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Nouvelle Vague en tournée californienne en septembre

Le groupe français de reprises new wave Nouvelle Vague sera en tournée californienne le vendredi 2 septembre à San Francisco, au Bimbo’s, et le samedi 3 septembre au Fonda Theatre de Los Angeles.

Créé en 2004, Nouvelle Vague est un projet musical né de la collaboration entre Marc Collin et Olivier Libaux. Le principe est simple : reprendre des standards anglophones et francophones en mode bossa nova, revisitant ainsi des chansons comme « Heart of Glass » de Blondie,  « Guns of Brixton » des Clash, ou encore « Amoureux  solitaires » de Lio avec une orchestration aussi originale que rafraîchissante.

De nombreuses chanteuses se sont succédées au sein de cette formation musicale : on citera en lier Emily Loizeau, Camille, Vanessa Paradis, Helene Noguerra et Olivia Ruiz. Pour cette tournée américaine, on retrouvera sur scène l’un des deux créateurs originaux, Marc Collin – Olivier Libaux est décédé en septembre 2021 – ainsi que Mélanie Pain, Elodie Frégé et Liset Alea.

Des activités en français pour les enfants dans la région de Washington

Après les vacances en France, comment entretenir le français de retour aux États-Unis ? Que les enfants soient en école française ou américaine, de nombreuses activités proposent de continuer l’apprentissage de la langue de Molière en s’amusant en dehors des heures de classes.

Du ballet avec Julia à DC

Danseuse professionnelle, chorégraphe et professeure de danse classique, Julia Battist est arrivée aux Etats-Unis il y a 6 ans. Depuis 2016, elle propose des cours de danse classique en français, expliquant « se focaliser sur la transmission culturelle de cet héritage ». Les classes ont lieu le dimanche matin au Dance Institute of Washington (14th street) et le jeudi après-midi à Bloombars (11th street). Pour plus d’informations, envoyez un email à [email protected]

Du judo avec un professeur français à Bethesda

En 2011, Frédéric Hocdé a gagné une carte verte et s’est installé dans la région de Washington. Ce professeur, certifié par un Brevet d’État de judo, propose depuis plusieurs années des cours de judo dispensés à 100% en français, tous les samedis à Bethesa (en recherche d’un lieu actuellement) pour les enfants âgés de 6 à 11 ans. Comptez 35 dollars par heure de cours. Pour plus de renseignements, appelez Frédéric Hocdé au 301-467-0964 ou par mail [email protected]

L’Alliance française à Dupont Circle/Kalorama 

Évidemment, l’Alliance française de Washington est la référence numéro 1 pour suivre des classes en français. Des cours d’introduction à la langue français sont proposés pour les bambins entre 1 et 5 ans. Une heure par semaine, les enfants participent à des programmes musicaux et artistiques pour découvrir la culture française. À partir de 6 ans, les parents ont le choix entre un programme pour les enfants francophones en milieu éducatif américain ou des cours faits sur-mesure pour les enfants qui apprennent le français en tant que langue étrangère. Site.

Les classes du samedi à Bethesda

Les classes sont offertes pour les enfants âgés de 3 à 17 ans. Des cours « immersion d’art », d’histoire et de théâtre font partie des nombreuses classes proposées par la structure. L’école est fière d’être membre de la Fédération américaine des écoles Flam. Le programme est également accrédité par l’administration des écoles publiques du comté de Montgomery et les lycées du MCPS sont éligibles pour recevoir un demi-crédit par année scolaire pour avoir assisté aux cours, un bon bonus! Site.

La French Academy à Chevy Chase

La French Acadamy offre des cours de français pour les enfants et les adolescents de 2 à 15 ans. Tout comme l’Alliance française, les enfants francophones ne sont pas dans les mêmes classes que ceux qui apprennent le français en tant que langue étrangère. L’école explique qu’elle focalise l’apprentissage « de l’orthographe et de la grammaire d’une manière adaptée aux besoins des enfants bilingues, qui utilisent souvent l’anglais par défaut. Nous renforçons les zones de difficultés (homonymes, lettres muettes, e versus i, l’accentuation, etc…) ». Comptez entre 240 et 360 dollars pour 11 semaines. Site.

Création de cosmétiques avec Elodie’s Natural à Arlington

Dès son arrivée en 2019, Elodie Cally a lancé sa boutique de cosmétique naturelle et des cours pour faire ses propres soins. Elle a très vite développé des ateliers pour enfants (à partir de 8 ans). Ses cours ont pour but de « connaître les propriétés et bienfaits des matières premières naturelles et biologiques », explique-t-elle, pour « fabriquer des cosmétiques sains, naturels et écologiques pour toute la famille ». Comptez 45 dollars par enfant. Plus de renseignements au 301-532-9724.

Rentrée des classes : les règles sanitaires dans les écoles de DC

Vaccination, tests, masques, isolement… Les autorités américaines de santé publique (le CDC) ont nettement assoupli les mesures sanitaires liées à l’épidémie de Covid pour cette rentrée scolaire 2022-2023. En retrouvant leurs écoles et leurs camarades de classe, le lundi 29 août pour le système public de DC – jeudi 1er septembre pour les pre-K – les enfants auront une sensation de vie d’avant-pandémie, s’ils s’en souviennent. Quelques règles sont toutefois à suivre. On fait le point.

Test de rentrée : comme l’an dernier, il est obligatoire pour mettre un pied dans l’école. Tous les élèves et le personnel scolaire devront fournir la preuve d’un test Covid négatif lors de leur premier jour de classes. Les établissements distribueront des kits de dépistage cette semaine : les mardi 23 août et vendredi 26 août de 9am à 2pm, ainsi que les mercredi 24 août et jeudi 25 août de 12pm à 5:30pm. Le site des écoles publiques de la capitale indique que les tests doivent être réalisés le dimanche 28 août pour les élèves de Kindergartden à High School, et le mercredi 31 août pour les pre-K. Les résultats doivent être téléchargés le jour même sur le site DCPSstrong.com/testing.

Si jamais vous n’arrivez pas à télécharger le résultat du test, vous pouvez en apporter une photo le jour de la rentrée.

Vaccination : elle est obligatoire pour tous les élèves âgés de 12 ans et plus  – l’une des mesures anti-covid les plus strictes du pays, même à New York l’idée a été abandonnée -, et fortement encouragée pour tous les élèves. À DC, 83% des 12-15 ans ont été vaccinés jusque’à présent. Vaccination obligatoire également pour le personnel scolaire.

Le port du masque : Il est recommandé, mais n’est plus obligatoire dans les établissements, même dans les classes où un cas de covid a été signalé, sauf pour les élèves qui reviennent de leurs 5 jours d’isolement à la maison pour cause de Covid – ils doivent le porter durant les 5 jours suivants, selon les recommandations du CDC. Ces règles ne concernent que le système public DCPS. Les écoles privées de DC appliquent la politique sanitaire de leur choix et certaines imposent encore le port du masque dans leurs locaux.

Si votre enfant attrape la Covid : Premier réflexe, prévenir l’école. Le temps d’isolement à la maison est désormais de 5 jours après avoir été testé positif. Le 6ème jour, l’enfant peut retourner à l’école s’il n’a plus de symptômes ou si les symptômes s’estompent. Il doit toutefois porter un masque en classe durant 5 jours. Il ne pourra l’enlever que 10 jours après avoir connu les premiers symptômes ou après avoir été testé positif.

Un cas de covid à la maison : Pour les parents et les frères et sœurs exposés au virus à la maison, le CDC recommande de faire deux auto-tests, les 4ème et 5ème jours – 24 heures entre les deux – après le début des symptômes ou le test positif de la personne infectée. En attendant, l’enfant exposé au virus peut aller à l’école s’il n’a pas de symptômes.

Le département de l’éducation de DC est censé suivre quotidiennement le bon fonctionnement de la ventilation des bâtiments et moderniser les systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation, toujours conformément aux directives du CDC.

Le Disc Golf, ce jeune sport hybride qui séduit les Américains

C’est un sport original qui se pratique avec un frisbee et des règles issues du golf. L’objectif étant d’atteindre un panier métallique avec le moins de lancers possible sur un parcours de 9 à 18 trous. « Le grand avantage que le Disc Golf partage avec le golf, c’est qu’il se pratique dans des cadres magnifiques, le plus souvent dans des parcs ou en forêt. Il est également accessible à tous et très facile d’accès », résume la fédération américaine (PDGA) sur son site internet.

Inventé en 1975

L’inventeur américain Ed Headrick, déjà à l’origine des premiers modèles de frisbees modernes, a créé le Disc Golf en 1975. Il fut également le fondateur et directeur du PDGA, l’organisme régulateur du sport aux États-Unis, de 1976 à 1982. Le Disc Golf s’est d’abord développé dans les parcs publics des villes américaines, les autorités locales laissant à Ed Headrick et sa bande le soin d’installer leur matériel, en espérant redynamiser ses lieux souvent mal fréquentés. « Ça a pris du temps, mais les directeurs des parcs ont fini par dire : eh, nous avons vraiment aimé ce que vous avez fait dans ce parc. Nous avons un autre endroit où vous pourriez faire la même chose, explique Brian Graham, Directeur du développement du Disc Golf pour le PDGA. Plus nous avons installé de parcours, plus les gens ont commencé à jouer. Le sport s’est développé de manière organique. » 

En 2018, le PDGA recensait 37 000 joueurs licenciés pour 6300 parcours à travers les États-Unis. La pandémie a complètement changé la donne en 2020. Face aux confinements successifs et à l’impossibilité de se rassembler en groupe en intérieur, le Disc Golf, qui se joue dans la nature et favorise la distanciation sociale, a vu sa popularité exploser. Le sport a connu près de 300% de croissance en seulement un an, avec 110 000 joueurs licenciés pour 13 300 parcours en 2021, avant d’atteindre les 213 000 joueurs en 2022. « Un total de 8 à 12 millions d’Américains ont déjà joué au moins une fois au Disc Golf », ajoute le Sports Planning Guide.

https://www.instagram.com/p/CeNA4e8Iu_i/

Parcours professionnel et diffusion TV

La Covid-19 a également permis au Disc Golf de faire ses premières apparitions à la télévision américaine. Face à l’arrêt des principaux sports normalement diffusés sur les grandes chaînes nationales, le Disc Golf a conclu un accord avec CBS Sports et ESPN2 en 2020 pour retransmettre son circuit professionnel. Et les audiences ont été eu rendez-vous, puisque 225 000 téléspectateurs ont notamment regardé le Disc Golf Pro Tour en novembre 2020. À titre de comparaison, la ligue de hockey (NHL) attirait 400 000 téléspectateurs en moyenne par match en 2021, 276 000 pour le championnat de soccer (MLS).

La première compétition professionnelle de Disc Golf s’est tenue en juin 2016 dans le Massachusetts. Le PDGA ne communique pas le nombre de joueurs et joueuses professionnelles en activité aujourd’hui, mais environ 150 étaient en lisse lors du dernier PDGA World Championships, l’un des tournois majeurs de Disc Golf. De plus en plus de compétitions sont organisées au niveau local et régional, avec des prix individuels allant jusqu’à 20 000$ en cas de victoire. « Nous avons un circuit professionnel avec des athlètes dont c’est le métier à plein temps, commente Brian Graham. Aucun d’entre eux n’est richissime, mais ils vivent de leur passion. Je pense que notre sport va continuer de grossir au point où de plus en plus de joueurs pourront en faire leur métier ».

https://www.instagram.com/p/CdPGX9hr7nj/

Un sport dans 40 pays

Au niveau amateur, le Disc Golf a l’avantage d’être gratuit ou presque. Il suffit d’acheter son frisbee et de trouver un terrain, souvent accessible gratuitement ou en location pour quelques dollars. Peu demandeur physiquement, il est également adapté à tous les âges et permet de passer une matinée ou une après-midi dans la nature, au grand air. Tous ces avantages ont permis au Disc Golf de se développer à l’international. Le sport est présent dans près de 40 pays aujourd’hui, principalement en Australie, au Canada et dans les pays scandinaves.

En France, la pratique du Disc Golf est sanctionnée par la Fédération Française de Flying Disc (l’autre nom du frisbee). Le premier terrain a vu le jour en 2002 en Seine-et-Marne (77), et l’Hexagone compte 110 parcours 20 ans plus tard. Ni la FFFD ni la Commission Nationale du Disc Golf (CNDG) ne communique sur le nombre de pratiquants en France, mais le pays organise des championnats nationaux chaque année. Le meilleur joueur en activité, Sylvain Gouge, a remporté à 13 reprises le titre national. Il a également été champion d’Europe en 2018.

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Retour en France : réactiver ses droits à la Sécurité sociale, mode d’emploi

Si on prépare souvent son expatriation, on pense moins à l’impatriation. Or, faire face à l’administration française peut parfois être décourageant. Parmi les nombreuses démarches à effectuer : se réinscrire auprès de la Sécurité sociale. Il semblerait que la ré-affiliation ne soit pas si compliquée que cela, tout dépend de la situation professionnelle.

Rentrer avec un emploi : pas de délai de carence 

Depuis 2016 et l’entrée en vigueur de la protection universelle maladie (PUMA), un Français qui revient sur le territoire national pour travailler n’a plus de délai de carence dans la réactivation de ses droits à la Sécurité sociale. Ainsi, dès la première heure travaillée, il est couvert par le système de santé français. Concrètement, il suffit de compléter le formulaire S1106 et de l’envoyer à la caisse d’assurance maladie.

Une bonne nouvelle donc, mais qu’en est-il lorsqu’on revient sans emploi ? C’est le cas de nombreuses personnes, conjoints suiveurs, étudiants ou simplement travailleurs qui ont quitté leur job aux États-Unis pour reconstruire une vie en France. Il faut parfois plusieurs semaines, voire mois, pour retrouver un poste en France. Rémi Coyo, chargé de communication à la CPAM de Gironde, explique que « l’Assurance Maladie couvre les personnes qui résident de manière stable et régulière en France, mais un délai de carence de 3 mois va s’appliquer si ces personnes ne travaillent pas. »

Rentrer sans emploi : l’assurance privée

Ainsi, dans le cas d’un Français qui rentre sur le territoire national pour y vivre, sans emploi et sans droits au chômage, ce fameux délai de carence de 3 mois s’applique bel et bien. Sur ce sujet, Rémi Coyo conseille « de souscrire à une assurance privée pendant 3 mois » – inutile cependant si la personne est adhérente à la Caisse des français à l’étranger (CFE).

Toutefois, il assure aussi que « dans certaines situations d’urgence, après un examen circonstancié de la situation, la caisse d’assurance maladie peut affilier un assuré sans appliquer ce délai de 3 mois. » Cela peut être le cas par exemple, d’une femme enceinte qui aurait besoin d’un suivi immédiat. Il faudra également joindre une attestation sur l’honneur de son intention de résider en France au moins 3 mois.

Enfants nés à l’étranger, quelle couverture ? 

Pour les expatriés de longue date, il arrive que les enfants soient nés à l’étranger et n’existent donc pas administrativement en France. Mais là aussi, Rémi Coyo se veut rassurant : « Ils seront couverts normalement via le rattachement à leurs parents. La demande de rattachement de l’enfant est faite via l’imprimé S3705a. » (formulaire Cerfa ayant aussi le numéro 14445*02).

6 restaurants avec terrasse où profiter de la fin de l’été à New York

Si la rentrée approche, le soleil n’est pas près de dire au revoir. Profitez-en pour découvrir l’un de ces restaurants avec terrasse à New York.

Chama Mama

On commence cette liste par une adresse originale qui sert des spécialités de Géorgie. L’établissement, situé à Chelsea sur la 14e Street, dispose d’un immense backyard caché derrière le restaurant. Cet espace extérieur est couvert grâce à une tonnelle en bois et bien aménagé avec des plantes grimpantes. Au menu, des plats traditionnels roboratifs comme l’adjaruli, un pain garni avec du fromage et un œuf (15$), le megruli, une tarte au fromage faite maison (22$), et le chakapuli (28$), un plat à base d’agneau aux prunes et herbes vertes. À tester ! 149 W 14th St, (646) 438-9007. Deuxième adresse dans l’Upper West Side : 373 Amsterdam Ave. (917) 261-7430

PJ Clarke’s

On ne présente plus la North Cove Marina, ce petit port de plaisance de Battery Park City, là où les yachts rutilants font face à la skyline du Lower Manhattan. Vous y trouverez PJ Clarke’s, une institution américaine dont le premier restaurant a ouvert en 1884 à Midtown. Cette adresse dispose d’une grande terrasse d’une centaine de places bien située sous les arbres. La spécialité du lieu est le hamburger, dont la recette reste inchangée depuis un siècle (The Clarke Burger, 19$). La marche digestive peut ensuite s’effectuer le long de l’Hudson jusqu’à Battery Park. 250 Vesey St,  (212) 285-1500.

St. Anselm

Les amateurs de viande adoreront St. Anselm, ce steakhouse réputé de Williamsburg à Brooklyn. On vous conseille de venir en groupe et de partager leurs belles pièces de boeuf (steak, entrecôte), porc (côtelettes) et agneau (épaule, selle) à accompagner de quelques légumes grillés. L’établissement dispose d’un comptoir où prendre son repas “façon diner”, d’une salle et surtout d’une grande terrasse sur cour entourée de vigne vierge et d’arbres. Belle carte de vin également. Prévoyez au moins 60$ par personne pour le repas et les boissons. 355 Metropolitan Ave, (718) 384-5054.

Jajaja Mexicana

Non loin de là, au bord du Marsha P. Johnson State Park, Jajaja Mexicana, fait dans le cuisine mexicaine vegan (15-20$). L’intérieur du restaurant est haut en couleur mais autant profiter du beau temps en s’installant sur l’une des tables sur le trottoir ou sous leur terrasse couverte sur rue. Au menu : tacos de poulet, burrito au chorizo, quesadilla au fromage revisités avec des légumes, champignons ou encore de la noix de coco. Une belle surprise à accompagner d’un cocktail (15$) ou d’une bière Modelo (6$). 119 Kent Ave., (860) 479-2872.

Le Gamin 

Un peu plus haut à Greenpoint, ce bistro français est intimiste et charmant. L’intérieur ne peut accomoder que quelques assiettes mais l’établissement dispose d’un adorable backyard en brique rouge derrière. Le Gamin sert des classiques français tels que le foie gras en entrée, le steak tartare, le confit de canard et la salade niçoise en plat. Comptez entre 18 et 35$ l’assiette. L’endroit idéal pour un rendez-vous galant au calme. On vous conseille de réserver à l’avance pour obtenir une table. 108 Franklin St, (718) 7707-918.

 Fornino

Une adresse qui fleure bon les vacances pour finir. Ce restaurant italien, qui dispose de deux autres établissements à Brooklyn, est idéalement localisé dans le Brooklyn Bridge Park. Il faut monter sur son rooftop pour apprécier le charme du lieu : une vue imprenable sur le Lower Manhattan et la Statue de la Liberté. Côté cuisine, Fornino propose des pizzas plutôt bon marché (15-20$), des sandwiches et des salades. Un endroit idéal pour le coucher du soleil. Terrains de beach volley mitoyens. Pier 6, BK Bridge Park, (718) 422-1107.

Véronique Trang (Telmi) : développer la confiance en soi de l’enfant par la création de podcasts

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Tout en haut du CV de Véronique Trang est décrit précisément son métier : « Entrepreneur en éducation et divertissement, de la maternelle à la douzième année ». Tout est dit sur son quotidien et ses passions : son envie de décider par elle-même, de divertir en éduquant et de s’adresser à de tout jeunes enfants pour leur capacité à mémoriser et s’imprégner des conseils qu’ils reçoivent.

Mais la principale particularité de Véronique, sur la route de ce métier, est d’avoir beaucoup observé ce qui se passait autour d’elle. Ses succès à venir devront beaucoup à la diversité des chemins qu’elle aura empruntés.

Son éducation tout d’abord. Dans sa famille les parents s’adressaient aux enfants en chinois. Le français a été appris à l’école. Ce qu’elle est devenue est le résultat de cette culture familiale à la fois très internationale et très codifiée. Une culture dans laquelle les enfants n’avaient pas toujours le meilleur rôle. Prendre la parole en public s’en révélait donc plus compliqué.

Faciliter la prise de parole

Ses envies professionnelles ensuite. Des études de finance dans une école de commerce parisienne. Elle y apprendra les bases de la gestion quotidienne d’un statut d’entrepreneur. Le début de l’envie de voler de ses propres ailes. Ses études seront suivies d’un stage dans un des cabinets d’audit financier et de conseil parmi les plus puissants au monde, Ernst et Young, devenu aujourd’hui EY. Naîtra dans ces murs le goût des grands espaces culturels, l’envie de travailler à l’étranger. Elle est aujourd’hui à Londres.

Viendra ensuite – et enfin – dans ce chemin initiatique, la vie personnelle de la jeune femme et la naissance d’une petite fille. L’observation de cet enfant va poser la dernière pierre de son envie. Son premier objectif est d’éviter à cette enfant les tourments qu’elle-même, enfant, avait quand il s’agissait de s’exprimer.

L’idée est donc de faciliter la prise de parole chez l’enfant, en étoffant notamment son vocabulaire. Et le moyen choisi pour y parvenir est l’audio, le livre sonore dans un premier temps, et le podcast ensuite. Storyskimo, plateforme de création de podcasts pour enfants, naît en 2020. Il deviendra bientôt Telmi.

Véronique Trang appuie aujourd’hui son ambition sur les quelques récompenses qu’elle a reçues pour sa créativité. Certaines se sont même traduites par des subventions. Précisément ce dont Véronique avait besoin pour véritablement se lancer.

Voir la vidéo :

Écouter le podcast :

https://www.spreaker.com/user/frenchmorning/pad-audio_49

Jeux, stars et démesure : les nouveaux casinos de Las Vegas

Las Vegas est en constante mutation et sa principale attraction, les casinos, en est l’illustration parfaite. Si la pandémie de Covid a quelque peu ralenti la transformation de la ville, le mouvement s’est accéléré depuis la fin 2020. Alors si vous prévoyez de passer par Sin City lors d’un voyage, vous risquez d’être surpris, car plusieurs nouveaux casinos sont sortis de terre ces derniers mois.

Paris sportifs et machines à sous

Fin 2020, le quartier historique de Downtown et sa célèbre Fremont Street se sont enrichis d’un tout nouveau complexe, baptisé Circa. Avec son architecture particulière, ce colosse de 35 étages se revendique comme le temple des paris sportifs, avec un écran géant de 78 millions de pixels pour suivre en direct toutes les compétitions. Le Circa vaut surtout le détour pour son espace extérieur et ses six piscines (le Stadium Swim) ouvertes toute l’année et dotées d’un autre écran géant de 38 mètres de diagonale. Le casino propose aussi des tables de jeux au bord de la piscine.

Dans un autre registre, le Hard Rock Hotel and Casino a, quant à lui, été racheté par le milliardaire anglais Richard Branson. Après plusieurs mois de rénovation, le casino a rouvert ses portes au printemps 2021 sous le nom de Virgin Hotel and Casino. Composé de 1 500 chambres, ce nouveau complexe propose plus de 5 000 m2 de machines à sous et de tables de jeux, sans oublier un espace dédié aux conventions.

La nouvelle pépite sur le Strip

Dernière ouverture en date, le Resorts World est rapidement devenu la nouvelle attraction de Las Vegas, depuis son inauguration durant l’été 2021. Ce gigantesque bâtiment de 3 500 chambres est le résultat d’un investissement de 4,3 milliards de dollars (3,87 milliards d’euros). Localisé dans une partie peu visitée, au nord du Strip, près des casinos Circus Circus et Encore, ce bâtiment ne passe pas inaperçu en raison de la présence sur sa façade d’un écran LED géant de 9 000 m2, visible à plusieurs dizaines de miles. Ce resort accueille une vaste salle de concert de 5 000 places où se produit actuellement Katy Perry et qui accueillera prochainement Michael Bublé. C’est également au Resorts World que Céline Dion devrait bientôt faire son retour très attendu à Las Vegas, trois ans après son dernier concert au Caesars Palace.

Des projets en pagaille

Si tous ces sites sont aujourd’hui opérationnels, la ville compte aussi de nombreux projets en cours, dont la transformation du célèbre Bally’s. Propriété du groupe Caesars Entertainment Inc, ce casino historique devrait être rénové et aussi renommé Horseshoe Las Vegas. Le Mirage, ouvert en 1989, pourrait aussi connaître un nouveau destin. En cours de rachat par la société Hard Rock International, le bâtiment pourrait être démoli afin d’accueillir un hôtel en forme de guitare ! Cette année, l’Atari Hotel Las Vegas devrait aussi ouvrir ses portes. Propriété de GSD Group Partners, ce casino rendra hommage à la célèbre marque américaine d’ordinateurs et de jeux vidéo des années 80 et 90.

Dans le même secteur que le Resorts World, le Fontainebleau, dont la construction n’a pas été achevée à cause de la crise des subprimes en 2008, pourrait enfin ouvrir au quatrième trimestre 2023. Si le projet aboutit, le Fontainebleau proposera 3 700 chambres, une piscine sur le toit et quelque 50 000 m2 d’espace d’exposition pour des salons et des conventions. Enfin, d’autres ouvertures sont annoncées en 2023, comme celles du Dream Hotel et du Durango. Même si de nombreux projets sont parfois abandonnés en cours de route, la ville de Las Vegas montre un nouveau dynamisme et semble engagée dans une nouvelle phase de transformation.

Amérindiens, la lutte pour l’avenir du fleuve Colorado

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Que se passe-t-il quand l’un des plus grands cours d’eau des États-Unis disparaît ? Quelles sont les conséquences économiques, sociales, environnementales et politiques de cet assèchement ? Est-il possible de sauver un fleuve de cette envergure ? C’est à ces questions qu’a voulu répondre « Colorado, le fleuve qui refuse de mourir », un nouveau podcast en huit épisodes réalisé par Alexis Buisson pour le quotidien français La Croix et French Morning, en partenariat avec le programme Alliance-Columbia.

Le bassin de fleuve Colorado recouvre sept États américains, mais aussi une trentaine de tribus amérindiennes. Pour elles, le cours d’eau revêt un sens sacré. Pendant des siècles, ces communautés ont été exclues des prises de décisions concernant le fleuve, mais ont pourtant subi les plans d’économie d’eau. Avec la montée en puissance des thématiques du racisme environnemental et de l’équité dans le débat public, les conditions de ces tribus ont acquis une visibilité nouvelle. Alors que s’engage la renégociation du Colorado River Compact (le « pacte du fleuve Colorado ») de 1922, pierre angulaire de la gouvernance du fleuve, elles sont décidées à avoir voix au chapitre.

6 endroits où admirer les bisons aux États-Unis

Chassés pour leur fourrure pendant près de deux siècles, les bisons d’Amérique ont été presque entièrement décimés du sol américain au XIXe siècle. Il n’en restait plus qu’une centaine contre 60 millions un siècle plus tôt. Les Américains pensaient ne jamais revoir ces animaux majestueux paître dans les immenses plaines des États-Unis. Heureusement, les derniers ont été protégés et réintroduits grâce à l’American Bison Society.

Depuis quelques années, les bisons d’Amérique reviennent peu à peu habiter les pâturages du Midwest et de l’Ouest américain. Il est possible de les admirer dans plusieurs endroits – sans toutefois s’approcher de trop près !

Le parc national de Yellowstone

Situé dans le Wyoming, l’Idaho et le Montana, le parc national de Yellowstone est célèbre pour ses immenses geysers en éruption, mais aussi pour sa faune exceptionnelle. En plus des ours grizzlis, des coyotes ou encore des loups, il est possible d’admirer des bisons paître en liberté dans le parc de 3.500 hectares. Environ 5.000 bisons vivent dans cet immense refuge national qui est l’un des seuls endroits où les animaux n’ont pas totalement été décimés à la fin du XIXe siècle.

Les rangers du parc et plusieurs compagnies touristiques proposent régulièrement des visites guidées pour aller observer le mammifère. Mais il suffit de se balader pour les trouver. Les endroits les plus fréquentés par les bisons sont Lamar Valley et Hayden Valley, dans le nord du parc. Si vous visitez Yellowstone en hiver, privilégiez les rivières pour pouvoir les observer. En été, ils sont souvent dans les larges prairies. Si vous êtes dans le Montana, faites un détour par National Bison Range (5 heures au nord de Yellowstone). Le parc national de Yellowstone est ouvert tous les jours, compter 35$ par véhicule. Plus d’information ici.

Le parc national de Grand Teton, Wyoming

Environ 500 bisons vivent en liberté dans le parc national de Grand Teton, dans le nord du Wyoming. Cet immense territoire de forêts et de montagnes permet de faire de superbes randonnées. Il est aussi possible d’admirer des animaux sauvages comme des bisons, des grizzlis, des antilopes ou encore des élans. Pour observer des bisons, privilégiez les heures matinales et les vallées. Il n’est pas rare d’observer des troupeaux de bisons à Gros Ventre River Road ou Elk Ranch Flat, la route principale qui traverse le parc. Vous pouvez aussi tenter votre chance à Buffalo Fork River et Kelly Warm Springs. Ouvert tous les jours, compter 35$ par véhicule. Plus d’information ici.

Le parc national de Theodore Roosevelt, Dakota du Nord

Nommé en hommage à l’ancien président américain qui y possédait un ranch, le parc national de Theodore Roosevelt dans le Dakota du Nord, possède environ 600 bisons. Ces derniers font partie des troupeaux les plus anciens et fournissent des géniteurs pour constituer de nouveaux troupeaux. Les meilleurs endroits sont Buck Hill Area, la Scenic Loop Drive, Squaw Creek ou encore Oxbow Overlook. Ouvert tous les jours. Compter 30$ par véhicule. Plus d’information ici.

Le parc national de Badlands, Dakota du Sud

Situé à environ 5 heures au sud du parc national de Theodore Roosevelt, le parc national des Badlands se trouve dans le Dakota du Sud. Célèbre pour ses paysages extrêmes et érodés ainsi que ses prairies luxuriantes, ce parc a été surnommé « mauvaise terre » par les membres de la Nation des Lakotas, qui furent les premiers résidents avant l’arrivée des colons. Les températures y sont extrêmes, le terrain très sec et l’eau se fait rare. Pourtant, environ un millier de bisons y vivent, ainsi que de nombreux animaux sauvages. Les scientifiques y ont également découvert de nombreux fossiles préhistoriques. Ouvert tous les jours. Compter 30$ par véhicule. Plus d’information ici.

Le parc national de Wind Cave, Dakota du Sud

Situé à une heure de Badlands, le parc national Wind Cave a été nommé pour ses longues grottes qui font partie des plus longues du monde. Le parc est aussi connu pour ses immenses prairies. Seulement 14 bisons y ont été réintroduits en 1910 après avoir été entièrement décimés. Depuis, le troupeau s’est agrandi et environ 350 bisons se trouvent dans le parc. Ils sont plutôt faciles à observer car ils restent souvent dans les prairies ou sur les routes du parc, pour le bonheur des automobilistes. Ouvert tous les jours, l’entrée est gratuite. Plus d’information ici.

Antelope Island, Utah

700 bisons sont regroupés à Antelope Island depuis 1893, ce qui en fait le second plus ancien troupeau des États-Unis sur un terrain public, après Yellowstone. Situé près de Salt Lake City dans l’Utah, cet espace naturel est en fait la plus grande des dix îles que compte le Great Salt Lake. En plus d’un paysage époustouflant entouré de montagnes avec une vue incroyable sur le lac, vous y trouverez des bisons, mais aussi des mouflons, des lynx et des millions d’oiseaux aquatiques rares qui viennent manger des crevettes dans le grand lac salé. Ouvert tous les jours. Compter 15$ par véhicule. Plus d’information ici.

Un guide en français pour découvrir le New York de l’art et de la culture

Visiter le New York de la culture avec, pour compagnons de route, des artistes et créateurs issus des quatre coins de la ville. Tel est l’esprit de New York: au cœur de la création contemporaine, un nouveau guide d’Anne Picq et d’Aude Adrien paru aux éditions Les Ateliers Henry Dougier. Les deux Françaises connaissent bien leur sujet. Ex-New Yorkaise désormais installée en Italie, la première fut la rédactrice-en-chef adjointe du mensuel artistique Beaux Arts Magazine, avant d’être recrutée par le Musée du Quai Branly – Jacques-Chirac pour mettre en place des initiatives de démocratisation de l’institution. Toujours installée dans la Grosse Pomme, la seconde s’est plongée dans le monde de l’art après un passage par la finance, collaborant notamment à Beaux Arts Magazine. Journaliste et photographe, elle a fait partie du groupe de Françaises à l’origine de la vente aux enchères solidaire « We Give Collab », organisée fin 2020 sur Instagram.

La diversité pour guide

« Aude et moi parlions beaucoup d’écriture ensemble. Nous allions voir des expositions toutes les deux et on en discutait. Nous sommes très alignées sur notre façon de voir l’art, le regard des artistes sur la vie quotidienne et les enjeux de ce monde, raconte Anne Picq. On savait qu’on avait la même vision de New York et surtout de l’art ».

Elles l’admettent volontiers : raconter la scène culturelle new-yorkaise en cent cinquante page relevait du pari fou. D’autant qu’il était hors de question de se cantonner aux adresses que tout le monde connaît, type Met ou MoMA. Pour ce guide, les amies ont voulu s’aventurer en dehors de Manhattan pour faire découvrir des lieux de créations méconnus. « On a décidé d’utiliser le prisme de la diversité comme fil conducteur pour tout ce guide. Diversité des disciplines, des endroits… Si les musées et le marché de l’art sont centrés sur Manhattan, la création elle-même s’est excentrée. Avec la gentrification, les artistes ont déménagé et nous avons voulu l’illustrer », raconte Aude Adrien.

À l’image des autres ouvrages de la collection, un bon tiers du guide est consacré à cent adresses classées par catégories (cinéma, street art, architecture-design, concerts…), accompagnées de textes descriptifs. On y trouve quelques secrets bien gardés, comme l’Andrew Freedman Home, une somptueuse bâtisse du Bronx reconvertie en centre de création artistique et d’exposition, ou encore Snug Harbor, le centre culturel de Staten Island.

Les artistes et la ville

La force de l’ouvrage réside aussi dans les entretiens avec dix artistes locaux d’horizons divers, New-Yorkais de longue date ou non : l’artiste plasticien Andres Serrano, le peintre d’origine cubaine José Parlá, l’architecte Annabelle Seldorf, le photo-journaliste fondateur du Bronx Documentary Center, Michael Kamber, ou encore la réalisatrice-danseuse-chorégraphe de Staten Island, Gabri Christa…

Les deux auteures les ont interrogés sur leur rapport à New York pour offrir au lecteur un regard nuancé et réaliste sur une ville où l’exercice du métier d’artiste n’est pas toujours simple. La faute aux loyers exorbitants et au manque de financements publics pour la création. « Tous déplorent que trouver un atelier soit devenu plus compliqué, mais en même temps, certains considèrent que New York change en permanence. Ils le prennent comme une composante essentielle de la personnalité de la ville. C’est cette énergie qui continue à attirer massivement de jeunes artistes alors qu’il devient de plus en plus difficile de vivre à New York », observe Aude Adrien.

Bien que le guide ait été écrit avant la pandémie, les Françaises assurent que le contenu reste d’actualité. « Cela m’a fasciné de voir que les cents lieux dont nous avons parlé ont résisté à la crise sanitaire et ont, dans certains cas, proposé une programmation encore plus exigeante, malgré le fait que l’écosystème est largement financé par des fonds privés, explique Anne Picq. Il est donc encore temps de les faire découvrir et de les soutenir ». Et pour aller au delà de l’écrit, les deux amies ont lancé un collectif d’artistes, Arts4Society, dont elles ont eu l’idée en planchant sur le guide. L’union fait la force.

Du radicalisme religieux à Cyrano et Fary, le TLF fait une rentrée remarquée

À peine rentré du Festival d’Avignon, Frédéric Patto prépare activement la rentrée du Théâtre du Lycée Français de San Francisco. Le directeur artistique de ce haut lieu de la culture française est impatient de faire découvrir des œuvres aussi variées que marquantes au public. « Je choisis des pièces et des spectacles qui vont toucher les gens et les faire réfléchir. Chaque année, je fais ma sélection à Avignon. Pour cette rentrée du TLF, les pièces devaient être jouées à San Francisco en 2020, mais la pandémie s’est invitée dans notre programmation. »

Cette nouvelle saison débute le vendredi 23 septembre avec « Désaxé », une pièce sur le radicalisme religieux, écrite et interprétée par Hakim Djaziri. « Je suis sorti de la représentation bouleversé, relate Frédéric Patto. L’auteur et interprète principal s’est inspiré de sa propre expérience, pour raconter sa rencontre avec le radicalisme religieux, et sa rédemption. Le texte est vraiment puissant, et la mise en scène de Quentin Defalt tout aussi poignante. »

Spectacle musical et Cyrano en octobre

Le vendredi 7 octobre, le TLF proposera un spectacle musical, « Nos années parallèles ». Il met en scène une mère et son fils, accompagnés par un pianiste. Leurs histoires parallèles se croisent quand la mère découvre qu’elle a un cancer et que son fils révèle son homosexualité. « Virginie Lemoine signe la mise en scène, et sera présente pour la représentation. On rit, on pleure, et le chant ajoute de la légèreté aux moments les plus sombres. »

« Nos années parallèles », une pièce mise en scène par Virginie Lemoine.

Dans un tout autre registre, Frédéric Patto a sélectionné une pièce sur l’enfance et le théâtre, « Dans la peau de Cyrano », qui devrait ravir grands et petits à partir de six ans. « C’est l’histoire d’un collégien timide, qui intègre la troupe de théâtre de son école pour y interpréter Cyrano. Nicolas Devort interprète tous les rôles, et c’est vraiment époustouflant. » La pièce sera jouée le vendredi 14 octobre.

Une pièce aux 4 Molières en novembre

« La Machine de Turing » sera programmée le vendredi 4 novembre et devrait faire salle comble. En effet, la pièce a reçu pas moins de quatre récompenses aux Molières 2019, et c’est le casting original, porté notamment par Benoit Solès dans le rôle d’Alan Turing, ce génial mathématicien qui a décodé le langage secret de la  machine Enigma pendant la deuxième Guerre mondiale, avant d’être mis au pilori et castré chimiquement car homosexuel. La pièce met en scène un huis clos entre Turing et un commissaire de police auprès duquel le scientifique est venu déposer plainte pour cambriolage. Le dialogue permet de découvrir la vie de Turing, faites de nombreux secrets et d’une soif insatiable de découvertes.

2022 se terminera sur une note joyeuse, avec la prestation du comédien Fary, bien connu sur la scène du stand up en France, et dont la série « Hexagone » a fait un carton sur Netflix. « Nous allons faire deux dates avec « Aime-moi si tu peux », le samedi 3 décembre à Los Angeles, et le lundi 5 décembre à San Francisco. On finit ainsi l’année en beauté et avec humour ! », commente Frédéric Patto.

La saison 2023 est déjà prévue, et grâce à sa dernière visite en Avignon, Frédéric Patto prépare celle de 2024 : « J’ai vu plein de très belles pièces, que j’ai hâte de faire venir à San Francisco. »

Le TLF lance son école de théâtre

Qui dit rentrée dit également reprise du TLF Studio. Créé l’année dernière, le TLF Studio est une école de théâtre pour adultes en français. « La troisième session commence le 14 septembre pour dix semaines, avec différents niveaux proposés, les débutants étant les bienvenus. Le but est au bout de ces dix semaines de jouer une pièce sur scène. » Les cours sont assurés par Grégory Galin et Frédéric Patto. Il reste quelques places pour s’inscrire.