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Pourquoi les Américains aiment-ils tellement les pick-up ?

Selon un sondage publié par Harris en 2020, 57 % des Américain.es considèrent que leur pick-up fait partie de leur famille et 60% considèrent qu’ils ne peuvent pas « vivre sans ». Pourquoi une telle passion pour ce véhicule ? C’est notre question bête de la semaine.

Rouge, bleu, noir, luxueux ou rouillé. Sur les routes américaines, le pick-up est partout. Presque chaque marque américaine en possède une version. À l’heure où voitures électriques, économie d’essence et respect de la planète sont dans toutes les conversations, les Américains ne pensent pas une seconde à abandonner ce 4×4 pourtant grand consommateur d’essence. Loin de là : en 2017, 2,8 millions de pick-up étaient vendus dans tout le pays, 3 millions en 2020.

Adaptés aux routes et entreprises américaines

Le truck est avant tout le symbole de la route et des roadtrips depuis sa création en 1896. Les Américains n’ayant pas de train, il leur fallait des véhicules solides pour voyager sur les larges routes qui traversent le pays. Un passé qui se reflète encore aujourd’hui. « J’ai toujours conduit des pick-up. J’aime ces voitures pour ce qu’elles peuvent faire : au lieu d’avoir plusieurs véhicules, j’en ai un seul et je peux autant aller au cinéma que me rendre dans un endroit rural », estime Tim Esterdahl, directeur de la publication de Pickup Truck Talk. Versatiles et pratiques, les pick-ups permettraient de conduire dans des conditions difficiles et pendant des heures.

Plus de la moitié des voitures sont vendues chaque année dans le Midwest et l’Ouest des États-Unis. Pour les pick-up, les habitants du Wyoming, du Montana, de l’Idaho et du Dakota du Sud sont les plus grands conducteurs de pick-up. « Ce sont des endroits ruraux où l’on conduit beaucoup, avec des conditions météorologiques, parfois difficiles. C’est juste plus pratique de posséder une voiture solide », affirme Tim Esterdahl, lui-même originaire du Nebraska. Le gouvernement américain a aussi donné un coup de pouce grâce aux fortes déductions d’impôts sur les véhicules de plus de 6.000 pounds (2,7 tonnes). « Comme la plupart des entreprises américaines sont de taille petite ou moyenne, c’est très intéressant pour eux d’acheter un pick-up », ajoute le journaliste.

Forte demande pour la version luxe

Le prix de l’essence, des assurances et des réparations n’effraient pas les Américains. « Le marché a pris de l’ampleur pendant l’épidémie de Covid. Les Américains se sont ennuyés et se sont mis a acheter des pick-up pour partir en camping ou explorer des endroits ruraux des États-Unis », précise le spécialiste. Depuis 2019, les ventes ont encore augmenté, en faisant désormais de la place au pick-up luxueux.

Devenus des objets de luxe, aux couleurs rutilantes et aux dizaines de gadgets, les pick-up de luxe ont inondé le marché automobile et tordu le cou de ceux qui pensaient que ces véhicules n’étaient utilisés que pour le travail. Marque numéro une depuis 45 ans avec sa célèbre F-Series, Ford a sorti l’an dernier le F-450 Platinum Super Duty, avec un prix de base à plus de 80.000$.

Vers des véhicules électriques ?

Pratiques, relativement peu cher et symbole d’une Amérique qui tient au cœur des Américains, le pick-up continue d’être la voiture préférée des Américains. Reste à voir si l’augmentation récente des prix de l’essence freinera les roues de ces géants des routes. Plusieurs marques ont déjà pris les devants : en avril dernier, Ford a lancé la production de son pick-up électrique F-150 Lightning. Pris d’assaut, le véhicule cumule déjà plus de 200.000 réservations.

French Boss, Thierry Rodier (Cadogan Commodities) : Un chiffre d’affaires multiplié par 8 en 3 ans

Tout est écrit dans le CV de Thierry Rodier. Chacune de ses envies et de ses passions dessine chacune des étapes de sa vie professionnelle. De la seule lecture de ses études transpire tout ce qu’il est devenu par la suite. Une école de commerce française pour se préparer à vendre. Supelec ensuite pour répondre aux questions que se pose déjà le futur ingénieur. Il traverse ensuite la Manche, avant de pousser jusqu’aux États-Unis, pour assurer le coup. Deux MBA, un à Londres et l’autre à l’université de Colombia, pour le jour où, devenu spécialiste de la fusion-acquisition, il finira par créer sa propre structure. Mission accomplie, son parcours reprend point par point tout ce qu’il a appris durant ces études. Chez EDF principalement, où il va passer près de quinze ans et glissera du statut de responsable des acquisitions à celui de vendeur d’électricité.

En 2014, Thierry Rodier devient entrepreneur en créant Cadogan Commodities, une société de courtage en matières premières énergétiques, spécialisée dans les produits verts, la biomasse, le GNL et le charbon. L’aboutissement d’une quête d’écologie qui l’anime depuis toujours. Mais la création de Cadogan, arrivée tardivement dans la carrière de celui qui s’était toujours rêvé entrepreneur, a surtout reposé sur les observations qu’il avait faites quand il était salarié. Aujourd’hui, Thierry Rodier est animé par l’envie de transmettre et d’aider ceux qui créent, à leur tour, leur entreprise.

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https://www.spreaker.com/user/10781102/pad-audio_43

Business : les clés d’une implantation réussie aux États-Unis

[Article partenaire] Le rêve américain anime de nombreux Français, du particulier qui veut changer de vie en ouvrant un commerce, à l’entreprise qui veut développer son business sur la Côte Ouest et créer une filiale. Tous les jours, Frédéric V. Blanchard, expert-comptable, IRS Enrolled agent (US) et associé ORCOM US à New York et ses équipes conseillent et accompagnent des porteurs de projets à l’international sur les chemins du succès. Il répond à quelques questions sur l’implantation et le développement d’une entreprise aux États-Unis.

Quels sont les points importants pour créer une filiale aux États-Unis ?

Frédéric V. Blanchard : Une connaissance et compréhension solide du marché nord-américain et la préparation à l’installation aux États-Unis sont les clés d’une implantation réussie. La création d’une filiale comprend plusieurs points importants, notamment la préparation en amont du projet d’implantation grâce à un produit adapté à la fois au marché américain mais aussi aux attentes des consommateurs et de leurs habitudes.

Il est fondamental de préparer un business plan afin d’anticiper les besoins de trésorerie nécessaire pour un développement réussi aux États-Unis.

Ensuite vient l’immatriculation de la société aux États-Unis, qui permet donc de donner une visibilité à cette filiale française sur le marché américain. La présence d’un dirigeant français sur place est essentielle pour constituer un réseau qui démontrera la crédibilité et l’engagement de l’entreprise dans sa démarche d’implantation aux États-Unis.

Lorsqu’une entreprise souhaite s’implanter dans un pays, un ensemble de lois en vigueur doit être respecté, comme le RGPD ou encore le CCPA. Les entreprises françaises, accoutumées désormais aux régulations concernant la protection des données, n’auront pas de difficultés à respecter ces règlementations. 

Quelle entité juridique choisir ?

Frédéric V. Blanchard : Il y a une multitude d’entités juridiques possible aux États-Unis. Les deux principales structures juridiques sont : LLC (Limited Liability Company) ou C-Corporation (Inc), toutes deux possibles pour des investisseurs étrangers.

Pour des raisons fiscales principalement, je recommanderais davantage la C-Corporation qui fonctionne similairement à une SAS en France, une société à responsabilité limitée, avec des responsabilités fiscales de la société et non des actionnaires.

La LLC par défaut est transparente fiscalement, c’est-à-dire que la société elle-même ne paie pas son impôt directement mais ce sont les actionnaires qui le paient pour le compte de la société.

Il en résulte un problème lorsque vient un investisseur étranger. Ce dernier se retrouve à faire des déclarations fiscales aux États-Unis pour reporter l’activité américaine de sa LLC, en plus de sa déclaration française.

Il est ainsi primordial de séparer l’activité française de l’activité américaine, d’où la C-Corporation que j’ai tendance à privilégier.

Où immatriculer sa société aux États-Unis ?

Frédéric V. Blanchard : Il existe plusieurs possibilités dans le choix de l’État d’implantation.

La première option est naturellement de s’installer dans l’État où l’on va avoir son activité (ses premiers employés, ses clients, bureaux…). Cependant, pour gagner en flexibilité, je recommande un État en particulier, le Delaware.

Cet État n’oblige pas une société à établir son siège social sur le territoire de l’État, seul un agent doit y être domicilié et recevra tous les documents administratifs durant la vie de l’entreprise. C’est également un État qui offre un cadre juridique très flexible avec des jurisprudences permettant une vraie prévisibilité judiciaire dans le cas d’un litige par exemple. 

Dans quel État paiera-t-on le moins d’impôts ?

Frédéric V. Blanchard : Il y a cinquante États aux États-Unis, donc il y a cinquante États ayant une imposition potentiellement différente.

Il ne faut pas forcément rechercher l’État où l’on paiera le moins d’impôts mais plutôt dans quel État trouvera-t-on la main d’œuvre que l’on recherche, en fonction du produit que l’on propose, où trouvera-t-on des consommateurs intéressés par le produit…

Il y a effectivement des États dont l’imposition est plus élevée que d’autres, comme la Californie, ou l’État de New York et d’autres comme le Texas ou encore la Floride où l’imposition est plus faible.

L’objectif est de trouver le bon État qui permettra d’adapter à la fois la localisation géographique de la société avec son potentiel de réussite dans cet État. 

Quel visa pour implanter sa société aux États-Unis ?*

Frédéric V. Blanchard : Il est parfois nécessaire de faire venir ses équipes françaises aux États-Unis pour guider l’équipe américaine et apporter l’ADN français au sein de la filiale américaine et dans ce cadre, les visas d’immigration sont nécessaires pour permettre aux équipes françaises de travailler légalement sur le sol américain.

Il existe une multitude de visas (stagiaires, détachés…).

Le visa Investisseur est celui qui nous intéresse le plus dans le cadre de l’implantation d’une société française aux États-Unis. Ce visa d’investisseur nécessite un réel projet d’installation aux États-Unis. Il permet à un individu de venir aux États-Unis, avec son époux(se) et ses enfants non mariés de moins de vingt-et-un ans, dans le but de diriger et développer aux États-Unis une entreprise qu’il ou elle y crée ou acquiert.

Cette étape s’inscrit donc dans les étapes obligatoires de la création d’une société aux États-Unis car les services de l’immigration vont s’intéresser et étudier le business plan présenté lors du dépôt du dossier.

Ce business plan doit comporter une évolution chiffrée du développement de l’entreprise, mais aussi une présentation complète du projet, de la vision de l’entreprise et des entrepreneurs étrangers sur le marché américain. 

*pour toute information relative aux visas, ORCOM US recommande le recours à un avocat d’immigration, et met à disposition de ses clients un réseau d’avocats partenaires

Quels sont les requis fondamentaux à prendre en compte pour l’obtention du visa Investisseur ?

Frédéric V. Blanchard : Les visas Investisseur sont obligatoirement rattachés à une société américaine. Il faut donc posséder une structure juridique pour recevoir le visa Investisseur.

Un investissement est obligatoire. Cependant la somme n’est pas fixe car elle dépend des types de projets. Il est certain qu’un investissement entre 100,000$ et 150,000$ serait un investissement minimum et prouverait donc l’intérêt concret de l’investisseur français dans son implantation en Amérique. D’autres investissements sont possibles, comme un apport d’inventaires ou encore de stock.

Le visa Investisseur est octroyé par l’immigration américaine dans le but de bénéficier à l’économie américaine et aux travailleurs américains. Il est donc important de mettre en avant la volonté d’embaucher des locaux. 

Le recrutement de collaborateurs locaux facilite et accélère une implantation. Cela évite les erreurs, annihile les barrières de la langue, et surtout permet une compréhension complète des habitudes américaines. L’exemple le plus frappant : celui des vendeurs payés à la commission et qui offrent un panel de services aux clients différents voire inconnus dans d’autres pays.

Un contrat de location aux États-Unis doit être signé pour l’obtention du visa Investisseur. Ce qui peut être problématique car les investisseurs étrangers se retrouvent avec un loyer à payer sans avoir commencé le projet. Cependant, étant obligatoire, il est possible donc de signer un bail dans un espace de co-working par exemple. Néanmoins, le visa Investisseur n’offre pas un permis de résidence aux États-Unis, mais permet donc d’y travailler. 

Combien de temps est valable ce visa Investisseur ?

Frédéric V. Blanchard : Les durées sont variables car l’Administration américaine a beaucoup évolué et traite les différents visas plutôt au cas par cas, se réservant le droit de donner la durée qu’elle désire en fonction du projet. Je connais des clients qui ont reçu leur visa Investisseur avec une durée d’un an dans un premier temps car l’Administration américaine voulait voir si le projet allait aboutir, avant de donner un visa de plus longue durée.

Quels autres visas seraient utiles pour l’implantation d’une société aux États-Unis ?

Frédéric V. Blanchard : Une société multinationale peut faire une demande de visa de Transfert L1 dans le but de transférer un de ses employés dans la filiale américaine.

Quelles autres taxes doit-on anticiper quand on se développe aux États-Unis ?

Frédéric V. Blanchard : On retrouve tout d’abord l’imposition sur les sociétés aux États-Unis qui a trois niveaux d’imposition : un taux d’imposition fédéral de 21 %, un impôt étatique entre 0 et 9 % et un impôt local de l’ordre de 0 à 9 %.

Il existe ensuite d’autres taxes comme celle qui s’apparente à la TVA en France. Elle s’appelle la « sales Tax » et s’applique principalement sur des ventes de produits tangibles. Les services ne sont généralement pas assujettis à la Sales Tax.

Enfin, d’autres taxes sont également à prendre en compte.  Les charges patronales s’élèvent entre 10 et 12 % du Brut versé à un employé. Du coté social, les charges salariales quant à elles oscillent à 7,65 %. Il est certain que les charges sont moindres que ce que l’on retrouve en France. Cependant il reste de nombreux coûts à prendre en compte comme la couverture médicale que l’on donne à ses employés, ou encore la contribution retraite (qui n’est pas obligatoire mais fortement conseillée pour recruter du personnel de qualité).

Quels sont les secteurs d’activité tendance ou ayant plus de chances de réussir aux États-Unis ?

Frédéric V. Blanchard : Je dirais que toutes les industries ont leur chance aux États-Unis. C’est un marché qui a énormément de potentiel. Voici néanmoins quelques secteurs « tendance » : les Arts de la table, l’Ingénierie / aéronautique, le secteur esthétique/pharmaceutique, les technologies propres, les TIC et le luxe (Artisans).

Quelques conseils pour une implantation réussie ?

Frédéric V. Blanchard : La patience et l’anticipation seront les fondations du succès de votre entreprise.

La préparation en amont de votre implantation aux États-Unis vous fera gagner un temps précieux car il faut compter un à trois ans avant de s’assurer de la viabilité du projet sur le sol américain.

S’entourer d’une bonne équipe est primordial pour garantir un service client de qualité.

Il faut proposer un produit à la hauteur des consommateurs américains réputés pour avoir un niveau d’exigence élevé.

Rechercher la satisfaction client doit être le seul et unique objectif, à consolider avec une relation de confiance de long terme plutôt que de courir après un profit dès la première transaction.

Les Américains ont un rapport décomplexé vis-à-vis de l’argent. Il n’y aucune gêne comme nous pouvons le percevoir en France. Non seulement Europe et Amérique ont des cultures différentes, mais aux États-Unis même, d’un État à l’autre, les « codes » sont divers, voire quelquefois, tellement opposés qu’ils en deviennent contraires. On ne s’implante pas à New York comme aux Texas. 

Quels sont les atouts d’ORCOM US pour vous accompagner aux États-Unis ?

Frédéric V. Blanchard : ORCOM US est spécialisé dans l’aide à la création d’entreprises et au développement de filiales françaises aux États-Unis ainsi que la gestion de la fiscalité des particuliers. 

La mission du cabinet : jouer le rôle d’interface entre les maisons mères et leurs filiales à l’étranger. 

Nous sommes experts-comptables et certified public accountant (CPA). L’équipe de spécialistes d’ORCOM US, composée d’experts internationaux en fiscalité américaine, offre des services de conseil, de planification et d’établissement de déclarations fiscales aux particuliers, aux sociétés de personnes, aux entreprises, aux fiducies et aux successions – toute personne ou entité soumise au système fiscal américain – où qu’ils soient installés. 

Pour en savoir plus sur les services proposés par ORCOM US, rendez-vous directement sur le site internet du cabinet.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Débat législative Amérique du Nord : posez vos questions aux candidats

French Morning et Maudits Français organisent l’unique débat d’avant premier tour de l’élection législative en Amérique du Nord, ce jeudi 26 mai à 6pm EST au French Institute Alliance Française (FIAF) à New York. Il sera retransmis en direct, via Facebook et YouTube live. 

Sur les 12 candidats en lice, 6 ont répondu aux critères de sélection et accepté notre invitation à débattre (par ordre alphabétique):

Une 7e candidate, Jennifer Adam (Rassemblement National), était qualifiée mais a fait savoir qu’elle ne participera pas au débat.

Dès à présent, vous pouvez envoyer vos questions à [email protected].

Durant le débat, outre les questions des trois journalistes modérateurs de French Morning, Emmanuel Saint-Martin, Elisabeth Guédel et Alexis Buisson, les internautes pourront poser leurs questions, qui seront choisies par notre équipe puis relayées auprès des candidats.

Pour assister au débat au FIAF (salle Florence Gould Hall), s’inscrire ici.

Pour le suivre en streaming, s’inscrire ici.

Retrouvez ici tous nos articles sur la législative 2022 en Amérique du Nord.

Législative Amérique du Nord : Les rendez-vous politiques 23-29 mai à Miami

Le premier tour de la législative d’Amérique du Nord approche (du vendredi 27 mai au mercredi 1er juin en ligne, le samedi 4 juin à l’urne) et la campagne bat son plein (la liste des candidats). Aucun candidat ne se rendra à Miami cette semaine mais certains organisent des rendez-vous virtuels :

Emmanuel Itier, candidat Résistons!, donne rendez-vous par zoom le lundi 23 mai à 1:30pm EST. S’inscrire ici.

Patrick Caraco, le candidat de la Droite, du Centre et des Indépendants, organise deux rencontres par zoom :

  • le lundi 23 mai à 12:30pm avec l’ancien ministre Michel Barnier et le sénateur des Français établis hors de France Ronan Le Gleut. Lien direct pour le zoom : ici.
  • le vendredi 27 mai à 1pm EST avec l’ancien ministre de la Défense, Président des Centristes et Président de la région Normandie, Hervé Morin. Pour s’inscrire : ici. Ce rendez-vous virtuel interviendra au lendemain du grand débat des candidats organisé par French Morning et Maudits Français.

Législative Amérique du Nord : Les rendez-vous politiques 23-29 mai au Texas

Le premier tour de la législative d’Amérique du Nord approche (du vendredi 27 mai au mercredi 1er juin en ligne, le samedi 4 juin à l’urne) et la campagne bat son plein (la liste des candidats). Aucun candidat ne se rendra au Texas cette semaine mais certains organisent des rendez-vous virtuels :

Emmanuel Itier, candidat Résistons!, donne rendez-vous par zoom le lundi 23 mai à 12:30pm CST. S’inscrire ici.

Gérard Michon, candidat de l’Union des Centristes et Écologistes (UCE), propose une rencontre par zoom le mardi 24 mai à 8:30pm CST. Lien sur le site du candidat.

Patrick Caraco, le candidat de la Droite, du Centre et des Indépendants, organise deux rencontres par zoom :

  • le lundi 23 mai à à 11:30am CST avec l’ancien ministre Michel Barnier et le sénateur des Français établis hors de France Ronan Le Gleut. Lien direct pour le zoom : ici.
  • le vendredi 27 mai à 2pm CST avec l’ancien ministre de la Défense, Président des Centristes et Président de la région Normandie, Hervé Morin. Pour s’inscrire : ici. Ce rendez-vous virtuel interviendra au lendemain du grand débat des candidats organisé par French Morning et Maudits Français.

Retrouvez ici tous nos articles sur la législative 2022 en Amérique du Nord.

Législative Amérique du Nord : les rendez-vous politiques 23-29 mai à Washington

Le premier tour de la législative d’Amérique du Nord approche (du vendredi 27 mai au mercredi 1er juin en ligne, le samedi 4 juin à l’urne) et la campagne bat son plein (la liste des candidats). Plusieurs rendez-vous pour les Français.es de Washington :

En présentiel

Florence Roger, candidate NUPES, propose une rencontre avec  Gaël Giraud, Directeur du programme de justice environnementale de l’université Georgetown, le lundi 23 mai à 8pm EST pour une discussion sur le thème : la Planification écologique : comment concilier justice environnementale et sociale ?
Lieu : Busboys and Poets, 2021 14th ST, NW. S’inscrire ici.

En virtuel

Emmanuel Itier donne également rendez-vous par zoom le lundi 23 mai à 1:30 EST. S’inscrire ici.

Gérard Michon, candidat de l’Union des Centristes et Écologistes (UCE), propose une rencontre par zoom le mardi 24 mai à 9:30pm EST. Lien sur le site du candidat.

Florence Roger, candidat NUPES, organise deux rencontres par zoom cette semaine :

  • une réunion publique avec Yan Chantrel, Sénateur des Français hors de France, le mardi 24 mai à 5pm EST. Lien : ici.
  • une discussion le dimanche 29 mai à 18:45pm EST. Lien zoom : ici.

Patrick Caraco, le candidat de la Droite, du Centre et des Indépendants, organise deux rencontres par zoom :

  • le lundi 23 mai à 12:30pm avec l’ancien ministre Michel Barnier et le sénateur des Français établis hors de France Ronan Le Gleut. Lien direct pour le zoom : ici.
  • le vendredi 27 mai à 1pm EST avec l’ancien ministre de la Défense, Président des Centristes et Président de la région Normandie, Hervé Morin. Pour s’inscrire : ici. Ce rendez-vous virtuel interviendra au lendemain du grand débat des candidats organisé par French Morning et Maudits Français.

Isabelle Amaglio-Terisse, candidate Les Radicaux de Gauche, propose un zoom le vendredi 27 mai à 7pm EST. Les détails à venir.

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Législative Amérique du Nord : les rendez-vous politiques 23-29 mai à New York

Le premier tour de la législative d’Amérique du Nord approche (du vendredi 27 mai au mercredi 1er juin en ligne, le samedi 4 juin à l’urne) et la campagne bat son plein (la liste des candidats). Plusieurs candidats donnent rendez-vous aux Français.es de la région new-yorkaise.

En présentiel

Roland Lescure, le député sortant et candidat Ensemble!, organise une réunion publique le mercredi 25 mai mai à 6pm EST au 133 West 52nd Str. S’inscrire ici.

Alain Ouelhadj, le candidat investi par Reconquête!, le parti d’Éric Zemmour, donne rendez-vous le même jour et à la même heure, soit ce mercredi 25 mai de 6pm à 8pm EST, aux Français de New York. Le lieu de la rencontre sera précisé 24h avant à ceux qui seront inscrits ici.

Également le mercredi 25 mai, mais aussi le jeudi 26 mai pour Florence Roger, candidate NUPES, qui sera accompagnée de son suppléant Oussama Laraichi. Le 25 mai à partir de 6:30 pm EST au People’s Forum et le 26 mai à partir de 6pm EST à l’Alliance Française. S’inscrire ici.

Changement de date pour Franck Bondrille, candidat indépendant, qui avait annoncé une rencontre le mercredi 25 mai à Manhattan. Finalement, il sera à New York le jeudi 26 mai et tiendra une permanence de 2pm à 4pm à l’OYO hôtel sur Times Square, 157 West 47th Street. Aucune inscription à l’avance exigée.

Patrick Caraco, candidat de la Droite, du Centre et des Indépendants, donne lui rendez-vous, ce jeudi 26 mai, chez Angelina pour une rencontre déjeuner de 12pm à 2pm EST. 1050 6th Ave. S’inscrire ici (déjeuner payant).

Emmanuel Itier, candidat Résistons!, rencontrera la communauté française de New York le jeudi 26 mai dans Upper East Side au 10 East 74th Street (entre Fifth et Madison Ave.) à 10:30am EST, à quelques heures du grand débat des candidats organisé par French Morning et Maudits Français.

En virtuel

Emmanuel Itier donne également rendez-vous par zoom le lundi 23 mai à 1:30 EST. S’inscrire ici.

Roland Lescure organise un temps d’échange par visioconférence le mardi 24 mai à 8pm EST. S’inscrire ici.

Gérard Michon, candidat de l’Union des Centristes et Écologistes (UCE), propose une rencontre par zoom le mardi 24 mai à 9:30pm EST. Lien sur le site du candidat.

Florence Roger, candidat NUPES, organise deux rencontres par zoom cette semaine :

  • une réunion publique avec Yan Chantrel, Sénateur des Français hors de France, le mardi 24 mai à 5pm EST. Lien zoom : ici.
  • une discussion le dimanche 29 mai à 6:45pm EST. Lien zoom : ici.

Patrick Caraco, candidat de la Droite, du Centre et des Indépendants, organise deux rencontres par zoom :

  • le lundi 23 mai à 12:30pm avec l’ancien ministre Michel Barnier et le sénateur des Français établis hors de France Ronan Le Gleut. Lien direct pour le zoom : ici.
  • le vendredi 27 mai à 1pm EST avec l’ancien ministre de la Défense, Président des Centristes et Président de la région Normandie, Hervé Morin. Pour s’inscrire : ici. Ce rendez-vous virtuel interviendra au lendemain du grand débat des candidats organisé par French Morning et Maudits Français. Pour assister au débat à New York (gratuit) : ici.

Isabelle Amaglio-Terisse, candidate des radicaux de Gauche, propose un zoom le vendredi 27 mai à 7pm EST. Les détails à venir.

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Pierre Perifel, un good guy derrière « Les Bad Guys »

Il assure que, des cinq héros de son film d’animation, lui est le loup. De prime abord pourtant, avec son sourire franc et généreux, Pierre Perifel dégage plus la douceur d’un agneau. À quelques blocs des studios DreamWorks Animation où il travaille depuis 14 ans, la rencontre avec le réalisateur français le plus côté du moment se fait sur le parking d’une cantine cubaine où il a ses habitudes. L’établissement est fermé, le cadre sera donc japonais pour parler de la carrière américaine du cinéaste bourguignon.

Succès mondial du film

Depuis le 22 avril et la sortie au cinéma de son film d’animation « Les Bad Guys », le jeune quarantenaire n’a pas arrêté. « Ça a été la folie, entre l’avant-première, à LA, à Paris, et les interviews… Mais une bonne folie ! » Le film, qui raconte l’histoire d’une bande d’animaux malfrats qui, pour éviter la prison, doivent devenir des citoyens honorables, est resté deux semaines à la tête du box-office, totalisant aujourd’hui près de 150 millions de dollars de recettes dans le monde. Un succès « public » qui réjouit Pierre Perifel autant que le succès « d’estime ». « Les gens ont aimé ce que j’ai fait, ont compris mon envie, celle notamment de proposer quelque chose de différent, et ça, ça fait vraiment plaisir. »

Sa rencontre avec « Les Bad Guys » remonte à l’été 2018. « J’étais dans le bureau de mon collègue, producteur à DreamWorks, et j’ai vu la couverture d’un livre sur sa table. J’avais l’impression de voir Les Blues Brothers et Tarantino, en loups. J’ai flashé de suite. » À l’époque, le studio d’animation a racheté les droits de la série éponyme de livres pour enfants à succès, écrit par Aaron Blabey, et travaille déjà depuis 2 ans à l’écriture du script pour son adaptation cinématographique. Après avoir fait ses preuves en tant qu’animateur, puis directeur de l’animation sur un film, et co-réalisateur, Pierre Perifel est choisi pour réaliser le film d’animation. « J’avais découvert la réalisation en bossant sur un projet en interne, un court métrage “Bilby”, et j’avais adoré. Tu as une vue globale sur tout le processus, tu es en charge de tout, la créa, la musique, la lumière… C’est toi qui dit où on va, et ça, c’est vraiment cool. »

De la BD au film d’animation

À la tête d’une équipe de près de 500 personnes pour « Les Bad Guys », Pierre Perifel donne la direction qu’il imagine au film d’animation. « Je voulais un dessin plus illustratif, stylisé et caricaturé, reminiscent d’une touche française en BD, et filmé avec des techniques de cinéma, avec un vrai parti-pris pour les mouvements de caméra par exemple, comme dans un film d’action. Le tout avec beaucoup d’humour. Une sorte de Tarantino pour enfants. » Une référence d’ailleurs qui s’affiche dès le début du film, avec une scène clin d’œil à celle du diner dans Pulp Fiction.

Enfant, le natif de Saône-et-Loire va régulièrement au cinéma, mais ne regarde que très peu la télé et les dessins animés. Il aime les BD, et dessiner, beaucoup. « Des personnages. Au début je copiais, Franquin, Uderzot. C’est vraiment en seconde que j’ai compris que c’était mon truc.» Un an plus tard, alors qu’il est en première S, il découvre via un camarade l’univers de la spécialité Arts Appliqués. Il décide de redoubler pour suivre le cursus, et obtient son bac deux ans plus tard avec mention Très Bien. Ce fils d’une institutrice et d’un ingénieur commercial a alors en tête de devenir designer industriel dans l’automobile. Jusqu’à un soir où est diffusé sur la petite télé familiale en noir et blanc un reportage d’Envoyé Spécial sur les Français travaillant dans les studios d’animations américains. « Là je découvre l’animation. Je suis fasciné. Et je me dis qu’il y a des gens dont c’est le métier ! Ils sortent tous des Gobelins. Ca me reste dans la tête. » Il tente le concours, le rate, et s’inscrit à l’école Emile Cohl à Lyon pour apprendre les bases du dessin. « La perspective, le fusain, les modèles vivants… J’ai tout appris, et je me suis éclaté. »

Deuxième opus en écriture

Trois ans plus tard, il tente de nouveau le concours d’entrée aux Gobelins, est reçu, et sort major de sa promo. Repéré grâce à son projet de fin d’étude « Le Building », un certain studio DreamWorks lui propose un poste. Qu’il refuse. « Je rêvais de faire du 2D, ils me proposaient du 3D. Et j’allais être papa, alors m’expatrier… Bref, ce n’était pas le moment. » Après des passages chez Ricochet, Neomis, ou encore Millimages, et autant de collaboration sur des films (« Lucky Luke : tous à l’Ouest », « L’Illusionniste », « Nocturne », etc), l’opportunité se représente en 2008. « J’étais en vacances à LA, et un de mes amis des Gobelins m’a fait visiter les studios DreamWorks où il travaillait depuis sa sortie d’école. J’ai fini par passer un entretien, et j’ai commencé début 2008. »

L’aventure ne semble pas prête de s’arrêter pour le premier réalisateur français d’un long métrage d’animation américain, qui se voit déjà écrire la suite des « Bad Guys » et développer d’autres projets originaux. « Je n’avais pas de rêve américain, je n’avais pas l’intention d’être réalisateur, mais j’avoue que de voir l’affiche de son film en énorme sur Sunset Bd, ça met des papillons dans le ventre ! Surtout, je savoure ma chance de faire quelque chose que j’aime, d’avoir un métier passionnant, et qui ne me donne jamais l’impression de travailler. » Ni français, ni américain, le rêve de tout à chacun.

Une terrasse pop-up de Longchamp, Angelina et Fermob à Soho

Avec les beaux jours qui arrivent enfin, les New Yorkais sont à la recherche de la pépite rare : une terrasse bien située, agréable et pas bondée. Ne cherchez plus, trois marques françaises de renom ont ouvert une terrasse pop-up qui répond à toutes vos aspirations. Cela se passe au 3ème étage de la boutique Longchamp, au coin des plus belles rues de Soho, Spring et Greene Street.

La marque de maroquinerie française s’est associée à la maison Angelina, qui a ouvert son premier salon de thé new-yorkais à Bryant Park il y a 18 mois. Mais aussi à la société lyonnaise de mobilier d’extérieur Fermob, qui équipe les célèbres Bryant Park et Times Square, entre autres. Après un tour dans le magasin Longchamp, vous pourrez vous installer sur les chaises, bancs et tables Fermob et déguster le chocolat froid ou les pâtisseries phare d’Angelina comme le Mont-Blanc, devant les plus belles façades cast-iron du quartier.

À partir de mi-juin, cette terrasse pop-up s’installera pour le reste de l’été au sein de la boutique Longchamp de la Cinquième Avenue, comme l’an passé et restera ouverte jusqu’au dimanche 4 septembre, week-end de Labor Day..

Smith Street Arts et Lettres: une nouvelle école bilingue prend son envol à Brooklyn

Smith Street Arts et Lettres, un établissement privé qui proposera un cursus français-anglais du Kindergarten au 8th Grade (4ème), prend ses quartiers à Brooklyn. Sa fondatrice, Olivia Ramsey, a annoncé l’acquisition d’un espace sur Montague Street (Brooklyn Heights) pour accueillir la grande section maternelle, le CP et le CE1, dès la rentrée 2022-2023. C’est la prochaine phase de l’expansion de l’école dont les premières classes (Kindergarten et 1st/2nd Grade) ont été lancées en septembre 2021.

À terme, l’ensemble de l’élémentaire et du collège sera abrité dans un bâtiment à Gowanus. Les maternelles resteront, elles, à Brooklyn Heights. Au total, l’établissement pourra accueillir un maximum de 350 élèves.

Le projet vient s’ajouter aux deux maternelles déjà ouvertes par Olivia Ramsey, Smith Street Maternelle, sur Carroll Street et Henry Street. « Nos écoles marchent très bien. Il y a une demande assez extraordinaire pour l’éducation bilingue de la part de la communauté franco-américaine », estime-t-elle.

Des élèves bilingues en fin de scolarité

À Smith Street Arts et Lettres, l’intégralité de l’enseignement en maternelle sera en français, mais la part de l’anglais augmentera au fil de la scolarité pour représenter 50% au 8th Grade. « L’objectif est que les élèves soient complètement bi-alphabètes et bilingues à la fin de leur scolarité », poursuit l’Américaine. Elle indique avoir entamé les démarches nécessaires pour l’obtention d’un label FrancÉducation, accordé par le Quai d’Orsay aux écoles publiques et privées offrant un cursus en français.

Pour la fondatrice, ex-enseignante au sein du programme bilingue de PS 58, pionnière des filières français-anglais dans les écoles publiques new-yorkaises, cette expansion permet de réaliser un « rêve ». « On a toujours procédé par petites étapes pour construire un projet avec une fondation solide », dit-elle, se souvenant avoir ouvert sa première maternelle avec « douze élèves en 2015 ».  « C’était génial ! C’est tout ce que je demandais. Puis, de plus en plus de familles et d’enseignants ont voulu nous rejoindre. Petit à petit, on a grandi. »

Pour le moment, l’ouverture d’un lycée n’est pas à l’ordre du jour. « Il y a déjà tellement de lycées de qualité à New York que je vois moins l’utilité d’un établissement progressiste comme le nôtre au-delà du 8th Grade. Le besoin est plus important pour les niveaux de maternelle et d’élémentaire ». Mais il ne faut jamais dire jamais. « Il y a deux ans, j’avais bien dit que je n’ouvrirai jamais de classe d’élémentaire !, sourit Olivia Ramsey. Ce sont les parents qui m’ont fait changer d’avis. »

Pap Ndiaye, un historien des États-Unis à la tête de l’Éducation nationale

Un spécialiste des États-Unis prend les rênes du ministère de l’Éducation nationale. L’historien Pap Ndiaye, expert reconnu de la communauté noire américaine et des minorités, succède à Jean-Michel Blanquer. Le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, l’a annoncé vendredi 20 mai en dévoilant la composition du nouveau gouvernement sur le perron du palais présidentiel.

Sa nomination est l’une des surprises de l’équipe d’Élisabeth Borne. Professeur d’histoire à Science Po Paris et pionnier des études afro-américaines en France, Pap Ndiaye est un habitué des conférences transatlantiques. Les Américains ont pu l’entendre parler à plusieurs reprises à la Maison française de Columbia University par exemple, et dans d’autres forums franco-américains. Il est l’auteur et le co-auteur de plusieurs livres sur l’histoire afro-américaine et les Noirs en France, comme La Condition noire en 2008, Les Noirs américains : En marche pour l’égalité (2009), Histoire de Chicago (2013) ou encore Les Noirs américains : de l’esclavage à Black Lives Matter (2021).

Il n’a pas simplement écrit sur les États-Unis. Il y a vécu aussi. D’après le site des Services culturels de l’Ambassade de France, le Normalien a étudié entre 1991 et 1996 sur le sol américain où il a écrit une thèse sur le géant de la pétrochimie, DuPont.

Nommé en 2021 directeur du Palais de la Porte dorée, une salle d’exposition à Vincennes, par Emmanuel Macron, ce natif des Hauts-de-Seine fut l’un des fondateurs, en 2003, du Cercle d’action pour la promotion de la diversité. Sa connaissance des États-Unis, où le débat autour du « wokisme » dans l’éducation fait rage, l’inspirera peut-être pour écrire sa propre page à la tête du ministère. Son prédécesseur, Jean-Michel Blanquer, s’était érigé en pourfendeur de la culture « woke », qu’il avait assimilé à un « nouvel obscurantisme, lors d’une interview sur Europe 1. Casser des statues, faire le procès de tous les personnages historiques (…) est une démarche absurde et dangereuse. Cela veut dire l’abolition du passé. Ce sont des choses qu’on voit dans George Orwell. Ce sont des choses qui préparent les marches vers le totalitarisme ».