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«Antoinette dans les Cévennes» sort en salle aux États-Unis

Après avoir figuré dans le box office des meilleures sorties cinéma en France, « My Donkey, My Lover and I » – titre plus explicite pour le public américain que l’original « Antoinette dans les Cévennes » – sort ce vendredi 22 juillet dans les salles de cinéma aux États-Unis. Le film de Caroline Vignal, avec au casting Laure Calamy, Benjamin Lavernhe et Olivia Côte, est distribué par Greenwich Entertainment outre-Atlantique.
Cette comédie romantique française retrace l’histoire d’Antoinette (Laure Calamy), une institutrice au cœur brisé qui se lance dans une randonnée pour suivre l’amour de sa vie. Accompagnée de Patrick, un âne acariâtre, cette aventure touchante a déjà conquis de nombreux publics à travers le monde.

Laure Calamy, qui a reçu le César de la meilleure actrice pour son interprétation d’Antoinette, s’est fait connaître auprès du public américain par la série à succès « Call my Agent » (« Dix pour Cent »), sortie en 2015. Le film a été nominé pour huit autres César, dont ceux du meilleur film, du meilleur scénario original et du meilleur second rôle masculin.

« My Donkey, My Lover & I » sort dans plusieurs villes des États-Unis, dont Los Angeles (au Laemmle Royal  et au Laemmle Town Center 5), San Francisco (à l’Opera Plaza Cinema, Dallas (à l’Angelika Film Center), Miami (à l’AMC Sunset Place 24 à South Miami et à l’AMC Aventura 24 à Aventura), New York (à l’Angelika Film Center) ou encore Washington (The Avalon).

Le programme bilingue de PS 84 cherche des élèves francophones

Evelyn Lolis tient au programme français-anglais de l’école PS 84, et pas seulement parce qu’elle est la directrice de l’établissement public de l’Upper West Side. Mère parisienne venue jeune aux États-Unis, conjoint français… l’Américaine parle la langue de Molière couramment. « J’ai beaucoup appris au contact de ma tante Simone ! », précise-t-elle.

Aujourd’hui, à la tête de la PS 84, elle est à son tour en mesure de former les jeunes New-Yorkais aux joies de la langue française. Fondé en 2008, le programme bilingue de l’école est l’un des plus anciens de New York. Dans de telles filières, les élèves – des Francophones et des Anglophones – sont scolarisés en anglais et en français.

Arts et codage

À l’approche de la rentrée 2022-2023, PS 84 a encore des places disponibles pour de jeunes locuteurs de français dans ses classes de 2nd, 3rd, 4th et 5th Grade (7-11 ans). « Nous voulons faire grandir notre communauté, assure la directrice. Comme nous avons aussi un programme d’espagnol, nous nous considérons comme une école résolument internationale. »

En plus de l’immersion linguistique, les élèves du programme suivent des cours de codage, de piano et participent à des activités diverses en lien avec les musées et les institutions artistiques de l’Upper West Side (Lincoln Center, l’école de musique Juilliard…) et le jardin sur le toit de l’école.

After-school en français

À la fin de 5th Grade, ils ont la possibilité de passer le DELF (Diplôme d’Études en Langue Française), un examen reconnu par l’Éducation nationale pour certifier le niveau de français du candidat. L’association EFNY (Education en Français à New York) y propose aussi un after-school en français. « Nous offrons les opportunités d’une école privée dans un contexte public », se félicite Evelyn Lolis.

Elle précise que les Francophones n’ont pas besoin de vivre dans le district scolaire pour s’inscrire. Ils peuvent rejoindre le programme quand ils veulent. Que demande le peuple…

Justine Urbanczyk (Pologne) : aller vivre sur les terres d’origine de ses parents

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Cette semaine, le podcast French Expat prend la direction de la Pologne en compagnie de Justine. Justine Urbanczyk a grandit dans les Alpes françaises. Elle est la fille de deux immigrants polonais qui ont refait leur vie en France. Depuis toute petite, elle entend parler polonais, de la culture polonaise mais ne s’y intéresse que modérément. Au final, ironie du sort : une fois son bac en poche, Justine décide d’aller étudier le polonais à Paris, et c’est lors d’un voyage d’étude qu’elle réalise qu’elle peut vivre où elle le désire.

Aujourd’hui, Justine nous parle depuis une petite ville du centre de la Pologne, Bydgoszcz, une ville que l’on surnomme « la Venise de l’Est ». Elle revient sur le choc culturel qu’elle a vécu au travail ainsi que sur son quotidien engagé auprès des réfugiés Ukrainiens qui traversent chaque jour la frontière Polonaise. Justine a à cœur de mettre à mal les clichés qui circulent sur la Pologne (comme l’homophobie ou le racisme), et va sans doute vous donner envie de (re) découvrir cet endroit d’Europe.

Production :
Enregistrement et réalisation par Anne-Fleur Andrle
Habillage sonore et mixage par Alice Krief (Les Belles Fréquences)

Coup de frais gourmand à LA avec les gaspachos de Merci Maman

Ce qui saute d’abord aux yeux, ce sont ces couleurs vives : rouge betterave, vert concombre, jaune maïs. Puis sautent au nez des senteurs délicates : la tomate, l’huile d’olive, la coriandre. Le goût qui finit par saisir les papilles : frais et doux, incisif et gourmand, surprenant et rassurant. Une soupe froide de Merci Maman, ou un voyage des sens contenu dans une petite bouteille en verre. 

Une bouteille qui contient également une multitude d’histoires. D’abord une histoire familiale. Celle de Diane Montoriol, qui, à 40 printemps, a décidé de mettre en pot ses étés de petite fille. « Quand j’étais enfant, je passais toutes mes vacances chez ma grand-mère dans le sud de la France, près de Cannes. Je détestais les légumes, alors, pour m’en faire manger, elle allait en cueillir dans son potager et me les servait en soupe froide. J’avais l’impression d’une glace, je dévorais ça comme un bonbon. » 

Les années passent et, en 2016, l’envie de se replonger dans les saveurs de son enfance naissent au même moment que sa grand-mère s’éteint. « Je préparais des soupes, comme ça, pour le plaisir. Et puis les copains ont commencé à devenir accros, passant le pas de la porte sans même m’embrasser, allant directement au frigo pour se servir un bol. À ce moment-là, j’étais loin de penser à transformer ce plaisir en activité professionnelle. »

De Deloitte aux soupes de l’enfance

Car l’histoire de Merci Maman est aussi celle d’une reconversion. Dans son appartement lumineux de West Hollywood, la jeune chef d’entreprise sirote un thé matcha, vêtue d’une salopette bleue, agrémentée d’un foulard à pois du même camaïeu, un maquillage léger sur le visage, et les cheveux négligemment relevés en queue de cheval. Un style chic and chill, reflet parfait de la double nationalité franco-américaine de cette Parisienne d’allure et de naissance. Fille d’un PDG d’entreprise, et d’une mère diplômée des Beaux Arts, Diane Montoriol décroche son bac S à 17 ans, intègre une classe préparatoire aux concours d’écoles de commerce à Janson de Sailly, et poursuit finalement ses études de finance à l’université de Durham en Angleterre, après être tombée amoureuse lors d’un stage d’été.

Diane Montoriol, fondatrice de Merci Maman.

À 22 ans, son diplôme en poche, elle rejoint le groupe Deloitte, à Londres, en tant que consultante. « Depuis que j’avais fêté mes 21 ans à New York, je n’avais plus qu’une idée en tête : venir vivre ici. C’était tout ce dont j’avais rêvé enfant. » Les passerelles dans le groupe sont possibles, mais l’attente est longue, et la jeune consultante ne voit pas son salut dans la patience. Elle se rend indispensable sur des dossiers très techniques, se fait repérer par l’équipe américaine, joue un coup de poker et remporte la mise : elle est mutée à New York un an après son arrivée à Londres. S’enchaînent six années de travail intense, sa vie dans une valise, qu’elle pose dans les hôtels en fonction des missions. « J’étais bonne à ce que je faisais mais je ne savais pas ce que je faisais là. Je ne me sentais pas en adéquation avec moi-même, alors je suis partie. »  

En 2012, la jeune trentenaire met le cap sur la côte Ouest, et sa terre de rêves, Los Angeles. L’envie d’entreprendre est là, les idées aussi, mais aucune ne s’impose comme une évidence. Diane Montoriol reprend alors un poste de consultante chez un ancien client, en attendant d’avoir le déclic. 

Les soupes froides et colorées de Merci Maman © Merci Maman

Il arrive en 2018, lors de vacances dans la maison familiale du sud de la France, et marque le début de l’histoire d’entreprenariat de la créatrice de Merci Maman. « J’étais en train de me promener dans les montagnes du massif de l’Esterel en pensant à ma grand-mère, et j’ai eu envie d’aller m’acheter un bon gaspacho pour le déjeuner. J’ai réalisé que je ne pourrai pas en trouver d’aussi bons dans le commerce que ceux de mon enfance. Et là, je me suis dit : en fait, c’est ça. » 

Zéro conservateur, bouteille recyclée

À son retour à LA, Diane Montoriol se lance dans son projet de soupes froides : elle réfléchit à une levée de fonds, fait faire un audit de ses recettes, passe un examen pour diriger une cuisine commerciale… Jusqu’à ce que la pandémie impose le confinement en Californie dès mars 2020. « J’ai cru que ça signait la fin de mon projet, et puis je me suis remotivée, en me disant que c’était le moment ou jamais. Je me suis achetée une tente, je l’ai montée dans mon salon, et j’ai créé l’univers de Merci Maman. Une fois que tout était prêt, je l’ai plantée en bas de chez moi, sur le marché de Melrose. En une semaine, j’étais en rupture de stock. J’avais ma réponse. »

Diane Montoriol vend ses produits sur les marchés, dans des épiceries fines et en ligne.

Merci Maman se développe et ajoute à ses points de ventes les marchés de Larchmont et de Brentwood, ainsi que des épiceries fines comme Gjusta à Venice, Monsieur Marcel à The Grove, Bravo Toast à West Hollywood, ou encore Lifehouse à Hollywood. « Ce qui est ultra positif, c’est de créer quelque chose que tu partages, de t’exprimer toi-même et pas pour quelqu’un d’autre. Après, il faut une bonne dose d’inconscience et ne jamais rien lâcher, car ça s’accompagne de moments vraiment difficiles. Quand tu as investi tes économies et que tu te retrouves à alpaguer le chaland sur un marché pour vendre tes soupes, alors que tu avais l’habitude de travailler dans des bureaux en verre surplombant Manhattan, tu te demandes si tu as fait le bon choix. En même temps, tu vis. Tu crois en ton produit, et tu as l’amour des clients en retour, ce que je n’avais pas quand j’étais consultante. Ils te soutiennent, ils ont envie que tu réussisses. C’est ça qui fait que tu continues. »

Pour séduire encore plus de palets, Diane Montoriol a lancé cette année le site internet de la marque pour proposer l’achat en ligne de sa dizaine de soupes originales, sans gluten et vegan, à base de produits locaux et bios : Cold Beets (betterave, tomate, concombre, framboise), Berry Happy (tomate, fraise, dattes, herbes aromatiques), Hello Yellow (tomate jaune, maïs, poivron jaune, jalapeno), Al Green (concombre, petit pois, fenouil, épinard)…

« Tous les ingrédients sont mixés à froid moins de 30 secondes, pour garder toutes leurs propriétés nutritives. Il n’y a aucun conservateur, juste des herbes, du sel, du poivre et de l’huile d’olive. Je conseille d’ajouter des fruits, des graines, des croûtons, que ce soit ceux que je vends ou ceux de vos envies ! Mon but, c’est vraiment de rendre ses honneurs à la soupe froide, et d’en faire le cœur du repas. » 

La soupe d’un demi-litre est vendue 12,99$, dont 1$ par bouteille qu’il est possible de recycler, économisant ainsi sur les prochains achats. « Cela fonctionne sur le même système que notre livreur de lait d’antan : vous déposez vos bouteilles vides, qui seront récupérées lors de la livraison de votre commande. Votre compte sur le site sera alors crédité d’autant de containers rendus. » Diane Montoriol a vraiment pensé à tout. Merci Maman.

[Vidéo] L’immobilier à Miami : quelles opportunités en 2022 ?

Betty Benzakein, spécialiste des prêts hypothécaires conventionnels et jumbo pour les emprunteurs internationaux et domestiques chez HSBC, et Gary Palanque, broker en immobilier sur Miami et Paris, vous donnaient rendez-vous en ligne mardi 12 juillet pour un webinaire dédié à l’immobilier à Miami en 2022.

Visionnez le replay sur notre chaine YouTube

Contactez les intervenants
? Gary Palanque : [email protected]
? Betty Benzakein : betty.x.benzakein@us.hsbc.com

Entraide : SOS French in Texas poursuit son expansion

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Victime de son succès, l’association Soutien Objectif Solidaires French in Texas (SOS French in Texas) a explosé en demande depuis sa création en octobre 2020. Des bureaux annexes ont ouvert leur porte en Louisiane, à Austin, Dallas, Oklahoma City et d’autres sont à venir. Le but est d’étendre ce réseau dans tout le Texas et de couvrir toutes les villes en s’appuyant notamment sur les consuls honoraires.

La raison ? La Covid a certes fait émerger des problèmes familiaux enfouis jusque là mais la précarité a pris le relais. « C’est une évolution sociétale, explique Nathalie Bonneté, Présidente (bénévole) de SOS French in Texas. Le nombre de cas a doublé, nous sommes à environ 30 situations à gérer avec une équipe composée de 50 volontaires contre 12 il y a un an. Nous avons renforcé nos effectifs et notre structure en mettant en place des collaborations avec des médecins, des psychologues, des psychiatres, des interprètes, des avocats, de façon à avoir de plus en plus de ressources professionnelles pour entourer les victimes. Nous avons mis en place, également, une équipe d’anciens légionnaires qui interviennent au cas où. Enfin, nous collaborons de plus en plus avec des associations comme Genesis à Dallas et Survive2thrive à Austin. »

Aide psychologique et soutien financier

Parallèlement, des groupes de paroles en virtuel ont été créés, notamment avec une association parisienne dirigée par Chantal Tixier. « Nous essayons de répondre à toute situation, les violences, les dérives psychologiques doivent être traitées au cas par cas. Mais notre assistance va plus loin : nous soutenons aussi ceux qui manquent de moyens financiers, qui pâtissent de frais médicaux trop lourds ou encore de demandes de retraite non versée. Nous étendons nos services à des requêtes de gens fragilisés et dans le besoin. Nous traitons en ce moment une quinzaine de dossiers », explique Nathalie Bonneté qui vient de demander à nouveau une subvention auprès de l’État français dont elle espère une aide suffisante pour continuer à encadrer SOS French in Texas.

À plus long terme, l’association souhaiterait approfondir ses liens dans le secteur médical, faire en sorte de tisser un maillage pour être plus réactif envers les personnes vulnérables. « Nous avons réussi à installer des passerelles avec plusieurs organismes américains à Houston et à Austin, notamment le Tahirih center, centre pour femmes battues. Mais pour cela nous avons aussi besoin du soutien des groupes français établis dans la circonscription », ajoute la présidente qui a organisé, en avril dernier, un gala soutenu par la Consule de France à Houston, Valérie Baraban, et par Jean-Loup Chrétien et Michel Tognini, anciens astronautes français qui ont participé à cette collecte de fonds.

Le marché immobilier à Miami repart de plus belle suite à la pandémie

[Article partenaire] Après deux années successives de ralentissement du marché immobilier à Miami, l’activité a repris du poil de la bête et a redémarré de manière spectaculaire dès septembre 2021. Roger Pardo, spécialiste de l’immobilier et fondateur du Realty Group of Miami, fait le point sur la situation.

Comment expliquer ce rebond du marché immobilier à Miami ?

Roger Pardo : « Le principal facteur déclencheur a été la migration d’une importante population active, en général avec de très hauts revenus, désireuse de quitter New York, Boston, Chicago ou la Californie pour venir travailler à distance et s’établir en Floride. Le but étant, entre autres, de fuir les restrictions et contraintes distancielles liées à la COVID-19. Rapidement, cette modification brutale de la clientèle a eu un effet très perturbateur sur le marché et a agi fortement sur le niveau des prix de vente et des loyers. Ces nouveaux arrivants viennent de régions dans lesquelles les prix sont très élevés depuis très longtemps, que ce soit à l’achat ou à la location. Leurs salaires ou leurs revenus sont largement supérieurs à ceux des résidents de la Floride, ce qui a provoqué un fort déséquilibre dans l’offre et la demande. »

Comment ce déséquilibre entre l’offre et la demande s’est-il traduit ?

Roger Pardo : « Dès que vous aviez un bien en « listing » (mandat de vente ou de location) et que vous le mettiez sur le marché, dans la demi-journée qui suivait, vous receviez une multitude d’offres très largement à la hausse que ce soit à l’achat ou à la location. Autre fait remarquable, concernant un achat, l’offre était très souvent « all cash » (sans conditions de financement). Concernant les locations, l’offre à la hausse est souvent accompagnée d’une promesse de paiement à l’avance de six à douze mois de loyer. »

À quels prix faut-il s’attendre pour un bien immobilier à Miami ?

Roger Pardo : « C’est un fait : le marché est très actif. En 2021, le nombre de maisons vendues a tout simplement augmenté de près de 50% par rapport à 2020. Le nombre de transactions (39,394) est de 30% supérieur au précédent record : 30,041 en 2013. Pour avoir une idée plus précise : le prix moyen d’une maison (« single family home ») à Miami a augmenté d’environ 10% passant de $515,000 a $565,000. »

Quels conseils donneriez-vous pour acheter à Miami ?

Roger Pardo : « Côté population, la région de Miami est la septième des États Unis. Économiquement, la région s’est beaucoup développée dans les domaines de la finance et du luxe, ce sont donc des secteurs qui recrutent sur place. Aujourd’hui, à la suite d’une série de hausses successives des taux d’intérêts par la « Fed », on assiste à une réduction du nombre de transactions et donc une légère augmentation de l’inventaire. Pour que vous puissiez réfléchir et vous documenter avec toute la tranquillité d’esprit nécessaire, la peace of mind comme on dit ici, nous vous mettrons en contact avec des notaires (ici, ce sont des avocats qui remplissent ce rôle) et des experts comptables internationaux établis sur les deux continents, pour que vous puissiez prendre les bonnes décisions, en toute connaissance de cause. 

De l’avis de nombreux observateurs, c’est le moment d’agir et de se positionner. N’hésitez plus. Contactez-nous sans tarder. »

En savoir plus sur Realty Group of Miami

Realty Group of Miami est établi à Miami Beach depuis plus de onze ans. Le champ d’activité de l’agence est bien adapté au marché immobilier local. L’équipe de Realty Group of Miami traite aussi bien des maisons que des appartements, des immeubles, des hôtels ou encore des commerces. Les agents sont parfaitement bilingues, voire pour certains trilingues, et prêts à vous écouter et vous accompagner.

Roger Pardo, Broker – Investment Specialist
? The Yacht Club at Portofino – 90 Alton Rd #104, Miami Beach, FL 33139, US
? Direct: (1) 786 200 4509
? Email: [email protected]

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Pourquoi les Américains célèbrent-ils Bastille Day ?

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Tous les Français connaissent naturellement la Bastille et l’histoire de la révolution française. Mais qu’est-ce que « Bastille Day », cette invention américaine ? C’est la question bête de la semaine.

On le sait, la fête nationale du 14 juillet n’existe que depuis 1880, lorsque la IIIème République cherchait encore à consolider ses fondations en faisant appel à l’imaginaire révolutionnaire. On sait aussi qu’en réalité, c’est moins le 14 juillet 1789 (et la prise de la Bastille) que l’on décida de célébrer que le 14 juillet 1790 et la fête de la Fédération, qui vit 14.000 soldats fédérés venus de toute la France défiler de la Bastille au Champ de Mars pour célébrer l’unité nationale en ces temps troublés.

Fêtée depuis plus d’un siècle

Mais alors pourquoi les Américains (et en réalité tous les Anglophones du monde) persistent-ils à fêter Bastille Day, alors que l’expression est inconnue en français ? La principale explication est semble-t-il toute pragmatique : impossible de traduire littéralement « Fête Nationale » ou même « Fête du 14 juillet » en anglais sans susciter d’incompréhension. Il fallait un nom qui en lui-même permette de comprendre qu’on parle de la France, et de son histoire. Ce fut donc « Bastille Day ».

Difficile d’identifier le début de l’utilisation de l’expression mais la ville de Kaplan, en Louisiane revendique la plus ancienne fête de Bastille Day aux États-Unis. Depuis 1906, tous les habitants, descendants des Acadiens ou non, fêtent le 14-Juillet. L’expression « Bastille Day » est utilisée dès l’origine et semble se répandre très rapidement. Dans les archives du New York Times, on trouve la première mention d’une Bastille Day new-yorkaise en 1917.

Course des garçons de café

Mais c’est aux restaurateurs français qu’on doit le développement des Bastille Day  à travers le pays, d’abord entre les deux guerres, puis plus encore à partir des années 1960. Une tradition, largement tombée en désuétude dans l’Hexagone, se répand à travers le pays : la course des garçons de café (avec plateau et verres en main). Aux États-Unis, c’est le restaurateur Dominique d’Ermo, figure de la restauration à Washington DC, qui importa la coutume en 1974.

Bastille Day aux États-Unis se célèbre avec vins et cuisine française, parade parfois et, depuis quelques années, pétanque. Plus d’une cinquantaine de villes à travers le pays fêtent le 14-Juillet (ou durant le week-end-end le plus proche, soit les samedi 16 et dimanche 17 juillet cette année), souvent avec leurs propres traditions. À Milwaukee par exemple, dans le Wisconsin, la fête commence « en prenant la Bastille » : une course qui finit devant une reproduction de la Tour Eiffel au centre-ville.

Happy Bastille Day !

Une première version de cette Question bête a été publiée le 12 juillet 2021.

Podcast : Fleuve Colorado, alerte à la pénurie d’eau

C’est l’histoire d’un fleuve qui se bat pour sa survie. Sixième plus grand cours d’eau des États-Unis, le Colorado River irrigue sur son passage sept États et fournit en eau 40 millions de personnes, dans le Sud-Ouest américain. Mais depuis quelques années, le mighty Colorado (le « puissant Colorado ») ne mérite plus son nom. En raison de la surexploitation du fleuve et des conséquences du dérèglement climatique, ce serpent d’eau s’assèche petit à petit.

French Morning est le partenaire de « Colorado, le fleuve qui refuse de mourir », un podcast en huit épisodes du journal La Croix, soutenu par le programme universitaire Alliance Columbia.

Tout au long de l’été, retrouvez Alexis Buisson, le correspondant de La Croix aux États-Unis et journaliste à French Morning, pour un road trip au fil de l’eau de ce fleuve en danger, à la rencontre des gens qui en dépendent et qui cherchent à le sauver. Cette série est la deuxième saison de « C’est ça l’Amérique », le podcast de La Croix sur les États-Unis dont French Morning est le partenaire.

Le lac Mead, réservoir formé par le barrage Hoover sur le fleuve Colorado, à l’Est de Las Vegas. © Alexis Buisson

Dans ce premier épisode, Alexis raconte pourquoi la date du 16 août 2021 l’a marqué. Ce jour-là, le Bureau of Reclamation, l’agence fédérale chargée de la gestion du fleuve Colorado, déclare officiellement – et pour la première fois – une situation de pénurie dans le bassin inférieur, qui comprend la Californie, l’Arizona et le Nevada. Cette décision est attendue : le niveau du Colorado baisse inexorablement depuis des décennies. Comment en est-on arrivé là ? Alexis nous emmène cette semaine au sommet du mythique barrage Hoover, sur les plages du lac Mead, et dans la petite ville de Bullhead City (Arizona).

Heureuse, optimiste et libre : la nouvelle vie de Pascale

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De l’optimisme, il en a fallu une sacrée dose à Pascale Venet, la 94ème invitée de notre podcast Moi Impat. Autant sa première impatriation était simple et facile, autant la seconde, 20 ans plus tard, l’a obligée à déployer des ressources qu’elle ne soupçonnait pas. Pascale avait corsé l’épreuve du retour en revenant seule et dans une ville qu’elle ne connaissait pas, Cannes. Repartir à zéro ne lui faisait absolument pas peur. Un autre challenge pour celle qui est passée d’infirmière à coach sportif devant une web cam, mais toujours pour le plaisir. Une philosophie de vie qui l’aide indéniablement à affronter ce nouveau quotidien. Pas de retraite, pas de salaire, pas de sécurité sociale mais le ciel bleu, la lumière et le soleil qui lui rappellent la Californie de ses souvenirs d’expat.

https://www.spreaker.com/user/frenchmorning/pad_71

On a testé les cours de voile à New York

Mettre les voiles à New York, c’est possible. Et on l’a fait ! L’association Hudson River Community Sailing propose tout l’été des cours d’initiation à la voile pour les adultes. Idéal pour les sorties en amoureux.

L’organisme de promotion de la voile à New York propose ces formations de trois heures, les week-ends, à la fois à Inwood (dans le nord de Manhattan) et à Chelsea. Nous en avons testé une dans le premier quartier, mais les sessions disponibles sont déjà complètes pour le reste de la saison comme elles sont peu nombreuses. Heureusement, il en reste à Chelsea. N’attendez pas pour réserver. Les places partent vite. Comptez 100 dollars l’inscription par personne.

Novices ou pas

Les cours d’intro sont ouverts à tous, même aux amateurs qui ont déjà pratiqué. Ils consistent en des groupes de quatre-cinq personnes, pas plus. La formation commence par une leçon sur la terre ferme, au cours de laquelle un instructeur explique le fonctionnement du voilier, le noms des différentes parties, le rôle des voiles, quelques termes techniques… Cela dure une demi-heure environ, puis le groupe prend place à bord de l’embarcation. Les participants sont invités à hisser les voiles ! Parfait pour se mettre en jambe.

À bord, chaque participant tourne à différents postes (barre, gestion du foc et de la grand-voile), sous la supervision de l’instructeur qui distille au passage quelques informations sur les principes de navigation et vous fait exécuter quelques manœuvres basiques (se mettre face au vent, tourner bâbord, tribord…). Le nôtre a précisé que le voilier ne pouvait pas se retourner, ce qui a rassuré tout le monde ! L’expérience présente peu de risques. Tout le monde a des gilets de sauvetage. Les seuls dangers ? Se prendre un coup de bôme au moment où la grand-voile pivote ou perdre l’équilibre en se déplaçant. Mais l’instructeur insiste sur les bons gestes à adopter avant de larguer les amarres.

Jusqu’en novembre

Le grand bonus de cette initiation : les vues imprenables sur Manhattan. Les téléphones portables et autres appareils photos sont autorisés à bord. L’instructeur vous dira quand il est possible de les utiliser.

Les cours d’introduction font partie des nombreuses activités proposées par l’Hudson River Community Sailing. Des leçons privées (400 dollars), pour les familles (225 dollars), au coucher du soleil (100 dollars) figurent aussi au menu… Les plus motivés peuvent devenir membres pour un accès plus facile aux bateaux et aux services de l’organisation pendant la saison (avril-novembre). Tous les niveaux sont les bienvenus. Bienvenue à bord !

Notre Dame de Paris arrive au Lincoln Center de New York !

[Article partenaire] Tout a commencé il y a vingt-cinq ans avec la chanson « Belle ». Et cet été, le public new-yorkais aura enfin la chance de découvrir pour la première fois le phénomène Notre Dame de Paris pour ses débuts au David Koch Theatre du Lincoln Center.

Depuis sa création en septembre 1998, avec des artistes comme Garou, Daniel Lavoie, Hélène Ségara, Patrick Fiori ou encore Bruno Pelletier, le spectacle a fait le tour du monde, de Londres au Canada, de l’Italie au Liban, de Singapour au Japon, de la Turquie à la Chine. Notre Dame de Paris est très rapidement devenu un succès dans le monde entier, joué dans vingt-trois pays et traduit en neuf langues. À ce jour, plus de quinze millions de spectateurs ont apprécié le spectacle.

Et cela partout, sauf à New York.

Mais désormais, après plus de vingt ans, l’attente est terminée.

Un spectacle en français

Le spectacle sera interprété en français, avec des surtitres en anglais, et une distribution internationale éblouissante, comprenant Daniel Lavoie, le Frollo de la distribution originale. Sept représentations exceptionnelles seront jouées du 13 au 17 juillet 2022 au David H. Koch Theatre du Lincoln Center.

À l’origine, une chanson devenue légendaire

En 1996, Luc Plamondon, à la recherche de nouvelles idées pour son prochain spectacle, s’arrête sur l’émouvant Quasimodo. Travaillant alors avec Richard Cocciante pour de nouvelles chansons, il met le mot « Belle » sur la désormais célèbre mélodie de Richard Cocciante et le phénomène ne fait alors que commencer.

« Belle, est un mot inventé pour Elle » écrit Luc Plamondon et chante Quasimodo.

« Succès » est un mot inventé pour Notre Dame de Paris.

En 1998, « Belle » joue à la radio pendant des mois, capturant le cœur des Français et se vendant à plus de trois millions d’exemplaires. En parallèle, les albums et DVD s’écoulent dans les mêmes proportions. Au total, plus de dix millions d’exemplaires audio-vidéo et trois millions de billets se vendent en deux ans. Notre Dame de Paris prend d’assaut la France, puis le monde et devient la référence du spectacle musical français.

Une histoire d’amour fabuleusement mise en scène

Le public et la critique tombent sous le charme de la mise en scène de Gilles Maheu avec la chorégraphie électrique de Martino Müller, de l’histoire chargée d’émotion du sonneur bossu de la cathédrale, Quasimodo, et de sa dévotion inébranlable pour l’éblouissante Esmeralda.

Gilles Maheu, qui définit le spectacle comme le mélange parfait des plus grandes performances vocales et scéniques, souligne le secret qui rend le spectacle si captivant : son cœur.

« Avant tout, Notre Dame de Paris est une magnifique histoire d’amour. Quand on aime être amoureux, quand on aime vibrer, on est forcément touché par ce spectacle. Il est là, le secret… ».

Notre Dame de Paris a déjà été adapté de nombreuses fois, du grand écran avec en particulier l’inoubliable Gina Lollobrigida dans le rôle d’Esmeralda ou encore en ballet, dessin animé et autres. En 1831, Victor Hugo lui-même en a fait un opéra, « La Esmeralda », qui malheureusement n’a été joué qu’une seule fois à l’Opéra de Paris. « Peut-être nous féliciterait-il pour notre spectacle », glisse Luc Plamondon.

Un spectacle tout public très attendu à New York

Notre Dame de Paris chante et s’adresse à un public de tout âge, quelle que soit votre connaissance de l’histoire originale, et vous plonge dans une mise en scène intemporelle mêlant amour, passion, force et sujets sociétaux actuels.

« C’est son unicité dans tous les domaines, entre écriture, mise en scène et chorégraphie, qui a fait naître un nouveau genre, l’Opéra Populaire »  indique Cocciante. « De plus, il est rare de voir différentes générations profiter du même spectacle, et c’est ce qui se passe ici avec Notre-Dame, diffusé partout dans le monde, dans toutes les langues.»

Une grande attente et excitation précèdent l’arrivée du spectacle à New York.  Ainsi le New York Magazine l’a récemment inclus dans les « 29 pièces de théâtre et comédies musicales que nous avons hâte de voir cet été ». Selon le magazine, « bien que joué dans le monde entier depuis plus de vingt ans, la première à New York promet d’être un tournant dans l’histoire du spectacle et il serait vraiment dommage de rater l’occasion si vous êtes à New York en juillet. It’s that kind of magical ».

« C’était depuis longtemps un rêve de produire Notre Dame de Paris à New York dans l’un des plus grands complexes artistiques du monde » déclare le producteur, Nicolas Talar. Et ce rêve est maintenant une réalité.

L’équipe du spectacle est impatiente de montrer que la passion et la force des chansons, l’énergie et l’actualité des chorégraphies qui sont l’ADN de Notre Dame de Paris, trouvent naturellement leur place à New York.

Psst… Le spectacle passe le 14 juillet à New York, quoi de mieux pour célébrer la fête nationale française ? 

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