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Washington DC : quelles restrictions à partir du 15 janvier ?

« Je ne prends aucune décision à la légère », assure Muriel Bowser. Alors que le port du masque est de nouveau obligatoire en intérieur, dans tous les lieux publics, pour faire face à la propagation exponentielle du variant Omicron, la maire de Washington a ordonné la mise en place de nouvelles restrictions sanitaires à partir de ce samedi 15 janvier. On fait le point.

Qui est concerné, pour aller où ?

À partir du 15 janvier à 6h du matin, toute personne âgée de 12 ans et plus devra fournir la preuve d’au moins une dose de vaccination pour se rendre à l’intérieur :

  • d’un restaurant
  • d’un bar ou d’une boîte de nuit
  • d’une salle de sport
  • d’une salle de concert, d’un cinéma, d’un stade (y compris pour voir jouer les Wizards au Capital One Arena) ou d’un bowling
  • d’une convention professionnelle, d’un auditorium ou d’un espace de coworking

Comment prouver son statut vaccinal ?

Les clients pourront montrer comme preuve la carte de vaccination fournie par le CDC après leur première dose. Une photocopie, ou une photo de la carte prise avec le smartphone sont également acceptées. Les applications officielles, comme VaxYes, CLEAR, ou TousAntiCovid pour les Français font également foi.

Quels sont les lieux exempts de ces restrictions ?

Les personnes non vaccinées pourront toujours se rendre :

  • dans les magasins d’alimentation
  • dans les musées
  • dans les lieux de culte
  • à la pharmacie, aux urgences et à l’hôpital 
  • au centre commercial ou dans les boutiques indépendantes
  • au bureau de vote
  • dans les centres administratifs 
  • dans les lieux consacrés à l’aide sociale

Un schéma vaccinal complet exigé à partir du 15 février

À partir du mardi 15 février, l’accès aux établissements sera conditionné à un schéma vaccinal complet pour les 12 ans et plus. Pour le moment, le CDC considère une personne comme étant complètement vaccinée deux semaines après sa seconde dose de Pfizer-BioNTech ou de Moderna, ou deux semaines après sa dose de Johnson & Johnson. La 3ème dose ne sera donc pas exigée pour se rendre à la salle de sport ou au restaurant à partir du 15 février, même si le CDC le recommande fortement. 

Avec une moyenne de 1 975 nouveaux cas positifs par jour et un taux de positivité de 14%, le district a atteint un nouveau pic d’hospitalisations la semaine dernière.

Un duo à la présidence de la French Tech New York

Non pas une, mais deux personnes pour animer la communauté tech française à New York. La French Tech New York va se doter de deux co-présidents : Caroline Faucher-Winter et Nicolas Girard. Ils vont remplacer Maëlle Gavet, l’ex-numéro deux de Compass, devenue CEO de l’accélérateur américain Techstars il y a un an.

Une familière de la French Tech

Caroline Faucher-Winter connaît très bien l’écosystème de la French Tech puisqu’elle a participé à l’émergence de ce mouvement transfrontalier, sous la houlette d’Emmanuel Macron puis de Fleur Pellerin. Communicante chevronnée et installée aux Etats-Unis depuis près de 20 ans, elle est recrutée par Business France en 2017 pour travailler sur l’image économique de la France. Au même moment, le premier label French Tech à l’étranger est lancé à New York. Frédéric Montagnon en prend la première présidence. Quatre coordinateurs sont ensuite détachés dans les principales villes d’Amérique du Nord : New York, Montréal, San Francisco et Los Angeles.

Lorsque ces postes sont supprimés, Caroline reprend le flambeau à New York et aux côtés d’une équipe 100 % bénévole pour animer la communauté des entrepreneurs techs français dans la Grosse Pomme. En 2020 puis en 2021, elle lance une conférence en ligne, le « French Tech America Online Summit », un succès qui connaîtra une troisième édition à la fin de l’année. « Il y a une vraie évolution dans la mentalité des entrepreneurs française depuis 3-4 ans. Ils revendiquent de plus en plus leurs racines françaises et nous les aidons à aborder le gigantesque marché américain », se réjouit-elle.

Un serial entrepreneur, lien avec les investisseurs US

Nicolas Girard est, de son côté, le fondateur d’Oxio, une startup qui s’identifie comme le Stripe des télécoms. Créée en 2018 à New York, Oxio a déjà levé plus de 900 millions de dollars. Ce serial entrepreneur a auparavant vendu ses deux première entreprises, Attila Technologies et Aquto, à des grands groupes américains.

Installé, lui aussi, depuis deux décennies aux Etats-Unis, Nicolas Girard est très intégré dans la communauté des entrepreneurs techs et des investisseurs américains. Il compte jouer le rôle de pont avec ce réseau business et financier américain, de facilitateur d’échanges avec les membres de la French Tech. « Les entreprises françaises sont excellentes techniquement, mais parfois, il y a un décalage avec les attentes des VC sur le lancement produit par exemple. Je suis là pour les épauler ».

Promouvoir davantage la tech française

Le board de la French Tech New York est composé de six personnes: outre ses deux co-présidents, il compte aussi Virginie Raphaël (fondatrice du fonds Full Circle), Alice Default (entrepreneuse fondatrice de Double), Renaud Deraison (CTO de Tenable) et le consule Jeremie Robert, représentant du gouvernement français.

Pour avoir les moyens de ses ambitions et la faire vivre à New York, le nouveau duo compte non seulement utiliser le fonds collectif (community fund) de la French Tech alloué à des projets, mais aussi lever des fonds pour programmer plus d’événements et accélérer la promotion de la French Tech, explique Caroline Faucher-Winter. Avec l’ambition d’inciter toujours plus d’entrepreneurs français à franchir le pas. Un réseau actif et solide qui est plus utile que jamais : New York reste la première destination à l’étranger des entrepreneurs tech français.

Moi Impat : mesurer sa chance d’être française

Tout juste débarquée d’Inde, c’est Delphine Sarroche qui inaugure la nouvelle saison 2022 de « Moi Impat ». Sur le sol français depuis 15 jours à peine, notre 81ème invitée n’a pourtant pas encore complètement atterri.

Si son patronyme vous dit quelque chose c’est qu’elle le partage fièrement avec sa sœur Sandrine, humoriste, chez qui elle fait une première étape parisienne. La famille comme réconfort, une transition bienvenue avant de se lancer dans un nouveau projet professionnel. En effet, coiffeuse de métier, c’est à une réadaptation totale que Delphine se prépare loin du pays de la spiritualité et de la méditation. Et comme elle le dit joliment, elle a ouvert « une porte de sensibilité » et tient à continuer son chemin personnel intérieur. Une porte qu’elle n’a sans doute pas envie de refermer.

Listen to “Episode 81: Delphine Sarroche” on Spreaker.

Théâtre : « Prayer for the French Republic » de Joshua Harmon

C’est le rendez-vous au New York City Center à ne pas rater en ce début d’année. À partir de ce mardi 11 janvier et jusqu’au dimanche 27 février se joue « Prayer for the French Republic », la nouvelle création du dramaturge Joshua Harmon et mise en scène par David Cromer.

La pièce commence en 1944 avec un couple juif qui attend des nouvelles de sa famille disparue, et suit cinq générations d’une famille juive française pour un examen approfondi de l’antisémitisme d’hier et d’aujourd’hui.

Joshua Harmon, 38 ans, n’est pas un novice des pièces à succès. Cet auteur new-yorkais est l’auteur de « Bad Jews » en 2012, l’une des pièces les plus produites aux Etats-Unis en 2014-2015. Trois ans plus tard, il propose « Significant Other », alors nommée dans le Top Ten Production du New York Times.

Lauréat d’un Tony Award pour « The Band’s Visit », le metteur en scène américain David Cromer a reçu de nombreuses récompenses pour sa mise en scène de « Our Town », il a également été nommé pour le Drama Desk Award et l’Outer Critics Circle Award pour son travail dans « The Adding Machine ».

« Prayer for the French Republic » présente une belle distribution avec notamment Molly Ranson, connue pour son rôle de Carrie White dans la reprise de « Carrie », et Richard Topol nommé à l’Outer Critics Circle Award pour son rôle dans « Indecent ». 

Conformément à la politique sanitaire en vigueur à New York, une preuve de vaccination et pièce d’identité sont exigées à l’entrée du théâtre.

Madame Munchie, la reine du macaron au cannabis

A peine passé le pas de la porte, une forte odeur de marijuana parfume l’air ambiant. « C’est vrai ? Moi je ne sens même plus ! » Cela fait sept ans que Kim Geraghty crée des edibles, ces friandises agrémentées de cannabis, sous le nom de « Madame Munchie ». Une marque que l’entrepreneuse de 33 ans porte fièrement sur son tee-shirt, et qui symbolise la rencontre entre les Etats-Unis et la France, « mes deux pays »

Son produit phare : le macaron. « Je suis née à Boston de parents américains, mais j’ai grandi en France à partir de mes 6 ans. Pour moi, cuisiner le macaron, c’est mettre à l’honneur la culture de ce pays qui m’a éduquée, qui a fait de moi celle que je suis aujourd’hui. Quand je suis revenue aux Etats-Unis, je ressentais le besoin de revendiquer cette identité. »

Du monde de la finance à celui de la ganache au THC

Dans son atelier de Boyle Heights, on cuisine français mais en anglais. Ses deux employés, Madison et Matt, s’affairent au rythme d’Al Green, passant de la confection de la meringue, au fourrage de la ganache chocolatée au THC, en passant par la cuisson puis la décoration des coques. Mille petits biscuits qui seront vendus par boîte de deux, dans une grosse vingtaine de dispensaires en Californie. 

La jeune femme n’a pourtant pas fait ses armes chez les grands chefs français. « J’ai appris à faire des macarons sur Youtube dans ma cuisine ! » Sa spécialité d’alors, c’était la finance. Diplômée de Science Po Paris, la native Américaine revient au pays à 23 ans pour travailler d’abord à Wall Street puis dans un cabinet d’investissement à San Francisco.

« J’ai pris goût à la pâtisserie par hasard, en créant le gâteau pour le remariage de mon père, raconte Kim Geraghty. J’ai eu envie de développer cette créativité chez moi en l’associant à un côté militant, celui de dédiaboliser le cannabis, qui m’avait aidée plus jeune à abandonner un traitement qui ne me convenait pas. Quand on dit weed, les gens pensent tout de suite au dealer à Châtelet-les Halles. Alors qu’un macaron, ça n’est plus mal vu. C’est chic, comme la France, et chill comme la Californie. » Elle en a fait son slogan.

Vivre l’American Dream

Kim Geraghty a dû néanmoins mettre un peu d’eau dans son vin. Fini les saveurs très frenchy « citrus amande »,  « caramel au beurre salé » ou « pistache », qui ne plaisait qu’aux Français. « Ce sont des goûts que les Américains ne comprennent pas, ce qui marche, c’est la fusion des deux ». Aujourd’hui, Madame Munchy propose le Cookie monster, mélange gourmand d’oréo et de pépites de chocolat, et le Divorce cake, déclinaison de saveurs vanillées. « Je propose aussi d’autres produits, comme la madeleine ou la pâte à tartiner. Toujours en hommage à la France, ça n’aurait pas de sens pour moi de faire un cookie ou un cupcake. »

Pour autant, la Franco-Américaine n’oublie pas son autre identité. Elle va lancer une autre marque, « Pryde », qui proposera des produits « plus américains », comme des joints prêts à fumer ou des gummies au chocolat. Avec un engagement revendiqué pour la communauté LGBT, qui lui tient particulièrement à cœur. Une énergie sans limites, entretenue au café qu’elle boit dans une tasse au message digne d’un mantra : Dream Big.  « Je n’ai pas quitté ma famille, investi toutes mes économies et celles de mes proches, fait tant de sacrifices, pour juste monter un petit commerce qui fonctionne bien, explique-t-elle.  Je veux développer mon business, vivre l’American Dream. Faut pas oublier que j’ai grandi en France, mais de parents américains ! »

NBA : Qui est Killian Tillie, le jeune basketteur français de Memphis ?

C’est le genre d’actions dont les fans de NBA se délectent. Une accélération derrière l’arc conclu par un dunk ravageur à une main au-dessus du défenseur adverse. Un highlight réalisé par le Français Killian Tillie le 28 décembre qui a aidé les Memphis Grizzlies à s’imposer contre Phoenix (114-113). Auteur de bonnes prestations ces dernières semaines, l’ailier fort de 23 ans vient de signer son premier contrat NBA pour deux ans et quatre millions de dollars. Une consécration pour un joueur qui a connu de nombreuses blessures et les piges précaires dans sa jeune carrière.

Meilleur joueur avec l’Équipe de France de moins de 16 ans

Killian Tillie est le troisième fils d’une famille de grands sportifs. Son père n’est autre que Laurent Tillie, l’entraîneur de l’Equipe de France de volley-ball championne olympique à Tokyo l’année dernière, et dans laquelle évolue Kévin, le cadet. L’aîné de la fratrie, Kim, est également basketteur. Passé notamment par Villeurbanne et Monaco, il compte 42 sélections en Équipe de France. « Notre famille est quand même basée dans le sport professionnel. Du coup, pour moi, c’était un job normal ou quelque chose que j’avais envie de faire et qui allait arriver », explique Kévin en 2019 pour résumer l’état d’esprit de la famille.

Grand espoir du basket en France, Killian Tillie faisait partie des leaders en sélection de jeunes. Il a remporté le Championnat d’Europe en 2014 en Lettonie où il a été élu meilleur joueur du tournoi, et a intégré le prestigieux Insep la même année (centre de formation réservé aux meilleurs jeunes nationaux). En 2015, il est dans la liste des meilleurs prospects européens de moins de 18 ans sélectionnés par la FIBA (Fédération internationale de basket) en compagnie d’un autre Français, Frank Ntilikina, qui évolue aujourd’hui aux Dallas Mavericks.

Une arrivée en NBA par la petite porte

2016 est l’année du départ en université américaine pour Killian Tillie, qui rejoint le réputé programme de basket de Gonzaga, dans l’État de Washington. Il impressionne dès sa deuxième saison avec une moyenne de 12,9 points, 5,9 rebonds et 1,7 passes en 36 matches, avant de se blesser à la cheville et d’être éloigné des terrains près de trois mois l’année suivante. Le grand gaillard de 2,06m va ensuite manquer le début de sa saison de « senior » en 2019 après un problème au genou, avant de se refaire une entorse à la cheville en janvier 2020. « C’est un peu galère car j’ai commencé avec une opération au genou. C’est un souci que j’ai depuis l’Insep (…) C’est dur car je dois toujours me préoccuper de [mon corps] », confiait-il en janvier 2020 au site basketusa.com.

Cette succession de blessures va freiner l’enthousiasme des franchises NBA, aucune d’entre elles ne le sélectionnera à la Draft de novembre 2020. Les Memphis Grizzlies le repêcheront finalement quelques jours plus tard en lui proposant un contrat non garanti en NBA, le two way, dans lequel Killian Tillie fera des allers-retours entre l’équipe première et la réserve de Memphis (G-League).

Du temps de jeu grâce au Covid

Pour sa première saison en NBA en 2020, le natif de Cagnes-sur-Mer n’a participé qu’à 18 matches avec Memphis pour un maigre total de 3,2 points et 1,3 rebonds. Cela n’a pas empêché son équipe de se qualifier pour les playoffs, une première depuis la saison 2016-2017, sous l’impulsion du meneur Ja Morant. Killian Tillie s’est vu offrir un deuxième contrat two way en août 2021, sa dernière occasion de briller en NBA. « Je voulais vraiment rester à Memphis, j’adore le staff et l’équipe. J’espère grappiller des minutes et trouver un vrai contrat dans le futur », confiait-il au site Basket-infos.com il y a seulement quatre mois.

S’il est peu utilisé en début de saison, la chance va enfin tourner fin novembre alors que la ligue fait face à une explosion des cas de Covid liée au variant omicron. L’effectif des Grizzlies décimé, Killian Tillie se voit offrir de plus en plus de temps de jeu dans une équipe qui gagne. Il enchaîne les bonnes prestations comme face aux Rockets de Houston le 11 décembre, où il inscrit 12 points et prend 3 rebonds en 17 minutes sur le parquet.

Enfin performant et débarrassé de ses blessures, l’ailier fort se voit finalement offrir son premier contrat longue durée en NBA le 2 janvier. « J’y ai toujours cru », déclarait-il au site américain Spokesman.com quelques jours avant de signer son contrat. « Je ne me suis jamais dit que mes blessures allaient m’empêcher d’y arriver. J’ai beaucoup travaillé là-dessus et pris soin de moi, et aujourd’hui j’ai gagné en maturité et en force ». À seulement 23 ans, les plus belles années de Killian Tillie en NBA sont devant lui.

5 destinations pour skier près de San Francisco

Les destinations montagnardes ne manquent pas depuis la Baie de San Francisco. La proximité de la Sierra Nevada, chaîne de montagnes qui s’étend à l’Est de la Californie, offre en effet une diversité de possibilités. Mais entre les conditions hivernales parfois difficiles et la circulation souvent chargée le week-end, l’expédition au ski peut se transformer en parcours du combattant. Sélection de cinq domaines près de la ville pour optimiser les trajets. Des stations au style bien différent. L’objectif : combler tous les amateurs de glisse.

1. Dodge Ridge, le plus proche
Environ 164 miles

Situé au nord du parc national du Yosemite, près de Pinecrest, Dodge Ridge affiche la distance la plus courte depuis SF. Selon les conditions de circulation et la météo, il faut compter trois heures pour s’y rendre. Certains motivés n’hésitent d’ailleurs pas à faire l’aller-retour dans la journée pendant la semaine. La station familiale, inaugurée en 1950, compte 67 pistes, des snow-parks, des pistes de luge et de tubing. Le domaine se divise ainsi : 20% dédié aux débutants, 40% aux niveaux intermédiaires et 40% aux plus avancés. De quoi satisfaire l’ensemble des familles.

2. Sierra-at-Tahoe, le complet
Environ 176 miles

Au sud du lac Tahoe, voilà le domaine skiable le plus accessible de cette région. Prisé des experts, on peut aussi s’essayer à différentes activités hors des pistes. Au programme : six snow-parks pour les accrocs à l’adrénaline, de nombreux sentiers de randonnées autour pour les amoureux de raquettes ou de ski de forêt, et de la luge. Le tout avec des vues époustouflantes sur le lac. À noter que la station répare actuellement les dégâts causés par les récents incendies (le Caldor Fire n’a pas épargné certaines structures). Les appeler ou consulter le site pour connaître la date précise de réouverture.

3. Sugar Bowl, l’exclusif
Environ 177 miles

En direction du lac Tahoe, Sugar Bowl se trouve sur une sortie de l’autoroute 80. L’accès aux pistes en est donc facilité. Si les conditions sont réunies, on peut même rejoindre la station en moins de trois heures. Avec douze remontées mécaniques qui permettent de s’amuser sur quatre sommets distincts, avec une centaine de sentiers et des pistes pour tous les niveaux, c’est l’un des domaines les plus larges de cette liste. Le village dépayse grâce à ses touches bavaroises et autrichiennes. Et l’hôtel historique aux pieds des pistes permet de profiter d’un spa, d’un sauna et d’un hammam. Attention, prix élevés.

@borealmtn – Boreal Mountain 

4. Boreal, le paradis des débutants
Environ 177 miles

À quelques minutes de Sugar Bowl et une dizaine de kilomètres de Truckee, Boreal Ski Resort remporte les faveurs des novices et des enfants. L’accent étant mis sur l’apprentissage. La station, plus petite, pratique par ailleurs des prix assez abordables pour les abords du lac Tahoe. Avec une particularité appréciable : on peut y skier de nuit. Son espace dédié au tubing et les parcs de structures en font une destination populaire auprès des aventuriers.

5. Bear Valley Resort, le paisible
Environ 181 miles

Niché entre le lac Tahoe (au nord) et le parc du Yosemite (au sud), dans la région centrale de la Sierra Nevada, Bear Valley Resort s’atteint en empruntant la route 4. Les locaux l’apprécient d’abord pour sa taille humaine. Il est plus petit que Sierra-at-Tahoe ou Sugar Bowl par exemple. Ils aiment ensuite sa tranquillité, car la foule s’y presse moins qu’ailleurs en période d’affluence. Enfin, les flocons y tombent plus abondamment que sur Tahoe… Tout proche des pistes, le Bear Valley Cross Country propose un éventail de loisirs (motoneige, ski nordique ou ski fond). On peut en outre assister à des courses de ski jusque début avril. Quant aux commodités, des logements sur site présentent un cachet rustique. Avec un atout supplémentaire : ils acceptent les chiens.

[Vidéo] Ouvrir une franchise aux États-Unis : l’école bilingue French American Academy recherche des entrepreneurs

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​​Vous êtes entrepreneur·se ou souhaitez le devenir ?

Vous rêvez d’ouvrir une franchise aux États-Unis ?

Lors d’un webinaire dédié, Jean-François Gueguen, co-fondateur de la French American Academy (2 écoles bilingues français/anglais situées dans le New Jersey), vous en dit plus sur leur modèle de franchises et sur les possibilités qui se présentent à vous.

Suite à un premier webinaire réalisé avec Jean-François en octobre 2020, de nombreux candidats se sont manifestés et deux écoles franchisées ouvriront en 2022.

Le projet continue, et vous avez encore la possibilité de participer à l’essor de la French American Academy.

Visionnez le webinaire en replay sur YouTube

➡️  Téléchargez le support PDF de la présentation

Contactez Jean-François Gueguen
[email protected]
?  (1) 201 338 8320 # 200

À Miami, Laurent Gallissot a quitté son poste de consul général de France avant l’heure

Ayant pris ses quartiers sur Brickell Avenue en août 2019, Laurent Gallissot a quitté ses fonctions le 7 janvier dernier, sept mois plus tôt que prévu.

« L’année 2022 s’ouvre différemment pour nous (avec son époux Camille Langlois) puisque nous avons fait le choix de revenir en France et de développer de nouveaux projets personnels. Nous n’allons pas continuer à nous voir ici mais nous allons rester en contact. Et c’est avec le cœur un peu serré que nous vous disons au revoir », a-t-il indiqué, jeudi 6 janvier, dans une courte vidéo publiée sur la page Facebook du consulat général de France à Miami, à l’occasion de ses vœux à la communauté française de Floride.

C’est donc Rebecca Bourgin, qui occupe le poste de consule adjointe depuis le début du mois de septembre dernier, qui a pris les rênes du consulat général de France à Miami. Juriste de formation, cette diplomate française a notamment travaillé au consulat général de France à Londres, ainsi qu’au sein de la direction des Français à l’étranger et de l’administration consulaire. Plus récemment, Rebecca Bourgin a officié à l’ambassade de France en Serbie.

Un nouveau consul général de France, dont la nomination par décret sera officialisée dans le Journal Officiel (JO), devrait arriver dans le Sud de la Floride dans le courant de l’été. En attendant, selon nos informations, un consul général de France par intérim pourrait venir prêter main-forte à l’équipe consulaire de Miami en prévision notamment des deux rendez-vous électoraux qui se dérouleront au cours du premier semestre 2022.

Margot Sergent chante Piaf à New York

Habituée des cabarets parisiens, Margot Sergent rend hommage au répertoire d’Edith Piaf. La chanteuse et harpiste française donnera une unique représentation au Birdland Theater, club de jazz bien connu des New-Yorkais, le dimanche 30 janvier 2022 à 7:00 pm. 

Passionnée de jazz, Margot Sergent étudie au célèbre Berklee College of Music et est formée par des maîtres en la matière tels qu’Ed Tomassi et Maggie Scott, anciens mentors de Diana Krall et d’Esperanza Spalding. Margot Sergent fonde par la suite So French Cabaret, une production musicale indépendante qui promeut les chansons françaises et américaines des années 1930-1940. 

So French Cabaret se compose d’une basse, d’une guitare et de la pièce maîtresse, la harpe de Margot Sergent. Cette dernière interprètera les intemporels de Piaf, évoquant la relation franco-américaine de Paris à New York. Sa voix lyrique transporte le public dans le temps, un délicieux retour aux années folles. 

NYC Hotel Week : une « staycation » en janvier

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Envie de prolonger vos vacances ? L’office de tourisme de New York, NYC & Company, a lancé, le mardi 4 janvier, la New York Hotel Week, une campagne promotionnelle qui s’achèvera le dimanche 13 février. Pas tout à fait une « semaine » mais passons…

Le principe : des discounts de 22% sur des chambres « standard » dans un bel éventail de 110 hôtels locaux. Et non des moindres ! Parmi les établissements participant, le Beekman à Tudor City, le Bryant Park Hotel à Midtown, l’Equinox à Hudson Yards, ou encore le Langham sur la 5e Avenue.

Plusieurs hôtels en dehors de Manhattan font également partie de l’opération, comme le William Vale à Williamsburg, le Hilton Garden Inn sur Staten Island, le Boro Hotel de Long Island City ou encore le méconnu Opera House Hotel. Situé dans le South Bronx, il est abrité dans une ancienne salle de spectacles où s’est produit le magicien Harry Houdini notamment.

L’opération, qui vise à soutenir un secteur durement éprouvé par la crise sanitaire, coïncide avec d’autres campagnes promotionnelles dont les New-Yorkais sont friands. La NYC Restaurant Week (menus à prix réduits) et la Broadway Week (promos sur les shows de Broadway) auront lieu du 18 janvier au 13 février. Sur la même période, une Must-See Week sera aussi proposée. Le principe : deux tickets pour le prix d’un pour certaines destinations (musées, spectacles, activités…).

Photo: Equinox Hotel Hudson Yards (crédit: NYC & Company)

Découvrir le Million Dollar Corner et autres curiosités architecturales à NYC

Retrouvez cette année encore, tous les mois sur French Morning, un défi pour jouer, observer et découvrir New York en famille. Chaque nouveau défi est un prétexte pour se balader dans un agréable quartier de la Grosse Pomme et découvrir une spécificité de la ville.

Ce mois-ci, partons à la découverte des curiosités architecturales à New York qui sont la conséquence de la résistance de certains propriétaires à de gros projets immobiliers. En refusant de céder leurs bâtiments, leurs propriétés – appelées parfois Holdouts ou Nail Houses – laissent place à une certaine bizarrerie architecturale dans la ville. Le plus célèbre de ces Holdouts à New York est le bâtiment se trouvant à l’angle du grand magasin Macy’s (sur la 34th St & Broadway), que l’on surnomme d’ailleurs le Million Dollar Corner. Ainsi Macy’s occupe un bloc entier à l’exception de cette propriété d’angle, aujourd’hui décorée comme un sac à provisions de l’enseigne.

Le défi 

À vous de retrouver un autre bâtiment ayant résisté à « l’envahisseur ». Il se trouve à l’ombre d’un géant. Rendez-vous dans le quartier de Gramercy Park, sur la 3rd Avenue entre la 21st & 22nd Street. Et si vous doutez de la réponse, elle est à retrouver sur le site www.family-way.com.

Quelques adresses dans le quartier

Le quartier de Gramercy est un quartier résidentiel calme situé à proximité du Flatiron district et de Union square. Il est surtout réputé pour son charmant parc privé bordé de jolies townhouses et d’immeubles chics.

  • Pour ne rien manquer du quartier, promenez-vous d’abord autour de Gramercy Park. Vous profiterez ainsi de ce petit cocon de verdure à un bloc de Park Avenue. N’espérez pas pouvoir entrer dans le parc, son accès est malheureusement réservé aux habitants du quartier.
  • Si vous avez envie de cuisine traditionnelle française, de manger des moules frites, un steak tartare ou du pâté de campagne, rendez vous au restaurant Boucherie
  • Pour un resto atypique, avec des murs et plafonds recouverts de décorations, rdv chez Rolf’s restaurant (à retrouver dans notre défi de Noël).
  • Pour les amoureux des livres, des vinyls, rendez-vous dans la très chouette librairie Strand Book Store. Attention, on peut y rester des heures.
  • Pour se faire plaisir quand on est passionné de comics, mangas, de romans graphiques, de science-fiction, le rdv se trouve chez Forbidden Planet.
  • Pour vivre la Friends experience comme dans la série, restez dans le quartier.
  • Enfin, si vous voulez faire quelques courses alimentaires, vous pouvez profiter du marché à Union Square Greenmarket (lundi, mercredi, vendredi et samedi), acheter de bons produits italiens chez Eataly ou acheter une bonne bouteille de vin à un prix imbattable chez Trader Joe’s Wine.

Attention, avant de vous rendre sur un de ces sites, il est nécessaire de vérifier les dernières mises à jour concernant les mesures spéciales Covid-19.