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Le rail trip, l’autre façon de découvrir les États-Unis

Le road trip pour traverser les États-Unis, on connaît. Le rail trip, moins. Pourtant, les États-Unis sont quadrillés de grandes lignes historiques qui permettent de découvrir la beauté du pays en long, en large et en travers. Sur fond d’envolée du prix de l’essence et de pagaille dans les aéroports, serait-ce le moment de se laisser tenter par l’appel du rail ? « Le train est l’une des manières les plus écologiques de voyager, insiste Jason Abrams, chargé des relations publiques pour Amtrak, la compagnie ferroviaire nationale. Dans un train, on n’est pas non plus bloqué. On peut se déplacer. On peut disposer de chambres avec une salle de bain et un lit. Sans oublier qu’il est possible de rester connecté à l’Internet gratuitement en permanence, d’embarquer les animaux de compagnie, des vélos… ».

Le pass

Le site d’Amtrak regorge de formules pour découvrir le pays. L’une d’elles est l’USA Rail Pass. Pour 499 dollars, ce pass vous permettra d’effectuer dix trajets sur trente jours en direction de 500 destinations américaines. Il doit être utilisé dans les 120 jours suivant l’achat et ne peut pas servir sur les Acela, les trains à grande vitesse d’Amtrak. D’autres deals sont disponibles pour certaines régions / lignes spécifiques. Pour vous aider à vous y retrouver, consultez la carte interactive de l’impressionnant réseau d’Amtrak. Cela vous aidera à planifier votre voyage.

Packages

La compagnie propose aussi des itinéraires pré-définis pour traverser le pays. Ils ont l’avantage d’offrir une solution de voyage clé en main en fonction de vos goûts et budgets. Le plus prisé est l’All American, une grande boucle qui relie New York, la Nouvelle-Orléans, Los Angeles, San Francisco, Denver et Chicago (15 jours à partir de 6 399 dollars par personne). Moins cher (à partir de 2 799 par personne), le sobrement nommé « Coast to Coast Across the USA » vous propose, lui, de voyager entre San Francisco et New York, en passant par Washington et Chicago (avec une escapade au Grand Canyon par navette). Et comme Amtrak ne recule devant rien pour remplacer la voiture, elle vous invite aussi à faire la mythique Route 66 en train (à partir de 1 699 dollars par personne) ! Au total, il y a une quarantaine de formules dites cross country disponibles sur le site de l’entreprise. Certaines passent par le Canada.

La grande boucle de 15 jours proposée par Amtrak.

Canyons, forêts, montagnes, côtes… Traverser les États-Unis en train vous offrira son lot de paysages superbes. Par exemple, les trajets qui passent par Denver sont une valeur sûre car ils permettent de se perdre dans la beauté des Rocheuses. Si vous voulez partir à la découverte des parcs nationaux en train, c’est possible. Amtrak propose un package Parcs nationaux avec des arrêts à New York, Chicago, Williams, Los Angeles, San Francisco et des navettes qui vous emmèneront au Grand Canyon et à Yellowstone (à partir de 4 599 dollars par personne). Des itinéraires passant par le Glacier National Park (dans le nord) ou par les grands espaces du Sud-Ouest (Zion, Bryce, Arches…) sont aussi en vente.

À noter qu’il est possible de modifier la durée des escales et de choisir l’hôtel où vous voulez rester. Le prix final dépendra du niveau de service que vous choisirez à bord. Pour les trajets de nuit, il est recommandé de prendre une petite cabine appelée roomette pour deux voire une chambre pour plus de confort. Les repas sont inclus en cas de location d’espaces pour dormir. Il est possible de commencer un trajet où vous le souhaitez.

Lignes mythiques

Certaines grandes lignes sont particulièrement connues pour leurs vues. C’est le cas du Pacific Surfliner (qui longe la côte de la Californie du sud), le Sunset Limited entre la Nouvelle-Orléans et Los Angeles (bayous, passage du Rio Grande, déserts…), le Coast Starlight le long du Pacifique entre Seattle et Los Angeles, ou encore le fameux California Zephyr entre Chicago et San Francisco. Celui-ci est équipé de vitres aux plafonds pour mieux apprécier le spectacle de canyons, de montagnes et d’aigles qui se déploie autour de vous. Bon voyage !

Crédit immobilier en France pour les non-résidents : comment ça marche ?

[Article partenaire] Que vous soyez jeune ou sénior, de passage ou établi·e aux États-Unis, l’investissement immobilier est un moyen sûr pour bâtir, équilibrer ou transmettre votre patrimoine. L’immobilier est également un levier considérable pour protéger votre famille en cas d’évènements imprévus tels qu’une pandémie ou une guerre, qui tristement ne relèvent plus de la science-fiction mais bien du monde réel.

Par ailleurs, nous évoluons dans un monde rythmé de ruptures technologiques qui se traduisent par des transitions et/ou opportunités professionnelles voulues ou parfois malheureusement subies. Pour rebondir et saisir les opportunités, il faut de la sérénité et apprendre à préparer l’imprévu. L’idée générale est qu’il est bon d’avoir une ou plusieurs ressources qui puissent être mobilisables rapidement en cas de besoin. En entreprise, on élabore des contingency plans ; en gestionnaire de famille, il est recommandé d’en faire de même.

Reconnaître et saisir les opportunités

Un facteur à ne pas négliger est la « window of opportunity » (fenêtre d’opportunité). Obtenir le financement pour un achat immobilier est lié à un certain nombre de critères qui ne dépendent pas toujours de vous. Il faut savoir saisir l’opportunité et répéter l’opération tant qu’elle s’offre à vous !

À titre d’exemple, pour les résidents des États-Unis, l’idée de la réélection de Donald Trump en 2024 est perçue comme un facteur disruptif qui a plus de chances de vous nuire plutôt que de vous aider dans l’obtention d’un financement. Pour cette raison, mettez toutes les chances de votre côté et préparez-vous !

Calculer le bon timing

Le contexte géopolitique et la dynamique économique font que la perception du risque fluctue. À titre de référence, durant la crise du Covid, il était impossible de financer des expatriés/non-résidents travaillant dans l’aéronautique ou encore dans l’hôtellerie. Depuis le printemps, c’est à nouveau possible.

Cela rend le timing de votre projet d’autant plus important. Il est préférable de faire votre projet en ayant au moins six mois d’ancienneté dans le pays/la filiale plutôt que de le réaliser votre projet au moment ou juste après la prise de poste. Les bonus et autres avantages représentent généralement une part importante du salaire. Sachez que la majorité des banques prennent en compte les rémunérations variables dès lors que vous avez deux à trois années de bonus consécutifs.

Quitte à enchaîner des performances exceptionnelles, faites un projet immobilier !

Prendre en compte l’assurance emprunteur

Le coût de l’assurance emprunteur augmente de façon exponentielle entre trente et cinquante ans. De même, les aléas de la vie font que l’assurabilité peut varier du tout au tout ! La bonne nouvelle, c’est que le gouvernement vient de réformer l’assurance emprunteur en facilitant la mobilité (d’un assureur à un autre), ainsi que la suppression du questionnaire médical. Il est toutefois trop tôt pour savoir si la réforme apportera de vrais changements en faveur des emprunteurs.

En résumé, l’obtention d’un financement dépend de multiples facteurs. Selon votre profil d’investisseur, il est conseillé de programmer et multiplier les opérations tant que cela est possible.

Prévoyez la taille du projet

Il n’y a pas véritablement de minimum d’emprunt et les délais sont les mêmes que vous empruntiez cinquante mille euros ou cinq millions. Les banques vous accompagnent sur tout type de projet, ce qui permet à chacun de mettre le pied à l’étrier, à son rythme.

Réfléchissez donc en amont à la taille du projet que vous souhaitez mettre en place.

Éléments critiques

Cartes de crédit

La France est aux antipodes des pays anglosaxons quand il s’agit des cartes de crédit.

Selon les banques, la détention de plusieurs cartes de crédit peut affecter votre taux d’endettement.

Nationalité américaine

Si les couples binationaux ne posent généralement aucune difficulté dans l’obtention d’un financement, la détention d’un passeport américain est tout de même très pénalisante. Les raisons sont essentiellement d’ordres fiscales dans la mesure où la banque supportera une partie du risque lié à l’exhaustivité de la déclaration fiscale de son client.

“Digital nomads”

Autant dire que les banques françaises ne sont pas à la pointe en matière de compréhension sur le profil d’un digital nomad. Cependant, si l’emprunteur peut justifier d’un pays de résidence fiscale ainsi que d’une déclaration, il est normalement toujours possible de trouver un financement.

Bitcoin

On voit apparaitre des salaires et bonus en cryptomonnaies. Si ces packages sont très attractifs financièrement, leur volatilité pose un problème au moment du montage des dossiers.

Conditions d’emprunt pour les résidents américains, canadiens et britanniques (avril 2022) 

Critère US Canada UK
Formulaire US Form W9 Rien Rien
Contrat de travail CDI >3 mois
Chef d’entreprise Au cas par cas
Passeport 1 passeport FR ou EU dans le couple
Imposition Justificatif dans le pays de résidence
Contrepartie financière (% du projet) Jusqu’à 20% en épargne
Apport (% du projet) Minimum 10% et jusqu’à 30%
Type de prêts amortissables durées Amortissable – 15 ans/20 ans Amortissable 15/20 ans

 

 

Simulations

UK residents US persons
Type de projet Investissement locatif – Résidence secondaire dans le neuf ou ancien avec ou sans travaux Investissement locatif – Résidence secondaire dans le neuf ou ancien avec ou sans travaux
Montant du prêt Jusqu’à 100% de la valeur du bien + travaux Option A– 100% La valeur du bien + travaux

 

Option B – 80% la valeur du bien seulement
Durée max 20 ans 20 ans 20 ans
Taux hors assurance 1,55% à 1.9% selon la banque 1,65% 2%
Apport exigé par la banque Ensemble des frais (agence + notaire +frais de courtage + frais bancaire) Ensemble des frais (agence + notaire +frais de courtage + frais bancaire)

 

 

20% sur la valeur du bien et ensemble des frais (agence + notaire +frais de courtage + frais bancaire)

 

Contrepartie en banque La banque peut demander 20% du montant du prêt en placement Placement de 20% du montant du prêt en banque Souscriptions de parts sociales
Profils emprunteurs Salariés en CDI ou entrepreneurs Salariés en CDI ou entrepreneurs Salariés en CDI seulement
Taux d’endettement après projet 35% 35% 35%
Délai d’obtention du prêt 2 mois 2 mois 2 mois
Démarches à distance A distance Passage en France pour l’ouverture de compte selon la banque A distance

Vous souhaitez vous lancer ?

Pour vous accompagner dans votre projet d’investissement immobilier, contactez SOCIETE2COURTAGE, une agence de courtage en crédit immobilier dédiée à la clientèle des non-résidents et expatriés. Quel que soit votre projet, SOCIETE2COURTAGE vous accompagne de la promesse à la signature chez le notaire.

Pour plus d’informations et pour prendre contact avec un conseiller, rendez-vous sur le site internet de SOCIETE2COURTAGE ou contactez Jeevanthy Nivert sur LinkedIn ou par mail : [email protected].

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Anne Roumanoff en spectacle cet été à New York et Miami

Elle n’a pas sa langue dans sa poche. La pétillante Anne Roumanoff est de retour au pays de l’Oncle Sam. L’humoriste française à la voix volontairement nasillarde sera sur les planches du Symphony Space dans l’Upper West Side à New York le mercredi 17 août pour deux représentations, à 6pm et 9pm, puis le lendemain, le jeudi 18 août, au North Beach Bandshell à Miami Beach à 8pm. Deux étapes américaines produites par la société de production audiovisuelle Silverprod.

Débordante d’énergie et de second degré, la quinqua, qui cumule plus de 35 ans de carrière, présentera son dernier spectacle en français « Tout va presque bien », dans lequel elle évoque notamment le résultat des élections présidentielles, le télétravail, les influenceurs obsédés par leurs likes et leurs vues, les rencontres amoureuses ou encore les femmes divorcées, le tout avec une pointe de dérision.

Les places pour les représentations à New York sont disponibles ici. Celles pour le spectacle à Miami ici.

5 bars où danser et faire la fête à East Village

Autrefois populaire et résidentiel, aujourd’hui gentrifié et animé, East Village a quand même réussi à garder son âme d’antan. Tour d’horizon des bars où danser et faire la fête, peu importe votre âge ou votre porte-monnaie.

Yuca Bar

Le premier de cette liste n’est pas un bar mais un restaurant de spécialités d’Amérique latine, qui se transforme chaque weekend en piste de danse une fois le service terminé. Ici, les corps se frôlent ou se touchent dans une ambiance muy caliente. L’endroit idéal pour faire des rencontres ou se déhancher entre ami(e)s jusqu’à 2am. Carte de cocktails abordables (mojito, caipirinha, margarita, pisco mule à 12$). Attention, l’endroit est exigu et souvent bondé, attendez-vous à faire la queue. 111 Avenue A, (212) 982-9533.

Niagara

Pas besoin d’aller très loin puisque cet établissement se situe juste en face du Yuca Bar, à l’angle de Tompskins Square Park. Le Niagara est le repaire des étudiants de NYU et d’ailleurs, qui viennent en groupes chanter sur les tubes populaires du moment. L’endroit n’est pas grand mais vous y trouverez un bar et deux salles, dont l’une d’entre-elles accueille des concerts en début de soirée. Les portes ferment à 4am le weekend. Clientèle jeune, ambiance très festive (Bières 7-8$, cocktails 15-16$). 110 Avenue A, (212) 614-9798.

13th Step

Ce sports bar, situé sur 2nd Ave., est lui aussi réputé des étudiants new-yorkais. Ici, on vient supporter son équipe favorite de football américain en mangeant des wings, jouer au beer pong et danser sur des tubes commerciaux dans une cacophonie hallucinante. Une expérience à vivre, surtout pour les nouveaux expatriés ! Bières 7-9$. Fermeture à 4am les weekends. 149 2nd Ave, (212) 228-8020.

Studio 151

Changement de décor à quatre blocs de là dans ce bar en étage plutôt destiné aux 30 ans et plus. Le Studio 151 est à la fois un speakeasy et un sushi bar : on peut observer les cuisiniers préparer notre commande au fond, derrière le comptoir. Un DJ prend ensuite le relai pour faire danser les gens sur une sélection de vinyls jusqu’à 4am. Atmosphère rétro, faite de vieilles affiches, canapés et fauteuils en cuir. Seul hic, le service peut être long à partir de 11:30pm. Lors de notre venue le 12 février, le personnel n’était pas très courtois non plus. Assiette d’assortiment de sushis pour 80$ (tout de même), handroll entre 9 et 16$ la pièce, cocktail 16$. 151 Avenue C. (Second floor), [email protected]

Blind Barber

Un endroit idéal pour finir la soirée, à deux minutes à pied du Studio 151. On rentre dans ce speakeasy par une porte dérobée située au fond d’un barbershop. Il ne faut pas être claustrophobe une fois à l’intérieur : le plafond est bas, la lumière quasi-inexistante et la piste de danse souvent remplie à ras-bord. L’ambiance et la musique sont dignes d’une grosse boîte de nuit. Une expérience « so New-York ». Cocktail 15$, bière 8$. 339 E 10th St, (212) 228-2123.

Un week-end à Ojai près de Santa Barbara

Pour beaucoup, Ojai est le « Shangri-La » de Californie. Une sorte de paradis terrestre, isolé du monde, où il fait bon vivre, comme le décrit l’écrivain britannique James Hilton dans son roman Horizon perdu (1933). Cette petite ville d’un peu plus de 7000 habitants, située dans le comté de Ventura à 1h30 au nord de Los Angeles, est un havre de paix à la vibe spirituelle et décontractée. Un repaire hippie d’artistes, de producteurs bios et de retraités bobos. La devise non officielle de la ville : « Il n’y a rien à faire ici, mais pas assez de temps pour le faire. » Petit guide du meilleur du rien. 

Ojai, Californie. © Oliver Delahaye/Shutterstock

L’art, maître des lieux

Bourgade paisible et peu étendue, tout peut se faire à vélo ! Vous pouvez en louer à The Mob Shop, mais nombreux sont les hôtels à en prêter gratuitement, comme le Capri. L’établissement propose une trentaine de chambres à la déco design, et au cadre apaisant, le jardin, la piscine et le jacuzzi donnant sur les montagnes Topa Topa. Pour une expérience plus originale, direction le Caravan Outpost pour passer la nuit dans une Airstream. 

Après avoir pris un café dans votre patio fleuri privé (ou au Beacon que nous vous conseillons), enfourchez votre bolide (là aussi à disposition) et suivez le Ojai Valley Trail, un chemin de 15km, longeant la Highway 33. Quelques coups de pédales et vous voilà à Downtown Ojai, comme on dit ici, en gros le centre ville. Partez à la découverte de magasins de déco comme Fig Curated Living (rien que le lieu vaut le détour) où vous pourrez acheter des plantes, tissus, céramiques, bougies, bijoux, sacs, la plupart réalisés par des créateurs du coin.

La librairie extérieure Bart’s Books à Ojai.

L’art règne d’ailleurs en maître à Ojai, qui compte une vingtaine de galeries : Porch, reconnue comme la meilleure, pour les fans d’art contemporain, Basic Premise pour voir les œuvres de ses créateurs en résidence, OVA Arts pour découvrir les artistes locaux… Un arrêt s’impose à the Bark’s Book Store, « la plus grande librairie du monde en extérieur ». Plus de 130.000 ouvrages, neufs et d’occasion, s’étalent sur les étagères de cette maison transformée en magasins de livres : à l’intérieur, dans la cuisine pour  les livres culinaires ou dans la bibliothèque pour les livres de science ; et à l’extérieur, pour trouver une perle rare ou le dernier best-seller. Si jamais vous passez en dehors des heures d’ouverture, pas de problème : faîtes votre choix dans ceux laissés à disposition à l’entrée et payez votre dû en glissant 35 centimes dans la boîte prévue à cet effet.

Bio et local

Autre institution du coin, le Farmer’s Market qui a lieu tous les dimanches entre 9am à 1pm. Ici, on produit bien, bio et bon. Et local : prunes, miel, lavande, fleurs, savons, huile d’olive… L’un des plus gros producteurs de la région, Ojai Olive Oil Company, offre des visites gratuites de l’exploitation tous les mercredis et samedis entre 10am à 4pm (et sans rendez-vous). Vous découvrirez les secrets des quelque 3000 oliviers de la propriété, tenue depuis 150 ans par une famille qui récolte ses fruits à la main. Le tour se termine dans la salle de dégustation où vous pourrez goûter l’une de leurs huiles d’olive bios et autres vinaigres balsamiques. 

La Ventura river © OVLC

Faites une pause déjeuner au Farmer and The Cook, un café mexicain/épicerie/boulangerie, qui tire son nom du couple propriétaire, lui fermier, et elle, cuisinière. L’association des deux, ça donne des sandwiches, salades et tartes servis le midi à partir des produits bios issus de leur exploitation à quelques kilomètres de là. Le plus pendant l’été : les soirée pizzas et concert live sur leur patio, le dimanche de 5:30pm à 9pm.

Rose du soir

Une fois n’est pas coutume, après le réconfort, l’effort ! Cap pour une petite marche, et ça tombe bien : Ojai est le paradis des randonneurs ! La Los Padres National Forest, la 3e plus grande de Californie, s’étend de manière ininterrompue sur environ 300 km vers le nord, des montagnes Topa Topa à Big Sur. Pour une vue spectaculaire sur la vallée d’Ojai, choisissez le Gridley Trail : comptez 5 km pour atteindre Gridley Springs (et une montée assez raide au début de la marche, 350 m de dénivelé, d’où vous entendez la rivière), et le double pour arriver jusqu’au Nordhoff Peak. L’effort est récompensé par un panorama à couper le souffle.

Coucher de soleil sur les montagnes Topa Topa à Ojai, Californie. © Joseph Sohm/Shutterstock.

Pour quelque chose de moins sportif, portez votre choix sur le Ventura River Bottom Trail : promenez-vous entre des chênes anciens, fleurs sauvages et lignes de crêtes rocheuses splendides avant de lézarder au bord (ou dans) la rivière. Pour une pause beaucoup plus spirituelle, direction le Meditation Mount. Le centre donne des séances de méditation, accueille des cours de yoga et est ouvert à tous les curieux (entrée gratuite mais donation de 2$ appréciée). Allez-y en fin de journée pour admirer le pink sunset, le coucher de soleil rose qui fait la réputation d’Ojai, dû au reflet du soleil dans les flancs des montagnes Topa Topa. 

Resto et musique

Autre possibilité : admirer les lumières de fin de journée rosées autour d’un verre dans le bar à vin au patio ultra cosy, Tipple and Ramble. Si petit creux, ils proposent des planches de fromage et charcuterie. Si plus grosse faim, allez dîner chez Ojai Rotie, un restaurant aux saveurs franco-libanaises et connu pour son… poulet rôti, ça va sans dire ! Pour de la viande au barbecue, et notamment son pulled pork (uniquement le week-end), c’est au Deer Lodge qu’il faut aller. Ce bar restaurant est une institution locale depuis 1932, et est resté dans son jus. Des motards y croisent des musiciens y donnant des concerts live, dont on peut même profiter installé confortablement autour des braseros sur le patio extérieur.

Le mont Meditation © Flickr

Si le Ojai music festival vient de se terminer, il a lieu tous les ans en juin, comme le Lavender festival, bien d’autres événements culturels sont déjà prévus : le Ojai Day et le Ojai Storytelling festival en octobre, et le Pixie Tangerine festival en avril, mettant à l’honneur la star locale : la mandarine Pixie ! Et dire qu’à Ojai, il paraît qu’il n’y a rien à faire…

Bastille Day 2022, une envie « de dingue » de s’amuser cette année

« Ce soir, c’était juste dingue. Les gens avaient vraiment envie de faire la fête et de danser. » Depuis la scène de SummerStage, le DJ Joachim Garraud résume bien l’ambiance de ce jeudi 14 juillet au Rumsey Plaifield. Les quelque 5.000 Français, francophones et francophiles venus célébrer Bastille Day à Central Park voulaient profiter à fond d’une belle soirée d’été, avec insouciance et pas mal de rosé. Et ils l’ont fait.

Les rangées de chaises imposées l’an dernier par la ville de New York pour maintenir une certaine distance – et freiner la tentation de danser, crise sanitaire oblige -, ont laissé place cette année à une pelouse synthétique sur laquelle le public s’est installé, à même le sol. Ciel serein et petite brise : le Consulat général de France, organisateur de la soirée, ne pouvait rêver mieux pour célébrer un 14-Juillet post-covid.

Les acteurs de Molière In The Park sur la scène de SummerStage, le 14 juillet au Rumsey Playfield.

Dans un joyeux brouhaha, la fanfare des Cadets Lafayette a donné le coup d’envoi des festivités. « Ça donne du baume au cœur, estimait dès l’entrée, Fanny Didier, une Française installée depuis 7 ans aux États-Unis, ravie de se plonger dans l’ambiance frenchy. « Je recherchais un petit goût de France, confiait l’amie qui l’accompagnait, Maude Jullien, expatriée depuis 13 ans. Et là, quand je suis arrivée, c’est l’odeur du barbecue sandwich-merguez qui m’a attirée ». Leur sourire ne faisait aucun doute : elles savouraient leur moment, tandis que la chanteuse Marie Viapiano entonnait la Marseillaise, avant d’interpréter The Star-Spangled Banner, l’hymne américain.

« C’est important pour moi, en tant qu’Américaine, de fêter le 14 juillet. On doit quand même notre indépendance à la France ! » Ava Chinelli une New-Yorkaise venue célébrer Bastille Day.

« Central Park à New York, c’est mythique. Avoir une Marseillaise chantée comme ça, ça donne des frissons », avouait pour sa part le Consul, Jérémie Robert, le regard tourné vers la pelouse bariolée de bleu, blanc et rouge sous l’effet du jeu vestimentaire du public. Les notes de Bach, Rameau et Saint-Saëns ont alors envahi le Rumsey Plaifield, avec une qualité acoustique étonnante. C’est d’ailleurs ce qui a agréablement surpris le violoniste Virgil Boutellis-Taf à l’issue de sa performance aux côtés d’un autre violoniste, Daniel Rafimayeri, et du hautboïste Adam Leites. « C’est incroyable que tout le monde puisse entendre aussi bien en plein air, estimait le musicien, plus habitué à jouer dans les salles de concert new-yorkaises comme Carnegie Hall que sur les scènes en extérieur.

Bastille Day cette année, c’était aussi l’occasion de célébrer les 400 ans de la naissance de Molière. La troupe de Molière in the Park a interprété, en anglais, un extrait de Sganarelle ou le Cocu imaginaire – non sans un certain mérite car capter l’attention d’une audience impatiente de danser relevait de l’exploit -, avant de laisser la place au tempo jazzy et envoûtant de la chanteuse californienne China Moses.

L’Américaine China Moses a rendu hommage à la chanson française en reprenant des classiques comme « La Vie En Rose » et « La Javanaise » – 14 juillet 2022 à Central Park.

La soirée a également permis de découvrir les sons électro-pop de DeLaurentis, venue spécialement de France pour l’occasion. Fille d’un pianiste de jazz de Toulouse – ami de Claude Nougaro -, la chanteuse-compositrice avait déjà fait deux fois le voyage à New York mais n’y avait jamais interprété ses propres compositions. Ce fut donc une première, avec une programmation mêlant des titres de son album Unica à des reprises d’artistes français emblématiques – Gainsbourg, Daho, Christophe. DeLaurentis a également interprété l’une de ses plus fascinantes variations classiques electro, le boléro de Ravel – clin d’œil notamment au film « Les Uns et les Autres » de Claude Lelouch. « C’est très émouvant d’être ici à Central Park. C’est comme si, d’un seul coup, l’esprit patriotique se réveillait à l’étranger, relevait l’artiste toulousaine qui a pourtant connu d’autres scènes étrangères, en Chine, à Cuba ou récemment en Equateur. Je n’avais jamais fait ça, pour la France, en hommage à la France. »

L’artiste DeLaurentis sur la scène de SummerStage, jeudi 14 juillet 2022.

Sentiment partagé par Joachim Garraud, qui, à la nuit tombée, a littéralement enflamé la pelouse transformée en dance floor. Un closing electro alternant musiques française, américaine et anglaise. « On est fier d’être français, d’autant plus le 14 juillet, quand on peut mélanger des cultures », estimait le DJ et producteur nantais à la fin de la soirée. « Nous, les Français d’Amérique, on se doit de fêter la Bastille dignement, concluait pour sa part Ariane Daguin, qui ne louperait un Bastille Day pour rien au monde – « même si ça manque un peu de Pastis », plaisantait la fondatrice de D’Artagnan, un verre de champagne à la main, avec son humour habituel. « Et quand on est déraciné comme ça dans un pays lointain, on est fier de montrer d’où on vient. » Mission largement accomplie.

« Si on avait joué 2h de plus, ils seraient restés danser jusqu’à minuit. ». Le DJ Joachim Garraud, Bastille Day 2022.

Quelles aides sociales pour les Français expatriés?

Les Français de l’étranger peuvent bénéficier d’aides sociales, ainsi que de bourses scolaires en sollicitant leurs consulats respectifs. En 2020, quelque 14,3 millions d’euros ont été versés aux expatriés du monde entier. À ce montant, il faut ajouter 4,5 millions d’euros d’aide S.O.S. Covid et 2,1 millions d’euros pour les associations, sans oublier l’octroi de 24 000 bourses. Quelles sont ces aides ? Quelles sont les démarches à effectuer pour en bénéficier ? Comment sont-elles attribuées ? French Morning fait le point.

Les allocations pour les expatriés

L’Allocation de solidarité s’adresse aux demandeurs âgés de 65 ans ou plus et, en cas d’inaptitude au travail, de plus de 60 ans. Les revenus personnels de l’intéressé et autres avantages doivent être pris en compte. Pour les handicapés (adultes et enfants de moins de 20 ans), ces aides sont accordées aux titulaires d’une carte d’invalidité française présentant un taux d’incapacité au moins égal à 80 % pour les adultes et d’au moins 50 % pour les enfants.

Toujours pour les plus jeunes, le Secours mensuel spécifique enfant (SMSE) est alloué à des familles dont les revenus sont très faibles. Cette condition n’est toutefois pas suffisante car le SMSE doit avoir une répercussion concrète sur la situation des enfants dans le domaine de la santé, de leur équilibre psychologique ou de leur éducation. Des bourses figurent aussi dans la liste des allocations pour les enfants de 3 ans et plus, scolarisés dans le réseau de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger. Enfin, les consulats peuvent verser des aides à durée déterminée sans condition d’âge et n’excédant pas 6 mois.

Une aide pour les Français touchés par la Covid

Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères a mis en place un secours occasionnel exceptionnel pour faire face à la situation des Français qui ont connu une perte ou une diminution conséquente de revenus du fait de la crise sanitaire. Ce dispositif a été reconduit jusqu’à la fin de l’année 2021. Pour en bénéficier, il faut en faire la demande auprès des consulats et apporter des pièces justificatives pour présenter un dossier complet. Pour obtenir plus d’informations, il suffit de se rendre sur les sites Internet des consulats français aux États-Unis.

Quelles démarches ? Quels montants ?

Avant toute chose, il faut évidemment résider dans l’une des circonscriptions de l’un des dix consulats généraux et être inscrit au registre des Français de l’étranger. Chacun d’entre eux dispose d’un service social pour les aides et d’un agent en charge de l’instruction des demandes de bourses scolaires. Il suffit de prendre contact avec les services en question pour obtenir toutes les précisions et les pièces justificatives à fournir. Il est impossible d’évaluer les montants précis qui seront alloués. En effet, les allocations sont calculées chaque année, en euros, sur le taux de base fixé par le niveau de vie local et l’évolution du taux de change combiné à l’inflation constatée.

Comment sont attribuées les allocations ?

Les demandes d’aides sociales sont examinées au cours d’une réunion du Conseil consulaire pour la protection et l’action sociale (généralement, en octobre). Les dossiers sont ensuite traités par la Commission permanente qui se tient au mois de mars de l’année suivante, à Paris. À l’issue de cette commission, les consulats communiquent la décision relative à la demande. Néanmoins, la situation d’un Français en difficulté peut être examinée dans le courant de l’année, après saisine des élus. Pour les bourses scolaires, deux conseils consulaires sont organisés chaque année. Le premier se tient en avril, pour les demandes de renouvellement et les premières demandes des familles résidant déjà dans l’une des circonscriptions. Le second a lieu en octobre, pour les familles nouvellement arrivées. Le versement des aides accordées dans le cadre du Conseil consulaire pour la protection et l’action sociale et pour la Covid, est effectué mensuellement sur le compte bancaire du demandeur. Les bourses scolaires sont directement versées aux établissements concernés.

(Photo Shutterstock).

Que faire l’été pour devenir un bon candidat aux universités américaines?

Tous les mois, Isaac Foster, spécialiste du processus de candidature aux universités américaines et fondateur de I. Foster Learning, nous aide à comprendre le système éducatif américain, de la high school à l’université.

Les lycéens et leurs parents se posent souvent des questions sur l’optimisation de l’été. Comment l’adolescent peut-il utiliser la période estivale pour progresser et devenir, au fil des ans, un candidat de qualité susceptible d’être admis dans une bonne université américaine ? Voici quelques astuces pour un été productif.

Se reposer

Avant toute chose, il est très important que l’été soit utilisé en partie comme un véritable temps de repos, une période où les élèves se détendent, n’ont pas d’obligations. Il faut qu’ils arrivent à la rentrée plein d’énergie et prêts à attaquer la nouvelle année scolaire.

Ceci dit, il y a quand même des choses à faire. Pour les élèves qui étudient une langue étrangère (y compris l’anglais), continuer à se perfectionner pendant l’été est une bonne idée. Une session de conversation hebdomadaire est une façon efficace de maintenir, si ce n’est d’augmenter, son niveau. Je recommande fortement NaTakallam, un organisme qui fait le lien entre des réfugiés et des élèves. Les réfugiés, déplacés dans de nombreux pays, sont décemment payés et se voient offrir une opportunité de se réinventer après avoir dû quitter leur pays. Et c’est une bonne manière pour les jeunes Français de se confronter à la réalité du monde d’aujourd’hui tout en perfectionnant leur niveau.

Stage, petit boulot et bénévolat

Les universités américaines attendent de leurs postulants qu’ils s’impliquent dans la société en dehors de leur curriculum scolaire. Faire des stages auprès d’entreprises ou d’associations démontrent, par exemple, que les élèves sont capables de prendre des responsabilités et qu’ils ont eu la volonté de s’essayer à plusieurs domaines professionnels. L’indépendance est une qualité essentielle que les universités américaines attendent de leurs étudiants. Si le lycéen n’a pas réussi à trouver un stage, un petit boulot d’été aura autant d’impact : cela montre également son potentiel à travailler et sa capacité à s’insérer dans la société.

Enfin, donner du temps en tant que bénévole – pour une petite association locale ou une ONG – montre que l’élève s’intéresse au monde qui l’entoure et qu’il s’implique, à son niveau, à des causes qui le touchent. Le volontariat est extrêmement important pour les universités américaines, un élève de 17 ans qui se présente à une bonne université devra être en mesure de démontrer qu’il a fait du bénévolat au cours de ses années de lycée.

Cours d’été à l’université

Les élèves peuvent aussi essayer de s’inscrire à un cours d’été dans une université américaine, que ce soit en personne ou à distance. Il existe plusieurs cours de qualité offerts par des universités aux lycéens ou des cours ouverts à tous qui peuvent être pris à la carte. Beaucoup ont déjà commencé mais CUNY (système universitaire public de New York) par exemple propose un cours sur la santé urbaine; ou encore le site internet Coursera propose les cours en ligne de plusieurs universités que l’élève peut prendre à son rythme. Cela montre évidemment que le lycéen est capable de réussir à un niveau exigeant, ainsi que son intérêt dans un domaine académique précis. C’est particulièrement important pour les élèves issus des écoles internationales ou françaises car la transition d’un système français à un système américain peut être difficile et cela permet de bien montrer la capacité de l’adolescent à s’adapter à un système scolaire différent.

Enfin, l’été est une bonne période pour commencer à appréhender les examens américains exigés par les universités – que ce soit le TOEFL, le SAT ou l’ACT (même s’ils ne sont plus, officiellement, obligatoires, bon nombre d’universités en demandent les résultats). Il est indispensable d’obtenir de bon score à l’arrivée en terminale. Pour les plus jeunes, c’est un moment de passer ces tests sans trop de stress.

Faites en sorte que l’été soit productif et reposant. La rentrée arrive vite pour tout le monde !

Le mois prochain, Isaac Foster détaillera les activités extra-curriculum que les universités s’attendent à trouver dans les dossiers d’admission des étudiants.

Pourquoi les vols transatlantiques sont-ils si chers cet été ?

En un an, les prix des billets d’avion au départ de la France ont, selon la Direction générale de l’aviation civile, augmenté de quasiment 20%. L’inflation touche en fait l’ensemble du marché aérien. Pour Thomas Renault, responsable des ventes aux Etats-Unis pour la compagnie aérienne French bee, le phénomène s’explique notamment par « la hausse de la demande dans un contexte de reprise post-pandémie et l’envolée incroyable du prix des matières premières couplée à une parité euro-dollar défavorable aux transporteurs européens ».

Une demande dopée

« Comme toutes les compagnies aériennes présentes sur le marché transatlantique, French bee a énormément de réservations pour cet été », explique Thomas Renault. « La demande est très forte et le marché français n’est pas le seul à être impacté : peu importe la destination européenne, les vols sont pleins. Sur les chiffres industrie, on se rapproche du trafic de 2019 », constate-t-il. En vacances scolaires ou congés annuels – et depuis la levée des restrictions de déplacement –, un grand nombre de passagers souhaitent voyager au même moment. La demande, nettement plus forte que l’offre (plusieurs compagnies aériennes ont fait faillite pendant la pandémie), fait donc monter les prix.

« Le meilleur moyen d’obtenir des prix bas est de réserver à l’avance », rappelle le responsable des ventes. « Les promotions de dernière minute dans l’aérien existent très peu. La règle veut plutôt, au contraire, qu’une réservation de dernière minute aille de pair avec un prix élevé. » Il en profite pour faire la promotion du « service à la carte » proposé par French bee : « notre clientèle peut construire le produit qui lui convient le plus, en achetant par exemple un billet sans valise ou en choisissant de ne pas prendre d’option menu sur un vol de nuit, ce qui permet aussi d’économiser. »

Le coût du carburant

« La guerre en Ukraine a également impacté le cours du pétrole, et le prix du kérosène a doublé en l’espace d’une année »,  poursuit Thomas Renault. « L’achat de kérosène représente environ 30% des coûts pour une compagnie aérienne long-courrier comme la nôtre, et la parité euro-dollar nous est actuellement défavorable. » Le prix du baril fluctue en ce moment autour de 100$, contre environ 40$ en juillet 2020 et 75$ en juillet 2021. La devise officielle du cours du pétrole étant le dollar, les compagnies françaises doivent dépenser plus qu’avant pour se fournir. L’Association du transport aérien international (IATA) avertissait déjà le mois dernier de l’impact négatif généré par la force record du dollar américain, qui « freine la croissance en général » et alourdit« le fardeau du paiement des importations de carburant ».

Les compagnies aériennes sont par ailleurs encouragées à substituer au kérosène d’origine fossile des carburants durables, jusqu’à quatre fois plus chers, afin de réduire les émissions de CO2 et de particules fines et espérer décaborner l’aviation d’ici 2050. Les coûts de ces biocarburants (que la Commission européenne prévoit de taxer prochainement) sont directement répercutés sur le prix des billets d’avion. Air France, par exemple, a augmenté ses prix en début d’année pour compenser une partie de ce surcoût. « Les prix French bee augmentent aussi, mais ils seront toujours, dans la mesure du possible, inférieurs à ceux de nos concurrents », souligne Thomas Renault. « La pression devrait se relâcher en septembre », conclut-il. Il encourage les voyageurs à surveiller les ouvertures de ligne, pour lesquelles les prix d’appels sont plus faibles que sur les routes établies depuis plus longtemps. « Il y aura de bonnes affaires en décembre sur les vols entre Paris et Miami », promet-il.

Un trafic globalement perturbé

Les mouvements de grèves et le manque de personnel, à la fois au sein des compagnies aériennes et dans les aéroports, perturbent en plus le transport aérien. Dans un communiqué publié le 13 juillet, l’IATA s’est dite préoccupée suite à l’annonce de la Commission européenne de revenir à la règle d’utilisation des créneaux aéroportuaires d’avant la pandémie, qui oblige les compagnies aériennes à exploiter au moins 80% des créneaux de décollage et d’atterrissage qui leur sont alloués, sous peine de perdre leurs droits. « L’incapacité de plusieurs aéroports clés à répondre à la demande, associée à l’augmentation des retards de contrôle du trafic aérien, signifie qu’un retour prématuré à la règle “80-20” pourrait entraîner d’autres perturbations pour les passagers », estime Willie Walsh, directeur général de l’organisation. « Le chaos que nous avons vu dans certains aéroports cet été s’est produit avec un seuil d’utilisation des créneaux de 64%. Nous craignons que les aéroports ne soient pas prêts à temps pour desservir un seuil de 80% d’ici à fin octobre. » Il appelle la Commission à être flexible et réaliste.

Dans un rapport récent, l’IATA estime les pertes de l’industrie à quelque 9,7 milliards de dollars cette année. Mais Willie Walsh considère que la rentabilité est « à l’horizon pour 2023. L’heure est à l’optimisme, même s’il reste des défis en matière de coûts, en particulier de carburant, et des restrictions persistantes sur quelques marchés clés. » Le nombre de passagers réguliers devrait atteindre 3,8 milliards d’ici la fin de l’année, et l’Amérique du Nord devrait continuer d’être la région la plus performante avec un bénéfice net de 8,8 milliards de dollars.

Alors, comment se passe votre expatriation ?

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Le baromètre de l’expatriation continue ses enquêtes bimensuelles et s’intéresse ce mois-ci à différents thèmes qui font partie du quotidien des expatriés. Une enquête estivale pour faire un tour d’horizon plus large et anticiper les réponses à la question souvent posée lors des vacances : « Alors, c’est comment la vie d’expat’ ? ». Le questionnaire est accessible jusqu’au 31 juillet 2022.

Que l’on soit nouvellement expatrié·e ou depuis plusieurs années, la question revient souvent : pourquoi est-on si bien en expatriation, ou au contraire, qu’est-ce qui nous déplaît, nous manque…

En répondant à ce rapide questionnaire, vous pourrez nous partager votre ressenti sur :

  • Vos conditions de vie

Faire le choix de l’expatriation, c’est aussi peser le pour et le contre de sa destination – réflexion qui est remise en jeu au fil des années. Les conditions de vie dans le pays d’accueil peuvent attirer, faire rêver ou refroidir, voire effrayer. Entre attentes et réalité, il peut également y avoir un écart. A partir de quand cet écart devient-il déterminant ?

  • La famille

Partir en expatriation entraîne un éloignement d’une partie de la famille. Les liens avec les enfants, le conjoint sont-ils plus forts quand on est loin ? Garder le même lien avec les grands-parents, avec la culture de notre pays d’origine peuvent être un challenge à relever ou au contraire se passer en douceur avec des rituels propres à chacun. Comment gérer cet équilibre familial pour que chacun s’y retrouve ?

  • Le projet personnel ou professionnel

Pour trouver son équilibre, avoir un projet à soi est souvent important. Quel est le vôtre ? Un emploi, une pause, du bénévolat… Tant d’options s’ouvrent qu’il peut être difficile de s’y retrouver et de savoir quel chemin suivre. Quels ont été vos choix, vos obstacles et vos victoires ?

  • Le bilan

Pour finir, qu’est-ce qu’une expatriation réussie pour vous ?

Grâce à vos réponses à cette enquête, Expat Communication peut affiner la connaissance de l’expatriation, avec des retours venus du terrain.

Vous êtes les mieux placés pour partager cette aventure. Merci d’avance de votre participation si précieuse.

[Je participe à l’enquête]

Durée : 10 minutes

« In the Banlieues », une exposition sur Oakland et Saint-Denis

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Saint-Denis, en région parisienne a grandi dans l’ombre de Paris. Quant à Oakland, en Californie, la ville reste souvent cachée par sa grande sœur, San Francisco. L’exposition « In the Banlieues, Oakland/Saint-Denis » porte un regard international sur ces deux villes périphériques. Toutes deux étant devenues, en quelques années, le centre névralgique de nombreux développements collectifs et urbains.

À partir du 23 août à 7:00 pm et jusqu’en décembre, SPUR, l’agence urbaine de la Baie de San Francisco, accueille l’exposition. Elle ouvrira à Oakstop le 25 août. Trois axes permettent de la parcourir. D’abord, une relecture historique de la construction urbaine, sociale et culturelle de ces agglomérations satellites. Ensuite, une mise en récit du vécu des habitants en marge de l’imagerie dominante. Enfin, une revue franco-américaine d’outils et de projets pour répondre à leurs besoins.

Artistes, œuvres et performances

En croisant ainsi les approches urbaines, artistiques et sociales, « In the Banlieues » réinterprète les moments forts de l’histoire des deux villes et démontre leur influence majeure sur les pratiques d’urbanisme actuelles. Saint-Denis comme Oakland explorent par exemple des idées face aux enjeux de pauvreté et de développement accéléré. L’exposition met également en valeur les acteurs de ces territoires en plein boum. Agitateurs d’idées, créateurs de liens sociaux, porte-voix de ceux que l’on entend peu ou pas, tous réunis par un même objectif : convoquer le sensible afin de construire des espaces innovants à échelle humaine.

© Amir Aziz, Women of the Black Panther Party mural (2021)

« In the banlieues », c’est aussi un dialogue entre deux communautés, sur deux continents différents. Un dialogue soutenu par l’institution française Villa Albertine San Francisco et l’organisation américaine California Humanities. Ce dialogue, entamé en 2018 dans le cadre d’un programme de coopération internationale, a déjà donné lieu à plusieurs créations dont un documentaire et un ouvrage publié en 2020.

À partir du mois d’août, des manifestations associées à l’évènement se dérouleront à Oakland. Les équipes du programme et les acteurs culturels des deux territoires invitent petits et grands à participer à une série de conférences, de rencontres et de festivals. Toutes les informations seront mises à jour ICI.

«Antoinette dans les Cévennes» sort en salle aux États-Unis

Après avoir figuré dans le box office des meilleures sorties cinéma en France, « My Donkey, My Lover and I » – titre plus explicite pour le public américain que l’original « Antoinette dans les Cévennes » – sort ce vendredi 22 juillet dans les salles de cinéma aux États-Unis. Le film de Caroline Vignal, avec au casting Laure Calamy, Benjamin Lavernhe et Olivia Côte, est distribué par Greenwich Entertainment outre-Atlantique.
Cette comédie romantique française retrace l’histoire d’Antoinette (Laure Calamy), une institutrice au cœur brisé qui se lance dans une randonnée pour suivre l’amour de sa vie. Accompagnée de Patrick, un âne acariâtre, cette aventure touchante a déjà conquis de nombreux publics à travers le monde.

Laure Calamy, qui a reçu le César de la meilleure actrice pour son interprétation d’Antoinette, s’est fait connaître auprès du public américain par la série à succès « Call my Agent » (« Dix pour Cent »), sortie en 2015. Le film a été nominé pour huit autres César, dont ceux du meilleur film, du meilleur scénario original et du meilleur second rôle masculin.

« My Donkey, My Lover & I » sort dans plusieurs villes des États-Unis, dont Los Angeles (au Laemmle Royal  et au Laemmle Town Center 5), San Francisco (à l’Opera Plaza Cinema, Dallas (à l’Angelika Film Center), Miami (à l’AMC Sunset Place 24 à South Miami et à l’AMC Aventura 24 à Aventura), New York (à l’Angelika Film Center) ou encore Washington (The Avalon).