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5 bars où boire un verre en extérieur au nord de Brooklyn

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Parmi les petits bonheurs de l’été à New York, profiter des terrasses et backyards de la ville pour boire un verre. Tour d’horizon des meilleures adresses en extérieur au nord de Brooklyn.

FourFiveSix (Williamsburg)

En retrait des grandes rues passantes au nord du quartier à la limite de Greenpoint, ce petit bar aux airs de cabinet de curiosité est un joyau seulement connu des locaux. Ici, on vient commander son verre à l’intérieur dans un ancien garage qui regorge de tableaux, de graffitis et d’objets en tout genre. Puis on se pose au soleil sur l’un des canapés ou siège en cuir de la grande terrasse de l’établissement. Un endroit très hipster idéal pour venir en groupe apprécier une bière fraîche (7-8$) ou un cocktail (14$). 199 Richardson St, Brooklyn. (347 ) 335-0056.

Gran Torino (Williamsburg)

On ne présente plus Gran Torino et sa grande terrasse sur la rue en plein coeur de Williamsburg. Les habitants du quartier adorent s’y retrouver en fin d’après-midi en semaine et le weekend pour profiter du beau temps, dans un décor qui fleure bon le sud de la France avec des petites tables rondes, du gravier au sol et un voilier grandeur nature au fond. L’intérieur est tout aussi agréable avec une verrière très lumineuse habillée de plantes vertes. L’endroit parfait pour l’apéro avant d’aller dîner ailleurs. Happy hour en semaine de 10pm à la fermeture, et à partir de 8pm le dimanche avec verre de rosé à 7$, cocktail à 10$. 131 Berry St, Brooklyn, (917) 835-1243.

https://www.instagram.com/p/CcbHr3gOcfG/

Goldie’s Bar (Greenpoint)

Situé aux abords du McGolrick Park à Greenpoint, ce bar peu connu des touristes porte bien son nom : l’intérieur tout en noir et or est kitch à souhait avec des statues de léopard, des tableaux de lions et des lustres brilliants. Au fond de l’établissement, le backyard est tout aussi ringard (fausse pelouse au mur, palmier en plastique, lustre géant) mais se marie bien avec la terrasse en bois et le mobilier de jardin. Un endroit amusant à découvrir en début de soirée. Bière maison à seulement 4$, margarita 12$. 195 Nassau Ave, Brooklyn, (718) 389-2348.

https://www.instagram.com/p/CJ7BHc1loM4/

Greenpoint Beer & Ale Co (Greenpoint)

On ne peut pas louper cette brasserie de Greenpoint qui est repérable de loin grâce à son réservoir d’eau original en vitres vertes qui trône sur le toit. C’est d’ailleurs à côté de cette oeuvre d’art qu’on peut boire un verre, accoudé sur l’une des grandes tables en bois du rooftop de l’établissement. La vue n’est pas la plus incroyable mais la terrasse est complètement ouverte et les bières sont délicieuses (8-10$). On peut également s’asseoir en terrasse dehors, sur la rue. L’intérieur vaut aussi le coup d’œil. 1150 Manhattan Ave, Brooklyn, (347) 725-3061.

https://www.instagram.com/p/CYZup0dlHdO/

Brooklyn Beer Garden (Bushwick) 

Direction Bushwick désormais, à côté de l’arrêt de métro Jefferson Avenue (Ligne L) où se trouvent une succession de bars, restaurants et clubs dont le réputé House of Yes. Le Brooklyn Beer Garden est notre coup de coeur de la liste. Il s’agit d’un immense espace extérieur aménagé à base de palettes en bois et autre matériel de récup’. Ici, l’intégralité des murs et des tables sont tagués par des artistes dont certains exposent leurs créations sur place. La musique, house/électro, ambiance une clientèle plutôt jeune qui vient profiter du soleil et des soirées douces à partir du printemps. Seul hic, lors de notre récente visite, l’établissement ne proposait pas de bière pression. Bouteille à 8$. 33 Wyckoff Ave, (718) 366-2337. 

https://www.instagram.com/p/CD_5qB0DY58/

Les caramels Le Bon Garçon séduisent les Californiens

Si l’origine du caramel ne fait pas l’unanimité – certains l’attribuent aux Arabes, d’autres aux Espagnols -, la confiserie adorée des Français a trouvé à Los Angeles son meilleur représentant en la personne de Justin Chao et sa fabrique Le Bon Garçon.

Formé à Paris

C’est à East Hollywood, dans le quartier de Thaï Town que l’entrepreneur originaire de Californie tient sa boutique-fabrique. « J’ai grandi à Westlake Village, étudié à San Francisco pour devenir architecte mais ma passion pour la cuisine m’a vite rattrapé, explique Justin Chao. Lors d’un cours de cuisine que l’un de mes amis m’a offert, j’ai eu le déclic et suis parti à Paris me former à l’École Bellouet Conseil, dans le XVème arrondissement. »

Pendant son escapade parisienne, Justin Chao décroche un premier stage à l’hôtel de luxe Le Meurice et enchaîne auprès du pâtissier et chocolatier Jacques Genin. « C’est auprès de ce dernier que j’ai compris l’art de faire des bons caramels. Même si le chef était réticent à me livrer tous ses secrets, j’ai pu observer les techniques et les différents façonnages du caramel. En rentrant aux États-Unis, j’ai fait venir les machines appropriées depuis Chicago et me suis lancé tout seul, chez moi, avec mes propres chaudrons. »

Pour se tester, il ouvre son stand à la Santa Monica Symphony. « Un premier contact avec la clientèle et des ventes réussies m’ont convaincu qu’un business autour du caramel était possible ». Dans son laboratoire, ses chaudrons mélangent les ingrédients nécessaires à la recette, sucre, beurre, crème, le caramel en résultant est ensuite étalé sur une grande table, saupoudré de flocons de sel légèrement croquants, avant d’être découpé en bonbons.

Des goûts nouveaux à chaque saison

« Si les Californiens sont parfois réticents à goûter aux caramels, une fois le premier avalé, la satisfaction est en général au rendez-vous. » Point de caramel qui colle aux dents chez Le Bon Garçon – son « secret » de fabrication -, mais une collection de bonbons tendres et moelleux, déclinés dans une vingtaine de parfums. Au menu, le classique caramel, celui au miel et à la lavande « une recette inspirée des campagnes françaises et réalisé à partir des fermes de lavande d’Ojai », une version « Eat the rich » au citron, safran et gingembre, hommage aux confiseries préférées de Marie-Antoinette, une autre, « Mansplain » enrichie au chocolat et caramel…

Pour plaire au palais américain, Le Bon Garçon inaugure chaque saison de nouvelles déclinaisons, ainsi de cette version « Rose Gold Rosé » aux accords de vin rosé et d’arômes de rose bulgare, surmontée de feuille d’or, d’une autre au tiramisu, au whiskey ou au chili-mango décrété « le Matthew McConaughey’s caramel ». Justin Chao s’est même testé à sa première confiture de caramel et récemment collaboré avec la marque vietnamienne Red Boat Fish Sauce pour réaliser le premier caramel « Red Boat bric-à-brac » rappelant le goût salé de l’anchois.

Si le triporteur maison est, depuis la crise du Covid, remis au garage, les caramels Le Bon Garçon sont aujourd’hui vendues à la boutique du 5158 Hollywood Boulevard et sur son eshop, et vendus dans plus de 250 points de vente dans le monde. « Nos clients viennent de toutes les régions de la planète, de New York à San Francisco en passant par la France, l’Allemagne, le Japon, le Canada, l’Australie et les pays d’Afrique du Nord. » Une confiserie qui se mange toute l’année et connaît, en hiver et à l’occasion des fêtes de Noël, ses plus gros pics de vente.

Au Lac Powell, la ré-invention forcée du tourisme

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Que se passe-t-il quand l’un des plus grands cours d’eau des États-Unis disparaît ? Quelles sont les conséquences économiques, sociales, environnementales et politiques de cet assèchement ? Est-il possible de sauver un fleuve de cette envergure ? C’est à ces questions qu’a voulu répondre « Colorado, le fleuve qui refuse de mourir », un nouveau podcast en huit épisodes réalisé par Alexis Buisson pour le quotidien français La Croix et French Morning, en partenariat avec le programme Alliance.

C’est l’un des grands lacs artificiels le long du Colorado River, le lac Powell attire chaque année des millions de touristes et de plaisanciers, séduits par la beauté époustouflante des canyons environnants et les nombreuses activités aquatiques. La petite ville de Page, située au bord du lac, a profité de l’essor du tourisme dans la région ces dernières décennies. Maintenant que le niveau du lac baisse, elle se retrouve bien malgré elle à la croisée des chemins et doit s’adapter à un présent et un avenir pavés d’incertitudes. C’est le troisième épisode de « Colorado, le fleuve qui refuse de mourir ».

La Marchande : à Wall Street, le chef John Fraser ré-invente la brasserie française

Downtown est verni. Après Le Gratin de Daniel Boulud, le sud de Manhattan gagne un autre restaurant français, lui aussi mijoté par un chef étoilé. En juin, l’Américain John Fraser a ouvert La Marchande au rez-de-chaussée du Wall Street Hotel, au cœur du quartier financier.

C’est la première adresse française du chef, à qui l’on doit des restaurants reconnus entre New York, Long Island et Los Angeles. « Cela faisait longtemps que je voulais ouvrir un établissement français. Le projet de La Marchande était dans les cartons depuis trois ans, mais la Covid l’avait mis en pause », explique-t-il.

Chef francophile et entrepreneur

Entre le Californien et la France, il y a une histoire d’amour ancienne et profonde. Formé dans les cuisines de French Laundry, le restaurant étoilé du chef Thomas Keller à Yountville (Californie), il part s’installer en France entre 2002 et 2004 pour parfaire sa formation. « Je n’ai jamais fait d’école de cuisine. Mais ayant travaillé à French Laundry, je connaissais la culture et les systèmes français. Je savais cuisiner sous la pression», dit-il. De l’autre côté de l’Atlantique, il est à bonne école : Le Taillevent, L’Arpège, Maison Blanche sur l’Avenue Montaigne…

Il s’imprègne aussi de tout ce qui fait la force de la gastronomie française « en dehors de la cuisine » : « l’hospitalité, les marchés, l’histoire ». Il en profite pour voyager à Dijon, Lyon et dans le sud du pays avec un sac à dos. « Tous les jours, j’étais dans un nouveau marché, un nouveau bistrot. Je ne les ai pas comptés tant j’en ai visités ! J’en ai profité pour emmagasiner autant de compétences et de méthodes que possible».

Il faut croire que cette expérience a aidé le jeune chef, qui s’est initié à la cuisine et au métier de barman lorsqu’il étudiait l’anthropologie en Californie. De retour aux États-Unis, il commence à se faire remarquer. Après avoir ouvert une taverne grecque à New York, il prend en charge les fourneaux de Compass, un restaurant haut-de-gamme en difficulté de l’Upper West Side où il se fait remarquer par la critique. En 2006, il est nommé par le magazine Esquire parmi quatre toques prometteuses à suivre aux États-Unis. Et un an plus tard, il ouvre Dovetail, toujours dans l’Upper West Side, décrochant au passage une première étoile au guide Michelin New York en 2011 et trois étoiles au New York Times. « Jusqu’alors, je travaillais pour des chefs incroyables comme Thomas Keller, mais je voulais être entrepreneur », explique-t-il.

« Sexy, convivial et intemporel »

Depuis, « chef John » s’est monté un petit empire gastronomique composé de plusieurs adresses connues des foodies (North Fork Table & Inn, Nix, Iris, le Paradise Club à Times Square, Ardor sur Sunset Boulevard…) et inspirées de ses expériences de vie en Californie et sur la Côte Est. Hommage à ses années françaises – et au bâtiment originel de la Bourse de New York où il se trouve -, La Marchande n’est pas pour autant une brasserie classique. John Fraser et son compère Richard Horiike, un ancien de Morimoto, ont remplacé les sauces traditionnelles par des vinaigrettes et des bouillons, plus légers. Les accents asiatiques du menu sont palpables : le steak au poivre préparé dans un wok, le steak tartare enroulé dans une feuille de riz tel un rouleau de printemps, le homard grillé baignant dans une sauce noix de coco… Le tout est arrosé d’une carte de 120 vins axée sur la France.

Doté de grandes baies vitrées ornées de longs rideaux, le restaurant lui-même est composé de 35 places assises, avec quelques tables nichées dans des alcôves, et d’un bar. Chic sans être prétentieux, La Marchande se veut « un endroit sexy, convivial et intemporel qui sert de la bonne nourriture, résume John Fraser. Personne ne veut d’une version américaine de la cuisine française classique. Il est plus amusant d’utiliser mes influences pour inventer autre chose. C’est ce qu’on attend de moi. »

LVMH continue d’étoffer son portefeuille californien

Moët-Hennessy, la filiale vins et spiritueux de LVMH, a signé fin juin sa quatrième acquisition aux Etats-Unis et ajouté Joseph Phelps à sa collection de vignobles californiens. Le domaine familial, fondé en 1973, rejoint donc ceux de Chandon, Newton et Colgin Cellars sous la bannière du groupe de luxe français de Bernard Arnault. Le montant de la transaction n’a pas été divulgué.

Des vins de prestige

Joseph Phelps est notamment réputé pour Insignia, un vin rouge de style bordelais généralement vieilli en fût de chêne français et « qui incarne le meilleur de ce que les vignobles Phelps peuvent produire », s’enthousiasme Philippe Schaus, PDG de Moët-Hennessy. Son assemblage « peut varier de millésime en millésime », poursuit-il, « avec une base principale de Cabernet Sauvignon assemblé, selon les années, avec du Petit Verdot, du Malbec, etc. ». Un résultat à la fois « complexe, équilibré, et [qui] exprime l’âme du vignoble », selon les viticulteurs de la maison. Les bouteilles, vendues à près de 300 dollars, entrent parfaitement dans la catégorie de produits haut de gamme sur laquelle se concentre Moët-Hennessy. Pinots noirs et chardonnays ont aussi leur place dans les caves du domaine.

Les descendants Phelps ont indiqué dans un communiqué de presse que leur aïeul Joseph Phelps, fondateur du vignoble éponyme et décédé en 2015, « serait incroyablement fier que LVMH rejoigne sa famille ». Sa passion avait d’ailleurs « d’abord commencé avec les vins français », et, après avoir démissionné de son poste de président de la société en 2005, l’homme avait partagé son temps entre la France et les Etats-Unis et appris la langue de Molière. Ils ont salué les efforts déployés par LVMH, qui s’assure que « la mission et les valeurs du fondateur restent au cœur de chacune de [ses] marques grâce à un engagement profond envers la culture, les personnes et la continuité des opérations ». Pour Philippe Schaus, « Joseph Phelps a été à la Napa Valley ce que Nicolas Ruinart, Madame Clicquot, Joseph Krug et Claude Moët furent à la région de Champagne ».

Une expansion américaine

« Les Etats-Unis sont le premier marché mondial pour la consommation de vins super premium et celui qui croît le plus rapidement avec la Chine », indique Philippe Schaus. Moët-Hennessy souhaite donc y renforcer sa présence « afin de faire grandir son activité vins » – en Californie notamment, où sont produits 70% des vins américains ; et plus spécifiquement dans la vallée de Napa, qui constitue son appellation « la plus iconique ». Le domaine Phelps, autrefois un ranch de bétail, dispose de neuf vignobles à Napa et deux à Sonoma, « des zones où le risque incendie est très limité », précise le PDG, « ce qui permet de limiter les risques de perte » pour LVMH, dont certains terroirs ont été touchés en 2020 par le Glass Fire.

Les Etats-Unis représentent un marché clé pour Moët-Hennessy (qui « y dispose d’un puissant réseau de distribution » et possède, en plus de ses maisons de vins, la distillerie Wondinville), mais aussi pour les autres filiales du groupe. LVMH y est au total propriétaire d’une douzaine de marques, parmi lesquelles Marc Jacobs, Tiffany & Co., Fresh, Benefit, KVD Vegan Beauty, Fenty Beauty et Starboard Cruise Services. Au premier semestre de l’année 2022, les Etats-Unis ont généré près d’un quart des revenus du groupe. Philippe Schaus a déclaré que Moët-Hennessy continuerait de « regarder les différentes opportunités en ligne avec sa stratégie qui se présentent aux Etats-Unis comme dans les autres pays du monde ».

10 piscines extérieures gratuites où se rafraîchir à New York

New York connaît sa plus longue période caniculaire en près de dix ans. Le thermomètre ne compte pas descendre sous les 30ºC (86ºF) avant un bon moment. Alors si vous ne pouvez quitter Big Apple cet été, c’est le moment de profiter de l’une des 53 piscines publiques extérieures que compte la ville. Elles sont gratuites, ouvertes de 11am à 7pm (avec une pause nettoyage entre 3pm et 4pm), voire 8pm ponctuellement en raison des pics de chaleur, c’est le cas notamment ce jeudi 21 juillet. Même pas besoin d’apporter sa crème solaire, des distributeurs en offre gratuitement sur place (indice de protection 30).

À noter cette année, en raison d’une pénurie de maîtres-nageurs, toutes les séances et leçons de natation, du lap swim au Learn to Swim sont annulées.

Voici une petite sélection des meilleures piscines publiques à NYC, pour se rafraîchir jusqu’à la fin de la saison, fixée cette année au dimanche 11 septembre. Un conseil : venir à l’ouverture pour s’assurer une place autour des bassins et emporter avec soi un cadenas pour profiter des casiers mis à disposition. Les appareils électroniques et les journaux sont interdits dans toutes les piscines de la ville.

Manhattan

Hamilton Fish Pool

Hamilton Fish Pool. © NYC Parks

Située dans Lower East Side, Hamilton Fish Pool anime les étés des New-Yorkais depuis plus de huit décennies. Il s’agit en effet de l’une des 11 piscines construites en 1936 par la Works Progress Administration afin de créer des emplois pendant la Grande Dépression. Bâtie à l’emplacement d’un ancien complexe sportif, elle en a gardé le style Beaux-arts, ce qui lui confère un charme quelque peu désuet. Pas de chaises longues mais suffisamment de place autour de la piscine pour dérouler sa serviette. Ses deux bassins conviennent à tous les âges : les adultes profitent de la piscine olympique – pour l’anecdote, l’équipe américaine de natation s’y entraînait en prévision des jeux olympiques de 1952 à Helsinki – et les enfants de la pataugeoire. Hamilton Fish Pool128 Pitt St.

John Jay Pool

John Jay Pool. © NYC Parks

Les habitants d’Upper East Side, notamment les Français du quartier (le Lycée français est à deux blocks), connaissent bien cette piscine de Yorkville située juste au bord de l’East River. On l’aperçoit notamment depuis la passerelle piétonne reliant John Jay Park à l’esplanade, de l’autre côté du FDR. Le bassin, de plus de 45 mètres de long, est bordé d’arbres, offrant un oasis ombragé bien agréable en cette période de forte chaleur. John Jay PoolEast of York Avenue on 77th St.

(Pour ceux qui aimaient la Lasker Pool dans le nord de Central Park, il faudra patienter. Rebaptisée Harlem Meer Center, la piscine est en rénovation complète depuis l’an dernier et ne rouvrira qu’à l’été 2024. Même chose pour la Tony Dapolito Pool dans West Village).

Bronx

The Floating Pool

The Floating Pool. © NYC Parks.

C’est l’une des plus petites piscines de notre sélection (25 mètres de long) mais la plus originale. Installée sur une barge mobile amarrée au Barretto Point Park. la Floating Pool est la dernière survivante d’une longue liste de piscines flottantes construites au XXème siècle afin d’aider les New-Yorkais à apprendre à nager. Aujourd’hui, c’est l’endroit idéal pour profiter d’une baignade avec vue imprenable sur la skyline de Manhattan. À savoir : l’arrêt de métro le plus proche est à plus d’un kilomètre à pied du parc. Floating PoolTiffany Street & Viele Avenue.

Crotona Park Pool

Crotona Pool. © NYC Parks

La piscine olympique (100 mètres de long sur 36 mètres de large) offre l’immense avantage d’être équipée d’une aire de jeux d’eau pour les tout-petits, bienvenue en cette période de fortes chaleurs. Autre plus : les chaises longues autour du bassin. Mais mieux vaut venir dès l’ouverture pour pouvoir en profiter. En sortant, en allant vers le nord, se trouvent les restaurants italiens parmi les meilleurs de New York. Crotona Park Pool, 173rd Street and Fulton Avenue.

Queens

Astoria Pool

Astoria Pool. © NYC Parks.

Les New Yorkais l’adorent. Pour sa taille – plus de 100 mètres de long et 50 mètres de large, la plus grande de la ville -, pour l’espace qu’elle offre tout autour du bassin, pour son style Art déco à l’intérieur et, surtout, pour sa localisation. Située entre les ponts Robert F. Kennedy et Hell Gate, elle offre une vue spectaculaire sur le Triborough Bridge et l’Upper East Side. Un panorama de rêve, à faire découvrir à la famille et aux amis de passage à New York. Astoria Pool19th Street & 23rd Drive.

Fort Totten Pool

Fort Totten Pool. © NYC Parks

Parmi les sept piscines publiques d’extérieur du Queens, Fort Totten Pool a l’avantage de proposer trois bassins dont un de plongée – ce qui n’est pas si fréquent à NYC : le plus grand pour les nageurs (taille moyenne de 23 mètres de long sur 12 mètres de large), un deuxième donc pour les plongeurs et une pataugeoire pour les tout-petits. Fort Totten Pool, 338 Story Avenue.

Brooklyn

McCarren Park Pool

McCarren Park Pool. © NYC Parks

Située entre Williamsburg et Greenpoint, la Mc Carren Park Pool constitue l’oasis de fraîcheur des hipsters, célibataires ou familles, du nord de Brooklyn. Le plus de cette grande piscine (100 mètres de long sur 46 mètres de large) : des chaises longues sont installées autour du bassin, il n’y a plus qu’à y poser sa serviette. McCarren Park Pool776 Lorimer Street. 

Red Hook Pool 

Red Hook Pool. © NYC Parks.

Un peu plus au sud dans Brooklyn, cette piscine olympique (100 mètres de long sur 40 mètres de large) datant elle aussi de 1936, a longtemps accueilli les familles d’immigrés irlandais, scandinaves et allemands qui travaillaient dans les usines du quartier. Red Hook Pool, 155 Bay Street.

Staten Island

Lyons Pool

Lyons Park. © NYC Parks

C’est la plus grande piscine publique de Staten Island (50 mètres de long, 30 mètres de large) et l’une des plus anciennes de New York (elle fait partie des 11 piscines construites en 1936 pendant la Grande Dépression). Le bassin principal peut accueillir jusqu’à 2 800 nageurs en même temps. Lyons Pool possède également un bassin de plongée, ainsi que des douches à jets dont raffolent  les enfants pendant les heures très chaudes. Dépaysement garanti en une courte traversée de ferry depuis Manhattan. Lyons Pool, Pier 6 and Victory Boulevard.

Faber Pool

Faber Pool à Staten Island. © NYC Parks.

La piscine n’est pas grande (40 mètres de long) mais sa localisation très agréable. Intégrée au Faber Park, elle offre une pause rafraîchissante à tous ceux qui profitent du skate park, des terrains de basket et du playground à proximité. L’endroit idéal pour passer toute une après-midi d’été new-yorkais. Faber Pool, Faber Street and Richmond Terrace.

Marine Johannès, une Française bien dans son basket à New York

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Après avoir dû quitter le New York Liberty à cause du Covid en 2020, l’arrière de l’Équipe de France s’offre une seconde chance en championnat de basket féminin américain (WNBA).

Normande, comme Nicolas Batum

Marine Johannès est originaire de Lisieux dans le Calvados comme un certain Nicolas Batum, la star des Los Angeles Clippers en NBA. Les deux amis ont également fait leur début dans le basket dans le même club à Pont-l’Évêque, avant que Marine Johannès ne poursuive sa formation à Mondeville. L’arrière d’1,78m a explosé du côté du Tango Bourges Basket en 2016, où elle impressionne les observateurs par son jeu instinctif et sa qualité aux tirs. Bercée aux exploits des stars de la NBA pendant sa jeunesse, Marine Johannès réalise son rêve en 2019 en signant au Liberty New York dans la prestigieuse WNBA, la ligue de basket féminine américaine. Mais l’histoire s’arrête subitement en mai 2020, lorsque la pandémie la contraint à rentrer en France après seulement 19 matches aux États-Unis.

La joueuse de l’Équipe de France a pris son mal en patience du côté de l’ASVEL à Lyon pendant deux ans, où elle a d’ailleurs participé aux finales du championnat de France cette année (défaite en trois manches face à Bourges). Avant de faire un retour remarqué aux États-Unis début juin. « Il m’a fallu quelques jours d’adaptation car le jeu est beaucoup plus intense ici. Mais je me sens de mieux en mieux », expliquait-elle au site local NetsDaily le 29 juin.

Comparée à Stephen Curry

Marine Johannès a redonné des couleurs au New York Liberty depuis son retour, qui restait sur huit défaites en 11 matches. L’équipe a aujourd’hui quitté la dernière place du classement. La joueuse de 27 ans brille surtout individuellement, avec une adresse solide à trois points (10,2 points de moyenne à 40,8%) et des passes venues d’ailleurs. « J’adore Stephen Curry (NDLR : le meneur de Golden State en NBA). J’aime sa dextérité, son shoot, il est plaisant à regarder », confiait Marine Johannès à 20 Minutes en juillet 2021. Un an plus tard, l’arrière française a été comparée à son idole par un journaliste américain le 4 juillet, qui l’a surnommée « Le chef Marine », en rapport à Stephen Curry, réputé pour « cuisiner » ses adversaires à chaque match. Nicolas Batum, très proche d’elle, s’est lui aussi fendu d’un tweet le 12 juin pour la féliciter.

Médaillée de bronze à Tokyo

Marine Johannès avait également quitté New York en mai 2020 pour l’Équipe de France. L’arrière aux 102 sélections avait retrouvé ses coéquipières à Tokyo fin juillet pour participer aux Jeux Olympiques. Un tournoi réussi puisque la France a décroché la médaille de bronze après sa victoire face à la Serbie dans le match pour la quatrième place (91-76). Si elle n’a jamais gagné de trophée avec les Bleues, Marine Johannès a accumulé cinq médailles d’argent tout au long de sa carrière dont trois aux trois derniers championnats d’Europe (2017, 2019 et 2021).

https://www.instagram.com/p/CSUAf2UF0C7/

Marine Johannès n’est pas la seule joueuse tricolore à évoluer en WNBA. Son ancienne rivale Iliana Rupert, qui l’a battue en finale du championnat de France avec Bourges cette saison, a également rejoint la ligue américaine début juin. Gabby Williams, 25 ans, va faire le chemin inverse en rejoignant l’ASVEL en fin de saison. La Franco-américaine, qui a choisi de représenter l’Équipe de France depuis 2021, a fait ses classes en WNBA depuis 2018. Elle joue cette année au Seattle Storm. Bria Hartley, enfin, est beaucoup plus expérimentée puisqu’elle évolue en WNBA depuis huit ans. Elle aussi dispose de la double nationalité franco-américaine.

Après Atelier Emmanuel, son fondateur compte rouvrir une académie de coiffure

Après dix-neuf ans à la tête du salon de coiffure Atelier Emmanuel, son fondateur Emmanuel Noël donnera ses derniers coups de ciseaux sur Claude Lane le lundi 15 août. Mais que la clientèle qui apprécie le savoir-faire de ce salon à la française se rassure : dès le lendemain, Emmanuel Noël et toute son équipe commenceront un nouveau chapitre à deux pas de là, au salon Blake Charles sur Maiden Lane. « C’était la meilleure sortie possible, au meilleur moment : mon bail se terminait, et je suis content de ne plus avoir à mener la barque et à être responsable de tout. En rejoignant le salon Blake Charles, je reviens à mes premières amours : former les jeunes. »

Une nouvelle aventure en équipe

Les deux dernières années ont été éprouvantes pour Atelier Emmanuel : la pandémie a forcé le salon à fermer pendant des mois, certains membres de l’équipe sont partis, et les remplacer s’est avéré compliqué. « C’est très dur d’être patron » , reconnaît Emmanuel Noël. « Quand la pandémie est arrivée, je savais qu’il fallait que je tienne jusqu’à la fin de mon bail, en 2022. J’ai appris à être patient, avec l’espoir qu’une solution finirait par se dessiner, malgré des pertes financières d’environ un demi million de dollars… »

Réussir à replacer tout son personnel était l’autre priorité d’Emmanuel Noël, et les six employés actuels le suivent dans sa nouvelle aventure au salon Blake Charles. « C’est une équipe que j’ai formée et le but est de grandir ensemble. Une bonne partie du personnel du nouveau salon est là depuis quinze ou vingt ans. Je vais apporter de jeunes coiffeurs, avec leur énergie. Cela va sans doute changer la dynamique du salon. »

Formation des jeunes

L’aventure san franciscaine d’Emmanuel Noël a commencé en 1999. « Je voulais apprendre l’anglais ! J’ai démarché quelques salons pour faire un stage d’un an et demi. J’avais neuf ans d’expérience parisienne, ça a aidé. » Son stage se prolonge, sa clientèle se fidélise, et en mai 2003, il lance officiellement son propre salon, Atelier Emmanuel, situé à l’époque sur Geary boulevard. En 2012, il déménage sur Stockton, puis sur Claude Lane en 2019.

Le salon que va rejoindre Emmanuel Noël existe sur Maiden Lane depuis plus de 25 ans : créé par Joseph Cozza en 1996, il a été repris par Blake McCall en 2021. « C’est un salon plein d’avenir : il se positionne dans le créneau de la haute coiffure, et son patron a la niaque. Les perspectives de se développer et d’ouvrir de nouveaux salons sont prometteuses, et surtout, je vais pouvoir m’investir dans la formation de jeunes, ce qui me passionne le plus dans ce métier. » En effet, dès ses années parisiennes, Emmanuel Noël est formateur, et pendant de nombreuses années, servir de cobaye aux apprentis coiffeurs d’Atelier Emmanuel les lundis était le secret d’une coiffure réussie à moindres frais.

Rendez-vous le 16 août

Il déplore aujourd’hui que les nouveaux coiffeurs paient souvent très cher des cours qui ne les préparent pas assez aux réalités du métier : « On leur parle principalement d’hygiène, mais ils ne savent pas faire un shampoing, toucher le cheveu, ou être attentionné avec les clients. Quand je les accueille dans mon salon, je les démarre, pour les former au métier et aussi à la vie. Recréer une académie au sein de ce nouveau salon, c’est ce qui me motive vraiment. »

Avant de se lancer dans cette nouvelle aventure, Emmanuel Noël passera deux semaines de vacances en France pendant la première quinzaine d’août, un luxe qu’il ne s’était pas accordé depuis au moins six ans. Il donnera officiellement ses premiers coups de ciseaux chez Blake Charles le 16 août.

Fédération française de football : à Santa Cruz, une deuxième académie

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French Morning vous racontait en juillet 2019 le lancement de la première académie de la Fédération française de football (FFF) à New York. Après avoir ouvert puis fermé un deuxième site à Montréal à cause de la pandémie, la FFF s’est finalement associée à un club de Santa Cruz, en Californie.

Culture foot locale

Si l’officialisation date de plusieurs mois, l’académie s’est structurée ces dernières semaines avec l’arrivée du Français Stéphane D’Urbano, chargé de la direction technique de l’académie, et avec l’aide de Jean-Claude Lafargue, responsable des formations à l’international pour la FFF. « Nous nous sommes associés avec un club local, The Breakers FC, qui s’occupe de plus de 200 jeunes dans les catégories U7 à U19, et qui possède également une équipe semi-professionnelle adulte », explique Jean-Claude Lafargue. « L’objectif, comme à New York, est d’exporter le savoir faire de la FFF dans la formation des jeunes, et de nous faire un peu de promotion dans la perspective de la Coupe du monde 2026 aux États-Unis. »

Si le choix de Santa Cruz peut surprendre, ville modeste de 65 000 habitants située à une heure au sud de San Francisco, la culture foot est en fait très répandue localement, notamment grâce à une large population d’origine latine. « C’est une région qui est proche du Mexique et qui sent le football », confirme Jean-Claude Lafargue, impressionné par le niveau des jeunes de l’académie. Santa Cruz est également située à seulement 40 kilomètres de San José, qui possède une équipe en Major League Soccer (MLS), le meilleur niveau national.

La FFF, réputée pour ses formations

La Fédération française de foot est la première structure de ce type à s’exporter à l’étranger, réputée pour son modèle de formation des jeunes joueurs mais aussi des entraîneurs. Une cinquantaine de coaches américains d’université et clubs professionnels profitent déjà chaque année d’un cursus de formation mis en place en partenariat avec la FFF. « On reçoit beaucoup de candidatures de clubs et d’académies américaines qui aimeraient travailler avec nous, ajoute Jean-Claude Lafargue. Nous avons été convaincus par le potentiel de Santa Cruz et par le fait que leur directeur sportif, Nisa Saveljic, connaissait bien le football français ». L’ancien défenseur franco-monténégrin a joué à Bordeaux à la fin des années 1990, puis à Sochaux, Bastia, Guinguamp et Istres au début des années 2000.

Ancien directeur de l’INF Clairefontaine, qui a vu passer les meilleurs joueurs français à leurs débuts comme Thierry Henry, Nicolas Anelka ou plus récemment Kylian Mbappé, Jean-Claude Lafargue est un spécialiste de la formation des jeunes joueurs. Il est désormais concentré à 100% sur le développement international de la FFF, entre les États-Unis, Singapour ou encore le continent africain. « Nous développons un projet avec la FIFA pour aider les fédérations africaines à se structurer », commente-t-il. « Aux États-Unis, l’objectif est de couvrir le territoire mais sans rentrer dans un processus d’industrialisation. Nous n’irons pas au delà d’une dizaine d’académies ». 

French Expat : Dans les coulisses du podcast avec Alice Krief, l’ingénieure du son

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Déjà l’épisode 149 de French Expat – le podcast de French Morning qui discute avec celles et ceux qui sont partis vivre a l’étranger.

Et si on levait le voile ? En juin 2020, nous vous avions proposé de découvrir les coulisses de French Expat dans un épisode spécial. Il y a un peu plus d’un an, Anne-Fleur Andrle a commencé à collaborer avec Alice Krief. Elle est ingénieure du son et a travaillé sur des émissions de télé que vous connaissez peut-être comme « Les Reines du Shopping » ou encore « Top Chef ». Depuis quelques années, elle se dédie au monde du podcast en France. Alice Krief, vous voyez souvent son nom dans les notes et articles accompagnant tous nos épisodes, mais qui est-ce ?

Chaque semaine, Alice travaille avec nous pour créer un univers sonore – musique, bruitage… – dans lequel vous pouvez plonger afin de ressentir, de recevoir, d’accueillir les témoignages qu’on vous propose. Comment s’y prend-elle ? Son approche a-t-elle évolué ? Fait-elle ses bruitages elle-même ? Plein de questions, et aussi plein de réponses !

Les épisodes que l’on mentionne dans cet épisode sont les suivants (dans l’ordre) : Arnaud, le Français de Shanghai; Emmanuelle à Las Vegas; Justine en Pologne; Charlotte et Jeremy à St Petersburg; Nicolas Wild, Kaboul a changé ma vie; Jingle – Série les enfants d’expats; Jingle – Série La peur en avion; Jingle – les couples multiculturels; Vocal utilisé dans l’épisode de Nelly à Londres; Charlotte à Los Angeles et Flavie à Vancouver.


Plus d’infos sur Alice Krief : https://www.lesbellesfrequences.com/

Retrouvez les podcasts de French Morning : https://www.frenchmorning.com/podcast/

6 rivières pour découvrir le Texas autrement (et se rafraîchir)

Pour éviter la chaleur écrasante de l’été, rien de tel que de passer des vacances à la fraîche. Pour cela, inutile de quitter le Texas, voici plusieurs parcours de rivières pour vous adonner à vos sports préférés. Le Hill Country est la région où lacs et rivières attirent les baigneurs, les sportifs et les pêcheurs.

Frio River

On commence par les eaux cristallines de la pétillante Frio River. Alimentée par une source naturelle (et fraîche, d’où son nom en espagnol), elle serpente à l’intérieur du parc de Garner sur 5 kilomètres. Descendre la rivière sur des chambres à air de tracteur, le derrière dans l’eau fraîche, à l’ombre, quand la température extérieure est à peine supportable, est un ravissement à l’américaine qu’il ne faut surtout pas rater ! Cette forme particulière de loisirs ne nécessite aucune compétence autre qu’une capacité à nager et une appréciation de la crème solaire et des chapeaux.

Les eaux cristallines de la Frio River au Texas.

Au Fishcamp Lodge, situé non loin de Leakey, les planches à pagaies, les pédalos et les kayaks vous attendent pour découvrir les paysages ombragés de ce canyon. Le Frio River Outfitter de Josh vous emmènera en balade au fil de l’eau. Pour les plus aguerris, le Parc naturel propose 16 miles (25 km) de randonnées dont celle qui vous mènera à la grotte de cristal de 9 mètres de profondeur ou encore celle qui vous fera atteindre le sommet de Old Baldy, le plus haut du parc.

Les options d’hébergement vont des chalets rustiques et terrains de camping simples aux country clubs, complexes hôteliers et lodges somptueux. Tom et Vida Neal ont ouvert Neal’s Lodges en tant que camp touristique dans leur ranch en 1926, un établissement devenu une véritable icône touristique où les familles reviennent année après année. La grange qui a été réaménagée comme un lieu de divertissement familial, propose de la musique live et des danses sous les étoiles. Ils ont également ajouté 16 condos avec une piscine de style complexe, 12 lodges avec piscines privées et plusieurs autres chalets. Si vous ne séjournez pas au Neal’s Lodges, offrez-vous au moins un petit-déjeuner à l’ancienne ou un dîner de steak frit au poulet, vous vous en souviendrez.

Guadalupe River

Longue de 250 miles, la Guadalupe River serpente jusqu’à la baie de San Antonio avant de se jeter dans le Golfe du Mexique. Le tronçon le plus populaire de la rivière provient du barrage Canyon, qui a été créé il y a un demi-siècle pour permettre au Corps des ingénieurs de l’armée de terre de ralentir le cours de l’eau et de prévenir les inondations en cas de fortes pluies. Ce plan d’eau est l’endroit idéal pour le tubing, le rafting, le canoë, le kayak et la pêche à la mouche. La Guadalupe est en effet l’une des plus grandes pêcheries de truites du pays.

Beaucoup de gens y viennent aussi pour nager car la Guadalupe possède « les plus grands bassins de baignade ». Sur terre, vous pouvez camper, faire de la randonnée, faire du VTT, monter à cheval, pique-niquer et observer les oiseaux. Le Parc National de la Guadalupe vous permettra de camper dans l’un des 85 emplacements aquatiques et électriques ou sur l’un des 9 emplacements réservés aux tentes – sans rendez-vous. Le Texas Park Outfitters fournit la location et l’installation d’équipement de camping.

Des tours guidés avec l’exploration de la faune et de la flore sont proposés par les Texas Rangers. Non loin de là, des cours de voile privés et en groupe sont proposés ainsi que des promenades sur le lac de Boerne. Ranch Diamond C and Stables met à votre disposition des chevaux adaptés à chaque niveau afin que vous puissiez profiter pleinement de votre expérience de randonnée sur les sentiers. Les eaux claires de la Guadalupe alimentent aussi le parc aquatique Schlitterbahn à New Braunfels. Hideout on the Guadalupe propose trois cabines pouvant accueillir de quatre à huit personnes. Lazy R et R Cove dispose de 12 cabines avec salles de bains et kitchenettes à deux miles de Canyon Lake. Moo Cow Cabins sur la rivière Guadalupe propose sept chalets, dont le Cowboy Lodge de quatre chambres.

Comal River

La coal River. © Texas Tubes

Le Comal rejoint la Guadalupe à New Braunfels. Appelé « le fleuve le plus long et le plus court du monde », il ne parcourt que 2,5 miles à lui seul. Le Comal, alimenté par une source, est connu pour être un choix plus calme pour le tubing et autres activités récréatives, surtout pour les activités familiales. Avec ses courants doux, son environnement naturel et sa température constante à 72°F (22°C), il constitue l’endroit préféré des vacanciers par temps chaud.

Le Comal est également l’un des deux seuls cours d’eau à accueillir le dard de fontaine, un poisson en danger d’extinction mais aussi une multitude de trésors laissés par les tubercules faisant ainsi de ce fleuve un lieu commun pour la plongée sous-marine. Pour les férus d’histoire, le Comal traverse la ville de New Braunfels connue pour son héritage allemand traditionnel. Les bâtiments d’origine des années 1800 sont à découvrir.

Colorado River

Le fleuve principal du Hill Country, le Colorado, alimente plusieurs lacs et contribue à la luxuriance de la région autour d’Austin. C’est surtout un lieu idéal pour les pêcheurs car le poisson y est abondant notamment le bar à grande bouche, le poison-chat, le bar blanc, le bar rayé ou encore le poisson-soleil qui peuvent être attrapé à la mouche. Une grande variété d’animaux sauvages, notamment des cerfs, des castors, des ratons laveurs, des écureuils, des tatous, des serpents, des oiseaux et bien d’autres, peut être observée le long des rives.

Un pêcheur, Ben Thompson, avec une belle prise (un Largemouth Bass ) du Colorado. © All Water Guides

Si vous avez envie de faire du ski nautique, le petit (600 acres) lac Marble Falls est apprécié des plaisanciers, mais aussi des pêcheurs. Pour le logement, Canyon of the Eagles vous propose plusieurs programmes durant votre séjour. Les amoureux de la nature peuvent séjourner au milieu de bosquets de chênes vivants et de pacanes, avec des cabines d’une à quatre chambres. A noter que cet hotel dispose d’un observatoireFrâicheu, considéré comme l’un des meilleurs sites d’observation astronomique au Texas. Le camp Sulphur Springs de Bend possède des chalets de deux à cinq chambres sur la rivière bordée d’arbres près du lac Buchanan.

Medina River

Plus au sud coule la rivière Medina qui traverse la ville de Bandera avant de se jeter dans la rivière San Antonio. Elle est étroite et offre un répit plus décontracté pour les amateurs de tubing. La société Miller propose des sorties en kayak et en camping de nuit pour admirer la grande variété de plantes et d’animaux sauvages indigènes. Les plantes rares comme le Texas mock-orange, les snowbells à feuilles de sycomore et le cactus tobusch hameçon en font partie. Profitez de la pêche, du canotage, de la natation et de la détente.

Le Flying L Ranch Resort à Bandera vaut le détour à lui seul. Le complexe propose tout, des petites suites aux dortoirs en passant par les lodges pouvant accueillir jusqu’à 22 personnes. River Ridge Cabin à Bandera repose sur un haut bluff et dispose de trois chambres pour accueillir jusqu’à 10 personnes. Paradise Canyon propose des cabanes pittoresques dans un cadre accidenté de falaises de calcaire et de chênes vivants le long de la rivière Medina au sud de Castroville.

Pedernales River

Si vous avez envie de vous ressourcer, Pedernales River est l’endroit idéal non loin d’Austin. Ses berges ombragées offrent un bel endroit pour les pêcheurs, les amateurs d’oiseaux et tous ceux qui veulent un endroit calme pour se détendre. Dans le parc national, vous pourrez monter à cheval, faire du VTT ou de la randonnée sur les nombreux sentiers et observer les nombreux papillons.

The Hill Country Casitas vous propose 11 casitas qui sont un excellent point de départ pour des excursions d’une journée dans les collines, Camp Lucy est un véritable havre de paix composé de plusieurs cottages spacieux et rustiques situé à 10 miles du Pedernales Falls State Park. Enfin, le Lucky Arrow Retreat offre des options d’hébergement de premier ordre – y compris des cabines de luxe et des yourtes – conçues avec la combinaison parfaite de charme rustique et d’esthétique moderne.

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