Accueil Blog Page 291

Corentin Canesson s’expose à Austin

Le Visual Art Center à Austin s’apprête à ouvrir ses portes à l’exposition « Sleep Spaces/Les espaces du sommeil » par l’artiste breton Corentin Canesson. Cette rétrospective, qui aura lieu du vendredi 28 janvier au samedi 12 mars, est un mélange de tableaux entre figuration et abstraction, avec des choix animaliers d’apparence humaine. Le nom de l’exposition vient d’un poème écrit entre 1919 et 1929 par l’influent surréaliste Robert Desnos, combinant les sons et les images du rêve, avec le refrain omniprésent « tu es là… tu es là ». Car certaines peintures, pleines d’esprit et d’ironie, sont accompagnées d’une bande-son faisant ainsi entrer le spectateur dans un monde imaginaire où lui seul peut interpréter l’ambiance créée par ce jeune artiste.

À travers cette série de tableaux, le visiteur s’embarque dans la nuit, au fond des rêves, flotte dans l’espace intemporel et saisit les couleurs et les contrastes du soir. Les formes rondes de ces animaux, leurs tenues et leurs expressions nous renvoient à nos attitudes face au crépuscule. D’autant que ces figures/personnages remplissent le tableau et le transforment en une photographie du visiteur. Cette exposition nous invite à une réflexion sur nous-même et sur notre manière d’interpréter les œuvres d’art.

Photo : Courtesy of the artist and Galerie Sator, Paris.

Où fêter la Chandeleur à Miami ?

Le compte à rebours est lancé pour les amateurs de crêpes party : la Chandeleur aura lieu le mercredi 2 février. À l’approche de ce rendez-vous incontournable des gourmands, French Morning a établi une sélection d’établissements où déguster de savoureuses créations à Miami et sa région.

Parmi les petits nouveaux, Stephanie’s Crèpes a élu domicile en plein cœur de Coral Gables. Créé par Stephanie Cheung, diplômée de l’Institute of Culinary Education de New York, cet établissement décline les crêpes en une multitude de saveurs toutes plus alléchantes les unes que les autres. Côté salé, vous trouverez des créations au saumon et à l’avocat ou encore au poulet mariné dans de la sauce teriyaki; et côté sucré, les crêpes à la mangue et au yuzu ou à la banane et à la célèbre pâte à tartiner au chocolat s’affichent fièrement sur la carte. Les prix varient de 9 à 12,75 dollars. 2423 Galiano St, Coral Gables – (786) 636-8939

Stationné près du quartier de Wynwood, le camion-restaurant The Crepes and Waffles Bar fera le bonheur des becs sucrés. Cette enseigne concocte différentes recettes, allant de la traditionnelle crêpe au sucre à celle à la banane et au chocolat, en passant par une création garnie d’une généreuse couche de confiture de lait. Prévoyez de 8,95 à 10,95 dollars la crêpe. 153 NE 26th St, Miami – (786) 553-3562

À Miami Beach, A La Folie Cafe Francais ne dérogera pas à la règle de la Chandeleur. Nichée sur Española Way, cette enseigne française propose un large éventail de crêpes salées et sucrées. Parmi elles, la « Fromagère » à base de brie, de fromage de chèvre et de gruyère, ou encore l’« Impériale », la signature de la maison, une crêpe aux champignons et à l’huile de truffe, agrémentée d’une cuisse de canard confit. Comptez de 6,50 à 19,50 dollars pour une crêpe salée et de 5,50 à 10,50 dollars pour une version sucrée. 516 Española Way, Miami Beach – (305) 538-4484

Les crêpes sucrées s’arrachent également comme des petits pains à La Croquantine à Doral. Le Français Matthieu Cartron, qui est à la tête de cette boulangerie-bistrot, réalise différentes recettes : au beurre, au sucre, à la confiture ou encore au chocolat. Chaque création est facturée 9 dollars. 7930 NW 36th St, Doral – (786) 899-0509

À Wilton Manors, près de Fort Lauderdale, la Bretonne Sylvie Le Nouail fait sauter les crêpes dans la pure tradition de sa région natale. La carte de sa crêperie Voo La Voo Cafe affiche une quinzaine de recettes différentes. Le choix s’annonce cornélien. Commandez par exemple celle au poulet et aux épinards, agrémentée de sauce béchamel, ou optez pour la « Printanière » à base de fromage de chèvre, poires, fraises, avocat et noix caramélisées, le tout nappé d’une sauce moutarde au miel. Prévoyez de 8 à 15 dollars selon la recette. 2430 NE 13th Ave, Wilton Manors – (754) 200-5285

Vous céderez par ailleurs pleinement à la gourmandise des créations de La Bonne Crepe à Fort Lauderdale. Implantée sur Las Olas Boulevard, cette enseigne exécute des recettes traditionnelles comme la complète au jambon, fromage et oeuf, mais aussi des crêpes revisitées façon hamburger comme « The American » avec de la viande hachée, du cheddar, des tomates et des cornichons. Les prix varient de 8 à 24 dollars. 815 E Las Olas Blvd, Fort Lauderdale – (954) 761-1515

Bien connue de la communauté francophone de Boca Raton, la boulangerie-pâtisserie Cote France met aussi la main à la pâte à crêpe. Salées comme sucrées, les créations cette enseigne satisferont toutes les envies. Comptez de 7,25 à 17,85 dollars selon la recette. 100 Plaza Real S, Boca Raton – (561) 955-6021

CatchLight : le photojournalisme à la conquête des déserts d’images

En octobre dernier, l’organisation à but non lucratif CatchLight a ouvert un nouveau desk d’information visuelle en Californie. Son but ? Promouvoir le travail de photojournalistes en aidant leur intégration dans des rédactions locales. « L’image est un excellent véhicule d’information qui crée une connexion émotionnelle forte entre son sujet et son public »,  explique Elodie Mailliet Storm, PDG de Catchlight.io. « Nous voulons capitaliser sur le pouvoir de la photo et de la vidéo pour apporter des informations vitales à des communautés qui n’y auraient pas accès autrement.  »

Une embauche à la fin du programme

Concrètement, CatchLight finance avec des partenaires le travail de cinq à six journalistes par an, dans le cadre d’un programme baptisé “CatchLight Local” qui devrait durer jusqu’en 2023. Un premier pilote avait été lancé à San Francisco en 2019 et avait permis à des photojournalistes de rejoindre les rédactions de médias à Salinas, Oakland et San Francisco. « À Salinas, le photographe David Rodriguez a suivi les ouvriers agricoles pendant la pandémie, documentant les conséquences sur leur vie. Ce reportage a généré beaucoup de dons pour ces familles et les structures qui les aident. »

https://www.instagram.com/p/CWXDiJFrgrD/

Les journalistes sont souvent issus des communautés qu’ils chroniquent : la mère de David Rodriguez par exemple, est une ouvrière agricole. Une autre journaliste, Yesica Prado, a fait un reportage sur les personnes qui vivent dans leur voiture, une situation dont elle fait elle-même l’expérience au quotidien. « Pendant le confinement de 2020, elle a lancé un campagne d’informations afin de mettre en lumière la difficulté d’accès à de nombreuses ressources pour ces gens qui vivent dans leurs voitures quand tout est fermé : plus d’accès à Internet dans les bibliothèques municipales, plus de douches dans les YMCA, moins d’accès au repas. Autorisée par son métier à se déplacer, elle a joué le rôle de messager, rapportant les informations qui manquaient à cette communauté de sans abri. »

La presse locale partout en déclin

La Californie s’est imposée comme un choix logique pour ce nouveau projet de desk visuel. En effet, avec un déclin de 24% du nombre de journaux, c’est l’État le plus durement touché par le déclin des rédactions locales. Coût de la vie et géographie très étendue sont deux des principaux facteurs qui peuvent l’expliquer, mais cette tendance dépasse les frontières de la Californie. « On assiste à un déclin du photojournalisme, lié aux politiques économiques des rédactions : les personnes qui décident des budgets ont souvent peu de connaissance du photojournalisme, à l’exception de publications comme le New York Times ou National Geographic. Les coupes budgétaires ont accentué les déserts d’images. »

Dans les quinze dernières années, les rédactions américaines ont perdu plus de 50% de leur staff visuel. Un constat sans appel, et qui s’explique aussi par un fonctionnement des fils d’images fondé sur la consommation de masse : « Getty, AP, l’AFP ont pour but de couvrir les news qui vont toucher le plus grand nombre. Peu de photographes sont basés en dehors des grandes métropoles, et par conséquent, il y a peu de visuels pour traiter du contenu local. »

Le desk vient d’ouvrir trois postes à pourvoir à Riverside, Stockton et Berkeley. Les rédactions locales sont enthousiastes à l’idée d’intégrer des photojournalistes dans leurs équipes, et de bénéficier du support d’editing et de narration que CatchLight met à disposition de ses fellows. Au delà du programme sponsorisé par CatchLight, le but est que ces derniers soient engagés à temps plein après la fin du programme pilote. De nombreuses rédactions aimeraient participer à ce programme, et les demandes affluent du Colorado, Texas, ou de Washington. « On veut d’abord tester la durabilité de ce programme en Californie. On espère que cela débouchera sur de nouvelles manières de travailler dans les medias, et la réduction des déserts d’images et d’information. »

À noter que CatchLight organise un Visual Storytelling Summit les 18-20 avril prochains, durant lequel les CatchLight Fellows des différents programmes présenteront leur travail. Plus d’infos.

Photo: Frédéric Neema fnphoto.com

Gabi Hartmann et Jesse Harris au Birdland Jazz Club

Le Birdland Jazz Club présentera, le dimanche 6 février 2022, la chanteuse de jazz Gabi Hartmann aux côtés de Jesse Harris, célèbre auteur compositeur et producteur new-yorkais.

Chanteuse parisienne à la voix feutrée, Gabi Hartamnn aime allier les genres musicaux. Du jazz, à la musique brésilienne et africaine, la chanteuse propose ses compositions au style bien singulier. Epaulée par le producteur américain Jesse Harris, elle sort son premier EP « Always seem to Get things Wrong » en octobre 2021. Après avoir beaucoup voyagé, entre le Brésil, l’Afrique du Sud et la Guinée, la Française pose finalement ses valises à New York où elle rencontrera celui qui la guidera dans son évolution artistique.

Jesse Harris est un maître auteur-compositeur, chanteur, guitariste et également producteur d’artistes tels Melody Gardot, Madeleine Peyroux ou encore Norah Jones. Il composa pour cette dernière « Don’t know why », extrait de son premier album « Come Away With Me » vendu à plus de 20 millions d’exemplaires dans le monde et qui lui a valu un Grammy Award en 2003. Il est l’auteur de dix-sept albums interprétés par des voix célèbres, de Smokey Robinson, George Benson à Pat Metheny et Kandace Springs.

Dimanche 6 février 2022, le duo donnera deux représentations au Birdland Theater. Il est possible de réserver une place au bar (20$) ou à une table (30$) et de consommer nourriture et boisson (+ 20$ minimum).

French Expat : Nicolas Wild (Afghanistan), « Kaboul a changé ma vie »

0

Dans ce nouvel épisode de French Expat le podcast, on vous fait faire quelques détours – aux États-Unis et en Inde notamment – avant de poser nos valises à Kaboul en Afghanistan, le pays qui a transformé la vie de notre invité.

Anne-Fleur vous présente l’un de ses auteurs/dessinateurs de BD préféré, Nicolas Wild. C’est à la suite de son retour en France, lorsqu’il cherche du travail, qu’il tombe sur une offre d’emploi qui lui plaît : dessinateur de BD pour une ONG à Kaboul. Il a d’ailleurs raconté ses deux années dans la ville afghane dans une série de bandes dessinées appelée « Kaboul Disco » et nous fait l’honneur de nous raconter son expérience en détail aujourd’hui.
Ceinture, direction l’Afghanistan en compagnie d’un homme pas comme les autres.

Pour poursuivre votre exploration du monde Perse et de l’Afghanistan :

Pourquoi les prix sont-ils affichés hors taxes aux États-Unis ?

Les prix flambent aux États-Unis, ils ont grimpé de 7 % en un an, un record depuis 40 ans. Les consommateurs voient leur pouvoir d’achat s’éroder. Mais pourquoi les taxes ne sont-elles pas incluses dans les prix de vente affichés dans les magasins ou de services vendus ? C’est la question bête de cette semaine.

Au pays de la baguette et du fromage (la France), inclure les taxes sur la consommation dans les prix (toutes taxes comprises, TTC) a été rendu obligatoire par la loi. Le but ? Que les consommateurs soient informés du prix réel à payer. Si cela nous semble à nous, bons expatriés à béret, tout à fait normal, cela ne l’est pas aux États-Unis, à part quelques exceptions.

Joseph D. Henchman, vice-président de la Tax Foundation, nous donne un premier élément de réponse. « Aux États-Unis, les taxes à la consommation sont fixées indépendamment par chaque État ». Joseph D. Henchman a ainsi pu dénombrer pas moins de 10.000  jurisprudences et lois différentes, concernant les taxes à la consommation, ce qui « rend difficile une harmonisation ». Les villes peuvent appliquer également leur propre taux de taxes. Les distributeurs qui envoient leurs produits dans tout le pays ne peuvent donc pas afficher les prix avec les taxes.

Mais alors pourquoi les magasins, eux, ne le font pas ? « Les entreprises préfèrent afficher le prix hors-taxes, parce que ça donne l’impression que le prix est plus bas », explique simplement Joseph D. Henchman.

Plus étonnant, il confie que dans la plupart des États, « c’est en fait contraire à la loi d’afficher les prix TTC », ce qui est « l’une des lois les plus stupides en matière de taxation ». Explication : donner les prix taxes comprises « donnerait l’impression que les détaillants payent les taxes de vente pour le consommateur ». De plus, afficher les prix sans les taxes permettrait « d’améliorer la transparence », en permettant au consommateur d’avoir davantage conscience du montant des taxes. Encore faut-il bien s’y connaître. « On a toujours fait comme ça, alors on continue… »

Une première version de cette Question bête a été publiée le 5 janvier 2015.

Où faire un test Covid en urgence autour de Washington DC ?

Où trouver un centre de dépistage Covid-19 dans les alentours de Washington DC, 48 heures avant un vol, et si possible, moins cher que le prix du billet d’avion ? Sur les réseaux sociaux et les groupes de Francophones de capitale américaine, les questions fusent. French Morning s’est glissé dans la peau d’un voyageur, afin de trouver un test PCR ou antigénique, moins de 48 heures avant un vol.

Pour rappel, depuis le 6 janvier 2022, les États-Unis sont classés destination «rouge» et représentent une destination à risque. De ce fait, tout voyageur âgé de 12 ans ou plus doit présenter un test négatif daté de moins de 48 heures avant le vol, indépendamment de son statut vaccinal. Il est possible de présenter un test PCR ou un test antigénique.

Entre le manque de stock, les récentes chutes de neige et le variant Omicron qui déferle sur le personnel des laboratoires, de nombreux centres de dépistage ferment leurs portes et annulent les rendez-vous à la dernière minute. Bonne nouvelle, la Maison Blanche vient d’annoncer la création de 500 millions d’autotests antigéniques gratuits, ce qui devrait désengorger les centres de dépistage.

Tests gratuits : des files d’attente toujours longues 

Qui ne tente rien, n’a rien. Même dans l’urgence, il est possible de retrouver son chemin dans cette jungle de tests Covid. Depuis le début de la pandémie, les pharmacies CVS Minute Clinic proposent des tests de dépistage gratuits. Au téléphone, la pharmacienne prévient patiemment que « la récente évolution de la pandémie a rendu le nombre de tests de dépistage disponibles limité ». En clair, ce n’est pas la prise de rendez-vous qui pose problème, mais le temps d’attente pour recevoir les résultats. « Il faut compter entre 48h et 72h en ce moment, même pour un test rapide », prévient l’hôtesse au téléphone, avant de proposer de placer la demande sur liste d’attente. Après plusieurs heures d’attente, un créneau se libère pour le lendemain dans un centre situé à 30 kilomètres. Conclusion : CVS est une solution envisageable et gratuite, beaucoup moins fiable si vous avez moins de 48 heures devant vous.

Basé à Laurel, dans le Maryland, First Call Medical Center propose également le service gratuitement, mais les locations changent tous les jours, et il faut parfois être muni d’une voiture pour se rendre sur les sites de dépistage. Aucun rendez-vous possible, vous pouvez trouver les horaires et les lieux de dépistage sur leur site. Les résultats des tests rapides sont communiqués dans l’heure suivant le test. Envisageable si vous êtes prêt à attendre quelques heures dans le froid.

À Washington DC, District Urgent Care accepte également les patients sans rendez-vous, tous les jours sauf le dimanche entre 9am et 6pm. Express Care UrgentCare possède plusieurs locations et reste gratuit pour les non-assurés. Les résultats des tests antigéniques sont communiqués dans les 15 minutes. Enfin, Curative peut effectuer des tests PCR rapidement sur rendez-vous avec des résultats obtenus entre 24h et 48h. Assurez-vous en amont que vous obtiendrez le résultat avant votre vol.

Tests payants : plus rapides mais parfois très chers

Si vous avez moins de 48 heures devant vous avant de prendre l’avion, ou que vous ne souhaitez pas rester dehors dans le froid, il existe une multitude de centres de dépistage payants autour de la capitale américaine. Il faut souvent sortir le porte-monnaie et les prix varient fortement en fonction des centres et de votre assurance. Sameday Health est une valeur sûre et, selon les avis laissés par les internautes, de nombreux voyageurs se retrouvent régulièrement dans l’une des nombreuses cliniques de dépistage basées à DC, dans le Maryland et en Virginie. Comptez pas moins de 250$ sans assurance (75$ avec assurance) pour un PCR rapide dont le résultat est communiqué dans l’heure et 95$ (25$ avec assurance) pour un test antigénique dont le résultat est communiqué dans les 30 minutes.

Pour les résidents de DC, Farragut Medical and Travel Care peut vous tester et communiquer vos résultats le même jour, ainsi que Medstar Health. The Washington Travel Clinic est un peu moins cher, avec des tests antigèniques pour 100$. Dans le Maryland, SmarTest Labs possède plusieurs sites. Enfin, Medical Access effectue des tests rapides et antigéniques non remboursables pour les voyageurs (75 $ pour un antigénique). Le consulat de France a également répertorié la liste des cliniques payantes ici.

Solution de dernière minute : l’aéroport

Vous avec votre vol dans seulement quelques heures ? L’un des moyens faciles, mais coûteux, de trouver un test est de se faire dépister à l’aéroport. Il faut prendre rendez-vous en ligne et la plupart des créneaux disponibles sont compris entre 8am et 1pm. Il est possible de prendre rendez-vous pour le même jour, donc cela peut être une solution d’urgence. Il est possible de venir sans rendez-vous, mais il est fortement conseillé de prendre rendez-vous en ligne pour éviter de se retrouver coincé dans une file d’attente aussi longue que stressante. Les résultats sont communiqués dans les 60 minutes après le test. Coût : 250$, aucune assurance acceptée. Le centre est ouvert entre 8am et 8pm et est situé à l’étage inférieur du Terminal, au niveau de la réception des bagages.

Olivia Cognet, la céramiste qui envoûte LA

Les céramiques d’Olivia Cognet lui ressemblent. Élégantes. Brutes. Belles. Qu’elles prennent la forme de vases, de lampes, de mobilier, ou de tableaux, toutes donnent une forme unique à son inspiration débordante. « Ce que j’adore, c’est que tu commences avec un simple bout de terre entre les mains, et tu maîtrises le processus de création de A à Z, sans aucune perdition et avec une totale liberté. »

Repérée par Castelbajac

Olivia Cognet a d’abord exprimé sa créativité artistique dans le milieu de la mode. Adolescente, la Niçoise vend les bijoux qu’elle crée aux boutiques locales. Elle chine ensuite des pièces vintage qu’elle stylise et qu’elle vend lors de soirées vide-dressing. Alors qu’elle est en école d’art, elle confectionne cette fois des tee-shirts sérigraphiés. Jean-Charles de Castelbajac la repère et lui propose de créer les illustrations de sa marque. Elle a 21 ans. Elle quitte l’école et fait ses armes pendant quatre ans aux côtés du créateur. « J’ai d’abord conçu des imprimés pour ses tenues, puis j’ai réalisé des vitrines, des muraux… Il aimait bien mon profil, entre art et mode. Ça a été une chance énorme. »

Clergerie, Jourdan, Rykiel, Carven, Mugler, Lanvin, Marant… Olivia Cognet passe ensuite chez les plus grands pour qui elle crée des accessoires, sacs et chaussures. Elle passe sa vie dans les ateliers d’artisans, pour comprendre chaque étape du processus de confection. « Toute ma carrière, ça a été ça : designer et faire faire. Je suis fascinée par chaque étape, particulièrement pour les chaussures. Pour moi, c’est comme une sculpture. »

Des pièces XXL

L’envie de faire quelque chose de ses propres mains, le manque de liberté de création dans le milieu de la mode, le hasard d’un atelier à côté de sa maison de Los Angeles, où elle vient de déménager avec mari et nouveau-né… En 2017, la rencontre d’Olivia Cognet avec la céramique est encore une fois à son image, simple et instinctive. « J’ai tout de suite aimé, et je suis devenue obsédée ! Je voulais absolument faire un tabouret, de grands objets. J’ai fini par y arriver, mais je me suis faite virer de l’école car je prenais trop de place avec mes pièces XXL ! » Qu’à cela ne tienne, l’artiste de 39 ans transforme son garage en atelier, achète un four, puis deux, perfectionne sa technique, et commence à vendre ses premiers objets à la très réputée Echo Park Craft Fair.

Très vite, elle se fait repérer par des décorateurs intérieurs et des galeristes, et les projets se développent. Le jour, elle travaille à la création d’accessoires pour la marque Frame, et la nuit, à celle de céramiques. En 2020, l’artiste profite de la pandémie pour partir en résidence dans le sud de la France, à Vallauris, cité héritière d’une longue tradition potière, relancée au XXe siècle par le passage de Picasso, Collet ou encore Capron et leur importante production de céramiques. En 2021, elle est de retour, avec un projet magistral : créer un mural en faïence de 3m20 sur 2m10 pour une exposition à la galerie JAG, à Paris, qui la représente. Le succès est immédiat.

De Jay Z à De Niro

À son retour, « tout s’emballe ». L’artiste s’entoure alors d’une assistante.  « Elle m’aide pour les séries, mais je ne “produis” pas, je ne veux pas de ça. Je fais des pièces uniques, c’est essentiel pour moi, pour ne pas m’ennuyer. » Une originalité et un raffinement qui ne séduisent pas seulement les galeristes mais aussi les stars. Il y a quelques semaines, l’artiste découvre ses vases dans le bureau de Jay Z auquel le très réputé magazine Architectural Digest consacre un reportage photo. Les studios d’enregistrement Interscope, à Santa Monica, qui accueillent les chanteurs les plus en vogue, sont agrémentés de neuf de ses lampes.

Des lampes qui avaient également tapé dans l’œil du studio PCH, en charge du design des hôtels Nobu, dont Robert De Niro est l’un des propriétaires, et qui a demandé à Olivia Cognet de proposer un projet de façade pour un autre établissement de l’acteur aux Bermudes. D’ici quelques jours, c’est son dernier mural qui sera installé au-dessus de la piscine d’une maison à Palm Springs, commandé par un autre cabinet de design de LA, le Studio Jackson. « Jamais je n’aurais cru que ça irait aussi loin, c’est fou. Maintenant j’ai envie que ça dure ! » Pour l’instant, son carnet de commande est plein sur les six prochains mois. 

L’ambitieux Sorare recrute Serena Williams pour conquérir les États-Unis

Elle est une des licornes françaises les plus en vue et aujourd’hui, et elle vient de recruter la plus grande championne de tennis au monde à son conseil d’administration. Sorare, la startup parisienne qui a développé un jeu de fantasy football utilisant les NFT, a annoncé jeudi dernier qu’elle allait accueillir Serena Williams comme conseillère à son board.

« Les NFT ont le potentiel d’être un outil puissant pour apporter équité et investissement dans le sport féminin. Je suis ravie de commencer à travailler aux côtés de Nicolas (Julia, le co-fondateur) et de l’équipe car ils comprennent la relation entre athlètes et fans comme personne d’autre dans leur industrie, a déclaré la joueuse américaine. Je pense que Sorare saura redéfinir la culture et l’avenir du divertissement sportif ». L’athlète aura aussi pour mission d’aider Sorare à se développer dans d’autres disciplines que le football et à promouvoir les femmes et la diversité dans le sport.

Devenir un géant mondial de l’entertainment sportif

C’est une très belle annonce pour Sorare, qui déploie, depuis peu, ses ailes aux États-Unis. La startup vient d’ouvrir un bureau en plein cœur de Soho à Manhattan et lance son aventure américaine. « S’installer aux États-Unis était notre plan depuis notre origine, car la croissance américaine est cruciale pour réaliser notre vision, celle de devenir un géant mondial de l’entertainment sportif », explique Nicolas Julia. « La ‘Ville qui ne Dort Jamais’ était une évidence pour notre premier bureau, étant donné que New York a adopté le phénomène crypto. »

Qu’est donc Sorare ? Certains d’entre nous se souviennent des fameuses cartes Panini que l’on collectionnait pour remplir un album d’images. Ici, la jeune pousse propose de réaliser des enchères et d’acheter des cartes virtuelles uniques de joueurs de football, des NFT que les participants peuvent acquérir avec de la cryptomonnaie – en particulier des ethereums -, ou des euros. La valeur de ces cartes fluctue en fonction de la demande, mais aussi de la performance sportive réelle des joueurs en question, ou encore de leur potentiel. Sorare prélève une commission sur ces transactions. Les joueurs peuvent aussi participer à des compétitions en ligne, et gagner des ethereums ou bien encore l’accès à des événements exclusifs, par exemple avec leurs équipes préférées.

S’étendre aux sports américains

Le concept est né en 2018 de l’imagination de Nicolas Julia et Adrien Montfort. Le duo identifie ce que la révolution de la blockchain et des NFT peut apporter à l’industrie du sport, et s’attaque au football. Dès son lancement, la startup connaît une croissance fulgurante : ses revenus sont passés de 8 millions de dollars en 2020 à 325 millions l’an passé, pour 150.000 utilisateurs actifs par mois et une offre de 250 clubs de football. Certaines cartes des joueurs les plus demandées ont déjà atteint des centaines de milliers d’euros. En septembre dernier, Sorare a frappé un grand coup en levant un tour de table de série B de 680 millions de dollars auprès de Softbank et d’autres investisseurs renommés comme Bessemer Ventures et Eurazeo. Soit le plus gros tour de table jamais réalisé par la French Tech.

Pour partir à la conquête du marché américain aujourd’hui, le duo dirigeant a tout d’abord musclé son équipe exécutive d’Américains : il a recruté Ryan Spoon, un ancien vice-président de la chaîne de sport ESPN, arrivé comme COO de la startup à l’automne dernier. Par ailleurs, Michael Meltzer, ancien directeur senior stratégique du groupe de paris sportifs Draftkings, est entré comme vice-président du business développement. Enfin Kiana Davari, ancienne DRH de Lyft est chargée des recrutements à l’international. « Elle a fait passer Lyft de plusieurs dizaines d’employés à plusieurs milliers et a construit un groupe de talents internationaux, ce qui sera critique pour notre croissance », se réjouit Nicolas Julia. Car Sorare a des objectifs ambitieux, et prévoit d’embaucher pas moins de 100 personnes à New York d’ici la fin de l’année.

Le groupe n’a pas que le football en tête et compte bientôt se lancer dans d’autres sports autrement plus suivis aux États-Unis, comme le tennis. « Il y a un énorme potentiel pour répliquer notre succès dans le football dans d’autres sports qui plaisent à une audience américaine. Nous explorons beaucoup de possibilités ici ». Pour l’entrepreneur, le message est clair : Sorare n’est pas qu’une activité spéculative, mais bien l’occasion de rassembler les fans de sport autour de leur passion. « Nous ne construisons pas qu’une plateforme pour acheter et vendre des NFT. Nous créons une communauté d’enthousiastes de sport qui jouent ensemble, et nous pensons que c’est une fondation forte pour créer des expériences uniques pour les fans ».

Moi Impat : 10 ans pour guérir de ses impatriations

0

Dominique Meeke a l’impatriation douloureuse. C’est le constat que notre invitée cette semaine, la 82ème de « Moi Impat », a fait elle-même en se retournant sur ses impatriations passées après avoir vécu au Luxembourg, en Autriche et en Italie, pays qu’elle a particulièrement aimé. Chaque retour a apporté son lot de nostalgie et quelques regrets aussi.

Aujourd’hui réfugiée en Normandie où se trouvent ses racines, Dominique Meeke se sent enfin bien en France, en famille, grâce au cheval, la passion de sa fille. Sa « bulle », comme elle l’appelle, et qui lui permet de dire que la prochaine expatriation n’est pas pour demain.

https://www.spreaker.com/user/10781102/pad_59

Voyage extraordinaire : Le Petit Prince arrive à Broadway

Dessine-moi un blockbuster. Après Paris, Dubaï et Sydney c’est au Broadway Theater de New York que l’adaptation scénique du chef d’œuvre poétique de Saint Exupéry viendra poser ses valises du vendredi 4 mars au dimanche 14 août 2022 – opening night le jeudi 17 mars.

La seule mention du titre Le Petit Prince ne manque pas de susciter un mélange heureux de nostalgie de tendresse et d’enthousiasme. C’est donc avec engouement que l’on attend de redécouvrir ce classique de la culture française, sous une forme originale et pluridisciplinaire.

C’est par l’expression du corps, les arts du cirque et de la danse contemporaine que Anne Tournié, la chorégraphe et metteur-en-scène du spectacle, propose avant tout de retranscrire l’univers magique de ce conte d’apprentissage, d’amitié et d’amour. Il ne s’agit pas exactement d’une comédie musicale. C’est une œuvre théâtrale incorporant des éléments cinématographiques, chorégraphiques et musicaux qui promettent l’immersion complète du spectateur.

La direction artistique et la distribution sont très majoritairement françaises avec Chris Mouron comme co-metteur en scène et dans le personnage du narrateur, Lionel Zalachas dans le rôle du Petit Prince et Aurélien Bednarek dans celui de l’Aviateur.

« Lors de son voyage, Le Petit Prince transmet un message d’humanité envers les différentes personnes et cultures qu’il rencontre, estimait Anne Tournié, le mois dernier, à l’annonce de la tournée du spectacle aux États-Unis. Nous sommes honorés de ramener cette histoire d’amitié, de solitude, d’amour et d’attention pour autrui et pour notre planète au pays du melting pot où Antoine de Saint Exupéry avait lui-même créé ce conte. »

Julien Boulangerie s’implante dans Upper East Side

Upper East side compte une boulangerie française de plus depuis quelques jours : Julien Boulangerie vient d’ouvrir sur York Ave., entre les 76e et 77e St. Il s’agit de la troisième adresse en seulement un an pour Julien Khalaf. L’ancien chef pâtissier de François Payard a inauguré son premier magasin à Park Slope, à Brooklyn, fin décembre 2020, et à Manhattan sur Madison Ave., à l’angle de la 96e St., en octobre dernier. Même décor à York que pour les deux autres magasins : devanture noire sobre aux lettres d’or à l’extérieur et clins d’œil tricolores à l’intérieur – du néon « La vie est belle » aux « Bonjour » et tour Eiffel peints au dessus des Palets bretons, Boudoirs et autres biscuits français à vendre sur les étagères. Les notes de « Salle des pas perdus » de Coralie Clément flottent dans l’air et l’odeur de la pâte feuilletée, la spécialité maison, embaume la boutique. Julien Khalaf pose fièrement devant sa boulangerie. La sensation d’avoir accompli un sacré bout de chemin lui donne le sourire.

Dix ans chez Payard

Sa réussite était loin d’être évidente. Ce natif de Paris a certes grandi la main dans la pâte – ses parents tenaient une pizzeria à Le Blanc, une petite ville de l’Indre – mais très vite, il a rêvé de pétrir celle du pain et des croissants. « Au début, j’étais vraiment orienté vers la cuisine. Mais je m’amusais beaucoup plus en pâtisserie », explique l’artisan-entrepreneur de 31 ans, le regard gourmand, pour justifier son choix professionnel. Après son BEP Bac Pro restauration et une année complémentaire en pâtisserie à Argenton-sur-Creuse, il décide de partir tenter sa chance aux États-Unis avec son meilleur ami, pâtissier comme lui. Ils ne pensent qu’au soleil de Los Angeles. C’était en 2009, en pleine crise financière. Le taux de chômage en Californie avoisinait les 12%. « Pendant un mois, on a fait du porte à porte, on a tapé à tous les restaurants, toutes les pâtisseries, et on n’a rien trouvé. En plus, il nous fallait un visa de travail pour rester. » 

C’est donc François Payard qui leur donnera leur chance, à New York. Julien Khalaf restera dix ans avec le chef réputé pour son exigence et son caractère bien trempé – son ami partira au bout de cinq ans, et travaille aujourd’hui avec le chocolatier Thierry Atlan dans le New Jersey. Il deviendra le chef pâtissier exécutif de François Payard Bakery (FPB). « J’ai tout appris avec François, avoue-t-il avec reconnaissance. De la base de la pâtisserie et de la chocolaterie à… tout ». Y compris la pâte feuilletée, devenue sa marque de fabrique. 

Travailler quand la concurrence s’arrête

Julien Khalaf gèrera pendant un an les cinq boulangeries FPB après la vente du groupe et le départ de son fondateur en 2018, puis, à la fermeture des magasins par les actionnaires, discute avec plusieurs chefs dont Dominique Ansel qui allait ouvrir son magasin à Los Angeles. Il décide finalement de se lancer seul avec 50 000$ en poche, un don de ses parents qui venaient de vendre leur maison en France. « Honnêtement, il en aurait fallu trois fois plus pour démarrer. » Sa famille l’aide financièrement, des amis fournisseurs le dépannent en machines. Il achète une cuisine à Long Island City qu’il baptise Le Petit Paris – qu’il utilise toujours. Il vend ses croissants à des hôtels et surtout à des coffee shops comme Bluestone Lane, la Colombe et Coffee Project. Il travaille 7 jours/7 et ça marche, il embauche.

La pandémie stoppe net ses projets. Il doit licencier tout le monde mais refuse de se laisser arrêter par un virus. « J’ai travaillé toute l’année, je faisais la production et les livraisons. Je savais que les concurrents allaient s’arrêter donc j’ai continué. J’ai récupéré beaucoup de clients qui se retrouvaient sans fournisseur. » Il ne dort parfois qu’une heure la nuit, dans sa voiture, avant de retourner pétrir la pâte. Le bouche à oreille fonctionne et ses viennoiseries séduisent. Deux de ses plus gros clients, Per Inglander et Ronny Kaj, les Suédois fondateurs des Coffee shops Konditori, l’encouragent à ouvrir sa propre boulangerie. Les trois hommes s’associent et inaugurent la première Julien Boulangerie sur la 5e Ave. à Park Slope, « un super quartier de Brooklyn », puis la deuxième à Manhattan.

Ouverture en mars sur la 3e Ave.

Dans les trois boulangeries, Julien Khalaf propose pains et baguettes, viennoiseries, flans « parisiens », tartes au citron et aux fruits, feuilletés à la pistache (Pistachio Twist), feuilletés à la tomate et au chèvre et autres créations à base de pâte feuilletée. Mais aussi sandwiches, salades et des produits frais tels que des fromages, yaourts, jambon blanc, saucissons secs et magret de canard séché de la marque Bec fin, installée dans le New Jersey.

Quand on lui parle des prix plutôt élevés (4$ le croissant au beurre, le best-seller de Julien Boulangerie, 4,50$ la baguette, 6,50$ le pain au chocolat et aux amandes), il souligne le coût des matières premières. « Je n’utilise que du beurre AOP d’Isigny, qui est très cher. En deux ans, le prix du beurre a doublé : il est aujourd’hui à 132 dollars les 36 pounds (16 kg). Il était à 78 dollars pendant la pandémie et entre 90 à 95 dollars avant la crise. C’est impossible de comparer les prix entre un croissant aux États-Unis et un en France, assure-t-il. Et tout a augmenté : les œufs, le lait… ». Il prépare d’ailleurs une formule déjeuner « saine et à un bon prix » pour les élèves du Lycée Français. 

Julien Boulangerie renforce donc les couleurs tricolores dans Upper East Side, voisine désormais de Moulin à Café sur York Ave. – « il y a de la place pour tout le monde », estime, fair-play, le propriétaire Yann N’Diaye – et le café Chez les Frenchies sur la 75e St. Julien Khalaf va même s’étendre dans le quartier avec l’ouverture, en mars prochain, d’une quatrième boulangerie, sur Third Ave, à l’angle de la 72e St. – à l’emplacement d’un ancien T-Mobile. Nouvelle étape pour lui : il y aura un coin bistrot, « 20 à 25 places assises, je suis super content », précise l’entrepreneur-pâtissier, large sourire aux lèvres, avec des envies d’Ouest américain pour plus tard.