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Le perchoir échappe à Roland Lescure

Actualisé après le vote à l’Assemblée nationale, ce mardi 28 juin.

C’est un poste très convoité, la quatrième plus haute fonction politique du pays, que Roland Lescure aurait aimé occuper. La présidence de l’Assemblée nationale ne sera toutefois pas pour le député des Français d’Amérique du Nord cette année. L’ex-ministre de l’Outre-Mer – elle a démissionnée de son poste le week-end dernier -, Yaël Braun-Pivet, vient d’être élue au perchoir, confirmant le choix des députés de la majorité présidentielle Ensemble!, regroupant LREM, Modem et Horizons, la semaine dernière. Lors d’un vote à bulletin secret, sorte de primaire, elle l’avait emporté par 105 voix contre 85 pour Roland Lescure. Le député d’Amérique du Nord l’avait alors félicitée sur les réseaux sociaux.

Six candidats postulaient pour être le candidat de la majorité à ce poste important de la vie politique française. C’est en effet le président de l’Assemblée nationale qui organise le travail parlementaire et dirige les débats en séance; il a le pouvoir de nomination notamment de trois membres du Conseil constitutionnel, institution qu’il peut d’ailleurs saisir sur un texte de loi ou un traité; il est consulté avant la dissolution de l’Assemblée nationale et préside la Congrès.

Mercredi dernier, il aura fallu deux tours de scrutin pour départager les deux anciens présidents de commission – commission des Lois pour la députée des Yvelines, des Affaires économiques pour l’élu des Français de l’étranger. Yaël Braun-Pivet prend donc la tête des 577 députés, lors de la séance d’ouverture de la XVIe législature ce mardi 28 juin. L’ex-ministre de 51 ans est la première femme à diriger l’Assemblée nationale de l’histoire du Palais Bourbon. Elle succède à Richard Ferrand qui, lors de son élection face à deux femmes en 2018, avait demandé de lui « pardonner de ne pas être une dame ».

Mondial 2026 : tout savoir sur les 11 villes hôtes américaines

Elle est de retour ! Organisée pour la première fois aux États-Unis en 1994, la Coupe du monde de football va revenir en Amérique du Nord en 2026. Seize villes, pour la première fois réparties dans trois pays, ont été sélectionnées par la FIFA pour accueillir les matches : trois au Mexique, deux au Canada et onze aux États-Unis. De New York à Los Angeles en passant par Kansas City, voici tout ce qu’il faut savoir sur les villes américaines du prochain mondial (la liste des matches par ville sera divulguée plus tard cette année).

New York/ New Jersey

On ne présente plus New York et son amour grandissant pour le ballon rond. Des bars aux terrains de sport, le football est partout dans la Big Apple. La ville accueille deux équipes de MLS, le NYC FC qui évolue au Yankee Stadium dans le Bronx, et les New York Red Bulls, pensionnaires de la très belle Red Bull Arena située à Harrison dans le New Jersey. C’est ici également que joue le Gotham City FC, l’équipe féminine locale (NWSL).

Mais les matches de la future Coupe du monde n’auront lieu dans aucun de ces deux stades, jugés trop petits ou non adaptés au football. C’est le MetLife Stadium et ses 87 000 places qui a été choisi par les organisateurs. Construit en 2010 et accessible en seulement 30 minutes en transport depuis Manhattan, le stade d’East Rutherford (NJ) accueille en temps normal les deux équipes de football américain locales, les Giants (NFL) et les Jets (MLB). Sept matches s’étaient joués ici ou plutôt juste à côté au Giants Stadium (détruit depuis) lors de la Coupe du monde 1994, dont la demi-finale opposant l’Italie et la Bulgarie. Comme la plupart des stades de cette liste, le MetLife Stadium dispose d’une pelouse synthétique, non réglementaire pour les matches de la Coupe du monde. Une vraie surface en herbe devra être installée d’ici là.

Miami

Miami est l’une des villes les plus latines des États-Unis. Ce n’est pas un hasard si David Beckham a décidé d’y monter son équipe de foot en 2018, l’Inter Miami (MLS), qui joue ses matches à Fort Lauderdale à une quarantaine de minutes au nord de Miami. L’ancienne gloire du football anglais a ramené dans ses valises Gonzalo Higuain, le buteur argentin passé par le Real Madrid. Là aussi, le stade de l’Inter Miami est trop petit pour accueillir les matches de la Coupe du monde, c’est donc un autre stade de NFL, le Hard Rock Stadium, qui sera utilisé le jour J. Cette enceinte de 67500 places, située à Miami Gardens à 15-20 minutes du centre, a connu un lifting impressionnant à 500 millions de dollars en 2016. Les rénovations incluent l’ajout d’un toit rétractable et le réaménagement des espaces VIP. C’est la première fois que Miami accueillera des matches de la Coupe du monde, dans une ville qui ouvre décidément de plus en plus ses portes au football. L’Inter Miami va bientôt lancer la construction de son propre stade de 25 000 places au coeur de la ville, dont l’ouverture est prévue en 2025.

Boston

Comme New York, Boston a une histoire avec le football et la Coupe du monde. Le Foxboro Stadium, détruit depuis, avait accueilli six matches en 1994 dont le quart de finale entre l’Espagne et l’Italie. La plus grande des compétitions reviendra donc dans le Massachusetts en 2026, mais du côté du Gillette Stadium, le célèbre stade des New England Patriots (NFL). Cette belle enceinte de 65 800 places n’est pas la plus facile d’accès, située à 45 minutes au sud de Boston. Elle accueille également une équipe très performante de MLS, le New England Revolution, qui a remporté l’année dernière le titre de la saison régulière avec un record de points à la clé. Son entraîneur n’est autre que l’ancien sélectionneur de Team USA, Bruce Arena, qui avait amené l’équipe américaine jusqu’en quart de finale à la Coupe du monde 2002, un résultat historique.

Philadelphie 

Ce sera également une première pour « Philly », la ville réputée pour son cheesesteak et l’équipe des Eagles (NFL). Les matches de la Coupe du monde auront lieu au Lincoln Financial Field, un stade omnisports de 69 000 places située au sud de la ville, qui a la particularité d’avoir été inauguré par un match de foot en 2003 opposant Manchester United et Barcelone. Philadelphie dispose d’une équipe de foot en MLS depuis 2010, l’Union, qui joue régulièrement les premiers rôles dans la ligue américaine, et a gagné le trophée de la saison régulière en 2020. Son capitaine, Alejandro Bedoya, a joué pendant trois saisons à Nantes dans le championnat de France (2013-2016).

Atlanta

Atlanta a réussi un véritable tour de force en 2017 : réunir une ville et remplir tout un stade presque du jour au lendemain autour d’un nouveau club de foot, l’Atlanta United FC (MLS). L’équipe évolue régulièrement à guichets fermés dans le nouveau Mercedes-Benz Stadium, un stade de 74 000 places avec toit rétractable. Après seulement cinq ans dans la ligue, l’Atlanta United FC est déjà une success story avec trois trophées dont le titre national en 2018. Les Géorgiens attendent donc avec impatience leur première Coupe du monde à la maison, dans une ville et une région plus que jamais tournée vers le football.

Dallas

Terre d’immigration mexicaine au même titre que San Antonio et Houston, Dallas est réputée pour la qualité de sa formation footballistique, sans doute la meilleure du pays. De nombreux joueurs formés ici ont percé au plus haut niveau comme Ricardo Pepi (Augsbourg), Weston McKennie (Juventus), Tanner Tesmann (Venise) et la star locale Jesus Ferreira (FC Dallas). Le FC Dallas, qui a rejoint la MLS à la création de la ligue en 1996, joue ses matches au Toyota Stadium de Frisco, où se trouve également le Soccer Hall of Fame Museum, le musée national dédiée à l’histoire du soccer. Dallas avait accueilli six matches lors de la Coupe du monde 1994, dont le quart de finale entre les Pays-Bas et le Brésil. Les rencontres de 2026 auront lieu au prestigieux AT&T Stadium, une enceinte impressionnante de 80 000 places utilisée par les Dallas Cowboys (NFL).

Houston

La FIFA (organisatrice du mondial) aime décidément les stades couverts. Pas forcément favorite, la ville de Houston a finalement été sélectionnée pour la qualité de ses infrastructures. Le NRG Stadium, 72 000 places, dispose d’un toit rétractable qui permet de se protéger de la météo chaude et humide du sud du Texas. Il accueille l’équipe de NFL locale, les Houston Texans. Contrairement aux villes citées précédemment, Houston ne vibre pas vraiment pour le football. Le Dynamo, son équipe de MLS depuis 2006,  n’attire ni les foules ni les bons résultats. Les matches prévus sur place en 2026 devraient l’aider à gagner en engouement et visibilité.

Kansas City

Deux petits « Frenchy » jouent pour l’équipe de MLS de Kansas City (Sporting KC), qui évolue à chaque match dans un stade plein au Children’s Mercy Park. Rémi Walter (ex-Nice) et Nicolas Isimat-Mirin (ex-Monaco) sont tombés sous le charme de la culture foot locale, qui remonte aux années 1970 avec les exploits des Kansas City Spurs, première équipe de la région et vainqueure du championnat en 1969 (NASL). Le centre d’entraînement du Sporting Kansas City est également un bijou de modernité ouvert en 2018, avec 12 terrains répartis sur 20 hectares. Preuve de l’intérêt pour le foot dans la région, un club féminin a vu le jour en 2020, le Kansas City Current, qui joue au meilleur niveau national (NWSL). Les matches de la Coupe du monde 2026 auront lieu au Arrowhead Stadium, terrain des Chiefs (NFL), qui peut accueillir 76 000 personnes.

Los Angeles

Comme New York, Los Angeles a toujours été une capitale du foot et ne cesse d’attirer de plus en plus de fans aujourd’hui. Si le mythique Rose Bowl de Pasadena avait accueilli la finale de la Coupe du monde en 1994, les organisateurs ont décidé de miser sur la modernité pour 2026, puisque c’est le flambant neuf SoFi Stadium d’Inglewood qui a été retenu. Le stade de Rams (NFL), derniers vainqueurs du Superbowl, dispose lui aussi d’un toit rétractable et de 70 000 sièges. Du côté des équipes de foot locales, le LA Galaxy est le club le plus populaire grâce notamment à l’arrivée de David Beckham en 2007. Le Suédois Zlatan Ibrahimovic a également joué ici de 2018 à 2019. Le rival local est le Los Angeles FC, équipe montée en 2018 par plusieurs investisseurs dont l’acteur Will Ferrell et l’ancien basketteur Magic Johnson. Une nouvelle équipe féminine, l’Angel City FC (NWSL), vient également d’être créée cette année par l’actrice Natalie Portman. Le club, détenu uniquement par des femmes, se revendique féministe et social.

San Francisco / Bay Area

Voyager à San Francisco revient à remonter aux origines du football aux États-Unis. C’est ici, dans la Bay Area, qu’a vu le jour la première ligue officielle américaine en 1902, la San Francisco Soccer Football League (SFSFL). Bizarrement, aucune équipe de San Francisco n’a survécu aux années, contrairement à d’autres clubs de la Bay Area comme les San José Earthquakes. À l’image de New York ou Los Angeles, les Earthquakes ont rejoint le premier championnat professionnel américain (NASL) à partir de 1974. L’équipe évolue aujourd’hui en MLS. À seulement 30 minutes de San José se trouve la prestigieuse Stanford University, qui avait accueilli des matches de la Coupe du monde en 1994. Pour cette nouvelle édition en 2026, les rencontres auront lieu à Santa Clara dans la banlieue de San Jose. À noter que la Fédération française de football a ouvert une académie à 45 minutes de là à Santa Cruz, convaincue par le potentiel de la région.

Seattle

On garde le meilleur pour la fin avec Seattle, qui accueille sans doute les meilleurs supporters du pays. Il faut dire que l’équipe locale, les Seattle Sounders, sont une véritable success story en MLS. Il s’agit tout simplement de la meilleure équipe depuis la création de la ligue en 1996 avec trois championnats nationaux, quatre coupes, et un succès tout récent en 2022 en Ligue des champions CONCACAF (zone qui comprend l’Amérique du Nord, l’Amérique centrale et les Caraïbes). Près de 50 000 personnes se déplacent à chaque match pour voir les Sounders au Lumen Field, l’une des meilleurs affluences du pays. Le club partage son stade avec l’équipe féminine d’OL Reign, racheté par l’Olympique Lyonnais en 2019. C’est ici que joue la star américaine Megan Rapinoe, icône de la lutte pour l’égalité salariale entre les équipes nationales masculines et féminines. Preuve que le football s’est développé récemment dans la région, Seattle n’avait pas accueilli de matches à la Coupe du monde de 1994. Ce sera chose faite cette fois-ci au Lumen Field.

Marie-Laure Troadec : la vie de confinée à Shanghai et la politique zéro Covid

Cette semaine, le podcast French Expat prend la direction de la Chine et part à la rencontre de Marie-Laure Troadec. Fin mars 2022, la ville de Shanghai a été progressivement mise sous cloche. Résidence par résidence, quartier par quartier. Des habitants barricadés, testés parfois jusqu’à plusieurs fois par jour voire au milieu de la nuit, censés être confinés quelques jours et qui sont restés chez eux plus de deux mois. Qui dit confinement strict implique un approvisionnement en denrées alimentaires et produits de première nécessité difficile car seules quelques enseignes peuvent encore livrer la nourriture aux 25 millions d’habitants de la ville.

Marie-Laure Troadec, jeune Française d’origine chinoise et habitante de Shanghai, revient sur ce confinement hors du commun et sur la politique « zéro Covid» qui fait loi en Chine actuellement. Elle raconte la peur, celle de tester positif au Coronavirus, et d’être envoyée dans des centres pour « récupérer », coupée de tous, dans des conditions très difficiles. Elle nous raconte pourquoi, malgré son amour pour la Chine, elle a décidé de partir vivre dans d’autres pays d’Asie.

 

 

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À New York, les expats sont de retour… la hausse des loyers aussi

[Article partenaire] Ce n’est plus un secret : pendant la pandémie, en 2020 et 2021, un nombre record de New-Yorkais ont quitté la ville. Plus de 300.000 d’après les chiffres du recensement officiel. Mais alors pourquoi est-il si difficile de trouver un logement en location dans la ville ? D’après ce rapport de DouglasElliman, le loyer médian à Manhattan est revenu en avril tout près de son record (3.900$/mois), en hausse de plus de 30% en un an.

Les expats reviennent

Le paradoxe n’est qu’apparent : la réalité est que l’exode a pris fin depuis déjà de nombreux mois. Spécialiste de l’immobilier pour les expatriés, et fondateur de DE TILLY REAL ESTATE, Renaud de Tilly le confie : « on n’a jamais eu autant de demandes ». Après plus d’une année de disette, notamment au début de la crise de la Covid (« pratiquement plus personne n’arrivait, à part quelques diplomates… »), « nous sommes en train de récupérer le flux de plus de deux années d’un seul coup. Nous sommes assaillis de demandes de location d’expatriés qui arrivent ou préparent leur arrivée pour cet été ».

Et les expats ne sont pas les seuls à avoir retrouvé le chemin de la Big Apple. La perpétuation du remote work n’est pas une voix à sens unique. Si certains en ont profité pour quitter la ville et s’installer à la campagne, d’autres, souvent plus jeunes et sans enfant, font le trajet inverse. D’après le New York Times, le site d’information immobilière Zillow, basé à Seattle, a par exemple autorisé ses employés à travailler depuis chez eux, sans limite. Or depuis, le nombre d’employés de Zillow habitant à New York a augmenté de 15% . Explication : la grande ville attire toujours, notamment les plus jeunes, qui préfèrent s’installer dans une ville riche en culture et activités, même si rien ne les y oblige pour leur travail.

Guerre des enchères…

Quelle qu’en soit la raison, ce retour d’affection pour New York pèse sur le marché de la location. L’inventaire disponible est retombé à un niveau historiquement bas : « il y  a environ 11.000 appartements à louer dans New York, c’était 30.000 il y a deux ans » souligne Renaud de Tilly. Il n’est plus rare pour un logement donné d’avoir dix ou quinze candidats sérieux « là où il y en avait cinq ». Dans certains cas, on assiste même à des surenchères avec des candidats locataires faisant des offres très nettement au-dessus du prix demandé. Ce n’est évidemment pas une bonne nouvelle pour les expats et les nouveaux arrivants. « Lorsque les propriétaires ont l’embarras du choix comme ça, ils vont plutôt privilégier les dossiers qui leur semblent simples, c’est pour cela que notre rôle d’expert en expats est essentiel : grâce à nous, les dossiers des expatriés remontent au dessus de la pile ! » constate l’agent immobilier.

Accompagnement essentiel

À ce jeu, être bien accompagné devient essentiel. « Le premier pas, explique Renaud de Tilly, est de bien comprendre le rôle d’un agent immobilier ici aux États-Unis. Contrairement à la France, ici les annonces immobilières sont en libre accès pour tous, notamment sur des sites internet publics. Tout le monde peut trouver un appartement à louer. Le travail d’un agent immobilier à New York, c’est de représenter les intérêts du locataire ». Dans le cas d’une famille expatriée, nouvellement arrivée, il s’agit notamment de préparer un dossier d’une manière particulière, de négocier chaque ligne du contrat, de sécuriser la caution mais surtout d’obtenir l’appartement ou la maison parmi une compétition féroce de parfois plusieurs dizaines de dossiers. Spécialistes de l’accompagnement des francophones notamment et plus largement des expatriés, DE TILLY REAL ESTATE a acquis l’expérience qui fait la différence : « il y a une manière de présenter et de défendre un dossier de candidature d’expat, de montrer que c’est un bon dossier même s’il n’y a pas ce qui est généralement demandé par tous les propriétaires : credit history, social security number, comptes en banques, fiches de paie, tax returns US… ».

Dans un tel marché, « c’est avant tout un jeu de rapidité » et avoir un broker expérimenté, qui connaît à la fois les quartiers, les immeubles et la législation de la location fait réellement la différence. C’est pour cela que DE TILLY REAL ESTATE est aujourd’hui l’agence des Francophones a New York.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Live avec KPMG : les choses à prévoir lors d’une installation aux États-Unis

Vous envisagez d’accepter une mission aux États-Unis ou de déménager aux États-Unis ?

S’installer dans un nouveau pays exige de prêter attention à certains détails, tant personnels que professionnels, notamment :

– les ajustements personnels pour vous et votre famille

– l’impact sur votre carrière à long terme

– la rémunération et les avantages

– la conformité fiscale et la planification fiscale

– le soutien fiscal de l’entreprise : coût de la vie, logement, scolarité et autres allocations

– l’impact sur la sécurité sociale et la retraite

Mardi 21 juin 2022, lors d’un direct d’une heure, George Gans et Christina Cure de KPMG US vous ont donné des conseils et ont répondu à vos questions.

Visionnez le replay du webinaire sur notre chaine YouTube

? Vous avez une question complémentaire concernant la partie comptable ? Contactez les experts de KPMG, leader de l’audit, du conseil et de l’expertise comptable :
– George Gans : [email protected]
– Christina Cure : [email protected]

Éclair & Café remporte le prix Best Baguette LA 2022

Mercredi soir avait lieu à Los Angeles le concours Best Baguette 2022. Élu par un jury composé des chefs pâtissiers Clément Le Déoré et Aaron Benmoussa, et des chefs David Fricaud et David Bertoia, Éclair & Café et son charismatique boulanger, Akim Boughazi, remportent le Grand Prix de la meilleure baguette 2022.

« Une vraie surprise ! déclarait le vainqueur au micro de French Morning. Je me suis inscrit au dernier moment à cette compétition, et face à des finalistes sérieux – Josette Leblond (Normandie Bakery) et Sweet Lily Bakery, j’ai remporté ce prix et fait découvrir au public toutes mes spécialités. Mon métier est de faire plaisir aux gens, et je crois que cela porte ses fruits. »

Le jury de Best Baguette 2022 à LA : les chefs Aaron Benmoussa, David Bertoia, Clément Le Déoré et David Fricaud. © Ryan Strongin

Originaire de La Courneuve, en banlieue parisienne, cadet d’une fratrie de 13 enfants, Akim Boughazi a commencé sa carrière de boulanger grâce à une reconversion. « Après avoir monté une société de transport et écumé tous les petits boulots, de déménageur à menuisier jusqu’à poseur d’affiches publicitaires, j’ai décidé de me former à l’artisanat en boulangerie auprès du Syndicat des Boulangers du Grand Paris. » Un déclic qui lui ouvre les portes de Lenôtre et de l’enseigne Paul, et lui offre l’expérience de sa vie chez Jérôme Deschamps, le patron de la boulangerie « P’tit Père » au Pré-Saint-Gervais, qui lui transmet sa passion pour le bon pain.

En 2012, Akim Boughazi ouvre au Blanc-Mesnil sa première affaire, Le Mil’feuille. Sa baguette de tradition, croustillante et moelleuse à l’intérieur connaît un succès immédiat. Il la déclinera à toutes les saveurs, à la semoule, à l’ail ou aux olives et ajoute quelques spécialités pâtissières, ainsi du mille-feuille pistache caramel. « C’est cette recette de mille-feuille qui a capté l’attention des équipes de M6 et de l’émission La Meilleure Boulangerie de France à laquelle j’ai participé. Malgré une défaite contre le futur vainqueur de la saison, l’expérience m’a ouvert des portes et de la notoriété. Que du positif ! »

La boulangerie-pâtisserie Éclair & Café remporte le Grand Prix du jury Best Baguette LA 2022. © Ryan Strongin

Globe-trotter invétéré, amoureux de l’Asie et du Moyen-Orient, Akim Boughazi et sa femme Nora décident de quitter la région parisienne au début de l’année 2020. « Partout dans le monde, les boulangers-pâtissiers sont accueillis les bras ouverts. Alors, on a tenté le coup aux États-Unis. Je me suis associé à mon beau-frère Joseph, originaire de Los Angeles, et trouvé ce local à Torrance, dans le sud de la ville. Mes enfants ont repris Le Mil’feuille et nous avons ouvert, peu avant la pandémie, Eclair & Café. »

Pensée aux origines comme « une version du coffee-shop à la française », Éclair & Café fait découvrir aux Californiens la baguette de tradition, à la parisienne, la préférée d’Aki. « Une bonne baguette à la parisienne, il n’y a rien de mieux ! Les Américains sont sensibles à la démarche artisanale que je propose. Et leur enthousiasme renforce, chaque jour, ma motivation. En achetant une baguette, ils achètent aussi un peu de rêve ! »

Si l’offre s’est ensuite élargie aux gâteaux, à la pâtisserie avec une déclinaison d’éclairs à tous les goûts, dont la pistache, le best-seller de la maison, à la viennoiserie et au snacking avec une sélection de quiches, Akim n’en a pas fini avec la baguette. « Notre métier évolue en permanence. Prochainement, je lancerai ma version de la baguette au charbon. Et à moyen terme, j’espère bien pouvoir ouvrir d’autres adresses dans la région. »

Les gagnants du prix Pains Spéciaux, Marine Le Faucheur et Thibaut Leymarie, fondateurs de Sweet Lily Bakery, au concours de Best Baguette LA 2022, organisé par French Morning le jeudi 16 juin. © Ryan Strongin

Avec sa victoire de la Best Baguette 2022, Eclair & Café remporte également le titre prestigieux de fournisseur officiel du Consulat de France à Los Angeles. « Je suis d’origine algérienne mais surtout français et fier de pouvoir servir ainsi ma patrie. La France m’a tout appris et pouvoir représenter la gastronomie française, ici en Californie, est une chance extraordinaire. »

Deux autres prix ont également été décernés lors de la soirée Best Baguette LA 2022. Le prix du public a été décerné à Josette Leblond, la fondatrice de Normandie Bakery. Le prix des pains spéciaux a été remis à Marine Le Faucheur et Thibaut Leymarie, les propriétaires de Sweet Lily Bakery.

Josette Leblond, la fondatrice de Normandie Bakery, a reçu le prix du public Best Baguette LA 2022. © Ryan Strongin

L’édition 2022 de la Best Baguette de Los Angeles était sponsorisée par :

Mino, ambiance bistro français au cœur de West Village

Mardi après-midi, peu après 4pm. Gérald Barthélémy s’affaire dans les cuisines de son nouveau restaurant de West Village, Mino brasserie, commande une béarnaise à l’un de ses apprentis. Puis il s’assied quelques minutes sur une banquette avec son expresso bien serré. Sans aucun doute, le décor, l’ambiance et la carte sont une ode à la France dans cet établissement qui a ouvert ses portes sur la 12e Street, au coin de Greenwich Avenue. « Quand la pandémie a éclaté, je n’ai pas pu rentrer en France pendant longtemps et, ce qui me manquait le plus, c’était la brasserie parisienne ou lyonnaise, où on retrouve les plats typiques français qui nous font du bien. »

Une troisième adresse pour les associés du Saint-Tropez

Mino est la troisième aventure du duo Gérald Barthélémy et Yohann Pécheux. Ils ont ouvert ensemble le restaurant-bar à vins Saint-Tropez dans West Village fin 2017, puis une deuxième adresse à Soho début 2019, accompagnés de deux associés français. L’éclatement de la pandémie a bien sûr été une source de stress et d’inconnu pour les deux entrepreneurs. « Nous avons fermé jusqu’à fin juin, mais nous avons été beaucoup soutenus par l’État de New York et au niveau fédéral, le PPP nous a aidés à garder nos employés et à survivre », raconte Gérald Barthélémy.

La plus grosse complication a finalement été de construire les terrasses à partir de l’été 2020, tant la mairie a changé de critères sur la taille de ces emplacements. Mais cette période de remise en question a aussi permis aux entrepreneurs de revenir sur leur compte de résultat, et de dresser des constats. « Nous avons décidé de ne plus ouvrir au déjeuner car ce n’était plus rentable. Nous avons optimisé notre activité et le trafic est rapidement revenu dans les restaurants et à emporter, ce qui nous a permis de réfléchir à la suite. »

Les gamins de West Village

Le duo envisage de lancer un nouvel établissement mais n’a pas envie d’ouvrir un troisième Saint-Tropez. D’où l’idée d’un bistro français plus axé sur les classiques de la cuisine hexagonale. L’idée mûrit et, quand l’État de New York donne son feu vert à une capacité de 100 % des restaurants au printemps 2021, ils décident de se lancer. « Nous avons trouvé un espace dans West Village, à 200 mètres du premier St-Tropez, dans un quartier que l’on connaît bien et que l’on adore. C’était un vieux diner situé sur un corner, cet endroit avait une vraie âme », s’enthousiasme Gérald Barthélémy.

Mino fait référence au mot « minot », un gamin, un enfant dans le langage courant provençal, et un clin d’œil à l’actualité récente des deux entrepreneurs qui sont devenus papas à deux mois d’écart pendant la pandémie. « Nous sommes quatre associés et avons tous des enfants, on a mis leurs photos à l’entrée ». L’intérieur tient quant à lui de la brasserie typique française, avec un bar en zinc, de grands miroirs, mais aussi des photos de chefs français que le duo admire. Paul Bocuse, Thierry Marx, Joël Robuchon… les grands noms de la gastronomie française sont tous là.

Pour Gérald Barthélémy, ce restaurant est aussi l’opportunité de reconnecter avec son passé de chef. « J’ai repris la cuisine de mon apprentissage, lorsque j’étais à l’hôtel Vernet-Elysée. C’est un plaisir de retrouver cette cuisine traditionnelle ». À la carte, l’œuf mayonnaise, l’incontournable entrecôte-frites et sa sauce béarnaise maison, le tartare de bœuf au couteau, le saumon à l’oseille ou encore le dos de cabillaud et sa ratatouille. Sans oublier des desserts gourmands comme la tarte au citron meringuée, le Paris Brest ou encore les profiteroles au chocolat. Une vraie réminiscence de la cuisine maison pour les Français qui n’auront pas la chance de quitter New York cet été.

Le dernier Ozon en clôture du festival Frameline à San Francisco

La 46e édition du festival de cinéma LGBTQ+ Frameline se déroule jusqu’au dimanche 26 juin à San Francisco. La date de sa clôture coincide avec le jour de la grande parade de la SF Pride, et met à l’honneur le dernier film du réalisateur français François Ozon, Peter Von Kant. Porté par Denis Ménochet et Isabelle Adjani, ce film est une interprétation libre de la pièce de théâtre Les Larmes amères de Petra von Kant, que le cinéaste  allemand Rainer Fassbinder avait écrite et adaptée lui-même à l’écran en 1972. Le film original sera également projeté pendant le festival Frameline, ce jeudi 23 juin. Après Gouttes d’eau sur pierres brûlantes, c’est la deuxième pièce de Fassbinder que François Ozon transpose sur grand écran.

La France sera bien représentée, avec 5 autres films en compétition, dont certains seront également disponibles en streaming du vendredi 24 au jeudi 30 juin.

  • Bambi, une nouvelle femme, de Sébastien Lifshitz (2021). Bambi, 86 ans, retrace son histoire de première femme transgenre en France, et sa carrière sur la scène du cabaret Le carrousel de Paris. Ce film sera disponible en streaming du vendredi 24 au jeudi 30 juin.
  • Les meilleures, de Marion Desseigne-Ravel (2021). L’histoire de Nedjma et de Zina est celle d’un amour a priori interdit par une réputation à tenir dans son quartier. A voir le 19 juin au AMC Kabuki de San Francisco
  • Fashion Babylon, de Gianluca Matarrese (2022). Dans le monde prestigieux et fastueux de la mode, il existe une vie de Cour, avec ses codes et ses courtisans. Le temps des fashion weeks, ils deviennent visibles au premier rang des défilés. Le reste de l’année, ils tentent d’exister à grand renfort d’exubérances. À voir le mercredi 22 juin au AMC Kabuki, ou en streaming du vendredi 24 au jeudi 30 juin.
  • Last Dance, de Coline Albert (2021). La drag queen Vincent DeFonte a connu la gloire sur de nombreuses scènes américaines. Le moment de raccrocher est arrivé, et ce film suit Vincent pour sa dernière performance, à Paris. À voir le jeudi 23 juin au Castro Theatre, et en streaming du vendredi 24 au jeudi 30 juin.
  • Ultraviolette et le gang des cracheuses de sang, de Robin Hunzinger (2021). À la mort de sa grand-mère Emma, le réalisateur Robin Hunzinger découvre des lettres d’une certaine Marcelle qui révèle une idylle aussi passionnée qu’interdite dans les années 1920. À voir en streaming du vendredi 24 au jeudi 30 juin.

Législatives 2022: Roland Lescure réélu député par les Français d’Amérique du Nord

(Article mis à jour le 20 juin avec les réactions des candidats) Après un premier tour plus serré que prévu, où Roland Lescure ne comptait que 2,5 points d’avance sur Florence Roger, le député sortant et représentant d’Ensemble! l’emporte largement au second tour devant la candidate de la NUPES.

Sur l’ensemble de la circonscription, Roland Lescure l’emporte avec 55,6%, contre 44,3% pour Florence Roger. Pour le député sortant, le résultat est très loin du compte de 2017. Il avait alors engrangé près de 80% des voix contre le sortant d’alors Frédéric Lefebvre (Les Républicains). Mais il était cette fois opposé à une candidate de gauche et le fort ancrage à gauche des électeurs français au Québec a équilibré le rapport de force. Florence Roger l’emporte en effet largement à Montréal (près de 62% des voix).

De son côté, Roland Lescure a pu compter sur les forces macronistes parmi les Français des États-Unis : il réalise notamment 70% à New York, 81% à Miami, 67% à San Francisco et Los Angeles. C’est, semble-t-il, le député sortant qui a le plus profité du léger regain (3%) de participation entre les deux tours.

« Une campagne positive »

Répondant à French Morning, Roland Lescure a souligné « nous avons montré qu’on pouvait mener une campagne sur le fond, positive, et opposant sans furie deux modèles de société », se félicitant du choix des Français d’Amérique du Nord. Florence Roger se réjouit elle d’avoir mobilisé « 4 à 5000 voix supplémentaires au second tour ». « On a fait une belle campagne, avec un beau travail d’équipe, poursuit la candidate. Un ami m’a dit que c’était une défaite d’avenir ». 

Situation inédite

Réélu, Roland Lescure fait face à un deuxième mandat qui sera très différent du premier. « La situation inédite au parlement nous donne une responsabilité elle aussi inédite, reconnaît-il, assurant vouloir « travailler en collaboration avec les autres groupes afin de construire du consensus, obtenir des résultats et réconcilier les Français avec la politique ».

De son côté, Florence Roger souligne que « la réponse à l’abstention va être le défi. Je suis attristée par le score du Rassemblement national en France (…) Il va falloir récupérer ces fâchés pas fachos », dit-elle, reprenant l’expression de l’Insoumis François Ruffin. Avant de confier que, pour sa part, elle n’a pas encore réfléchi à son avenir. « J’ai besoin de dormir quelques jours ! On va faire vivre la NUPES, une union très productive. C’est le premier enjeu. Après, la politique est partout ! ».

Concert d’été de l’Eglise protestante francophone de DC

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Pour leur concert d’été, l’Église protestante francophone de Washington DC donne rendez-vous le vendredi 24 juin. L’église reçoit la chorale de Rochambeau et celle de l’ambassade de France, ainsi que la soprano Maggie Polglaze. L’ensemble sera dirigé par Simon Charette. Au programme : Bach, Verdi et Strauss, Gounod, Haendel, de la variété française et du gospel.

Ouvert à tous et gratuit, le concert commence à 7pm au 4500 Massachussetts Ave NW, dans le quartier de l’American University. Un espace enfant sera mis à disposition. Un parking gratuit sera disponible sur place.

Concerts : Phoenix en tournée aux États-Unis à la rentrée

Quoi de mieux qu’un titre inédit pour lancer une nouvelle tournée ? Le groupe français Phoenix a dévoilé début juin son dernier morceau « Alpha Zulu », avant de faire son retour sur scène quelques jours plus tard au festival Art Rock de Saint-Brieuc. La première date d’une longue série de représentations, qui le conduira d’Europe en Amérique du Nord. 

Le quatuor versaillais, très connu aux États-Unis, va sillonner le pays pendant six semaines, offrant ainsi une vingtaine de rendez-vous à leurs fans américains et expatriés : le mardi 6 septembre à St Paul (Minnesota), le mercredi 7 septembre à Chicago, le vendredi 9 septembre à New York, le samedi 10 septembre à New Haven (Connecticut), le mardi 13 septembre à Boston, le jeudi 15 septembre à Philadelphie, le vendredi 16 septembre à Washington DC, le samedi 17 septembre à Atlanta, le lundi 19 septembre à Nashville, le mardi 20 septembre à Indianapolis, le jeudi 22 septembre à Saint Louis (Missouri), le vendredi 23 septembre à Bentonville (Arizona), le jeudi 6 octobre à Los Angeles, le vendredi 7 octobre à Berkeley, le lundi 10 octobre à Denver, le mercredi 12 octobre à Kansas City (Missouri) et les vendredi 14, samedi 15 et dimanche 16 octobre à Austin (Texas).

Leur huitième album, cinq ans après leur dernier opus « Ti Amo », est en cours d’enregistrement dans un studio aménagé en plein cœur du Musée des Arts Décoratifs. Sa date de sortie n’est pas encore connue. 

NHL : Pierre-Édouard Bellemare, un vétéran tricolore à la Stanley Cup

À 37 ans, l’attaquant français de Tampa Bay s’est qualifié pour les finales du championnat de NHL qui ont lieu en ce moment aux États-Unis. Il peut devenir le deuxième Français à remporter la prestigieuse Stanley Cup après Cristobal Huet en 2010.

Un parcours tortueux

Son homonyme, le regretté Pierre Bellemare, se serait fait un plaisir de raconter l’histoire si particulière du hockeyeur français. Né dans une famille très modeste en banlieue parisienne, Pierre-Édouard Bellemare fait ses débuts sur la glace à six ans à Montpellier, avant de revenir en région parisienne où il joue dans un club de Viry-Châtillon. « Adolescent, il passait trois heures par jour dans le métro et le RER, entre la cité où il ­habitait, le collège, et la patinoire. Et se faisait quotidiennement contrôler par les policiers, qui prenaient sa crosse pour une arme », raconte le journaliste Yann Hildwein dans L’Équipe. Élevé avec quatre frères et sœurs par une mère célibataire, le jeune homme s’accroche à son rêve et finit par décrocher son premier contrat professionnel à Rouen en 2002 dans la ligue Magnus. Il reste quatre ans dans le championnat français où il gagne deux fois la Coupe de France en 2003 et 2004 ainsi que le Championnat de France en 2005.

Il tente ensuite sa chance en Suède où il est mis à l’essai à Leksand, un club de deuxième division. Mais rien ne se passe comme prévu. « Ça n’a pas été facile. On m’a beaucoup regardé de haut, comme le petit jeune qui arrive de l’étranger et qui ne parle ni anglais ni suédois », expliquait récemment Pierre-Édouard Bellemare en conférence de presse. « J’ai appelé ma mère en lui disant que je voulais tout arrêter, mais elle a trouvé les mots pour me convaincre de transformer cette expérience en quelque chose de positif ». À Leksand, le hockeyeur français retourne l’opinion du vestiaire et de son coach qui l’engage jusqu’à la fin de saison. L’attaquant restera finalement trois ans au club, où il décrochera le titre de meilleur buteur du championnat en 2008. Ses bonnes prestations lui ouvriront ensuite les portes de Skellefteå en élite suédoise, où il remportera deux fois le titre national en 2012 et 2013.

Des débuts en NHL à 29 ans

2014 est l’année de la consécration pour Pierre-Édouard Bellemare, qui est recruté par Philadelphie au sein de la prestigieuse NHL à l’âge de 29 ans. « À ce moment, les gens ont commencé à se rendre compte que j’étais un bon joueur. Parce que Philadelphie ne serait jamais allé chercher un joueur aussi vieux sans raison », raconte-t-il. En huit ans aux États-Unis, Bellemare a connu quatre clubs dont Las Vegas, avec lequel il a atteint une première finale de Stanley Cup en 2018 (défaite 4-1 face à Washington). Il a ensuite joué au Colorado pendant deux ans avant de rejoindre le double champion en titre Tampa Bay cette saison. Il totalise 587 matches pour 56 buts et 67 passes décisives dans la ligue américaine, et représente aussi l’Équipe de France depuis 2004. 

Hasard heureux, il retrouve ce mois-ci en finale de Stanley Cup son ancienne équipe, Colorado. « Ça ne me paraît pas difficile d’affronter d’anciens coéquipiers. Je suis assez concentré, du fait que j’ai déjà perdu en finale et que je n’ai pas envie que ça se reproduise », commente-t-il. S’il gagne, Pierre-Édouard Bellemare rejoindra un autre Français au palmarès des vainqueurs, Cristobal Huet. L’ancien gardien des Bleus, légende vivante en Amérique du Nord, a remporté le trophée lors de la saison 2009-2010 avec Chicago.