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Maternelle bilingue : la French American Academy ouvre à Hoboken

Et de trois ! Après Jersey City et Englewood, la French American Academy (FAA) débarque à Hoboken.

L’école bilingue du New Jersey lancera en septembre une maternelle (2,5 ans-4 ans) dans un local spacieux et lumineux situé dans les étages d’un bâtiment de First Street, à dix minutes à pied de la station du PATH. Un partenariat avec une crèche au rez-de-chaussée permettra d’accueillir les bambins dès l’âge de six semaines.

70 places de maternelle

Des après-midi portes-ouvertes sont prévues le vendredi 1er et le jeudi 14 avril (2:30pm à 5:30pm). « La demande existait depuis quelques temps déjà, mais la Covid nous a interrompus. Nous voulions répondre aux besoins de nos familles qui ont de jeunes enfants et souhaitaient leur donner une éducation de proximité plutôt que de les mettre dans un bus, même pour pas longtemps », souligne Anne-Sophie Gueguen, la fondatrice de la FAA. Elle en est aussi la directrice tandis que son mari, Jean-François, en supervise le développement.

La future maternelle pourra accueillir jusqu’à soixante-dix élèves. Conformément à la philosophie de la FAA, chaque classe sera composée d’une quinzaine d’élèves encadrés par deux enseignants (un Français et un Américain). La French American Academy est homologuée par l’Education nationale française, ce qui lui permet notamment de faire venir des enseignants de France et de dispenser des bourses scolaires. Elle devra faire une demande d’extension d’homologation pour couvrir le nouvel établissement. L’école attire des familles francophones et un contingent important d’enfants non-exposés au français à la maison – près de 30% des effectifs, précise Anne-Sophie Gueguen.

Avec cette nouvelle école,  la FAA renforce son offre dans le New Jersey. Entre ses trois établissements, l’école pourra proposer un cursus bilingue et biculturel du Pre-K au 8th Grade (fin de middle school). Elle ambitionne à présent de s’étendre jusqu’à la fin du lycée en partenariat « avec une école qui arrive sur le marché, indique la fondatrice. J’y travaille activement. »

Un modèle éducatif étendu en franchises

Ce n’est pas le seul projet dans les cartons de la FAA. Face au succès de son modèle axé sur l’innovation pédagogique et le mélange des philosophies éducatives française et américaine, elle s’est lancée pendant la pandémie dans le développement de franchises. La première devrait voir le jour à Tulsa (Oklahoma).

« Il y a chez nous une forme d’ambition », résume Jean-François Gueguen, qui rappelle que son épouse a démarré la FAA seule en 2007 et que sa création emploie désormais plus de soixante-dix personnes. « L’idée des franchises est venue du fait que des gens nous appelaient de Tusla, San Diego, Caroline du Nord pour nous dire qu’ils voulaient ouvrir une école. »

Outre Tulsa, il indique que les dossiers « les plus avancés » proviennent de Los Angeles, Boston, San Diego et Richmond (Virginie). « En 2021, on a eu 600 demandes d’informations provenant de tout le pays, poursuit Jean-François Gueguen. Nous vivons une période pivot. Beaucoup de personnes changent de vie, se demandent ce qu’elles veulent faire, recherchent de nouvelles opportunités ».

La magie de «Gagarine» dans les salles aux États-Unis

Réaliser un film en l’honneur de Gagarine, l’ancienne cité ouvrière d’Ivry-sur-Seine inaugurée en personne, en 1963, par le cosmonaute russe Youri Gagarine, tel a été le défi relevé par Fanny Liatard et Jérémy Trouilh pour leur premier long métrage qui sort en salles ce vendredi 1er avril aux États-Unis.

Le film raconte l’histoire d’un des habitants de Gagarine, Youri, un adolescent de 16 ans, qui rêve de devenir cosmonaute. Lorsqu’il apprend que sa barre d’immeubles est menacée de destruction, il décide d’entrer en résistance avec ses amis. Leur mission est de sauver leur cité qui va devenir leur vaisseau spatial. « Voir disparaitre cette cité serait comme enterrer tous leurs souvenirs d’enfance », raconte Jérémy Trouilh.

Véritable poème visuel, le film, tourné juste avant la démolition de Gagarine en 2019, a remporté le Prix Lumière du meilleur premier film. Il a nommé aux Césars cette année, et sélectionné au New York Children International Film Festival. « Gagarine est un film qui mélange l’espace et la banlieue, le rêve et la réalité » expliquait Fanny Liatard au micro de France Inter. « C’est un doux équilibre entre réalisme et onirisme », poursuit Jérémy Trouilh.

Après des études à Sciences Po, le duo de réalisateurs français emprunte des chemins différents. Fanny Liatard vit à Beyrouth, puis à Marseille où elle travaille sur des projets artistiques en lien avec les changements urbains. Jérémy Trouilh poursuit ses études avec un master de réalisation de documentaire. À 19 ans, ils se retrouvent lors d’un échange en Amérique du Sud où ils découvrent ce qu’ils appellent le réalisme magique. « Cette capacité qu’ont les gens de regarder un réel parfois difficile avec un pas de côté, raconte le réalisateur, c’est ce qui nous a donné l’envie de raconter des histoires de cette manière. »

Impôt sur le revenu : quoi de neuf cette année ?

Cette année, vous avez gagné trois jours de plus pour remplir votre déclaration d’impôt sur le revenu aux États-Unis. Mais il n’y a pas que la date limite (18 ou 19 avril en fonction de votre État) qui change ! French Morning vous a préparé un guide de la fiscalité américaine 2022, téléchargeable gratuitement ici, qui vous donne de nombreuses clés. Que doit-on déclarer de chaque côté de l’Atlantique ? Comment remplir sa déclaration ? Quelles nouveautés cette année ?

Bien que l’administration du président Biden ne soit pas parvenue à ce jour à faire passer son ambitieux projet de réforme fiscale (le plan Build Back Better), certaines dispositions fiscales votées en 2021 impactent déjà vos formulaires en 2022. En voici quelques unes.

Modification du Child Tax Credit

C’est l’un des changements les plus importants apportés par l’American Rescue Plan Act (ARPA), adopté en mars 2021. Le montant du Child Tax Credit est passé pour l’année 2021 de 2.000$ à 3.000$ par enfant de 6 à 17 ans et à 3.600$ par enfant de 5 ans et moins. Mais son montant est progressivement limité pour les déclarants célibataires et couples déclarant séparément dont le revenu brut ajusté (Adjusted Gross Income ou AGI) est supérieur à 75.000$, les chefs de foyer dont l’AGI est supérieur à 112.500$ et les couples déclarant conjointement dont l’AGI est supérieur à 150.000$. « Il peut être égal à moins de 2.000$ par an quand les parents mariés commencent à gagner plus de 400.000$ par an, et peut être réduit jusqu’à zéro avec bien plus de revenus », prévient Emmanuel Jaegle, CPA et associé du cabinet Jade Fiducial Private.

Les enfants âgés de 17 ans peuvent donc bénéficier de ce crédit auparavant réservé aux 16 ans et moins. Tout crédit pour enfant demandé dans votre déclaration de 2021 devient de plus entièrement remboursable, donc l’IRS vous enverra un chèque de remboursement si la valeur du crédit est supérieure à votre impôt sur le revenu. Si vous êtiez éligible à ce dispositif pour l’année 2021, vous avez en principe (sauf choix contraire) reçu à l’avance 50 % du montant estimé du crédit d’impôt pour enfant par le biais de paiements mensuels envoyés entre le 15 juillet et le 15 décembre.

Vous vous demandez sûrement ce qu’il adviendra en 2022 de ce crédit qui s’est montré plus généreux en 2021 ? Avec son plan Build Back Better, l’administration Biden avait prévu de poursuivre cette amélioration. Elle prévoyait même de supprimer l’obligation que l’enfant détienne un numéro de sécurité sociale, ce qui aurait pu arranger bien des expatriés dont les enfants ne sont pas nés sur le sol américain. Mais les projets de l’administration Biden pourraient changer. Affaire à suivre…

Autres changements

Parmi les changements importants de l’année fiscale 2021, l’ARPA a accordé un crédit plus généreux pour frais de garde d’enfants et personnes à charge. Les déductions pour dons ont également été modifiées. « Etant donné que cette seconde année de pandémie a été aussi difficile pour tout le monde et pour encourager les dons, l’administration fiscale a annoncé que les personnes qui pratiquent la déduction standard pourront néanmoins déduire 300$  pour les célibataires et 600$ pour les couples mariées en 2021 en plus au titre des dons qu’ils auront effectués au bénéfice d’associations caritatives » indique Emmanuel Jaegle.

Par ailleurs l’IRS et le département du Trésor ont poursuivi le soutien économique lié à la pandémie et  une troisième vague de paiements à impact économique a été mise place en mars 2021. « L’IRS a donné 1.400$ (2.800$ pour les personnes mariées plus 1.400$ par enfant) en 2021 à tous les Américains célibataires ou titulaires de carte verte gagnant moins de 75.000$ par an (150.000$ pour les personnes mariées). Entre 75.000 et 80.000$ (entre 150.000$ et 160.000$ pour les personnes mariées), il y avait une aide cependant dégressive allant jusqu’à s’éteindre lorsqu’on gagnait plus de 80.000 $ (160.000$ pour les personnes mariées) et plus pour un célibataire. Cela a donc concerné beaucoup de monde. Probablement 97 % des contribuables américains ont pu en profiter ! », précise Emmanuel Jaegle.

Pour prendre connaissance de tous ces changements, mais aussi comprendre les notions de résidence fiscale, s’y retrouver dans le millefeuille fiscal américain où les écarts entre États sont importants, éviter les pièges fiscaux de l’expatriation aux États-Unis et obtenir les réponses à bien d’autres questions grâce à des cas pratiques et conseils d’experts, remplissez ce formulaire.

Le guide de la fiscalité américaine en 2022 est sponsorisé par :

Ex Nihilo, le chic français qui parfume LA

Un léger vent d’été souffle sur Sycamore Avenue et diffuse de délicates senteurs, qui embaument la toute nouvelle boutique d’Ex Nihilo. La parfumerie française vient d’inaugurer son premier magasin aux États-Unis, lors d’une soirée VIP, regroupant des influenceurs et des artistes de Los Angeles triés sur le volet. Alors que les derniers flacons sont mis en rayon, l’un des invités est de retour pour acheter l’un des best-sellers de la collection, « The Hedonist », un doux mélange de mandarine verte et d’iris, teinté d’une pointe de vétiver et de patchouli. Le parfum est dit addictif, il semblerait que ce soit vrai. 

Pour d’autres, ce sera « Fleur Narcotique », plus porté sur la pivoine, le musc et le litchi, « Lust In Paradise » pivoine toujours aux notes cette fois de musc et de poivre rose, ou « Honoré Delights », un accord délicat de fleur d’oranger, d’iris et de bois de santal. Au total, 40 fragrances Ex Nihilo, créations singulières des nez de la marque. Une marque qui, comme son nom l’indique, est née en 2013 « à partir de rien », si ce n’est le désir des trois fondateurs – Sylvie Loday, Benoît Verdier et Olivier Royère – de réinventer la parfumerie. Proposer le meilleur du savoir-faire français, à partir des plus belles matières premières, mais avec l’originalité et l’audace en plus. 

Des parfums sur-mesure

Un parti-pris qui a su séduire les nez les plus fins, à Paris d’abord, rue Saint-Honoré, puis à Dubaï, et désormais à West Hollywood. « Cela fait sept ans qu’Ex Nihilo est présent aux États-Unis, à Bergdorf Goodman, à New York, ou encore Saks 5th Avenue, à New York également, Houston, Beverly Hills et Miami. Mais il y avait cette envie d’ouvrir une boutique, et LA s’est imposée comme une évidence. La ville est à l’image d’Ex Nihilo : chic and chill », explique Marine Roland, la directrice de la marque aux États-Unis. Et quoi de mieux que le quartier branché de Sycamore, qui ne cesse de se développer, pour s’installer. Ici, grâce aux terrasses de cafés et restaurants à l’inspiration française, flotte une vibe européenne ainsi qu’un luxe décontracté, accentué par le concept-store voisin Just One Eye, référence arty du milieu de la mode, et les bureaux Roc Nation de Jay-Z au coin de la rue.

« Je vends ici des parfums que je ne vends nulle part ailleurs, confie Marine Roland. Nos clients cherchent quelque chose d’unique, dont l’odeur marque et impose une personnalité. » Une attente d’unicité qui peut d’autant plus être satisfaite grâce à un service que seul Ex-Nihilo propose dans le monde de la parfumerie : l’osmologue. Cette machine utilisée en laboratoire pour créer les fragrances a été conçue dans une version adaptée aux boutiques de la maison. « Quatorze de nos parfums sont personnalisables, avec trois options de matières premières à chaque fois (jasmin, rose,mus, fleur d’oranger, ambre, etc). On propose, on prend le temps, et selon le choix de notre client, on crée le parfum devant lui, avant de le mettre en bouteille. Il choisit même jusqu’à son capot ! Notre envie est vraiment d’offrir une expérience olfactive. »

Une expérience qui va se décliner d’ici les prochains mois. Très inspiré par la Cité des anges, Ex Nihilo travaille déjà sur un parfum à l’image de la ville, « doux, chaud, et lumineux. L’idée, c’est de créer un coucher de soleil de Los Angeles. » Un sunset californien glissé dans un flacon, qu’on puisse emporter partout avec soi. En voilà une idée et une odeur qui promettent de nous envoûter.

Blaise Matuidi lance le fonds tech Origins, soutenu par des grands noms du sport

Décidément, il est partout. Après avoir investi dans l’application de rencontres Feels, le footballeur français Blaise Matuidi se lance dans une nouvelle aventure : le fonds de capital-risque Origins, qu’il vient de créer aux côtés du serial entrepreneur Ilan Abehassera et de l’investisseur Salomon Aiach. Ce véhicule se démarque des nombreux autres fonds de venture dans la mesure où il compte utiliser son « réseau d’influence » de champions sportifs : Paulo Dybala, N’Golo Kanté, Olivier Giroud, Presnel Kimpembe, Kingsley Coman, Miralem Pjanic, mais aussi le rugbyman Antoine Dupont.

Une cinquantaine de sportifs

L’histoire d’Origins est celle de la rencontre de Ilan Abehassera et Blaise Matuidi, qui ont réfléchi à la façon d’exposer davantage les sportifs européens aux startups techs – comme cela se fait couramment aux États-Unis, à l’instar de Serena Williams ou Kevin Durant -, tout en tirant parti de leur incroyable influence en ligne. Les sportifs d’Origins ont à la fois répondu présents comme investisseurs, mais ont aussi accepté d’utiliser leur très large audience pour promouvoir les participations du fonds.

Au total, le fonds compte plus de 50 investisseurs d’équipes européennes prestigieuses mais aussi des entrepreneurs et investisseurs institutionnels comme les cofondateurs du jeu vidéo Sandbox, Sophie Méchaly la fondatrice de Paul & Joe, l’ex-PDG de Roland Berger, l’ancien patron de Publicis Maurice Lévy ou encore la Française des Jeux. « Je suis fier que nous ayons réuni mes amis du monde du sport et des entrepreneurs à succès, autour d’un projet et une vision qui n’ont jamais été aussi pertinents : financer les leaders tech de demain tout en apportant la visibilité dont ils ont besoin », a déclaré Blaise Matuidi.

160 millions de followers

« La concurrence est intense parmi les fonds de venture, et les tours de table des plus belles startups sont souvent sursouscrits. Proposer de leur donner une visibilité via ces champions, qui représentent une communauté de 160 millions de followers, est un bon moyen de démontrer notre valeur ajoutée », explique Lara Fakhry, investisseuse chez Origins. Après des débuts dans un VC à Dubaï puis chez Spacecadet à New York, elle est en charge de sourcer, identifier des cibles prometteuses et lancer des due diligences.

Le fonds Origins n’a pas dévoilé le montant levé, mais indique qu’il va déployer des tickets de 100 à 500 000 dollars en tours d’amorçage ou de série A de startup tech grand public. « Nous nous intéressons à des startups dans la crypto, le Web3, les fintech, le gaming mais aussi la santé et le social, des modèles qui peuvent devenir mainstreams et globaux », précise Lara Fakhry. Origins a déjà deux participations : Ugami, une banque orientée vers une clientèle de gamers basée à Miami, mais aussi Yumon en France, une plateforme de NFT pour les créateurs.

Rapprocher le monde de la tech de celui du sport

Ce nouveau VC (fonds de Venture Capital) est une casquette de plus pour Ilan Abehassera, l’entrepreneur français basée à New York qui a déjà fondé trois startups tech et est aujourd’hui à la tête de Dots, une jeune pousse dans le monde de la productivité. Il est aussi investisseur et l’actionnaire de 50 startups, pour une valeur totale de 7 milliards de dollars. De son côté, son associé Salomon Aiach est investisseur chez le fonds allemand Earlybird, et était auparavant chez Facebook en France et Goldman Sachs à New York.

« Lors de mon expérience chez Facebook, explique Salomon Aiach, j’ai réalisé qu’en moyenne, 20 à 40 % de l’argent de capital risque collecté par les startups grand public était réinvesti dans l’acquisition de clients sur les plateformes des médias sociaux pour atteindre des millions d’utilisateurs. Ces mêmes plateformes ont des utilisateurs avec des millions d’abonnés tels que des athlètes et personnes influentes. Il fallait faire quelque chose et c’est pourquoi nous avons créé Origins. » Le duo ambitionne de dégager les synergies évidentes entre les deux mondes parallèles des sportifs de haut niveau et de la tech.

[Replay] Webinaire avec Julie Duhaut-Bedos, Consule générale à Los Angeles

Vendredi 25 mars, la Consule générale Julie Duhaut-Bedos et Nathalie Soirat, Consule générale adjointe, étaient les invitées de French Morning pour une heure de discussion et pour répondre à vos questions sur :

  • La situation de la circonscription après deux années de pandémie
  • Les modalités de vote pour les élections françaises, la présidentielle et la législative et les démarches pour établir une procuration
  • L’assistance et la protection des Français détenus ou condamnés
  • Les initiatives culturelles
  • L’enseignement du français et les programmes bilingues
  • Les services consulaires et démarches administratives

Retrouvez notre webinaire sur notre page YouTube

Adresses utiles :

  • Contacter le consulat ici
  • Informations du consulat sur les élections 2022 ici
  • L’article de French Morning sur les élections 2022 ici et sur les programmes des candidats ici

Pour rappel, la circonscription consulaire de Los Angeles couvre la Californie du Sud, le Nevada du Sud, l’Arizona, le Colorado et le Nouveau Mexique.

French Expat : Guillaume Ptak, correspondant de guerre en Ukraine

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Aujourd’hui, French Expat part à la rencontre de Guillaume Ptak. Français d’origine polonaise, il nous parle depuis Kyev en Ukraine.

En 2019, suite à l’obtention de son diplôme de journaliste et lors d’un voyage dans les pays de l’Est pour renouer avec des membres de sa famille, il tombe amoureux de l’Ukraine. Il décide de s’y installer en septembre 2021 pour devenir correspondant de presse. Guillaume décrit une ville dans laquelle il a trouvé un travail passionnant, où il se fait un cercle d’amis ukrainiens et expatriés. Il profite avec eux des musées, de la gastronomie excellente et de la vie nocturne dans les boîtes de nuit.

Depuis quelques semaines, son quotidien a évidemment changé du tout au tout. Mais son amour du pays et de ses habitants est resté intact. Et c’est cette histoire que l’on vous propose de découvrir. Direction Kyev, Ukraine.

Si vous souhaitez aider le peuple Ukrainien depuis les États-Unis, vous trouverez des informations dans cet article de Marie-Éleonore Noiré.

Production :
  •  Enregistrement et montage par Anne-Fleur Andrle
  •  Habillage sonore et mixage par Alice Krief (Les Belles Fréquences)
  • Article rédigé par Fanny Cohen
  • Durée de l’épisode : 39 minutes
  • Date de publication : 28/03/2022

Fleuriste de mariage à DC : s’adapter aux goûts des Américaines

Maud Million ne s’était jamais imaginée aux États-Unis, et certainement pas quand elle profitait du soleil des Seychelles avec son futur mari. « C’était la désillusion totale », balance-t-elle, évoquant son arrivée à Washington DC. Avec un diplôme dans l’événementiel, un de ses emplois l’emmène loin de sa Nantes natale, sur l’île paradisiaque des Seychelles où elle rencontrera Julien, un autre Français. Lors de ses années passées en maison d’hôtes, elle travaille avec une wedding planner qui lui donne envie de se lancer dans l’industrie du mariage. De retour en France, elle décide de devenir « fleuriste de mariage ».

CAP et stages à 30 ans

Son propre mariage lui rappelle son amour pour les fleurs : « J’avais préparé mes propres bouquets », ce qui replonge Maud Million dans son enfance, « comme quand j’allais ramasser les jonquilles avec ma grand-mère ». Elle décide de reprendre ses études en passant son CAP de fleuriste et se relance dans les stages à presque 30 ans. « J’ai contacté une blogueuse de mariage, et j’ai commencé à me balader entre Nantes et Paris », se souvient-elle. Elle entre alors dans le monde de l’industrie du mariage français et, en 2014, elle démarre Ambiana, sa boutique de fleurs de mariage qui veut donner « une ambiance » spéciale pour ses mariés. Elle enchaîne ses premiers mariages, « de bonnes rencontres » qui deviennent sa « petite famille ». Son entreprise fleurit et, très vite, elle fait un à deux mariages par semaine pendant la haute saison.

Mais en 2017, Julien lui annonce qu’il a trouvé un travail à… Washington DC. Pas question de changer de profession. Elle se prépare à transférer son entreprise de la France aux États-Unis en 2018, alors qu’elle n’y a jamais mis les pieds. « Je n’étais pas fascinée par les États-Unis, ce n’est pas ma manière de vivre, souligne-t-elle. Cette année-là, je l’ai passée entre Washington et Paris, pour boucler mes mariages en France, avant de m’installer complètement », explique-t-elle. L’année de transition est compliquée mais elle tient le coup et même si elle est arrivée à DC avec « des pieds de plomb », elle reste « positive ». La bonne nouvelle, c’est qu’elle obtient le visa G4 grâce à son mari, une étape simple dans cette transition complexe.

Budget fleurs triplé aux États-Unis

 « J’ai commencé à suivre en ligne les fleuristes locales, qui faisaient d’énormes pièces florales avec les mêmes fleurs toute l’année », se rappelle-t-elle, découvrant que le style américain pour les mariages est bien loin du minimalisme français et des fleurs de saison qu’elle commandait chez son fournisseur à Nantes. Elle se rend compte que son style est drastiquement différent de ce que la plupart des mariées américaines recherchent, sans compter sur la pandémie qui met son entreprise à l’arrêt en 2020. Le bon côté, ce sont les sommes d’argent que les couples sont prêts à dépenser pour leurs mariages aux États-Unis. « En France, le budget fleurs que j’avais était autour de 1500 euros pour fleurir un mariage complet, alors que les couples américains qui me contactent, annoncent plutôt un budget autour de 5000 dollars », confie-t-elle.

Après la naissance de ses deux enfants, elle espère que cette année soit le début d’une belle aventure pour son entreprise. « J’ai cinq mariages de prévu, et les mariées m’ont toutes trouvées sur Instagram! », lance-t-elle fièrement. En plus des mariages, Maud Million vend également des bouquets de saison, et a même lancé une collection de cadres floraux dessinés. La French Touch de ses bouquets arrive finalement à trouver un public américain. « J’ai souvent des compliments sur mon style de jardin vivant », souligne-t-elle. Ou finalement, c’est peut-être la Maud Touch qui plaît.

Pourquoi le plat principal s’appelle «entrée» aux États-Unis ?

C’est la question que se pose tout Français dans un restaurant américain, en général avant de se casser la tête sur quel burger il va prendre : pourquoi diable le plat principal s’appelle-t-il entrée ?

Le plat avant le rôti

Il serait facile – et un peu de mauvaise foi – d’incriminer le niveau médiocre des Américains en langue. Regardons l’Histoire plutôt. Lorsque le terme entrée a été importé aux États-Unis à la fin du XIXe siècle, par les chefs français qui officiaient dans les restaurants chics de New York comme Delmonico’s, il désignait le plat qui arrivait avant le rôti. À l’époque, les repas comptaient parfois jusqu’à quinze – quinze ! – plats. « L’entrée était souvent de la viande avec de la sauce, un ragoût », explique Paul Freedman, professeur d’Histoire à Yale et auteur d’un livre, The Ten Restaurants That Changed America paruen 2015.

Mais dans la première moitié du XXe siècle, la scène culinaire américaine change. La Prohibition et la crise de 1929 bouleversent les habitudes alimentaires. Les femmes, qui s’affirment, souhaitent apparaître plus sveltes. Et l’idée selon laquelle la richesse doit être associée aux rondeurs physiques décline. Conséquence : les menus à rallonge disparaissent. « Les menus sont devenus plus simples. On passe à des repas à cinq plats. Au début du XXe siècle, Escoffier cherche des manières de rendre les menus plus efficaces et le thème de la planification des menus commence à émerger » , explique Cathy Kaufman, chercheuse indépendante et responsable de l’association Culinary Historians of New York.

Pas le premier plat en France

Les menus ont beau être raccourcis, le terme entrée reste sur les cartes. Pourquoi? « La volonté des restaurants de rester associés à la cuisine française, poursuit Cathy Kaufman. Le terme permet de hausser la qualité du restaurant dans l’esprit du client. »

Sauf que l’entrée ne veut plus dire la même chose : de simple plat de viande, il renvoie désormais à des plats de viande et de poisson, entre autres. Paradoxalement, Paul Freedman, de Yale, rappelle que l’entrée n’était pas, même en France, le premier plat du repas, contrairement à ce que peut laisser penser le terme. « L’entrée arrivait en troisième ligne, dit-il. En ce sens, l’actuelle entrée aux États-Unis est plus proche du sens originel du mot que l’entrée française. »

Selon l’expert, le mot entrée est d’ailleurs en danger, le modèle français du repas étant concurrencé par la multiplication des « petits plats » , comme les tapas, les soupes, les salades et autres snacks. « Paris ne définit plus la cuisine au niveau mondial, analyse-t-il. Aujourd’hui, la tendance est à la fragmentation des repas, à l’individualisation. »

Une première version de cette Question Bête a été publiée le 2 novembre 2014.

MARKOWICZ Fine Art annonce un vernissage exceptionnel pour « California Dreaming »

[Article partenaire] Samedi 9 avril, de 6pm à 9pm, rendez-vous à MARKOWICZ Fine Art (Laguna Niguel, CA) pour un vernissage d’exception, en présence de l’artiste Alain Godon.

L’artiste

Alain Godon est né à Bourges (France) en 1964. À l’âge de 11 ans, il apprend à dessiner à Achicourt (France). Il fait ensuite un séjour prolongé aux États-Unis en 2006, ce qui a donné lieu à sa série de peintures californiennes emblématiques.

Les œuvres de Godon s’inspirent de ses voyages et de tous les attachements sensoriels associés à ces voyages, en particulier les gens et l’architecture.

Godon fait danser l’architecture. Détaillées, fantaisistes et charismatiques, les œuvres d’Alain Godon créent une conversation perspicace avec chaque pièce. Les peintures de Godon sont des réflexions sur la vie quotidienne, imprégnées de son imagination unique.

Godon a été salué comme « l’un des meilleurs peintres de sa génération » par Christian Boeringer, ancien directeur commercial du musée du Louvre, et Patrice Deparpe, directeur du musée Matisse.

Plus d’informations sur l’exposition ici

RSVP à [email protected]

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Projection d’«Aline» de Valérie Lemercier au FIAF

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Aline, le film librement inspiré de la vie de Céline Dion et réalisé par Valérie Lemercier, sera projeté au FIAF le jeudi 31 mars à 7pm. En avant-première de la sa sortie dans les cinémas américains le 8 avril, la projection sera précédée d’une vidéo-introduction de Valérie Lemercier réalisée pour l’occasion.

Au son de ses plus célèbres tubes, le film retrace la trajectoire extraordinaire de l’artiste vers le rang d’icône mondiale et son histoire d’amour avec René Angélil. C’est une comédie autant qu’un drame, une ode à la chanteuse canadienne, benjamine d’une fratrie de quatorze, déterminée à l’encontre des échecs, joyeuse et fulgurante en musique, en famille et en amour.

Depuis qu’elle l’a découverte en 1995 avec l’album « D’eux », Valerie Lemercier, s’est attachée au personnage de Celine Dion et dit s’être reconnue en elle. Pour cette réalisation dans laquelle elle s’est lancée à corps perdu, c’est donc elle-même qui se glisse dans la peau d’Aline Dieu. Elle nous la donne à voir drôle, douée, sensible et attachante. Dans tous les âges, au travers ses épreuves, ses victoires, et ses moments de vie intime. Une performance qui a valu à Valérie Lemercier la récompense du César de la Meilleure Actrice cette année.

La projection du FIAF en aperçu exclusif, promet aux spectateurs un moment auquel ils pourront, pour reprendre les mots du critique du New York Times, « repenser pendant des années à venir ».

Soirée spéciale procurations et passeports au Consulat de NY

Pas le temps en journée d’aller faire une demande de procuration pour pouvoir voter aux élections françaises d’avril (présidentielle) et de juin (législatives) ? Après le dîner, ce sera possible le jeudi 31 mars. Le consulat de New York étendra exceptionnellement ses horaires d’ouverture de 6:30pm à 11pm pour enregistrer les demandes. Aucun rendez-vous n’est nécessaire. Il suffit de venir lors, de cette soirée, avec les documents suivants : 

  • le formulaire CERFA à télécharger sur service-public.fr ou bien la référence de procuration donnée lors de la demande en ligne sur maprocuration.gouv.fr
  • une pièce d’identité : carte nationale d’identité, passeport ou permis de conduire (même justificatif d’identité que pour voter à l’urne).

Se connecter à maprocuration.gouv.fr

La connection se fait par FranceConnect, la plateforme créée par le gouvernement français pour effectuer les démarches administratives en ligne. Mais pour accéder à FranceConnect, il faut un code tel que le numéro de sécurité sociale. Certains Français à l’étranger n’en ont pas ou plus. Il est alors possible de passer par le service l’Identité Numérique du groupe La Poste. Un compte facile à créer : il suffit d’un scan pris avec un smartphone de la pièce d’identité (passeport par exemple), une vidéo en ligne pour bien confirmer l’identité de la personne qui crée le compte. En 24 ou 48 heures, la création de ce compte donne accès à tous les sites du service public français. C’est une procédure qu’il faut anticiper de quelques jours mais, une fois réalisée, elle facilite bon nombre de démarches administratives.

Soirée passeports

Cette même soirée du jeudi 31 mars, il sera également possible de faire renouveler son passeport, mais il faut prendre rendez-vous au préalable, comme ce fut le cas le 2 décembre dernier. Pour obtenir l’un de ces rendez-vous de soirée, il faut écrire à [email protected] en expliquant pourquoi votre demande est urgente – départ précipité pour le travail, pour des raisons familiales…. Le consulat fixera alors un rendez-vous pour ce 31 mars ou pour l’un des jours suivants avec la liste des documents nécessaires. Cette adresse email reste valable pour toute demande d’urgence tout au long de l’année.