et de comédie, a copieusement insulté sur scène le président français Emmanuel Macron.

« Macron, enc*** ! »; « Macron, tu dégages !» a notamment chanté l’artiste de 33 ans avant d’enregistrer sa voix et de la répéter en boucle, comme il le fait souvent dans ses morceaux. Problème ? Le chef de l’État français, en weekend au Touquet, était présent sur place.

Choquée, l’organisation du festival a essayé d’arrêter la prestation de l’artiste, et en serait même presque venue aux mains avec son équipe en coulisses. « Ils ont d’abord essayé de couper mon son, avant qu’on le remette. Puis le président du festival a jeté un verre à la tête de mon agent, en plein concert », a réagi Marc Rebillet sur Instagram le 28 août. « Ils me demandent désormais de leur rembourser mon cachet, tout ça parce qu’ils n’ont pas aimé ce que j’ai dit, et pour une performance que j’ai terminée. C’est la chose la plus dingue qui me soit arrivée dans ma carrière, c’est inacceptable ! ». La direction du festival ne s’est pour l’instant pas exprimée sur cet incident.

Provocateur, Marc Rebillet est un habitué des tenues et propos fleuris. Il débute la majeure partie des vidéos et concerts en peignoir avant de finir en slip. Il avait déjà chambré Emmanuel Macron lors d’un concert à Paris en janvier 2019, au moment de la crise des Gilets jaunes, en appelant à sa démission. Idem avec l’ex-président américain Donald Trump, pour qui il avait créé un morceau intitulé « F*** Donald Trump ». « Tout le monde a besoin d’être ramené sur terre de temps en temps », a justifié Rebillet concernant ses propos sur le chef de l’Etat français.

L’artiste, qui se lance bientôt dans une tournée en Amérique du Nord, a grandi à Dallas au Texas et réside actuellement à New York. Sa mère est américaine et son père, décédé en 2018, français.

https://www.instagram.com/p/CTfNN5bJr2R/

Pourquoi n’y-a-t-il pas de gratte-ciel à Washington ?

Si vous avez déjà regardé l’architecture urbaine de Washington DC, vous avez sans doute remarqué qu’elle est un peu différente des autres métropoles américaines. En effet, pas une seule tour de bureaux ou de haut immeuble à l’horizon. Pourquoi n’y-a-t-il pas de gratte-ciel à Washington? C’est la question bête de la semaine.

Cette particularité propre au District est évidente lorsque l’on contraste le quartier historique de Georgetown avec celui de Rosslyn, sur l’autre berge du Potomac où abondent les tours. C’est d’autant plus surprenant que plus de 600.000 personnes vivent à Washington intra muros, et encore plus y viennent tous les jours pour travailler. Il faut bien loger tout ce petit monde, et leur trouver des bureaux dans les 177 km2 de la ville.

Le dôme domine

La légende populaire veut que Washington n’a pas de gratte-ciel parce qu’aucun immeuble ne doit être plus haut que le dôme du Capitole, qui s’élève à 88 mètres. Ce n’est pas tout à fait vrai, et d’ailleurs il y a cinq structures plus hautes dans la ville, dont le Washington Monument (169 mètres). Le Old Post Office Building le dépasse également de huit mètres, un bâtiment dont la presse américaine a beaucoup parlé ces dernières années : il était devenu un hôtel Trump, inauguré en grande pompe en septembre 2016 avant de fermer au mois de mai dernier. Il a rouvert le 1er juin par le groupe propriétaire des hôtels Waldorf Astoria.

Si ce mythe persiste, c’est en partie parce que c’est bien le Capitole, et plus précisément les membres du Congrès qui sont responsables d’une loi limitant la hauteurs des bâtiments. Cette loi, le Height of Buildings Act,  limite la hauteur des immeubles à l’équivalent de la largeur de la rue adjacente, en ajoutant 6 mètres. À l’origine de cette législation, on trouve un autre immeuble : le Cairo.

Une loi de plus de 110 ans

Inauguré en 1894, le Cairo Hotel (maintenant un immeuble résidentiel) était le premier high-rise de Washington, haut de 50 mètres et 14 étages. Son ouverture avait consterné et scandalisé les résidents du quartier qui, en bon Washingtoniens, s’étaient mobilisés pour résoudre ce problème en faisant du lobbying auprès de leurs élus. En raison du statut particulier du District of Columbia, c’est le Congrès qui a tranché en passant une première loi, en 1899, limitant les nouvelles constructions à 34 mètres pour les immeubles commerciaux et 27 mètres pour les immeubles résidentiels.

En 1910, la loi est revue à la hausse avec une limite fixée à 40 mètres et une nouvelle règle sur la largeur de la rue. Mais aucune modification depuis. L’extension de Washington DC par le haut n’est pas pour demain.

Une première version de cette Question bête a été publiée le 5 mars 2017. 

Santé : faites appel à un courtier pour trouver votre assurance aux États-Unis

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[Article partenaire] Le système d’assurance maladie aux États-Unis est très différent du système français. Il est parfois compliqué de comprendre le fonctionnement et les termes utilisés par les assureurs lorsque l’on y est étranger. Il est donc recommandé d’être accompagné dans vos démarches afin d’obtenir le plus de transparence possible sur le fonctionnement de votre contrat.

Rappel sur la complexité du système de santé américain

Aux États-Unis, votre assurance santé peut être fournie par votre employeur dans le cadre d’un contrat groupe (obligatoire pour les entreprises de plus de cinquante salariés), ou alors c’est à chacun de souscrire sa propre couverture santé auprès de compagnies d’assurances privées. Dans ce cas, vous avez le choix parmi deux types de contrats :

  • Les contrats ACA compliant (« Affordable Care Act ») plus connus sous le nom d’Obamacare : ils offrent un minimum de garanties obligatoires sans plafonds et sans sélection médicale. Ils sont accessibles pour les citoyens américains et sur justificatif du visa pour les étrangers. Ils sont obligatoires dans certains États.
  • Les contrats IPMI (« International Private Medical Insurance ») : ils sont réservés aux personnes de nationalité non-américaine (ou double nationalité). Ils offrent des couvertures adaptées à chaque besoin et une sélection médicale est effectuée. Ils sont en général plus abordables.

Nota bene : Les contrats « ACA compliant » comprennent généralement un déductible, un « co-payment » et une « coinsurance », le tout dans la limite du maximum « out of pocket » (OOP) mais n’ont pas de limites de garanties.

Les contrats IPMI offrent plus de souplesse et de simplicité dans le fonctionnement mais peuvent exclure certaines garanties et peuvent avoir des plafonds de remboursements.

Valeur ajoutée du courtier spécialisé en assurances santé

En tant que Français ou étranger installé ou en partance pour les États-Unis, vous avez donc le choix entre une multitude de contrats. Afin d’opter pour la solution qui correspond le mieux à vos besoins (antécédents médicaux ou pas, des besoins particuliers en maternité, dentaire, optique…), un courtier spécialisé en assurances santé tel qu’AgoraExpat vous apportera l’aide et l’éclairage nécessaires parmi toutes les offres disponibles. AgoraExpat met un vrai point d’honneur à échanger étroitement avec le client pour lui apporter un conseil personnalisé, au plus près de ses besoins.

En effet, sa connaissance du marché local et international est un atout pour vous obtenir une offre adaptée à vos attentes. Par ailleurs, le courtier spécialisé vous fera économiser un temps précieux en comparant pour vous les contrats les plus avantageux. Le service dispensé par AgoraExpat n’engendre aucun frais supplémentaire pour le client. La rémunération d’AgoraExpat est faite directement par les compagnies d’assurances avec lesquelles sont établis des partenariats. Il n’y a donc aucune différence, en termes de prix, entre passer par AgoraExpat et s’adresser directement à l’assureur.

En outre, par rapport à des comparateurs d’assurances en ligne, le critère différenciant d’AgoraExpat est vraiment la dimension de conseil. En tant que courtier, il pose les bonnes questions aux assurés, ce qui permet de les orienter efficacement dans leur choix.

Les équipes d’AgoraExpat sont elles-mêmes composées de Français expatriés et sont donc parfaitement familiarisées avec les problématiques de leurs clients.

AgoraExpat est reconnu comme l’acteur incontournable pour bien préparer et optimiser son expatriation aux États-Unis et dans le monde entier. 

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Moi Impat : rentrer et être déçu par la France

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Toutes les impatriations ne sont pas toujours synonymes de réussite et d’épanouissement. Ce dernier numéro de « Moi Impat », grâce à Frédéric Fuseau, en apporte un témoignage rare et néanmoins amer.

Avec pas loin de 30 années d’expatriation au compteur et après avoir sillonné la planète d’ouest en est, de Manchester à Saint-Martin et de Tahiti à la Chine, Frédéric ne découvre pas l’impatriation. Pourtant, à chaque fois qu’un retour vers l’Hexagone se profile, il est toujours redouté. La faute à un pessimisme ambiant et à une arrogance française qu’il ressent fortement. L’impression aussi de ne pas être reconnu pour son expérience passée et ses capacités linguistiques.

Mais tout n’est pas noir dans ce tableau. La lumière perce clairement dans les yeux de ses filles. Et Bordeaux, qui les accueille tous les 3 depuis un peu plus d’un an, en adoucit le ressenti.

https://www.spreaker.com/user/10781102/pad_74

Au Mexique, le fleuve Colorado espère revoir la mer

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Que se passe-t-il quand l’un des plus grands cours d’eau des États-Unis disparaît ? Quelles sont les conséquences économiques, sociales, environnementales et politiques de cet assèchement ? Est-il possible de sauver un fleuve de cette envergure ? C’est à ces questions qu’a voulu répondre « Colorado, le fleuve qui refuse de mourir », un nouveau podcast en huit épisodes réalisé par Alexis Buisson pour le quotidien français La Croix et French Morning, en partenariat avec le programme Alliance-Columbia.

Dernier épisode de « Colorado, le fleuve qui refuse de mourir ». En raison des barrages qui le jalonnent et de son assèchement, le Colorado fait partie des fleuves dans le monde qui n’atteignent plus la mer ou l’océan, en l’occurrence le golfe de Californie (ou la mer de Cortés). Mais est-il condamné à ne jamais revoir la mer ?

Pour cet ultime épisode, direction l’embouchure du Colorado, au Mexique, en compagnie d’une association locale qui, avec ses partenaires, est parvenue en 2014 à reconnecter le fleuve à la mer, pour la première fois en plus de vingt ans. Un signe d’espoir pour tous les fleuves en danger.

Combien ça coûte de louer un camping-car aux États-Unis ?

Vous rêvez de partir en voyage sur les routes de l’Ouest des États-unis en camping-car ? Même si vous n’avez jamais conduit de RV (Recreational Véhicule), il est tout à fait possible de connaître l’expérience des routes du Grand Ouest. French Morning vous livre quelques conseils pour que votre roadtrip soit un succès.

Location : 900$/semaine en moyenne

Vous êtes loin d’être les seuls à imaginer un voyage dans un camping-car. Né aux États-Unis dans les années 1950, le concept du voyage en RV sur les routes de l’Ouest est devenu un idéal de voyage, symbole d’aventure. Pourtant, partir sur les routes demande de l’organisation. En moyenne, il faut prévoir entre 6 mois et un an pour avoir un choix suffisant et ne pas se retrouver avec les camping-cars les plus chers. Si les prix varient largement en fonction de la taille du véhicule et du nombre de couchages, il faut compter environ 900$ pour une semaine de location. La plupart des prix varient entre 50$ et 275$ par nuit.

Il existe de nombreux sites de location traditionnels en ligne comme Cruise America, ou El Monte RV. Ces derniers fonctionnent comme des sites de location de voitures. Depuis plusieurs années, certains moteurs de recherche proposent de mettre directement en relation avec des particuliers qui souhaitent louer leur camping-car. C’est le cas de Outdoorsy ou RV Share. Cette formule coûte moins cher que les sites de location traditionnels et vous pouvez parfois trouver des bons plans.

Les différents types de camping-car

Classe B, Classe A, truck camper, trailer... Il existe plusieurs types de location possible et peut-être vous faut-il vous pencher sur la meilleure option pour votre périple. Le camping-car (ou RV) le plus populaire est le Classe C. Proche de celui que l’on voit en Europe, il est de taille intermédiaire et sa longueur peut varier de 19 pieds à 30 pieds (6 à 9 mètres). Les plus longs peuvent abriter jusqu’à 7 personnes. Le camping-car classe A est plus long et plus haut, il ressemble à un bus. Attention, ce dernier ne possède pas toujours davantage de couchages que le Classe B, mais propose plus de confort. Petit conseil : vérifier bien que la longueur de votre camping-car est acceptée dans les campings. Certains endroits n’acceptent pas les véhicules de plus de 30 pieds de long (9 mètres). Aussi appelé van, le classe B est un véhicule grand public reconverti en camping-car. Souvent composé d’un couchage, c’est l’option parfaite pour les couples.

Les truck campers, trailers et Fifth weel trailers sont aussi des options à regarder si vous avez une voiture. Celà dit, ils ne sont pas considérés comme des camping-cars, car ils faut les tracter. Ils sont souvent moins chers et peuvent être pratiques si vous souhaitez faire des randonnées dans des endroits où les camping-cars ne peuvent pas accéder. Vous pouvez ainsi les détacher dans un camping et utiliser votre voiture pour vous déplacer.

Attention au nombre de miles autorisés

Que vous choisissez la formule traditionnelle ou que vous louiez un RV d’un particulier, il faudra que vous pensiez à vérifier combien de miles (ou de kilomètres) vous êtes autorisés à rouler sans payer de frais supplémentaires. Certaines locations sont proposées avec zéro limite, mais la plupart propose 150 à 200 miles par jour (240 à 321 kilomètres). Si vous dépassez le quota du nombre de miles autorisés, le propriétaire ou la compagnie de location ajoutera des frais : en moyenne, 40 à 50 centimes par mile selon les sites. Lors de la location, essayez d’avoir une idée de votre périple et du nombre de miles que cela vous prendra, pour éviter les mauvaises surprises. Il est généralement possible d’acheter des packages de 500 miles supplémentaires pour environ 150 à 170 dollars.

Assurance : 300 à 700$/semaine

Comme lors d’une location de voiture, il vous faut une assurance. Dans la plupart des cas, elle est obligatoire et le locataire peut vous proposer plusieurs solutions. En moyenne, il faut rajouter entre 300 et 700 dollars d’assurance. Bonne nouvelle : les permis français sont acceptés aux États-Unis et le permis véhicule suffit pour louer un camping-car. Vérifiez toutefois auprès de votre assurance française que vous êtes couvert en cas d’accident.

Les sites pour dormir : 30$ à 100$/nuit

Il est interdit de garer son RV pour y dormir sur le bord de la route ou sur un parking. Pour respecter la loi, il faut vous assurer d’être dans un camping ou dans un emplacement prévu pour camping-car. Deux solutions s’offrent à vous : réserver un emplacement dans un camping pour RV, ou dormir sur une aire de repos d’autoroute ou sur un parking de grande surface qui autorise les RV (Walmart par exemple). Pour des souvenirs inoubliables, dormir dans un camping d’un parc national américain est le top du top.

Très appréciés des Américains, les campings américains sont souvent propres, fournis de douches, toilettes, tables de pique-nique et d’un emplacement pour faire un feu. Si vous restez dans un parc national, certains emplacements sont uniques. Problème : la plupart accepte des réservations six mois à l’avance et pour certains parcs nationaux, et sont pris d’assaut en moins d’une journée. Pour réserver un emplacement, rendez-vous ici. En moyenne, il faut compter entre 30 et 50 dollars par nuit. Certains sites prisés sont plus chers et peuvent aller jusqu’à 100$ par nuit. Pensez à bien vérifier que le site propose de quoi brancher le RV à l’électricité (electrical hookup) et des stations pour vider vos toilettes.

Rhonda Broussard, une Lousianaise qui pose une bonne question

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Rhonda Broussard est la fondatrice de Beloved Community, une organisation engagée pour l’équité dans les secteurs de l’éducation, de l’emploi et du logement. Experte sur les questions de pédagogie, qu’elle croise avec celles de l’injustice raciale, Rhonda est une éducatrice reconnue et primée pour avoir fondé et dirigé un réseau d’écoles d’immersion en français aux États-Unis. Elle vit dans sa Louisiane natale d’où elle vient de sortir un livre intitulé « One Good Question » qui propose de penser autrement les problèmes éducatifs et sociaux auxquels nos sociétés sont aujourd’hui confrontées.

https://www.spreaker.com/user/frenchmorning/episode-32-broussard-mixagefinal

Pourquoi sert-on automatiquement un verre d’eau dans les restaurants aux États-Unis?

Aux États-Unis, les sorties au restaurant commencent presque toujours par le même rituel : tout juste êtes-vous assis que, déjà, le serveur se précipite pour vous offrir un verre d’eau glacée. Pourquoi ? C’est la question bête de la semaine.

Une habitude de 180 ans

Pour trouver l’origine de cette coutume, il faut remonter au début du XIXe siècle, lorsque eau gazeuse, eau minérale et sodas commencent à se commercialiser dans les cafés américains. Jusqu’alors, il ne s’agissait uniquement d’eau en bouteille, celle du robinet n’étant pas consommable. D’après Jan Whitaker, chercheuse sur l’histoire des commerces et des restaurants aux États-Unis, « ce n’est vraiment qu’en 1842 que l’habitude de fournir un verre d’eau gratuit s’est généralisée à l’ensemble des établissements. Cette pratique intervient au moment où l’approvisionnement en eau potable des villes de Boston et de New York débute. »

À New York, c’est grâce à l’Old Croton Aqueduct que l’eau peut être acheminée du nord de l’Etat vers les habitations. Jan Whitaker raconte qu’à cette période, un journaliste new-yorkais s’est mis à enquêter pour trouver un endroit où les clients pourraient se procurer une tasse d’eau du réservoir de Croton, bien fraîche, pour accompagner leur part de tarte à la citrouille à 4 cents.

Pour les restaurateurs, mettre à disposition de l’eau potable devient un argument commercial. De plus en plus de cafés et restaurants s’y mettent. Le phénomène dépasse New York. Le Wall Drugstore, fameux centre commercial dans le Dakota du Sud, excentré du centre-ville de Wall, se met à proposer des verres d’eau gratuits pour attirer la clientèle.

Boisson «morale» de la Prohibition

En 1919, cette coutume s’inscrit plus profondément encore pendant la période de la Prohibition. Les protestants américains de la classe moyenne issus du « mouvement de la tempérance » considèrent l’eau comme le seul breuvage « moral », parce qu’issu de la nature. « Ces derniers, ayant échoué à interdire la vente de bière et de vin dans les restaurants de style européen, ont installé une fontaine d’eau glacée et gratuite à l’entrée de chaque établissement, précise Jan Whitaker. Dans l’opinion publique, la consommation excessive d’alcool en public était considérée comme l’apanage des immigrants et un signe de faiblesse de caractère. »

Si les restaurants n’ont donc jamais été soumis à l’obligation formelle de fournir un verre d’eau gratuit, cette pratique fait encore partie des mœurs. « Tout comme apporter une corbeille de pain à table, il s’agit avant tout d’une marque d’hospitalité », estime la spécialiste.

Une première version de cette Question bête a été publiée le 6 août 2017.

« A scar is born », le nouveau spectacle de Lorelei Zarifian à SF

L’artiste française Lorelei Zarifian remonte sur les planches avec son nouveau spectacle « A Scar is Born ». Du jeudi 08 septembre au dimanche 11 septembre 2022, elle interprètera ce troisième one-woman show tout en anglais devant le public du SF Fringe Festival.

Chanteuse d’opérette, l’autrice-metteur en scène-comédienne dispose également d’une formation en littérature française. Elle place ainsi la langue et la poésie au coeur de son travail. Jeux de mots et humour en prime. Pour cette nouvelle pièce – qu’elle présente en avant-première à San Francisco – elle intègre en outre la chanson. 

L’histoire ? Celle d’une comédienne marginale qui passe une audition. Devant le directeur de casting, elle revient en musique sur des moments clés de sa vie. La fiction s’inspire ici de la réalité puisque les morceaux relatent un périple de la France aux États-Unis. Ils permettent de voyager à Paris, Marseille, New York et en Floride. Autant d’endroits où Lorelei Zarifian a vécu.

Entre les chansons, l’artiste alterne des sketches sur l’absurdité de nos vies modernes. Et derrière ses traits d’humour et les maux du personnage qu’elle incarne, elle délivre un message plein d’espoir, empreint de passion et de mélodies.

Lorelei Zarifian offre 4 places à gagner pour les lecteurs de French Morning. Pour participer au tirage au sort, il suffit de remplir le formulaire ici :


Dolly Llama, une gaufre glacée franco-américaine à la conquête de l’Amérique

Avec trois boutiques en nom propre à Los Angeles, deux magasins franchisés sur le point d’ouvrir et une trentaine d’autres signées, l’aventure franco-américaine Dolly Llama, le nouveau spécialiste de la gaufre glacée, semble être partie pour durer.

La bubble waffle, reine des gaufres

Tout commence en 2017. Amis dans la vie, Eric Shomof, spécialiste de l’immobilier, prend contact avec Samuel Baroux, restaurateur dans la région de Toulon, et notamment à la tête du restaurant La Piazza et du Rives d’Or Hôtel à la Seyne-sur-Mer, pour lui proposer une affaire à Los Angeles.

« J’ai été restaurateur toute ma vie, j’ai commencé avec un camion à pizza, raconte Samuel Baroux. Et à la suite de la vente d’une de mes affaires, j’ai eu envie de nouveaux challenges. Le coup de fil d’Eric est arrivé au bon moment. J’ai pris l’avion pour Los Angeles le lendemain et suis allé découvrir le local qu’il venait de trouver à Downtown. »

Samuel Baroux, le co-fondateur de Dolly Llama
Samuel Baroux, le co-fondateur de Dolly Llama.

Sur South Spring Street, proche du célèbre restaurant et lieu de divertissements Clifton’s Republic, le duo récupère un ancien restaurant spécialiste des desserts, réfléchit à un nouveau concept et à un marketing fort. « Nous avons fait le tour des restaurants sucrés, testé les enseignes à churros, celles spécialisées dans les gaufres japonaises ou les donuts. Et c’est finalement la bubble waffle, une gaufre sphérique et à bulles très populaire à Londres, et que l’on peut consommer dans un cornet, qui l’a emportée. »

Glace, caramel et Nutella

Pour se démarquer, Samuel Baroux choisit de travailler la « vraie » recette de gaufre. « La meilleure, c’est la version liégeoise, explique-t-il. La gaufre de mon enfance, parfaite à marier avec une boule de glace, un peu de caramel et de Nutella. Celle dont l’odeur est unique, la gaufre que l’on peut dévorer à toutes les saisons, proposée dans un cornet pour être mangée debout, sans cuillère et à partager. »

En collaboration avec un artisan spécialiste de la gaufre en Belgique, les premiers gaufriers signés Dolly Llama sont fabriqués et envoyés à Los Angeles. « Des machines qui devaient respecter les normes américaines, équipées de plaques en fonte, précise Samuel, sur laquelle se pose notre recette de pâte made in Belgique, la même utilisée dans toutes nos boutiques, avant la pose de la glace et des toppings. »

Le restaurant Dolly Llama à Downtown LA
Le restaurant Dolly Llama à Downtown LA.

Ouverte en 2017, la première adresse Dolly Llama, « un nom tout droit venu d’une ferme à lamas dans la région toulonnaise tenue par un de mes amis, et inspirée par un animal sympathique et qui m’est cher », est inaugurée. « Rapidement, nous avons compris que notre concept allait plaire, poursuit Samuel Baroux. La bonne odeur de la gaufre une fois la porte franchie, le sourire des enfants comme des parents, l’effet de surprise et la variété de recettes, soit huit au total, avec une offre sur-mesure, des déclinaisons en cône, ou encore une version « box » à partager, tout cela a immédiatement séduit les clients. »

Des franchises aux États-Unis

L’enthousiasme des Angelenos pour l’enseigne convainc les propriétaires de dupliquer leur concept dans le quartier de Koreatown en 2020, puis à Sherman Oaks dans la vallée de San Fernando. « Le principe de franchise s’est ensuite imposé à nous, ajoute Samuel Baroux, avec l’ouverture cette année d’une adresse à Dallas (au 2817 sur Howell Street) et prochainement une autre à Jacksonville en Floride. Suivront Las Vegas dans quelques semaines, la Pennsylvanie et la Caroline du Nord. »

Partageant l’organisation et le développement de la société avec son partenaire américain, Eric Shomof, Samuel Baroux rêve de voir Dolly Llama s’inviter dans chaque grande ville américaine. « Notre concept rend les gens heureux, et c’est la clé de notre succès. Je partage mon temps entre le Sud de la France et Los Angeles, compte sur l’efficacité de notre équipe. En travaillant d’arrache-pied, mon rêve américain devrait se réaliser. »

Prêts pour un défi au cœur d’un des plus vieux parcs d’attraction ?

Pour ce nouveau défi, Family Way vous donne rendez-vous à l’extrême sud de Brooklyn, à Coney Island (arrêt de métro Coney Island Stillwell Ave., lignes D, F, N, Q et bientôt un accès en ferry).

Composé de plusieurs parcs d’attraction, d’un aquarium, et d’un accès à la plage, Coney Island est l’endroit parfait pour s’évader pendant les beaux jours et s’amuser en famille à New York. Ce grand lieu de divertissement, très prisé de la fin du XIXème siècle jusqu’à la seconde guerre mondiale, dégage aujourd’hui une ambiance un peu vintage et pleine de charme. Mais ne vous y trompez pas, les vieux manèges sont toujours très sensationnels à l’exemple de l’attraction Cyclone, des montagnes russes inaugurées en 1927. 

Un défi pour découvrir un lieu symbolique de Coney Island 

Créé en 1916, cette marque à l’origine d’un fameux Hot Dog doit son succès à sa recette mais surtout à son prix de 5 cents au moment de son lancement. Elle est aussi célèbre pour organiser chaque année un concours du plus gros mangeur de hot-dogs. Sachez que le dernier vainqueur en 2022 a réussi à en avaler 76 en 10 minutes.

À vous de retrouver cette marque emblématique des hot-dogs en vous baladant sur les planches (Riegelmann Boardwalk) le long de la plage, juste devant les parcs d’attraction.

Si vous avez un doute, rendez-vous sur www.family-way.com.

Quelques adresses à ne pas manquer 

Voici quelques adresses à ne pas manquer une fois que vous êtes à Coney Island. 

  • Commencez par tester les attractions emblématiques de Coney Island. Ainsi, vous pouvez profiter d’attractions classées comme les montagnes russes en bois et métal du Cyclone. Vous pouvez aussi vous amuser avec la grande roue du Deno’s Wonder Wheel. Renseignez-vous bien avant d’acheter un pass. En effet, les attractions se trouvent au sein de différents parcs (Luna Park, Deno’s Wonder Wheel Amusement Park). Rassurez-vous, il y en a pour tous les âges.
  • Coney Island, c’est aussi l’aquarium de New York, installé ici en 1957 après avoir quitté Battery Park. Lourdement endommagé après l’ouragan Sandy en 2012, il vient de rouvrir ses portes. Requins, poulpe, raie, pingouin ou expérience du cinéma 4D, tout est là pour vous faire passer un bon moment.
  • Pour le défilé des sirènes de Coney Island, ou Mermaid Parade, il faudra revenir au mois de juin.
  • À Coney Island, il y a évidemment la plage. Située juste devant les attractions, cette plage de sable fin s’étend sur plusieurs kilomètres.
  • Enfin, un arrêt chez le célèbre marchand de hot dogs s’impose. Difficile de ne pas le trouver. Il a plusieurs adresses à Coney Island dont celle en bordure de plage.