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Éric Zemmour, le Trump français ? Une comparaison « simpliste » pour les Américains

2022, année présidentielle en France. Là-bas comme aux États-Unis, la candidature d’Eric Zemmour ne passe pas inaperçue. Côté américain, elle rappelle même celle d’un certain Donald Trump. Non sans une certaine inquiétude – « la menace de la tragédie trumpienne plane sur la France », jugeait le Washington Post fin octobre, avant l’entrée en lice de l’ancien journaliste.

Le polémiste, bête des plateaux de télévision, est-il pour autant la version française du milliardaire républicain ? La presse américaine est partagée. Après avoir assisté au lancement de sa campagne à Villepinte à la mi-décembre, lors d’un meeting émaillé de violences, le New York Times fait partie de ceux qui ont une forte impression de déjà-vu. « Le discours, ponctué d’attaques contre les médias, les élites et les immigrés, donné par un orateur fougueux galvanisant des milliers de supporteurs brandissant des drapeaux, avait les allures des meetings passés de Donald Trump », note le journaliste Constant Meheut.

Une campagne à la Trump

Pankaj Mishra, essayiste indien auteur d’une tribune dans Bloomberg, met Zemmour, Trump et le premier ministre britannique conservateur Boris Johnson dans le même sac. Aidés, selon lui, par l’incapacité des partis traditionnels à « résoudre la désaffection créée par la crise financière de 2008 dans leur société respective », ces trois figures ont « court-circuité les processus politiques partisans pour rassembler des électeurs âgés issus des banlieues, des villes et des zones rurales, écrit-il. Aucun de ces trois impresarios n’a de plans cohérents pour restaurer la grandeur de leurs nations, mais des politiques économiques réfléchies ne semblent pas adéquates pour toucher des électeurs saisis de peurs existentielles ».

Dans un article intitulé « Zemmour fait campagne à la Donald Trump », le site d’information Politico rappelle, pour sa part, que le Français « a dressé lui-même le parallèle » entre lui et l’homme d’affaires quand il l’a crédité, sur LCI, d’être « parvenu à rassembler les couches populaires et la bourgeoise patriote. C’est ce dont je rêve… depuis 20 ans ». Le décrivant comme un « provocateur d’extrême-droite », l’auteure de l’article, Clea Caulcutt, juge que « Z » peine à définir son « pitch politique, mais parvient à attirer l’attention, tout comme l’ancien président des États-Unis ».

La chaîne d’information CNN met, elle, en miroir les déclarations de l’ex-président et de l’ancien journaliste sur l’immigration ou l’intégrité électorale pour montrer leurs ressemblances. « Ce sont tous les deux des outsiders qui ont capitalisé sur leur célébrité à la télévision pour lancer une campagne improbable pour la présidentielle », raconte le journaliste Cyril Vanier dans un reportage. Ce dernier nuance toutefois la comparaison, en précisant que le Français emprunte aussi beaucoup à Tucker Carlson, présentateur vedette de Fox News connu pour ses thèses ultra-conservatrices. Les deux hommes ont « le même style de débat, la même plateforme sur le câble, les mêmes audiences enviables et la même obsession pour les guerres culturelles », poursuit le journaliste.

Une comparaison « pratique mais simpliste »

Malgré les comparaisons, de réelles différences existent sur le fond comme sur la forme. Ainsi, le média conservateur The Hill raconte dans une tribune que Zemmour « est un orateur et écrivain convaincant, qui met un vernis intellectuel sur des sentiments longtemps jugés racistes ou réactionnaires par l’élite française au pouvoir ». Trump, à l’inverse, est « équivoque » et désordonné. Même analyse dans les colonnes du Wall Street Journal, où la chercheuse franco-américano-israélienne Angelique Talmor estime que « la comparaison est pratique mais simpliste ». Les deux personnalités, écrit-elle, « ont émergé de deux traditions politiques différentes et s’adressent à des sensibilités qui ne sont pas les mêmes ».

Tout en rappelant le passé et le profil de Zemmour (juif, diplômé de Sciences po Paris, ex-socialiste qui s’est constitué un énorme carnet d’adresses au sein du pouvoir quand il était journaliste, fils de Pieds noirs ayant fui l’Algérie…), elle rappelle que son parcours et son pitch sont très différents de celui du républicain. « Le sentiment que la France est en déclin est très répandu dans le paysage politique, ce qui rend puissante l’histoire de M. Zemmour – celle d’un membre de la classe dirigeante désillusionné par les échecs politiques et qui a eu le courage de rompre les rangs ». Et de résumer : « Il mise sur un programme politique populaire et sur sa réputation en tant que membre de l’élite française pour présenter (son message) de manière plus sophistiquée ».

L’anti-américanisme « féroce » de Zemmour

Adam Gopnik, fin observateur de la vie politique française au magazine The New Yorker, trouve, lui, de nombreux points communs aux deux hommes… mais aussi de multiples différences. Eric Zemmour lit « beaucoup de livres », à l’inverse de son pendant américain qui ne semble pas avoir de lectures, y compris ses propres ouvrages. Plus fondamentalement, « la seule chose que le Français déteste plus que l’islam est l’Amérique », poursuit le chroniqueur francophile. « La férocité de son anti-américanisme est peut-être la chose la plus surprenante chez lui, étant donnée la teneur généralement pro-américaine de la vie quotidienne en France, centrée sur des figures et des divertissements américains – Josephine Baker a été panthéonisée le même jour que l’annonce de sa candidature. De son point de vue, les États-Unis sont l’ennemi perpétuel de la grandeur française. Même le Débarquement en Normandie en 1944 est pour lui une invasion destinée à imposer l’hégémonie américaine sur la France ».

Gopnik ajoute que « Z » a une sainte horreur de l’affirmative action pratiquée aux États-Unis et de l’historien Robert Paxton, qu’il épingle fréquemment pour ses travaux sur la collaboration entre le régime de Vichy et l’Allemagne nazie. Sa conclusion ? Le fascisme ressemble au pays de ceux qui l’incarnent. « Il n’est pas surprenant que le visage de l’autoritarisme aux États-Unis a pris les formes de la célébrité télévisuelle ou qu’il a l’apparence, en France, comme dans les années 1940, de l’érudition mêlée à une haine de l’autre, vengeresse et recroquevillée. Espérons que les Français verront à travers leur version plus rapidement que nous l’avons fait pour la nôtre ».

Pasta Corner: La nouvelle aventure de Vincent Benoliel et Matt Pokora

C’est fait. Bien que retardée de quelques semaines, et attendant encore son enseigne officielle, l’ouverture du restaurant-comptoir Pasta Corner a bien eu lieu, mercredi 15 décembre à Los Angeles, au sein de l’Original Farmers Market.

Attendu par tous les fans du chanteur Matt Pokora, résident à Los Angeles depuis 2018 où il a rejoint sa compagne, l’actrice américaine Christina Milian avec laquelle il élève ses deux enfants, ce premier restaurant officialise son association avec Vincent Benoliel, autre Français expatrié aux Etats-Unis depuis 21 ans, et à la tête de la pâtisserie Michelina.

Spécialiste de la pâte fraîche

« Matt et moi, nous connaissons très bien, explique Vincent, c’est mon meilleur pote à L.A et dans la vie. Je l’ai rencontré par le biais de mon ami Gaël Monfils (le tennisman français). Cela faisait un moment que nous avions envie de nous associer. À Los Angeles, à part le concept d’Eataly, personne ne s’est véritablement lancé sur ce créneau de la pâte. Nos plans ont été un peu retardés par la crise du Covid mais nous avons eu la chance de pouvoir ouvrir en quatre mois seulement, un record pour l’Original Farmers Market. »

Ouvert au cœur du marché, en lieu et place d’un spécialiste du sandwich, le comptoir Pasta Corner s’est donc spécialisé dans la pâte fraîche, « celle que nous réalisons sur place, devant les clients, explique Vincent, que nous proposons en vrac à emporter, dans toutes les variétés – penne, lumache ou tagliatelle -, et accompagnée de nos sauces maison. »

Autour du comptoir, les premiers clients venus pour la plupart par hasard ou par amour des pâtes, ont le choix entre une dizaine de recettes. « La spécialité de la maison, ce sont les spaghettis à la meule, poursuit Vincent, des pâtes que l’on fait cuir directement dans une meule géante de parmesan et que l’on peut saupoudrer d’un peu de truffe ». Prix de l’assiette : 25 dollars.

Une affaire de Français

À la carte, les deux associés proposent également les lumache Pink Vodka sauce, la spécialité de Vincent, et le plat que les Américains demandent le plus, et ajoutent quelques recettes traditionnelles allant des tagliattelles alle vongole aux lasagnes à la bognolaise. Comptez tout de même 17 dollars l’assiette de penne arrabiatta, la version tagliatelle à la truffe noire se dégustant, elle, à 29 dollars.

Déterminés à bien faire, les deux associés espèrent rapidement dupliquer leur concept aux Etats-Unis, mais aussi en France. « Nous sommes super confiants, et l’objectif d’ouvrir dix Pasta Corner dans les prochains mois est réalisable ! », conclut Vincent.

Matt Pokora et Vincent Benoliel ont enrôlé dans leur nouvelle aventure un autre Français, Julien, ancien manager chez Fred Segal. Une affaire de Français au royaume de la pasta à L.A, qui l’aurait cru !

Les États-Unis lèvent l’obligation de l’entretien en personne pour plusieurs visas

Bonne nouvelle. Le Département d’État américain a annoncé, le 23 décembre, juste à temps pour Noël, que les entretiens en personne ne seront plus requis pour les demandeurs de certains visas  (H-1, H-3, H-4, L, O, P et Q) jusqu’à la fin de l’année 2022. Une disposition similaire a été prolongée sur la même période pour les visas F, M et J, qui concernent les étudiants et les enseignants étrangers notamment, mais aussi les H-2 (travailleurs temporaires).

En outre, les entretiens pour le renouvellement de « tout visa » dans les quarante-huit mois suivant son expiration peuvent aussi être levés, a annoncé le State Department.

Ces mesures visent à accélérer la délivrance de visas dans les consulats américains après l’accumulation de retards pour cause de Covid-19, sources de situations stressantes de part et d’autre de l’Atlantique et d’inquiétudes chez les entreprises qui emploient une main d’œuvre internationale.

La levée de ces entretiens, qui constituent la dernière phase dans l’octroi des précieux visas, n’est toutefois pas automatique. Elle est du ressort de l’agent consulaire. Les postulants devront remplir plusieurs critères pour bénéficier de l’exemption. Parmi eux : faire leur demande depuis leur État de résidence ou de nationalité, ou encore être issu d’un pays qui bénéficie du Visa Waiver Program (VWP), ce qui est le cas de la France. Les personnes ayant connu un refus de visa dans le passé ne pourront prétendre à cette possibilité.

Balades à Washington : 5 nouveautés à voir

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En moins de deux ans, de très beaux projets ont vu le jour dans la capitale américaine. Deux nouveaux mémoriaux ont été célébrés sur le National Mall et plusieurs musées ont eu droit à un embellissement. 

Réouverture en grande pompe du Arts and Industries Museum

Il était fermé depuis 2004 pour entreprendre de grandes rénovations. Le Arts and Industries Museum (Pavillon des Arts et des Industries), le plus vieux musée de la ville – après le Smithsonian museum -, va enfin rouvrir ses portes le 20 novembre prochain. Pour l’occasion, le bâtiment construit en 1879 va abriter une exposition organisée autour des thèmes de la durabilité, de la connectivité et de l’imagination. « Futures » explore le potentiel de l’art, du design et de la technologie mélangés. L’événement est organisé dans le cadre d’un festival d’ouverture d’un mois, « Futures Remixed », la pièce maîtresse de la célébration du 175e anniversaire du réseau Smithsonian. L’exposition gratuite sera ouverte tous les jours sauf les mardis jusqu’au 6 juillet 2022, de 10am à 5:30pm (7pm le vendredi et le samedi).

Une nouvelle manière de voir le Air and Space Museum

Le Air and Space Museum (Musée national de l’air et de l’espace) a entrepris une rénovation monumentale, qui a commencé en 2018. Les 23 expositions ont été entièrement repensées pour devenir plus interactives avec le public. Fermée depuis mars 2020, l’institution la plus populaire de DC a rouvert le 30 juillet dernier, notamment grâce à une donation de plus de 200 millions de dollars de Jeff Bezos. En 2022, l’exposition « nation of speed » montrera les inventions qui ont permis de gagner de la vitesse sur terre comme dans l’air. Le musée est ouvert du jeudi au lundi, de 10am à 5:30pm.

Le Spy Museum maintenant à L’enfant Plaza

Historiquement, le Spy Museum (Musée international de l’espionnage) se situait dans le Penn Quarter depuis 2002, juste à côté du National Portrait Gallery. Mais en 2019, le musée a migré de l’autre côté du National Mall pour ouvrir dans le quartier de l’Enfant Plaza. Fermé pendant plusieurs mois pendant la pandémie, le musée a rouvert mais limite le nombre de visiteurs. Dorénavant, l’Aston Martin de James Bond fait de l’oeil aux visiteurs dans le hall moderne du nouveau bâtiment. À noter que le musée est payant, il faut compter environ 25 dollars par personne. Ouvert du lundi au dimanche, de 10am à 6pm (de 9am à 8pm le samedi).

Le président Eisenhower à l’honneur

Un nouveau mémorial est sorti de terre, entre les bâtiments de Voice of America et le département de l’Éducation, tout près du Capitole. Une grande place met à l’honneur le 34e président des Etats-Unis, Dwight D. Eisenhower. Validés par le Congrès en 1999, les travaux ont débuté en 2017 pour finir en pleine pandémie, en août 2020. Commémorant ses réalisations militaires, le cœur du mémorial présente des sculptures du général Eisenhower et des parachutistes de la 101e division aéroportée lors de la bataille de Normandie. Derrière les sculptures, on peut apercevoir un bas-relief représentant le débarquement du 6 juin 1944.

Un mémorial national pour la Première Guerre Mondiale

Washington DC a un mémorial pour la Première Guerre Mondiale, mais il n’existait pas de monument national. C’est désormais chose faite avec le World War I Memorial. Comme l’avait confié à French Morning Monique Brouillet Seefried, Française et membre de la commission WW1 Centennial, « notre rôle est de commémorer le sacrifice des Etats-Unis et de servir de conseillers sur les activités de commémoration », tels les programmes éducatifs dans les écoles. L’inauguration de ce mémorial national pensé par l’architecte Joe Weishaar a eu lieu en avril dernier. 

Sugar Sammy à San Francisco et Sacramento en 2022

Tout droit débarqué du Québec où il joue à guichet fermé, le comédien et humoriste, Sugar Sammy part à la conquête des Etats-Unis dès début de l’année 2022. Il se produira en Californie au printemps : au Punch Line Comedy Club de San Francisco du 06 au 09 avril, puis au Punch Line Comedy Club de Sacramento, du 14 au 16 avril.

Notamment apprécié pour son rôle de jury quelque peu provocateur dans l’émission « La France à un incroyable talent », le Canadien polyglotte d’origine indienne, qui a su séduire aussi bien le New York Times (« Un comique intrépide qui a le talent de provoquer à la fois le rire et l’indignation ») que Télérama (« Du stand-up de haute-voltige ! »),  fait son retour sur les planches avec un nouveau spectacle toujours plus décadent. Après plus de vingt-cinq ans de scène, punchline, improvisation avec le public et provocation sont les maîtres-mots du stand-upper.

Sugar Sammy débutera sa tournée américaine au Texas le 11 mars 2022, puis enchaînera dans l’Illinois et à Washington DC avant de se rendre en Californie. Il poursuivra en Georgie avant de finir son tour aux Etats-Unis sur la scène de New York le 9 juillet.

Sugar Sammy à Houston et Dallas en 2022

Tout droit débarqué du Québec où il joue à guichet fermé, le comédien et humoriste, Sugar Sammy part à la conquête des Etats-Unis dès début de l’année 2022. Il se produira au Riot Comedy Show à Houston les 11 et 12 mars et au Dallas Comedy Club à Dallas les 18 et 19 mars 2022.

Notamment apprécié pour son rôle de jury quelque peu provocateur dans l’émission « La France à un incroyable talent », le Canadien polyglotte d’origine indienne, qui a su séduire aussi bien le New York Times (« Un comique intrépide qui a le talent de provoquer à la fois le rire et l’indignation ») que Télérama (« Du stand-up de haute-voltige ! »),  fait son retour sur les planches avec un nouveau spectacle toujours plus décadent. Après plus de vingt-cinq ans de scène, punchline, improvisation avec le public et provocation sont les maîtres-mots du stand-upper.

Il démarrera donc sa tournée américaine au Texas, puis enchaînera dans l’Illinois, à Washington, fera un détour en Californie et en Georgie avant de venir à New York au début de l’été.

Révolution bilingue : l’avenir de l’Afrique de l’Ouest est-il bilingue ?

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Pour ce 29ème épisode de Révolution bilingue, Fabrice Jaumont accueille la linguiste et chercheuse Ayé Clarisse Hager-M’Boua de l’Université Alassane Ouattara à Bouaké, en République de Côte d’Ivoire.

L’éducation plurilingue en Afrique subsaharienne peut-elle devenir une stratégie d’inclusion et de réussite scolaire ? A l’échelle d’une communauté linguistique ou d’une région plurilingue, peut-elle permettre de renforcer le capital humain, voire favoriser la croissance économique ? Cet épisode lance les premières pistes pour une révolution bilingue en Afrique de l’Ouest.

Le podcast Révolution bilingue est proposé par French Morning avec le soutien de CALEC.

https://www.spreaker.com/user/10781102/ep-29-aye-clarisse-mixage-final

Sugar Sammy à Broadway en 2022

Tout droit débarqué du Québec où il joue à guichet fermé, le comédien et humoriste, Sugar Sammy part à la conquête des Etats-Unis dès début de l’année 2022. Il se produira à New York, au Carolines Comedy Club sur Broadway du 7 au 9 juillet 2022.

Notamment apprécié pour son rôle de jury quelque peu provocateur dans l’émission « La France à un incroyable talent », le Canadien polyglotte d’origine indienne, qui a su séduire aussi bien le New York Times (« Un comique intrépide qui a le talent de provoquer à la fois le rire et l’indignation ») que Télérama (« Du stand-up de haute-voltige ! »),  fait son retour sur les planches avec un nouveau spectacle toujours plus décadent. Après plus de vingt-cinq ans de scène, punchline, improvisation avec le public et provocation sont les maîtres-mots du stand-upper.

Il débutera sa tournée américaine au Texas le 11 mars 2022, puis enchaînera dans l’Illinois, à Washington DC, fera un détour en Californie et en Georgie avant de venir à New York au début de l’été.

Delphine Breyne : une reconversion réussie à New York, malgré la pandémie

Pénétrer dans le salon privé de Delphine Eyebrow Couture, c’est avoir l’impression immédiate de rentrer dans un somptueux appartement parisien : passé le spacieux vestibule et d’imposantes French doors, vous entrez dans une grande pièce lumineuse avec son lustre et un espace canapé chic avec coin cheminée pour la consultation. Delphine Breyne, qui a ouvert son salon de maquillage permanent Delphine Eyebrow Couture au printemps dernier, n’a laissé aucun détail au hasard pour que ses clientes aient la plus agréable des expériences, celle d’un pied-à-terre haussmannien au cœur de l’Upper East Side. « J’offre un service sur-mesure aux personnes qui viennent me voir. Je leur apporte une grande attention car il s’agit d’une procédure très personnelle et qui va changer leur apparence, il faut être prêt ».

La French touch

Quand elle est arrivée aux États-Unis en 2013, cette Française originaire de Lille tentait de poursuivre sa carrière de mannequin, un pari à 36 ans. « New York est une terre d’opportunités mais il faut être prêt à tout investir et surtout à aller au-delà de ses peurs ». Pour son métier, elle avait l’habitude de maquiller ses sourcils trop peu fournis, mais n’était pas très satisfaite du résultat. En 2017, elle découvre le microblading, le maquillage permanent des sourcils, et intriguée, s’inscrit à une formation de trois jours. Elle décide alors de suivre une formation complète pour en faire son métier et s’installer à son compte. « C’est un travail exigeant et précis. Il était essentiel pour moi d’avoir une expertise approfondie ». Elle voyage à travers le monde et obtient pas moins de 22 diplômes, qui sont fièrement affichés dans sa salle d’attente.

Elle se lance pendant la pandémie et passe plus de six mois à arpenter l’Upper East Side, plus particulièrement la très prisée Gold Coast (entre Lexington et la mythique Fifth Avenue, au-dessus de la 59ème rue). Dans ce quartier ultra-huppé et résidentiel, les brokers sont très méfiants à l’idée de louer à une activité commerciale, même haut de gamme. En avril 2021, Delphine Breyne trouve la perle rare et ouvre son atelier. Sa promesse : apporter une French touch au microblading, c’est-à-dire un maquillage permanent à la fois discret et élégant des sourcils à ses clientes, et qui leur ressemble. « Je dis souvent à mes clients que l’imperfection est parfaite. Je prends en compte leur physique et retouche leurs sourcils pour qu’ils soient des ‘sœurs’ et non des ‘jumelles’ ».

La pigmentation médicale après un cancer

La Française adapte le côté chic intemporel des Françaises à son art, et son approche fait des émules. Dès l’ouverture, elle bénéficie du bouche-à-oreille et décroche rapidement le sésame : un article dans Vogue en juillet dernier, qui lui apporte des milliers de followers Instagram. Le service est haut de gamme, il faut compter 2 000 dollars pour un traitement de microblading de 1h30, puis 250 dollars pour les retouches quatre à six semaines plus tard, et 1 000 dollars pour les retouches annuelles. Delphine Breyne propose également la micropigmentation du cuir chevelu et un traitement des cils; ou encore des aréoles après une reconstruction mammaire pour les femmes qui ont subi une intervention à la suite d’un cancer du sein.

Delphine Breyne connaît bien le sujet car quatre femmes de sa famille en ont souffert, dont sa mère et ses deux sœurs. « C’est une procédure qui me tient beaucoup à cœur. Je reçois des femmes incroyables qui me parlent de leur expérience, et j’ai la possibilité de leur redonner une nouvelle vie et féminité, après ce moment si difficile ». Le rendez-vous peut avoir lieu à partir de 6 mois après une opération. « C’est vraiment libérateur pour elles, elles se sentent à nouveau complètes ». La jeune femme veut contribuer à faire mieux connaître ces procédures de réparation, qui sont encore mal connues, a-t-elle observé.

Depuis plusieurs mois, Delphine Breyne bénéficie de recommandations de dermatologues du quartier qui lui envoient leurs patientes. Elle reçoit des femmes parfois anxieuses, mais ne fait pas de concessions. « La moitié de mon travail est psychologique, je dis à ma cliente avant le traitement de ne pas chercher à ressembler à quelqu’un d’autre, ‘Be You, Be Yourself’ ». Avec une marque en plein essor, la Française a déjà en tête ses prochains projets : elle développe une ligne de skincare appelée Delphine Paris. Elle a déjà sorti un gloss pour les lèvres et un gel à sourcils.

Noël à LA : à bûche que veux-tu ?

La bûche de Noël est une tradition qui ne se dément pas. Les meilleures pâtisseries de Los Angeles nous dévoilent les recettes qui s’inviteront à table cette année.

Classique ou version millefeuille chez La Chouquette

Elodie et Dan, les propriétaires de la pâtisserie La Chouquette à West Hollywood, ont préparé cette année trois recettes de bûche. La première dédiée aux amoureux du chocolat : un roulé chocolat avec un cœur de ganache de chocolat noir et une mousse de praliné noisette d’Italie. Plus exotique, la seconde est une mousse de vanille de Madagascar avec un cœur de mangue et fruits de la passion sur un biscuit lorrain. Enfin, la troisième, et la plus originale : une bûche façon millefeuille avec une crème diplomate à la vanille de Madagascar, crème de marron et confit de myrtille sauvage. La maison décline ses bûches en trois tailles (4, 6 ou 10-12) à partir de 35 dollars pour la plus petite, et 85 dollars pour la plus grande. 7350 Melrose avenue, West Hollywood. Tél. 424 362 4380.

Vegan chez Maison Macha

Fondée en 2020 par la Française Macha Eliad, Maison Macha s’est spécialisée dans les pâtisseries françaises 100% vegan. Installée depuis peu à Culver City, la créatrice inaugure son premier Noël avec deux recettes de bûche. La première au cœur de purée de framboises, au sponge cake à la pistache (une gâteau à base de génoise très aérien) couvert d’une couche de mousse au chocolat blanc, la seconde gluten-free au sponge cake chocolat, à la mousse au chocolat et au cœur de noisettes, quelques morceaux de brownie au chocolat viennent s’ajouter sur le haut de la bûche. Pensées pour 6 personnes, les bûches de 15 centimètres sont proposées au prix de 55 dollars. 9626 Venice Boulevard, Culver City. Tél. 424 387 6740.

Tradi chez Frenchifornia

Chaque année, c’est le même engouement chez Frenchifornia. La pâtisserie et boulangerie française star de Pasadena croule sous les commandes. Pour son cru 2022, les patrons, Guillaume Delcourt et Thomas Dumont Girard ont imaginé pour ses fidèles clients quatre versions de la bûche de Noël, à la vanille, au chocolat, au café et à la crème de marron, toutes préparées à partir de génoise et de crème au beurre. Et pour la touche déco : des feuilles de houx, des rennes, des cannes à sucre… pour nous rappeler aux bons souvenirs de Noël. Les commandes devraient prendre fin à la mi-décembre. Bûche à partir de 9,50 dollars par personne, réalisable de 4 à 12 personnes. 247 E Colorado Street, Pasadena. Tél. 626 319 3031.

Design chez Michelina

Pâtisserie phare située au cœur de l’Original Farmers Market et fondée par Olivier Benoliel, Michelina dévoile sur son long comptoir une bûche de Noël au look supra design. Sous son beau manteau blanc marbré de lignes dorées, la bûche au biscuit d’amandes se déguste à la saveur chocolat praliné ou vanille et fraise. Et pour l’esprit de fête : le trio bonhomme de neige, sapin vert et bonnet de Père-Noël en déco. Longueur de la bête annoncée par la maison : 30 centimètres (valable pour 10 à 12 personnes), pour un prix fixé à 65 dollars. La maison accepte les commandes jusqu’au 20 décembre. The Original Farmers Market, 6333 W 3rd St. Tél. 323 329 4000.

Montagnarde chez Lark Cake Shop

À Silverlake, la pâtisserie Lark Cake Shop, spécialiste des gâteaux, cupcakes, cookies et autres pies, choisit la simplicité et la gourmandise pour sortir une bûche en forme… de bûche. Une version roulée au chocolat, garnie de crème fraîche, recouverte d’un glaçage à la mousse chocolat et légèrement saupoudrée de sucre blanc. Le choix décoratif est en accord avec la bûche : mini champignons et feuilles de houx pour une ambiance « forêt magique ». John Hesley, le maître pâtissier des lieux propose une taille unique d’une trentaine de centimètres, valable pour 15 invités. Prix : 55 dollars. Les commandes peuvent se faire jusqu’à 24 h à l’avance. 3337 West Sunset Boulevard. Tél. 323 667 2968 (autre adresse à Pasadena).

Chez Pitchoun !, hommage au Montblanc

Direction Downtown chez Pitchoun Bakery où Frédéric et Fabienne Souliès font défiler cette année quatre « Yule Logs » (traduction de la bûche si vous ignoriez). À côté des modèles « Tradition », « Hail Berry cake » et « Aspen », la maison dégaine une bûche Mont Blanc en clin d’œil à la France, composée d’une mousse de marron légèrement infusée au rhum, d’une chapelure de marrons glacés, d’un cœur meringue croustillant et d’un biscuit Joconde. Touche arty en déco avec ces tuiles et étoiles de neige. Pensées pour 6 à 8 personnes, les bûches sont proposées à la commande jusqu’au 2 janvier (appeler 48h à l’avance). Prix : 41 dollars. 545 South Olive Street. Tél. 213 689 3240 (autre adresse au Beverly Center).

Franco-américaine à la Tropézienne Bakery

La Tropézienne Bakery vient de lancer l’opération « bûches ». « Jusqu’à Noël, explique Dido, plus de 150 bûches sortiront de notre pâtisserie. » Pour la saison 2022, la maison a donc opté pour une recette chocolat mousse caramel. Une bûche décorée de macarons, de rennes et de feuilles de houx dorées. Proposée pour 6 à 8 personnes, la bûche de Noël pourra se commander jusqu’à 48h à l’avance. Prix : 211 South La Brea, Tél. 323 413 2972

Brute et sauvage chez Joan’s on Third

À West Hollywood, il faut courir chez Joan’s on Third, le café-épicerie culte de Joan McNamara. Tous les ans, la maison concocte sa recette de bûche, avec cette année une recette roulée au chocolat et en décorations, des macarons comme des champignons et un duo de rennes à collectionner. La bûche maison se commande avant le 17 décembre et vient se chercher le 24 décembre de 8h à 12h exclusivement. 8350 West Third Street. Tél. 323 655 2285 (l’autre adresse de Studio City ne délivre pas les précieuses bûches de Noël).

Où trouver une bonne bûche de Noël à DC ?

Une fois les dindes et les citrouilles rangées, voici la saison des pommes de pin et des bûches. Pour parfaire le menu de Nöel, voici une sélection des boulangeries qui proposent des bûches de Noël, à commander généralement avant le 23 décembre.

Fresh Baguette

La boulangerie propose trois parfums pour ses pastry buches qui coûtent entre 19,90 dollars et 56 dollars. Au menu, la bûche pistache-cerise, la pralinée et la café mocha. Les bûches de Noël de Fresh Baguette doivent être commandées deux jours à l’avance, et les bûches « larges » ne seront disponibles qu’à partir du 16 décembre. La boulangerie possède trois magasins situés à Bethesda (4919 Bethesda Avenue), à Georgetown (1737 Wisconsin Ave), et à Rockville (804 Hungerford Dr). Il est facile de passer commande en ligne avec l’application Fresh Baguette ou sur leur site internet.

Un je ne sais Quoi… 

A Dupont Circle, Un je ne sais Quoi… a également préparé une jolie collection de délices de Noël. Entre 30 et 77 dollars selon la taille, trois bûches (Merveilleux, Mont Blanc et pistache framboise) sont à commander par email à [email protected] avant le 22 décembre 5pm. 1361 Connecticut Ave NW, Washington.

Pâtisserie Poupon

La Pâtisserie Poupon de Georgetown vous réserve quatre parfums de bûche de Noël du 4 au 31 décembre : Grand Marnier, Forêt Noire, chocolat et noisette pour des prix allant de 45 dollars à 98 dollars selon les tailles (pour 6, 10 ou 20 personnes). La pâtisserie a également d’autres sucreries comme son arbre de Noël croquembouche! 1645 Wisconsin Ave NW, Washington DC. A commander en ligne sur leur site internet.

Le Caprice DC

Situé à côté du métro de Columbia Heights, la boulangerie française propose de nombreux parfums pour sa bûche : chocolat, vanille, mocha et d’autres sur demande. Comptez 34,99 dollars pour une bûche de 6/10 personnes. Rendez-vous dans le magasin Le Caprice DC au 3460 14th St NW, Washington, DC ou passez commande par téléphone (202) 290-3109.

Convivial 

Cette année, Cédric Maupillier, le chef et propriétaire, s’est associé au chef Mark Coursielle pour mettre en valeur leur héritage gastronomique français avec un menu nouvellement mis à jour. Anciennement chef au Café Descartes à l’ambassade de France, Mark Coursielle est dorénavant dans les cuisines de Convivial pour créer des desserts saisonniers. La bûche de Noël fait partie du menu du restaurant, qui est également disponible à emporter. 801 O St NW, Washington DC. A commander au plus vite sur ce site internet.

La célèbre maison Ladurée

Ladurée a concocté une petite collection gourmande de créations sucrées comme la bûche La Marquise, à base de noisettes et de mousse au chocolat (8,50 dollars pour une part, 68 dollars pour six à huit personnes). Pour les amateurs de pistaches et de macarons, la bûche “La Favorite” est également disponible à la vente. 3060 M St NW, Washington et à Union Station. A commander sur leur site internet.

Tout de Sweet

Du côté de Bethesda, Jérôme Colin propose une sélection de bûches traditionnelles ainsi que des créations un peu plus originales pour les fêtes de fin d’année. Côté tradition, on retrouve des bûches au chocolat ou à la vanille pour 49 ou 61 dollars selon la taille et vanille-café pour 51dollars/63 dollars. Pour les explorateurs culinaires, la boulangerie propose deux bûches plus sophistiquées, la bûche Caraïbes, une praline mélangée à une mousse au chocolat noir et la bûche Mix Berry aux fruits rouges pour 54 dollars/66 dollars. Livraison ou à emporter à commander sur leur site et les applications.

Où trouver les meilleures bûches de Noël à San Francisco ?

C’est l’incontournable des fêtes de fin d’année : la bûche ! Fruitée ou chocolatée, elle ravit tous les becs sucrés. Voici notre sélection de pâtisseries où trouver une excellente bûche dans la Bay Area.

One65, à San Francisco

Claude Le Tohic, récemment récompensé par une étoile Michelin pour son restaurant O’, propose trois parfums de bûche, tous plus alléchants les uns que les autres. L’Impérial (mousse au chocolat, crème brûlée, biscuit et croustillant au chocolat), la Chestnut (biscuit chiffon, ganache montée à la vanille et aux marrons, confit de marrons, avec une petite touche de whisky), et l’Exotic (biscuit chocolat, crémeux et confit de mangue et fruit de la passion). Les bûches sont disponibles en deux tailles, pour 6-8 personnes (60 dollars), ou 8-10 personnes (80 dollars), et il est préférable de les commander à l’avance, soit au magasin, soit en ligne. Elles pourront être retirées au magasin ou livrées les 23 et 24 décembre. 165 O’Farrell St, San Francisco, CA 94102. (415) 814-8888. 

Maison Danel, à San Francisco

Le salon de thé et pâtisserie de Danel Betelu fête son deuxième Noël san franciscain et propose pour les fêtes deux parfums de bûche : la Mogador, qui allie le chocolat ou fruit de la passion, avec un décor macarons, tandis que la bûche Joséphine à la vanille marie la fraîcheur de la framboise au moelleux du financier à la pistache. Il faut commander au moins deux jours à l’avance et les bûches seront disponibles les 23 et 24 décembre. Chaque bûche satisfera l’appétit de 6-8 personnes, pour un prix de 70 dollars. 1030 Polk Street, San Francisco, CA 94109. (415) 685-5900. Site. 

Arizmendi, à San Francisco

Perpétuant sa tradition annuelle, la coopérative du Inner Sunset propose un roulé au chocolat garni de crème pâtissière au rhum, glaçage au fudge, décoré de canneberges fraîches et meringues en forme de champignon. Disponible du 18 au 24 décembre au prix de 42 dollars, pour 8 à 10 personnes. 1331 9th Avenue, San Francisco, CA 94122 – (415) 566-3117. Site

Miette, à San Francisco

La pâtisserie de Hayes Valley propose sa bûche de Noël pendant tout le mois de décembre, et les quantités sont limitées. Le classique roulé au chocolat est une valeur sûre, avec des décorations faites à la main et livrées à part pour être ajoutées au dernier moment, juste avant de servir. Feuilles de houx, pommes de pin au chocolat noir, champignons meringués et une pincée de neige… rien de tel pour se mettre dans l’ambiance. La 4 pouces (4-6 pers.) est à 55 dollars, et la 10 pouces (10-12 pers.) à 85 dollars. À aller chercher 48 heures après la commande. 449 Octavia Street, San Francisco, CA 94102. (415) 626-6221. Site

Maison Alyzée, à Mountain View

La pâtisserie française de Castro street va certainement attirer les gourmands et les gourmets, avec trois parfums de bûche irrésistibles. La Perle Chocolat du Pacifique ravira les amateurs de chocolat, avec ganache, biscuit et crémeux au chocolat noir,  un praliné chocolat au lait, et un croustillant noisette. La Fruits des Bois allie les goûts acidulés de la framboise et de la mûre, une mousse citron vert et un crumble amande- chocolat blanc. L’Exotic sera certaine de vous faire voyager, avec l’alliance de parfums vanille, coco, fruit de la passion et citron vert. Pour 4 à 6 personnes, compter 58 dollars, pour 6-8 personnes, 75 dollars et pour 8 à 10 personnes, 92 dollars. Maison Alyzée peut faire des bûches jusqu’à 16-18 personnes. On peut également acheter des mini-bûches pour 1-2 personnes. Les bûches sont disponibles du 12 au 31 décembre. 212 Castro St. Mountain View, CA 94041. (650) 960-1212. Site

Mademoiselle Colette, à Menlo Park, Palo Alto et Redwood City

Le choix va être cornélien : Mademoiselle Colette propose cette année non pas une mais quatre bûches pour les fêtes de fin d’année. La bûche Voyage de Noël mêle les saveurs du citron, de la mangue, du fruit de la passion, de l’ananas et du géranium, pour une échappée très gourmande. La bûche Bonbon est faite d’un biscuit joconde, beurre de cacahuète, et d’une ganache au chocolat. La Vanille joue la carte de la sobriété, avec une génoise roulée à la vanille, tandis que la Chocolat met cet ingrédient à l’honneur. À venir chercher sur place, uniquement les 23 et 24 décembre. 78 dollars pour 6-8 personnes. 816 Santa Cruz Ave, Menlo Park, CA, (650) 644-8469. 499 Lytton Ave, Palo Alto, CA, (650) 272-6873. 2401 Broadway, Redwood City, CA, (650) 260-2260. Site

La Noisette, à Berkeley

Deux parfums au choix dans cette pâtisserie de l’East Bay : une bûche chocolat, avec une mousse et un croquant chocolat, une crème brûlée chocolat au lait, et un glaçage chocolat noir, ou la noisette, avec une dacquoise et un mousse noisette, et un croquant chocolat noir. A venir chercher le 24 décembre uniquement. Compter 75 dollars. 2701 8th St, Suite 116, Berkeley, CA 94710. Site

La Fournée Bakery, à Berkeley

Le chocolat est le roi de la fête à Oakland : la Fournée propose une bûche tout chocolat, avec mousse, crémeux et glaçage chocolat, le tout décoré de petits champignons en meringue. Compter 70 dollars pour 8-10 personnes. Les commandes sont à passer au plus tard le 16 décembre. 2912 Domingo Ave, Berkeley, CA, 94705. Site

Bouchon Bakery, à Yountville

La pâtisserie-boulangerie de Thomas Keller, chef, entre autres, du restaurant French Laundry, propose une génoise roulée, garnie de mousse au chocolat et de caramel, le tout enrobé de crème au beurre chocolat et décoré de sapins en chocolat blanc. Uniquement en précommande, et disponible à emporter le 24 décembre. Compter 42 dollars pour 6 personnes. 6528 Washington St, Yountville, CA. Site