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Lette Macarons cherche une seconde naissance

En pleine pandémie, l’enseigne star des macarons fondée à Los Angeles par Paulette Koumetz et le pâtissier français Christophe Michalak fermait ses 12 boutiques. Reprise il y a quelques jours par Vincent Benoliel, l’entrepreneur à la tête de Michelina et Pasta Corner à l’Original Farmers Market, Lette Macarons veut ressusciter.

Tout commence au milieu des années 2000, époque à laquelle la femme d’affaires Paulette Koumetz découvre les talents de Christophe Michalak, le chef pâtissier du palace parisien le Plaza Athénée. Séduite par le style et les recettes du Français, l’Américaine imagine avec lui la marque Lette Macarons, et le duo ouvre en septembre 2007 leur première boutique à Beverly Hills.

12 boutiques fermées par la Covid

Les macarons, emblème du Paris gourmand, connaissent alors un immense succès. Bien accordé, le duo multiplie les parfums. Plus d’une cinquantaine au total, passant de l’abricot aux saveurs cheesecake, chocolat banane, noix de coco, amande et fleur d’oranger, matcha… Le gâteau, à l’allure chic, proposé dans un carton élégant, séduit les Angelenos et ne tarde pas à faire d’autres adeptes. 12 adresses suivent, dans le quartier de Little Tokyo, à Koreatown à Los Angeles, mais aussi à San Francisco, au Texas jusqu’en Alabama.

Sorti de l’affaire en 2012, Christophe Michalak laisse Paulette Koumetz aux commandes de Lette Macarons qui décide, en pleine pandémie de Covid, de fermer l’ensemble de ses établissements. « Paulette est venue me rencontrer et m’a proposé de reprendre l’affaire, explique Vincent Benoliel, déjà à la tête de Michelina et alors en pleine préparation de sa nouvelle ouverture de Pasta Corner. J’ai hésité et me suis lancé. »

Après la Californie, le Texas et la Floride

Fort de son expérience avec Chez Vincent, une entreprise de commerce de gros (qu’il dirigea pendant 17 ans) implantée à Los Angeles, riche de 120 salariés, et avec laquelle il distribuait déjà plus de 2 millions de macarons à l’année, Vincent Benoliel accepte le nouveau challenge. « Les recettes de Lette Macarons sont, avec Pierre Hermé, les meilleurs macarons du monde, estime-t-il. L’entreprise a toujours bien fonctionné et réalisait plus de 8 millions de dollars de chiffre d’affaires avant la crise mondiale, ajoute-t-il. L’offre packagée est parfaite, la distribution en ligne est un succès, reste à rationaliser les achats, à communiquer davantage, notamment avec les réseaux sociaux et à convaincre de nouveaux acteurs à prendre les rênes de nouvelles boutiques. »

Outre la Californie, l’entrepreneur cible le Texas, État où Lette Macarons avait trouvé son public, avec Dallas et Austin comme points de chute, mais aussi la Floride et Orlando. « Les macarons se vendent partout aux États-Unis, c’est une recette qui plaît. Même à l’Original Farmers Market, au sein de l’enseigne Michelina, j’en vends plus de 1500 par semaine. L’investissement pour les futurs franchisés est raisonnable, les loyers accessibles, et le système fonctionne sur le « licensing », un contrat qui impose l’achat des macarons chez Lette Macarons sans perception de commission ou royalties de notre part. »

Ouvert aux entrepreneurs américains et français – « nous proposons des visas pour les profils français qui souhaitent venir s’installer aux Etats-Unis » -, Vincent Benoliel croit dur comme fer à la relance de l’enseigne. « Nous n’avons aucune limite, notre objectif est d’ouvrir partout où nous le pouvons ! »

[Concours Saint Valentin] Gagnez un billet pour rendre visite à votre moitié aux États-Unis !

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Pour la Saint Valentin, de nombreux couples “transatlantiques” ne demandent qu’une seule chose : la possibilité de se retrouver ?
Dans ce cas, le meilleur cadeau possible est bel et bien un billet d’avion !

En 2022, French Bee, LA compagnie qui réunit la France et les USA, joue les cupidons en offrant deux billets d’avion reliant la France à San Francisco, New York et Los Angeles à deux couples séparés par l’océan !

Pour tenter de remporter un billet, remplissez ce formulaire pour participer au grand tirage au sort qui aura lieu le 14 février ?

?  Doublez vos chances de gagner en partageant l’information sur les réseaux sociaux* avec le hashtag #frenchbeenousreunit
*sur Instagram ou Facebook en mentionnant French bee et French Morning

Fin des participations le 13 février à 9am (ET). Annonce des gagnants le 14 février sur nos réseaux sociaux.

Sophie Quéré, de DAF à tapissière : «Changer de vie enseigne l’humilité»

Sophie Quéré pénètre dans une petite salle bourrée de chaises en tout genre. Mais gare où l’on s’assoit. La Française est la fondatrice de SideBySide, une société de tapisserie et de réfection de sièges qu’elle fait vivre depuis son atelier logé dans son appartement de la Fifth Avenue. Dans une autre vie, son bureau était fort différent. Elle était la directrice administrative et financière de l’Ensemble Intercontemporain, un ensemble musical créé dans les années 1970 à Paris par le compositeur Pierre Boulez. « Avec cette reconversion, dit-elle, j’ai le sentiment d’avoir fait sauter des couvercles dans mon cerveau ! ».

Reconversion radicale

La culture et l’art sont présents dans la vie de Sophie Quéré depuis l’enfance, mais elle n’a jamais voulu devenir artiste elle-même – « j’ai fait un peu de guitare, mais je n’étais pas très douée ! ». Ce qui l’intéressait ? La gestion. Son diplôme en poche, elle entame une longue carrière dans le secteur culturel. Elle enchaîne les postes et les missions à la Cité de la Musique, au Musée d’Orsay, dans le monde des festivals, avant d’être nommée « DAF » à l’Ensemble Intercontemporain.

Elle y gère une équipe de quinze personnes (production, comptabilité, communication, bibliothèque, régie technique…) et traite les questions non-musicales des trente solistes de l’Ensemble. « Je n’ai jamais ressenti de frustration. J’étais très contente de m’occuper de l’organisation, de la production, de la programmation, de la vente de tickets. Cela m’a permis de découvrir plein de métiers artistiques, se souvient-elle. J’allais à beaucoup de concerts. Chaque spectacle était une découverte pour moi ».

Quand elle décide finalement d’aller voir ailleurs, au bout de dix-neuf ans, elle a du mal à trouver chaussure à son pied. Elle cherche d’abord un travail similaire dans le monde culturel, mais « ce n’était jamais aussi bien que ce que j’avais». Elle se rend compte qu’elle veut opérer un changement plus radical et jette son dévolu sur la tapisserie. Clin d’oeil inconscient à son grand-père qui travaillait dans la soierie à Lyon. « J’ai grandi entourée de tissus, de ciseaux, de coutures», observe-t-elle.

Nouvelle ville et nouveau métier à 47 ans

Méthodique et organisée, l’ex-directrice ne fait pas les choses à moitié. Elle commence à suivre des stages à Paris et interroge des tapissiers à tour de bras sur « comment se passent leurs journées, le marché, les clients, les fournisseurs, l’évolution du métier. Je voyais des hommes, des femmes, des jeunes, des moins jeunes... » Elle s’aperçoit aussi qu’elle n’est pas seule à choisir la tapisserie sur le tard. « Il y a beaucoup de reconversions dans ce milieu. Une ancienne collègue m’a dit que cela correspondait au moment où l’on héritait de vieilles maisons et d’objets à retaper de la part de parents décédés. Ça m’a fait rire mais ça n’est pas complètement faux ».

Dans le même temps, son mari a l’opportunité de venir travailler à New York. Hors de question de refuser. « On savait qu’on voulait partir vivre à l’étranger». En 2017, à 47 ans, la tapissière en herbe débarque donc dans la Grosse Pomme. Pour la première fois, elle monte une boîte et se retrouve à vendre ses services. Elle rejoint le réseau de femmes francophones She for S.H.E et l’américain HeyMama pour mères actives. Grâce au bouche-à-oreille, et sa présence sur deux portails en ligne (Chairish et Sotheby’s), elle s’assure un flux de travail constant.

Son créneau : les petits sièges (tabourets, chaises d’enfants, « pas les sofas ou gros fauteuils ») qu’elle vend terminés ou qu’elle tapisse pour des clients. Elle se spécialise en particulier dans les chaises anciennes, à qui elle donne une seconde jeunesse avec des tissus colorés, venus d’ailleurs. « Je ne travaille que sur des pièces que j’aime », glisse-t-elle.

Partager son expérience

Sa vie d’avant ne lui manque pas. Ce changement de carrière et de ville lui a permis de se retrouver dans un univers professionnel plus calme, qui lui donne le temps de travailler ses pièces et lui permet d’utiliser ses mains pour autre chose que l’écriture de rapports. Elle intervient également en milieu scolaire où elle raconte son parcours aux élèves et les leçons apprises en chemin.

« Changer de vie, c’est comme retourner à l’école. Cela enseigne l’humilité. Nous ne sommes plus dans la peau d’adultes qui savent tout et dont le chemin est tout tracé. Nous nous retrouvons dans une situation de fragilité, raconte-t-elle. La vie n’est pas suspendue à un choix fait quand on est jeune ».

Cyrano avec James McAvoy enfin au BAM

L’amour lorsque les probabilités sont en votre défaveur : c’est le thème intemporel de Cyrano de Bergerac, classique adoré de la littérature et du cinéma français. Et puisqu’un classique est fait pour être réinventé, le BAM proposera, du mardi 5 avril au dimanche 22 mai, une adaptation radicale et alléchante de la pièce d’Edmond de Rostand.

L’adaptation promet un grand dépoussiérage de tout élément théâtrale ou linguistique associé au passé, avec une scénographie noire et blanche postmoderne, des costumes contemporains, pour ne pas dire ordinaires, et point de « pic », de « cap » ou de « péninsule » exorbitant à l’horizon non plus. Mais ce dénuement veut mettre en avant ce qui importe le plus dans la pièce de Rostand au-delà même de l’amour : le verbe. On a hâte d’y prêter l’oreille.

C’est le très charismatique acteur écossais James McAvoy, que l’on connaît au cinéma comme Professeur X dans la franchise Marvel « X-Men » et Robbie Turner dans la romance d’époque « Reviens Moi », qui interprète Cyrano dans ce que la presse anglaise a décrit comme « un tour de force théâtral ». La production anglaise de Martin Crip, mise en scène par Jamie Lloyd, a passé un an au National Theater de Londres avant d’être, Covid oblige, diffusée dans les cinémas avec autant de succès critique. La pièce, prévue initialement au BAM au printemps 2020 mais reportée en raison de la pandémie, se veut énergique et captivante, puissante et sexy, pour donner un nouveau souffle à l’histoire du nez le plus connu de France, dans la langue de Shakespeare.

Quelle grande école française choisir pour étudier le management ?

[Article partenaire] Pour les élèves de terminale, l’heure du choix des études approche. Pour certain(e)s, le cursus désiré reste encore flou. Vers quelle formation se diriger ? Quelle école choisir et comment y entrer ? 

Si la voie du commerce et du management vous intéresse et que vous souhaitez étudier dans une école française, plusieurs établissements proposent des cursus post-bac ou après une classe préparatoire. Certains proposent également des formations à forte dimension internationale, c’est notamment le cas de l’IÉSEG, une école de management située à Lille et Paris.

Pourquoi choisir l’IÉSEG

L’IÉSEG propose un large éventail de formations, du post-bac au doctorat. L’école propose notamment deux formations accessibles directement après le bac : le Bachelor in International Business et le Programme Grande Ecole

Les formations de l’IÉSEG, à la fois généralistes et de haut niveau, sont reconnues en France ainsi qu’à l’international. Tout au long de leur formation, les étudiants étudient en profondeur les différents aspects du management, afin d’atteindre par la suite des postes de managers de premier plan. À la sortie de l’école, les étudiants peuvent prétendre à des centaines de métiers différents, en marketing, commerce, audit, finance ou encore entrepreneuriat, pour n’en citer que cinq.

Une école axée sur l’international

L’une des grandes forces de l’IÉSEG, c’est sa dimension internationale. Le mot d’ordre : « internationalisation at home ». Dès la première année, les étudiants baignent dans un environnement international et une forte diversité culturelle grâce à la présence de nombreux professeurs et étudiants étrangers. Les étudiants de l’IÉSEG doivent également valider un “Passeport de la diversité Culturelle” et ont l’opportunité de choisir des électifs en lien avec les compétences interculturelles. Le but est de former des managers ouverts sur le monde, adaptables et prêts pour des postes internationaux. 

Par ailleurs, tout au long de la formation et dès la première année, les étudiants sont amenés à effectuer quatre stages en entreprise, que ce soit en France ou à l’étranger. Ils doivent également effectuer un séjour d’études à l’étranger dans l’une des 323 universités partenaires dans 76 pays différents. 

Programme Grande Ecole ou Bachelor in International Business ? 

Les deux programmes couvrent, sur le fond, des thèmes similaires : économie, mathématiques, statistiques, droit ou encore langues vivantes pour le tronc commun. Les programmes permettent également d’appréhender de nouvelles disciplines, comme la finance, la stratégie, la négociation, les ressources humaines ou encore le marketing. 

La différence majeure entre les deux programmes est la durée : le Bachelor, par nature, dure trois ans et délivre un diplôme de licence (le BIB est visé par le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et revêtu du grade de Licence). Le Programme Grande Ecole quant à lui est sur cinq ans, délivrant ainsi un diplôme de Master (le PGE est visé par le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et revêtu du grade de Master). 

Pour le programme du Bachelor in International Business, les cours sont dispensés 100% en anglais dès la première année. Le programme PGE offre un parcours plus graduel, la première année étant composée de cours en français et en anglais. Dès la deuxième année cependant, tous les cours sont en anglais.

Comment intégrer l’IÉSEG

Pour intégrer l’IÉSEG en post-bac, deux possibilités s’offrent à vous : 

  • Pour le Programme Grande Ecole, il faut passer le concours ACCES (pour baccalauréat français). Les inscriptions au concours de cette année sont déjà ouvertes et auront lieu le 7 avril 2022 (attention, les épreuves se dérouleront sur le fuseau horaire de Paris !)
  • Pour le Bachelor in International Business, l’admission se fait sur dossier via Parcoursup. 

Dans le cas d’un autre diplôme que le Baccalauréat français, vous pouvez candidater directement en ligne sur l’application de l’IÉSEG

En cas de questions sur les admissions, n’hésitez pas à contacter l’IÉSEG : 

? Admission après un baccalauréat français : Morgane Deroncq, [email protected] 

? Admission après un autre diplôme : Yash Ruia, [email protected] 

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Quatre innovations françaises qui vont séduire les Américains

À l’occasion du dernier CES à Las Vegas, les entreprises françaises ont dévoilé des innovations qui sont ou seront bientôt disponibles aux États-Unis. Ces nouveautés devraient séduire la clientèle américaine ainsi que les nombreux Français vivant outre-Atlantique.

Pour les mini-cuisines

Pour Damian Py, cofondateur et directeur général de Daan Tech, la meilleure solution pour toucher les consommateurs est de commercialiser un produit qui répond à une demande précise. C’est pour cette raison que l’entreprise vendéenne a créé le lave-vaisselle ultracompacte Bob qui va satisfaire tous les citadins qui manquent cruellement de place dans les appartements.

Une partie de l’équipe de Daan Tech avec Léo Loussouarn (responsable export), Damian Py (cofondateur et directeur général) et Abigail McBride (assistante export pour les USA).

« Notre lave-vaisselle tient sur un égouttoir. Il peut être entièrement autonome en le remplissant d’un galon d’eau même s’il est aussi possible de le brancher à une arrivée d’eau. Il est assemblé en France et peut contenir jusqu’à six assiettes », explique Damian Py qui précise que pour faciliter le développement de la marque aux États-Unis, Daan Tech a créé une filiale dans le Delaware. Déjà vendu sur le territoire français, le modèle Bob est en précommande pour les clients américains sur le site de la marque pour 299 dollars et 399 dollars pour la version dotée d’une façade personnalisée. Le Bob devrait aussi être disponible sur Amazon.

Pour le bien-être

Pour la start-up Morphée, le sommeil et le bien-être sont les arguments forts pour convaincre les acheteurs. Cofondateur de l’entreprise avec Guillaume Barathon, Charlie Rousset a travaillé avec ses équipes à la création d’un appareil de méditation pour s’endormir avec des exercices de respiration ou bien des sons et des bruits de la nature. Avec son design épuré et sa fabrication en bois, ce produit est vendu 99 dollars sur le site de la marque mais aussi sur les sites Amazon, Hammacher et Merci Bisous. Pour Charlie Rousset, l’innovation vaut vraiment le détour, car le Morphée ne nécessite par de connexion Internet et les programmes sont suffisamment variés pour ne pas se lasser.

Charlie Rousset, cofondateur de Morphée sur le stand de la marque au CES.

L’entreprise d’Aix-en-Provence propose aussi une version pour les enfants baptisée My Little Morphée. Morphée va ouvrir un bureau à New York en mars prochain pour augmenter sa présence dans la distribution. La direction sera assurée par Indira Ouedraogo, chargé du développement international de l’entreprise.

Toujours dans le registre de la santé, le Français Withings (photo de Une) a dévoilé sa nouvelle innovation Body Scan, dont la sortie est attendue au second semestre. Il s’agit d’une balance connectée qui étudie le corps humain avec des biomarqueurs pour surveiller la fréquence cardiaque et l’âge vasculaire. Cette balance est aussi reliée à l’application Withings Health afin d’accéder à un coaching et à des spécialistes cliniques.

Pour les soins canins

Déjà implantée aux États-Unis avec son tracker GPS, Invoxia a présenté un nouvel appareil connecté qui va faire fureur dans les foyers américains et de la communauté expatriée. L’entreprise s’apprête à lancer le Smart Dog Collar, un collier biométrique pour chien dont l’utilisation va bien au-delà du simple tracker GPS. En effet, grâce à une technologie innovante d’intelligence artificielle embarquée, le Smart Dog Collar peut détecter le rythme cardiaque et respiratoire au repos d’un chien.

Avec la collaboration de vétérinaires et l’analyse des comportements, il s’agit d’un outil fiable pour faciliter la détection de maladies prématurément et le suivi de la santé de l’animal. Ce collier intelligent sera disponible dès cet été sur le site de la marque ainsi que sur Amazon. Pour cette invention, la société Invoxia est repartie du CES avec un award dans la catégorie « Innovation ».

Pour toutes ces startups qui ont fait de l’innovation leur cheval de bataille, les États-Unis représentent un marché porteur. « Les États-Unis ont une place de choix parce que ce pays est un marché avec une taille énorme et que lon peut pénétrer peut-être plus facilement que d’autres », commente Clara Chappaz, la directrice de la French Tech.

(Photos : Laurent Garrigues)

French Boss, Eric Chanie : «Lever 15 millions d’euros pour combattre l’épilepsie»

Eric Chanie vit à Genève depuis 11 ans. Parce-que c’est la Suisse, et pas un autre pays, qui a su proposer à cet ingénieur en électronique originaire du Sud-Ouest un job dans le secteur dont il rêvait : l’industrie pharmaceutique. Et, après une décennie passée au sein d’une multinationale, il a réalisé, à 50 ans et au terme de deux années passées au sein d’une entreprise caritative dont l’objectif est d’améliorer les patients gravement malades, son rêve absolu de devenir entrepreneur. Il a monté sa société, Epios, consacrée au cerveau humain et qui vise, par une méthodologie propre, à créer de nouveaux traitements contre les maladies neurologiques, notamment l’épilepsie.

Le parcours d’Eric Chanie permet de donner un coup de projecteur sur une médecine en pleine mutation et qui se modernise en accueillant, en son sein, des professions jusque-là totalement parallèles. Il est un peu le symbole du croisement de ces deux univers que sont la médecine et la technologie. Arrivé au statut d’entrepreneur après avoir fait un tour complet de ce que pouvait offrir le marché du travail, il est arrivé aussi à la conclusion que la diversité et la multiculturalité étaient, à l’évidence, des facteurs d’amélioration de la performance. La Suisse est certes petite, mais très multiculturelle.

Voir l’interview en vidéo :

Écouter en podcast :

https://www.spreaker.com/user/10781102/pad-audio_28

5 endroits pour faire de la luge à DC

La neige a recouvert une fois de plus la capitale américaine. Pour les amoureux de la glisse, c’est le moment de (re)sortir les luges. Si les températures hivernales ne vous rafraîchissent pas trop, vous avez sûrement déjà pris rendez-vous sur l’une des collines de la ville ou de ses alentours. Si vous hésitez sur la meilleure piste à descendre (et à remonter), French Morning a trouvé quelques adresses connues, et d’autres plus cachées, pour glisser sur les quelques centimètres de neige.

Capitol Hill

Si vous souhaitez descendre la piste d’un endroit iconique de la capitale, alors Capitol Hill vous attend. Depuis l’autorisation officielle, il y a 6 ans, de pratiquer la luge près du bâtiment, les Américains aiment particulièrement se retrouver avec leurs combinaisons de ski sur la pelouse du plus grand symbole démocratique des Etats-Unis. La colline face au Capitol n’est pas très abrupte et les enfants en profiteront autant que les adultes.

Les amoureux de la vitesse seront un peu déçus car la pente est très (trop) douce pour se croire au ski. Oubliez la course et prenez donc quelques minutes pour admirer le Capitol recouvert de neige et pour profiter de la vue sur le National Mall. Si vous avez un peu de temps après votre glissade, pourquoi ne pas vous réchauffer en visitant l’un des nombreux musées autour du bâtiment ? Capitol Grounds, gratuit, ouvert tous les jours.

Rock Creek Park

Même si le parc est immense, le meilleur endroit pour faire de la luge se situe près de la station de métro de Dupont Circle. Cet endroit est très calme et pratique, car la piste est large et peu d’arbres se trouvent sur votre chemin. Le spot est parfait pour les familles qui veulent éviter de se retrouver avec une foule trop importante. Si vous avez envie de vous balader dans Rock Creek Park après votre journée de luge, voici les meilleurs endroits à visiter.
Rock Creek Park, 2401 N ST NW, gratuit

Battery Kemble Park 

Voici l’un des endroits les mieux notés par les passionnés de luge et de tubing (glissade sur bouée gonflable). Malgré sa popularité, le parc n’est pas pris d’assaut car il n’est pas accessible en métro. C’est l’occasion parfaite si vous avez une voiture. Ce parc est situé dans le quartier de Wesley Heights, à environ 15 minutes en voiture du centre de Washington. Attention cependant, Battery Kemble Park est surnommé « Himalaya » par les adolescents du coin qui adorent surfer sur la pente raide… à toute vitesse. Si vous êtes amoureux d’Histoire, prenez quelques minutes pour aller découvrir ce parc, qui était un site défensif de l’armée de l’Union pendant la guerre de Sécession. Battery Kemble park, 3035 Chain Bridge Rd NW, gratuit.

Book Hill Park 

Au cœur du quartier historique et huppé de Georgetown, la petite pente de Book Hill Park est souvent recouverte d’étudiants qui descendent les pistes à toute vitesse en luge, ou avec toutes sortes de bouées en plastique multicolores. Parfait pour s’amuser a regarder les groupes d’étudiants s’entasser sur une petite luge, ou pour boire un cappuccino dans l’un des nombreux cafés de ce quartier emblématique. Un peu moins agréable pour les enfants, car la piste est assez étroite et la neige devient vite boueuse, car ce petit parc est victime de son succès. Si vous avez froid, partez déambuler dans les rues de Georgetown à la recherche d’un livre ou du parfait chocolat chaud. Book Hill Park, 1693 Wisconsin Avenue, gratuit

Liberty Mountain Resort

Vous ne vous lassez pas de glisser, mais il ne neige plus, ou vous souhaitez un endroit entièrement spécialisé dans le sport de glisse ? Pourquoi ne pas tenter le snowtubing ? L’idée est de dévaler une pente à bord d’une chambre à air. Les pentes sont déjà préparées en amont et sont séparées les unes des autres, comme des toboggans. Situé à environ une heure de route de la capitale, Liberty Mountain Resort propose des forfaits de tubing de deux heures pour enfants et adultes. Liberty Mountain Resort, comptez 10 $ pour forfait enfant et 37 $ pour forfait adulte. 

Le refuge, bon plan pour adopter un animal à DC

« Je vous présente Blue ! Elle est encore un peu stressée, donc pas encore prête pour être adoptée. » Blue, une chienne âgée de 4 ans, fait partie des 40 chiens du refuge Animal Welfare League à Arlington, où Chelsea Jones gère la communication. 

Aux États-Unis, il est possible d’acheter un chien ou un chat chez un éleveur professionnel. Néanmoins, les Américains ont une préférence pour les refuges. « C’est un concept très développé ici. Les gens vont souvent tenter leur chance dans les centres d’accueil pour animaux avant d’envisager l’option éleveur ».

Adoption possible en une journée

On compte une dizaine de refuges dans le District de Columbia. Situés aux quatre coins de la ville, ils possèdent tous des sites internet bien construits, avec photos des animaux adoptables à l’appui. Le Humane Rescue Alliance, au nord de Washington, est l’un des plus populaires. Le refuge peut proposer jusqu’à 300 chiens à l’adoption. Ashley Valm, directrice des adoptions, conseille de d’abord de « se renseigner sur le site, et ensuite de prendre rendez-vous pour rencontrer l’animal qui vous intéresse ». 

Si le coup de cœur est confirmé sur place, les bénévoles du refuge mènent un entretien qui dure entre 30 et 45 minutes, pour que le futur propriétaire puisse poser toutes les questions qui lui viennent à l’esprit. La procédure d’adoption est rapide : « si tout est en ordre, il est totalement possible de repartir avec son animal le jour même ».

Animaux vaccinés, stérilisés et pucés

Une formalité qui s’est largement simplifiée depuis quelques années. Terminée l’époque où les employés du refuge se déplaçaient chez les futurs propriétaires pour vérifier que leur logement pouvait accueillir un animal en toute sécurité. Pour Chelsea Jones, « cela ralentit le processus, cela n’aide personne. Ni les propriétaires, ni les animaux. On fait confiance à notre communauté. » À la Animal Welfare League, la procédure d’adoption dure entre 2 et 3 jours. Les étapes administratives sont simples : un formulaire à remplir en ligne, et les frais d’adoption à régler. « On demande environ 275 dollars pour un chiot, car on le vaccine, on lui installe une puce et on le stérilise avant de le confier au propriétaire. On offre même la première visite chez le vétérinaire ! » 

Dans la grande majorité des refuges du secteur de Washington, tous les animaux sont vaccinés, stérilisés et pucés avant d’emménager dans leur nouvelle famille. Les frais d’adoption sont dégressifs selon l’âge de l’animal : un chien adulte coûtera environ 200$, un senior de plus de 10 ans entre 100 et 175$. 

Pour nos amis les félins, il faut s’acquitter de 200$ pour un chaton, 125$ pour un chat adulte et 100$ pour un senior à la Animal Welfare League. 

Polo & Pan en concert au Bill Graham le 4 février

Une présence scénique puissante, des mélodies uniques et des sons qui mêlent de multiples influences. Pas étonnant que le duo français Polo & Pan compte parmi les phénomènes de la scène électro actuelle. Entêtant et mystérieux. 

Les deux DJ qui forment le groupe, Paul-Armand Delille (connu sous le surnom de « Polocorp ») et Alexandre Grynszpan (connu comme « Peter pan ») seront en haut de l’affiche le vendredi 4 février au Bill Graham Civic Auditorium. Les artistes s’arrêtent par San Francisco dans le cadre de leur tournée américaine et suite à la sortie de leur second album, Cyclorama, en 2021.

© Noemie Ferst

Ce deuxième opus, imaginé et travaillé pendant le confinement, explore les grands évènements de nos vies. L’amour, la naissance, le rapport au temps. Les sonorités, comme pour leur premier album « Caravelle », restent au carrefour d’inspirations et d’univers variés. Un mélange inédit d’électro, de house, de folk et de musiques du monde. L’ensemble ponctué par des touches de rap, de flûte de pan et même de bruits issus de la nature.

Résultat ? Des morceaux colorés, oniriques, parfois à tendance mystique, et bien souvent joyeux. À l’instar de leur tube « Ani Kuni », une interprétation libre d’une prière amérindienne. 

Depuis sa formation à Paris en 2012, Polo & Pan crée donc des étincelles. Et partout où les deux DJ se produisent, ils enflamment leur public. Soirée « Feel Good » assurée comme ils le chantent si bien. Un concentré euphorisant à ne pas manquer. 

Photo de Une © Fiona Torre 

Europe : posez vos questions à Clément Beaune et Roland Lescure

À l’occasion de la présidence française de l’Union Européenne, French Morning organise un webinaire avec Clément Beaune, le secrétaire d’État aux Affaires européennes, et Roland Lescure, député des Français de la circonscription Amérique du Nord.

Ils répondront aux questions des journalistes de French Morning. Vous pourrez également poser vos questions en direct, ou les envoyer par email ici. Afin de recevoir les informations sur la diffusion, inscrivez-vous ici. 

Proche collaborateur d’Emmanuel Macron depuis son passage à Bercy, et longtemps resté dans l’ombre, Clément Beaune est désormais fermement sur le devant de la scène politique française avec la présidence française de l’Union Européenne qui a débuté le 1er janvier pour six mois. Celui qu’on a surnommé « le cerveau européen » d’Emmanuel Macron porte la parole pro-européenne de la majorité présidentielle, à la fois en France et chez les partenaires européens. Le moment est donc bienvenu pour cette rencontre avec les Français des États-Unis.

Le secrétaire d’État aux Affaires européennes sera accompagné du député Roland Lescure, élu de la première circonscription des Français de l’étranger (États-Unis et Canada). Ce webinaire sera aussi l’occasion pour le député de présenter ses vœux aux Français de sa circonscription.

Inscriptions recommandées ici.

[Vidéo] Fiscalité internationale : le cas d’une famille française expatriée aux États-Unis

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Olivier Sureau est expert-comptable diplômé et CPA, co-fondateur de JADE FIDUCIAL, société de comptabilité et fiscalité pour les entreprises et particuliers français et américains basés notamment aux Etats-Unis.

Le point fort d’Olivier : sa connaissance des traités internationaux avec les pays francophones, la France en tête, avec une solide expérience de plus de 20 ans.

Jeudi 13 janvier 2022, Olivier prenait la parole lors d’un webinaire dédié à la fiscalité pour les Français expatriés aux États-Unis.

Au programme :
– Quand devient-on foyer fiscal américain ?
– Quelles sont les déclarations fiscales fédérales américaines et françaises à effectuer ?
– Sur quels revenus s’applique la fiscalité américaine ?
– Le cas des retraites, de l’assurance vie et du patrimoine immobilier
– Le retour en France
– Les formulaires à remplir et le calendrier 2022

Visionnez le replay sur notre page YouTube

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