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Corentin de Chatelperron et son catamaran Nomade des Mers de passage à New York

C’est la fin d’une aventure qui aura duré plus de six ans. Corentin de Chatelperron, qui a créé le Low-tech Lab, un programme de recherche collaborative sur les low-tech, et navigué partout dans le monde à la recherche d’innovations écologiques, utiles et accessibles à tous, s’apprête à boucler son tour du monde.

Après avoir laissé son catamaran, le Nomade des Mers, dans un port à sec dans le Connecticut cet hiver, le jeune Breton vient de le remettre à l’eau. Il se dirige vers New York, où il va rester deux jours et accueillir le public à Brooklyn, avant de traverser l’Atlantique et mettre le cap sur la Bretagne pour boucler son tour du monde. « On est partis en 2016 pour chercher les meilleures inventions low tech, les tester et les documenter, et surtout les diffuser au grand public, explique Corentin de Chatelperron. On s’est arrêtés dans 25 pays, et on a testé entre 50 et 60 technologies différentes. »

@ L’équipe Low Tech Lab, Corentin de Chatelperron à gauche

Une association créée à Concarneau

L’aventure a commencé en 2013 lorsque Corentin de Chatelperron et des amis créent l’association Low-tech Lab, et commencent leurs recherches sur des innovations durables. Deux ans plus tard, ils rachètent un catamaran à Concarneau et partent à la rencontre des inventeurs écolos du monde entier. « Au début, nous cherchions plutôt des solutions pour des gens qui vivent sous contraintes en raison de l’eau, du climat etc. Et on s’est rendus compte que beaucoup d’inventions pouvaient nous intéresser pour des modes de vie plus sains et durables ».

La vie sur un bateau n’a pas été de tout repos, à tous les points de vue. « C’est très fatigant de bouger autant, et aussi cela rend anxieux de voir tous les problèmes sur Terre : la pollution, la malnutrition, l’accès à l’eau. Mais il existe aussi plein de solutions pratiques. »

@ Sidonie Frances – Low-tech Lab

Mouches et grillons à bord

Sur le bateau, on peut retrouver toutes les inventions que les membres de l’équipage Low-tech Lab ont utilisées au cours des années : une volière de mouches soldats noires, trouvée en Malaisie, et dont les larves mangent les déchets organiques, une mini-ferme de grillons, une culture de spiruline (micro-algue), un four solaire etc.

L’équipage a réussi à se faire connaître et à diffuser ses innovations sur des médias réputés : une série de mini-vidéos pour Brut, et 25 films de 30 minutes pour Arte. Les vidéos sont traduites en plusieurs langues, et le Français cherche d’ailleurs une plateforme anglophone pour diffuser ce contenu en anglais. Grâce à l’expédition Nomade des Mers et Corentin de Chatelperron, le mouvement low tech a aussi fait des émules en France et en Europe. « On a accompagné une centaine de jeunes qui sont partis en voyage chercher des innovations, mais aussi des associations locales en France. »

À Brooklyn les 29 et 30 avril

À quelques semaines de la fin du périple, c’est l’heure du bilan. « Le voyage devait durer trois ans au départ et aura duré plus de six au final. J’ai habité dessus quasiment tout le temps, ça va faire quelque chose de passer le Port de Concarneau ». Corentin de Chatelperron est partagé entre l’urgence écologique et l’optimisme des innovations. « Il y a un gros contraste entre les côtes affreuses et les espaces naturels magnifiques qu’on a vus au long du voyage, mais aussi des gens super investis. Toutes ces technologies nous donnent de l’espoir ».

Vous pourrez retrouver l’équipage du Low-tech Lab et visiter le Nomade des Mers au One15 Brooklyn Marina les vendredi 29 et samedi 30 avril prochains. Contacter en avance Corentin de Chatelperron : [email protected]

L’Etat du Texas contre Melissa : un plaidoyer français contre la peine de mort

Mise à jour (25/04/2022) : La Cour d’appel pénale du Texas a suspendu ce lundi l’exécution de Melissa Lucio, et renvoyé l’affaire devant le tribunal du comté de Cameron qui l’avait condamnée en 2008.

En 2017, la journaliste franco-américaine Sabrina Van Tassel réalise un reportage sur les femmes dans le couloir de la mort, et échange avec plusieurs détenues au Texas, « le seul Etat à autoriser les interviews filmées », remarque-t-elle. Dans ses recherches préliminaires sur Melissa Lucio, incarcérée depuis dix ans pour infanticide, elle voit d’abord « un cas tristement banal de maltraitance infantile » qui implique « une femme pauvre, droguée, mère de trop d’enfants ». Mais elle peine à rassembler des détails sur l’affaire, à laquelle « la presse semble ne s’être jamais vraiment intéressée », et décide d’approcher la famille de la condamnée, installée à Harlingen.

« Ils m’ont dit que j’étais la première journaliste à venir leur rendre visite, et m’ont décrit une femme non-violente, qui n’avait jamais eu affaire à la justice », se souvient-elle. Le lendemain, après sa visite à la prison de Mountain View à Gatesville, Sabrina Van Tassel décide de consacrer un documentaire complet à Melissa Lucio. Trois ans d’interviews – « autorisés à raison d’une heure tous les trois mois » – sont rassemblés dans L’Etat du Texas contre Melissa. Le film, projeté pour la première fois au festival de Tribeca en 2020, est disponible sur Hulu aux Etats-Unis et sur Canal+ en France.

Les faits

Le 17 février 2007, Mariah Alvarez, âgée de deux ans, est retrouvée inconsciente au domicile de ses parents et déclarée morte dans les heures qui suivent. Sa mère, Melissa Lucio, est immédiatement placée en garde à vue et accusée d’homicide. Elle explique que sa fille a fait une chute dans les escaliers deux jours auparavant, mais après des heures d’interrogatoire, finit par admettre être responsable des hématomes qui couvrent le corps de l’enfant. Le 10 juillet 2008, sur la base d’aveux que la journaliste et ses avocats considèrent extorqués, elle est reconnue coupable d’avoir battu sa fille à mort et condamnée à la peine capitale. La date de son exécution est fixée au 27 avril prochain.

La réalisatrice, qui souhaite « comprendre comment quelqu’un peut être condamné à mort avec un dossier pareil, qui n’inclut aucun témoin », analyse plusieurs milliers de documents transmis par Margaret Schmucker, à l’époque avocate de la défense. Elle lit les rapports des services de protection de l’enfance, la transcription du procès et des appels, et conclut que « le procès de Melissa Lucio a été une farce. Elle n’a eu droit à aucun expert. C’est d’ailleurs sur cette base qu’elle a gagné son appel en 2019. Ses droits fondamentaux ont été refusés », dénonce Sabrina Van Tassel.

Un doute raisonnable

Dans son film, elle interviewe d’abord la famille en gardant, dit-elle, « la partie politique pour la fin », de peur que pression soit faite si elle commence « par se pencher sur la corruption dans cette affaire ». Elle tente de raconter l’histoire de Melissa Lucio de manière la plus complète possible : les agressions sexuelles qu’elle subit enfant, son mariage à l’âge de seize ans, son addiction et la pauvreté environnante sont notamment évoqués. Le psychologue John Pinkerman, approché par la défense, estime qu’elle a « trouvé un sens à sa vie dans son rôle de mère », et déclare que « sa personnalité et son histoire ne semblent pas correspondre à la nature du crime ». Le documentaire donne la parole à un maximum de protagonistes, et s’achève sur l’analyse médicale du médecin légiste Thomas Young, pour qui le traumatisme crânien contondant a, à lui seul, entraîné la mort (par opposition à celle de Norma Farley, en charge de l’autopsie en 2007, et selon qui les blessures n’ont pas été causées par une chute dans des escaliers).

« Aux Etats-Unis, les condamnés à mort sont pauvres, font partie des minorités, ou sont malades mentaux. Parfois les trois à la fois », observe Sabrina Van Tassel. « Le système carcéral américain a été fabriqué pour mettre ces gens-là en prison. Ils sont en général défendus par un avocat commis d’office qui manque de temps et de moyens, et refusent de plaider coupable. » Elle affirme que « l’Etat gagne dans 95% des cas ». A ses yeux, Melissa Lucio, première femme latino-américaine condamnée à mort au Texas, a servi de statistique pour la réélection du procureur Armando Villalobos, aujourd’hui lui-même emprisonné.

L’abolition en marche

« La Virginie a aboli la peine de mort en janvier 2021 », rappelle Sabrina Van Tassel, qui espère que d’autres Etats suivent le mouvement. « En Floride, les condamnés sont de plus en plus souvent retirés du couloir de la mort pour servir des peines de prison à perpétuité », observe-t-elle. Et même si le pays reste largement divisé sur le sujet, elle note que « de très nombreuses erreurs judiciaires sont mises à jour, que de moins en moins d’Américains tolèrent. La peine de mort est un crime d’Etat », martèle la militante, pour qui « le système judiciaire américain est basé sur la vengeance, ce qui n’est pas le cas en France ».

Raphaël Chenuil-Hazan, directeur de l’association française Ensemble Contre la Peine de Mort (ECPM), également impliquée dans la défense de Melissa Lucio, rappelle que « l’éducation à l’abolition est fondamentale. Les trois quarts des actions d’ECPM sont réalisées à l’international, dans des pays où la peine de mort existe toujours, mais le reste de notre activité se concentre en France et en Europe », poursuit-il. « Selon les sondages d’opinion de ces dernières années, 50 à 55% de la population française est favorable au rétablissement de la peine de mortLa jeunesse qui n’a pas vécu l’abolition doit se replonger dans les valeurs qui la fondent : la raison, la justice, l’Etat de droit. ».

En déplacement au Texas au début du mois pour l’« Abolition Now Tour », l’activiste a rencontré de jeunes abolitionnistes à l’université SMU de Dallas, pour « apprendre de leur engagement et de leurs pratiques ». John Lucio, fils aîné de Melissa Lucio, « a évoqué la situation de sa mère et témoigné en tant qu’enfant d’une condamnée à mort des dommages collatéraux que cela engendre dans une famille ». Pour Raphaël Chenuil-Hazan, « le cas de Melissa Lucio a très clairement mobilisé de nouveaux publics ».

Une mobilisation internationale

Sabrina Van Tassel se rendra prochainement aux Etats-Unis. « Melissa Lucio m’a demandé de faire partie de ses témoins le jour de son exécution », partage-t-elle. Le gouverneur Greg Abbott, auprès de qui une demande de clémence a été déposée, « devra prendre une décision basée sur les recommandations du bureau des pardons, qui donne en général son avis 48 heures avant l’exécution », dit-elle pleine d’espoir. Son objectif est « de faire en sorte que Melissa Lucio devienne tellement connue qu’ils ne puissent pas l’exécuter ». Elle appelle à « regarder le film, en parler autour de soi et sur les réseaux sociaux, signer les pétitions ». Et prend bonne note « des voix qui s’élèvent », comme celles de Christiane Taubira et Robert Badinter en France, mais aussi Kim Kardashian et de nombreux membres du Congrès aux Etats-Unis.

Devenez actionnaire de Landquire, plateforme d’investissement prometteuse et francophone

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LandQuire est une société basée sur l’achat-revente de terrains à haut rendement aux États-Unis, un business gagnant-gagnant mis en place pour des investisseurs qui souhaitent sécuriser un patrimoine tout en ayant de fortes rentabilités (retours de 20 à 30% sur des périodes allant de 6 mois à deux ans).

Lors d’un webinaire dédié organisé le 19 avril 2022, Pierre Rizk vous a présenté la plateforme et les opportunités d’entrée au capital, notamment pour la plus value prometteuse à l’horizon 3 à 5 ans (estimée entre x5 et x10).

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Le Bal Français revient faire danser LA

Après une première soirée à succès le 11 décembre dernier, le Bal Français fait son retour à Los Angeles pour une deuxième édition, le vendredi 29 avril à partir de 9pm à Candela La Brea, un club aux allures de salle des fêtes dans le quartier central de Miracle Mile (au sud d’Hollywood).

Emmené par la même équipe – Maxime Aubin, Elsa Emram et DJ Belekboy (alias Jérémy Grau) -, l’événement promet de faire danser les foules. Dans la playlist, le meilleur de la musique française, des années 80 à aujourd’hui avec, entre autres, Indochine, France Gall, Émile & Images, Céline Dion, Daft Punk, Claude François, Louise Attaque…

Plusieurs casquettes et t-shirts à l’effigie du Bal Français seront distribués pendant la soirée. Deux billets d’avion aller/retour entre Paris et Los Angeles seront également mis en jeu, en partenariat avec la compagnie aérienne French Bee, qui ouvre des vols entre la France et la Cité des Anges le 30 avril.

French Expat : « L’Australie a sauvé mon fils de l’échec scolaire »

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Cette semaine, Anne-Fleur part à la rencontre de Cathy à Sydney, en Australie, où elle vit depuis maintenant 11 ans. Originaire de la région parisienne où elle menait une vie très confortable avec son mari et ses deux enfants de 10 et 12 ans, Cathy décide de quitter la France pour offrir à ces deux derniers un avenir qu’elle estime plus prometteur et moins fermé.
Si l’on parle souvent des systèmes finlandais, suédois ou norvégiens comme le top de l’éducation en termes d’épanouissement et d’apprentissage, fort heureusement ce ne sont pas les seuls à offrir une éducation alternative au système français. C’est ainsi que l’Australie s’est révélée être une option incroyable qui a permis à la famille de Cathy de prioriser leurs moments ensemble.
Alors comment est-ce que deux adolescents réagissent lorsque leurs parents veulent les faire déménager à l’autre bout du monde ? Comment s’assurer que le niveau d’anglais est suffisant pour commencer une scolarité à l’étranger ? Cathy nous raconte tout. Allez hop, ceinture. Direction Sydney !
À la fin de l’épisode, Cathy nous a donné une petite liste de lieux à visiter près de Sydney :
  • Visiter le centre piéton de Forestville avec son petit marché et ses jolis cafés
  • Explorer les différents quartiers de la ville comme le CBD (City Business District avec ses gratte-ciels et sa culture professionnelle), les banlieues Sud (cosmopolites, européennes, jeunes) et les banlieues Nord (Northern beaches habitées par des Australiens depuis plusieurs générations, plutôt WASP)
  • Visiter les nombreux parcs nationaux pour faire de la randonnée comme, par exemple, le lac de Narrabeen au Nord de la ville, les Blue Mountains à 1h de là pour voir quelques flocons de neige en hiver ou bien même, à 5h de Sydney, les stations de ski peu connues de Kosciuszko, un peu après Canberra.
Production :
  •  Enregistrement et montage par Anne-Fleur Andrle
  •  Habillage sonore et mixage par Alice Krief (Les Belles Fréquences)
  • Article rédigé par Fanny Cohen
  • Durée de l’épisode : 47 minutes
  • Date de publication : 18/04/2022

Matthias Matthijs : «Trump et le Brexit étaient plus probables qu’une victoire de Marine Le Pen»

Il faut le reconnaître, la présidentielle française ne passionne pas les Américains. Si les résultats du premier tour du scrutin sont « tout sauf réconfortants, montrant une extrême droite aux portes du pouvoir », écrit l’ancien correspondant du Washington Post à Paris James McAuley, l’enjeu du second tour ne fait pas la Une des médias aux États-Unis. « La réaction est en général au soulagement, estime Matthias Matthijs, senior fellow pour l’Europe au Council on Foreign Relations à Washington et Professeur associé à la Johns Hopkins School of Advanced International Studies, pour résumer le sentiment des Américains. Une opinion rassurée par des sondages d’entre-deux-tours se stabilisant autour des 55% en moyenne en faveur d’Emmanuel Macron et 45% pour Marine Le Pen. « Ça les intéresseraient bien davantage si c’était 50-50 ou 51-49 », précise l’expert pour expliquer le peu d’intérêt outre-Atlantique pour le scrutin de dimanche.

À la Maison Blanche, la campagne a été suivie de beaucoup plus près, non sans inquiétude de voir le président français sortant face « à des sympathisants de la Russie » avec, sur sa droite, Marine Le Pen, une candidate « aux liens étroits avec Vladimir Poutine » et, sur sa gauche, Jean-Luc Mélenchon, « vu comme la combinaison de Bernie Sanders, Jeremy Corbyn et Hugo Chavez », souligne Matthias Matthijs. L’arrivée au pouvoir de Marine Le Pen changerait évidemment la dynamique, aux yeux de l’administration Biden, au sein de l’OTAN, du camp occidental et de l’Union européenneelle aurait des conséquences quant à la prise en commun de sanctions contre Moscou ou encore à l’attitude à adopter vis-à-vis de Pékin. « Le ciel ne s’écroulerait pas mais – et c’est ce qui inquiète la Maison Blanche -, ça créerait une réelle paralysie de l’Occident ». 

L’image ternie du réformateur

Lorsqu’il est arrivé à l’Élysée en 2017, Emmanuel Macron fascinait les Américains. Le président de 39 ans avait tout pour leur plaire : jeune, réformateur et pro-business. Donald Trump s’enthousiasmait de la « large victoire » (« big win ») du candidat sans parti officiel face à, déjà, Marine Le Pen, « qui avait sous-performé le jour du scrutin, avec moins de 34% des suffrages contre 66% pour Emmanuel Macron, alors que les sondages d’avant premier tour donnaient 39-61 », se souvient Matthias Matthijs. Mais l’image séduisante du jeune réformateur s’est ternie aux États-Unis, « il a perdu de son éclat », reconnaît Roger Cohen dans le New York Times. « Les Américains constatent qu’il revient déjà sur l’une de ses promesses, celle de repousser l’âge du départ à la retraite. Aux États-Unis, cet âge est officiellement de 65 ans, mais il est en réalité de 67 voire 70 ans. Donc l’idée, qu’en France, repousser cet âge à 64 ans puisse encore faire polémique, ça fait tiquer. »

Une déception réciproque. « Emmanuel Macron est probablement, de tous les leaders européens, le moins pro-Américain, préoccupé qu’un nouveau Trump puisse arriver à la Maison Blanche en 2024. Une crainte que ne semble pas partager l’Allemagne, plusieurs pays d’Europe de l’Est et les pays scandinaves, observe Matthias Matthijs. En France, on pense plutôt “et que ce passerait-il si les Américains nous abandonnaient, que ferions nous par nous-mêmes ?” Emmanuel Macron est conscient que la réthorique de Biden est certes très différente de celle de Trump mais que sa politique économique est, en fait, trumpienne, ça reste America First ».

Si l’issue du second tour ne semble pas faire de doute pour les Américains, peu se questionnent sur l’après, au grand étonnement de Matthias Matthijs. « Emmanuel Macron aura-t-il un Premier ministre issu de sa majorité ? » se demande-t-il, comme beaucoup en France. C’est tout l’enjeu des élections législatives du mois de juin (les samedi 4 et 18 juin pour les électeurs français d’Amérique du Nord). « Avec qui va-t-il gouverner ? Il n’a même pas vraiment de parti, le mouvement La République En Marche, construit uniquement sur sa personne, pourra-t-il seulement survivre au-delà du second tour ? », s’interroge l’analyste politique. À la Maison Blanche, l’administration se dit : “Ok, nous pouvons travailler avec Macron mais s’il n’a pas de majorité, qu’arrivera-t-il s’il finit avec un Premier ministre qui n’est pas de son parti et qui est lié au Rassemblement national ? ” C’est là que réside la réelle incertitude. »

L’inconnu pour 2027

Les Américains s’inquiètent surtout du fait que « plus de 40% des électeurs français se sentent à l’aise de voter pour quelqu’un comme Marine Le Pen », relève encore Matthias Matthijs. L’effondrement des partis traditionnels en France fait écho aux États-Unis. « Les Américains sont aujourd’hui pleinement conscients de l’importance du système électoral. Il est extrêmement difficile de créer un nouveau parti ici mais prendre un parti de l’intérieur est possible – ce qu’a réussi à faire Donald Trump avec le parti républicain mais ce que n’a pas réussi à réaliser Bernie Sanders avec le parti démocrate. » Le GOP a pris un tournant ultra conservateur, tandis que la droite modérée américaine a disparu. « Les alternatives à Emmanuel Macron sont des extrêmes. Et ça, c’est observé de près par les Américains. Car la France, puissance nucléaire et détentrice du droit véto aux Nations Unies, reste malgré tout un allié important pour les États-Unis. »

Pour Matthias Matthijs, le second tour de la présidentielle n’offrira pas de surprise, « je ne vois pas 50% des électeurs français » voter pour la candidate du Rassemblement national. « Trump et le Brexit avaient plus de chance d’arriver qu’une victoire de Marine Le Pen », résume-il, persuadé qu’Emmanuel Macron sera le premier président français réélu depuis 20 ans. « Mais que se passera-t-il en 2027 quand il ne pourra plus briguer l’Elysée, quand la course présidentielle sera complètement ouverte ? »

Rochambeau : un nouveau campus pour la rentrée

Hélène Legal-Fabre ne cache pas sa joie. « J’imagine déjà les courses d’orientation et les activités extérieures que nous allons pouvoir organiser », se réjouit la directrice exécutive de Rochambeau, The French International School. Après plusieurs années d’attente, l’école internationale spécialisée dans l’apprentissage du français et de l’anglais, de la petite section à la terminale, va s’agrandir et accueillir un nouveau campus pour les élèves de maternelle et d’élémentaire en août 2022.

Situé sur Rockville Pike à Bethesda, le nouveau bâtiment se situe à quelques minutes seulement en voiture de Forest Road, le campus actuel. Au total, l’établissement accrédité par le ministère français de l’Éducation nationale, pourra accueillir 700 élèves en plus de sa capacité d’accueil initiale (environ 1100 élèves à la rentrée 2022), 37 nouvelles classes, un laboratoire scientifique, une salle de musique, ainsi qu’un Nouveau Centre de transport.

Rochambeau ouvre un nouveau campus en août 2022

Deux gymnases et un terrain extérieur

L’école était à la recherche d’une propriété depuis au moins vingt ans, afin de mettre tous les étudiants au même endroit, sans s’éloigner du campus original situé à Bethesda, un quartier devenu résolument francophone. Le nouveau campus de 4,45 hectares permettra notamment de supprimer les difficultés logistiques et de pouvoir organiser des activités que le site actuel ne permet pas.

Comme le terrain est boisé, il y aura plus d’activités extérieures. « Nous allons avoir deux gymnases et un terrain en extérieur, ce qui va nous permettre de proposer plus d’heures physiques aux enfants », affirme Hélène Legal-Fabre. L’établissement multiculturel souhaite également se concentrer sur les activités en groupe. « Nous allons renouveler le mobilier pour faciliter le travail en groupe », poursuit la directrice. L’objectif : créer de nouvelles dynamiques au sein des classes. « Je pense que ce nouveau campus va être une opportunité pour les élèves et les enseignants. »

Rochambeau a également mis l’accent sur les espaces liés aux plus jeunes. « Pour nos maternelles, nous avons désormais une cuisine dimensionnée pour les touts petits. Nous allons aussi avoir un immense centre de documentation et il y aura aussi un espace dédié à la maternelle. C’était important pour nous que les plus petits puissent aller à la bibliothèque. Comme nous sommes en train de sortir du Covid, nous allons aussi pouvoir accueillir des auteurs. Ce centre de documentation va donner un nouveau souffle à l’école », affirme Hélène Legal-Fabre.

Un projet de 60 millions de dollars

Comme la plupart des établissements internationaux, l’école de Rochambeau a été touchée en 2020 et 2021 par la baisse des inscriptions liées a la pandémie du Covid-19. Un coup d’arrêt dû notamment au fait que la plupart des inscrits sont des expatriés francophones ou internationaux. « La pandémie nous a frappés sur l’année 2020-2021 : on a perdu une centaine d’élèves au cours de l’été 2020 car les contrats de travail des expatrié.es étaient annulés », explique Hélène Legal-Fabre. Pourtant, les inscriptions sont reparties à la hausse et le site accueille actuellement 1.100 élèves, issus de 80 nationalités différentes. Environ la moitié des inscrits sont francophones, ce qui fait de Rochambeau une école internationale prisée autant par les Francophones que par les familles internationales.

Le coût total de la construction du campus est de 60 millions de dollars. Le bâtiment a été massivement financé par l’école, même si elle a reçu une aide de 1 million de dollars de la part de l’AEFE (Agence pour l’Enseignement Français à l’Étranger). Les inscriptions pour la rentrée scolaire 2022-2023 sont ouvertes depuis février et il reste des places. Il est possible de s’inscrire, même la veille de la rentrée scolaire. Les frais d’inscription sont de 23.640$/an pour la maternelle et l’élémentaire, 24.410$/an pour le collège et 28.580$/an pour le lycée.

ORCOM US devient le numéro 1 de l’accompagnement des entreprises françaises et particuliers aux USA

[Article partenaire] Le rapprochement avec le Cabinet EXCO US qui a eu lieu en novembre dernier, place ORCOM US au premier rang des cabinets conseils de la communauté française aux Etats-Unis.

Aline et Cyril Darmouni rejoignent ORCOM

Déjà présent depuis vingt ans à New York, Boston et San Francisco avec les équipes d’ORCOM KVB, ORCOM a récemment intégré le cabinet américain d’Aline et Cyril Darmouni implanté à Miami, Los Angeles et Atlanta, des villes des plus actives sur le plan économique. L’acquisition s’est concrétisée le 5 novembre 2021 et renforce la présence d’ORCOM aux Etats-Unis. ORCOM US devient ainsi le cabinet leader de l’accompagnement des entreprises françaises et européennes ainsi que de la fiscalité des particuliers s’implantant en Amérique du Nord, avec ses soixante-dix collaborateurs et plus de mille clients.

Pour Frédéric Victor Blanchard, associé co-fondateur d’ORCOM US à New York « Nous sommes heureux et satisfaits d’être désormais présents dans six villes à l’attractivité économique majeure aux Etats-Unis, car cette couverture multi-sites nous permet d’offrir un accueil de proximité aux entreprises européennes et françaises, et c’est essentiel quand on s’implante dans un pays que l’on connaît mal ».

Les mêmes exigences de qualité et de proximité

Entourés d’une équipe d’une quinzaine de personnes, Aline et Cyril voulaient poursuivre leur impulsion de croissance sur le territoire et se sont rapprochés d’ORCOM KVB (cinquante-cinq consultants), et de ses dirigeants Frédéric Victor Blanchard et Salomon Kapetas avec lesquels ils partagent la même exigence de qualité et la même vision du conseil.

Aline Darmouni en témoigne : « Afin de donner une nouvelle dimension à notre cabinet et d’envisager avec dynamisme l’évolution technologique et la mutation du métier, il nous semblait important de nous rapprocher d’un groupe reconnu avec des implantations complémentaires sur New York, Boston et San Francisco. Nous avons immédiatement adhéré aux valeurs d’ORCOM, nos approches du métier sont identiques et nous avons les mêmes priorités axées sur l’humain et la proximité avec nos clients. Cette nouvelle aventure va nous ouvrir de nouvelles communautés d’affaires et c’est passionnant ».

ORCOM US, une nouvelle marque en Amérique du Nord

Ce rapprochement a été l’occasion d’une réflexion plus large sur la plateforme de la marque aux Etats-Unis. ORCOM KVB devient ORCOM US, qui comprend désormais six associés, soixante-dix consultants sur six sites aux USA.

« ORCOM et l’international, c’est d’abord une vision de l’accompagnement de nos clients à l’étranger qui passe par le choix de s’implanter au cœur même des marchés à l’étranger. Pour garantir à nos clients un service et une relation d’excellence, avec des équipes qui se connaissent, qui communiquent dans un éco-système d’expertises partagé » rappelle Xavier Poulet-Goffard, directeur général délégué ORCOM et responsable du pôle international. « Cette vision stratégique se construit au travers de nos marques qui, avec ORCOM US, convergent vers une marque américaine unique et fédératrice, porteuse de notre développement. ».

Services proposés par ORCOM US

ORCOM US est spécialisé dans l’aide à la création d’entreprises et au développement de filiales françaises aux USA ainsi que la gestion de la fiscalité des particuliers.

La mission du cabinet : jouer le rôle d’interface entre les maisons mères et leurs filiales à l’étranger.

En tant qu’experts-comptables et certified public accountant (CPA), l’équipe d’ORCOM US offre davantage à ses clients qu’une pure compétence technique : elle assortit ses expertises d’une sécurité et d’une transparence dont le respect des devoirs professionnels est, précisément, le gage premier.

L’équipe de spécialistes d’ORCOM US, composée d’experts internationaux en fiscalité américaine, offre des services de conseil, de planification et d’établissement de déclarations fiscales aux particuliers et aux entreprises, soumis au système fiscal américain – où qu’ils soient installés.

Les services d’ORCOM US sont uniques :

  • Un cabinet d’experts-comptables spécialisés en fiscalité américaine et française.
  • Leurs services sont axés sur le conseil et la conformité en matière de fiscalité américaine.
  • Leurs experts sont issus de cabinets d’expertise comptable.
  • Leurs experts traitent quotidiennement des questions internationales complexes.
  • Le cabinet a plus de vingt ans d’expérience dans ce domaine.
  • ORCOM US dispose de plusieurs bureaux internationaux et offre ses services en plusieurs langues.

ORCOM US vous propose des solutions d’accompagnement opérationnel des services financiers, comptables, fiscaux et de paie tout au long de votre développement tout en bénéficiant des dernières avancées digitales et collaboratives.

Pour en savoir plus sur les services offerts par ORCOM US, rendez-vous sur le site internet du cabinet.

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Note: le contenu “partenaire” n’est pas écrit par la rédaction de French Morning. Il est fourni par ou écrit sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Elodie Introia, une cheffe française à la télévision californienne

Elodie Introia est une amoureuse de Los Angeles. Depuis 17 ans, elle y a construit sa carrière de cheffe privée, et s’est taillée une sacrée réputation, cuisinant pour les stars d’Hollywood et de Beverly Hills. Un talent qui l’emmène aujourd’hui à la télévision où elle livre ses recettes de cuisine dans l’émission Accesso Total sur Telemundo 52, l’une des chaînes les plus populaires de la communauté hispanique en Californie.

Repérée par le chef Ludo Lefebvre

Originaire de Colmar, Elodie Introia vit son rêve américain en débarquant à New-York il y a 20 ans. Étudiante en sciences politiques internationales, elle décroche un cursus à l’Université de Princeton, et enchaîne par une formation à l’Université de Californie à Santa Barbara. « Une fois mis les pieds aux États-Unis, j’ai tout de suite compris que je devais y rester. J’ai atterri en Californie presque par hasard avec quelques clichés en tête : la série télé Santa Barbara, le culte des surfeurs… et suis tombée amoureuse de la région. »

Forcée de retourner en France, elle revient quelques années plus tard en Californie et fait parler ses talents en cuisine. « J’ai toujours cuisiné en parallèle de mes études. Sicilienne du côté de mon père, franco-marocaine du côté de ma mère, la cuisine est innée chez moi. Si mes parents m’ont toujours déconseillé de me lancer en cuisine, c’est comme cela que je suis revenue aux États-Unis. »

Sautant sur une opportunité en or – un entrepreneur de Montecito cherchait alors une chef privée au sein de sa résidence -, elle décroche un Visa, et file à Los Angeles où son nom circule dans les riches familles de Malibu. « La suite de mon histoire, je la dois au chef charismatique Ludo Lefebvre, qui après avoir signé la carte du restaurant Lavo, annonçait alors son retour à Los Angeles avec son concept de « pop-up restaurant » LudoBites. Le courant est passé, je suis rentrée comme apprentie et suis devenue en quelques mois son bras droit. »

Pendant trois ans, Elodie, Ludo et leur comparse Elliott, enchaînent les événements. « 120 couverts tous les soirs pendant les jours de pop-up, et une expérience inoubliable, s’enthousiasme Elodie. Ludo a été comme un frère, sa discipline et sa créativité en cuisine m’ont fait grandir trois fois plus vite. Le succès a été immédiat et en parallèle des pop-up, nous réalisions des événements privés pour Barbara Streisand, Rob Lowe ou le musicien Kenny G. Des souvenirs gravés à jamais. »

En espagnol sur Telemundo 52

La suite de la carrière d’Elodie sera plus personnelle. Galvanisée par ses années auprès du chef Ludo, elle se lance en solo, collabore pour des galeries d’art de Los Angeles et quelques clients privés. « J’aime la cuisine méditerranéenne, les bons plats d’Italie, du Maroc, d’Israël, la cuisine aux épices et je reste amoureuse des saveurs françaises. Une bonne escalope à la crème, une bouchée à la reine, tout cela est dans mes cordes. » Avec le soutien d’un investisseur, elle fomente même son premier projet de restaurant dans le quartier de Los Feliz. « 2020 s’annonçait comme une année magique, et puis le COVID est arrivé, siphonnant en quelques mois le projet d’une vie. »

Conjointe, un temps, d’un boxeur professionnel d’origine panaméenne, la cheffe rebondit et se fait repérer à Panama, après quelques collaborations avec des chefs locaux, par la chaîne de télévision Telemundo 52. « Ayant vécu petite en Amérique du Sud, je parlais l’espagnol couramment et j’ai accepté d’enregistrer ma première émission de cuisine, une capsule de 3 minutes sur un format type Télé Matin. J’essaie de transmettre mon amour pour la cuisine, les valeurs de bien-être et de nutrition, le style de vie à l’européenne, je guide les ménagères sur les bonnes façons de faire leur marché, sur les bons légumes à cuisiner. »

Suivie par près de 10.000 abonnés sur Instagram et invitée régulière de Telemundo 52, Elodie Introia a fait sa place dans les médias. Une formation en nutrition a affiné son style. En parallèle des tournages, elle conseille aujourd’hui les athlètes et sportifs sur les meilleurs régimes alimentaires à adopter et s’intéresse de plus en plus à l’Amérique Latine, au Salvador mais aussi en Colombie, où elle imagine ses futurs projets.

Dadju en tournée nord-américaine en mai et juin

Le chanteur Dadju, bien connu pour ses succès « Reine », « Lionne », ou « Jaloux » se produira dans plusieurs villes aux États-Unis et au Canada dans le cadre de la tournée P.O.A Miel tour. Les initiales P.O.A font référence au titre du deuxième album de l’artiste, « Poison ou Antidote », sorti en 2019.

Covid oblige, Dadju avait dû reporter sa tournée. On pourra enfin le retrouver sur scène en mai et juin prochains. Le petit frère de Gims se produira à San Francisco le vendredi 20 mai, Dallas le samedi 21, Fort Lauderdale le jeudi 26, Atlanta le vendredi 27, Silver Spring le dimanche 29, New York le lundi 30, Chicago le mercredi 1er juin, et Laval au Québec le vendredi 3 juin.

Consacré Artiste masculin de l’année aux NRJ Music Awards de 2021, Dadju a vendu plus d’1,5 million d’albums. Il a sorti deux nouveaux singles cette année : « King » et « Picsou », et un nouvel album intitulé « Cullinan » sera disponible le vendredi 13 mai.

https://www.instagram.com/p/Ca5AleXlOVF/

 

 

Vestiaire Collective se renforce aux États-Unis avec Tradesy

En octobre 2021, en pleine effervescence des licornes de la French Tech, French Morning relayait la levée de fonds de 210 millions de dollars de Vestiaire Collective, le site français spécialiste de la vente de vêtements et accessoires de luxe de seconde main. Moins de six mois plus tard, la jeune pousse a trouvé une cible idéale pour déployer cet argent frais : elle vient d’annoncer sa première acquisition avec la reprise de l’américain Tradesy, pionnier de la mode de luxe circulaire fondé en 2009 et exclusivement présent aux États-Unis.

Si les détails financiers de l’opération n’ont pas été dévoilés, cette acquisition permet à Vestiaire Collective de grossir massivement aux États-Unis : le nouveau groupe représente une communauté de 23 millions de membres, un catalogue de 5 millions d’articles de mode et un volume d’affaires supérieur à 1 milliard de dollars.

Tradesy, pur modèle peer-to-peer américain

« Nous avons suivi Tradesy de longue date et étions en contact. L’acquisition de ce pur modèle peer-to-peer nous permet d’atteindre une taille critique aux États-Unis, qui étaient déjà notre premier marché », explique Bernard Osta, directeur de la stratégie chez Vestiaire Collective. En effet, Tradesy est uniquement une place de marché qui met en contact des acheteurs et des vendeurs, mais ne stocke pas les produits. À l’inverse, le leader américain du marché, TheRealReal, est un modèle de consigne puisqu’il décide le prix et garde le produit jusqu’à sa vente finale.

De son côté, Vestiaire Collective propose à la fois un modèle peer-to-peer, mais aussi un service d’authentification, réalisé avant l’expédition, qui est même automatique pour les articles à plus de 1 000 euros. Le groupe compte quatre centres d’authentification à ce jour : Tourcoing, New York, Londres et Hong Kong. Grâce à l’intégration de Tradesy, il compte ouvrir un nouveau centre d’authentification à Los Angeles d’ici la fin de l’année.

Près de 100 % de croissance sur un an

Par ailleurs, Tradesy apporte une expertise technologique précieuse au groupe français. « Nous allons créer un pôle technologique et nous appuyer sur l’équipe de 50 personnes que compte déjà Tradesy sur place, c’est très précieux », ajoute Bernard Osta. La startup, qui est aussi une B Corp agréée et investie dans la cause environnementale, poursuit son objectif de réduire son impact carbone. Dans ce sens, « nous allons profiter de cette nouvelle envergure aux États-Unis pour optimiser les transactions locales, via des algorithmes favorisant ce type de transactions présentant une empreinte environnementale plus faible ».

Avec cette opération, les États-Unis sont plus que jamais le premier marché du groupe cofondé et présidé par Fanny Moizant, avec une croissance proche de 100 % sur un an – contre environ 75 % pour l’ensemble du groupe. Vestiaire Collective peut compter sur l’appui d’actionnaires prestigieux : début 2021, le groupe avait déjà levé 210 millions de dollars auprès de Kering. Puis il avait convaincu le plus prestigieux des investisseurs, Softbank, propriétaire de Vision Fund, le plus gros fonds d’investissement tech au monde, et par ailleurs actionnaire de Sorare et Contentsquare. Des licornes françaises qui déploient en ce moment toutes leurs ambitions outre-Atlantique.

Présidentielle 2022 : deux rendez-vous politiques à NY avant le 2nd tour

Les Français de New York se voient proposer deux rencontres politiques, l’une virtuelle et l’autre en personne, avant de retourner aux urnes pour le 2nd tour de l’élection présidentielle, samedi 23 avril.

Une réunion par zoom est organisée par LREM : Roland Lescure, le député des Français d’Amérique du Nord, proposera d’échanger en visioconférence sur le programme d’Emmanuel Macron et sur ses propositions « pour la France, pour l’Europe et pour les Français de l’étranger ». Ce zoom, ouvert à tous les électeurs du Nord-Est des États-Unis, est prévu ce mardi 19 avril à 7pm. Pour s’inscrire : ici.

Au même moment, ce mardi 19 avril, le sénateur des Français de l’étranger Yan Chantrel (PS) organisera une rencontre publique dans Chelsea de 6pm à 8pm. Deux heures de discussion avec la communauté française de New York à l’occasion de son déplacement aux États-Unis et en présence de la conseillère Annie Michel. Lieu : Gypsy Rose Bistro, 125 W 26th Street. Inscription obligatoire en raison du nombre de places limité : ici.