Home Blog Page 290

Une balade chez les présidents américains

Envie de bouger en ce week-end de Presidents Day ? French Morning vous propose de découvrir les maisons des anciens présidents américains, une bonne façon d’aborder l’histoire des États-Unis, avec les enfants notamment. Si la région de Washington DC regroupe le plus grand nombre de ces maisons historiques, les alentours de New York ont vu naître plusieurs présidents restés fidèles à leur terre natale. Les visites guidées sont toujours intéressantes et truffées d’anecdotes, très accessibles aux enfants. L’accès à tous les sites sera gratuit le samedi 16 avril, premier jour de la National Park Week et le masque reste obligatoire à l’intérieur des bâtiments. Notre sélection de douze résidences présidentielles.

Proche de New York  

Grover Cleveland Birthplace à Caldwell, New Jersey : résidence natale de Grover Cleveland, le 22e (1885-1889) et 24e Président (1893-1897), le seul à avoir connu deux mandats non consécutifs.

Cette maison modeste, construite en 1832 pour y accueillir les pasteurs de l’église presbytérienne de la ville, est typique de l’architecture communautaire locale. Grover, dont le père était révérend, y naquit le 18 mars 1837 et y vécut quatre années avant le déménagement familial dans l’État de New York. Transformée en musée, la maison est l’une des plus anciennes de Cardwell et la seule du pays consacrée à ce président. Après son second mandat, Cleveland retourna vivre dans le New Jersey, à Princeton, dans une maison néo-géorgienne appelée Westland, non ouverte au public. 207 Bloomfield Ave., CaldwellOuverture : tous les jours, du mercredi au dimanche sauf jours fériés, de 10am à 12pm et de 1pm à 4pm.

Sagamore Hill à Oyster Bay, Long Island : propriété de Theodore Roosevelt, 26e Président (1901-1909).

Theodore Roosevelt, né dans le quartier de Gramercy à Manhattan, fit construire cette vaste maison de style Queen Anne en 1885 et y vécut jusqu’à sa mort en 1919 (il a été inhumé au cimetière Young d’Oyster Bay). La demeure servit de maison d’été présidentielle. Elle est restée quasiment intacte depuis : décoration, bibelots et meubles sont d’origine. Aux murs sont accrochés les animaux chassés par Theodore Roosevelt lors de safaris africains. La visite peut se poursuivre sur les 83 acres de jardin (magnifique au printemps quand les cerisiers sont en fleurs), de forêts et de plages. Finir par Cold Spring Harbor (5 miles, 10 minutes en voiture), ancien centre baleinier de Long Island. 20 Sagamore Hill Rd., Oyster Bay. Ouverture : toute l’année de 10am à 4pm, visites guidées de la maison sur réservation ici. 

Springwood, Hyde Park, NY : domaine de Franklin D. Roosevelt, 32e Président (1933-1945).

Toute sa vie, FDR considéra Springwood comme son refuge. Il la surnommait sa « Maison Blanche d’été » durant ses mandats présidentiels. Le roi George VI, la reine Elizabeth ou encore Winston Churchill ont séjourné à Springwood. Franklin Roosevelt y est né en 1882 – son père avait acheté la propriété 15 ans plus tôt. De nombreux objets de son enfance ont été conservés, notamment ses collections : 200 maquettes de bateaux, 300 spécimens d’oiseaux ou encore plus d’un million de timbres. La chambre qu’occupait FDR pendant sa présidence, son bureau, le petit ascenseur qu’il actionnait à la force du bras quand, malade, il ne pouvait plus marcher (cela impressionne toujours les enfants)… rien ne semble avoir bougé depuis la mort du président en avril 1945. Franklin et sa femme Eleanor ont été inhumés dans la roseraie du jardin, un sobre monument en marbre blanc indique l’emplacement de la tombe du couple. Sur le domaine, le Presidential Library and Museum retrace la vie du couple et renferme les milliers d’ouvrages collectionnés. Finir la visite par une balade dans le parc : durant les trente dernières années de sa vie, FDR fit planter 400 000 arbres. 4097 Albany Post Rd. Hyde ParkOuverture : du jeudi au lundi de 9am à 3pm, visite de la maison sur réservation seulement ici.

Lindenwald, Hudson Valley : demeure de Martin Van Buren, 8e président (1837-1841).

Martin Van Buren fut le premier président bilingue (anglo-neerlandais) et né aux États-Unis d’Amérique, 6 ans après la Déclaration d’Indépendance des colonies (ses 7 prédécesseurs étaient donc tous sujets britanniques). Né dans le petit village de Kinderhook, Martin Van Buren choisit de se retirer dans la région à la fin de son mandat et acheta cette demeure de briques bâtie en 1797 sur 220 acres de terrain. Les 51 panneaux de papier peint, importés de France, sont une merveille. On peut également visiter la tour aux 91 marches. 1013 Old Post Rd, Kinderhook, NYOuverture : de mai à octobre, de 7am au coucher du soleil, visites guidées de la maison de 9am à 4pm. 

Nouvelle Angleterre 

Adams National Historical Park, à Quincy, Massachusetts : maisons de John Adams, 2e Président (1797-1801) et de son fils John Quincy Adams, 6e Président (1825-1829).

Les deux bâtisses, construites à une vingtaine de mètres l’une de l’autre, sont typiques du style saltbox colonial du XVIIe siècle en Nouvelle-Angleterre : en bois, en forme de « boîte à sel » car le toit, très pentu, recouvre la cuisine située à l’arrière (et peut parfois toucher le sol). John Quincy Adam y rédigea la Constitution du Massachusetts – toujours en vigueur. À visiter également sur le site une autre maison, Peacefield, surnommée the Old house, achetée par John Adams et qui servit de maison présidentielle d’été à son fils lorsqu’il voulait s’éloigner de Washington. Nombreux meubles et objets d’origine. 1250 Hancock St., Quincy. Ouverture : de mai à novembre, de 9am à 5pm.

Calvin Coolidge State, à Plymouth Notch, Vermont : propriété de Calvin Coolidge, 30e Président (1923-1929).

Le site historique est en fait un petit village resté quasiment inchangé depuis près d’un siècle. À visiter : la maison natale de Calvin, la demeure dans laquelle il prêta serment, le 3 août 1923, au lendemain de la disparition brutale du Président Harding (mort d’une pneumonie) ou encore the Dance Hall qui servit de maison présidentielle d’été. Période de l’histoire intéressante précédant la Grande Dépression dont on attribue la responsabilité aux idées non-interventionnistes de Coolidge, fervent partisan de la libre-concurrence. La cérémonie d’investiture pour son second mandat présidentiel fut retransmise en direct à la radio, pour la première fois dans l’histoire des États-Unis. 3780 Route 100A Plymouth, VT Ouverture : de fin mai à mi-octobre, du jeudi au dimanche de 10am à 5pm. 

À noter la fermeture pour travaux de la maison natale de John Fitzgerald Kennedy35e Président (1961-1963)à Brookline, dans le Massachusetts. Réouverture prévue au printemps 2023.

Pennsylvanie

Eisenhower National Historic Site, à Gettysburg, Pennsylvanie: domaine de Dwight Eisenhower, 34e Président (1953-1961).

Texan d’origine, diplômé de West Point, « Ike » Eisenhower reste, aux yeux des Américains et des Français, le héros du débarquement allié en Normandie du 6 juin 1944. Il fut facilement élu à la tête du pays en 1953, puis réélu en 1957. La maison de Gettysburgs fut la seule qu’Eisenhower posséda. Située à 30 km de Camp David, elle accueillit le Général de Gaulle, les Premiers ministres anglais Churchill et indien Nérou ou encore le Chancelier Adenauer.  Elle fut surtout le lieu de rencontres informelles entre Kroutchev et Eisenhower en 1959, en pleine Guerre Froide. Ike s’y retira avec sa femme Mamie en 1961 et en fit don au département des Parcs Nationaux en 1967, deux ans avant sa mort. La visite comprend également les quatre fermes du domaine. 1195 Baltimore Pike, Gettysburg. Ouverture : tous les jours de 9am à 4pm.

Wheatland à Lancaster, Pennsylvanie : maison de James Buchanan, 15e Président (1857-1861).

Neuf ans avant son élection, James Buchanan acheta 22 acres dans son État natal où il vécu les dernières années de sa vie. La bâtisse de style fédéral vaut la visite car elle permet d’évoquer la période pré-sécessionniste. James Buchanan est souvent peu cité dans les manuels d’histoire car, malgré ses origines nordistes, il a toujours défendu le droit des États du Sud à maintenir l’esclavage. La Guerre de Sécession éclata à la fin de son mandat et Abraham Lincoln le succéda à la Maison Blanche. 1120 Marietta Ave., Lancaster, PA. Ouverture : du mercredi au samedi, visites guidées de 10am à 3pm, réservation ici.

Washington et ses alentours

Mount Vernon, Virginie: domaine de George Washington, 1er Président (1789-1797).

Le Father of his country (Père de son pays) est certainement le président le plus respecté du pays. Pas étonnant donc que sa propriété, dans laquelle le héros de la Guerre d’Indépendance vécut 45 ans, est l’un des lieux les plus visités des États-Unis. Le tour commence par la projection d’un film sur la vie du président au Ford Orientation Center, elle se poursuit par le musée, puis la ferme où sont présentées les techniques agricoles du XVIIIe siècle; puis visite de la maison elle-même, de style géorgien, et ses 21 pièces dont la chambre de Washington et le lit d’acajou (de bien petite taille pour un homme de 1,90 m) dans lequel il mourut en 1799. Sur le domaine, à voir également le bâtiment des esclaves, les deux jardins et leurs buis du XVIIIe, une distillerie, une des plus grandes du pays à l’époque; enfin la tombe du Président et de sa femme Martha. La boutique de souvenirs est conseillée : quantité de jouets en bois et de cadeaux plutôt jolis. 3200 Mount Vernon Hwy, VAOuverture : tous les jours de 9am à 4pm de septembre à mars et de 8am à 5pm d’avril à août. Billets ici.

Monticello, Virginie : propriété de Thomas Jefferson, 3e Président (1801-1809), classée au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’Unesco.

Principal auteur de la Déclaration d’Indépendance, Jefferson était également un architecte de talent. Il consacra sa vie (entre ses 25 et 65 ans) à bâtir et agrandir cette maison palladienne. Il en a conçu les plans en s’inspirant de l’hôtel de Salm (Palais de la Légion d’honneur) à Paris, découvert quand il était ambassadeur en France. Monticello est un modèle d’innovations : portes doubles pour conserver la chaleur, présentoir à vêtements rotatif ou encore monte-plats camouflés de part et d’autre de la cheminée du salon, permettant d’alimenter discrètement en bouteilles, depuis la cave à vin, les longues soirées de discussions entre Jefferson et ses hôtes, Lafayette notamment. Jefferson cultivait des vignes et le site est reconnu domaine viticole du pays. Les jardins sont magnifiques au printemps. Après leur visite à Monticello, les enfants ne regardent plus les nickel (pièces de 5 cents) de la même façon. On peut poursuivre le séjour à Charlottesville et découvrir l’université de Virginie, fondée par Jefferson et également classée par l’Unesco. 931 Thomas Jefferson Prkwy, Charlottesville, VA. Ouverture : toute l’année, de 9am à 4:30pm de novembre à février et de 8am à 5pm de mars à octobre. Billets ici.

Montpelier, Virginie : domaine de James Madison, 4e Président (1809-1817), The Father of the Constitution (le Père de la Constitution).

Ami et secrétaire d’État de Jefferson avant d’être son successeur à la tête du pays, James Madison s’inspira beaucoup de Monticello, situé 25 miles (40 km) plus au nord, pour aménager Montpelier. Il n’avait que 9 ans quand son père lança, en 1760, la construction de la maison géorgienne de briques rouges. Il ajouta par la suite un porche à quatre colonnes devant la porte d’entrée, une aile de plein pied et transforma les intérieurs pour loger ses parents et sa femme Dolley. Il y mourut en 1836, à l’âge de 85 ans, et fut inhumé dans le caveau familial sur la propriété. 11407 Constitution Hwy. Montpelier Station, VA. Ouverture : toute l’année, de 9:30 à 4:30pm de novembre à mars et de 9am à 5:30pm d’avril à octobre.

Vers l’ouest 

Illinois :

Lincoln Home, Springfield, Illinois : maison d’Abraham Lincoln, 16e Président (1861-1865).

Pendant 17 ans, Abraham Lincoln a habité cette maison simple, depuis son achat en 1844 jusqu’à son départ de Springfield pour la Maison Blanche en 1861. C’est la seule demeure qu’il ait jamais possédée. Elle a vu l’avocat de la petite ville prendre une stature nationale, puis historique. 413 S. 8th Street Springfield, IL. Ouverture : toute l’année de 8:30am à 5pm, tickets à acheter en ligne ou au Visitor Center, 426 South Seventh Street. 

En Californie : deux résidences de présidents à voir d’extérieur seulement 

Casa Pacifica, San Clemente : résidence de Richard Nixon, 37e président (1969-1974).

La seule façon de voir l’intérieur, c’est d’en devenir propriétaire : Casa Pacifica est en vente (depuis des mois). Richard Nixon avait acheté cette demeure de style colonial espagnol en 1969 à la veuve du financier Hamilton Cotton et la surnomma sa « Maison Blanche de l’Ouest ». C’est là qu’il se réfugia en 1974 après sa démission et qu’il y rédigea ses mémoires, dans son bureau donnant sur l’océan. Il a revendu la maison en 1980 à son allié politique de longue date Gavin Herbert. Elle est aujourd’hui en vente pour plus de 60 millions de dollars. 4100 calle Isabella.

Rancho del Cielo, Santa Barbara : maison de Ronald Reagan, 40e président (1981-1989).

Ronald Reagan avait eu un coup de foudre pour ce ranch surplombant le Pacifique – son épouse Nancy beaucoup moins – lors de son deuxième mandat de gouverneur de Californie. Il l’avait lui-même surnommée « Ranch dans le ciel ». L’ancien président républicain y a reçu la reine d’Angleterre Elizabeth II et le prince Philip, et y a baladé Mikhail Gorbachev en jeep. Sa dernière visite au Rancho del Cielo remonte à 1995, un an après avoir annoncé être atteint de la maladie d’Alzheimer. La propriété a été vendue à la Young America’s Foundation, une organisation conservatrice qui peut faire visiter la propriété aux étudiants sur rendez-vous. 

Un petit-déjeuner gourmand avec Dominique Ansel et Atoboy

0

Éveillez vos papilles en beauté le week-end prochain. Le chef français Dominique Ansel lance une collaboration avec son collègue coréen, le chef Junghyun « JP » Park du restaurant Atoboy, dans son atelier de Flatiron.

Le duo de chefs a concocté un sandwich coréen à l’œuf (Korean Egg Sandwich), composé d’œufs vapeur, taleggio au kimchi et mozzarella fondue, mayo au gochujang épicée, jambon glacé, galettes de pomme de terre croustillantes et radis coréen au vinaigre. Le tout dans un pain brioché à la feuille de périlla. Ce savoureux sandwich sera servi avec un latte Sujeonggwa, un thé coréen à la cannelle.

Dominique Ansel a ouvert le Dominique Ansel Workshop en juillet 2021, un comptoir à croissant situé dans ses cuisines de Flatiron. Il rend hommage au croissant français et aux viennoiseries, avec des recettes classiques réinventées avec un twist. Atoboy est un restaurant de Koreatown ouvert depuis 2016, qui propose une cuisine coréenne innovante et utilise New York comme inspiration et scène. « Ato » fait référence au mot « cadeau » en coréen ancien.

Le sandwich des chefs sera donc à découvrir au Dominique Ansel Workshop, du vendredi 25 février au dimanche 27 février, à partir de 8h du matin et jusqu’à rupture des stocks.

Actualité fiscale USA 2022 : les changements importants à connaître

[Article partenaire] L’épidémie de coronavirus ayant désorganisé le traitement des impôts par l’administration fiscale, les contribuables ont pu bénéficier d’une prorogation de la date limite de dépôt, bien appréciée par les retardataires.

La saison fiscale 2022 pour les revenus 2021 devrait se dérouler avec un calendrier similaire aux années avant Coronavirus.

Revue des principaux changements avec Frederic Victor Blanchard, expert-comptable, Enrolled Agent associé ORCOM US, cabinet d’expertise comptable et fiscalité spécialisé dans l’accompagnement des Français – particuliers et entreprises – aux Etats-Unis.

Points clés de la saison fiscale 2022 aux Etats-Unis pour les revenus 2021

  • La date limite des déclarations de revenus ainsi que les paiements d’impôts est fixée au 18 avril 2022.
  • Les tranches d’imposition sur le revenu ont augmenté en 2021 pour tenir compte de l’inflation.
  • Les déclarants célibataires voient la déduction forfaitaire passer à $12,550 et $25,100 pour les couples mariés déclarant conjointement.

Les nouveautés pour les déclarations de revenus 2021 aux USA

Augmentation des déductions pour dons de bienfaisance

  • La loi CARES (Coronavirus Aid, Relief, and Economic Security) permet une déduction jusqu’à 100% brut de votre revenu ajusté (AGI), ce qui correspond à votre revenu total moins les autres déductions que vous avez déjà rapportées en dons de bienfaisance qualifiés si vous prévoyez de détailler vos déductions.
  • Les contribuables ne détaillant pas les déductions peuvent demander une déduction supérieure forfaitaire pouvant aller jusqu’à $300 ($600 pour les déclarations conjointes de personnes mariées) pour les contributions caritatives versées en espèces.

Crédit d’impôt pour enfants

Le plan de sauvetage américain, mis en place durant l’épidémie de Coronavirus en mars 2021, vous a permis, si vous avez des enfants, de recevoir de l’IRS une somme de plusieurs milliers de dollars sur votre compte bancaire en juillet dernier.

Le montant attribué au crédit d’impôt pour enfant est modifié et passe de $2,000 à $3,600 pour chaque enfant de moins de 6 ans et $3,000 pour chaque enfant de 6 à 17 ans.

Il est possible de recevoir ce crédit d’impôt mensuellement par le biais de versements anticipés, $300 par mois pour chaque enfant de moins de 6 ans et $250 pour chaque enfant de 6 à 17 ans.

À savoir que ce crédit est progressivement supprimé pour les personnes ayant des revenus supérieurs à $150,000 si elles sont mariées et effectuent une déclaration conjointe ou $112,500 si elles déposent en tant que chef de foyer.

Attention, le fait de recevoir des paiements anticipés du crédit d’impôt pour enfants réduira le montant reçu au moment des impôts.

Sur la base de votre déclaration d’impôts de 2020, si vos revenus ont suffisamment augmenté en 2021, vous pourriez envisager de vous retirer du processus de paiements anticipés pour ne pas dépasser la limite d’élimination progressive du crédit.

Toutes les équipes d’ORCOM US sont disponibles pour vous conseiller sur votre déclaration et situation fiscale afin de ne pas manquer des économies d’impôts.

? En savoir plus : Taxes 2022 les changements importants à connaitre

Ce que prévoit 2022

La déduction forfaitaire pour 2022 (nécessaire à la déclaration préparée en 2023) passera à $12,950 pour les déclarants célibataires et à $25,900 pour les couples mariés déclarant conjointement. Les tranches d’imposition augmenteront également en 2022.


En savoir plus sur ORCOM US

Les équipes d’ORCOM US vous accompagnent pour vos déclarations d’impôts sur les revenus aux USA et vous proposent des services de qualité et personnalisés. ORCOM US est un cabinet d’expertise comptable spécialisé en fiscalité américaine et française. Le cabinet offre des services axés sur le conseil et la conformité en matière de fiscalité américaine et tous leurs experts sont issus de cabinets d’expertise comptable.

Le cabinet traite quotidiennement des questions internationales complexes et a plus de plus de vingt ans d’expérience dans ce domaine. ORCOM US dispose de plusieurs bureaux internationaux et offre ses services en plusieurs langues.

Services fiscaux aux particuliers

Établissement de déclarations d’impôt annuelles 

Tous les services offerts par ORCOM US

  • Un service unique et personnalisé et des solutions créatives.
  • Des services de conformité aux règles fiscales américaines (établissement de déclarations d’impôt) et des services de déclaration d’impôt internationaux.
  • L’établissement de Rapports sur les comptes bancaires étrangers (FBAR), Formulaire FinCEN 114.
  • Des conseils sur les crédits d’impôt étrangers.
  • Des conseils sur les implications fiscales des investissements et des gains en capital.
  • La planification patrimoniale et successorale.
  • La planification fiscale pour les achats de biens immobiliers.
  • La planification fiscale en matière de retraite.
  • Des services de conseil et de conformité en matière d’impôt sur les sociétés étrangères.
  • Des services de conseil et de conformité en matière d’impôt lié à l’expatriation.
  • Des services de conseil en matière d’impôt dans les différents États.
  • Des services de conseil en matière de conventions fiscales.

Services offerts par ORCOM US

  • Un service unique et personnalisé et des solutions créatives.
  • Des services de conformité aux règles fiscales américaines (établissement de déclarations d’impôt) et des services de déclaration d’impôt internationaux.
  • L’établissement de Rapports sur les comptes bancaires étrangers (FBAR), Formulaire FinCEN 114.
  • Des conseils sur les crédits d’impôt étrangers.
  • Des conseils sur les implications fiscales des investissements et des gains en capital.
  • La planification patrimoniale et successorale.
  • La planification fiscale pour les achats de biens immobiliers.
  • La planification fiscale en matière de retraite.
  • Des services de conseil et de conformité en matière d’impôt sur les sociétés étrangères.
  • Des services de conseil et de conformité en matière d’impôt lié à l’expatriation.
  • Des services de conseil en matière d’impôt dans les différents États.
  • Des services de conseil en matière de conventions fiscales.


Frederic Victor Blanchard, expert-comptable, Enrolled Agent associé ORCOM US

—————-
Note: le contenu “partenaire” n’est pas écrit par la rédaction de French Morning. Il est fourni par ou écrit sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

La Fresque du Climat, le jeu français pour sauver la planète, à l’assaut des États-Unis

Pour comprendre les rouages du changement climatique, on peut se farcir les rapports du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat)… ou jouer à la Fresque du Climat.

Lancé en France, ce jeu de société à succès, qui vise à rendre la science environnementale accessible, part à la conquête des États-Unis. Mille participants y ont déjà pris part sur le sol américain. Outre des particuliers, des entreprises (Estée Lauder, Crédit Agricole, FrenchFounders), des réseaux d’anciens élèves, l’Ambassade de France, le Consulat de France à New York, plusieurs écoles et universités (UC Berkeley, Columbia, MIT) y ont eu recours, notamment à des fins de team building. Un site en anglais a été mis en place pour en faire la promo. « Après avoir joué, certains participants se mettent en mouvement. Ils comprennent qu’il ne va pas seulement faire plus chaud demain, mais que les problématiques sont systémiques », explique Alexis Milcent, co-coordinateur de la Fresque aux États-Unis installé à New York.

Une prise de conscience par le jeu

L’initiative a été lancée en 2015 par Cédric Ringenbach, un enseignant et spécialiste du changement climatique qui trouvait les rapports du GIEC, qui font autorité depuis 1988, trop touffus pour le commun des mortels. Le jeu consiste en une quarantaine de cartes qui correspondent chacune à un phénomène environnemental (« fonte de la banquise », «  hausse de la température », « dérèglement du cycle de l’eau »…). En fonction du texte explicatif sur chaque carte, les joueurs (entre quatre et huit) doivent établir, de manière collaborative, des liens entre chaque phénomène.

Ils bâtissent ainsi une grande « fresque » à base de flèches qui permet de visualiser les mécanismes à l’œuvre derrière le bouleversement du climat. « Ces liens de causalité ne visent pas à simplifier le problème, mais à lui donner toute son ampleur. Cela permet de le nuancer, de commencer à en discuter et de chercher des solutions », explique Alexis Milcent, qui a découvert le jeu en 2020 en rejoignant une partie en ligne proposée sur le site de l’association.

Pour vous faire rêver, voici la fresque de quatre fins esprits de French Morning ! Nous avons pu lui donner un titre et y ajouter quelques images de notre choix pour la décorer.

Chaque atelier se conclut par une discussion avec un « fresqueur », un volontaire de l’association formé par elle pour guider le jeu. « Nous ne sommes pas là pour dire : ‘voilà ce que vous pouvez faire’. À la fin de la partie, on discute de comment chacun agit pour l’environnement au quotidien, mais on ne donne pas de directives et nous n’imposons pas de solutions », insiste Aurélien Armanet, l’un des animateurs de la Fresque à New York. Cet ingénieur dans le domaine du ferroviaire avait cherché à s’impliquer dans différentes initiatives écolos avant de suivre la formation de fresqueur. Il a été séduit par l’aspect collaboratif du jeu. « L’interactivité permet de voir le niveau d’éducation de chacun sur le climat tout en apprenant de nouvelles informations de la part des autres. Cela fait partie de la prise de conscience ».

Un million de joueurs en 4 ans

Le succès de la Fresque du Climat ne se dément pas. Selon l’association du même nom, fondée en 2018 pour mieux diffuser le jeu, le nombre de participants a connu une croissance exponentielle grâce à une médiatisation importante et au bouche-à-oreille. Un million de personnes y ont participé dans cinquante pays entre janvier 2018 et janvier 2022. La fresque se décline aujourd’hui en version « enfants », « adultes » ou « experts » et en plusieurs langues. Elle est gratuite pour les particuliers mais payante pour les entreprises.

En plus de joueurs, l’association est à la recherche de fresqueurs aux États-Unis pour animer les parties en présentiel ou en virtuel. Elle en compte déjà soixante-dix dans le pays, essentiellement des Français. « L’association est née en France et s’est diffusée à l’international par la communauté française. Notre défi depuis un trimestre est d’aller chercher plus de personnes américaines pour devenir animateurs des jeux. C’est ‘so cute’ d’animer avec un accent français, mais cela a plus de sens que ce soit des Américains qui le fassent », explique Alexis Milcent.

Autre défi : la durée des parties – trois heures – peut en effrayer plus d’un. « À chaque fois qu’on en a fait aux États-Unis, on a vu la même magie s’opérer qu’en France ou en Europe. Les retours sont excellents, relativise le coordinateur. Certes, nous devons prendre en compte les sensibilités initiales des publics, mais à chaque fois que les gens sont à bord, l’atelier et la pédagogie fonctionnent ».

Photo et crédit: La Fresque du Climat / Facebook

Stromae annonce une tournée nord-américaine pour l’automne

Après l’annonce de sa venue au festival californien de Coachella qui se déroulera en avril, les fans de Stromae espéraient bien qu’il se produirait sur d’autres scènes nord-américaines. L’artiste belge vient de révéler qu’il sera en tournée d’octobre à décembre aux États-Unis et au Canada, pour présenter son dernier album, « Multitude », disponible à partir du 4 mars.

Ce nouvel opus, sorti après 8 ans de silence, était très attendu. Les singles « Santé », et  «L’enfer » qui évoque la dépression qui a éloigné l’artiste de la scène, tournent déjà en boucle sur les radios. Le public a pu apprécier le retour de l’artiste sur scène lors d’un passage remarqué au journal télévisé de TF1, et lors de la dernière cérémonie des Victoires de la Musique le 12 février dernier.

Entouré de nombreux musiciens, et soignant la scénographie de ses concerts, Stromae devrait jouer à guichets fermés. La tournée débutera le 21 octobre à Vancouver, puis passera par San Francisco le mardi 25 octobre, New York le lundi 21 novembre, Montréal les vendredi 25 et samedi 26 novembre, Toronto le mardi 29 novembre, Washington le samedi 3 décembre, Boston le mardi 6 décembre, avant de se finir à Québec le dimanche 11 décembre.

La prévente des billets commence mardi prochain, le 22 février, à condition de s’inscrire sur le site de l’artiste.

https://www.instagram.com/p/CaAaU5ugmLq/

Kili s’installe à New York pour rendre les algorithmes plus performants

Vous souvenez-vous du scandale Facebook, il y a quelques mois, lorsque les algorithmes du réseau social ont recommandé une vidéo de primates après avoir visionné des personnes noires ? Une évidence s’est faite : aussi puissants soient-ils, les algorithmes peuvent avoir des résultats totalement inappropriés lorsque les données sur lesquelles ils s’appuient ne sont pas assez bien traitées et cataloguées. Kili Technology, une startup française, propose une solution et part aujourd’hui à la conquête du marché américain. Elle vient d’effectuer un rebranding autour de cette phrase clé : « L’intelligence artificielle (IA) a beaucoup à apprendre et les données ont beaucoup à enseigner. »

Une bonne donnée pour une bonne IA

Kili – le nom vient du Mont Kilimandjaro, car les deux fondateurs disent aimer relever des défis ambitieux – est la première collaboration entre François-Xavier Leduc (à gauche sur la photo) et Edouard d’Archimbaud (à droite). Le premier avait déjà monté une entreprise dans la mobilité, Tripndrive, qu’il a revendue à Travelcar en 2017. « J’ai pris le temps de réfléchir à la suite et j’ai réalisé que l’intelligence artificielle était la vague technologique la plus puissante depuis Internet. Le schéma de développement est le même, il faut faire partie des premiers entrants pour avoir du succès », raconte François-Xavier Leduc, CEO de Kili Technology. Il décide de contacter son ancien collègue Edouard d’Archimbaud, qui a créé et développé (plus de 50 employés aujourd’hui) le laboratoire IA de BNP Paribas.

Le duo s’adresse à un problème qui a fait surface avec la généralisation de l’utilisation de l’intelligence artificielle. « Pendant longtemps, la recherche autour de l’IA s’est focalisée sur des algorithmes sophistiqués, explique François-Xavier Leduc. Les scientifiques ont considéré que des modèles puissants allaient garantir une IA plus efficace et fiable, et la donnée n’était que complémentaire. Mais en réalité, l’IA doit être entraînée avec des exemples, c’est-à-dire des données. Donc avoir une bonne donnée est la fondation même d’une bonne IA ». Et c’est la mission que s’est lancée Kili, dès sa création en 2018. « Le principal défi aujourd’hui est la capacité à créer une donnée sans biais, qui est cruciale pour entraîner l’IA à être plus performante. » Les besoins sont immenses : aujourd’hui, 80 % des projets d’IA échouent à cause de la qualité des données, selon l’entrepreneur. Le rôle de Kili est d’annoter, étiqueter ces données afin qu’elles soient mieux traitées par les algorithmes et qu’elles permettent de parvenir à des résultats plus efficaces et rapides. Et, par conséquent, de réduire drastiquement les coûts de ces projets.

Les États-Unis, 40 % du marché mondial de l’IA

Les domaines d’application des services de la startup sont multiples, de la santé (analyses de radios de patients par exemple) et la mobilité (identification de plaques d’immatriculation) à la banque (annotation de comptes bancaires). Kili Technology compte déjà de grands comptes français parmi ses clients ; BNP Paribas, Crédit Agricole et LCL dans la banque, Safran et Thalès dans la défense, Michelin ou même Louis Vuitton. Elle vise désormais à monter en puissance sur le marché américain, et vient d’annoncer l’ouverture d’un bureau à New York. Le groupe a recruté un vice-président commercial américain rompu à l’exercice, Pike Reynolds, avec 25 ans d’expérience dans la vente de solutions aux données complexes. La startup comptera une équipe de 10 personnes fin mars, tandis que l’équipe tech restera basée en France.

« Les États-Unis sont un marché très concurrentiel, plus mature que l’Europe puisqu’il représente 40 % du marché mondial de l’IA. Les attentes d’excellence dans le produit et dans l’exécution sont très élevées », précise François-Xavier Leduc. Cela n’effraie pas l’entrepreneur pour autant puisque Kili travaille déjà pour IBM et va proposer ses services aux grands acteurs de la tech, du manufacturing et de la banque-assurance. Selon lui, les GAFA offrent des solutions trop limitées à ce problème de transformation des données, tandis que d’autres concurrents sont plus focalisés sur des problématiques sectorielles. La startup peut traiter tous les types de médiums : voix, image, vidéo, texte etc. Surtout, elle offre différents types de solutions en fonction de la sensibilité des données, une compétence critique lorsqu’il s’agit de manipuler des données personnelles ou protégées.

Kili a les moyens de ses ambitions : la jeune pousse parisienne a bouclé deux tours de table de 7 et 25 millions de dollars en 2021 auprès de Serena Capital, Headline et le fonds britannique Balderton Capital. Cette année, elle compte recruter une centaine de personnes et faire ses preuves outre-Atlantique. De quoi séduire un investisseur américain pour sa prochaine levée de fonds, en fin d’année.

Crédit photo : Kili Technology.

Versailles au Carnegie Hall : une nuit de musique baroque

0

La soirée du mercredi 23 février sera royale au Carnegie Hall. La présentation, pour un soir seulement, de « Jordi Savall: Royal Concerts in the Baroque Versailles » sera l’opportunité pour l’auditoire de s’imprégner des traditions musicales et de l’esprit de Versailles.

Au programme, des œuvres de Marais, Rameau et Rebel, emblématiques des concerts royaux sous les règnes de Louis XIII à Louis XV. La première partie de la représentation proposera la reproduction intégrale d’un concert donné à Louis XIII en 1627. Les instruments, tels le clavecin, la viole et le tambourin, seront mis à l’honneur. La grandeur, la sensualité, le mouvement et l’exubérance de la musique baroque promettent un voyage historique dans le faste et la grâce de la cour versaillaise du XVIIe et XVIIIe siècle. 

Jordi Savall, violiste et chef d’orchestre espagnol dont l’œuvre a été déterminante pour le renouveau de la musique baroque, mènera la performance avec son ensemble de musique historique Le Concert de Nations. Savall est notamment connu pour sa collaboration avec le réalisateur Français Alain Corneau sur le film Tous les matins du mondeavec Gérard Depardieu dans le rôle de Marin Marais. Ce dernier avait permis de faire connaître au grand public la viole de gambe, un instrument de musique à cordes joué à l’archet, à l’origine réservé aux maîtres à danser.

C’est une aubaine pour tous les amateurs ou les curieux de musique classique et d’histoire de France. Un voyage musical dans le temps, au cœur de Manhattan. 

Soolking annule sa tournée aux États-Unis mais pas au Canada

0

Le rappeur algérien Soolking a annulé sa tournée américaine qui devait l’amener à Los Angeles, New York et Washington DC  mais maintient sa venue à Montréal, le jeudi 5 mai. Il chantera sur la scène de l’Olympia.

Né d’une famille algérienne Kabyle, Soolking, de son vrai nom Abderraouf Derradji et connu sous son autre nom de scène « MC Soon », a toujours baigné dans la musique. D’un père batteur, il s’intéresse dès son plus jeune âge à la musique, intègre un groupe de rock et se passionne pour la danse. Il déménage en France à deux reprises, en 2008 puis en 2014, et intègre entre temps le groupe de rap algérien « Africa Jungle » avec lequel il sort deux albums. Un producteur marseillais le repère en 2014 et l’aide à se lancer en solo dès 2016.

Son fit avec Alonzo, en 2017, marque son alliance avec le label Marseillais Hyper Focal. L’année suivante, Soolking acquière une véritable popularité grâce à son premier album « Fruit du démon », sorti en novembre et certifié disque d’or quelques semaines plus tard. Il collabore avec de nombreux artistes reconnus tels que Diplo, Black M, Naps, SCH, Dadju ou encore la chanteuse albanaise Dhurata Dora avec laquelle il chante sur le titre « Zemër » qui rencontre un succès important en Albanie et au Kosovo. Le clip associé dépasse les 360 millions de vues sur YouTube et devient la cinquième vidéo la plus vue sur la plateforme en 2019.

À la suite de l’incident survenu lors de son concert au stade d’Alger, le 22 août 2019 – un mouvement de foule qui a causé la mort de cinq personnes – le rappeur se fait plus discret. Il fera son retour en novembre 2019 avec son titre « Bébé allo », annonçant ainsi la sortie de son deuxième album « Vintage » pour février 2020. L’année dernière, il a collaboré avec Tayc, Rim’K, Camélia Jordana, Sofiane, Niro ou encore AriBeatz.

Amadou & Mariam en tournée aux États-Unis

Le duo malien Amadou & Mariam entamera une tournée aux États-Unis fin avril pour souffler un vent de bonne humeur en terre américaine. Huit dates prévues dont Boston le dimanche 1er mai (Berklee Performance Center, billets ici), New York le lundi 2 mai (Town Hall, billets ici), Dallas le mercredi 4 mai (Annette Strauss Square, billets ici) et Austin le jeudi 5 mai (Paramount Theatre, billets ici).

Le plus connu des couples de chanteurs africains débute son histoire en 1975. Après s’être rencontrés à l’Institut des jeunes aveugles de Bamako, Amadou et Mariam se marient en 1980 et forment un binôme musical très apprécié du public français.

Le duo se fait connaître au début des années 2000, avec leur album « Dimanche à Bamako » produit par Manu Chao et qui leur vaut une Victoire de la Musique en 2005, dans la catégorie World. L’une des habiletés du couple de musiciens aveugles est de  savoir manier le mélange des styles musicaux tout en conservant ses racines. Titulaires de huit albums, dont le dernier en date « La confusion » est sorti en 2017, le duo africain propose des compositions en anglais, en français et en malien brisant toutes les barrières culturelles afin d’émouvoir un public plus vaste.

Venus aux États-Unis en 2018, pour la tournée de leur dernier album, Amadou et Mariam avaient conquis les cœurs outre-Atlantique. Un public qu’ils retrouveront donc au printemps prochain.

Amadou & Mariam en concert au Texas les 5 et 6 mai

Le duo malien Amadou & Mariam sera de passage au Texas pour souffler un vent de bonne humeur en terre américaine. Il se produira le mercredi 4 mai à l’Annette Strauss Square de Dallas et le jeudi 5 mai au Paramount Theatre d’Austin.

Le plus connu des couples de chanteurs africains débute son histoire en 1975. Après s’être rencontrés à l’Institut des jeunes aveugles de Bamako, Amadou et Mariam se marient en 1980 et forment un binôme musical très apprécié du public français.

Le duo se fait connaître au début des années 2000, avec leur album « Dimanche à Bamako » produit par Manu Chao et qui leur vaut une Victoire de la Musique en 2005, dans la catégorie World. L’une des habiletés du couple de musiciens aveugles est de  savoir manier le mélange des styles musicaux tout en conservant ses racines. Titulaires de huit albums, dont le dernier en date « La confusion » est sorti en 2017, le duo africain propose des compositions en anglais, en français et en malien brisant toutes les barrières culturelles afin d’émouvoir un public plus vaste.

Venus aux États-Unis en 2018, pour la tournée de leur dernier album, Amadou et Mariam avaient conquis les cœurs outre-Atlantique. Un public qu’ils retrouveront donc au printemps prochain.

Fresh Baguette ouvre une 4e boulangerie, à Alexandria

Après l’ouverture d’un troisième magasin en novembre 2018 à Georgetown, Fresh Baguette débarque à partir du 1er mars en Virginie, au 1101 King Street, la rue très cotée d’Alexandria. Une cinquième boutique est également dans les tuyaux à McLean, pour juin prochain.

Croissants, cannelés, madeleines… Fresh Baguette est vite devenue une des boulangeries préférées des Français de la capitale. Le fondateur, Florent De Felcourt, s’est lancé dans son aventure américaine en 2013, à l’inauguration de son premier magasin à Bethesda, avant d’ouvrir un deuxième point de vente et de production à Rockville.

Un nouveau concept

Dans un entretien accordé à French Morning en 2018, le Français originaire de Dijon avait confié qu’il devait son succès à ses employés. « Mon équipe encadrante est entièrement française », avait-il indiqué. Grâce à ses boulangers formés en France, les cuisines de Fresh Baguette produisent du pain « frais » à Rockville, avant d’être cuit en magasin.

Avec l’ouverture de la boutique à Alexandria, que l’entreprise a entièrement auto-financée, Florent De Felcourt a repensé l’agencement des boutiques pour mettre en avant cette « fraîcheur ». Ce sera, dit-il « comme dans une bijouterie, chaque produit aura sa place dans la vitrine, le client choisit et on va chercher le produit. Je veux célébrer nos produits individuellement ». Le four sera une pièce centrale dans le magasin. « On aura un petit four rotatif au milieu, fonctionnant en permanence pour cuire les produits, on aura des odeurs incroyables », s’enthousiasme-t-il.

« On a créé un parcours où l’on choisit ses produits, puis, à la fin, le café avec une entrée et une sortie différente », précise-t-il, ajoutant que le magasin de McLean ouvrira également sur la même idée de vitrine. Si les clients répondent favorablement à ce nouveau concept, « il sera étendu aux magasins existants ».

Le Covid a ralenti le développement

« La pandémie a ralenti notre croissance, on était habitué à faire 30% d’augmentation de nos ventes chaque année, mais en 2020, on n’a fait que 5%, avant de revenir à 30% en 2021, explique-t-il. Notre activité de vente en gros dans les restaurants et les cafés a évidemment été la plus touchée avec une baisse de 80% en 2020. Mais, en 2021, on a décroché un contrat avec Mom’s Organic Market donc ça nous a bien relancé », estime-t-il.

D’un autre côté, avec le confinement et le télétravail, la vente en ligne a explosé. Par chance, Fresh Baguette avait lancé le magasin en ligne en décembre 2019, donc en mars 2020, « on était prêt à faire face aux commandes », assure encore Florent De FelcourtLes pénuries d’ingrédients, eux, se sont fait sentir l’an dernier, alors que les boulangeries font face à davantage de commandes. Le jambon manque, son équipe a des difficultés à s’approvisionner en sucre et les prix flambent.

Les pénuries compliquent également les travaux de la nouvelle boulangerie d’Alexandria. Florent De Felcourt se rappelle avoir attendu « trois mois pour recevoir une porte» et « deux à trois mois pour le système de climatisation ». Malgré cela, le fondateur regarde son expansion fièrement avec une équipe de 110 employés, « sans compter la dizaine de personnes qui va arriver à Alexandria ».

En 2016, Fresh Baguette avait remporté le concours de la meilleure baguette de Washington, organisé par l’Ambassade de France avec le soutien de French Morning.

Les galeristes français ont la cote à LA

À partir de ce jeudi 17 février, et jusqu’à dimanche, le 20 février, Los Angeles célèbre la Frieze Week. Un événement lancé l’an dernier qui célèbre l’art sous toutes ses coutures et réunit plus de 100 galeries partenaires. L’occasion de mettre en lumière les galeries françaises, des institutions aux adresses émergentes, qui feront parler d’elles.

Dimitri Lorin, Lorin Gallery à West Hollywood

Ancien joueur de tennis professionnel, collectionneur d’art par passion, peintre et fin dessinateur, Dimitri Lorin (photo ci-dessus, avec son épouse Jennifer) assure sa reconversion en collaborant d’abord pour l’hôtellerie à qui il vend ses tableaux sur-mesure. Galvanisé par ses bons débuts, il quitte Paris avec son épouse et inaugure sa première galerie, Avenue des Arts, en 2013 à Hong-Kong. Il s’intéresse de près à l’art urbain, recherche les nouvelles perles de l’art contemporain, puis décide, cinq ans plus tard, de tenter l’aventure américaine. « L’expatriation a été une véritable chance pour moi, explique le galeriste. À Paris, si vous ne venez pas du sérail, si votre famille n’est pas dans le milieu de l’art, faire sa place peut s’avérer impossible. Hong-Kong nous a permis de franchir une première étape et de nous lancer, avant d’arriver à LA avec un peu d’expérience et des opportunités plus faciles à trouver qu’à Paris. »

Forts de leur succès avec leur première galerie à Downtown, Dimitri et Jennifer répliquent en décembre dernier avec une seconde galerie et en profitent pour mettre en avant leur nom. La Lorin Gallery est inaugurée à West Hollywood, au croisement de La Brea et Melrose Avenue. Un espace de 100m2, divisé en deux salles au sein duquel le couple franco-américain expose leurs talents, Matt Gondek parmi les habitués, Erin Milez, Yang Du ou Hannah Murray. À l’occasion de la Frieze Week, Dimitri Lorin a choisi de mettre sous les projecteurs l’artiste italien Dot Pigeon, une figure de la scène contemporaine en pleine mouvance, et dont l’œuvre « Burn Hollywood Burn » fait voir Los Angeles sous les flammes.

607 North La Brea. Ouvert du mardi au vendredi de 11 h à 18 h, le samedi de 12 h à 18 h (autre adresse au 807 South Los Angeles Street). Tél. 1 213 232 8676.

Valerie-Anne Giscard d’Estaing, Galerie XII à Santa Monica

Quartier de Santa Monica, la Galerie XII ouvrait en 2018 au cœur de la Bergamot Station, une ancienne station de train du Los Angeles and Independence Railroad et du Santa Monica Air Line (aujourd’hui la ligne E du métro) convertie au milieu des années 90 en complexe d’art réunissant une vingtaine de galeries. A sa tête, Valerie-Anne Giscard d’Estaing, fille de l’ancien Président, et dont la passion pour la photographie remonte à son enfance. « J’ai été initiée à la photographie par mon grand-père paternel qui était un précurseur, raconte la galeriste française,  j’ai encore certains clichés sur plaques de verre qu’il réalisa adolescent avant la Première Guerre Mondiale. Mon grand-père maternel était lui aussi passionné de photographie, et je possède l’original de son portrait signé de Man Ray. »

D’abord spécialiste de l’édition de livres illustrés, elle fonde à la fin des années 90 Photo 12, « moment où les géants américains ont racheté les agences à tours de bras », explique la galeriste, et acquiert les fonds de la Société Française de Photographie, la Fondation Napoléon puis de nombreux photographes à l’instar de Jean-Marie Périer, Emmanuel Scorcelletti ou plus récemment Patrick Fouque. Après l’ouverture d’une première galerie à Paris en 2007, suivie d’une seconde à Shanghai, Valerie-Anne Giscard d’Estaing part s’installer à Los Angeles avec son mari en 2012, tout en gardant un pied à Paris. Elle participe alors à quelques salons et foires d’art contemporain, ouvre ses premiers pop-up et finit par s’installer à Bergamot Station. Dans un espace composé de trois pièces, la galeriste « montre les artistes à forte sensibilité pictorialiste, des photographes européens confirmés qui n’ont pas eu d’expositions majeures sur la Côte Ouest comme Anja Niemi ou Christopher Thomas. »

À l’occasion de la Frieze Week, qui se déroule en même temps que le Black History Month, la Galerie XII expose les œuvres de Mona Kuhn (qui publie son livre Kings Road) ainsi que deux artistes afro-américains, « l’exemple d’une nouvelle génération qui embrasse ses racines et affirme son identité », ainsi de Yannis Davy Biguinba et Aaron Lacy.

2525 Michigan Avenue, Santa Monica. Ouvert le mercredi et vendredi de 11 h à 16 h, le jeudi et samedi de 11 h à 17 h. Tél. 1 424 252 9004.

François Ghebaly, Ghebaly Gallery à Downtown

Arrivé à 21 ans à Los Angeles, François Ghebaly collabore dans l’éducation artistique avant d’ouvrir sa première galerie en 2009 dans le quartier de Chinatown, alors en plein renouveau. Après un déménagement à Culver City, où il transforme un ancien garage de réparation de voitures en galerie d’art, il s’installe finalement dans le sud de l’Arts District en 2013. Il investit alors un espace de 1100m2 au sein d’un large bâtiment partagé, notamment, avec L.A Dance Project, la compagnie de danse du chorégraphe français Benjamin Millepied.

Devenu une des références de l’art contemporain à Los Angeles, François Ghebaly s’intéresse aux talents émergents comme aux artistes établis, et présente depuis une dizaine d’années un mix de signatures européennes à l’instar du plasticien français Davide Balula ou du sculpteur et vidéaste Neil Beloufa, des artistes internationaux tels Cassi Namoda, dont les peintures s’exposaient jusqu’à la mi-janvier, et une large représentation d’artistes originaires de Los Angeles. Parmi eux, Kathleen Ryan, Channa Hortowitz ou encore Sayre Gomez. Originaire de Chicago, vivant et travaillant à Los Angeles, ce dernier présentera pendant le festival Frieze (à partir du 19 février), l’exposition Halloween City, une série de peintures inspirées du monde urbain et des paysages de la ville. D’autres noms sont également annoncés, ainsi des artistes Kelly Akashi, Patrick Jackson et Kathlee Ryan.

2245 East Washington Boulevard. Tél. 1 323 282 5187. Ouvert du mardi au samedi de 11 h à 18 h.