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Un touriste français blessé par balles à Manhattan

C’est un séjour à New York qui aurait pu très mal finir pour Pierrick Jamaux. L’entrepreneur français de 33 ans, spécialisé dans les crypto monnaies, a reçu plusieurs balles dans les jambes et à la fesse vendredi matin, alors qu’il rentrait à son hôtel Fifty Hotel & Suites sur la 50e rue, accompagné par sa femme, la mannequin australienne Sarah Watts, et d’une autre jeune femme. Selon le témoignage de Pierrick Jamaux à la police, ce dernier a été agressé à sa sortie d’un Uber alors qu’il rentrait du club de striptease Sapphire sur la 39ème rue. L’agresseur lui a réclamé sa montre, un modèle de la marque Richard Mille, puis lui a tiré dessus avant que le Français n’ait pu réagir. La jeune femme de 25 ans qui accompagnait le couple s’est alors jetée sur le dos de l’homme qui l’a dégagée avant de s’enfuir.

Le suspect toujours en liberté

Selon le New York Post, la police a retrouvé cinq douilles de balles sur place et le suspect reste toujours en liberté à cette heure. Sur les vidéos de surveillance, l’homme est filmé entrant dans un vestibule et ressortant quelques secondes plus tard, habillé en couleurs claires. Il se dirige ensuite sur Lexington Avenue, puis jette un paquet sombre dans une poubelle. Une autre personne vient récupérer ce paquet dans la poubelle quelques minutes plus tard.

La victime dans un état stable

De son côté, la victime, Pierrick Jamaux, a été transporté à l’hôpital Bellevue où son état est jugé stable par les médecins. L’entrepreneur français, aujourd’hui installé à Hong Kong, est le fondateur de la plateforme Hi, qui se définit comme « la place d’échange crypto de la next-gen et l’application bancaire mobile pour l’épargne, les investissements et paiements ».

Sur les réseaux sociaux, Pierrick Jamaux, qui se définit comme un « gourou lifestyle », et sa femme, affichent un style de vie très luxueux, voyageant partout dans le monde et postant des photos de fêtes, avec champagne et caviar. L’homme est aussi un amateur de montres de luxe, et en particulier celles de la maison Richard Mille, dont il arbore les modèles sur plusieurs photos. Ces montres, au prix moyen de 200.000 euros, sont fabriquées en édition limitée ou dans des matériaux très rares, et certains modèles vont jusqu’à 1 million de dollars. Le rennais Richard Mille a créé une collection de montres pour le joueur de tennis Rafael Nadal, et a signé un partenariat avec Ferrari, accompagnant notamment la saison de Formule 1 de la célèbre écurie italienne.

Hausse de 47 % des crimes sur un an à New York

La ville de New York a vu le nombre d’agressions grimper de 60 % sur un an, selon les chiffres publiés le mois dernier, avec un bond des vols de voitures (+105 %), des vols de grande envergure (+80 %) et des vols en général (+56 %). Selon les informations du Daily Mail, au 19 mars 2022, les attaques criminelles ont bondi de 17 % sur un an dans la ville, les fusillades de 9,5 %, les vols de 43 %  et les viols de 34,5 %. Le nombre de crimes a, au total, augmenté de 47 % sur un an.

Monter son entreprise aux États-Unis avec peu d’argent, c’est possible

« J’ai décidé de changer de vie ». Partie de France en 2018 avec un visa étudiant en poche, Virginie Delaitre a réussi à lancer en novembre 2021 son entreprise de décoration Virginie Interiors dans le comté de Fairfax, à deux pas de Washington DC. C’est son divorce qui pousse la Nantaise, chef d’entreprise et ancienne étudiante en architecture et design d’espace, à tout quitter pour partir aux États-Unis.

« J’ai toujours adoré les musées et l’art de Washington, je voulais y aller pour devenir bilingue, travailler un an et revenir en France », se souvient la trentenaire. Elle demande un visa F-1 étudiant qu’elle obtient assez facilement et décide de se lancer dans une recherche approfondie d’écoles de design aux États-Unis.

Premier boulot à 9$/heure

Une démarche dont elle se souvient encore aujourd’hui comme difficile : « En France, c’était compliqué de faire des recherches car il y a peu de choix. Les Community colleges ne sont pas connus et je ne trouvais pas de formation au prix qui correspondait à ce que je voulais faire », se souvient la jeune femme qui part alors de l’autre côté de l’Atlantique avec son visa et un prêt étudiant de 60 000 dollars. « Mais je ne me suis pas renseignée suffisamment sur le coût des logements », admet Virginie Delaitre. « Comme je ne trouvais pas de logement lors de mes recherches en France, j’ai décidé de louer une chambre pendant un mois et de chercher un logement sur place ».

Elle arrive en avril 2019 et commence par faire trois mois d’intensif en anglais avant de commencer son premier semestre. « Je ne pouvais pas intégrer l’université sans avoir un certain niveau d’anglais, car ils ne vous font pas de cadeau », affirme-t-elle. Elle prend ensuite un appartement en colocation, « cela n’a pas été facile car je n’avais pas de Social Security Number (SSN)». Précieux sésame, la carte de sécurité sociale américaine permet d’obtenir un travail légal, un logement, ou encore un compte bancaire américain. « Mon premier boulot était payé 9 dollars/heure, le parking me coûtait plus cher ! Mais je l’ai fait pour obtenir mon Social Security Number», raconte Virginie Delaitre, avant de prévenir les futurs étudiants qui veulent se lancer aux États-Unis : « Il ne faut pas s’imaginer partir avec un visa étudiant et trouver un emploi sur place pour subvenir à ses besoins, ce n’est pas possible. » Le semestre coûte 6 000 dollars, un budget auquel il faut ajouter celui du logement.

Rester malgré la pandémie

Virginie Delaitre a aussi dû s’adapter aux différences entre l’apprentissage français et américain. Elle doit d’abord se familiariser avec les différents systèmes de notation, mais aussi avec des contenus beaucoup plus théoriques qu’en France. « Il y a moins de choses manuelles et on passe très vite à l’informatique. Par exemple, il n’y a pas de cours de dessin dans le programme que j’ai suivi. C’est très scolaire, il y a des tâches et des devoirs à rendre, alors qu’en France, on fait des projets. Tout est en ligne et la note est basée sur l’objectif de l’exercice. Il faut lire les consignes et répondre très précisément au sujet », témoigne Virginie Delaitre qui pense que c’est plus facile d’avoir un A aux États-Unis qu’un 20/20 en France.

En mars 2020, la pandémie de Covid vient tout chambouler. « Nous ne sommes jamais revenus de notre Spring break», plaisante la jeune femme. Elle a désormais deux choix : rentrer en France et abandonner son projet, ou rester aux États-Unis sans pouvoir voir sa famille pour une durée indéterminée. « J’avais déjà fait deux semestres d’études et m’étais dit qu’il fallait que je termine mon objectif : travailler aux États-Unis ». Virginie décide de ne pas rentrer en France et part en Virginie-Occidentale pour continuer ses études et son emploi en ligne. « Ça m’a vraiment coupé de la France », regrettre-elle. La jeune femme a quand même reçu de l’aide de ses parents pour financer la fin de ses crédits universitaires « car j’étais au bout de mon prêt », précise Virginie Delaitre qui n’avait pas prévu de payer un logement si longtemps.

De visa étudiant à celui d’entrepreneur

« Après les deux premières années et si on prend le temps de faire toute l’intégration, tout devient plus facile », estime Virginie Delaitre, qui a alors entamé un OPT (Optional Practical Training). Cette formation professionnelle permet aux étudiants d’élargir leur visa F-1 en travaillant dans une entreprise américaine. Optionnel, l’OPT permet ainsi aux détenteurs du visa de rester étudier un an de plus pour compléter leur formation.

En juillet 2021, elle décide de rester pour fonder son entreprise. Problème : son visa étudiant ne lui permet pas de rester. « La plupart des avocats me disent de rentrer en France et de demander la carte verte. Un autre avocat spécialisé dans les mariages me dit de me marier ! », se souvient la jeune femme avec humour. Après avoir fait une demande infructueuse de carte verte auprès de son entreprise, elle décide de se lancer et de demander un visa E-2, le visa entrepreneur« J’ai écrit mon business plan en 30 jours alors que je ne pensais pas du tout monter mon entreprise deux ans auparavant », témoigne la cheffe d’entreprise. Heureusement, elle a fait de l’entreprenariat, et dirige une association d’entrepreneurs en France.

Elle ouvre sa société Virginie Interiors en octobre 2021, après avoir obtenu son visa E-2. Au total, elle a investi 16.000 dollars pour ce visa, frais d’avocats compris. Si elle en est arrivée jusqu’ici –  elle en est certaine – c’est grâce à sa ténacité. « Je veux prouver que c’est possible d’y arriver même avec peu d’argent investi ». Elle ajoute : « Il ne faut vraiment pas hésiter à poser des questions. J’envoie parfois des e-mails à des gens que je ne connais pas », assure la jeune femme qui conseille maintenant tous ceux qui veulent se lancer aux États-Unis, comme elle quatre ans auparavant.

Seconde édition pour « Litt. jeunesse », festival de littérature jeunesse francophone

L’association Made in France organise, pour la seconde année consécutive, une fête du livre jeunesse francophone. Après la réussite de la première édition du festival « Litt. jeunesse ou children’s lit » – totalement virtuelle – le millésime 2022 alterne évènements en ligne et en présentiel. Sur les thèmes de la diversité et de l’inclusion, des auteurs jeunesse sont ainsi en tournée dans plusieurs villes des États-Unis : Chicago, Los Angeles, Portland, Seattle, San Diego et San Francisco.

Made in France, qui promeut la culture francophone et la langue française, a invité notamment l’autrice Orianne Lallemand, connue pour sa série phare « Le loup qui.. » ou les poètes-slameurs Sébastien Gavignet et Brice Verdure avec leur collectif Slam Tribu. Si ces derniers passent dans les écoles pour des lectures et animations, certaines activités seront aussi accessibles au grand public, comme le concours jeux de lecture (réservée aux 5/8 ans), des rencontres et autres séances de dédicaces. La programmation détaillée (jusqu’au 8 avril) est accessible ici.

Parfois gênant et souvent vulgaire, « I Love America » avec Sophie Marceau est raté

13 ans après le succès de « LOL », la réalisatrice française Lisa Azuelos confie à nouveau le rôle principal d’un de ses films à Sophie Marceau. Sorti le 11 mars sur la plateforme Amazon Prime Video, « I Love America » suit une quinquagénaire de Paris à Los Angeles, en quête d’un nouveau départ après le décès de sa mère. Cette comédie romantique se veut en grande partie autobiographique pour Lisa Azuelos, qui met en scène dans le film sa relation difficile avec sa mère, la chanteuse et comédienne Marie Laforêt, décédée en novembre 2019.

Partie tout oublier dans la Cité des anges, le personnage de Lisa retrouve sur place son meilleur ami Luka, un homosexuel expatrié depuis plusieurs années qui a ouvert un bar de drag queens sur place. Le jeune homme, présenté comme un trentenaire très dévergondé, conseille à Lisa d’utiliser les applications de rencontre pour retrouver une vie sentimentale. La quinquagénaire va alors découvrir l’enfer du dating à l’américaine, à base de rendez-vous foireux, gênants ou trop beaux pour être vrais. Une expérience nécessaire à la redécouverte d’elle-même, avec en toile de fond cette relation maternelle difficile à exorciser.

Sur le papier, « I Love America » avait tout pour plaire : le récit d’une expatriation américaine que nous avons tous connue, les démons du passé qui nous suivent, des belles images de Paris et Los Angeles, et une actrice dont la classe et le talent nous emportent à chaque fois. Le résultat est franchement raté. Tout sonne faux dans le parcours de Lisa, de son amitié avec le très jeune et superficiel Luka, à (attention spoiler) son début d’histoire d’amour avec John, un Américain à fleur de peau, en passant par la relation de Lisa avec sa mère présentée sous forme de flashbacks, avec des plans réguliers et très longs sur une jeune enfant seule et pensive.

Les dialogues du film, très portés sur la chose, sont souvent vulgaires. « I Love America » contient également beaucoup de scènes de nudité qui ne sont ni drôles, ni sensuelles. Sophie Marceau, ou plutôt Lisa, veut tout faire pour paraître jeune, quitte à mentir sur son âge et se déguiser en lapine sexy. Si on comprend le message (il n’y a pas d’âge pour s’amuser, se réinventer ou se (re)découvrir sexuellement), le personnage principal est ringardisé.

L’une des dernières scènes du film – un rendez-vous galant sur une plage de LA – se veut le moment où Lisa a retrouvé l’amour et pardonne enfin à sa mère. Mais là encore, l’épisode manque de sincérité et traîne en longueur. À l’image du film tout entier.

Élections 2022 : Rendez-vous de campagne à New York

L’équipe de campagne Français de l’Étranger d’Emmanuel Macron organise une réunion virtuelle sur le thème « Quel enseignement en français à l’étranger pour demain ? ». Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, de la jeunesse et des Sports, et Roland Lescure, député des Français d’Amérique du Nord, participeront à une rencontre sur Zoom avec les Français d’Amérique du Nord pour dresser le bilan du gouvernement en matière d’éducation en français et parler de l’offre éducative, de la réforme du bac ou encore du développement futur du réseau éducatif. Cette réunion virtuelle, animée par Marine Havel, la présidente FLAM Monde – FLAM USA – PhilaFLAM, est prévue le jeudi 24 mars à 1pm EST/10am PST/18h Paris. S’inscrire : ici

Dans le cadre de la campagne de Jean-Luc Mélenchon, la France Insoumise à New York organise deux rencontres-débats à Manhattan pour présenter son programme « L’Avenir En Commun ». La première rencontre, le samedi 26 mars à 3pm, aura pour thème « Pour une écologie politique ». La seconde, le samedi 2 avril à 3pm, se veut un dialogue entre Requiem pour le rêve américain de Noam Chomsky (projection d’extraits) et « L’Avenir en Commun ». Il sera question de « Refondation démocratique », thème majeur du programme de Jean-Luc Mélenchon, en abordant les questions liées « à la 6e République, la révocabilité des élu.e.s, le partage des richesses et l’émancipation globale de la personne humaine ». Ces deux rencontres se dérouleront au The People’s Forum, 320 W 37th street.

Miss Madeleine ouvre une deuxième boulangerie à Manhattan

Sur Thompson Street à Soho, juste à côté du chic jardin de Ladurée, quelques tables sont sorties, et un énorme ours en peluche, appelé Greenpuff, est attablé devant une tasse de café. Bienvenue chez Miss Madeleine. Après avoir développé une clientèle fidèle dans l’Upper East Side, la boulangerie-pâtisserie vient d’ouvrir une deuxième adresse dans le quartier animé de Soho, financée par ses recettes et fonds propres. Une belle histoire de résilience de la part de Gérald et Peggy Huteau, un couple de Guadeloupéens qui travaillait à la Sécurité sociale et a réalisé son rêve de se reconvertir dans la pâtisserie à New York.

Leur parcours a été semé d’embûches : en raison de problèmes de visas, Gérald est arrivé seul en 2014 pour ouvrir un salon de thé et boulangerie dans East Harlem. Mais le commerce a eu du mal à trouver sa clientèle, tant la population locale caribéenne et sud-américaine est habituée à sa propre cuisine. À cela s’ajoutent plusieurs pannes et dégâts matériels, si bien que le Français décide de fermer boutique au bout de seulement trois mois. Rejoint par sa femme devenue pâtissière et ses cinq enfants, le couple signe finalement le bail d’une ancienne boutique de cannelés dans l’Upper East Side, en 2017.

Premier succès : les croissants

« Nous avons eu un succès immédiat grâce à nos croissants. Nous le déclinons au beurre, aux amandes, au chocolat ou fourré à nos confitures maison. Nous le servons aussi en version salée, jambon-fromage, épinards-ricotta ou tomates-mozza », raconte Gérald Huteau. Au fur et à mesure, le couple – Peggy en cuisine, Gérald au business développement- élargit sa gamme de services. Il devient le traiteur officiel de la French American Chamber of Commerce, travaille avec Louis Vuitton et la Banque de France, et fournit plusieurs cafés et boutiques de Manhattan en viennoiseries avec son activité de gros.

Une madeleine de Proust, au vrai goût de beurre

Peggy, qui est passionnée de pâtisserie et a suivi plusieurs formations avant de se lancer, continue de travailler son savoir-faire. « Il y a une vraie évolution entre mes pâtisseries du début et d’aujourd’hui. Nous essayons aussi de rapporter des tendances venant de France. » Cela donne lieu à de drôles d’échanges avec les Américains. « Nous avons lancé les chouquettes, les Américains ne comprenaient pas le principe d’un gâteau sans crème à l’intérieur, très léger et qui se mange avec un café. Aujourd’hui, ils connaissent », dit-elle avec un sourire. Le couple a aussi aménagé un coin américain dans sa boutique, avec une offre de cupcakes, brownies et cookies. Gérald a, quant à lui, une fierté : « Nous avons montré ce qu’était un vrai éclair au chocolat, avec un fourrage au chocolat et non à la crème comme ils s’y attendaient. »

Le succès des madeleines, qui était le produit-phare à l’origine, est venu après. « Je voulais me rapprocher du goût de la madeleine de Commercy de notre enfance, qui laisse du beurre sur les doigts ». La boutique en propose aussi en plusieurs déclinaisons : nature, citron, pépites de chocolat, confiture.

Le personnel, challenge permanent

Le couple a bien sûr souffert de la pandémie, qui l’a obligé à fermer pendant trois mois, mais a survécu grâce aux commandes des habitués, et à l’aide de la famille et des amis pour les livraisons. Avec la reprise, il cherchait un local avec de plus grandes cuisines et a finalement trouvé son bonheur à Soho. Le personnel est difficile à trouver : « sur 20 interviews confirmées, il n’est pas rare qu’une seule personne vienne », et les prix des matières premières grimpent, mais la maison essaie de ne pas augmenter ses prix, tant que cela reste possible. Autre voie de développement, Miss Madeleine se lance sur les applications Grubhub et Seamless, qui devraient encore l’aider à mieux faire connaître ses gourmandises françaises dans la Grosse Pomme.

French Heritage Night : du basket à l’accent français au MSG

Le Madison Square Garden sort son maillot français. Le mercredi 30 mars, le consulat de France à New York convie les amateurs de basket (et les autres aussi d’ailleurs) à la French Heritage Night, troisième du nom, à l’occasion du match entre les New York Knicks et les Hornets de Charlotte.

Au programme de cette soirée d’amitié franco-américaine et de sport : des animations musicales françaises lors de l’avant-match, des activités pendant la confrontation et une casquette des Knicks avec le drapeau français en guise de cadeau. Les trente premières réservations seront invitées à prendre une photo de groupe sur le parquet du MSG après le match.

Prix : à partir de 85 dollars pour les rangs supérieurs et à partir de 100 dollars pour les rangs inférieurs (cette seconde option comprend 15 dollars de crédit pour l’achat de nourriture et de « merch ». La casquette est comprise dans l’achat du billet).

Jane Birkin à New York le 18 juin

La tournée 2022 de Jane Birkin ne s’arrêtera qu’un seul soir aux États-Unis. Ce sera à New York, au Town Hall, le samedi 18 juin à 8pm. Un retour sur scène très attendu après l’annulation du concert en mars 2020 en raison de la pandémie et une convalescence de plusieurs mois suite à l’AVC dont elle a été victime en septembre dernier.

Ce sera l’occasion pour le public new-yorkais de découvrir en live son quatorzième album sorti en 2020, « Oh ! Pardon tu dormais… », produit et composé par Etienne Daho et Jean-Louis Piérot. Un album confession dans lequel Jane Birkin évoque le manque avec les disparitions de Serge Gainsbourg et de sa fille Kate. Elle s’y dévoile plus vulnérable que jamais sans pour autant s’attarder sur son chagrin. Elle a été récompensée d’une Victoire de la musique d’honneur l’an dernier.

Complètement rétablie de son accident vasculaire cérébrale, Jane Birkin a repris les concerts en début d’année. Après New York, elle sera à Londres le 9 juillet, sur la scène du Barbican Centre.

Moi Impat : Rentrer en France pour fermer la parenthèse

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Audrey Sandrini, notre 86ème invitée, ne veut surtout pas comparer sa vie d’avant, sa vie d’expatriée à New York (Westchester), avec celle d’aujourd’hui, à Paris. Pour elle, il s’agit une nouvelle expérience. Et même si immanquablement les souvenirs refont surface, elle a fermé cette porte il y a environ 6 mois. Mais elle a laissé beaucoup derrière cette porte : des amis chers, deux enfants restés étudier au Canada et quelques drames familiaux vécus douloureusement du fait de l’éloignement.

Audrey Sandrini estime toutefois que son impatriation a été facile et sereine. Pour autant, le temps des questions est venu. Reprendre son activité d’avocate, réactiver ses réseaux, proposer ses services autour de ce métier qui a beaucoup évolué, elle se donne un an pour y réfléchir. Pour celle qui, jusqu’à présent, n’a agi que par choix, c’en est un nouveau qui se présente à elle désormais.

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Leaders Series : Michel Combes, CEO de SoftBank International Group, le 22 mars

En investissant dans Sorare, ContentSquare, Vestiaire Collective, JellySmack et Swile, le géant japonais SoftBank, via son Vision Fund (un fonds d’investissement de 100 milliards de dollars, le plus grand au monde consacré aux nouvelles technologies), a permis à la French Tech d’atteindre des records de levées de fonds l’an dernier. Un appétit pour les pépites françaises que le conglomérat japonais doit à l’arrivée de Michel Combes.

Dirigeant historique des télécoms (Sprint, Altice, Alcatel-Lucent, Vodafone Europe, France Telecom), Michel Combes a rejoint SoftBank International Group (SBIG) en avril 2020 en tant que Président du groupe avant d’en être nommé le CEO en janvier dernier. En moins de deux ans, il a mené la fusion entre Sprint et T-Mobile, sauvé WeWork de la catastrophe et transformé six startups françaises en licornes.

Le mardi 22 mars à 6pm, dans le cadre des Leaders Séries de FrenchFounders, il présentera l’investisseur visionnaire qu’est devenu le géant japonais de la Tech. Cet évènement est réservé aux personnes vaccinées ou munies d’un test PCR négatif de moins de 48h.

Pour toute information, contacter Léa Netter Borel.

 

« Le Petit Prince » est sur le point de devenir un personnage royal à Broadway

[Article partenaire] Une nouvelle adaptation théâtrale familiale de la célèbre nouvelle d’Antoine de Saint-Exupéry arrive à New York en avril, après avoir rencontré un franc succès à Paris, Sydney et Dubaï. La nouvelle production est un mélange magique et vibrant de chorégraphie envoûtante, de musique, de costumes fantaisistes et d’acrobaties impressionnantes. Le Figaro a qualifié le spectacle de « stupéfiant ».

Pour tenter de remporter deux tickets pour vous et la personne de votre choix, participez au concours organisé par French Morning Le Petit Prince à Broadway.

[Je tente ma chance]

À propos du Petit Prince

Si vous n’avez pas lu l’histoire depuis longtemps, « Le Petit Prince » raconte l’histoire d’un aviateur qui atterrit dans un désert et rencontre le Petit Prince, un jeune héros aux cheveux d’or, sur le chemin d’une grande aventure. Le Prince raconte à l’aviateur ses voyages sur différentes planètes, lors desquels il a rencontré de fascinantes personnes et animaux qui l’ont aidé à suivre son cœur.

Antoine de Saint-Exupéry est un auteur et aviateur français exilé, qui arrive à New York à l’aube de la Seconde Guerre mondiale. En 1942, il écrit et illustre « Le Petit Prince ». Il vit alors entre une maison de ville de Manhattan et l’historique Delamater-Bevin Mansion sur la côte nord de Long Island.

Son livre « Le Petit Prince », désormais considéré comme un classique, a été publié pour la première fois aux États-Unis en 1943 et est par la suite devenu un phénomène littéraire mondial, vendu à 200 millions d’exemplaires. Disponible en deux cent cinquante langues, c’est le deuxième livre le plus traduit de l’histoire moderne.

À propos du show

Anne Tournié, metteure en scène et chorégraphe du spectacle, ainsi que Chris Mouron, librettiste et co-metteur en scène, ont récemment discuté de leur arrivée à Broadway et de l’inspiration qui se cache derrière leur production.

Qu’est-ce que cela fait d’amener « Le Petit Prince » non seulement à New York, mais aussi à Broadway ?

Anne Tournié : « C’est très émouvant ».

Chris Mouron : « Même dans nos rêves les plus fous, nous n’aurions pas pu imaginer un tel avenir pour notre spectacle. C’est un honneur et un cadeau incroyable. C’est vraiment formidable d’imaginer que ce livre, qui a été écrit à New York, va maintenant être joué à New York. Nous sommes très enthousiastes. »

Quels sont les éléments visuels qui rendent le spectacle différent de tout autre spectacle à Broadway ?

Tournié : « L’histoire est adaptée dans ma langue de prédilection : la langue du corps. C’est un style contemporain, mais pas seulement sur le sol. Le spectacle comprend des mouvements dans les airs, mélangeant l’acrobatie et la danse contemporaine. Pour retranscrire toute l’émotion du livre dans les chorégraphies, il fallait que chaque mouvement ait un sens. En parallèle, nous avons ajouté des vidéos qui nous emmènent directement dans l’univers du Petit Prince, ainsi que de la musique, un narrateur et du texte. La chorégraphie est donc la cerise sur le gâteau. »

Il s’agit d’un spectacle familial, s’adresse-t-il également aux plus grands ?

Mouron : « Nous avons adoré Le Petit Prince quand nous étions enfants. C’est très accessible et touchant pour un enfant. Le Petit Prince est un héros qui comprend les enfants et ce qu’ils vivent. Ceci étant dit, notre spectacle s’adresse également à tout le monde. »

Tournié : « Un de mes amis a amené ses deux enfants au spectacle, et cela leur a permis de discuter par la suite car les enfants ont posé beaucoup de questions. Par ailleurs, mon ami – qui n’avait pas lu le livre – m’a avoué vouloir lire le livre suite au spectacle, tant il a aimé l’histoire. »

Dans quelle mesure le spectacle a-t-il une sensibilité « à la française » ?

Mouron : « Une grande partie des personnes qui ont créé le spectacle sont françaises. Le narrateur est d’ailleurs français, et son accent français donne une dimension française au spectacle. C’est l’un des rares – peut-être le premier ? – spectacles français à Broadway. Dans les années 50, il y a eu la comédie musicale « Irma La Douce », mais rien depuis. »

Tournié : « C’est français parce que nous sommes français. On retrouve une touche française dans les scènes de rue ainsi que dans la musique. Je voulais une valse [rires]. Mais dans le spectacle, nous parlons d’émotions humaines. Il s’agit d’humanité. »

Mouron : « Cependant, nous ne voulions pas faire quelque chose purement de français, mais bien être universels. Quand nous avons joué à Paris, à Dubaï ou encore à Sydney, la réaction du public est restée la même. Les paroles sont en anglais, bien que quelques passages soient en français. Le Petit Prince dit par exemple Bonjour, car tout le monde comprend Bonjour. »

Le Petit Prince sera joué à partir du 29 mars au Broadway Theater et se poursuivra jusqu’au 14 août. Informations et réservations juste ici.

Tentez de remporter une place pour vous et la personne de votre choix en remplissant ce formulaire.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Cécile Alduy décrypte la langue de Zemmour

Professeure de littérature et de civilisation françaises à l’université Stanford, la sémiologue Cécile Alduy sera en conférence au Lycée Français de San Francisco le mardi 22 mars, à 6pm. Elle y présente son nouveau livre, La langue de Zemmour, paru au Seuil le mois dernier. Le court ouvrage de 60 pages en dit long sur le choix des mots et des stratégies rhétoriques du candidat à la présidentielle. « Eric Zemmour propage un discours d’extrême droite, anti-républicain et anti-démocratique qui porte en lui la possibilité du pire. Pourtant, il a un boulevard médiatique devant lui et il fascine, je souhaitais comprendre pourquoi », explique l’autrice.

Arrivée à Stanford en 2003, juste après sa thèse en littérature, Cécile Alduy s’est spécialisée dans l’analyse du discours politique depuis 2012. Elle a notamment publié Ce qu’ils disent vraiment. Les politiques pris aux mots (2017) et Marine Le Pen prise aux mots. Décryptage du nouveau discours frontière (2015). L’idée majeure de ses travaux : « C’est par les mots que l’on pense et il faut y faire très attention. Eric Zemmour en détourne le sens et ce livre apporte un antidote pour ne pas se laisser emprisonner par un vocabulaire que, lui, considère comme normal. »

Violence, pouvoir et « race »

La Française a ainsi décortiqué les publications d’Eric Zemmour de 2006 à 2021. Elle a intégré uniquement ses écrits parce que « dans un livre, pas d’excuses. On choisit ce que l’on dit de manière intentionnelle ». Après avoir collecté les données, elle a ensuite travaillé comme une scientifique. Elle a réalisé une analyse des corpus assistée par ordinateur, ce qui « permet d’objectiver le vocabulaire utilisé et les mouvements profonds », ainsi qu’une analyse stylistique et rhétorique minutieuses.

Ce qui en ressort ? « Un monde manichéen, où tout n’est que lutte pour la domination (entre les peuples, les sexes, les pays…), où tout passe par le prisme identitaire et où les obsessions de la “race” – mot surreprésenté – la guerre, le pouvoir et la violence priment ». Au-delà des thématiques, l’ouvrage met également en évidence les méthodes employées par l’éditorialiste. Entre autres, le recours « à des récits anxiogènes », « à des références tour à tour grotesques puis historiques », « au lexique de la haine et de la peur », « à la dérision » et « aux sarcasmes ». 

Manipulation vs. esprit critique

En disséquant  le discours de l’homme politique qu’elle qualifie « d’excellent narrateur », Cécile Alduy démontre habilement comment il parvient à « manipuler la langue afin d’instiller ses logiques destructrices, banaliser ses concepts et détourner les valeurs ». Elle ajoute : « Dans un style intransigeant, Eric Zemmour présente ses préjugés comme des vérités. Il utilise le présent et assène ses idées en les répétant. Il martèle ainsi ses fondamentaux pour en faire des lieux communs. ». 

Par son travail, elle clarifie en outre le mythe qu’Eric Zemmour défend, « celui d’une France des années 50, avant l’immigration, la révolution sexuelle, les marches pour l’égalité… ». Son réquisitoire démasque donc les intentions derrière les mots et alerte le public sur leur danger potentiel. « Je veux montrer comment il nous habitue à ses cadres de pensées et à son vocabulaire pour nous manipuler. » Et de conclure : « La liberté d’expression n’exonère pas d’avoir un esprit critique. » Ce livre offre tous les outils nécessaires à la réflexion et à l’analyse du discours politique d’Eric Zemmour derrière ses mots.