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L’École Franco-Américaine de la Silicon Valley s’agrandit : ouverture du collège en août 2022

[Article Partenaire] L’École Franco-Américaine de la Silicon Valley annonce l’ouverture d’un collège sur son nouveau campus de Santa Clara. L’année scolaire 2022/2023 marquera le début de cette expansion avec l’ouverture d’une classe de sixième (6th grade). Un niveau de classe sera ajouté chaque année suivante, jusqu’en quatrième (8th grade).

À l’issue de la quatrième, forts de leur éducation bilingue, les élèves de l’École Franco-Américaine de la Silicon Valley seront prêts à rejoindre les écoles françaises du réseau AEFE ou les écoles américaines de la Baie. Homologuée par le ministère de l’Éducation Nationale français et accréditée par l’Association des Écoles Indépendantes de Californie (CAIS), l’École Franco-Américaine de la Silicon Valley a la particularité de proposer un modèle unique dans la Baie puisque le bilinguisme fait partie intégrante de la vie quotidienne de ses élèves, et ce dès l’âge de 2 ans et de demi. Cette exposition intense au français et à l’anglais, ainsi qu’à leur culture, offre aux élèves des avantages extraordinaires, scientifiquement prouvés (article et vidéo en anglais).

Un programme bilingue (50% français, 50% anglais), permet d’acquérir l’excellence et les forces de chacun des systèmes éducatifs. L’enseignement en français, au-delà de l’apprentissage de la langue et de la culture française, apporte précision et rigueur, l’enseignement américain apporte ouverture d’esprit et façonne des élèves aptes à débattre, qui osent exprimer leurs idées et les défendre.L’excellent ratio d’encadrement des élèves permet aux enseignants de différencier les apprentissages. Dès la grande section de maternelle (Kindergarten), les élèves découvrent une troisième langue: le mandarin; des enseignants spécialistes interviennent également en arts, musique, éducation physique et en technologie. Au collège, les enseignements s’inscriront dans la continuité, avec notamment l’apprentissage d’une nouvelle langue: l’espagnol. Dans le programme américain, les élèves auront la possibilité de suivre un cursus accéléré (Fast-track) en mathématiques. Dans le programme français, les mathématiques auront également leur place, apportant aux élèves non seulement un renforcement des concepts, mais aussi et surtout une approche différente des problèmes et de leur résolution. Chaque année, des activités d’enrichissement (Elective Wheel) se succèderont d’une période à l’autre offrant aux collégiens de s’essayer au journalisme, débat, photographie, théâtre…Dès août 2022, de la petite section à la sixième, le programme bilingue de l’École Franco-Américaine de la Silicon Valley associera l’exigence des programmes français, aux qualités et aux approches novatrices du système éducatif californien.

Pour en découvrir plus, nous vous invitons à visiter le site web.

French American School of Silicon Valley

1522 Lewiston Drive, Sunnyvale (Lower Campus)

220 Blake Avenue, Santa Clara (Upper Campus)

(408) 746-0460

[email protected]

French Expat mini-série : Les couples multiculturels (3/3), ce qu’ils auraient aimé savoir

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Aujourd’hui se termine notre mini-série sur les couples multiculturels. Après un mois de février sous le signe de l’amour, Anne-Fleur a choisi de clôturer avec un épisode dont on a tous besoin. Elle a demandé à ces couples atypiques quels étaient les conseils qu’ils aimeraient partager s’ils pouvaient revenir en arrière.

Dans cet épisode également, nos invités discutent des grandes leçons qu’ils ont tirées de leurs expériences amoureuses avec des étrangers ou avec des personnes issues de cultures différentes de la leur.

Alors si vous êtes en ce moment en relation longue distance, ou que votre nouveau crush ne parle pas la langue de Molière ou que vous vous apprêtez à tout lâcher en France pour rejoindre votre bien-aimé.e au bout du monde, ce nouvel épisode est fait pour vous.

Un grand merci à Alice, Amine, Astrid, Gawayne, Alex, Rachel, Fannette, Malte, Cindy, Mac, Louisa, Delphine, Aaron, Lea et Pedro, ainsi qu’à toutes celles et ceux qui nous ont envoyé des témoignages qui nous ont aidés à construire cette série mais que nous n’avons pas pu inclure.

Production :

Faites de votre vol Paris-Los Angeles une expérience agréable avec Air Tahiti Nui

[Article partenaire] Ia Ora Na ! Bienvenue ! Air Tahiti Nui est la compagnie aérienne internationale de Tahiti et ses îles, reliant quotidiennement Los Angeles à Tahiti et Paris, en vol direct.

Dès que vous embarquez, vous êtes accueillis avec le sourire et l’hospitalité Polynésienne ainsi que la fleur de Tiare, emblème de la compagnie.

Air Tahiti Nui propose un service de qualité internationale, de nombreuses fois récompensé. Chaque passager reçoit tous les avantages auxquels il s’attend : un enregistrement des bagages gratuit, un choix de repas chauds, des boissons offertes, alcoolisées ou non, une couverture et un oreiller pour chaque siège, des films et des divertissements en vol gratuits ainsi qu’un kit de confort personnel. Tout cela sans coût additionnel !

Profitez de l’offre Los Angeles – Paris à partir de seulement $651 aller-retour et Los Angeles – Tahiti à partir de $792 aller-retour incluant le choix de votre siège, un bagage cabine, un bagage en soute, les repas, boissons et divertissements à bord.

Tous les vols sont assurés par des Boeing 787-900 « Tahitian Dreamliner » de dernière génération et à la pointe de la technologie, avec un service en trois classes :

  • La classe Poerava Business avec des sièges pouvant s’incliner complètement
  • La classe Premium Economy avec sa propre cabine privée, un espacement des sièges d’un mètre et des sièges extra larges,
  • La classe Moana Economy

Air Tahiti Nui respecte strictement les normes en matière de protocole sanitaire. Cela inclut une désinfection complète de l’avion avant et après chaque vol, un nettoyage supplémentaire des zones les plus touchées, un kit sanitaire personnel pour chaque passager et des filtres à air HEPA de qualité hospitalière dans l’avion qui réduisent de plus de 99% les bactéries en suspension dans l’air et fournissent de l’air frais toutes les deux minutes.

Pour plus d’informations, visitez www.airtahitinui.com ou appelez le 1 877 824 4846

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Guerre en Ukraine : comment participer à l’effort humanitaire depuis les Etats-Unis

Les appels aux dons se multiplient pour aider les Ukrainiens plongés dans la guerre. Si vous souhaitez soutenir les victimes du conflit depuis les Etats-Unis, voici une liste – non exhaustive – d’associations humanitaires qui organisent des collectes de fonds.

Razom (« ensemble » en ukrainien), basée à New York, travaille des deux côtés de l’Atlantique à « libérer le potentiel de l’Ukraine » pour en faire une nation prospère et démocratique. L’organisation se consacre actuellement à l’achat de matériel médical et de téléphones satellites.

Nova Ukraine, basée à Palo Alto, en Californie, œuvre elle aussi au rayonnement international de l’Ukraine. Elle envoie vêtements, chaussures, aliments secs, nourriture et couches pour bébé dans les orphelinats et aux individus les plus vulnérables.

L’USUF (la Fondation américano-ukrainienne), basée à Washington DC, s’efforce de renforcer le partenariat stratégique entre les Etats-Unis et l’Ukraine. L’opération « Ukraine AirLIFT », menée en collaboration avec la Fondation Afya, doit permettre l’acheminement de matériel médical à Kiev.

Sunflower of Peace, basée à Boston, distribue des kits de premiers secours et des médicaments aux professionnels de santé présents sur place.

United Help Ukraine, basée à proximité de Washington DC, approvisionne les blessés de guerre – civils et militaires – en équipements médicaux et vêtements.

Revived Soldiers Ukraine, basée à Orlando, en Floride, participe à la réhabilitation des soldats ukrainiens. En 2019, l’association a ouvert dans la ville d’Irpin le centre médical NextStep Ukraine pour les personnes atteintes de lésions du système nerveux central.

Support Hospitals in Ukraine et son partenaire, Project CURE, expédient en Ukraine des conteneurs d’équipements médicaux collectés dans des hôpitaux américains.

L’UNICEF et Save The Children, qui ont appelé à un un cessez-le-feu immédiat, se concentrent sur la distribution de nourriture, d’eau potable et de kits d’hygiène, l’octroi de subventions, et l’accès à l’éducation et à des soins psychosociaux pour les enfants et leurs familles. CARE offre les mêmes services. Voices of Children propose, en plus d’un soutien psychosocial aux plus jeunes, une assistance à l’évacuation.

Le Comité international de la Croix-Rouge et la Croix Rouge ukrainienne mettent à l’abri les habitants déplacés, et assurent sur le terrain un accès à l’eau potable et à des soins de santé. Médecins Sans Frontières, Médecins du Monde et l’International Medical Corps ont sensiblement la même mission, et forment en plus le personnel soignant et médical du pays.

Le Fonds humanitaire ukrainien, l’un des fonds communs nationaux de l’Organisation des Nations Unies, répartit ses ressources financières entre différents partenaires en première ligne. Friends of Fondation de France, qui relaie l’opération de la Fondation de France aux Etats-Unis, agit d’une manière similaire, en aidant les associations implantées localement – en Pologne et en Roumanie spécifiquement, où de plus en plus de familles ukrainiennes arrivent chaque jour.

L’UNHCR (l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés) et l’International Rescue Committee soutiennent les réfugiés ukrainiens.

Francky Perez rejoint French Morning en Californie

Un nouveau venu dans l’équipe French Morning. Francky Perez vient de nous rejoindre pour prendre en charge la commercialisation de la publicité sur la côté Ouest. Notre petite entreprise continue de grandir en Californie et nous sommes ravis d’accueillir Francky.

Francky, Franco-Américain né en France, vit en Californie depuis une quinzaine d’années. Il nous rejoint après un parcours plutôt atypique: titulaire d’un MBA, diplômé du MIT en marketing digital, il a été présentateur de radio et TV mais aussi DJ et vice-président d’une chaîne de télévision américaine… Ah oui on allait oublier: Francky a aussi été assistant personnel de Johnny Hallyday!

Tout juste auteur d’un livre de développement personnel (Le Pouvoir de soi), à paraître cette année, il rejoint donc French Morning en Californie. Au côté de l’équipe éditoriale de San Francisco (Charlotte Attry et Hélène Labriet-Gross) et de Los Angeles (Alexis Chenu et Marie-Agnès Suquet), il va développer la publicité, accompagner nos clients et en recruter de nouveaux.

Si vous voulez devenir annonceur sur French Morning, c’est le moment, contactez-le à [email protected].

27e édition du «Rendez-vous with French Cinema» au Lincoln Center

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« Rendez-vous with French Cinema », le plus grand festival de films français aux États-Unis, est de retour au Lincoln Center avec 23 films au programme. « Deux ans plus tard, c’est formidable de dire que nous sommes de retour avec un festival en personne et plus de 20 cinéastes et talents français, y compris de nouvelles voix passionnantes et des favoris de retour », a déclaré Daniela Elstner, Directrice générale d’Unifrance. Cette 27e édition se tiendra du jeudi 3 au dimanche 13 mars.

« Fire » de Claire Denis en ouverture

Film Society of Lincoln Center et Unifrance s’unissent afin d’initier le public new-yorkais à la variété de la cinématographie hexagonale. La soirée d’ouverture mettra à l’honneur « Fire » de Claire Denis, une adaptation du roman « Un tournant de la vie » de Christine Angot. Ce drame mélancolique raconte l’histoire de Sara (Juliette Binoche) et de Jean (Vincent Lindon) qui voient leur équilibre amoureux bousculé par la réapparition de l’ex-amant François (Grégoire Colin). Il sera projeté à 6:30pm et 9:15pm le jeudi 3 mars.

Au programme également, « Authentik » sur le duo de rap Suprême NTM, qui offre une reconstitution dynamique de l’explosion mondiale du hip-hop. Le biopic d’Audrey Estrougo sera projeté les mardi 8 et vendredi 11 mars à 6:00pm et 1:00pm. «Between Two Worlds» de Emmanuel Carrère, qui s’inspire du livre à succès de la journaliste d’investigation Florence Aubenas, sera quant à lui diffusé à 6:15pm le samedi 5 mars.

Projections gratuites pour les jeunes

Le festival sera l’occasion pour de plus jeunes réalisateurs de mettre en lumière leurs premiers longs métrages, à l’instar de Charline Bourgeois-Tacquet avec « Anaïs in Love », présenté en avant-première dans la section semaine de la critique à Cannes en 2021. Également « Magnetic Beats » de Vincent Maël Cardona, une reconstitution captivante et riche en émotions d’un moment intense de changement social et culturel, sélectionné à la quinzaine des réalisateurs à Cannes l’an dernier.

L’occasion pour l’audience new-yorkaise de rencontrer en personne des acteurs et réalisateurs français de renoms, tels Mathieu Amalric, Jacques Audiard, Philippe Béziat, Juliette Binoche, Emmanuel Carrère, Claire Denis et bien d’autres encore. Et nouveauté cette année, le prix inaugural du meilleur cinéaste émergent.

Le festival espère encourager les jeunes à assister au festival. Dans cette optique, deux projections scolaires gratuites de « L’Horizon » seront organisées les jeudi 10 et vendredi 11 mars, en présence de la réalisatrice Emilie Carpentier qui participera à une discussion avec les collégiens, lycéens et étudiants.

Réduction de 5$ sur le billets pour les lecteurs de French Morning avec le code : RDV2022

Avec Winback, la técarthérapie française s’impose dans le sport américain

C’est un mot barbare pour une technologie révolutionnaire. Fondée en Italie en 1995, la técarthérapie est un outil d’aide à la rééducation fonctionnelle destinée aux kinésithérapeutes, médecins du sport, ostéopathes et chiropracteurs. Les joueurs du PSG, de l’Équipe de France de Football et de Rugby en sont notamment de grands utilisateurs. « La técarthérapie utilise des courants électriques à Haute Fréquence qui ont un impact sur la régénération cellulaire, explique Matthieu Commeau, directeur de la filiale américaine de Winback. Alliée aux gestes et massages du thérapeute, elle permet d’accélérer le processus de guérison des blessures musculaires et articulaires. »

Levée de 30 millions de dollars

Fondée à Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes) en 2013 par Christophe Buée et Pierre-Nicolas Lebas, la startup Winback utilise cette technologie en Europe et a levé 30 millions de dollars en décembre pour accélérer son développement international. Le marché américain fait partie de ses priorités. « On pourrait croire que les États-Unis sont bien équipés dans ce domaine, mais c’est en fait tout l’inverse. Les principales avancées technologiques viennent d’Europe, et le matériel américain est souvent archaïque », commente Matthieu Commeau, qui dirige une équipe de six personnes à White Plains (New York) depuis fin 2020. « On parle d’un outil qui coûte environ 20 000$ pièce. Notre chiffre d’affaires en France est d’environ huit millions. Imaginez le potentiel de l’autre côté de l’Atlantique. »

https://www.instagram.com/p/CZRzhQYMLbE/

Concentrée sur la vente directe en France auprès de cabinets de kinésithérapeutes, de centres de bien-être et de fédérations sportives, Winback a choisi une autre solution pour se développer aux États-Unis. « Le challenge ici, c’est surtout de bien s’approvisionner pour ensuite fournir des partenaires nationaux qui distribueront nos produits, raconte le Français de 41 ans. Nous sommes en train de finaliser notre premier deal avec Medco Sports Medicine, qui est spécialisé dans les produits et outils pour les préparateurs physiques. »

Des clients prestigieux en NFL

En attendant, Winback s’est déjà construit une solide réputation dans le sport professionnel notamment grâce à Kenneth Johnson, directeur du service de rééducation fonctionnelle au John Hopkins Hospital de Baltimore. « C’est quelqu’un de très curieux qui avait déjà été exposé à la technologie lors d’un voyage en Europe. Il est devenu l’un de nos premiers clients aux US et nous a ouverts beaucoup de portes comme celle des Orioles de Baltimore en Major League Baseball. » 

Avec un pied dans le sport collectif américain, Winback a pu convaincre de nombreuses équipes de ligues majeures. Parmi elles, on retrouve les Red Sox de Boston (MLB), les Jets de New York (NFL) et les Eagles de Philadelphie (NFL). Les récents vainqueurs du Super Bowl, les Rams de Los Angeles (NFL), testent actuellement la technologie que leur quaterback Matthew Stafford apprécie particulièrement. « Ce sont de belles références qui nous permettent de gagner en visibilité. Nous avons la chance qu’il n’existe pas de produits similaires sur le marché américain », explique Matthieu Commeau.

https://www.instagram.com/p/CaPdr9ysLr2/

Une plateforme pour former les thérapeutes

L’autre valeur ajoutée de Winback réside dans son académie de formation, une plateforme en ligne avec des workshops, cours théoriques et vidéos pratiques à destination des clients de l’entreprise. « Pour vous donner une image parlante, nous voyons le thérapeute comme un Ironman dont les pouvoirs sont augmentés grâce à la técarthérapie. Ça demande non seulement de se former au produit mais surtout d’apprendre à se l’approprier », commente Commeau, qui ajoute qu’une quinzaine de thérapeutes assurent le bon fonctionnement de la plateforme.

Tout n’est pas rose pour autant sur le marché américain, où la clientèle de Winback se développe mieux sur la côte Ouest, « en Californie notamment, où les gens ont une mentalité proche de celle des Européens, ils sont prêts à essayer des choses et prennent leur bien-être très au sérieux », tandis que les prospects de la côte Est sont « plus difficiles à convaincre ». Mais pas de quoi affoler Matthieu Commeau, convaincu du potentiel de la técarthérapie aux États-Unis. « Le marché est si vaste qu’il y a plein de façons de l’aborder. Il n’est pas du tout incohérent de viser les 50 millions de dollars de chiffres d’ici cinq ans. »

Un guide pour découvrir New York en 25 expériences

C’est le guide de deux amies globe-trotteuses amoureuses de New York. L’une, Olivia Garcin, vit dans la Grosse Pomme et passe beaucoup de temps à la parcourir à vélo. L’autre, Nadège Fougeras, est rentrée à Paris après trois années new-yorkaises.

Ensemble, elles ont écrit 25 expériences dans New York, un guide digital pour découvrir la ville à travers des expériences testées et approuvées : un verre à bord d’un bar-voilier, un petit coffee shop aux cupcakes insolites, un cinéma vintage, un restaurant dans une ancienne rue coupe-gorge de Chinatown…

Chaque plan est agrémentée d’une dizaine d’adresses locales à découvrir une fois l’expérience réalisée. « On ne voulait pas donner des plans que tout le monde connaît comme le Met ou le MoMA, explique Olivia Garcin. Le guide est fait pour des Français de passage, mais il sert aussi aux New-Yorkais qui ne s’aventurent pas en dehors de leur quartier  ».

Adresses et bons plans actualisés

La sélection, concentrée sur Manhattan et Brooklyn, est constamment mise à jour, notamment pour refléter les fermetures ou les déménagements découlant de la crise sanitaire. « Écrire un guide pendant la pandémie était touchy, mais on l’a fait en ligne pour pouvoir l’actualiser facilement. Comme je suis sur place, je vérifie les adresses en permanence », poursuit Olivia Garcin. « On l’a mis à jour une quarantaine de fois depuis le lancement en juillet 2021 ! », observe pour sa part Nadège Fougeras.

Les deux femmes, qui se sont rencontrées à New York, ont l’œil pour les bons plans. Ancienne de la pharma, Olivia Garcin est à l’origine du site Nohzee, qui offre une sélection d’adresses de bars, d’hôtels, de restaurants et de magasins soigneusement choisies dans plusieurs villes (Marseille, New York, Lisbonne…). Auteure et éditrice passée par le groupe de presse Marie-Claire, Nadège Fougeras est, elle, la créatrice de la newsletter Expérience New York. Bien connue des lectrices et lecteurs de French Morning, elle faisait découvrir à ses abonnés une expérience locale par semaine (un musée-synagogue à Chinatown, une fabrique de pianos à Queens, un potager-barge…). « Nous vivons trop souvent dans des routines, regrette Nadège Fougeras. Mais à New York, on peut en sortir très facilement. Il suffit de changer de bloc ou de trottoir ».

Crédit photo – New York : 25 expériences et plus si affinités

Bouledogues français : une race victime de sa popularité à LA

Le French Bulldog ou bouledogue français, connaît aux États-Unis une popularité incroyable depuis quelques années, au point de figurer second (derrière le Labrador retriever) au classement établi par le très respecté American Kennel Club, l’association canine qui comptabilise chaque année le nombre de chiots pure race sortis des élevages américains. Chouchou des stars, de Lady Gaga à Leonardo di Caprio ou Snoop Dogg, le French Bulldog défraie pourtant la chronique depuis quelques mois, victime de vols à répétition.

Tout commence en février 2021 dans le quartier d’Hollywood. Comme tous les soirs, Ryan Fisher, le dog-sitter de la chanteuse Lady Gaga, emmène en promenade les trois bouledogues français de la star américaine. Attaqué par surprise par deux hommes qui n’hésitent pas à lui tirer plusieurs balles dans la poitrine, Ryan Fisher s’écroule, laissant deux des trois chiens, Koji et Gustav, se faire embarquer par les ravisseurs. Trois jours après avoir promis une récompense de 500.000 dollars à celui qui mettrait la main sur ses chiens, la star retrouvait finalement ses progénitures. Le dog-sitter, lui, survivra sans que les médias s’intéressent à son sort…

Une proie facile à plus de 5000$

Depuis, de plus en plus de maîtres de bouledogues français sont victimes d’attaques violentes et de dognappings. Fin décembre, Robert Martinelli, designer à West Hollywood, se fait traîner sur 200 mètres en tentant d’échapper au vol de son chien. Début janvier, dans le même quartier de West Hollywood, c’est Rachel Avery qui se fait subtiliser son bouledogue Jag. Des cas similaires sont observés à Oakland et à San Francisco. Un phénomène qui inquiète les autorités comme les maîtres. « La question du prix joue beaucoup dans cette histoire, explique Jessica, une Franco-américaine propriétaire de Zac, un bouledogue français à Highland Park. À plus de 5000 dollars la bête, c’est pire que de se balader avec un sac Louis Vuitton et plus rentable qu’un vol d’iphone. »

Éleveuse depuis 20 ans via sa société Frenchbulldogsla située à Ojai (à environ 1h45 de Los Angeles), Docteur Marika Zoll constate avec regret l’amplification du phénomène : « les French Bulldogs sont d’abord victimes de leur gentillesse. Ces chiens-là ne feraient pas de mal à une mouche. Leur tempérament social, leur douceur, leur bonne entente avec les autres chiens, les enfants et les humains en général font d’eux des proies faciles. Ils suivraient n’importe quelle personne qui se montre gentille avec eux. Croyez-moi, ces chiens-là sont de l’amour en paquet, une vraie thérapie du bonheur que j’applique à certains des patients que je reçois en consultation thérapeutique. Pas étonnant que les voleurs s’en prennent à eux plutôt qu’à un berger allemand. »

Un luxe rare, moins cher en France

Autre raison de leur popularité : leur rareté. Outre une portée moyenne de 5 chiots chez un bouledogue français, le nombre d’élevages sérieux dans la région se compte sur les doigts de la main. Débordée par les demandes d’adoption depuis les débuts de la crise sanitaire – « une période où tout le monde a voulu, du jour au lendemain, avoir son propre chien » -, la spécialiste du French Bulldog a ainsi vu sa liste d’attente exploser. Aujourd’hui, 300 personnes attendent l’heureux événement. « Pour se procurer un bébé bouledogue, les gens sont prêts à tout. À Los Angeles, certains futurs propriétaires laissent même de grosses avances pour se procurer un chiot, oubliant même parfois de les récupérer… mais cela ne marche pas comme ça. Le French Bulldog se mérite. Ce n’est qu’après plusieurs appels en Face Time, de multiples échanges et la garantie qu’ils bénéficieront d’une assurance, que j’accepte de les confier. » Un luxe rare donc, et à l’origine de nombreuses convoitises.

Descendant du bulldog anglais, dont il partage certaines particularités – ainsi du museau aplati, de la mâchoire puissante ou du poil court -, le French Bulldog doit son nom à son apparition en France à la fin du XIXème siècle. Né d’un croisement entre un bouledogue anglais et un terrier, il est d’abord utilisé comme chien de garde et devient la race préférée des commerçants, des bouchers et marchands de vin de Paris, avant de s’inviter dans les foyers aisés. En France, son prix plus « accessible » – entre 1000 et 1500 euros -, l’épargne généralement des attaques dont il est victime aux États-Unis.

«Je ne serais pas arrivée là si…» : six figures féminines fortes mises en scène à SF et LA

Virginie Despentes, Christiane Taubira, Gisèle Halimi, Françoise Héritier, Nina Bouraoui et Amélie Nothomb…Ecrivaines, politiques, avocates, elles sont toutes des figures féminines fortes, que l’on croit bien connaître, mais est-ce si vrai ? Annick Cojean, grande reporter au Monde, leur a toutes proposé d’éclairer cette part d’intime qui a propulsé leur destinée, et façonné leurs parcours, en complétant cette accroche : « Je ne serais pas arrivée là si… »

Des dizaines d’entretiens qu’elle a réalisés dans le cadre de cette rubrique hebdomadaire, la journaliste en a retenu une trentaine qui ont fait l’objet d’un livre éponyme, sorti en 2018. Judith Henry a choisi d’adapter sur scène cinq de ces portraits, auxquels s’ajoute une interview de Gisèle Halimi. Cette adaptation sera présentée aux États-Unis pour la première fois le 3 mars au Théâtre Erick Moreau à San Francisco, et le 5 mars au Théâtre Raymond Kabbaz à Los Angeles. Judith Henry et Julie Gayet interpréteront les textes, accompagnées par Annick Cojean pour qui la Californie représente un rêve de petite fille : « Que mon travail devienne un livre, c’est formidable, car ces textes s’inscrivent dans une durée. Que ces textes deviennent un spectacle, c’est dingue, et qu’il soit présenté à San Francisco et Los Angeles, c’est encore plus fou », nous confie la journaliste. Judith Henry, qui a déjà joué aux États-Unis, ne cache pas son émotion : « Je suis très fière de faire traverser l’Atlantique à ces femmes. »

Un message universel et intemporel

L’idée d’adapter ces textes sur scène est née d’une rencontre entre Annick Cojean et Judith Henry, lors d’un festival de lecture en Bretagne. « Annick jouait son propre rôle de journaliste, et je lisais les textes qu’elle a tirés de ses entretiens. J’ai trouvé que les histoires étaient formidables, et les réactions du public, qui nous confiait à quel point ces textes leur faisait du bien, m’ont poussée à en adapter certains. »

Derrière les mots de chacune de ces femmes, il y a en effet l’espoir de transmettre un message, de donner des clefs à ceux et celles qui les écoutent. « Je crois beaucoup a ces cheminements de vie qui peuvent aider et ouvrir les esprits. La vie peut être un boulevard, ou un chemin escarpé, et ces femmes peuvent agir comme un phare qui éclaire une route parfois incertaine », souligne Annick Cojean. La journaliste espère que ces textes, écrits et sur scène, s’inscrivent dans une universalité et intemporalité qui leur permettra de rester d’actualité pendant des années. C’est d’ailleurs dans cette optique que Judith Henry a sélectionné les textes qu’elle souhaitait présenter sur scène : « C’est important de choisir des femmes connues de tous, afin de rendre le spectacle abordable. Elles évoquent le racisme, les violences, l’homophobie, le viol, des sujets qui sont toujours d’actualité. Le combat de Gisèle Halimi pour les femmes continue encore aujourd’hui, car il est sans cesse violenté, remis en question et on doit le défendre en permanence », souligne la metteuse en scène.

Des combats plus que jamais d’actualité

Annick Cojean rappelle que la révolte de Gisèle Halimi contre les inégalités subies par les femmes remontent à la plus tendre enfance de l’avocate : elle avait eu le malheur de naître fille dans une famille qui ne voulait que des garçons. « La petite fille qui ne trouvait pas cela juste à 4 ans était toujours révoltée à 92 ans. Les femmes lui doivent beaucoup… » Loin de la chasse au scoop, la journaliste se montre particulièrement attentive à ce qui pourrait la faire dévier d’un chemin attendu, à la surprise qui lui donnera une clef de compréhension qui pourra aider le lecteur. « Christiane Taubira, sous des apparences de femme toujours combattive, révèle une fêlure intérieure causée par les incessantes attaques racistes et sexistes dont elle faisait l’objet lorsqu’elle était ministre de la Justice. Virginie Despentes a brièvement évoqué sa sexualité, dont elle avait déjà parlé dans ses livres, mais identifie surtout son rapport à l’alcool comme élément fondateur de son parcours. »

Pour l’accompagner sur scène, Judith Henry a choisi l’actrice Julie Gayet, qui s’est imposée pour le rôle comme une évidence. « Je voulais trouver une comédienne sensible aux causes décrites par ces femmes, et qui connaisse le travail d’Annick Cojean. Lors d’une soirée caritative organisée par la Fondation des femmes, j’ai eu un réel coup de coeur pour Julie, qui est d’ailleurs très active au sein de cette organisation. »

Ravie de ce choix d’actrice, Annick Cojean ne cache pas l’émotion qui l’envahit quand elle entend ses textes sur scène. « Après l’interview, je réécris beaucoup le texte, car d’une parole, je veux faire un objet littéraire vivant, dans lequel on reconnaît un grain de voix, un voile dans le regard, un frémissement dans la voix. Je passe un temps déraisonnable à changer une virgule, un adjectif pour atteindre ce but, et ce retour à l’oralité est un grand plaisir. » À Los Angeles, le spectacle sera suivi d’une session de questions-réponses avec Annick Cojean, animée par Patt Morrison, journaliste au Los Angeles Times.

Encensé par la critique en France, « Je ne serais pas arrivée là si… » porte un message d’espoir et de courage pour toutes les femmes et jeunes filles, qui se reconnaîtront sans doute dans ces parcours, ces combats et ces victoires.

De Pied en Cape : l’histoire des accessoires de mode au FIT

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L’expression « hit-bag » est bien récente, mais son concept ne date pas d’hier. Depuis toujours, les accessoires de mode sont une déclaration publique sous couvert de frivolité. Une chaussure, un porte-cigarette, une ombrelle et des lunettes de soleil : autant d’objets qui évoquent la coquetterie voire la vanité. Pourtant, l’exposition « Head to Toe », à voir jusqu’au 15 mai au Fashion Institute of Technologie, en propose une interprétation différente.

Symboles du statut des femmes

La courte exposition du centre de mode new-yorkais nous montre les accessoires comme avatars de statut social, de structure de classe et d’émancipation professionnelle et sexuelle de la femme des XIXe et XXe siècles. Chaque aspect de la tenue féminine articule une idée de construction sociale autour de concepts tels que la féminité, la modernité, le pouvoir et la race. Des dizaines d’accessoires issus de la collection permanente du musée sont présentés chronologiquement. Ils sont beaux ou excentriques, raffinés ou communs, pratiques ou superflus, mais tous traduisent l’histoire du statut féminin à chaque décennie.

Un châle indien, rapporté en France par les soldats coloniaux de l’Empire Bonapartiste des années 1800, était à la fois symbole de richesse, d’érotisme exotique et de conquête masculine. Un petit écrin de cartes de visite fait d’ivoire et de nacre trahit, outre l’opulence des classes supérieures, la préoccupation vitale d’entretenir un cercle social approprié, garant de stabilité familiale et financière.

Les couturiers français à l’honneur

Le rôle des couturiers français est mis en avant pour leur influence sur les mœurs américaines et le statut féminin. Christian Dior, Roger Vivier, Christian Louboutin, Courrège, Hermès, Louis Vuitton, sont tous présents. On retrouve des classiques tels le sac Kelly ou Speedy. On découvre aussi des objets sublimes tels qu’une broche sertie Dior, des gants rouges Balmain ou une enveloppe tweed Chanel. L’exposition connecte l’obsolescence de certains accessoires au changement de statut, et de priorités, des femmes au cours des décennies. Ainsi les ombrelles et porte-cartes font place aux lunettes de soleil, et les sacs s’agrandissent pour accommoder de nouveaux besoins.

« Head to Toe » nous fait voyager à travers des années mythiques. Celle de l’Âge d’or américain au XIXe siècle où la révolution industrielle menée par Vanderbilt, Rockefeller et JP Morgan a transformé l’économie, la société américaine, et le quotidien des femmes. Celle de l’après-guerre où la prospérité financière et la société de consommation ont altéré les besoins pratiques de femmes souvent mères au foyer. Celle encore de l’émancipation féministe et du mouvement pacifiste des années 1960 à 1980, où les accessoires festifs et excentriques devinrent de désirables symboles d’expression et de liberté.

Tout au long du parcours, on admire des objets de belle facture. On se met à la place des femmes et dans leurs conditions à travers leurs accessoires. On réfléchit à ce que notre vie aurait été à une autre époque. En fin de compte une chaussure et un sac en disent long sur notre condition, nos aspirations et notre identité.

Dominique Ansel s’installe à Las Vegas cet été

Dix ans après l’ouverture de sa première pâtisserie dans le quartier new-yorkais de SoHo, le chef pâtissier français Dominique Ansel s’apprête à poser ses valises à Las Vegas. « Je suis ravi de partir dans l’Ouest des État-Unis et d’ouvrir une nouvelle boutique à Las Vegas au Caesars Palace dans le courant de l’été. Nous connaissons l’équipe du Caesars depuis plusieurs années et nous croyons sincèrement que nous sommes alignés sur la qualité et la créativité pour apporter quelque chose de spécial aux visiteurs et aux locaux », explique Dominique Ansel soulignant qu’il s’agit d’un contrat de licence opéré par le groupe Caesars Entertainment.

Si la date n’a pas encore été communiquée, le lieu est connu : le nouvel emplacement choisi par le chef français sera bientôt construit à côté du Gordon Ramsay Pub & Grill au Caesars Palace. « Nous sommes fiers de notre héritage dans le domaine de la gastronomie. Nous savons que Dominique Ansel Las Vegas relèvera la barre avec ses créations innovantes et ses confections inoubliables », commente Sean McBurney, président régional au sein de Caesars Entertainment

Des spécialités et des surprises

Pour son installation à Las Vegas, Dominique Ansel s’appuiera sur les recettes qui ont fait son succès ces dix dernières années, dont le célèbre Cronut. Reconnu en 2012 par le magazine Time comme l’une des 25 meilleures créations, il s’agit d’un mix entre un croissant et un doughnut avec différentes saveurs. Il sera aussi possible de déguster le Dominique’s Kouign Amann, le Cookie Shot et le Frozen S’mores. Dominique Ansel réserve aussi quelques surprises, mais il préfère encore garder le secret. « Nous proposerons des exclusivités en édition limitée rien que pour Las Vegas. Vous pouvez vous attendre à de délicieuses surprises », annonce-t-il encore.

Les Cronuts de Dominique Ansel.

Une présence internationale

Cette prochaine installation à Las Vegas portera à trois le nombre de magasins avec l’emplacement historique de New York (SoHo) et son atelier Dominique Ansel Workshop ouvert le 16 juillet 2021 à proximité du Flatiron. Le chef français est aussi installé à Honk Kong avec trois adresses différentes baptisées Dang Wen Li by Dominique Ansel où sont proposés des menus inspirés des ingrédients et des traditions locales. En 2020, suite aux nombreux confinements instaurés en raison de la pandémie de la Covid-19, le pâtissier a été contraint de fermer ses établissements de Los Angeles et de Londres.

Crédit photo : Brent Herrig