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Chef Ludo ouvre Chez Maggy à Denver

Pour son premier concept en dehors de Los Angeles, Ludovic Lefebvre a vu les choses en grand : la brasserie Chez Maggy ouvrira le 10 février prochain au sein du nouvel hôtel Thompson, en plein cœur du centre-ville de Denver. Le petit dernier du portefeuille de la chaîne Hyatt, aux airs de chalet urbain et moderne, comprendra 216 chambres, et, en plus du restaurant de 90 couverts, un café et un bar à cocktails d’inspiration alpine – pour lesquels le chef étoilé sera également en charge des collations.

Inspiration hyperlocale

Chez Maggy mettra à l’honneur de grands classiques français auxquels seront intégrés des ingrédients locaux : soupe à l’oignon, steak tartare et steak frites sous toutes ses déclinaisons, canard à l’orange, escargots, bison bourguignon, omelette denverite, hamburger au comté… Il sera ouvert aux clients matin, midi et soir. Pour ceux qui préfèreraient un service en chambre, Ludovic Lefebvre proposera notamment des pancakes pour le petit-déjeuner et des pâtes pour le dîner.

Le chef restera toutefois basé à Los Angeles. « Je serai à Denver pour superviser l’ouverture du restaurant » , explique-t-il, « puis effectuerai des aller-retours entre le Colorado et la Californie où mes autres établissements continueront de fonctionner comme d’habitude » – LudoBird et Petit Trois seulement, puisque Trois Mec et son « menu de dégustation ludique » ont malheureusement fait les frais de la pandémie. Au quotidien, la cuisine sera gérée par le chef américain Chase Wilbanks.

Un hommage familial

Ce projet « incroyablement personnel » aura mis deux ans à voir le jour. « Denver a toujours été une deuxième maison pour ma famille », poursuit le cuisinier, dont l’épouse a grandi dans le Colorado. « Lorsque nous avons perdu ma belle-mère il y a quelques années, la “nana” (mamie, ndlr) de nos enfants, cela a été dévastateur. » Le restaurant a donc été baptisé en souvenir de Margaret Braun, brutalement décédée à l’âge de 73 ans dans un accident de voiture.

Ludovic Lefebvre souhaite « honorer l’impact qu’elle a eu sur nos vies », et lui dédiera d’ailleurs un plat de tagliatelles à la bolognaise. « La recette est celle de Maggy, à laquelle j’ai ajouté une touche personnelle ». Le Français n’a sûrement pas fini de surprendre le public américain, déjà séduit par ses multiples projets éphémères (neuf tournées de LudoBites, un food truck et un kebab) comme par ses mets gastronomiques.

Ces Français de la Baie qui régalent nos papilles depuis leurs cuisines

Si la pandémie a précipité la fermeture de nombreux commerces et restaurants, pour certains, elle a été l’élément déclencheur qui leur a permis de concrétiser leurs rêves culinaires, ou d’adapter leurs talents en cuisine aux nouveaux modes de consommation. D’Oakland à Alamo en passant par San Francisco, nous avons rencontrés cinq Français qui se sont lancés en cuisine pour nous régaler.

Will ou la générosité dans l’assiette 

Originaire de Toulouse, Will a gardé l’accent chantant. Sa marque de fabrique ? La cuisine gourmande. Ses spécialités ? Le cassoulet, la paella, le boeuf bourguignon, les barbecues et la cuisson sous vide. Installé depuis 21 ans dans la Baie de San Francisco, il s’est pourtant d’abord fait connaître comme DJ électro. De passage sur SF pour mixer dans un bar, sa french touch a enflammé la piste. Rappelé à se produire, il a quitté sa région natale dans la foulée et a tenté l’aventure aux US. « Avec un sac de vinyls, un de vêtements et un dictionnaire Français-Anglais ! » Frenchy le Freak, de son nom de scène, a alors mixé avec les plus grands, de David Guetta à Bob Sinclar. À cette période, il a rencontré de nombreux chefs. L’un d’eux – Hubert Keller – est devenu un ami très proche. Aux manettes d’un restaurant étoilé (l’ex Fleur de Lys), c’est à ses côtés que Will a appris les techniques.

Passionné de cuisine depuis toujours, il a vraiment enfilé le tablier il y a huit ans, à la naissance de sa première fille. Une activité qui se combinait mieux avec sa vie personnelle. S’il continue à mixer, la cuisine a aujourd’hui pris le dessus. Et avec la pandémie, les commandes explosent. Tout passe par son site Cuisinebywill : deux fois par semaine – mardi et vendredi – il propose un menu par newsletter. Compter entre $17 et $25 selon la nature du plat principal. Tout est frais du matin, préparé maison de A à Z et une fois payé, on récupère le menu à son domicile, sur Oakland, entre 17h30 et 19h00. Attention, 40 à 60 personnes maximum par soir. À noter qu’en parallèle, Will organise également des évènements privés.
Plus d’informations ici.

Aurélia Payssan ou la pâtisserie à portée de clic

Suite à la mutation de son mari, Aurélia Payssan et leurs trois enfants débarquent dans la Baie de SF il y a un an. Ancienne ingénieure informatique, elle doit entièrement se réinventer. Une transition désirée, mais complexe pour cette maman superactive. Ne disposant pas de permis de travail, elle ne peut pas chercher d’emploi… « Impossible d’attendre sans rien faire ! » explique t-elle. Elle décide donc de transformer ce défi en opportunité et découvre une nouvelle activité : la pâtisserie. « J’aime les nouveaux challenges » ajoute t-elle. Ce qui au départ ne relève que d’un passe-temps, devient vite une véritable passion. Et pour mieux maîtriser les bases (pâtes, appareils et autres crèmes), elle suit des cours intensifs qui se prolongent par un CAP pâtisserie en candidat libre. Des gâteaux d’anniversaire, elle étoffe peu à peu son offre et ses voisins deviennent les premiers palais à la déguster.

Le succès s’avère quasi immédiat grâce au bouche-à-oreille. “Rendez-Vous French Pastry” est né. Fraisiers, mille-feuilles, palmiers et viennoiseries en vedettes. Les gâteaux pour 8 personnes reviennent à $40-$45 et les boîtes découvertes avec dix viennoiseries (vendues sinon à l’unité) sont à $30. Jusqu’à maintenant, Aurélia cuisinait exclusivement à son domicile, mais aujourd’hui, elle collabore aussi avec Lever Coffee à Alamo, où elle vit. Elle loue leur cuisine, y vend ses produits et y concocte ses commandes. Son rêve ? Ouvrir bientôt sa propre pâtisserie-salon de thé.
Plus d’informations : (925)-915-2274 ou sur son site. 

De gauche à droite : la pâtissière Aurélia Payssan, le traiteur Will et la chef à domicile Sophie Le Doré.

Sophie Le Doré ou la chef à vos petits soins

Sophie Le Doré vit aux États-Unis depuis onze ans. Ce qui l’a amenée dans la Baie de SF ? « La nature, l’énergie, le mélange des cultures, les profils hors du commun, et l’envie de changer de vie ». Journaliste culinaire à Paris, elle a travaillé trois ans pour l’émission de radio de Jean-Pierre Coffe « Ça se bouffe pas, ça se se mange ». Une expérience formatrice qui lui a permis de rencontrer de nombreux producteurs et de talentueux cuisiniers. Elle a aussi collaboré à l’émission « Fourchette et sac à dos » (France 5) où elle a créée différentes recettes pour Julie Andrieu. L’expatriation lui a ensuite donné l’élan d’explorer la voie de la cuisine à temps plein. Forte d’une formation à l’institut Paul Bocuse réalisée avant son départ, elle a donc troqué les stylos pour les marmites. Objectif : devenir chef personnel. Autrement dit, elle importe sa philosophie de la cuisine chez les autres.

Son credo ? Le terroir et la qualité des produits de saisons. Elle aime “allier les goûts et les textures à une cuisine saine et équilibrée qui s’inspire de plusieurs pays, pas seulement de France”. Même si le hachis Parmentier et le coq au vin restent au menu ! Autre point fort : elle adapte ses repas aux contraintes alimentaires de chacun (sans gluten, végétarien, allergies, etc.). Après son marché du matin, elle se rend à domicile chez ses clients où elle concocte les petits plats qu’ils dégusteront toute la semaine. Elle propose en outre les cours de cuisine par Zoom, notamment pour des entreprises de la tech locale (réaliser son pain au levain, cuisiner un risotto, une ratatouille confite, etc.). Enfin, elle organise parfois des dîners privés chez ses clients. Les tarifs de ses services à la semaine commencent à $350 et évoluent selon le nombre de personnes, la localité et la complexité du régime alimentaire. Sans oublier le coût strict des ingrédients.
Plus d’informations : sur son site

Jérôme Ribeiro ou les classiques de la gastronomie française en moto

Avec sa moto Ural et son side-car, Jérôme Ribeiro est une figure bien connue de la Baie de San Francisco. Fondateur de Rides by Me, il sillonne en effet la région afin d’en faire découvrir les merveilles de manière originale aux touristes. Une nouvelle activité que Jérôme Ribeiro, cuisinier de formation, a lancé en 2019, en parallèle de ses responsabilités au sein de plusieurs restaurants san franciscains. Formé aux métiers de bouche dans son Alsace natale, le chef a en effet travaillé au Café de la Presse, Chez Papa, à Revelry Bistro. Le dernier en date, Bistro Aix, a malheureusement été l’une des premières victimes de la pandémie. Et les visites en side-car ont été également mises en pause pour quelques mois. « Pendant le premier confinement, je préparais des lasagnes pour ma belle-fille quand elle m’a suggéré d’en préparer plus pour ses collègues de la tech qui ne savaient pas cuisiner… En une heure, vingt personnes étaient intéressées. Au final, j’en ai préparé 80 portions ! »

Amis, anciens clients, et le bouche-à-oreille lui apportent rapidement une clientèle fidèle, aussi bien française qu’américaine. Tous apprécient les menus disponibles à la livraison chaque jeudi. « J’ai un fichier avec toutes les recettes pour ne pas me répéter : choucroute, coq au vin, boeuf bourguignon, joue de boeuf braisée, couscous, schnitzel… Je propose une entrée, un plat, un dessert, et du vin toutes les semaines.» Et comme si la cuisine lui laissait un tant soit peu de répit, Jérôme Ribeiro a lancé en parallèle “Say Très Good”, une chaîne Youtube qui déniche les pépites culinaires de la Bay Area. Le but : les promouvoir durant ces temps incertains. À terme, Jérôme Ribeiro espère que son activité touristique reprenne. Avec l’ouverture des frontières, le nombre de touristes désireux de découvrir les vallées de Napa et Sonoma en side-car devrait se faire plus nombreux… En attendant, cette semaine, il livrera du cassoulet à tous les amateurs.
Plus d’informations : pour recevoir les menus, contactez Jérôme Ribeiro par email ou par SMS.

Alice Brisset ou les plaisirs sucrés de Goûté Bakery

Crédit : @azagette

C’est dans une charmante ruelle de Nob Hill que les gourmands de San Francisco viennent désormais satisfaire leurs envies de chouquettes, Paris-Brest ou financiers. Alice Brisset, installée à San Francisco depuis six ans, a toujours eu une passion pour la pâtisserie. Chargée de marketing dans une entreprise de tech, elle a lancé Goûté Bakery pendant la pandémie, en février 2021. « J’ai commencé par faire des gâteaux d’anniversaire pour mes amis. Mon copain, qui a un esprit plus entrepreneur, plaisantait en disant à tout le monde que j’allais ouvrir une boulangerie ! ». Alice Brisset saute le pas en suivant d’abord un bootcamp de quatre semaines auprès d’un coach en pâtisserie, puis en développant quelques recettes dans lesquelles elle excelle. Elle commence par le banana bread, et petit à petit, étoffe sa vitrine au gré des saisons et des envies de ses clients. Chaque recette nécessite de nombreux essais : « Je ne vous raconte pas le nombre incalculable de vidéos que j’ai visionnées sur les chouquettes, tous les essais que je goûte, les différents sucres que je teste…»
Si Alice Brisset est très exigeante avec la qualité de ses recettes, elle tient à favoriser un esprit de simplicité : « Derrière “Goûté”, il y a cette idée de faire partie de la vie de tous les jours, sans chichis. Parce que le goûter est un moment de convivialité, presqu’un moment culturel pour les Français. » La Vendéenne se consacre à Goûté du vendredi au dimanche, et il est nécessaire de commander en ligne plusieurs jours à l’avance, car ses gourmandises s’arrachent comme des petits pains. Elle travaille actuellement à la recette des éclairs, qui devraient bientôt rejoindre son menu : « J’en suis à la dernière étape : le glaçage qui décore la partie supérieure. Je continue à expérimenter avec différentes recettes de fondant, pour arriver à la meilleure alliance de goût et de brillance. Quant aux saveurs, ce sera vanille-chocolat et café. »
Plus d’informations : sur son site
Article écrit en collaboration avec Hélène Labriet-Gross

Nouvelle production de «Roméo et Juliette» de Gounod à Houston

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Le célèbre opéra « Roméo et Juliette» de l’auteur compositeur français Charles Gounod sera joué sur la scène de l’opéra de Houston à partir du vendredi 29 avril et jusqu’au mercredi 11 mai. Tiré du drame homonyme de Shakespeare, cet opéra revient ainsi au Wortham Theater dans une nouvelle adaptation qui projettera le public au London Globe (Globe Theatre de Shakespeare).

Les épineux numéros de danse, les chœurs grandioses et les somptueux costumes véhiculent l’image du grand opéra à la française. Tout est haut en couleurs. Le spectateur, quant à lui, sera transporté sans mal dans cette histoire d’amour intemporelle et tragique – et ne s’en lassera pas. À noter que les duos romantiques seront remarqués par les mélomanes avertis. La radiante soprano Adriana Gonzales fera face au ténor Michael Spyres.

Coproduit avec les opéras de Dallas et d’Atlanta, « Roméo et Juliette » nous nourrit d’une vision de l’amour toujours d’actualité.  Ce spectacle est beau et mérite d’être vu. Ne tardez pas à réserver vos billets.

Les Américains en France aussi adorent détester «Emily in Paris»

Vous allez pouvoir continuer à débattre d’« Emily in Paris » lors de vos dîners en ville. Dans la foulée du deuxième volet, diffusé sur Netflix depuis fin décembre, le site de streaming a annoncé deux nouvelles saisons. Pour le meilleur ou pour le pire !

Il n’y a pas que les Français des États-Unis qui attendent avec impatience (ou pas) la suite des tribulations d’Emily Cooper en terre française. Pour les Américains en France, la série provoque les mêmes sentiments extrêmes. Pour les uns, c’est simplement une comédie qu’il faut prendre avec du recul. Pour d’autres, elle est profondément insultante et caricaturale. Pour Jason Farago, un journaliste du New York Times à Paris qui se rend régulièrement dans l’un des cafés fréquentés par Emily, le show réduit la capitale française à une « série de décors convertibles » et « nous montre la fadeur des biographies-smartphones que nous écrivons en permanence ».

Des chocs culturels réalistes

À l’inverse, dans le journal britannique The Guardian, Caitlin Raux Gunther, journaliste américaine vivant aussi dans la ville-lumière, partage son admiration pour la « résilience » d’Emily face aux piques de ses collègues et encense la philosophie de sa boss, jouée par Philippine Leroy-Beaulieu, qui l’encourage à lâcher prise en France. « Emily, tu as le reste de ta vie pour être aussi ennuyante que tu le souhaites. Mais tant que tu es ici, tombe amoureuse, fais des erreurs, laisse un désastre dans ton sillage », lui conseille-t-elle dans l’un des épisodes.

« Tous les Américains à Paris peuvent trouver quelque chose de négatif à dire au sujet d’Emily, mais secrètement, ils aimeraient être dans le show », sourit Damon Dominique. Influenceur de Chicago vivant à Paris, cet Américain auteur de vidéos sur ses voyages et son quotidien en France pourrait être une version masculine d’Emily Cooper. Si la série n’est pas sa tasse de thé, il s’est retrouvé dans certains chocs culturels qu’elle met en avant. Il évoque la scène du plombier qui vient à l’appartement d’Emily sans les outils ou pièces nécessaires pour réparer la douche, ou le volume élevé de la voix de la jeune femme.

Une image déformée des Parisiens

Après dix ans à Paris, il regrette toutefois que « tous les shows sur la ville sont un peu toujours comme ça » et que « la façon dont les Américains sont représentés en France est toujours la même : animés, vêtus de couleurs très voyantes… On nous force le trait. Je n’ai pas de problème avec Emily in Paris, qui est du divertissement. Je suis plus embêté par le fait qu’il n’y a pas d’autres shows sur les Américains en France », explique-t-il.

Journaliste et auteure du livre The New Parisienne, Lindsey Tramuta n’est pas aussi tendre. Déjà très critique de la première saison – dans une vidéo postée en décembre, elle avait assimilé « Emily in Paris » à un « gros stéréotype » – elle pense que la suite « continue de déformer les Parisiens ». « La ville était plus belle que jamais dans ce nouveau volet, mais la scène du hamman, censée être à la Grande Mosquée – elle ne l’était pas – était odieuse et mauvaise. Une illustration de plus d’une culture réduite à une sorte de fantasme exotique » (référence au rendez-vous entre Emily, son amie Camille et deux autres femmes dans un « décor arabe sans arabes, arrière-plan amusant pour permettre à ces femmes blanches d’avoir l’air sexy », comme l’a noté l’historien Arthur Asseraf sur Twitter).  « J’entends beaucoup dire : pourquoi ne pourrait-on pas apprécier la fantaisie qu’offre la série ? Je leur réponds : pourquoi une représentation plus réaliste de la vie à Paris ne pourrait-elle pas faire partie du mythe ? », poursuit Lindsey Tramuta.

« La série est un fantasme »

« Ce qui est dommage, c’est qu’Emily fait un peu plouc. Elle ne parle pas français, ne comprend pas la culture », juge Rebecca Dolinsky, qui vit depuis quarante ans à Paris. Cette artiste new-yorkaise naturalisée française a été figurante dans la série (une scène tournée Place des Vosges avec Mindy, la meilleure amie d’Emily, et son copain). Pour elle, la vie parisienne montrée dans le show représente une certaine expatriation, celle d’une jeunesse dorée qui vit dans une « bulle » anglophone et sur les réseaux sociaux.

Ce n’est pas l’expérience qu’a connue Rebecca Dolinsky, francophile dans le sang comme l’était sa mère. « On ne montre pas les jeunes Américaines brillantes qui vont en France, deviennent jeunes filles au pair ou donnent des cours d’anglais tout en vivant dans des chambres de bonnes, regrette-t-elle. La série est un fantasme. Beaucoup de jeunes filles aimeraient avoir une garde-robe à 120 000 euros, passer une nuit avec le plus beau chef du monde, dormir dans un château (…) Emily, c’est la vie parisienne telle que voudraient la vivre les Américains ». Elle apprécie néanmoins que la série magnifie Paris et ses lieux. « C’est la ville qui fait le plus fantasmer au monde ! »

Crédit photo : Emily in Paris / Netflix

Tayc en tournée aux États-Unis en mars

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Vainqueur de l’émission « Danse avec les stars » aux côtés de Fauve Hautot, Tayc est l’une des révélations musicales de l’année dernière. Auteur, compositeur et interprète, le Français originaire de Marseille propose un univers aux notes d’afrotrap aux sonorités caribéennes. Il entamera sa tournée aux États-Unis par New York le vendredi 11 mars (billets ici), poursuivra par Washington le samedi 12 mars (billets ici), Miami le samedi 19 mars (billets ici) et la terminera par Los Angeles le dimanche 20 mars (billets ici).

De son vrai nom Julien Bouadjie, Tayc commence sa carrière musicale en 2012, mais ce n’est qu’en 2019, lors de la sortie de sa mixtape « NYXIA », que sa carrière est véritablement lancée. Suivra ensuite son premier concert à Paris, au Trianon, puis son premier album « Fleur froide » dont le hit « N’y pense plus » lui donne une réelle visibilité auprès du public français.

Nombreux de ses sons sont, aujourd’hui, des incontournables, comme « Le temps », « Dodo » ou encore « Dis mois comment » qui cumulent, à eux trois, près de 125 millions de vues sur Youtube. Dernièrement, Tayc se dévoile à l’écran, avec son rôle dans la mini série « Christmas Flow », sortie sur Netflix fin novembre, où il y interprète un rappeur prénommé Marcus.

Avez-vous déjà remarqué ces carriage houses historiques à New York ?

Rendez-vous dans le somptueux quartier de Brooklyn Heights, à la sortie du pont de Brooklyn, pour ce nouveau défi proposé par Family Way à New York. 

Réputé pour sa vue exceptionnelle sur Manhattan, vous verrez que Brooklyn Heights l’est aussi pour son ambiance paisible et ses magnifiques bâtiments. Outre les brownstones si typiques du quartier, Brooklyn Heights abrite des propriétés parmi les plus prisées à New York : les carriage houses.

Il s’agit d‘abris pour chevaux que les riches New-Yorkais ont construits à la fin du XVIIIe siècle, à l’époque où il s’agissait de leur principal moyen de transport, et qui ont ensuite été convertis au moment de l’essor de l’automobile. Ces bâtiments, qui devaient abriter des calèches, présentent de nombreux intérêts architecturaux. En plus, de leur caractère historique et pittoresque, ces carriage houses sont en effet prisées pour leur grande pièce, dotée d’un très haut plafond, au rez de chaussée. 

Le défi 

À vous de retrouver une carriage house, au milieu de somptueux brownstones et de quelques beaux immeubles sur Pineapple Street, entre Columbia Heights et Henry Street à Brooklyn. Attention, il s’agit désormais d’une magnifique habitation. Et si vous doutez de la réponse, rdv sur le site www.family-way.com.

Quelques adresses pour profiter du quartier 

Le quartier de Brooklyn Heights, accessible très facilement par Borough hall station depuis Manhattan (lignes 2, 3, 4, 5 et R), propose de belles opportunités de balades dans un quartier classé et protégé ayant gardé une atmosphère bien particulière avec ses manoirs, ses brownstones, ses carriage houses, ses nombreuses églises et sa vue mythique sur Manhattan. 

  • Quand on vient à Brooklyn Heights, c’est aussi pour profiter de la vue incroyable sur Manhattan. La Brooklyn Heights Promenade est magique et vous offre une balade agréable sur les bords de l’East river avec une vue sur la skyline.
  • Longtemps surnommée the City of Churches, Brooklyn compte un grand nombre d’églises. Je vous invite à les observer et, surtout, à voir la reconversion d’un certain nombre d’entre elles (en habitations, bibliothèque…)
  • Ne manquez pas le jeu de piste à Brooklyn proposé dans le guide family way (disponible sur Familyway, amazon, Albertine ou French Wink). Il vous permet de découvrir les quartiers de Brooklyn Heights et de DUMBO de façon ludique. Ainsi, vous découvrirez une étape du Underground railroad (chemin de fer clandestin), la maison d’une célébrité ou l’origine des noms de rue dans le quartier.
  • Si vous avez un peu de temps, ne manquez pas le New York Transit Museum. Vous découvrirez l’histoire du métro de New York dans un musée directement installé dans une station désaffectée.
  • Enfin, si vous voulez faire une petite pause, vous avez le choix entre les glaces locales de chez Ample Hills, le lobster roll ou shrimp roll de chez Luke’s Lobster et la pizza Julianna’s.

Attention, avant de vous rendre sur un de ces sites, il est nécessaire de vérifier les dernières mises à jour concernant les mesures spéciales Covid-19.

Les baguettes et mille-feuilles glacés des Brooklyn French Bakers

Tous les chemins mènent à la boulangerie-pâtisserie, les Brooklyn French Bakers en sont la preuve. Sabrina Labouré a été responsable d’agences bancaires en Île-de-France pendant près de 20 ans avant de déménager à New York en février 2018. C’est lors d’un dîner entre amis en 2019 qu’elle rencontre Nelly Azambre, une ingénieure en génie civil lyonnaise et maman de trois enfants. Le troisième de la bande, Teddy, a rejoint la Big Apple en 2020 avec sa femme et ses deux enfants. Il est Normand et chimiste de formation. « Il se trouve que ma fille et son fils sont dans la même classe, explique Sabrina Labouré. C’est sa femme qui nous a mis en contact quand je lui ai expliqué mon projet de reconversion. C’était une belle coïncidence ».

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Chacun sa spécialité

Tous les trois ont fait le même constat au moment de leur rencontre : il est difficile de trouver à la fois des produits artisanaux de boulangerie et de pâtisserie au même endroit à New York. Bonne nouvelle car chacun a choisi sa spécialité. Sabrina Labouré a toujours été une amatrice de pâtisserie, préparant pour ses proches et ses trois enfants des classiques français comme le royal au chocolat, le mille-feuille glacé, le paris-brest et la tarte aux fraises. Elle s’est inscrite au CAP pâtisserie à distance, avant d’aller passer son examen et d’obtenir son diplôme en France l’année dernière.

Nelly Azambre a commencé à faire ses propres baguettes et miches durant la pandémie, et est devenue la spécialiste des pains au levain et du sans gluten. Elle est en train de passer son CAP de boulangère, tout comme Teddy Collet, qui s’occupe du pain et des viennoiseries. « C’est l’innovateur du groupe, celui qui aime tester et combiner les saveurs », résume Sabrina Labouré.

Le quartier, une deuxième famille

Après avoir commencé à vendre grâce au bouche-à-oreille dans leur quartier de Caroll Gardens à Brooklyn, les trois amis ont décidé de passer à la vitesse supérieure en juin 2021 en créant leur entreprise. « On partage la même envie de créer des produits français qualitatifs, de s’entraider et d’avoir un impact dans la communauté », raconte l’ancienne banquière. Les Brooklyn French Bakers ont investis dans un local professionnel de 80m2 en décembre, situé au 273 Columbia Street. « C’est un laboratoire, une “dark kitchen” avec des grands plans de travail, deux fours et tout le matériel nécessaire pour la préparation, détaille-t-elle. Nous fonctionnons principalement avec notre site marchand où les gens peuvent commander et choisir de se faire livrer ou de venir récupérer sur place ». Comptez par exemple 4$ la baguette, 5$ le pain au blé complet, 3$ le croissant et 40$ le mille-feuille pour 8 personnes. « Nous faisons aussi des opérations spéciales comme dimanche dernier (ndlr: le 23 janvier), où nous avons livré des paniers petits-déjeuner tout prêts à domicile ».

https://www.instagram.com/p/CYFiD9wLs4P/

Le challenge pour ses trois parents est aussi de jongler entre leur nouveau business et leur vie familiale. « Nelly a trois enfants, Teddy deux, moi j’en ai trois dont une petite de quatre ans. Ça a été ma première goûteuse et supportrice quand je me suis lancée, sourit Sabrina LabouréC‘est vrai qu’il faut s’organiser et aménager son emploi du temps. Heureusement, on a la chance de pouvoir compter sur nos amis du quartier, c’est vraiment une deuxième famille ».

À terme, les Brooklyn French Bakers aimeraient pouvoir recevoir leurs clients dans une vraie boulangerie-pâtisserie, et pourquoi pas en ouvrir d’autres par la suite. « On commence à avoir une clientèle régulière qui va au delà de Caroll Gardens. Mais gardons les pieds sur terre, on n’est qu’au tout début de l’histoire. »

Les femmes françaises à l’honneur au théâtre Raymond Kabbaz

À l’occasion de la Journée internationale de la femme, le théâtre Raymond Kabbaz les mettra à l’honneur, les vendredi 4 et samedi 5 mars à 8pm, en présentant une pièce de théâtre 100% féminine : « Je ne serais pas arrivée là si… » (environ 75 minutes, en français avec sous-titres anglais). Quelques mots confiés par une trentaine de personnalités françaises à la journaliste du Monde Annick Cojean, dans le cadre d’une série d’entretiens publiés dans le quotidien, et répertoriés dans un livre du même nom (Grasset, 2018). 

Six d’entre elles sont mises en lumière : Gisèle Halimi, Christiane Taubira, Virginie Despente, Françoise Héritier, Nina Bouraoui et Amélie Nothomb, et interprétées par deux comédiennes, Julie Gayet et Judith Henry, cette dernière signant également la mise en scène. Des femmes fascinantes qui convoquent leurs souvenirs, réfléchissent aux événements passés, questionnent leurs choix, repensent leurs relations, avec pour but de comprendre les personnes qu’elles sont devenues.

Pour Annick Cojean, « toutes ont imposé leur voix dans un monde dont les règles sont forgées par les hommes, et toutes ont à cœur de partager cette expérience. Elles peuvent être, je crois, une inspiration pour toutes les femmes. »

Caravan Palace en concert au Fox Theater d’Oakland

La tournée américaine de Caravan Palace fera un arrêt dans la Bay Area, le vendredi 11 février, dans le mythique Fox Theater d’Oakland. Le groupe français, considéré comme le précurseur de l’electro-swing, viendra enfin présenter sur scène son dernier album, « Chronologic », sorti en 2019. La pandémie est passée par là, et c’est donc deux ans plus tard que la tournée peut commencer. On retrouvera avec plaisir la musique entraînante de ce groupe parisien, qui aime mélanger les influences jazz, dance, électro et de solides lignes de basse.

Composé de trois membres, Arnaud « Vial » de Bosredon (guitare, programmatuin, synthétiseur),  Charles Delaporte (contrebasse, synthétiseur, programmation), et Zoé Colotis (chant), le groupe monte sur scène accompagné de quatre musiciens, qui ajoutent à leur énergie communicative. Leur tournée américaine sillonnera tout le pays en plus de vingt dates.

https://www.instagram.com/p/CXknIDVtoQY/

 

Forte baisse du nombre (officiel) des Français aux États-Unis

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Les Français sont moins nombreux qu’il y a un an en Amérique du Nord. Leur nombre a fortement décliné, selon les derniers chiffres du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. La chute est particulièrement prononcée aux États-Unis : 136 533 inscrits au registre des Français hors de France, soit 8% de moins entre 2020 et 2021. Au Canada, le recul est de 4% seulement sur la même période, avec 94 940 inscrits, mais il s’est accéléré par rapport à l’année précédente (-0,4% entre 2019 et 2020). La première circonscription législative des Français de l’étranger, qui regroupe ces deux pays, comptait 231 328 inscrits au 1er janvier 2022, selon le décret du 26 janvier dernier paru au Journal Officiel (JO).

Déclin depuis 2017

La pandémie semble avoir accéléré les départs, et pas seulement depuis l’Amérique du Nord. La communauté française a baissé dans 118 pays sur 169, notamment là où elle est forte comme en Allemagne (-9%), Italie (-8,95%), Algérie (-6,8%) et au Royaume-Uni (-5,6%). Le nombre total de Français inscrits au registre au 1er janvier 2022 s’élevait à 1 614 772 (autant de femmes que d’hommes et les 3/4 vivant dans la même circonscription consulaire depuis plus de 5 ans), soit un recul global de 4,2% en un an, après un déclin de 5% en 2020, année de l’apparition de la pandémie de Covid-19.

Il s’agit de la quatrième année consécutive de baisse, souligne le ministère, qui note le rôle probable de « la crise sanitaire et économique », mais avance également une explication plus technique à cette forte baisse. Il y a cinq ans, on avait en effet enregistré un afflux d’inscriptions sur les listes électorales consulaires – et du même coup sur le registre des Français de l’étranger – dans la perspective des élections présidentielle et législatives de 2017. L’inscription étant généralement valable cinq ans, un nombre plus important de personnes est sorti du registre en 2021, ce qui ne signifie pas nécessairement qu’elles n’habitent plus à l’étranger. Depuis 2018, un Français habitant à l’étranger peut en effet rester inscrit sur les listes électorales consulaires sans être inscrit au registre des Français de l’étranger.

Données non exhaustives

Ces considérations techniques soulignent surtout le caractère partiel de ces statistiques. Les données du registre ne sont pas exhaustives : l’inscription est volontaire et ceux qui se désinscrivent ou qui ne renouvellent pas leur inscription n’ont aucune obligation de justifier leur décision. Les Français seraient près d’un million de plus dans le monde, soit 2,5 millions, en prenant en compte les non inscrits.

À noter que certains pays voient, au contraire, leur communauté française enregistrée augmenter depuis cinq ans, comme le Mexique (+1,16% entre 2020 et 2021), les pays baltes (+ 19% en Estonie et + 6% en Lituanie) ou au Moyen-Orient (+3% au Qatar, +1,7% aux Émirats arabes unis).

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Un talisman de Napoléon Bonaparte mis aux enchères en Floride

Avis aux collectionneurs à la recherche de pièces rares. Un talisman de l’empereur Napoléon Bonaparte, décédé il y a plus de 200 ans, sera présenté le vendredi 4 février à Palm Beach Gardens en Floride, avant sa mise aux enchères en ligne. Les potentiels acquéreurs auront alors jusqu’au vendredi 4 mars pour se manifester. Une part des bénéfices de cette vente impériale, parrainée par le crooner américain Pat Boone et la légende du golf Jack Nicklaus, sera reversée à des œuvres caritatives.

Représentant un sphinx en cristal de quartz reposant sur un socle d’argent incrusté d’une centaine de pierres précieuses, ce talisman est estimé à 250 millions de dollars. Si sa modélisation est attribuée à l’empereur lui-même, sa création revient quant à elle au joaillier parisien Edmé-Marie Foncier, épaulé par le sculpteur émérite Jean-Antoine Houdon.

Destiné à Joséphine de Beauharnais

Un chef-d’œuvre de l’orfèvrerie française qui aurait été commandé par Napoléon Bonaparte afin de commérer sa campagne militaire en Égypte mais surtout célébrer son amour pour Joséphine de Beauharnais, sa première épouse. « Elle a été son plus grand amour, même s’il s’est montré infidèle et qu’il a été obligé de la répudier au profit de Marie-Louise d’Autriche pour des raisons politiques, indique l’historien français Jean-Paul Guis. Il est donc compréhensible que Napoléon Bonaparte lui ait offert cet objet inestimable, sous forme de talisman, afin sûrement de la protéger durant ses absences répétées. »

Cette curiosité aurait été découverte après la Seconde Guerre mondiale aux Pays-Bas avant d’être échangée en 2005 contre un ensemble de clubs de golf. Son heureux propriétaire, un passionné américain de la petite balle blanche, a ensuite décidé de faire analyser le talisman afin de découvrir son origine, sans savoir à l’époque qu’il avait un lien avec Napoléon Bonaparte.

Aujourd’hui, cette vente aux enchères pourrait attiser les convoitises puisque les objets ayant appartenu à l’empereur connaissent bien souvent un vif succès aux États-Unis. « Plus de deux siècles après sa disparition et malgré les polémiques, le personnage de Napoléon Bonaparte continue de fasciner, plus particulièrement sur le territoire américain où il est notamment considéré comme l’un des plus grand stratèges de tous les temps après Jules César et Alexandre le Grand », confie Jean-Paul Guis.