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Vos questions en direct à la Consule générale de Los Angeles

À l’approche des élections présidentielle et législatives en France, et après deux années de pandémie, French Morning reçoit la Consule générale Julie Duhaut-Bedos et son adjointe Nathalie Soirat, pour un webinaire en direct, le vendredi 25 mars à 5pm.

Nous aborderons les sujets qui vous préoccupent dans votre circonscription : les modalités de vote aux élections françaises, la sortie de pandémie, l’éducation bilingue, les aides du gouvernement français pour les expatriés, les retraites, les passeports…

Une heure de direct animée par Alexis Chenu et Laurent Garrigues de French Morning.

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French Expat : Julien Bahain, un champion olympique multiculturel au Canada

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Piers Island, ça vous parle ? Si la réponse est oui, c’est que vous connaissez très bien le Canada. Dans le cas contraire, aucune honte, Piers Island est une toute petite île de 130 habitants seulement à environ 1h30 de Vancouver sur la côte Pacifique canadienne.
C’est là où vit Julien Bahain, notre invité du jour et champion olympique d’aviron. Julien a grandi et concouru en France. Pourtant, en 2014, il décide de déménager au Canada, le pays de sa mère.
Avec Barth, du podcast Extraterrien, nous avons le plaisir de vous proposer cette semaine un double épisode (un sur chaque podcast) au sujet de Julien. Si Barth se concentre sur la vie d’athlète de notre invité (à écouter ici), chez French Expat, comme d’habitude, nous avons dirigé notre attention sur son parcours en tant qu’expatrié au Canada. Nous abordons les thèmes de la troisième culture, celle des enfants de couples mixtes expatriés, mais aussi l’impact écologique de nos vies loin de nos proches et le parcours passionnant de Julien qui l’a mené à vivre dans une maison en rondins de bois au bord de l’eau, sur la côte Ouest Canadienne. Allez, hop ceinture et direction Piers Island au Canada !

Quelques conseils pour passer du bon temps sur l’île de Vancouver et surtout pour ne rien rater lors de votre prochaine visite :
– En termes de gastronomie, Julien vous conseille de goûter le crabe local et les produits de la mer en général. D’autre part, on vous conseille d’aller faire un high-tea à Victoria. La capitale de l’île a longtemps été très influencé par l’Angleterre et il existe de nombreuses options pour boire un thé accompagné de petits sandwiches à la mode anglaise.
– À visiter, la nature évidemment. L’île de Vancouver regorge de paysages incroyables, passant des plages de roches à de grandes forêts comme celle de Cathedral Grove (avec des arbres gigantesques), mais aussi des lieux pour se baigner au centre de l’île. C’est une île tellement sauvage que vous pourrez observer des grizzlis, des ours noirs, des aigles royaux, des loutres, des orques et des baleines
– Et si Julien devait choisir une odeur qui définit sa région, c’est celle des essences de bois et de l’océan. Des odeurs de forêts humides que l’on ne trouve que dans le Nord-Est de l’Amérique (cèdres, pins Douglas).
Production :
  •  Enregistrement et montage par Anne-Fleur Andrle
  •  Habillage sonore et mixage par Alice Krief (Les Belles Fréquences)
  • Article rédigé par Fanny Cohen
  • Durée de l’épisode : 47 minutes
  • Date de publication : 21/03/2022

Daft Punk, Justice, Kavinsky… Une soirée dédiée à l’électro française à Brooklyn

Préparez-vous à danser sur « Around the world »,  « D.A.N.C.E » ou encore « Music Sounds Better With You ». Le collectif Maison Disco organise sa première soirée dédiée à la scène électronique française le samedi 26 mars à l’Avant Gardner, à Brooklyn.

La playlist de l’événement ira de la « French Touch » des années 1990 avec les sons de Daft Punk, Justice, Kavinsky, Cassius, Laurent Garnier, Bob Sinclar, Breakbot, Etienne de Crecy, à la nouvelle vague d’artistes et groupes plus récents comme Yuksek, Polo & Pan, Myd, You Man, Darius, Anoraak et Gesaffelstein.

https://www.instagram.com/p/CZ7usVpl85l/

MAISON DISCO · A NIGHT OF FRENCH ELECTRO MUSIC sera aussi une expérience visuelle. Le Kings Hall, une salle du complexe Avant Gardner à East Williamsburg, se transformera en musée du Louvre pour l’occasion, dans un décor fait de statues en marbre et de colonnes anciennes.

Aux platines, deux DJs français expatriés à Los Angeles et New York : DJ Yaskad et Cisummi. Ouverture des portes à 10pm, tickets en vente ici.

Maison Disco a été fondé par Valentin et Delouis et Maxime Aubin (l’auteur de cet article). Les deux amis sont déjà à l’origine des soirées Le Bal Français.

Un touriste français blessé par balles à Manhattan

C’est un séjour à New York qui aurait pu très mal finir pour Pierrick Jamaux. L’entrepreneur français de 33 ans, spécialisé dans les crypto monnaies, a reçu plusieurs balles dans les jambes et à la fesse vendredi matin, alors qu’il rentrait à son hôtel Fifty Hotel & Suites sur la 50e rue, accompagné par sa femme, la mannequin australienne Sarah Watts, et d’une autre jeune femme. Selon le témoignage de Pierrick Jamaux à la police, ce dernier a été agressé à sa sortie d’un Uber alors qu’il rentrait du club de striptease Sapphire sur la 39ème rue. L’agresseur lui a réclamé sa montre, un modèle de la marque Richard Mille, puis lui a tiré dessus avant que le Français n’ait pu réagir. La jeune femme de 25 ans qui accompagnait le couple s’est alors jetée sur le dos de l’homme qui l’a dégagée avant de s’enfuir.

Le suspect toujours en liberté

Selon le New York Post, la police a retrouvé cinq douilles de balles sur place et le suspect reste toujours en liberté à cette heure. Sur les vidéos de surveillance, l’homme est filmé entrant dans un vestibule et ressortant quelques secondes plus tard, habillé en couleurs claires. Il se dirige ensuite sur Lexington Avenue, puis jette un paquet sombre dans une poubelle. Une autre personne vient récupérer ce paquet dans la poubelle quelques minutes plus tard.

La victime dans un état stable

De son côté, la victime, Pierrick Jamaux, a été transporté à l’hôpital Bellevue où son état est jugé stable par les médecins. L’entrepreneur français, aujourd’hui installé à Hong Kong, est le fondateur de la plateforme Hi, qui se définit comme « la place d’échange crypto de la next-gen et l’application bancaire mobile pour l’épargne, les investissements et paiements ».

Sur les réseaux sociaux, Pierrick Jamaux, qui se définit comme un « gourou lifestyle », et sa femme, affichent un style de vie très luxueux, voyageant partout dans le monde et postant des photos de fêtes, avec champagne et caviar. L’homme est aussi un amateur de montres de luxe, et en particulier celles de la maison Richard Mille, dont il arbore les modèles sur plusieurs photos. Ces montres, au prix moyen de 200.000 euros, sont fabriquées en édition limitée ou dans des matériaux très rares, et certains modèles vont jusqu’à 1 million de dollars. Le rennais Richard Mille a créé une collection de montres pour le joueur de tennis Rafael Nadal, et a signé un partenariat avec Ferrari, accompagnant notamment la saison de Formule 1 de la célèbre écurie italienne.

Hausse de 47 % des crimes sur un an à New York

La ville de New York a vu le nombre d’agressions grimper de 60 % sur un an, selon les chiffres publiés le mois dernier, avec un bond des vols de voitures (+105 %), des vols de grande envergure (+80 %) et des vols en général (+56 %). Selon les informations du Daily Mail, au 19 mars 2022, les attaques criminelles ont bondi de 17 % sur un an dans la ville, les fusillades de 9,5 %, les vols de 43 %  et les viols de 34,5 %. Le nombre de crimes a, au total, augmenté de 47 % sur un an.

Monter son entreprise aux États-Unis avec peu d’argent, c’est possible

« J’ai décidé de changer de vie ». Partie de France en 2018 avec un visa étudiant en poche, Virginie Delaitre a réussi à lancer en novembre 2021 son entreprise de décoration Virginie Interiors dans le comté de Fairfax, à deux pas de Washington DC. C’est son divorce qui pousse la Nantaise, chef d’entreprise et ancienne étudiante en architecture et design d’espace, à tout quitter pour partir aux États-Unis.

« J’ai toujours adoré les musées et l’art de Washington, je voulais y aller pour devenir bilingue, travailler un an et revenir en France », se souvient la trentenaire. Elle demande un visa F-1 étudiant qu’elle obtient assez facilement et décide de se lancer dans une recherche approfondie d’écoles de design aux États-Unis.

Premier boulot à 9$/heure

Une démarche dont elle se souvient encore aujourd’hui comme difficile : « En France, c’était compliqué de faire des recherches car il y a peu de choix. Les Community colleges ne sont pas connus et je ne trouvais pas de formation au prix qui correspondait à ce que je voulais faire », se souvient la jeune femme qui part alors de l’autre côté de l’Atlantique avec son visa et un prêt étudiant de 60 000 dollars. « Mais je ne me suis pas renseignée suffisamment sur le coût des logements », admet Virginie Delaitre. « Comme je ne trouvais pas de logement lors de mes recherches en France, j’ai décidé de louer une chambre pendant un mois et de chercher un logement sur place ».

Elle arrive en avril 2019 et commence par faire trois mois d’intensif en anglais avant de commencer son premier semestre. « Je ne pouvais pas intégrer l’université sans avoir un certain niveau d’anglais, car ils ne vous font pas de cadeau », affirme-t-elle. Elle prend ensuite un appartement en colocation, « cela n’a pas été facile car je n’avais pas de Social Security Number (SSN)». Précieux sésame, la carte de sécurité sociale américaine permet d’obtenir un travail légal, un logement, ou encore un compte bancaire américain. « Mon premier boulot était payé 9 dollars/heure, le parking me coûtait plus cher ! Mais je l’ai fait pour obtenir mon Social Security Number», raconte Virginie Delaitre, avant de prévenir les futurs étudiants qui veulent se lancer aux États-Unis : « Il ne faut pas s’imaginer partir avec un visa étudiant et trouver un emploi sur place pour subvenir à ses besoins, ce n’est pas possible. » Le semestre coûte 6 000 dollars, un budget auquel il faut ajouter celui du logement.

Rester malgré la pandémie

Virginie Delaitre a aussi dû s’adapter aux différences entre l’apprentissage français et américain. Elle doit d’abord se familiariser avec les différents systèmes de notation, mais aussi avec des contenus beaucoup plus théoriques qu’en France. « Il y a moins de choses manuelles et on passe très vite à l’informatique. Par exemple, il n’y a pas de cours de dessin dans le programme que j’ai suivi. C’est très scolaire, il y a des tâches et des devoirs à rendre, alors qu’en France, on fait des projets. Tout est en ligne et la note est basée sur l’objectif de l’exercice. Il faut lire les consignes et répondre très précisément au sujet », témoigne Virginie Delaitre qui pense que c’est plus facile d’avoir un A aux États-Unis qu’un 20/20 en France.

En mars 2020, la pandémie de Covid vient tout chambouler. « Nous ne sommes jamais revenus de notre Spring break», plaisante la jeune femme. Elle a désormais deux choix : rentrer en France et abandonner son projet, ou rester aux États-Unis sans pouvoir voir sa famille pour une durée indéterminée. « J’avais déjà fait deux semestres d’études et m’étais dit qu’il fallait que je termine mon objectif : travailler aux États-Unis ». Virginie décide de ne pas rentrer en France et part en Virginie-Occidentale pour continuer ses études et son emploi en ligne. « Ça m’a vraiment coupé de la France », regrettre-elle. La jeune femme a quand même reçu de l’aide de ses parents pour financer la fin de ses crédits universitaires « car j’étais au bout de mon prêt », précise Virginie Delaitre qui n’avait pas prévu de payer un logement si longtemps.

De visa étudiant à celui d’entrepreneur

« Après les deux premières années et si on prend le temps de faire toute l’intégration, tout devient plus facile », estime Virginie Delaitre, qui a alors entamé un OPT (Optional Practical Training). Cette formation professionnelle permet aux étudiants d’élargir leur visa F-1 en travaillant dans une entreprise américaine. Optionnel, l’OPT permet ainsi aux détenteurs du visa de rester étudier un an de plus pour compléter leur formation.

En juillet 2021, elle décide de rester pour fonder son entreprise. Problème : son visa étudiant ne lui permet pas de rester. « La plupart des avocats me disent de rentrer en France et de demander la carte verte. Un autre avocat spécialisé dans les mariages me dit de me marier ! », se souvient la jeune femme avec humour. Après avoir fait une demande infructueuse de carte verte auprès de son entreprise, elle décide de se lancer et de demander un visa E-2, le visa entrepreneur« J’ai écrit mon business plan en 30 jours alors que je ne pensais pas du tout monter mon entreprise deux ans auparavant », témoigne la cheffe d’entreprise. Heureusement, elle a fait de l’entreprenariat, et dirige une association d’entrepreneurs en France.

Elle ouvre sa société Virginie Interiors en octobre 2021, après avoir obtenu son visa E-2. Au total, elle a investi 16.000 dollars pour ce visa, frais d’avocats compris. Si elle en est arrivée jusqu’ici –  elle en est certaine – c’est grâce à sa ténacité. « Je veux prouver que c’est possible d’y arriver même avec peu d’argent investi ». Elle ajoute : « Il ne faut vraiment pas hésiter à poser des questions. J’envoie parfois des e-mails à des gens que je ne connais pas », assure la jeune femme qui conseille maintenant tous ceux qui veulent se lancer aux États-Unis, comme elle quatre ans auparavant.

Seconde édition pour « Litt. jeunesse », festival de littérature jeunesse francophone

L’association Made in France organise, pour la seconde année consécutive, une fête du livre jeunesse francophone. Après la réussite de la première édition du festival « Litt. jeunesse ou children’s lit » – totalement virtuelle – le millésime 2022 alterne évènements en ligne et en présentiel. Sur les thèmes de la diversité et de l’inclusion, des auteurs jeunesse sont ainsi en tournée dans plusieurs villes des États-Unis : Chicago, Los Angeles, Portland, Seattle, San Diego et San Francisco.

Made in France, qui promeut la culture francophone et la langue française, a invité notamment l’autrice Orianne Lallemand, connue pour sa série phare « Le loup qui.. » ou les poètes-slameurs Sébastien Gavignet et Brice Verdure avec leur collectif Slam Tribu. Si ces derniers passent dans les écoles pour des lectures et animations, certaines activités seront aussi accessibles au grand public, comme le concours jeux de lecture (réservée aux 5/8 ans), des rencontres et autres séances de dédicaces. La programmation détaillée (jusqu’au 8 avril) est accessible ici.

Parfois gênant et souvent vulgaire, « I Love America » avec Sophie Marceau est raté

13 ans après le succès de « LOL », la réalisatrice française Lisa Azuelos confie à nouveau le rôle principal d’un de ses films à Sophie Marceau. Sorti le 11 mars sur la plateforme Amazon Prime Video, « I Love America » suit une quinquagénaire de Paris à Los Angeles, en quête d’un nouveau départ après le décès de sa mère. Cette comédie romantique se veut en grande partie autobiographique pour Lisa Azuelos, qui met en scène dans le film sa relation difficile avec sa mère, la chanteuse et comédienne Marie Laforêt, décédée en novembre 2019.

Partie tout oublier dans la Cité des anges, le personnage de Lisa retrouve sur place son meilleur ami Luka, un homosexuel expatrié depuis plusieurs années qui a ouvert un bar de drag queens sur place. Le jeune homme, présenté comme un trentenaire très dévergondé, conseille à Lisa d’utiliser les applications de rencontre pour retrouver une vie sentimentale. La quinquagénaire va alors découvrir l’enfer du dating à l’américaine, à base de rendez-vous foireux, gênants ou trop beaux pour être vrais. Une expérience nécessaire à la redécouverte d’elle-même, avec en toile de fond cette relation maternelle difficile à exorciser.

Sur le papier, « I Love America » avait tout pour plaire : le récit d’une expatriation américaine que nous avons tous connue, les démons du passé qui nous suivent, des belles images de Paris et Los Angeles, et une actrice dont la classe et le talent nous emportent à chaque fois. Le résultat est franchement raté. Tout sonne faux dans le parcours de Lisa, de son amitié avec le très jeune et superficiel Luka, à (attention spoiler) son début d’histoire d’amour avec John, un Américain à fleur de peau, en passant par la relation de Lisa avec sa mère présentée sous forme de flashbacks, avec des plans réguliers et très longs sur une jeune enfant seule et pensive.

Les dialogues du film, très portés sur la chose, sont souvent vulgaires. « I Love America » contient également beaucoup de scènes de nudité qui ne sont ni drôles, ni sensuelles. Sophie Marceau, ou plutôt Lisa, veut tout faire pour paraître jeune, quitte à mentir sur son âge et se déguiser en lapine sexy. Si on comprend le message (il n’y a pas d’âge pour s’amuser, se réinventer ou se (re)découvrir sexuellement), le personnage principal est ringardisé.

L’une des dernières scènes du film – un rendez-vous galant sur une plage de LA – se veut le moment où Lisa a retrouvé l’amour et pardonne enfin à sa mère. Mais là encore, l’épisode manque de sincérité et traîne en longueur. À l’image du film tout entier.

Élections 2022 : Rendez-vous de campagne à New York

L’équipe de campagne Français de l’Étranger d’Emmanuel Macron organise une réunion virtuelle sur le thème « Quel enseignement en français à l’étranger pour demain ? ». Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, de la jeunesse et des Sports, et Roland Lescure, député des Français d’Amérique du Nord, participeront à une rencontre sur Zoom avec les Français d’Amérique du Nord pour dresser le bilan du gouvernement en matière d’éducation en français et parler de l’offre éducative, de la réforme du bac ou encore du développement futur du réseau éducatif. Cette réunion virtuelle, animée par Marine Havel, la présidente FLAM Monde – FLAM USA – PhilaFLAM, est prévue le jeudi 24 mars à 1pm EST/10am PST/18h Paris. S’inscrire : ici

Dans le cadre de la campagne de Jean-Luc Mélenchon, la France Insoumise à New York organise deux rencontres-débats à Manhattan pour présenter son programme « L’Avenir En Commun ». La première rencontre, le samedi 26 mars à 3pm, aura pour thème « Pour une écologie politique ». La seconde, le samedi 2 avril à 3pm, se veut un dialogue entre Requiem pour le rêve américain de Noam Chomsky (projection d’extraits) et « L’Avenir en Commun ». Il sera question de « Refondation démocratique », thème majeur du programme de Jean-Luc Mélenchon, en abordant les questions liées « à la 6e République, la révocabilité des élu.e.s, le partage des richesses et l’émancipation globale de la personne humaine ». Ces deux rencontres se dérouleront au The People’s Forum, 320 W 37th street.

Miss Madeleine ouvre une deuxième boulangerie à Manhattan

Sur Thompson Street à Soho, juste à côté du chic jardin de Ladurée, quelques tables sont sorties, et un énorme ours en peluche, appelé Greenpuff, est attablé devant une tasse de café. Bienvenue chez Miss Madeleine. Après avoir développé une clientèle fidèle dans l’Upper East Side, la boulangerie-pâtisserie vient d’ouvrir une deuxième adresse dans le quartier animé de Soho, financée par ses recettes et fonds propres. Une belle histoire de résilience de la part de Gérald et Peggy Huteau, un couple de Guadeloupéens qui travaillait à la Sécurité sociale et a réalisé son rêve de se reconvertir dans la pâtisserie à New York.

Leur parcours a été semé d’embûches : en raison de problèmes de visas, Gérald est arrivé seul en 2014 pour ouvrir un salon de thé et boulangerie dans East Harlem. Mais le commerce a eu du mal à trouver sa clientèle, tant la population locale caribéenne et sud-américaine est habituée à sa propre cuisine. À cela s’ajoutent plusieurs pannes et dégâts matériels, si bien que le Français décide de fermer boutique au bout de seulement trois mois. Rejoint par sa femme devenue pâtissière et ses cinq enfants, le couple signe finalement le bail d’une ancienne boutique de cannelés dans l’Upper East Side, en 2017.

Premier succès : les croissants

« Nous avons eu un succès immédiat grâce à nos croissants. Nous le déclinons au beurre, aux amandes, au chocolat ou fourré à nos confitures maison. Nous le servons aussi en version salée, jambon-fromage, épinards-ricotta ou tomates-mozza », raconte Gérald Huteau. Au fur et à mesure, le couple – Peggy en cuisine, Gérald au business développement- élargit sa gamme de services. Il devient le traiteur officiel de la French American Chamber of Commerce, travaille avec Louis Vuitton et la Banque de France, et fournit plusieurs cafés et boutiques de Manhattan en viennoiseries avec son activité de gros.

Une madeleine de Proust, au vrai goût de beurre

Peggy, qui est passionnée de pâtisserie et a suivi plusieurs formations avant de se lancer, continue de travailler son savoir-faire. « Il y a une vraie évolution entre mes pâtisseries du début et d’aujourd’hui. Nous essayons aussi de rapporter des tendances venant de France. » Cela donne lieu à de drôles d’échanges avec les Américains. « Nous avons lancé les chouquettes, les Américains ne comprenaient pas le principe d’un gâteau sans crème à l’intérieur, très léger et qui se mange avec un café. Aujourd’hui, ils connaissent », dit-elle avec un sourire. Le couple a aussi aménagé un coin américain dans sa boutique, avec une offre de cupcakes, brownies et cookies. Gérald a, quant à lui, une fierté : « Nous avons montré ce qu’était un vrai éclair au chocolat, avec un fourrage au chocolat et non à la crème comme ils s’y attendaient. »

Le succès des madeleines, qui était le produit-phare à l’origine, est venu après. « Je voulais me rapprocher du goût de la madeleine de Commercy de notre enfance, qui laisse du beurre sur les doigts ». La boutique en propose aussi en plusieurs déclinaisons : nature, citron, pépites de chocolat, confiture.

Le personnel, challenge permanent

Le couple a bien sûr souffert de la pandémie, qui l’a obligé à fermer pendant trois mois, mais a survécu grâce aux commandes des habitués, et à l’aide de la famille et des amis pour les livraisons. Avec la reprise, il cherchait un local avec de plus grandes cuisines et a finalement trouvé son bonheur à Soho. Le personnel est difficile à trouver : « sur 20 interviews confirmées, il n’est pas rare qu’une seule personne vienne », et les prix des matières premières grimpent, mais la maison essaie de ne pas augmenter ses prix, tant que cela reste possible. Autre voie de développement, Miss Madeleine se lance sur les applications Grubhub et Seamless, qui devraient encore l’aider à mieux faire connaître ses gourmandises françaises dans la Grosse Pomme.

French Heritage Night : du basket à l’accent français au MSG

Le Madison Square Garden sort son maillot français. Le mercredi 30 mars, le consulat de France à New York convie les amateurs de basket (et les autres aussi d’ailleurs) à la French Heritage Night, troisième du nom, à l’occasion du match entre les New York Knicks et les Hornets de Charlotte.

Au programme de cette soirée d’amitié franco-américaine et de sport : des animations musicales françaises lors de l’avant-match, des activités pendant la confrontation et une casquette des Knicks avec le drapeau français en guise de cadeau. Les trente premières réservations seront invitées à prendre une photo de groupe sur le parquet du MSG après le match.

Prix : à partir de 85 dollars pour les rangs supérieurs et à partir de 100 dollars pour les rangs inférieurs (cette seconde option comprend 15 dollars de crédit pour l’achat de nourriture et de « merch ». La casquette est comprise dans l’achat du billet).

Jane Birkin à New York le 18 juin

La tournée 2022 de Jane Birkin ne s’arrêtera qu’un seul soir aux États-Unis. Ce sera à New York, au Town Hall, le samedi 18 juin à 8pm. Un retour sur scène très attendu après l’annulation du concert en mars 2020 en raison de la pandémie et une convalescence de plusieurs mois suite à l’AVC dont elle a été victime en septembre dernier.

Ce sera l’occasion pour le public new-yorkais de découvrir en live son quatorzième album sorti en 2020, « Oh ! Pardon tu dormais… », produit et composé par Etienne Daho et Jean-Louis Piérot. Un album confession dans lequel Jane Birkin évoque le manque avec les disparitions de Serge Gainsbourg et de sa fille Kate. Elle s’y dévoile plus vulnérable que jamais sans pour autant s’attarder sur son chagrin. Elle a été récompensée d’une Victoire de la musique d’honneur l’an dernier.

Complètement rétablie de son accident vasculaire cérébrale, Jane Birkin a repris les concerts en début d’année. Après New York, elle sera à Londres le 9 juillet, sur la scène du Barbican Centre.

Moi Impat : Rentrer en France pour fermer la parenthèse

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Audrey Sandrini, notre 86ème invitée, ne veut surtout pas comparer sa vie d’avant, sa vie d’expatriée à New York (Westchester), avec celle d’aujourd’hui, à Paris. Pour elle, il s’agit une nouvelle expérience. Et même si immanquablement les souvenirs refont surface, elle a fermé cette porte il y a environ 6 mois. Mais elle a laissé beaucoup derrière cette porte : des amis chers, deux enfants restés étudier au Canada et quelques drames familiaux vécus douloureusement du fait de l’éloignement.

Audrey Sandrini estime toutefois que son impatriation a été facile et sereine. Pour autant, le temps des questions est venu. Reprendre son activité d’avocate, réactiver ses réseaux, proposer ses services autour de ce métier qui a beaucoup évolué, elle se donne un an pour y réfléchir. Pour celle qui, jusqu’à présent, n’a agi que par choix, c’en est un nouveau qui se présente à elle désormais.

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