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Yann Coatanlem, l’ex-banquier new-yorkais qui croit à un capitalisme plus juste

Au détour du récent documentaire de Guy Lagache « Un président, l’Europe et la guerre », diffusé sur France 2 le 30 juin, on aperçoit un livre posé sur le bureau d’Emmanuel Macron. Le capitalisme contre les inégalités, le dernier ouvrage de Yann Coatanlem, Français de New York, figure bien connue de la communauté française locale, ancien directeur de l’analyse économique de Citigroup. Et surtout, depuis la sortie de son ouvrage en avril (co-écrit avec l’Espagnol Antonio de Lecea), un des économistes français en vue, écouté par ceux qui croient à un capitalisme réformable, plus juste et social. Et cherchent les solutions…

Réponse à Piketty

Emmanuel Macron n’est pas le seul lecteur de l’ouvrage. Il a été loué depuis sa sortie par nombre d’économistes de renom, d’Olivier Blanchard à Philippe Aghion. De son côté, Thomas Piketty, le très engagé auteur de Le Capital au XXIème siècle, référence de la dénonciation des inégalités, a entamé un échange par email avec Yann Coatanlem, discutant et contestant plusieurs de ses arguments. Ce n’est ni un hasard, ni pour déplaire à Yann Coatanlem : « la genèse du livre, c’est notre envie de répondre à Thomas Piketty, explique-t-il. Non pas son constat sur les inégalités -que nous partageons largement- mais ce qu’il préconise, c’est-à-dire taxer plus. Notre thèse c’est que taxer plus ne résoudra pas les inégalités, mais qu’il y a bien un moyen de réorienter le capitalisme pour lutter contre inégalités. »

Mais l’ouvrage qui en résulte va au-delà d’un pamphlet anti-Piketty. Il est bien plus sérieux, mêlant, en 500 pages, à la fois un traité d’histoire des inégalités et un mode d’emploi politique pour une croissance plus inclusive. Une double préoccupation dont la genèse est sans doute à chercher du côté du parcours des deux auteurs. Économistes, ils sont aussi « praticiens » : Yann Coatanlem comme ex-banquier, devenu fondateur de startup; son co-auteur Antonio de Lecea, fonctionnaire de la Commission européenne, ancien conseiller notamment de Romano Prodi. Et ils en tirent la conviction que l’objectif de justice sociale et celui d’efficacité économique sont non seulement réconciliables, mais se renforcent l’un l’autre. « Notre objectif finalement, résume l’auteur, c’est de réconcilier libéraux et progressistes. »

On vit mieux aujourd’hui, mais…

Fondamentalement, Le capitalisme contre les inégalités est donc un travail de synthèse, adepte du « en même temps ». Un souci de l’équilibre qui, pour certains critiques – Piketty en est à coup sûr-, confine à un dangereux équilibrisme. S’ils reconnaissent les inégalités produites par le système capitaliste, les auteurs s’empressent aussi de souligner une vérité bien établie, mais souvent rendue inaudible, à savoir qu’ « on vit considérablement mieux aujourd’hui en France qu’en 1975, et le pouvoir d’achat est moins inégalitaire ». Entre la fin des Trente Glorieuses et 2016, l’INSEE montre que le niveau de vie médian après redistribution a augmenté de 56% en euros constants. Ce souci d’équilibre a sans doute l’inconvénient de moins frapper les imaginations que les incantations pré-révolutionnaires d’autres, mais il présente l’avantage d’offrir des solutions réalistes, fondées sur un diagnostique mesuré. Face à une logique qui consiste à vouloir « prendre aux riches » pour ainsi espérer faire baisser « mécaniquement » les inégalités, les auteurs du Capitalisme contre les inégalités insistent, eux, sur « l’équité dans toutes ses dimensions (éducation, mobilité, rentes, externalités, discriminations, sécurité, climat, corruption, fraudes…) ». 

Inégalités d’accès

Plus qu’aux inégalités de revenus -qu’ils ne délaissent pas pour autant, en défendant par exemple l’idée de revenu universel-, c’est à ce qu’ils appellent les « inégalités d’accès » qu’ils veulent s’attaquer en priorité. C’est la bonne vieille égalité des chances, où l’on constate que la France, qui s’en tire plutôt mieux que les autres en terme d’égalité de revenu (grâce notamment à une puissante redistribution fiscale), a des résultats catastrophiques lorsqu’on regarde ces « inégalités d’accès ». L’éducation par exemple : comment expliquer qu’un système qui parle d’égalité des chances à toutes les sauces a vu « en trente ans (…) le niveau de calcul des élèves de CM2 [baisser] de 30% »; ou encore qu’en 2015 un tiers des hommes cadres sont fils de cadres, contre un quart de 1977 à 2015, montrant que la reproduction des élites est plus marquée aujourd’hui, et la mobilité sociale est en France une exception culturelle dont on se passerait volontiers : « En France il faut en moyenne six générations pour qu’un enfant des familles en bas de l’échelle des revenus atteigne le revenu moyen. Seule la Hongrie fait pire… »

Que faire alors ? La liste des préconisations est longue, à la hauteur de l’ambition -réformer le capitalisme. Pour ces adeptes d’une pensée complexe, les causes des inégalités étant multiples, elles appellent des réponses multidimensionnelles, transversales, alliant des réformes globales, systémiques, et des réponses individualisées. En matière d’éducation par exemple, ils soulignent que l’argent dépensé n’est pas la seule clé du succès, quand l’on sait que la France ou les États-Unis sont parmi les nations qui dépensent le plus par élève pour des résultats plus que décevants en matières d’égalité. « La véritable égalité des chances ne provient pas d’une dépense scolaire identique mais d’un travail de remise à niveau le plus individualisé possible » disent-ils, mettant l’accent sur les expériences de soutien scolaire individuel systématique dès la toute petite enfance, qui ont montré leur succès dans plusieurs pays. 

Retour de l’antitrust

La réflexion va de l’attendu au plus suprenant, comme l’application du concept d’inégalités aux entreprises elle-même. Il faut disent-ils, rétablir « l’égalité des chances entre les entreprises », c’est-à-dire agir en amont pour empêcher la constitution de monopoles de fait par exemple ou de rentes de situation. Cela sera, affirment-ils « plus efficace et socialement moins coûteux que de devoir les corriger en aval par des politiques redistributives ». La solution qu’ils préconisent ici est ancienne : revitaliser l’antitrust, notamment contre les géants de la tech. En clair, plutôt que d’être obnubilés par les insolents revenus affichés par les milliardaires d’internet -et essayer en vain de leur reprendre-, regardons plutôt si ces fortunes causent un désavantage à autrui. Dans le cas des géants du Net, la réponse est, disent-ils, largement oui. L’État doit donc agir. On est loin de l’ultra-libéralisme que beaucoup de leurs adversaires attendraient sans doute avant d’avoir lu le livre, mais brouiller les pistes n’est pas le moindre des mérites de nos deux auteurs.  

Le capitalisme contre les inégalités, Yann Coatanlem et Antonio de Lecea, PUF.

Bastille Day 2022 : où célébrer le 14 juillet à Washington DC ?

De plus en plus populaire à DC, le Bastille Day, c’est-à-dire le 14 juillet, est célébré à travers de nombreux événements. French Morning fait le tour des rendez-vous à ne pas rater à Washington.

Célébrer la Vendée à La Maison Française

Comme chaque année, le Comité tricolore met en avant une région française. Cette année, la Vendée est à l’honneur avec une dégustation de Cognac organisée par l’association américaine des distilleries pour célébrer la fête nationale. Un concert est également au programme jusqu’à 10pm avec Veronneau, un duo composé de la chanteuse franco-cannadienne Lynn Veronneau accompagnée à la guitare par son époux Ken Avis. Une exposition d’art mural sera également de la partie avec les œuvres de l’artiste Rajan Sedalia. Rendez-vous le vendredi 15 juillet à partir de 7pm à La Maison Française de l’Ambassade de France. Billet à partir de 180 dollars et à réserver ici. L’événement est également une collecte de fonds du Comité Tricolore donc tous les profits de la soirée contribueront à soutenir sa mission caritative.

Cours d’histoire à Lafayette Square

Ed Moser, un ancien scénariste du Tonight Show et plume de la Maison Blanche, propose une visite des places rendant hommage aux Français. Il invite les visiteurs à le suivre dans les rues de DC pour en apprendre davantage sur l’histoire française aux États-Unis et son influence sur le continent. Une belle manière de célébrer la fête nationale française. Le guide du Bastille Day Tour of Famous Franco-Americans donne rendez-vous le jeudi 14 juillet à 6pm à Lafayette Square. Le tour dure environ 2 heures, et coûte 23 dollars. À réserver ici.

Un bon repas spécial Bastille Day

Après deux années difficiles, le restaurant Bastille reprend sa jolie tradition avec un menu spécial 14 juillet. Pour 55 dollars par personne, le restaurant d’Alexandria met en avant les plats très français qui peuvent soigner un mal du pays : moules-frites, salade niçoise, escargot provençales, crème caramel ou encore, mousse au chocolat. Mieux vaut réserver en appelant au 703-519-3776 ou en envoyant un email à [email protected]. Dans le quartier de Capitol Hill, Bistrot Cacao propose également un menu en trois temps pour 90 dollars: entrée, plat et dessert aux choix ! À réserver ici.

Musique et pique-nique à Tenleytown

Selon les habitants du quartier, Fessenden Park est en train de devenir le petit quartier français de Tenleytown. Pour célébrer la présence française dans ce coin de DC, l’association Tenleytown Main Street organise une journée Bastille Day pour déguster des quiches et des profiteroles, boire du Perrier, de l’Orangina et de la sangria à la rose. Pour les sportifs, un jeu de pétanque classique sur gazon est également au menu. L’accordéoniste Russell Wilson accompagnera les activités en musique. Billets entre 5 et 20 dollars à réserver ici.

Un cour de cuisine avec l’AFDC

Envie de cuisiner pour sa famille ou les amis pour l’occasion ? L’AFDC propose de cuisiner des petits farcis à la provençale, un plat classique de la cuisine de la Côte d’Azur. Anina Belle Giannini et Sébastien, son époux et chef français à DC, montreront comment réaliser cette délicieuse recette provençale. Le cours de cuisine se fera en ligne, ce samedi 9 juillet de 3pm à 5pm. Cet événement sera en anglais avec quelques mots et expressions en français. Gratuit pour les membres de l’Alliance Française de Washington. À réserver ici.

Regarder le Tour de France

Pour les fans de vélo, le Tour de France est de retour à partir du 14 juillet. Metrobar, un bar associatif fondé près du Rhode Island Avenue Metro station, invite tous les amoureux des deux-roues à venir célébrer la fête nationale et le départ de la course. Pas de réservation nécessaire. Plus d’informations ici.

Jazz français à Mr Henry’s

La petite salle de concert Henry’s, dans le quartier de Capitol Hill, propose une soirée jazz et musique contemporaine en l’honneur de la fête nationale française avec des chansons d’Edith Piaf, Charles Aznavour, Michel Legrand, etc… Les portes ouvrent à 6pm. L’entrée coûte 15 dollars et les billets sont à réserver ici.

Cyrus Tchahardehi: «Le premier pas de la lutte contre l’insomnie coûte 450 euros»

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Cyrus Tchahardehi a créé Sleepyhead Program en 2020 à Londres, au terme d’un cheminement qui brosse, par petites touches, le portrait-robot d’un entrepreneur atypique, car autodidacte. Véritablement autodidacte. Cyrus ne possède pas le moindre diplôme. Mais devenir ce qu’il est en train de devenir n’a pas été si compliqué que cela. Car cette ascension s’est avant tout appuyée sur des passions, aussi nombreuses que diverses, qui lui ont permis de découvrir, de l’intérieur, le vin, le sport, les nouvelles technologies. Il a retiré de chacune de ces immersions des enseignements qu’il compile aujourd’hui dans son quotidien professionnel, et qui constituent sa feuille de route. La passion, l’observation et l’envie lui tiennent lieu de cursus universitaire.

La passion. Tout au long de ses presque trente ans de carrière, Cyrus a rencontré beaucoup de gens, qui, tous, avaient le point commun d’être passionnés. Cette passion qui est le meilleur des moteurs quand il s’agit de créer son propre business.

L’observation. D’une profession et des voies qui y mènent. 10% de la population mondiale souffre d’insomnie. Mais celle-ci est pourtant le parent pauvre des études de médecine. Quelques heures d’enseignement seulement y sont consacrées dans les années précédant la spécialisation.

L’envie. Celle qui vous jette hors du lit le matin. Indispensable à toute aventure, professionnelle ou pas. Le préalable à toute satisfaction, à tous les succès. Personne ne peut réussir sans en avoir réellement envie.

« Penser qu’on va gagner de l’argent dans la tech est un leurre ». Cette conviction de Cyrus Tahardehi ne l’a pas empêché de se lancer pleinement dans la bagarre. Deux ans après sa création, sa société s’apprête à lancer sa première levée de fonds de 2 millions £. Mais il ne s’agit que d’une étape. L’objectif n’est pas en priorité financier. Cyrus Tahardehi souhaite avant tout prouver que les nouvelles technologies peuvent apporter beaucoup à la médecine. Surtout dans un secteur – l’insomnie – qui ne rassemble en fait qu’un très faible nombre d’experts.

Regarder la vidéo :

Écouter le podcast :

https://www.spreaker.com/user/frenchmorning/pad-audio_46

Bastille Day 2022 : où fêter le 14 juillet à New York?

Après deux années au ralenti en raison de la Covid, Bastille Day est de retour en force dans la Big Apple. Voici la liste des festivités qui s’étendront sur plus d’une semaine, du vendredi 8 au samedi 16 juillet.

8 juillet

Créée pendant la pandémie pour venir en aide aux danseurs et danseuses en manque d’activité, la troupe de CityDanceNY organise une série de ballets mélangeant danse classique et contemporaine les vendredi 8, samedi 9 et dimanche 10 juillet prochains. La représentation du 8 juillet aura lieu à 8pm à The Theatre de l’église St. Jean Baptiste dans l’Upper East Side. Le programme célébrera Bastille Day avec des œuvres symphoniques françaises de Claude Debussy et Claude Bolling. Comptez 35$ la place, 25$ pour les étudiants et seniors. The Theatre at St. Jean, 150 E 76th st.

10 juillet

Après une pause forcée pendant la pandémie, le grand festival du FIAF est de retour dans les rues de Manhattan. Les organisateurs vous attendent ce dimanche 10 juillet de 12pm à 5pm, sur Madison Avenue entre 59th et 63rd Street. Au programme : une après-midi de concerts et spectacles gratuits en plein air, une projection de film, des ateliers et jeux pour les enfants, des artisans et marques de luxe français ainsi que des stands de nourriture et boissons frenchy eux aussi. La région Occitanie fera également gagner un voyage pour deux dans le sud de la France, inscription ici. L’ensemble des activités de la journée est accessible ici. Madison Avenue, entre 59th et 63rd Street.

11 juillet

Cette semaine de Bastille Day marquera le retour de la French restaurant Week, créée sur le modèle de la célèbre New York Restaurant Week. Après deux années de pandémie qui ont lourdement touché le secteur de la restauration, cet évènement reprend doucement. Quatre restaurants y participent : Bar Tabac (Carroll Gardens), Excuse my French (Lower East Side), La Sirène SoHo et La Sirène Upper West Side. Ils proposeront des menus à prix fixe pour le déjeuner et/ou le dîner. Du lundi 11 au dimanche 17 juillet. Infos et réservations ici.

12 juillet

Après une édition 2021 réussie, le Paris American Club remet le couvert en organisant une croisière en voilier dans les eaux de New York le mardi 12 juillet. Concert de jazz et dégustation de vin sont également au programme de cet événement qui débutera à 7pm, embarquement à la North Cove Marina (Brookfield Place). Comptez 125$ si vous êtes membre du club, 135$ pour les autres. Tickets ici. North Cove Marina, Brookfield Place.

14 juillet

Le Consulat général de France à New York vous donne rendez-vous le jour de la fête nationale à 6pm à Central Park (Rumsey Playfield) pour son French Festival. L’événement débutera par une fanfare et la Marseillaise avant une représentation de violons et hautbois à 6:30pm. La troupe de Molière in the Park jouera ensuite la pièce Sganarelle ou le Cocu imaginaire à 7pm, suivie par un concert de jazz à 7:45pm avec la chanteuse américaine China Moses. L’électro-pop de la compositrice française DeLaurentis résonnera ensuite au Rumsey Playfield à 8:30pm, avant que le DJ français Joachim Garraud ne clôture la soirée entre 9:10pm et 10pm. L’entrée est gratuite, programme détaillé ici. Rumsey Playfield, E 71st St.

Toujours à Manhattan mais du côté de NoHo, la chanteuse franco-canadienne Myriam Phiro reprendra les classiques de la chanson française au Joe’s Pub à partir de 7pm. Elle sera accompagnée sur scène par son groupe de jazz manouche, Nuage Rhythm. Ils reprendront ensemble le répertoire d’Edith Piaf, de Charles Trenet ou encore Charles Aznavour. Tickets ici. Joe’s Pub, 425 Lafayette St.

Le rosé coulera à flots du côté du District, le marché-restaurant français de Battery Park City. L’établissement vous attend sur sa terrasse de 3pm à 9pm le jeudi 14 juillet pour une après-midi à base de concerts de jazz, de rosé à volonté puis du coucher de soleil sur l’Hudson River. Comptez 95$ pour la formule rosé, 145$ pour y ajouter du champagne à volonté (l’alcool est à consommer avec modération). Le District proposera aussi du jambon de Bayonne et des huîtres en dégustation. Réservation ici.

Bastille Day reviendra également à Jersey City cette année. L’école bilingue The French American Academy vous attend le 14 juillet à partir de 2pm sur 3rd Street (Downtown Jersey City) pour un festival de rue. Vous y trouverez des danseuses de French cancan, des mimes, des stands de nourriture et boissons françaises ainsi que de nombreux jeux et activités pour les enfants. L’école organisera également des portes ouvertes le même jour entre 3pm à 6 pm. L’événement est gratuit, tickets à réserver ici. 3rd Street, Downtown Jersey City.

15 juillet

Pour celle et ceux qui souhaitent danser, Le Bal Français s’associe cette année au Consulat général de France pour une grande soirée à l’Avant Gardner (Brooklyn). Les organisateurs vous donnent rendez-vous à partir de 9pm et jusqu’au bout de la nuit pour célébrer nos bons vieux tubes français, de France Gall à Booba en passant par Céline Dion, Mylène Farmer, Stromae, Daft Punk ou encore Aya Nakamura. Des cadeaux seront également distribués pendant la soirée dont des t-shirts à l’effigie du Bal Français et d’autres surprises 100% frenchy. La compagnie aérienne française French Bee fera également gagner deux tickets d’avion AR Paris-New York pendant l’événement. Tickets ici. Kings Hall (Avant Gardner), 147-129 Stewart Ave.

16 juillet

Que serait un 14-Juillet sans pétanque ? Alexandra Charpentier, patronne du bar à vin Winemak’Her à Park Slope, a prévu deux grands terrains en extérieur pour un tournoi prévu le samedi 16 juillet de 11am à 8pm. Les parties seront accompagnées de musique française et de rosé. Attention, quatre équipes maximum, réservez sans tarder. Infos ici. Planches de charcuteries et fromages également disponibles sur place. Winemak’Her, 492 5th Ave.

Le Cafe du Soleil, bistro français de l’Upper West Side, organisera lui aussi son tournoi de pétanque le 16 juillet à partir de 12pm, sur fond de musique française avec un accordéoniste puis un DJ. Comptez 50$ l’inscription par équipe avec une bouteille de rosé offerte. Réservation nécessaire par téléphone (demandez Maxime). Prix pour les gagnant(e)s. Brunch de 9am à 4pm. Cafe du Soleil, 2723 Broadway, 212-316-5000.

Olivier Becht, ministre des Français de l’étranger

Le député du Haut-Rhin Olivier Becht devient ministre délégué auprès de la ministre des Affaires étrangères,  Catherine Colonna. Il sera notamment en charge des Français de l’étranger, un poste qui manquait dans le premier gouvernement d’Elisabeth Borne.

Cette fois on a pensé à ajouter les Français de l’étranger à l’intitulé du ministère. Olivier Becht devient ministre délégué chargé du Commerce extérieur, de l’Attractivité et des Français de l’étranger. Ce dernier élément manquait au titre de son prédécesseur, Franck Riester, qui devient lui ministre des Relations avec le parlement à l’occasion de ce remaniement.

Co-fondateur d’Agir, petit parti à l’aile droite de la majorité présidentielle pendant le précédent mandat, il avait accepté lors des élections législatives de le fusionner au sein d’En marche (devenu Renaissance). Il est récompensé par cette entrée au gouvernement. Il a réagi sur Twitter en remerciant Emmanuel Macron et Elisabeth Borne.

Lire aussi: Roland Lescure nommé ministre de l’Industrie.

Roland Lescure nommé ministre de l’Industrie

Roland Lescure, le député des Français d’Amérique du Nord, plusieurs fois annoncé au gouvernement par les rumeurs, y entre finalement à l’occasion du remaniement de ce 4 juillet. Il devient ministre délégué, chargé de l’Industrie.

Polytechnicien, passé par la London School of Economics à Londres, Roland Lescure, 55 ans, a fait l’essentiel de sa carrière dans la finance. Après Natixis et Groupama, il était arrivé à Montréal, en 2009 comme numéro deux de la Caisse de dépôt et placement du Québec. Entré en politique en 2017, à l’occasion de la « vague macroniste » d’alors, il avait été largement élu député de la 1ère circonscription des Français de l’étranger.

Au cours du premier mandat d’Emmanuel Macron, élu président de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale, il s’était imposé parmi les cadres de La République en marche, (devenu Renaissance), devenant notamment la principal porte-parole du parti. Il a été réélu député en juin.

La rumeur avait souvent placé Roland Lescure parmi les « ministrables », et avec un insistance particulière lors de la nomination du premier gouvernement Borne, en mai. Ses espoirs déçus, il avait tourné ses ambitions vers la présidence de l’Assemblée nationale, avant d’être battu par Yaël Braun-Pivet le 28 juin.

Il entre donc finalement au gouvernement, dans l’équipe du puissant ministre de l’économie Bruno Lemaire. En charge de l’industrie, il fera équipe avec Jean-Noël Barrot, député (MoDem) des Yvelines, chargé de la transition numérique; Olivia Grégoire, ex porte-parole du gouvernement, nommée aux PME, à l’artisanat, au commerce et au tourisme; et Gabriel Attal, qui reste ministre délégué au Budget.

« Je suis très heureux de pouvoir contribuer au destin de l’industrie française qui fait face à des défis majeurs, confie le désormais ancien député à French Morning. Je n’oublie pas les français d’Amérique du Nord qui restent une source d’inspiration pour moi. Avec Christopher Weissberg, ils auront un député qui connaît bien leurs enjeux et les partage depuis longtemps. Et je ne serai jamais très loin de lui. » Sur Twitter, il s’est dit «extrêmement honoré de la confiance d’Emmanuel Macron et Élisabeth Borne. Je suis déterminé, auprès de Bruno Le Maire à contribuer à faire réussir nos entreprises industrielles, et les millions de Françaises et Français qui y travaillent, pour renforcer notre souveraineté».

 

Christopher Weissberg député

Roland Lescure entré au gouvernement, c’est donc son suppléant qui entre au Palais Bourbon. Ancien collaborateur parlementaire de Roland Lescure, Christopher Weissberg était conseiller au cabinet du ministre des Français de l’étranger Jean-Baptiste Lemoyne jusqu’en mai dernier. Il avait été choisi par le député sortant à la place de son ancienne suppléante Pascale Richard et fait donc son entrée sur les bancs de l’Assemblée nationale. Il y restera tant que son ex-patron demeurera au gouvernement.

Lire aussi: Olivier Becht, ministre des Français de l’étranger

L’investissement locatif pour optimiser sa retraite en tant qu’expatrié

[Article partenaire] Très souvent, l’expatriation a un impact non négligeable sur les droits à la retraite de l’expatrié. Pour bien préparer sa retraite, il sera alors judicieux d’investir afin d’être certain de percevoir des revenus complémentaires à cette période. En cela, l’investissement locatif s’impose comme une solution de choix.

La retraite en tant quexpatrié : ce quil faut savoir

Les conséquences de l’expatriation sur la retraite dépendent de la situation de chacun. On distingue en effet plusieurs cas de figure.

Si vous êtes détaché à l’étranger par une entreprise française, votre expatriation n’affectera nullement vos droits à la retraite. Vous continuez en effet à être rattaché au système de sécurité sociale français et à cotiser comme si vous résidiez en France.

En revanche, si vous travaillez à l’étranger sous un contrat local, il vous faudra redoubler d’attention et anticiper cette question en amont de votre expatriation. En effet, en contrat local, vos droits à la retraite dépendront du régime de votre nouveau pays de résidence, et non plus du régime français. Vous aurez alors l’obligation de verser des cotisations retraite dans votre nouveau pays. C’est en effet la législation locale qui prime.

Dans les pays de l’Union européenne, au Liechtenstein, en Suisse, en Norvège, en Islande ainsi que dans les pays ayant signé une convention bilatérale avec la France, les trimestres pourront être cumulés pour retenir le régime le plus favorable.

En tant qu’expatrié en contrat local, pour continuer à cotiser à la retraite en France pendant votre expatriation et bénéficier d’une retraite à taux plein, vous devrez adhérer à la CFE (Caisse des Français de l’Étranger), qui assurera la continuité de vos droits avec le régime français. Le montant des cotisations trimestrielles dépendra toutefois de vos revenus. Or, ces derniers sont, dans de nombreux pays, souvent bien moins élevés qu’en France.

Préparer sa retraite en investissant dans limmobilier

En cas d’expatriation en contrat local, les cotisations à la retraite seront donc très souvent moins importantes. Par conséquent, il est indispensable d’anticiper cette future baisse de revenus et de commencer à préparer sa retraite le plus tôt possible. Idéalement aux alentours des 35 ans. C’est en effet essentiel pour garantir une retraite sereine, avec des revenus confortables.

Cela est d’autant plus important dans le contexte actuel, compte tenu de l’essoufflement du système de retraite français et du report de l’âge légal du départ à la retraite.

Pour combler cette baisse de revenus à la retraite, l’investissement immobilier locatif est une solution idéale. Cet investissement vous assure des rentes stables et pérennes. C’est également une valeur refuge très résiliente face à l’instabilité des marchés financiers et rassurante en période d’incertitudes économiques.

En outre, en effectuant dès maintenant une demande de prêt immobilier, vous pourrez vous être acquitté de vos mensualités bancaires d’ici vingt ans (la durée de crédit maximale pour un expatrié).

Comment bien investir en vue de préparer sa retraite ?

Pour réussir son investissement dans l’immobilier locatif en vue de préparer sa retraite, voici quelques conseils à retenir :

Investir dans l’immobilier locatif ancien

L’acquisition de biens anciens, 20% moins chers que le neuf, permet d’obtenir plus facilement un crédit bancaire, pour un budget moins conséquent. Ce type d’actifs permet également de bénéficier de certains dispositifs fiscaux très favorables.

En outre, les biens anciens ont l’avantage d’être localisés le plus souvent dans des quartiers dynamiques et très prisés par les locataires, au cœur des villes (contrairement aux biens neufs qui se trouvent le plus souvent en périphérie urbaine).

Investir dans une ville dynamique

Investir dans une métropole française dynamique et attractive est un critère décisif dans la réussite de son projet immobilier locatif.

Paris, Bordeaux, Lyon et Marseille arrivent en tête des villes à fort potentiel, où il fait bon investir, et regroupent tous les critères pour assurer la réussite de son investissement immobilier : une forte demande locative, un marché de l’emploi dynamique, de nombreux centres d’intérêt et commodités, un grand nombre de centres universitaires et d’écoles…

Choisir une métropole et un quartier dynamique pour son investissement immobilier permettra également de maximiser les chances de percevoir une plus-value élevée à la revente.

Bien choisir son dispositif fiscal

Au moment d’investir dans l’immobilier locatif pour préparer sa retraite, il est essentiel de choisir un dispositif fiscal avantageux. Le statut LMNP (Loueur en Meublé Non Professionnel) est particulièrement favorable.

Selon le régime choisi (micro-BIC ou régime réel), le LMNP permet aux investisseurs résidents et non-résidents de bénéficier d’un abattement forfaitaire de 50% sur leurs recettes locatives, ou d’une déduction des charges liées à l’investissement locatif (intérêts d’emprunt, frais de gestion, travaux, frais de notaire…), et d’amortissements sur les recettes déclarées.

Pour bénéficier de ce statut, les revenus locatifs ne doivent pas dépasser les 23 000€ par an ou ne doivent pas excéder 50% de l’ensemble des revenus du propriétaire.

Se faire accompagner par des professionnels

Être accompagné par des professionnels de l’immobilier locatif est indispensable pour réussir son projet d’investissement depuis l’étranger.

Depuis près de dix ans, My expat accompagne, à distance, les expatriés dans plus de soixante pays différents. Des équipes sur place, expertes du marché local, pilotent chaque étape du projet (recherche de biens adaptés au projet ; négociation des offres ; conseil sur le financement ; démarches administratives et notariales via procuration…). De votre côté, vous suivez l’avancée de votre investissement depuis chez vous, sans jamais avoir à rentrer en France. C’est le gage d’un investissement rapide, sécurisé, et clé en main.

Pour votre projet immobilier, contactez My expat.

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Sport et business : Kylian Mbappé fait le buzz aux États-Unis

Comme en 2019, la star du PSG a profité de ses vacances estivales pour partir aux États-Unis. De New York à Los Angeles, il a pu tester sa cote de popularité entre événements sportifs et opération marketing.

Lancement de sa société de production

« Fast is in the air ». Le slogan de la nouvelle chaussure de foot Nike représente à merveille Kylian Mbappé. Aussi vif sur le terrain qu’en dehors, le joueur de 23 ans a profité de sa fin de saison avec le PSG pour se lancer dans une tournée américaine chronométrée. On l’a d’abord aperçu sur les écrans géants de Times Square à New York le mercedi 22 juin, faire la promotion des nouveaux crampons Air Zoom Mercurial, imaginés pour lui par la marque à la virgule.

https://www.instagram.com/p/CfHC6-njZMd/

Le lendemain, « Kiki » a fait une entrée surprise et remarquée à la draft NBA, organisée au Barclays Center de Brooklyn. Plutôt à l’aise en anglais, l’international tricolore a répondu aux questions des journalistes américains, évoquant son amour pour la NBA et les Lakers de Los Angeles. « Ils ont changé beaucoup de choses cette année dont leur entraîneur, j’espère qu’ils pourront gagner la bague de champion la saison prochaine », a-t-il lâché au micro d’ESPN. Quatre joueurs français ont été draftés ce soir-là, dont l’espoir parisien Ousmane Dieng, qui s’est affiché en photos avec Mbappé.

Mais le joueur du PSG n’était pas à Brooklyn en vacances. Il a profité de la draft pour annoncer la signature d’un partenariat avec la NBA via sa nouvelle société de production Zebra Valley. « Le partenariat stratégique entre Zebra Valley et la NBA représente une étape importante pour rassembler les fans de football et de basket autour de contenus premiums en racontant des histoires qui comptent », a expliqué le joueur de 23 ans. Basée à Los Angeles, Zebra Valley développe des contenus vidéo et de divertissement dans des domaines allant du sport à la musique, l’art, la technologie et le gaming.

https://www.instagram.com/p/CfKoQYWDkfY/

Du football américain à Los Angeles

Notre champion du monde a ensuite traversé le pays pour se rendre à Los Angeles, où il a d’abord posté une photo de lui sur Instagram en train de se reposer au soleil le dimanche 26 juin. Mais le farniente a été de courte durée puisqu’on a aperçu Mbappé le soir-même à un match de MLS opposant le Los Angeles FC aux New York Red Bulls. Le Français a continué à faire le buzz le lendemain en assistant au bord du parquet au match de basketball féminin (WNBA) opposant les Los Angeles Sparks aux Las Vegas Aces.

Décidément très disponible pour les opérations marketing de Nike, Mbappé a enfoncé le clou le mardi 28 juin en s’essayant à un field goal sur la pelouse du SoFi Stadium, le stade des Los Angeles Rams, récents vainqueurs du SuperBowl. De quoi se mettre les fans de NFL dans la poche, dans la ligue la plus prestigieuse au monde. « See you in 2026 » (rendez-vous en 2026) a commenté Mbappé sur Instagram, pour rappeler que la Coupe du monde de football se jouera aux États-Unis et notamment à Los Angeles dans quatre ans.

https://www.instagram.com/p/CfXeUxNDZRO/

Deuxième tournée US en quatre ans

C’est la deuxième fois que Mbappé se rend aux États-Unis en quatre ans. En juin 2019, il avait déjà répondu à l’invitation de son équipementier Nike en prenant la pose avec LeBron James, la star des Lakers, qui est lui aussi sponsorisé par la marque à la virgule. Il avait également assisté aux finales NBA opposant les Toronto Raptors aux Golden State Warriors, avant de faire une apparition en grande pompe sur la pelouse des Dodgers de Los Angeles (MLB), où il avait fait le traditionnel lancer de balle en ouverture du match contre Chicago.

Joël Cohen, proviseur de la International High School, quitte San Francisco pour l’Inde

C’est un chapitre de plus de vingt ans qui se ferme pour l’International High School (IHS) de San Francisco : son proviseur, Joël Cohen, a remis ses derniers diplômes à la promo 2022, avant de quitter San Francisco pour s’installer à Pune, en Inde, où il dirigera l’International Mahindra School. IHS, aussi connue sous le nom de Lycée International Franco-Américain, est un établissement indépendant, qui offre un cursus français et un cursus international (IB). Arrivé en 1999 en Californie pour enseigner la chimie à IHS, Joël Cohen a progressivement gravi les échelons, dirigeant le département de sciences, puis occupant le poste de proviseur adjoint, avant de prendre la direction du lycée en 2013.

« Tout est parti d’une candidature spontanée pour enseigner aux États-Unis, raconte-t-il.  J’étais depuis dix ans professeur de maths et de physique en ZEP à Sarcelles, et même si je rêvais de partir à l’étranger, ce n’est qu’à l’avènement d’Internet que les candidatures sont devenues plus faciles. Fort d’une éducation bilingue grâce à ma mère anglaise, j’ai été retenu par le Lycée franco-américain de San Francisco (NDLR, l’autre dénomination de IHS)  pour enseigner la physique-chimie et les maths en collège et au lycée, dans les deux langues. »

Roi des explosions

Au bout de deux ans, on lui confie l’enseignement de la chimie pour la section IB (International Baccalaureate), une expérience qui l’a particulièrement marqué, ainsi que les plafonds du lycée : « J’étais connu pour réaliser les meilleures explosions ! Les traces de sodium au plafond des labos de chimie peuvent en témoigner. C’est ma manière de laisser une empreinte indélébile même après mon départ ! »

La poursuite de sa carrière dans l’administration du lycée franco-américain de San Francisco est un heureux concours de circonstances : le poste de proviseur adjoint, puis de proviseur s’est libéré, et Joël Cohen a arrêté d’enseigner pour se consacrer aux programmes et aux équipes pédagogiques qui font la renommée de l’établissement. De ces huit années passées à la tête du LIFA, il est particulièrement fier d’avoir adopté la pédagogie inversée et d’avoir généralisé l’utilisation de l’iPad en classe. La pédagogie inversée consiste à faire les leçons à la maison et faire les devoirs en classe, afin de favoriser plus d’interactions entre les élèves et les enseignants. « J’ai toujours adoré la technologie et l’innovation. Elles nous permettent d’individualiser l’enseignement, et de ne pas brider les élèves : ils ont un potentiel énorme et il est de notre responsabilité de les stimuler et continuer à développer ce potentiel. »

Les compétences valorisées

Autre changement promu par Joël Cohen : des notes fondées sur l’acquisition de compétences. « Avec ce système, on ne peut plus enlever des points si le devoir est rendu en retard par exemple. Si un élève obtenait un C en maths, on ne savait pas si cette note tenait au niveau de l’élève ou ses retards répétés… La recherche a montré que la punition ne fonctionne pas, alors autant favoriser un système qui valide l’acquisition de compétences. » Il parle d’ailleurs avec admiration des élèves de l’établissement qui s’expriment en public avec aisance et confiance : « En plus d’un curriculum académique exigeant, on leur apprend à être sur scène, à faire du sport en équipe, et tout cela leur apprend à être responsables, à développer leur esprit d’équipe et leur leadership. »

Lui-même s’est prêté au jeu pendant tout son séjour californien en montant un groupe de musique au sein de l’école : « J’ai joué sur scène à chaque remise de diplômes. La musique permet de créer un sentiment de communauté très fort. Nous sommes d’ailleurs la seule école de San Francisco qui débute ses portes ouvertes par de la musique, interprétée par les enseignants et les élèves. »

Allegra Molineaux lui succède

À l’entendre parler de son expérience à IHS, on peut se demander ce qui a motivé le départ de Joël Cohen, mais également de son épouse Marion, enseignante d’éducation physique et sportive au primaire, et de leurs deux enfants, scolarisés dans l’établissement. « Quand je suis arrivé à San Francisco en 1999, j’étais persuadé que j’allais parcourir le monde. J’ai passé vingt ans à me dire que j’allais bouger et à chaque fois, des opportunités se sont présentées à moi ici, et puis la région est tellement agréable. Il y a un an, on s’est décidé à partir car notre aîné finissait le collège cette année. »

Joël Cohen laisse les rênes de IHS et de ses 400 élèves à Allegra Molineaux, qui était jusqu’à présent proviseure d’un lycée indépendant de Californie du Sud.

Bastille Day 2022 : où fêter le 14 juillet au Texas ?

Si vous avez, comme nous, très envie de légèreté et de faire la fête cette année pour Bastille Day, les occasions ne vont pas manquer au Texas. Des célébrations que la Consule générale de France à Houston dédie « à la fraternité européenne et à l’amitié transatlantique ». En ce temps de guerre en Ukraine, Valérie Barbaran « formule le vœu que les valeurs de liberté, égalité, fraternité résonnent dans tous les cœurs ».

Hauts les cœurs ! donc, le Consulat et la Chambre de commerce franco-américaine du Texas (FACC) organisent ensemble deux évènements. Une soirée à Houston le 14 juillet : comme l’an dernier, c’est au Powder Keg que se tiendront les festivités tricolores. Le bar-terrasse offre l’espace extérieur idéal pour danser dans une ambiance guinguette tout en dégustant plats et vins français. Toute la famille est bienvenue : il y aura des activités pour les enfants – maison gonflable et face painting -, volleyball et pétanque pour tous les âges; de quoi se régaler évidemment, des quiches, pâtisseries, crêpes, glaces, macarons et des vins des Vignobles de Foncalieu. La programmation musicale sera assurée, comme l’an dernier, par le DJ français Julien Nolan.

Pour acheter les billets : c’est ici. 15$ par adulte (20$ sur place), 8$ pour les moins de 12 ans. The Powder Keg, 1300 Brittmoore Rd, Houston, TX 77043. De 6pm à 10pm.

Un second Bastille Day organisé par le Consulat et la FACC est prévu à Dallas le 16 juillet : les festivités se dérouleront à la Dallas International School (campus Churchill) à partir de 11am. Dégustation des vins de Gérard Bertrand, amuse-gueules, pâtisseries, crêpes… activités pour enfants, du cirque avec la troupe du Lone Star Circus, – certains membres ont participé aux tournées du Cirque du Soleil et d’America’s Got Talent. Le tout sur les notes du groupe de musique gypsy jazz La Pompe qui reprendra les grands classiques français qui font danser.

Pour acheter les billets : c’est ici. 15$ par adulte (20$ le jour même sur place), 8$ pour les moins de 12 ans. Dallas International School, 6039 Churchill Way. De 11am à 3pm.

Le quatuor du groupe gypsy jazz La Pompe.

Toujours à Dallas, le restaurant Saint-Emilion propose un menu spécial Bastille Day le mercredi 13 juillet à 6pm et le jeudi 14 juillet à 6pm. Buffet campagnard – amuse-gueules, charcuterie, fromages, salades, un coq au vin, steak-frites, saumon… – vins et desserts français. Et si vous portez un béret, vous recevez un Kir Royal gratuit ! Des tables sont dressées pour 2 à 6 personnes et chacun choisi sa place. Compter 75$ par personne (69,28$ + taxes), vins maison compris. Réservation ici pour le 13 juillet, réservation ici pour le 14 juillet. 3617 W 7th St., Forth Worth. Buffet de 6pm à 8:30pm.

À Austin, la Légation française ouvre cette année encore ses portes pour une soirée tricolore avec des stands proposant des spécialités culinaires et des marques françaises, ainsi que des jeux et des flonflons du 14 juillet ! French Legation Historic Site, 802 San Marcos St, Austin. De 6pm à 10pm.

San Antonio consacrera également toute la journée du samedi 16 juillet à célébrer Bastille Day avec son festival français parrainé par Sweet Paris au Shops at La Cantera : plats, pâtisseries, vins et bières, musique jazz manouche, défilé de voitures anciennes et tournoi de pétanque au programme tricolore. The Shops at La Cantera, 15900 La Cantera Pkwy, Suite 6698, San Antonio. De 10am à 8pm.

La French Tech NY et Les Déterminés vont booster les entrepreneurs aux États-Unis

C’est l’histoire d’une belle rencontre. En 2020, Caroline Faucher-Winter, co-présidente de la French Tech New York, croise la route sur les réseaux sociaux du dynamique Moussa Camara, fondateur de l’association Les Déterminés, qui offre la possibilité à des entrepreneurs – en particulier ceux issus de quartiers populaires – de vivre leur rêve entrepreneurial, sans barrière ni limite. L’association fournit un programme d’accompagnement gratuit, ainsi que des ateliers de mise en pratique. Le tout encadré par des intervenants experts et la mise à disposition d’un solide réseau de qualité. « Nous avons échangé sur LinkedIn en 2020 et j’ai immédiatement été séduite par la combativité de Moussa. Ensemble, nous avons eu envie de construire un pont au-delà de l’Atlantique pour les entrepreneurs issus du programme Les Déterminés. »

#TOGETHER DTR

Ensemble, la French Tech New York et les Déterminés ont décidé de s’associer pour lancer l’initiative #TOGETHER DTR. Concrètement, l’association française a lancé un appel à candidature auprès des entrepreneurs Déterminés pour les accompagner dans l’internationalisation de leur projet, notamment aux États-Unis. « Avec cette initiative, les objectifs sont de créer un lien fort entre les porteurs de projets et les membres de la French Tech NYC, de développer des opportunités commerciales et financières, et enfin de valoriser la diversité dans l’entrepreneuriat ». Le premier tour de cette sélection est terminé, et dix entrepreneurs ont été sélectionnés pour participer à la deuxième phase, qui a lieu ce jeudi 30 juin.

Un jury d’entrepreneurs, d’exécutifs et de VC

Le jury se réunira dans les nouveaux locaux du Galion Project – le collectif des entrepreneurs de la tech – à Paris et sera composé de : Moussa Camara (fondateur de l’association Les Déterminés), Caroline Faucher-Winter (CEO de l’agence Six Heures et co-présidente de la French Tech New York), Nicolas Girard (CEO Oxio et co-président de la French Tech NY),  Renaud Deraison (co-fondateur de Tenable), Agathe Wautier (CEO du Galion Project), Raphaëlle D’Ornano (fondatrice de D’Ornano &Co), Bertrand Diard (General Partner du fonds de venture Serena, CEO Syroco), Alfred Vericel (General Partner du fonds de venture Red River West), Michel Morauw (Vice-Président Hyatt France et Président du Hyatt Regency), Raphaele Leroy (Directrice de l’engagement d’entreprise de la Banque Commerciale en France de BNP Paribas), Madjid Agag (directeur de Projet chez BNP Paribas).

Une Learning Expedition en octobre

Le 6 octobre, l’annonce officielle des lauréats et leur présentation sera faite lors de BIG (BPI France Inno Génération) le grand événement business organisé par BPIFrance. Et du mardi 11 au dimanche 16 octobre, les cinq entrepreneurs accompagnés par Les Déterminés se rendront à New York pour une Learning Expedition destinée à soutenir les entrepreneurs dans l’accélération de leur projet aux États-Unis. Celle-ci consistera en des ateliers thématiques (comme adapter sa culture et stratégie RH aux États-Unis, adapter l’Exécution d’un Business Plan au marché américain, préparer la structure fiscale de sa société etc…), des networking sessions avec des entrepreneurs et investisseurs, mais aussi des rencontres avec des experts spécialisés dans leur secteur d’activité.

Un vrai accomplissement pour Moussa Camara. « C’est autour de valeurs et d’ambitions communes, celles du partage et de la solidarité, que le projet #TOGETHER DTR voit le jour. Grâce au soutien et à l’accompagnement de la French Tech NY, nous donnons la possibilité à des entrepreneur.e.s talentueux de se challenger et découvrir de nouveaux horizons. »

Des stars et des artistes émergents : la promo 2023 de la Villa Albertine

Écrivains, cinéastes, artistes visuels, musiciens, stylistes… Ils sont 80 créateurs français et étrangers de tout poil à faire partie de la promotion 2023 de la Villa Albertine, le programme de résidences culturelles lancé l’an dernier par le Quai d’Orsay.

Quelques noms connus figurent dans la liste des sélectionnés – Julia Ducournau, lauréate de la Palme d’Or 2021 à Cannes pour son film « Titane », et Leïla Slimani, Prix Goncourt 2016 – mais le jury a fait la part belle à des voix émergentes – l’artiste plasticienne Sara Ouhaddou, le musicien Djellali Elouzeri ou encore l’artiste textile Chloé Bensahel…

Les membres de cette deuxième promotion, issus de treize disciplines, profiteront de leur séjour aux États-Unis pour développer un projet personnel dans un esprit de dialogue entre la France et les États-Unis. Selon la Villa Albertine, quarante artistes seront basés dans une seule ville, vingt mèneront des projets « nomades » et dix participeront à un « projet exploratoire dans le domaine de la danse ».

70 projets retenus

Les projets retenus sont très variés. Un peintre créera une série de peintures à l’huile explorant le rapport entre l’humain et son environnement à partir de photos prises à Chicago. Un conservateur de musée ira à Boston et en Louisiane pour mener une réflexion sur la promotion des maisons historiques. À New York, une souffleuse de verre travaillera sur une collection d’objets inspirés de l’océan et la ville… Julia Ducournau viendra, elle, préparer son prochain film, en rencontrant notamment des chirurgiens dermatologues de l’hôpital new-yorkais Mont Sinaï. Et Leila Slimani fera des recherches sur la communauté musulmane de New York.

La liste des lauréats n’est pas complètement arrêtée. Les lauréats du prix Marcel Duchamp (décerné à un jeune artiste français) et du prix Pisar (jeune compositeur) pourront eux aussi bénéficier d’une résidence. Le prochain appel à candidatures sera lancé en novembre. Les portes de la Villa sont ouvertes à tout créateur, chercheur ou professionnel de la culture, sans critère de nationalité. Ils doivent néanmoins s’associer à un organisme français pour accompagner la résidence (et non la financer).

La liste des lauréats

Architecture
• Mathilde Billet
• Frédéric Chartier et Pascale Dalix
• Feda Wardak

Arts visuels
• Raphaël Barontini
• Abdelhak Benallou
• François Chastanet
• Diane Cescutti
• Euridice Zaituna Kala
• Paul Maheke
• Myriam Mihindou
• Sara Ouhaddou
• Victoire Thierrée

Cinéma
• Diane Sara Bouzgarrou et Thomas Jenkoe
• Julia Ducournau
• Marie Losier
• Raphaël Millet
• Phuong-Mai Nguyen

Création numérique
• Ugo Arsac
• Elise Morin
• NSDOS
• Tatiana Vilela Dos Santos

Design et Métiers d’art
• Chloé Bensahel
• Gala Espel
• Eve George
• Manuela Paul-Cavallier
• Felipe Ribon
• François-Xavier Richard

Littérature fiction
• Alice Chemama
• François-Henri Désérable
• Nina Leger
• Nicolas Mathieu
• Leïla Slimani

Musée et Patrimoine
• Mathieu Deldicque
• Anna Hiddleston-Galloni
• Claire Houmard
• Roula Matar
• Laure Pressac
• Paul-Aimé William

Musique
• Pierre-Antoine Badaroux
• Marina Chiche
• Djellali Elouzeri
• Aymeric Hainaux
• Isabelle Olivier
• Christelle Oyiri
• Tiss Rodriguez
• Gwendolenn Sharp

Sciences humaines et sociales
• Marion Chartier et Charlotte Fauve
• Léa Hirschfeld
• Marame Kane et Bamar Kane
• Elsa Vivant

Spectacle vivant
• Sarah Fila-Bakabadio
• Halory Goerger
• Smith & Marie NDiaye

Participants au projet Danse :
— Hamid Ben Mahi et Christophe Hutin
— Lena Blou
— Ashley Chen et Peter Steven
— Flora Détraz
— Amala Dianor et Grégoire Korganow
— Wanjiru Kamuyu et Dirk Korell
— Smaïl Kanouté
— Marlène Saldana et Jonathan Drillet
— Noé Soulier
— Nelisiwe Xaba