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Rétrospective Alain Resnais au Film Forum

« Hiroshima Mon Amour », « Mon Oncle d’Amérique », « Mélo », « L’Amour à Mort »… les films inoubliables d’Alain Resnais sont à revoir à New York, façon binge watching. Le cinéma de West Village Film Forum célèbre le centenaire du réalisateur français par une retrospective impressionnante qui révèle bien une filmographie éclectique et inclassable.

« Je souhaite approcher par le film la complexité de la pensée, son mécanisme interne. Dès qu’on descend dans l’inconscient, l’émotion naît. Et le cinéma ne devrait être qu’un montage d’émotions », disait celui préférait être perçu comme un cinéaste de l’imaginaire plutôt que de la mémoire. 

Et bonheur de se retrouver dans une salle de cinéma : on peut savourer la bande son. La musique était importante pour Alain Resnais, un « passionné de comédies musicales de Broadway », rappelait le New York Times au moment de la disparition du réalisateur en 2014.

Retrospective Alain Resnais au cinéma Film Forum jusqu’au jeudi 25 août 2022, toute la programmation ici.

Rentrée des classes : les règles sanitaires dans les écoles de NYC

Vaccination, tests, masques, isolement… Les autorités sanitaires américaines (le CDC) ont nettement assoupli les mesures sanitaires liées à l’épidémie de Covid pour cette rentrée scolaire 2022-2023. En retrouvant leurs écoles et leurs camarades de classe, le jeudi 8 septembre pour le système public à New York, les enfants auront l’impression d’une vie d’avant-pandémie – s’ils s’en souviennent. Quelques règles sont toutefois à suivre. On fait le point.

Vaccination : elle reste vivement recommandée pour tous mais elle n’est plus obligatoire pour les élèves, sauf s’ils pratiquent une activités considérée « à risque » d’un point de vue sanitaire comme un sport d’équipe ou des leçons de musique en groupe. La vaccination reste obligatoire pour les enseignants et autre personnel de l’école, ainsi que pour toute personne adulte extérieure souhaitant entrer dans l’établissement, parents compris.

Test quotidien : finis les questionnaires de santé à remplir chaque jour, voire la prise de température quotidienne pour obtenir un QR code autorisant l’entrée dans l’établissement. La surveillance repose désormais sur le bon sens en fonction de l’apparition de symptômes de la maladie. Les écoles abandonnent les tests aléatoires. En revanche, l’auto-surveillance reste clé dans la politique sanitaire du système éducatif. Chaque mois, les élèves et personnels de l’école recevront 4 boîtes d’auto-tests à ramener à la maison. Comme l’an dernier, tout élève exposé à un cas de covid en classe repartira en fin de journée avec une boîte d’auto-tests. Si jamais vous manquez d’auto-tests, sachez que la ville de New York en distribue dans de nombreux lieux publics et mis à la disposition des visiteurs, dans les bibliothèques notamment. 

Le port du masque : Il est recommandé, mais n’est plus obligatoire dans les établissements, sauf pour les élèves qui reviennent de leurs 5 jours d’isolement à la maison pour cause de Covid – ils doivent le porter durant les 5 jours suivants. Des masques sont disponibles dans toutes les écoles. Jusqu’à présent, pas de directive spécifique pour les bus scolaires, mais le port du masque reste vivement recommandé dans les transports. 

Si votre enfant attrape la Covid : Premier réflexe, prévenir l’école. Le temps d’isolement à la maison est désormais de 5 jours après avoir été testé positif. Le 6ème jour, l’enfant peut retourner à l’école s’il n’a plus de symptômes ou si les symptômes s’estompent. Il doit toutefois porter un masque en classe durant 5 jours. Il ne pourra l’enlever que 10 jours après avoir connu les premiers symptômes ou après avoir été testé positif.

Un cas de covid à la maison : Pour les parents et les frères et sœurs exposés au virus à la maison, il est recommandé de faire deux auto-tests, les 4ème et 5ème jours – 24 heures entre les deux – après le début des symptômes ou le test positif de la personne infectée. En attendant, l’enfant exposé au virus peut aller à l’école s’il n’a pas de symptômes.

La municipalité devrait avoir distribué plus de 160 000 purificateurs d’air dans les écoles d’ici la rentrée. Le département de l’éducation est censé suivre quotidiennement le bon fonctionnement de la ventilation des bâtiments et moderniser les systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation conformément aux directives du CDC.

Les cinémas drive-in revigorés à New York

À lui seul, le nom évoque la puissante magie des fifties américaines : les somptueuses Plymouth Fury de Chrysler, le galbe unique des Buick Skylark de l’ère Eisenhower, humblement garées sous l’écran colossal voué aux divinités John Wayne et Maureen Ohara. Les drive-in, donnés pour morts depuis des décennies pour cause d’essor de la télévision et des salles multiplex, ont pourtant connu leur renaissance pendant les deux années de pandémie car ils offraient une rare occasion de sortie, protégée du virus par l’habitacle des voitures. 

Mais surprise : ces trésors rétro sont restés ouverts malgré le recul du Covid et valent quelques détours, autant de voyages dans le temps pittoresques, durant les week-ends d’été.  Sur les quelques 350 cinémas de ce genre en service aux États-Unis, plus d’une dizaine sont accessibles dans un rayon de deux heures de route depuis New York. À Brooklyn, Skyline Drive, au bord de l’East River, offre des block busters comme « Thor » et des couchers de soleil sidérants sur Manhattan. Mais tant qu’à prendre une voiture, pourquoi ne pas s’enfoncer dans l’authentique « Americana » de la Vallée de l’Hudson, et rallier Hyde Park, au niveau de Poughkeepsie, à une heure et demie de New York, pour savourer la splendeur de l’original ?  

Un projecteur Kodak dans le jardin

En 1950, Sidney et Ida Cohen, propriétaires d’une salle de spectacle locale, avaient décidé d’ouvrir le Hyde Park Drive-in Theater. Cinq ans plus tard, vu le succès de leur premier cinoche en plein air, ils en inauguraient un autre à quelques kilomètres, le Overlook Drive-in à Poughkeepsie. Tous deux existent toujours, gérés par des descendants des fondateurs, avec leurs écrans hauts de 25 mètres dominant des terrains de plusieurs hectares capables d’accueillir près de 700 voitures, leurs concessions d’époque pour les hamburgers et les popcorns, tenues par des « locaux » enthousiastes. Ces reliques s’accordent avec d’autres chefs d’œuvres retro des environs, comme l’insolite restaurant diner Eveready de Hyde Park, inchangé depuis la fin des années 40, voisin du Hyde Park Roller Magic, une piste couverte de patins à roulettes connue comme l’un des premiers temples du Roller Disco des années 70.    

Poursuivez la route vers le nord de l’État de New York, vers Amenia, Middletown, Greeneville ou Cocksackie, dont le Highway Drive-In, ouvert en 1951, propose quatre écrans offrant chacun deux films chaque soir, et vous apprécierez les déclinaisons d’un concept vieux de 90 ans. Les premiers drive-in avaient été improvisés au temps du cinéma muet, mais le modèle encore utilisé aujourd’hui a été inventé, et breveté en 1932, par un entrepreneur de la petite ville de Camden, New Jersey. 

Richard Hollingshead se désolait de ne pouvoir emmener sa mère au cinéma. Cette dernière, un peu trop enrobée, redoutait l’inconfort des sièges trop étroits. Son fils attentionné lui offrait des projections privées sur un grand écran tendu entre deux arbres de sa propriété, quand un jour, las de déplacer les fauteuils de jardin pour leur divertissement improvisé, Hollingshead a eu l’idée d’installer maman sur la grande banquette avant de sa voiture. Eureka. L’ingénieur, entrevoyant une révolution du show business, a expérimenté diverses tailles d’écran, étudié l’emplacement idéal d’un gros projecteur Kodak, et surtout, les plans de stationnement des voitures assurant à leurs occupants un champ de vision ininterrompu, ainsi que le tracé des allées permettant aux automobilistes de se garer ou de quitter les lieux sans déranger les autres spectateurs.   

Bigoudis et pyjamas

Son drive-in, dûment breveté et ouvert en 1933 près de Camden, n’a pourtant pas fait recette. Pire : après avoir vendu son invention à la chaîne de cinémas Lowe pendant les années 40, Hollingshead a découvert que son brevet n’était pas valide. Juste au moment, à l’orée des années 50, où l’explosion des ventes de voitures, la ruée des citadins vers les nouvelles banlieues résidentielles, et le bas prix des terrains contribuaient enfin au succès du spectacle en plein air. La légende convoque le cliché des frasques d’adolescents sur les banquettes arrière.

Mais en vérité, le drive-in incarnait la quintessence des valeurs familiales, le loisir rêvé des foyers du Baby-boom, puisqu’il permettait d’y emmener les enfants en bas âge trop bruyants pour être admis dans les cinémas classiques. La cellule familiale, son intimité protégée par l’habitacle de la voiture, pouvait se transposer en quelques minutes, en l’état, en bigoudis, en shorts, avec une marmaille en pyjamas, et sans besoin de couteux baby-sitters, sur les lieux d’un divertissement abordable. La technologie aussi avait évolué. Le désagréable décalage de l’image et du son, que percevaient les derniers rangs de spectateurs dans les premiers drive-in des années 30, avait été résolu par la distribution de petits hauts parleurs accrochés aux vitres entrouvertes des voitures.

Le drive-in reprend du service aujourd’hui, mais il accuse un peu son âge. D’où quelques mises en garde : les spectateurs entendent les dialogues sur une fréquence de la radio de bord, mais la plupart des voitures sont équipées d’économiseurs de batterie qui obligent à rallumer le contact toutes les vingt minutes. Mieux vaut apporter sa propre « Boom Box » autonome, et admettre, surtout, que, sauf rare exception, regarder un film par le parebrise d’une auto standard actuelle n’a rien d’exaltant. Un conseil : suivez l’exemple des habitués, et optez pour l’option pique-nique avec spray anti-moustique et chaises pliantes sur l’herbe de votre emplacement, en casant les jeunes enfants, pour leur plus grand bonheur, sur des piles de coussins dans le coffre arrière du SUV. Le spectacle aussi est dans la « salle », le grand espace sous la lune, peuplé pour un soir de dizaines de petits clans d’Américains ruraux rassemblés devant l’écran immense. L’éternel esprit drive-in. 

Country, randonnées et baignades: 3 jours à Austin au Texas

La capitale du Texas est aussi la ville la plus hipster du pays. Bercée par le fleuve Colorado et les accords de musique country, Austin dispose d’un cadre de vie agréable avec des températures chaudes, des grands parcs et de nombreux bars et restaurants. Voici un exemple d’itinéraire pour y passer trois jours.

Jour 1

10am : Frais et dispos, commencez votre première journée par une visite culturelle au Texas State Capitol, le siège du gouvernement de l’État, situé en plein centre-ville dans le Downtown. On peut visiter ce bâtiment historique gratuitement. La rotonde centrale vaut particulièrement le détour, avec tous les portraits des anciens gouverneurs locaux dont celui de l’ancien président George W. Bush. On peut également visiter la chambre des représentants et le sénat de la capitale texane.

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12pm : puisque vous êtes dans le quartier, profitez-en pour aller vous balader un peu plus au nord sur le campus de l’université du Texas. Classée parmi les meilleures du monde, l’université accueille plus de 50 000 étudiants sur 3,4 km2. Star locale, l’équipe de football américain des Longhorns jouent ses matches à domicile ici, au DKR Texas Memorial Stadium, un bâtiment impressionnant qui peut accueillir jusqu’à 100 000 personnes. L’emblème de l’université reste sa tour de style beaux-arts qui trône au centre du campus en haut du bâtiment principal. Elle a d’ailleurs été réalisée par un architecte français en 1931, Paul Philippe Cret.

2pm : après avoir cassé la croûte à la sortie du campus (il y a plusieurs restaurants sur Guadalupe Street), direction le Zilker Park au sud du fleuve Colorado. Ce grand parc de 142 hectares offre une très belle vue sur la skyline d’Austin. En s’approchant près de l’eau au niveau du Lou Neff Point, on découvre des dizaines de paddles et de kayaks. Il s’agit du lieu de rendez-vous des jeunes de la ville le weekend, qui se retrouvent au milieu de l’eau avec leur chien, leur pique-nique et leur bière pour discuter et profiter du soleil.

On peut ensuite emprunter la Barton Springs, un autre canal d’eau douce où tout le monde se baigne au milieu de la végétation. C’est l’endroit parfait pour enfiler votre maillot de bain. Vous y trouverez des lianes auxquelles vous accrochez et même un pont, le Barton Creek Pedestrian Bridge, pour les plus téméraires qui souhaiteraient sauter dans l’eau au-dessus du vide. Pour une activité plus calme, le jardin botanique se trouve juste à côté. Comptez 6$ l’entrée.

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7pm : après une douche bien méritée à votre hôtel, il est temps de découvrir les charmes d’Austin la nuit. Le meilleur quartier pour cela est East Cesar Chavez, avec ses micro-brasseries, ses bars à cocktails et ses salles de concert. Commencez par boire un verre au Volstead Lounge, un bar vintage qui dispose d’un grand patio à l’arrière avec des tables en bois. Bières à 5-6$. À un bloc de là se trouve le White Horse, un honky tonk typique avec des concerts de country en continu. C’est notre coup de cœur du séjour. L’entrée coûte 10$ le weekend, vous pouvez d’abord vous installer en extérieur et commandez des tacos au food truck Bomb Tacos (3$ l’unité). Une fois à l’intérieur, on est partis pour danser toute la nuit en changeant de partenaire à chaque nouvelle chanson, le tout dans une ambiance conviviale et festive.

Jour 2

10am : il est temps de se mettre au vert aujourd’hui. Austin offre de nombreux parcs avec des sentiers de randonnée. Parmi eux, le Barton Creek Wilderness Park est situé à seulement 10 km au sud-ouest du Downtown. On vous conseille la randonnée appelée Sculpture Falls, qui vous emmène le long d’une rivière, la Barton Creek, sur environ 5 km avant d’arriver à des chutes d’eau et une piscine naturelle. C’est de nouveau l’occasion d’enfiler votre maillot dans ce décor paradisiaque et de pique-niquer sur place en famille ou entre amis. Vous pouvez également pousser plus loin jusqu’à Hill of Life Dam, un autre spot ressemblant mais moins prisé des marcheurs (et des baigneurs).

3pm : vous avez remonté la pente et retrouvé votre voiture, direction désormais Mount Bonnell sur les hauteurs d’Austin. Comptez entre 20 et 30 minutes de trajet selon le trafic. Ce parc domine la ville et offre une vue imprenable sur le Colorado River, sur la région du nord-ouest – bourgeoise et vallonnée – et sur les maisons de milliardaires posées au bord du fleuve.

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7pm : après vous être refait une beauté à votre hôtel, il vous faudra tester un des restaurants de barbecue de la ville. On vous conseille Terry Blacks’ Barbecue, dans le quartier de Bouldin Creek. Dès le parking, l’odeur de la viande fumée vous chatouillera les narines. À l’intérieur, l’endroit a des airs de cantine. On fait la queue avec son plateau, en choisissant d’abord ses accompagnements (salade de patates, coleslaw, mac&cheese, etc), avant de commander ses viandes au poids pour une ou plusieurs personnes. Le brisket et les beef ribs sont particulièrement savoureux et tendres (24,98$ le pound). Terminez la soirée par une marche digestive dans le Town Lake Metropolitan Park, situé juste en face en traversant la route. Vous apprécierez une belle vue sur Downtown, de nuit cette fois-ci.

Jour 3

10am : profitez de cette dernière journée à Austin pour agripper une trottinette électrique ou un vélo et vous balader dans le centre-ville, au fil de l’eau. Pour une pause shopping, vous trouverez des bottes de cowboy faites maison à Heritage Boot à Bouldin Creek. Pour une boutique de vêtements vintage pour femmes, entrez à Bloomers and Frocks juste à côté. Les passionné(e)s de musique trouveront leur bonheur à Waterloo Records & Video à Clarksville. Cette boutique réputée ouverte en 1982 dispose d’un choix impressionnant de vinyls, CD’s, cassettes et DVD’s neufs et d’occasions.

12pm : pour un déjeuner avec vue, testez ensuite le rooftop P6 de l’hôtel The Line dans le Downtown (uniquement ouvert pour le brunch du weekend). L’établissement offre un grand bar, des canapés et fauteuils confortables avec la vue sur la rivière. Petits plats à partager à la carte : babaganoush, salade grecque, patatas bravas (entre 9 et 11$) et cocktails travaillés (14-15$).

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2pm : Créée en 2018, l’équipe de football locale (ou soccer comme on dit ici) est de plus en plus populaire. L’Austin FC joue ses matches dans un stade flambant neuf, le Q2 Stadium, situé au nord de la ville dans le quartier de North Burnet. Vous y apercevrez peut-être l’acteur Matthew McConaughey, figure locale et investisseur au club. L’atmosphère le jour des matches est très festive, et attire particulièrement une clientèle d’origine latine. Au programme : tacos, tambours et chants en espagnol. Liste des prochaines rencontres ici.

6pm : quelle meilleure manière de terminer son séjour qu’un concert dans un beer garden ? Direction Central Machine Works dans le quartier de Govalle à l’est de la ville. Cet immense bâtiment haut sous plafond dispose d’un tout aussi grand espace extérieur où ont lieu des concerts, des projections de film et des spectacles. De quoi profiter du coucher du soleil avec une bière fraîche (7$) et une pizza (14-18$).

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Festival : Hardly Strictly Bluegrass de retour à San Francisco

C’est un festival très attendu avec sa première édition en personne depuis 2019. Le Hardly Strictly Bluegrass réunit des centaines de milliers d’amateurs depuis plus de 20 ans et il appartient donc au paysage san franciscain. Pour son grand retour, il reste fidèle à la tradition. Il se tiendra le premier week-end d’octobre, au cœur du parc du Golden Gate. Pendant trois jours – du vendredi 30 septembre au dimanche 2 octobre – les concerts gratuits vont se succéder. 

Au programme : de la country, du folk, du rock et du bluegrass. Ce dernier style, très rythmé, puise ses influence au carrefour de multiples traditions. Entre blues, gospel, old time, musiques traditionnelles irlandaises et celtiques. L’accoustique domine et on danse au rythme des guitares, banjos, mandolines, harmonicas et autres contrebasses. Sur scène, des artistes réputés ont répondu présents à l’instar d’Emmylou Harris, Buddy Miller ou The Tallest Man On Earth. La liste complète se trouve sur le site.  

Avec ce festival, la fondation de l’ancien investisseur et amateur de bluegrass Warren Hellman (décédé en 2011) célèbre la créativité. Un beau cadeau pour le public. Sur place, dans une atmosphère bon enfant, il y a de quoi se restaurer et les pique-niques sont autorisés. Règlement et horaires disponibles ici.

Un week-end à The Sea Ranch

Découvrir The Sea Ranch, c’est prendre une grande bouffée d’oxygène. Plages à couper le souffle, falaises accidentées et forêts de séquoias, ce morceau de littoral concentre sur 16 kilomètres toute la beauté sauvage de la Californie du Nord. À moins de deux heures de San Francisco, au Nord-Ouest du conté de Sonoma, les lieux longent la route 1, face à l’Océan Pacifique. 

Si les paysages forgent la réputation de la région, c’est bien l’histoire de The Sea Ranch qui l’a rendu célèbre. La communauté a vu le jour au début des années 60 sous l’impulsion d’un architecte de renom, Al Boecke. Son ambition ? Assurer une vie meilleure. Sa méthode ? Imaginer une alternative aux villes bétonnées grâce à un habitat en harmonie avec la nature. Soixante ans plus tard, découvrez comment profiter de ce lieu de villégiature prisé.

L’architecture, témoin d’une utopie passée

The Sea Ranch compte aujourd’hui quelque 1300 habitants qui font vivre la vision d’Al Boeck. Rien de mieux pour comprendre son projet que d’arpenter les six sentiers publics qui sillonnent les landes alentour. Au programme : vues panoramiques sur l’océan d’un côté et sur les maisons de l’autre. Ces dernières ont pour point commun de se fondre dans leur environnement. Construites en bois, elles se distinguent par des toits pentus (qui n’entravent pas les vents) et par des façades ouvertes sur l’extérieur. Entre elles, pas de barrières, ni lampadaires, afin de minimiser toute pollution.

La meilleure manière de savourer son séjour, c’est donc de louer un logement sur place. L’avantage : on dispose alors d’un pass offrant l’accès aux structures collectives. Salles de réunion, de sport, terrains de tennis, piscine… Chaque lieu racontant un pan de l’histoire de la communauté. La chapelle à elle seule vaut le détour pour admirer son style fantaisiste. 

La chapelle à The Sea Ranch © Shutterstock

Plages, golf et art

La plupart des sentiers mènent à des plages via des escaliers à flanc de falaise. Criques de formations rocheuses ou longs croissants de sable fin, ces plages se prêtent à l’exploration comme à la méditation. Les courants, trop dangereux, empêchent la baignade, mais on peut y observer la flore et la faune locales. Les baleines en grandes vedettes.

À l’extrémité Nord de Sea Ranch, le parc régional de Gualala exige de s’y arrêter. La rivière Gualala se jette dans l’océan et forme un superbe estuaire. L’immense plage est rarement bondée et un centre d’accueil propose des informations sur l’histoire de cette côte, des Amérindiens et de l’environnement marin. Un golf, dont les points de vue raviront les amateurs, borde en outre le parc. Et, surplombant l’estuaire, la ville de Gualala concentre de petites galeries d’art où il fait bon flâner, et des cafés-restaurants agréables. 

L’estuaire de Gualala – © Charlotte Attry

Sculpture pour la paix et culture russe

Sur le chemin retour vers SF, au Sud de The Sea Ranch, une pause à l’hôtel Timber Cove Resort permet d’admirer un obélisque pour la paix de plus de 28 mètres de haut. Inaugurée en 1962, la sculpture, terminée sept ans plus tard, mérite une halte. 

Dix 10 minutes plus loin, le Fort Historique Ross se dresse sur les falaises. Fondé par les Russes en 1812, la plupart des bâtiments se visitent. L’ancien avant-poste de la Russie tsariste compte l’un des premiers moulins à vent de Californie et les restes d’un chantier de construction navale. De quoi terminer cette escapade en voyageant dans le temps. 

Un an après la prise de Kaboul par les Talibans avec Nicolas Wild et Paul Vercoustre

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15 août 2021. Après près de 20 ans de guerre, le président afghan Ashraf Ghani reconnaît la victoire des Talibans dans son pays. On se souvient tous des images de l’aéroport de Kaboul, la capitale du pays, envahi par toutes celles et ceux qui voulaient partir à tout prix, quitter le pays tombé aux mains des Talibans.

Aujourd’hui, un an après, Anne-Fleur Andrle vous propose de rendre hommage au peuple afghan, à tous ceux restés ou non là-bas, au travers de deux témoignages retraçant les vingt ans d’histoire qui ont mené à la chute du gouvernement afghan. Vous entendrez tout d’abord Nicolas Wild, auteur de bandes dessinées, qui a vécu à Kaboul pendant les années 2000, puis Paul Vercoustre qui, au terme d’une traversée de l’Asie Centrale à vélo, avait trouvé un job plein de sens à Kaboul où il a vécu jusqu’à son évacuation mi-août 2021 lors de la chute du régime.

Tous deux restent profondément attachés à ce pays qui a changé leur vie.

Réalisation : Anne-Fleur Andrle
Mixage & habillage : Alice Krief

Les grottes, l’autre richesse souterraine du Texas

Besoin de fraîcheur en ce moment avec des températures qui restent au dessus des 30ºC ? Alors partez à la découverte du sous-sol texan et de ses merveilles. Le Texas, dont la superficie est une fois et demie la France, regorge de trésors souterrains. Et celui-ci est de taille : des dizaines de cavernes sont enfouies sous le plateau d’Edwards situé dans le Hill Country, à l’ouest de San Antonio et d’Austin, et renferment des splendeurs de toutes les couleurs. Le substrat rocheux calcaire unique de la région permet ainsi à ces belles grottes de croître et de s’éroder au fil du temps. Si elles sont abondantes, seules quelques unes sont accessibles au public. Voici un panorama des plus belles d’entre-elles.

Natural Bridge Caverns

Les cavités souterraines de Natural Bridge Caverns sont, sans aucun doute, les plus grandes et les plus fantastiques. Leur nom vient du pont de 18 mètres, en pierre calcaire naturelle, qui enjambe l’amphithéâtre de l’entrée de la grotte. Les visites guidées sont le seul moyen de voir les formations créées au fil du temps : stalactites, stalagmites, colonnes, chandeliers… Le Discovery tour vous emmènera 180 pieds (55 mètres) sous terre dans l’antre des salles troglodytes, à la découverte des Flowstones (l’eau riche en calcite s’écoulant le long du mur). Le Hidden Passages tour (« Visite des passages cachés ») met en lumière les immenses chambres souterraines et les inhabituelles stalactites longues en pailles à soda, les rubans de caverne et une profusion de boucliers.

Caverns of Sonora

La grotte de Sonora est, pour les spéléologues, la plus belle d’entre toutes car elle présente une collection diversifiée de formations de grottes inégalée. Comme les autres, elles affiche ses colonnes et ses pailles à soda, mais ce sont ses draperies et sa collection d’hélictites, concrétions déformées de stalactites ressemblant généralement à des brindilles, qui en font la star des cavernes. À 155 pieds (47 mètres) sous terre, où la température oscille entre 70 et 80ºF (20 à 29ºC) avec 98% d’humidité, se trouve le « palais de cristal » et la « salle de classe ». Pour les plus aventureux, le défi découverte comprend un rappel de 50 pieds (15 mètres) dans la « fosse du diable » (sur réservation).

 Cave without a name 

Naturelle et vivante, « la grotte sans nom » comprend six chambres, chacune plus spectaculaire que l’autre. Nommée ainsi car aucun nom ne pouvait capturer la beauté du site, la grotte dénombre des formations massives qui représentent l’échelle de temps géologique. Les scientifiques y ont découvert des os d’animaux préhistoriques et le lieu servit de distillerie, dans la caverne la plus élevée, durant la prohibition. Aujourd’hui, un concert de musique classique est donné tous les mois dans la salle du trône. L’acoustique et la toile de fond naturelle laissent le public sans voix.

Longhorn Caverns

Pour les fans de spéléologie, l’endroit idéal est le parc d’État de Longhorn Caverns. Outre sa riche histoire géologique, cette grotte exploitée par le Civilian Conservation Corps depuis 1930, doit son nom à l’arche qui surplombe la grotte calcaire, formée par l’action coupante d’une rivière souterraine. Les indiens, les confédérés, les hors-la-loi s’y sont réfugiés tour à tour. Dans les années 1920, elle fut employée comme boîte de nuit sous le nom de Sherrad’s Cave. Très large d’envergure, elle fut aussi le théâtre d’enregistrements musicaux pour la télévision mais pour de multiples artistes. Les plus audacieux se lanceront dans la visite de la « grotte sauvage » (3 heures) en rampant sur les mains et les genoux.

Inner Space Cavern

Inner Space Cavern fait aussi partie de ce circuit de grottes formées par l’eau traversant le calcaire. Appelée également Laubach Cave, cette grotte fut découverte lors de la construction de l’autoroute en 1963. Selon les spécialistes, elle daterait de 20 à 25 millions d’années. C’est l’une des mieux préservées du Texas. Les belles formations, les grandes salles, les fossiles, les os d’animaux préhistoriques dont un bébé mammouth relatent de l’histoire de la période du crétacé. Trois différents niveaux de visites sont disponibles, sur plus de 2 km de passages ouverts au public.

Cascade Caverns

Plus près de San Antonio, Cascade Caverns fait aussi partie de la formation géologique de la période du crétacé inférieur. La plus célèbre d’entre elles est sans aucun doute la caverne de l’amour. À l’origine, sept cascades se trouvaient dans la grotte, toutes asséchées durant les années 1950. Les écrans d’eau de ses sept chutes protégeaient les amours du mal. Elle était connue des indigènes Lipan Apache qui vivaient dans la région. La salle de la cathédrale se pare de centaines de stalactites aux reflets de couleurs éblouissantes. La salle du lac révèle des draperies qui tombent dans l’eau. Les visiteurs ont le choix entre le tour classique (Daily Cavern Tour) ou le circuit Aventure (Adventure Tour) qui implique de ramper et de devenir boueux. Tout le matériel est fourni, y compris les grenouillères.

Wonder World Cave

À mi-chemin entre San Antonio et Austin, la grotte Wonder World Cave est la seule grotte sismique ouverte à l’observation, localisée sur la ligne de faille de Balcones. C’est la seule formée par un tremblement de terre, dont on peut voir encore la fissure dans le plafond. La vie préhistorique fossilisée dans les formations de strates ainsi que les nombreux rochers suspendus rendent la visite spectaculaire. Les guides vont emmèneront explorer les trois chambres connues pour sa population de salamandres noires et blanches.

Kickapoo Caverns

Les observateurs d’oiseaux ne manqueront pas de se rendre au parc d’État de Kickapoo Caverns. Celui-ci, ouvert en 1991, répertorie 240 espèces d’oiseaux migrateurs et une vingtaine de grottes dont la grotte des chauves-souris et la grotte de Kickapoo de 427 mètres de long et datant de plus de 4 millions d’années. Des milliers de chauves-souris mexicaines à queue libre s’abritent durant l’hiver. À savoir : les visites ne se font que sur réservations et uniquement le samedi.

Bourses scolaires 2022-2023 : les dossiers collectés à partir du 1er août à Miami

Pour les familles françaises récemment installées dans la circonscription de Miami ou pour celles dont la situation financière a brutalement changé depuis la clôture de la première campagne boursière le 22 février dernier, c’est le moment de déposer une demande de bourse scolaire. Le consulat général de France à Miami a lancé, le 1er août dernier, la seconde campagne pour 2022-2023 et collectera les dossiers jusqu’au mercredi 14 septembre. Pourront également déposer un dossier les parents qui, pour une raison majeure telle une maladie, n’ont pas pu le faire à temps lors de la première campagne boursière et ceux qui souhaitent une révision de leur dossier.

Pour rappel, peuvent bénéficier d’une bourse, dans le cadre d’une scolarisation dans un établissement relevant de l’AEFE, les enfants qui remplissent les critères suivants :

  • être de nationalité française 
  • résider avec leur famille (père et/ou mère, tuteur légal) 
  • être inscrits au registre des Français établis hors de France, tout comme la personne qui effectue la demande de bourse (père, mère, tuteur) 
  • pour ceux inscrits dans une école maternelle, être âgés d’au moins trois ans au cours de l’année civile de la rentrée scolaire
  • fréquenter un établissement homologué par le ministère de l’Éducation nationale ou, à titre dérogatoire, en cas d’absence, d’éloignement ou de capacité d’accueil insuffisante d’un établissement homologué, un établissement dispensant au moins 50% d’enseignement en français
  • fréquenter régulièrement les cours
  • au-delà de l’âge de scolarisation obligatoire (16 ans), ne pas avoir un retard scolaire de plus de 2 ans (excepté ce cas, l’attribution d’une bourse n’est pas subordonnée aux résultats scolaires).

Le dépôt du dossier se fait désormais par courriel uniquement, en écrivant à [email protected]. La suite de la procédure : le Conseil consulaire des bourses se réunira début novembre, puis la seconde Commission nationale des bourses se réunira à Paris en décembre et avisera les familles de ses décisions fin décembre.

Loulou, la nouvelle table française qui fait vibrer LA

À Santa Monica, l’entrepreneur français Erik Chol et son épouse Florence viennent d’investir le rooftop du mall Santa Monica Place avec leur restaurant Loulou, en lieu et place du Sonoma Wine Garden. Une cuisine aux couleurs méditerranéennes qui fait déjà salle comble.

Ambiance Ibiza

Derrière la façade végétale, un décor à l’atmosphère de vacances, un style « bohemian chic » et des influences rappelant Ibiza, Mykonos ou Bali, avec luminaires et parasols en raphia, larges banquettes et fauteuils en rotin Emmanuelle.

« Une ambiance qui rappelle tous nos souvenirs de voyages, explique Erik Chol, et surtout un clin d’œil au célèbre Café del Mare d’Ibiza, un lieu que nous avons découvert en 1994 avec mon épouse Florence, popularisé par le DJ José Padilla, l’inventeur du concept de Lounge Bar, et qui révolutionna le monde en réussissant à créer une véritable communion entre la nature, la musique et la clientèle. »

Erik Chol, l’entrepreneur à la tête de Loulou

Bondé depuis son ouverture, Loulou, une référence au surnom donné par Florence à son époux, propose depuis une quinzaine de jours, un menu aux saveurs méditerranéennes, le chef Stanley Suchy, régalant la clientèle de spécialités françaises (escargots, steak frites, salade niçoise, bar en croûte), de pizzas napolitaines et spaghettis à l’italienne, le tout à faire accompagner d’un vin rosé de Bandol, d’un Côtes de Provence ou d’un Sauternes.

À la sortie de la route 66

« Loulou est un projet ultra personnel que j’avais en tête depuis mon arrivée aux États-Unis en 2010, poursuit Erik Chol, l’idée d’une table authentique, idéalement située à Santa Monica, avec une terrasse vue Sunset, bien positionné juste à la sortie de la route 66. J’avais visité l’ancien restaurant il y a 10 ans, mon sixième sens m’avait fait comprendre que c’était le lieu idéal. Si nous avons été freiné par la pandémie, Loulou est l’incarnation de mon rêve américain. »

Originaires de Lille, ayant vécu à Reims quelques années, Erik et Florence Chol ont commencé leur carrière dans le divertissement, ouvert plusieurs restaurants, clubs et Lounge bars en France, ont été les pionniers des premières soirées « after-work », avant de décider de faire le grand pas en s’installant aux États-Unis.

Les escargots, un must de la carte de Loulou

« Au fil des années, je me suis rendu compte qu’il était de plus en plus difficile de bien gagner sa vie en France, même en travaillant 18 heures par jour. Et si vous avez la chance de bien gagner votre vie, vous êtes mal vu ou pris pour un bourgeois. Bercé par la culture américaine depuis toujours, grand fan de Sergio Leone et John Wayne, amoureux de New-York, j’ai finalement découvert Los Angeles et trouvé ce que je cherchais. »

30 ans de coups de cœur

Avant Loulou, Erik et Florence Chol avaient précédemment mis la main sur un des plus vieux théâtres de Broadway à Downtown LA, en prenant la tête du Globe Theatre, un théâtre ouvert en 1913 où Charlie Chaplin et Marilyn Monroe avaient leurs habitudes. « Le Globe Theatre a été un coup de cœur, comme toutes les affaires que je choisis. Il me rappelle la diversité qu’incarnaient à l’époque le Palace et le Studio 54. S’y tiennent ici des soirées gay, d’autres à la gloire de Bollywood, de la K-pop, des after-party et même des cérémonies religieuses ! »

Dans quelques mois, Erik Chol devrait obtenir sa citoyenneté américaine. « Un nouveau statut qui me convient bien. » En attendant, il fomente de nouveaux projets avec l’ouverture au Loulou d’une salle privatisable pour 100 personnes, « un endroit pensé pour les after-party, pour le dernier verre et pensé comme une salle immersive avec vidéo-projecteurs amenant toute l’ambiance plage et montagne de Santa Monica. »

Travailleur acharné, celui qui dit « ne pas savoir ni pouvoir s’arrêter de travailler », Erik Chol pourrait également dupliquer Loulou dans de nouveaux quartiers de Los Angeles. « L’argent n’a jamais été le moteur de ma vie, je réagis aux coups de cœur, aux émotions et c’est comme cela que ça marche depuis plus de 30 ans. »

Pourquoi y a-t-il autant de moustiques à Washington DC?

Dès les premiers rayons de soleil après un orage, on sait à quoi s’attendre à Washington D.C. On prépare les sprays anti-moustiques et on se vaporise pendant plusieurs minutes, espérant pouvoir passer entre les piqûres. Sur les terrasses des bars, on pense aussi à la pauvre clientèle qui se fait dévorer en laissant des sprays disponibles sur les tables. Pourquoi y a-t-il autant de moustiques à Washington ? C’est la question bête de la semaine.

Qui dit espace vert, dit moustiques

Pour des raisons de santé publique, notamment en 2016 avec Zika, les services sanitaires de la ville préviennent les résidents et les encouragent à se protéger contre les moustiques en tout genre, pouvant être porteurs de maladie. Le docteur Vino DelVento, directeur exécutif des services vétérinaires de la réglementation sanitaire à Washington D.C., rappelle que « la ville a été construite sur un marécage. Qui dit espaces verts, dit moustiques », souligne-t-il. On pense tout de suite au Rock Creek Park, qui réunit tous les ingrédients pour un nid géant de moustiques.

« Un temps pluvieux, suivi par de chaleurs intenses et des zones d’eau qui stagnent augmentent le nombre de moustiques », souligne le docteur Andrew Hennenfent, épidémiologiste des maladies zoonotiques au Centre de la politique, de la planification et de l’évaluation à la mairie de Washington D.C.

Une meilleure surveillance depuis 20 ans

L’étude bi-annuelle de la National Pest Management Association (NPMA) place, cette année encore, Washington DC parmi les douze villes américaines les plus sujettes aux invasions d’insectes vecteurs de maladies. « Les mois de mai et juin ont été chauds et humides dans la région, offrant aux moustiques et aux tiques les conditions parfaites pour se développer », peut-on lire dans l’enquête publiée ce mardi 16 août.

Y-a-t-il plus de moustiques pour autant ? Pour le docteur Andrew Hennenfent, « ce n’est pas qu’il y en a plus, c’est que l’on fait un meilleur travail de surveillance avec la menace de maladies depuis les années 2000 ».

Les habitants ne sont pas sans défense. « Il faut faire attention à ne pas laisser de l’eau stagnante autour de chez soi, ou des poubelles collectant de l’eau », insiste le docteur Vino DelVento. Pour ce qui est de la protection personnelle, « il faut s’habiller avec des pantalons et des hauts à manches longues », souligne le docteur Andrew Hennenfent, reconnaissant que c’est parfois difficile à 35ºC. « Trouver un répulsif approprié reste aussi une bonne solution ».

Une première version de cette Question bête a été publiée le 21 août 2018.

ZappTax simplifie la détaxe : l’application utile à avoir sur soi cet été

[Article partenaire] Pour ceux qui ne la connaissent pas encore, ZappTax est une application mobile gratuite, agréée par les autorités fiscales et douanières, qui facilite la manière de détaxer au meilleur taux. Sans minimum d’achat, elle est acceptée dans plus de 600 000 commerces en France, en Belgique et en Espagne et même en ligne.

Facile d’utilisation, cette application offre de réels avantages financiers, accessibles à tous les résidents non-européens.

Depuis cinq ans, ZappTax révolutionne la procédure de détaxe, permettant ainsi à des milliers de voyageurs d’augmenter leur pouvoir d’achat en récupérant la TVA sur leurs achats effectués en Europe.

La détaxe en quelques mots

La détaxe est une formalité que peu de personnes connaissent, et pourtant, un voyageur international non-résident européen, faisant des achats en Europe peut récupérer la TVA lorsqu’il rentre dans son pays. On ne se l’imagine pas forcément, mais la détaxe vous rapporte en moyenne 10% de remise supplémentaires sur tous vos achats. Derrière ce mécanisme tout à fait légal, se cache en réalité une procédure fastidieuse, qui offre de réels avantages financiers et que ZappTax facilite depuis 2017.

Il existe deux possibilités pour détaxer ses achats pour tout résident non-européen voyageant en Europe :

  • le principe classique de la détaxe proposée par le commerçant, le plus souvent en collaboration avec un intermédiaire spécialisé appelé « opérateur de détaxe ».
  • la solution ZappTax, un service dématérialisé basé sur une application smartphone simple et intuitive, supporté par un service client via « chat » ouvert 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, très réactif.

ZappTax : la détaxe simplifiée pour tous les achats, et même en ligne !

Avec ZappTax, le voyageur fait ses achats au nom de la société. Il n’a besoin que d’une facture libellée au nom de ZappTax, que n’importe quel commerçant est en mesure de lui délivrer. Cette application lève ainsi le dernier point de blocage en annulant les seuils minimums d’achat de 100€ par magasin en consolidant les factures. Les utilisateurs peuvent ainsi multiplier leurs achats sur tout type de produits et, dès lors, atteindre le minimum requis pour bénéficier de la détaxe.

Ces achats peuvent également se faire en ligne en commandant dès à présent vos produits depuis les États-Unis, les faire livrer à une adresse en France, en Belgique ou en Espagne, sans oublier de demander une facture au nom de ZappTax auprès de la plateforme e-commerce. À noter que vous devrez cependant repartir avec ces produits dans votre valise au moment de quitter l’Europe.

Un bordereau de détaxe est envoyé, via l’application mobile, à scanner au moment de votre départ depuis les aéroports internationaux ou les gares internationales (en France : Paris Nord ou Gare du midi d’où part l’Eurostar par exemple). Les douaniers français, espagnols et belges ainsi que les bornes électroniques PABLO ou DIVA (en Espagne) sont désormais présents à ces points de sortie, pour vous permettre de valider vos documents de détaxe.

Combien puis-je économiser grâce à la détaxe ?

La procédure avec ZappTax est maintenant largement simplifiée. Les commissions sont moins importantes et surtout le traitement est très rapide. Des avantages qui ne manqueront pas de vous séduire comme le sont déjà plus de 50 000 des utilisateurs qui ont fait confiance à l’application.

Pour en savoir plus sur ce que les utilisateurs pensent de ZappTax, rendez-vous sur leur page Trustpilot : 

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