Vanessa Paradis, Omar Sy, Elodie Bouchez, José Garcia… Pour son 7e long-métrage, Anne le Ny explore le thriller amoureux avec un casting exceptionnel. Grâce à French Premiere, le public s’apprête à découvrir une nouvelle œuvre intrigante avec la projection de son dernier film, « Dis-moi que tu m’aimes », sorti en France le 19 février dernier. Ce film promet de plonger le public dans une exploration intense des relations modernes et des défis qui les accompagnent.
« Dis-moi que tu m’aimes » raconte l’histoire de Julien et Marie, un couple apparemment heureux et solide, dont l’harmonie est brusquement bouleversée par le retour inattendu d’Anaëlle, l’ex-compagne de Julien. La jalousie s’immisce insidieusement dans leur quotidien, poussant Marie, dans un élan de rébellion, à entamer une liaison avec Thomas, son nouveau patron. Ce choix, motivé par le dépit, l’entraîne bien malgré elle dans une spirale dangereuse, menaçant non seulement son mariage, mais aussi l’équilibre de sa vie.
Anne Le Ny, reconnue pour sa profondeur narrative et sa sensibilité, nous offre ici un regard acéré sur la perversion de certaines relations. José Garcia est excellent dans le rôle du patron qui prend au piège une employée (Elodie Bouchez) aveuglée par une jalousie injustifiée. Avec un casting exceptionnel, « Dis-moi que tu m’aimes » promet de captiver le public par ses dialogues percutants et ses émotions brutes.
Le film sera projeté dans les villes suivantes:
Jeudi 6 mars à San Francisco : 7pm au Marina Theater, 2149 Chestnut St, San Francisco, CA 94123. Billets.
Jeudi 13 mars à Atlanta : 7 pm au Tara Theater, 2345 Cheshire Bridge Rd NE, Atlanta, GA 30324. Billets.
Mercredi 19 mars à Mountain View : 7pm au Mountain View Cinemark, 1500 N Shoreline Blvd, Mountain View, CA 94043. Billets.
Mercredi 26 mars à Portland : 7 pm au Tomorrow Theater, 3530 SE Division St, Portland, OR 97202. Billets.
Dans quelques jours, Christine Duquesne et Laure Tuchscherer vont quitter la Bay Area pour entamer un voyage en Afrique un peu particulier. Les deux amies, également co-fondatrices de French Talent USA, partent à l’assaut des 5895 mètres du Kilimandjaro, en Tanzanie. Au delà du challenge sportif et personnel que cette ascension représente, leur but est de mettre en lumière l’action de Village Enterprise.
« Cette association a pour mission de mettre fin à l’extrême pauvreté en Afrique rurale en s’appuyant sur l’entrepreneuriat, l’innovation et l’action collective », explique Caroline Bernardi, Head of Innovative Financing de Village Enterprise. « Nous travaillons avec les populations les plus vulnérables – femmes, réfugiés et jeunes – confrontées aux défis du changement climatique, des conflits et des migrations. En leur fournissant des compétences, des ressources et un accompagnement, nous leur permettons de créer des entreprises durables et éco-responsables, d’augmenter leur épargne et d’améliorer durablement leurs conditions de vie ainsi que celles de leur famille. »
Avant de rejoindre la Tanzanie, Christine Duquesne et Laure Tuchscherer vont d’abord accompagner Caroline Bernardi au Kenya pour mesurer sur place l’impact de leur soutien à Village Entreprise. « Pendant plusieurs jours, nous allons voir des initiatives financées par l’association. Caroline est une amie, elle m’a fait découvrir l’action de Village Entreprise qui accorde des micro-crédits à des entreprises en Afrique », précise Laure Tuchscherer. « Avec mon mari, nous sommes donateurs depuis une petite dizaine d’années, et c’est vraiment spécial pour moi d’aller rencontrer les entrepreneurs que nous finançons. »
Une action impactée par l’arrêt d’USAID
L’année passée, Laure Tuchscherer s’était déjà lancé un pari sportif avec deux autres amies pour soutenir l’action de Village Enterprise en participant au Raid Amazones au Cambodge. Une soirée dansante organisée avant leur départ avait permis de lever 3500 dollars pour l’association. Cette année, Christine Duquesne et Laure Tuchscherer ont décidé de ne pas organiser d’événement avant leur départ, mais espère que leur aventure va permettre de mieux faire connaître la cause qu’elles défendent, et aider à trouver plus de donateurs. « Les donations sont d’autant plus importantes que 25% de budget de Village Entreprise venaient d’USAID, et que la soudaine suspension de ce programme par l’administration Trump signifie que de nombreux projets devront être arrêtés, faute de moyens. », explique Christine Duquesne. Les deux amies porteront donc fièrement les couleurs de l’association pendant les 8 jours que durera l’ascension du Kilimandjaro.
Pour se préparer, les deux amies gravissent les montagnes de la Bay Area. A défaut de sommets vertigineux, le Mont Diablo fera l’affaire pour se mettre en jambes…« Nous allons mettre notre amitié à l’épreuve du mal des montagnes, de l’inconfort de dormir sous une tente, mais l’aventure humaine qui nous attend va être extraordinaire. »
L’arrivée des beaux jours signale une fin d’année scolaire qui approche, et, avec elle, l’organisation des camps de vacances. Si le retour en France n’est pas au programme cette année, vous vous tournez peut-être vers les summer camps francophones. Une excellente option pour offrir à vos enfants des vacances d’été inoubliables sans pour autant en perdre leur français. French Morning fait le point sur les camps de vacances en français au Texas.
Houston
Education Francaise Greater Houston (EFGH)
Le Summer camp francophone de l’association EFGH propose une immersion totale en français pour des enfants de 5 à 10 ans. Le programme se déroule sur le campus de The Awty International School de 9am à 4pm, avec un service d’horaires étendus de 8 à 9am et de 4 à 5pm moyennant un supplément de 45$ par semaine.
Le camp est ouvert du lundi 9 au vendredi 27 juin puis du lundi 7 au vendredi 11 juillet, avec différentes activités autour de semaines thématiques. Le tarif est de 410$ par semaine et par enfant et de 380$ par semaine à partir de la troisième semaine. Côté pratique, les repas ne sont pas fournis et le centre sera fermé du lundi 30 juin au vendredi 4 juillet. Enfin, pour le petit plus, un cours de français de 45 minutes est dispensé au quotidien pendant toute la durée du camp. Programme complet et inscriptions. The Awty International School, 7455 Awty School Ln. Houston, TX 77055
Alliance Française de Houston
Le camp d’été de l’Alliance française de Houston aura lieu à l’Alliance du lundi 16 au vendredi 27 juin puis du lundi 14 juillet au vendredi 1er août, de 9am à 3pm. Il s’adresse à des enfants de 4 à 16 ans désireux de pratiquer le français au travers de différentes thématiques telles que la faune et la flore, la cuisine, la science, etc. Ici aussi, à chaque semaine correspond une thématique différente pour un prix unique de 490$ par semaine (repas non compris). Renseignements et inscriptions Alliance Française de Houston, 427 Lovett Blvd, Houston TX 77006
International School of Houston
Toutes les langues enseignées à l’International School of Houston seront parlées dans ce summer camp, pour améliorer les compétences linguistiques et multiculturelles des enfants. Le camp aura lieu sur le campus du Lycée International de Houston tous les jours de 7:30am à 4 :30pm pour la somme de 550$ par semaine. Les enfants peuvent rester sur place jusqu’à 7pm moyennant un coût supplémentaire de 95$ par semaine et les repas ne sont pas fournis. InscriptionsLycée International de Houston, 15950 Park Row, Houston TX 77084
Language Kids World
Pour la 14e année consécutive, Language Kids World accueillera les enfants de 3 à 10 ans pour un camp linguistique immersif sur son campus de Bellaire. Les langues pratiquées pendant l’été sont nombreuses, mais les semaines exclusivement en français sont les suivantes : du lundi 16 au vendredi 20 juin, du lundi 23 au vendredi 27 juin, du lundi 30 juin au vendredi 4 juillet, du lundi 7 au vendredi 11 juillet, du lundi 14 au vendredi 18 juillet et du lundi 21 au vendredi 25 juillet. Ici aussi, une thématique différente chaque semaine : sports, art, sciences… Deux options côté horaires : de 8am à 3pm pour 295$ par semaine, ou de 8am à 5 :30pm pour 350$ par semaine (repas non fournis). RenseignementsCamp Bellaire at Bellaire United Methodist Church, 4417 Bellaire Blvd, Bellaire TX 77401
La Maternelle
La Maternelle Houston accueillera deux groupes d’enfants de 18 mois à 5 ans et de 6 à 10 ans pour un summer camp du lundi 2 juin au vendredi 8 août, de 7:30am à 5 :30pm. Rendez-vous sur le site de l’école dans les semaines à venir pour connaître le prix du camp et autres informations pratiques. RenseignementsLa Maternelle, 2301 S. Dairy Ashford Road, Houston TX 77077
Sans surprise, c’est sur les campus de Churchill et Waterview que se passera le summer camp francophone de Dallas. Le camp est ouvert aux enfants de 3 à 17 ans, du lundi 16 juin au vendredi 25 juillet, à la demi-journée ou à la journée complète, avec une option de garde prolongée de 7 :30am à 9am ou jusqu’à 6pm.
Côté pratique, les horaires et le prix varient selon le type d’activité (liste complète ici), les repas sont inclus pour les activités ayant lieu sur des journées complètes et seules les activités « french summer » sont en français. Rendez-vous sur le campus de Churchill pour les enfants de 3 à 10 ans, Waterview pour ceux de 11 ans et plus (un service de navette sera mis à disposition des familles dont les enfants sont repartis sur les deux campus). InscriptionsDallas International School, 6039 Churchill Way, Dallas TX 75230
Austin
Education Francaise Austin (EFA)
Ce summer camp entièrement en français s’adresse aux enfants de 5 à 10 ans. Le camp se tiendra du lundi 9 au vendredi 27 juin, de 9am a 4pm, sur le campus de Magellan International School. Compter 350$ par semaine, auxquels on rajoute 50$ de frais d’administration et de matériel (déjeuner et goûters non inclus). InscriptionsMagellan International School, Bull Creek Campus, 7501 N Capital of Texas Hwy, Austin, TX 78731
French School Austin
Une offre de camp estival entièrement en français, du lundi 9 au vendredi 27 juin, pour trois groupes d’âges : 2 à 5 ans, 6 à 9 ans et 10 à 13 ans. Le camp aura lieu de 9am à 3 pm, avec possibilité de laisser les enfants jusqu’à 4:30 pm tous les jours sauf le vendredi, moyennant un supplément de 75$. Compter 325$ par semaine (goûters et déjeuner non fournis). Pour le mois de juillet, l’école propose à ses élèves âgés de 8 ans et plus de partir en colonie de vacances en France, dans les Cévennes, pendant trois semaines. Inscriptions. French School of Austin, 11607 N Lamar Blvd, Austin TX 78753
Austin International School
Deux options cette année pour Austin International School : un camp pour les maternelles dispensé intégralement en français et un camp en anglais en partenariat avec IKids pour les enfants du CP au CM2. Du lundi au jeudi, de 9am à 4pm. Austin International School,4001 Adelphi Ln, Austin TX 78727
Les Petits Francophones, c’est l’une des rares preschools (crèche-maternelle) à offrir une éducation bilingue aux enfants de 0 à 5 ans du côté de l’est de la Baie de San Francisco. La structure vient de souffler sa première bougie dans ses nouveaux locaux sur la 35ᵉ avenue, à Oakland. « L’objectif de LPF, Les Petits Francophones, c’est de préparer les enfants à intégrer un système bilingue grâce à un temps d’exposition équivalent à l’anglais et au français » explique la directrice de l’école, Laetitia Medrano, en poste depuis 2021. Cette professeure d’histoire et géographie de formation a enseigné au Canada avant de poser ses valises en 2018 aux États-Unis.
Une école à l’image de la diversité américaine
Au programme de LPF : français le matin avec temps de regroupement, apprentissage de mots (jours, comptines…) et activités pour développer les compétences (motricité fine, art, musique). L’après-midi, les professeurs d’anglais prennent le relais. Tous travaillent en collaboration et en parallèle pour faire écho à ce que les enfants apprennent dans une langue. L’ensemble se décline sur des thèmes spécifiques mensuels. Il y a donc deux référents par enfant. Un pour l’anglais et un pour le français, « comme dans un couple mixte qui souhaite maintenir ses langues d’origine », précise la directrice.
De nombreux événements culturels jalonnent par ailleurs l’année. Selon Laetitia Medrano, c’est l’une des grandes forces de LPF. « Les enfants y sont considérés comme des citoyens du monde et nous organisons diverses célébrations inclusives » ajoute-t-elle. Parmi elles, un festival d’automne, une fête chinoise, le Nouvel An perse, Mardi Gras en mode Louisiane, Noël, Bastille Day, la Galette des Rois, etc. « Autant de célébrations qui reflètent les communautés présentes au sein du personnel -17 personnes, dont la moitié francophone – et plus largement la société américaine.»
Repas concoctés sur place
La directrice souligne également que les repas sont inclus et réalisés sur place. Une cuisinière, forte d’une expérience en milieu hospitalier, prépare ainsi les petits-déjeuners, déjeuners et goûters : « Nous collaborons avec les familles pour s’adapter aux différents régimes alimentaires, ce qui nous rend unique dans la Baie. » Autres particularités de l’établissement : l’enseignement de la langue des signes et l’accueil des bébés. Avec une capacité de dix places pour les 0-18 mois et 27 pour les 18-30 mois, la directrice affirme « proposer un service dans un secteur où les solutions d’accueil pour les tout-petits font cruellement défaut ».
Fondée en 2011 par des parents français d’Oakland, la structure, qui accueillait sa première classe dans un domicile privé, a bien grandi. Aujourd’hui, plusieurs salles sont réparties par tranches d’âges, avec trois grands espaces extérieurs. Et l’attente pour obtenir une place peut parfois s’étendre sur plusieurs mois.
Côté tarifs, il faut compter 2473$ pour un temps plein de 8am à 5:30pm, cinq jours par semaine, et 2923$ pour les bébés. « Nous sommes une non-profit, nous ne sommes pas là pour faire de l’argent. Dans les défis à venir, j’aimerais pouvoir offrir des prix compétitifs et développer des bourses afin de favoriser davantage d’équité et de mixité sociale », confie la directrice.
La scène philharmonique new-yorkaise célèbre, tout au long de la saison, le centenaire de la naissance de Pierre Boulez (1925-2016). Prochain événement le dimanche 2 mars, au Carnegie Hall, avec le récital intime de Pierre-Laurent Aimard, élève du compositeur et pianiste éminent, durant près de vingt ans, de l’ensemble Intercontemporain créé par Pierre Boulez en 1976. Au programme, outre plusieurs œuvres du maître, une sélection de pièces de Bartók, Ravel et Schoenberg qui permettront à Pierre-Laurent Aimard de mener, par son interprétation, les auditeurs vers la radicalité de la musique.
Pierre Boulez est une des figures majeures de la musique contemporaine. Compositeur, chef d’orchestre et par-dessus tout théoricien de la musique expérimentale, il acquiert au fil des années 1950 à 1980, une immense notoriété. Tout d’abord en Allemagne où il explore la musique sérielle auprès de son ami d’alors, Karlheinz Stockhausen. Tous les deux partagent un atelier radiophonique où ils expérimentent la musique électronique dont ils deviennent des précurseurs. Il acquiert par la suite une renommée internationale.
Il fonde en 1974, à la demande du président Georges Pompidou, le prestigieux Institut de Recherche et de Coordination Acoustique/Musique (IRCAM). Le grand public connaît son nom, mais connaît-il vraiment son œuvre ? Pierre Boulez cultive le paradoxe d’être tout autant populaire que son œuvre est mal connue. Pourtant, son objectif est, comme il le dit, « de montrer aux gens que beaucoup de types de musiques existent ». Il refuse d’accepter la tradition et s’ouvre aux nouvelles possibilités esthétiques et technologiques de la musique. Auditeurs et interprètes doivent s’accrocher pour apprécier les frontières vers lesquelles ses compositions mènent. La récompense, « pour qui aime cela », est pourtant « incroyablement excitante » selon Pierre-Laurent Aimard.
Pierre Boulez a collaboré avec un très grand nombre de salles de concerts mythiques à Londres, à Berlin, à Vienne… À New York, ses œuvres sont jouées au Carnegie Hall depuis les années 1950. Il y a dirigé plus de quarante représentations. En 1969, il fait grande impression alors qu’il interprète, entre autres, Le Sacre du printemps, avec le New York Philarmonic. Dans la foulée, il y est engagé comme directeur musical. Sollicité de toutes parts, le compositeur français devient simultanément le chef principal de l’Orchestre symphonique de la BBC.
Dans les années 1970, alors qu’il est le directeur de l’Orchestre Philharmonique de New York, Pierre Boulez innove non seulement avec sa musique mais aussi avec les formats de ses concerts. Il introduit les « rug concerts » qui rompent avec tous les codes classiques des représentations. Les fauteuils sont retirés de la salle, l’orchestre prend place dans la fosse et le public, installé sur la scène ou autour des musiciens, est assis sur des tapis ou des coussins. Il instille ainsi un esprit informel à ces événements.
Tout autant fidèle à la culture des seventies, la tarification unique à 3 dollars est instaurée. Associée à l’atmosphère décontractée du récital, elle rend le répertoire expérimental accessible à tous. Pierre Boulez s’incrit ainsi dans la lignée des « young people concerts » que Leonard Bernstein proposait dès 1958, à l’adresse des jeunes New-Yorkais. Pierre Boulez va aussi à la rencontre des futurs musiciens en organisant des « prospective encounters » avec les étudiants de New York University et de la Cooper Union School. L’objectif : nourrir des échanges plus directs et riches entre ceux-ci et les acteurs de la musique contemporaine.
Au travers de ces projets new-yorkais, on comprend la définition que Pierre Boulez donne du public : « C’est faire se rassembler des personnes qui, autrement, n’y auraient point songé, les amener à former temporairement une communauté solidaire, se prenant au jeu musical en y découvrant plaisir, richesse, curiosité et recherche. »
La galerie Philippe Labaune expose, jusqu’au samedi 8 mars à New York, un ensemble d’œuvres emblématiques de l’immense Will Eisner (1917-2005). Ce dessinateur américain a marqué l’histoire de la bande dessinée en formalisant le genre du roman graphique, particulièrement avec son livre A Contract with God, paru en 1978. Philippe Labaune, dorénavant franco-américain, confirme, avec cette exposition, sa double culture en matière de comics et s’installe un peu plus encore dans le paysage de l’art américain. Organiser cette exposition n’a pourtant pas été simple.
« Exposer Eisner a toujours été mon projet, rappelle-t-il. ‘A Contract with God’ est un livre que j’ai depuis très longtemps. C’est un artiste que j’apprécie beaucoup. Mais ça a été difficile. Les ayants droits me proposaient une sélection de planches disparates, pas assez représentatives, à mon goût, de l’œuvre de l’artiste. Et surtout, je voulais une histoire complète de ‘A Contract’… »
La série complète présentée, The Super, permet de comprendre les innovations de Eisner. Tout d’abord, le livre rompt avec ses précédents opus par son sujet qui prend racine dans la vie de l’auteur. « Dans ce livre, j’ai tenté de créer un récit qui aborde des thèmes intimes » dit-il dans la préface. Il affirme la valeur autobiographique de cette histoire très sombre qui raconte la vie d’une sorte de misanthrope antisémite, super (abréviation de superintendent, c’est-à-dire gardien) d’un immeuble du Bronx. Eisner explique avoir déambulé dans le Lower East Side des années 1970 pour puiser l’inspiration dans un quartier d’immigration à la dureté comparable à celle de Brooklyn où il a passé son enfance. Dans ses dessins, il éblouit par son sens de la représentation architecturale en multipliant les plongées, contreplongées et par sa capacité à saisir les détails, parfois sordides, des lieux et des âmes.
La composition elle aussi est innovante, elle casse les codes du « gauffrier » habituel des planches de bande dessinée. Les images se développent à l’envi, hors cadres, parfois en pleine page. Eisner utilise des éléments de l’image elle-même pour insérer d’autre visuels dans une mise en abîme qui tient parfois lieu d’une métaphore psychédélique. Le dessinateur explique : « Le texte et les bulles sont imbriqués dans les planches. Je considère tous ces éléments comme les fils d’un même tissu et je les exploite comme un langage à part entière. » Ce langage pose les fondements de ce qui va s’appeler le roman graphique et va connaître une très grande fortune artistique dans le monde.
Héritier des gravures sans texte de Lynd Ward
Pourtant, le très modeste Will Eisner ne se considère que passeur puisqu’il revendique sa filiation avec Lynd Ward, illustrateur américain, spécialiste en gravure sur bois, qui a importé aux États-Unis la mode allemande des wordless novels. Il a publié notamment, en 1939, God’s Man dont le scénario faustien trouve des similitudes certaines avec A Contract with God.
Il est ainsi le précurseur des dessinateurs de romans graphiques. Eisner confirme : « Je considère mes contributions dans ce domaine comme des tentatives d’expansion ou d’extension des propositions originales de Ward. » Si cet héritage est assumé par le géant de la bande dessinée américaine, l’observation des planches originales de l’exposition prouve avec quel talent il a conçu un langage graphique qui lui est propre.
L’exposition Will Eisner nous apprend donc beaucoup sur l’histoire de la bande dessinée américaine. Il faut rendre à Philippe Labaune le mérite d’éduquer notre regard en la matière. Comme il l’énonce : « Le concept d’une galerie exposant des originaux de bande dessinée était, auparavant, quasi inexistant à New York. » Seuls des négociants en art y faisaient vivre le marché. La galerie propose donc, depuis quatre ans, un espace aux amateurs et aux collectionneurs.
On y croise des membres de la centenaire Society of Illustrators – qui a adoubé Philippe récemment -, des étudiants viscéralement passionnés de la School of Visual Arts et du Pratt Institute et bien sûr, des collectionneurs, à propos desquels le galeriste affirme : « Il y a deux types de collectionneurs : les obsessionnels qui veulent du Kirby ou un autre, qui cherche l’artiste, et il y a ceux qui discutent devant les dessins, qui plongent dans le détail d’une perspective, d’un décor, d’une typo. » En somme, les vernissages sont le terrain d’enthousiastes interactions entre connaisseurs. Invariablement, Philippe Labaune entraîne les nouveaux arrivants vers les oeuvres et entame, avec force gestes, un dialogue sur quelque incroyable dessin, matière, couleur, composition. Un Américain !
Il y aura certainement une « foule sentimentale » pour l’accueillir. Alain Souchon sera en concert à Town Hall (New York) le mercredi 18 juin. Les billets seront mis en pré-vente entre 10am et 10pm EST ce jeudi 27 février, exclusivement avec le code FRANCEROCKS (ici sur le site de Ticketmaster), avant d’être en vente sans code.
L’artiste, à qui l’on doit quelques incontournables de la chanson française (« J’ai dix ans », « Allô ! Maman Bobo », « Foule sentimentale », « La ballade de Jim »…) viendra avec ses deux fistons, Pierre et Charles (également appelé Ours).
En octobre 2019, avec son complice de toujours Laurent Voulzy, le trio a accouché d’un album couronné de succès en France, « Âme Fifties », dans lequel Alain Souchon, 80 ans, se plonge dans ses souvenirs d’enfance pendant cette décennie – ses vacances au Crotoy (Baie de Somme), sa découverte du blues, Jean-Paul Belmondo et Jeanne Moreau… Ils ont effectué une tournée de plus de cent dates dans l’Hexagone pour promouvoir cet opus, le 15e album studio du musicien.
Sur scène à New York, ils re-visiteront notamment certains des morceaux qui ont fait d’Alain Souchon l’un des artistes les plus récompensés de la chanson française.
Pour admirer les dernières peintures de Claire Tabouret, il ne faut pas craindre de s’aventurer dans le dédale d’entrepôts et d’allées poussiéreuses du Art District. C’est dans l’un de ces grands bâtiments de briques que la Night Gallery -l’une des plus pointues à Los Angeles en matière d’art contemporain- expose (gratuitement) jusqu’au jeudi 29 mars « Moonlight shadow ». Dix-sept nouvelles toiles de l’artiste française, star internationale de la peinture figurative, qui, à 43 ans, vient d’être choisie pour réaliser les nouveaux vitraux de Notre-Dame de Paris.
Installée depuis 10 ans à Los Angeles, Claire Tabouret, dont les œuvres s’envolent à plusieurs centaines de milliers d’euros, signe sa troisième exposition solo sous la haute charpente de la Night Gallery. Dans cette série datée de 2025 (au moins une toile fait écho aux incendies de LA) l’artiste rompt avec sa palette habituelle, et s’empare de tons bleus, verts, violets ou bruns pour donner vie à un univers nocturne. Un monde onirique peuplé de portraits qui évoquent sa récente maternité, les nuits sans sommeil et le ravissement de l’enfance…
On y trouve plusieurs autoportraits, dont une grande représentation d’elle-même, debout, berçant (ou allaitant) son enfant, semblant sortie de l’un de ses tableaux, son pantalon blanc de peintre maculé de tâches multicolores, comme pour revendiquer la perméabilité entre la mère et l’artiste. Dans un autre tableau répliqué à trois reprises, l’évocation de ses deux enfants, qui semblent assis dans une bouée flottant sur l’eau, le regard rêveur, touche par sa tendresse empreinte de nostalgie. Une parenthèse hors du temps, alors que d’immenses projets attendent la Française d’ici 2026.
Le DJ et producteur français Wax Tailor, reconnu pour son habileté à fusionner hip-hop, trip-hop et musique électronique, s’apprête à entamer une tournée nord-américaine en 2025. Depuis son premier album “Tales of the Forgotten Melodies” en 2005, il a su captiver un large public grâce à ses compositions cinématographiques et ses collaborations variées.
La tournée débutera le 14 mars au Fillmore de Philadelphie à 8pm. Le 15 mars (7pm), Wax Tailor se produira à Elsewhere à Brooklyn, New York, puis le 16 mars (7pm), au Sinclair de Cambridge (Massachusetts). Il s’envolera ensuite pour le Canada pour jouer le 20 mars (8pm) au Grizzly Fuzz de Québec, le 21 mars (8pm) au Studio TD de Montréal et le 22 mars (7pm) au Lee’s Palace de Toronto.
Retour aux Etats-Unis ensuite : la tournée se poursuivra le 27 mars à El Club à Detroit (7pm), le 28 mars (8pm), au Thalia Hall de Chicago, le 29 mars (8pm), au Fine Line de Minneapolis, le 2 avril (7pm) au Pearl de Vancouver, le 3 avril (7pm), au Crocodile de Seattle, le 4 avril (8pm), au Wonder Ballroom de Portland, et San Francisco le 5 avril (8pm) au Great American Music Hall.
La tournée se prolongera avec trois dates consécutives en Californie et en Arizona : le 9 avril (8pm) au Lodge Room Highland Park de Los Angeles, le 10 avril (8pm) au Music Box de San Diego, et le 11 avril (7:30pm) au Crescent Ballroom de Phoenix. Enfin, le 12 avril, Wax Tailor clôturera sa tournée au Bluebird Theater de Denver (8pm).
Auteur prolixe de plus de 600 peintures, le peintre impressionniste français Gustave Caillebotte (1848-1894) fait depuis le mois d’octobre l’objet d’une exposition itinérante à succès. Intitulée « Gustave Caillebotte : Painting Men » (« Peindre les hommes »), l’exposition commencée à Paris au Musée d’Orsay a déjà attiré plus de 580 000 visiteurs. Présentée au Getty Center à Los Angeles jusqu’au dimanche 25 mai, elle fera ensuite une halte à l’Art Institute de Chicago.
Si plusieurs expositions dédiées à Gustave Caillebotte ont déjà été présentées aux États-Unis (Houston et Brooklyn, Chicago et à Los Angeles), cette nouvelle rétrospective co-organisée par le Musée d’Orsay, le Getty Museum et l’Art Institute of Chicago réunit les plus importants tableaux de figures de Caillebotte répertoriés au monde (environ 70) mais aussi des pastels, dessins, croquis et photographies.
Un représentation inhabituelle de l’homme à l’époque
« L’œuvre de Gustave Caillebotte est disséminée dans le monde entier, entre musées et collections privées, en France, aux États-Unis mais aussi en Asie, explique Paul Perrin, co-commissaire de l’exposition pour le Musée d’Orsay, et présent à Los Angeles. Cette exposition événement est la plus importante jamais réalisée sur Caillebotte avec un nombre record d’œuvres exposées et un nombre d’œuvres issues de collections privées très important, à l’image du tableau ‘Rue de Paris, temps de pluie’, qui ne sort pratiquement jamais de l’Art of Institute de Chicago. » Une manière pour le public de découvrir l’étendue du travail de Caillebotte et son talent.
Divisée en huit thématiques, l’exposition commence avec un premier volet « Family Milieu » sur l’environnement familial de Gustave Caillebotte et ses débuts de carrière de peintre. S’y découvrent Le Déjeuner (1876), une scène familiale au réalisme presque photographique, décryptant un instant de la vie parisienne et bourgeoise de l’époque et le célèbre Jeune homme à sa fenêtre, capturant son frère René, à la fenêtre d’un appartement. Une dernière œuvre qui fut acquise en 2021 par le Musée Getty pour la somme record de 53 millions de dollars.
« La thématique masculine est née d’un tableau acquis par le Musée d’Orsay en 2021, ‘La Partie de bateau’ (ndlr pour la somme de 47 millions de dollars via son donateur LVMH) explique Paul Perrin. Cette représentation de l’homme était inhabituelle dans la peinture du XIXᵉ siècle, volontiers moderne à l’image de ce dandy en chapeau et nœud-papillon, à l’allure séduisante et énergique. Caillebotte a surtout peint des hommes, et notre intérêt premier était de comprendre à quoi ressemblait la représentation masculine de l’époque, et dans un milieu bourgeois, à travers le regard d’un peintre épris d’une certaine liberté à s’extraire des visions stéréotypées. »Un parti-pris qui renvoie aussi à des questionnements actuels sur les notions de masculinité et de virilité.
Un peintre bourgeois peu conventionnel
Intitulé « Working Men », le second volet dévoile les hommes en action, travailleurs pour la plupart employés par sa famille, avec en pièce maîtresse, Les Raboteurs de parquets (1877). Suit ensuit le « Modern Paris », période marquée par la transformation haussmannienne de la capitale où Caillebotte réalise le fameux Rue de Paris, temps de pluie.
« Close Friends » marque l’attachement du peintre français pour ses fortes amitiés masculines, des classiques portraits solos ou en groupe (La Partie de bésigue, 1880) jusqu’aux nus, à l’instar de L’homme s’essuyant la jambe (1884). Les deux derniers chapitres « Military Men » et « Sportsmen » dévoilent la fascination du peintre pour l’uniforme, l’homme sportif et le nautisme.
« Une représentation poussée de l’homme qui peut questionner sa sexualité, détaille Paul Perrin. Caillebotte ne s’est jamais marié, mais vivait avec sa compagne Charlotte Berthier, avec laquelle il n’a jamais eu d’enfant. Si les deux étaient proches, on manque de documentation sur la nature exacte de leur relation. »Ainsi, l’héritage de Caillebotte ne revint jamais à Charlotte et fila directement à son frère, Martial. « Si aucune conclusion ne peut être tirée, poursuit l’historien de l’art, Gustave Caillebotte avait bien la vie d’un homme peu ordinaire, à la marge des conventions sociales, vivant un train de vie bourgeois sans être un bourgeois conservateur. Cela rend sa personnalité attachante. Toutes les interprétations sont donc possibles. »
Outre la publication d’un ouvrage catalogue de l’exposition, l’espace boutique du musée propose à la vente la première biographie (en anglais) signée de l’écrivaine et descendante de l’artiste, Stéphanie Chardeau-Botteri, Gustave Caillebotte, The Unknown Impressionist, publié aux éditions Fayard. Une version en français est disponible également sur les meilleures librairies en ligne. Originalité de la boutique, elle a été entièrement thématisée sur le dandysme du XIXᵉ siècle avec bague-montres, montres à gousset, petite maroquinerie et canotiers.
[Article partenaire] À seulement trois heures trente de vol depuis Miami, la Martinique vous tend les bras. Son atmosphère chaleureuse et son climat agréable en font une destination idéale tout au long de l’année. Profitez de vols sans escale avec American Airlines, jusqu’à sa capitale, Fort-de-France et adonnez-vous aux multiples attractions qui satisferont toutes les envies ! Que vous soyez en quête de détente, d’aventure ou de découvertes culturelles, la Martinique tient ses promesses. Découvrez huit bonnes raisons de vous y rendre.
Des paysages à couper le souffle
Bordée par l’océan Atlantique et la mer des Caraïbes, la Martinique abrite une nature variée et saisissante de beauté : plages de sable blanc et de sable volcanique noir, récifs coralliens, forêts tropicales verdoyantes, jardins botaniques exotiques, chutes, monts majestueux, etc. La beauté naturelle de l’île peut être admirée sur terre, en mer ou du ciel. Ce n’est pas un hasard si l’île a obtenu trois reconnaissances UNESCO !
Baie-Saint-Pierre – Credits: L.Olivier
Une cuisine savoureuse
La Martinique propose une expérience culinaire unique avec un mélange harmonieux de saveurs françaises, indiennes, africaines et caribéennes. Elle met en valeur les fruits de mer frais (langouste, crabe, conque, poulpe…), les fruits exotiques (goyave, fruit de la passion, mangue…) et les épices aromatiques (noix de muscade, colombo, bois d’inde…). Des comptoirs de plage sans prétention aux restaurants bistronomiques, toutes les expériences culinaires sont mémorables.
Credits: L. Chamoiseau
Le meilleur rhum du monde
Contrairement au rhum traditionnel fait de mélasse, le rhum agricole est distillé directement à partir de canne à sucre fraîche, ce qui lui confère un caractère unique et un profil gustatif beaucoup plus distinct. C’est l’ingrédient principal du Ti’ Punch, le cocktail typique de la Martinique, auquel sont ajoutés de la lime et du sirop de canne à sucre. La visite autoguidée des distilleries de La Route des Grands Rhums ravira les amateurs de cet alcool.
Plongez dans la diversité
Bien préservés, les jardins coralliens, les épaves historiques, les formations rocheuses spectaculaires, les grottes sous-marines et les zones marines protégées font de l’île une destination rêvée pour les plongeurs de tous niveaux. Le fameux rocher du Diamant et l’épave du Nahoon au large de Saint-Pierre sont des sites de plongée incontournables.
Credits: R. Pakiela
Une des destinations les plus sûres des Caraïbes
La Martinique a été nommée à plusieurs reprises comme la destination la plus sûre des Caraïbes, parmi 27 autres destinations. En plus de satisfaire aux normes de sécurité européennes et d’être très accueillante, l’île possède l’un des meilleurs systèmes de santé de la région. Partez en toute sérénité !
Credits: CMT
Une île romantique à souhait
Eaux tranquilles, forêts tropicales luxuriantes, couchers de soleil spectaculaires… l’amour est dans l’air en Martinique. La cuisine caribéenne ajoute du piquant et, l’influence française, une touche de je-ne-sais-quoi. Les amoureux n’oublieront jamais leur passage en Martinique, que ce soit leurs promenades romantiques sur des plages de sable blanc immaculé ou leurs sauts en parachute.
Se loger selon ses coûts
Explorez la Martinique en autonomie en louant un condo, une villa, un hébergement insolite, ou un bungalow. Logez chez l’habitant en choisissant un gîte de charme ou une chambre d’hôte. Pour un séjour plus traditionnel en hôtellerie, une large gamme d’établissements s’offre à vous, du deux au cinq étoiles, en passant par le tout-inclus, sans oublier les nombreuses résidences hôtelières. Par ailleurs, pour les longs séjours, nous vous recommandons de choisir deux lieux d’hébergement, au nord et au sud. Vous vivrez ainsi deux ambiances totalement différentes.
Un port d’escale et d’embarquement de premier plan
Credits: Terminal de Pointe-Simon à Fort-de-France
La Martinique dispose de grands terminaux de croisières pour les plus grands paquebots et d’aires de mouillage pour des navires luxueux, de plus petite capacité, ce qui en fait un port d’embarquement parfait ou une escale idéale. Les excursions les plus prisées sont les promenades en catamaran, la visite de distilleries et de jardins luxuriants et les randonnées en nature. Vous pouvez également opter pour des excursions gastronomiques, des visites historiques et des expériences culturelles.
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Annie Royer sera la Môme d’un soir dans le Sunshine State. La chanteuse parisienne, installée aux États-Unis depuis plus de trente ans, montera sur la scène du Kravis Center for the Performing Arts à West Palm Beach, le mardi 8 avril à 7:30pm (billets ici), pour un hommage à Édith Piaf.
Mis en scène par Tangi Colombel, artiste breton multi-casquettes établi en Floride depuis plus de vingt ans, « Piaf The Tribute » mêle concert et théâtre pour retracer, en chansons, la vie et le parcours hors norme de l’icône française. De « La Vie en rose » à « Non, je ne regrette rien », en passant par « Hymne à l’amour », Annie Royer interprétera une vingtaine de classiques du répertoire de la Môme.
Formée au théâtre en France avant d’embrasser la chanson aux États-Unis, Annie Royer perpétue l’héritage d’Édith Piaf et aime également revisiter les plus grands titres de Maurice Chevalier, Yves Montand, Gilbert Bécaud ou encore Charles Aznavour. De New York à Las Vegas, en passant par Boston et Philadelphie, elle s’est produite dans de nombreuses salles à travers le pays.