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Boston mobilise ses quartiers pour sa première Triennale d’art public

La ville de Boston se donne les moyens de rayonner au travers de sa première Public Art Triennal qui se tient jusqu’au vendredi 31 octobre prochain. Espaces en plein air, universités, institutions publiques, vingt-et-un sites, répartis dans de nombreux quartiers de Boston, accueillent sculptures, installations et performances commandés, pour l’occasion, à des artistes locaux et internationaux.
Boston veut briller mais aussi réunir et susciter le dialogue. Les artistes sollicités ont interagi avec les communautés, les experts, les artisans et les visiteurs locaux pour répondre au thème de « The Exchange » (« l'échange ») choisi par les deux curateurs de l’événement, le Bostonien Pedro Alonzo, spécialiste des projets innovants dans le tissus urbain, et Tess Lukey, membre de la tribu des Wampanoag de la ville Aquinnah, artiste céramiste et influente curatrice au Trustees of Reservations, dont l’objectif est la conservation des sites naturels historiques du Massachusetts. 
Les œuvres seront accessibles à tous, gratuitement, permettant, comme le souhaite la maire de Boston, Michelle Wu, de « favoriser l'accès de chaque quartier à un art public créatif, dynamique et inspirant. » Bien que...

La startup Olyzon remporte la 16e édition des FAEA à New York

Le salon de réception du consulat général de France était comble, mardi soir, pour écouter les trois finalistes des French American Entepreneurship Awards (FAEA) organisés par le Club600 et qui récompensent les startups fondées par des Français en plein développement aux États-Unis. Pour cette 16e édition sous la présidence de Guillaume Bouvard et Sylvain Ardiet, tout l’écosystème francophone avait répondu présent : la French American Chamber of Commerce, la French Tech New York, French Founders, Business France, les CCE, le Lycée Français de New York, l’Alliance New York, French Morning et She for SHE.
Jules Minvielle, CEO cofondateur d'Olyzon © Anne-Laure Peytavin
Olyzon, outil IA pour la publicité dans la télévision connectée
Après trois pitchs de 5 minutes chacun et un temps de Q&A, c’est Olyzon, une startup spécialisée dans l’AdTech, qui a gagné le premier prix du jury et empoché un chèque de 10.000 dollars, assorti de programmes de mentoring et de networking. La startup basée à Paris est une plateforme permettant aux annonceurs d’optimiser leurs investissements sur la télévision connectée, qui représente 32% des revenus publicitaires aujourd'hui et 50% d’ici 2030.
Son out...

Où trouver des pâtisseries françaises en Nouvelle-Angleterre ?

Non, vivre aux États-Unis ne signifie pas renoncer à la mondialement célébrée gastronomie française... Car il existe, cachés à droite à gauche, des îlots de gourmandise où se gaver des saveurs du pays. Notre sélection de patisseries françaises à Boston et ailleurs en Nouvelle-Angleterre, toutes dûment testées (dur métier).
Colette Bakery – Medford, MA
Fondée par Nathalie et Franck, un couple originaire du Sud de la France, la patisserie Colette s’est spécialisée dans les desserts et les patisseries. On y trouve des baguettes, de la brioche, du pain de campagne, des viennoiseries (pains au chocolat, madeleines, chouquettes…), des tartes, quiches et sandwiches et une large sélection de gateaux à commander sur leur site Internet ou sur place. D’après le site Boston.com, vous y trouverez même le meilleur croissant de la ville. En plus de tout cela, Colette a un super rayon chocolats. 
https://www.colettebakery.com
Praliné – Belmont et Cambridge, MA
Incountournable dans la région de Boston, Praliné vend tous les grands classiques de la patisserie française. Croissants, chaussons au pomme, pains aux raisins, pains d’épices, il y a tout, même les éclairs, les Paris Brest et autres ta...

Tribeca Film Festival : Quand le restaurant Raoul’s fait son cinéma

Ce n’est pas la première fois que Raoul’s va être montré au cinéma. Leonardo DiCaprio et Jack Nicholson s’y sont toisés du regard dans plusieurs scènes des « Infiltrés » (« The Departed », de Martin Scorsese, 2006). Sarah Jessica Parker et Cynthia Nixon y ont dîné sous un ciel de ballons dans « Sex and the city, le film » (2008), une décoration devenue désormais tradition lors de chaque Saint-Valentin au restaurant. Mais c’est la première fois que Raoul’s va se raconter à ce point : le documentaire consacré à ce lieu emblématique de la cuisine française de New York sera en lice pour le prix du public au Tribeca Film Festival 2025 - trois projections publiques les mardi 10, mercredi 11 et dimanche 15 juin, renseignements ici.
« Raoul’s, a New York story » revient pendant 1h40 sur l’histoire pas comme les autres de ce restaurant pas comme les autres. « C’est une institution culturelle, confie Nate Pommer, le monteur du documentaire et un proche de la famille. C’est une archive à la fois historique et pleine de vie de New York, un salon cosy en plein cœur de Soho. Tellement de personnes intéressantes sont venues manger ou ont travaillé ici. »
La cantine de Robert De Niro et Mick Jagge...

Déborah Laurent (vidéo) : Pacific Palisades, toujours ville fantôme 5 mois après les incendies

Depuis le week-end dernier du Memorial Day, la Pacific Coast Highway (PCH), le long de l'océan, est rouverte entre Santa Monica et Malibu. 11 miles (6,8 km) de tronçon autoroutier fermés depuis les feux destructeurs de janvier dernier.
Deborah Laurent s'est rendue sur place, l’occasion de faire le point sur la situation à Pacific Palisades, cinq mois après les incendies de Los Angeles. Elle a pu constater combien le quartier reste sinistré, les ruines encore intactes de certaines maisons - dont celle de Laetitia Hallyday - attendent d'être déblayées.

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L’app française de recettes Jow lance ses courses en ligne aux États-Unis

Jow vient apporter de la joie aux parents fatigués par la charge mentale, en particulier celle de savoir ce que l'on va manger le soir pour le dîner. L’application, qui a déjà séduit plus de 7 millions de personnes en France depuis son lancement en 2019, se déploie aux États-Unis en nouant des partenariats avec les grands distributeurs américains comme Kroger, HEB au Texas et Hy-Vee dans le Midwest, et aujourd’hui avec Instacart partout dans le pays.
App de recettes connectée aux supermarchés en ligne
Comme souvent, cette belle aventure entrepreneuriale a commencé avec un besoin inassouvi, celui de Jacques-Edouard Sabatier, jeune papa parisien, qui cherche à optimiser ses courses pour faire bien manger sa progéniture. « En tant que parents, on devient des psychopathes des étiquettes et on a une conscience environnementale. Mais on n’a pas le temps, les idées ou l’argent pour bien faire ses courses, même en ligne » observe-t-il. Il part de deux constats : le casse-tête du dîner, c’est-à-dire trouver un repas rapide, bon, équilibré et pas cher à faire le soir, et faire les courses, même en ligne, prend du temps - un panier moyen hebdomadaire de courses contient 30 à 40...

Les ondes électro de Kid Francescoli traversent l’Atlantique

Véritable sensation électro-pop, le producteur et multi-instrumentiste marseillais Mathieu Hocine, alias Kid Francescoli - qui doit son nom de scène au footballeur uruguayen Enzo Francescoli, légende de l’Olympique de Marseille dans les années 1990 - entame une tournée américaine avec « Sunset Blue », son sixième album.
Co-produit par French 79 - autre pilier de la scène électronique française, également en tournée aux États-Unis - cet opus décline onze titres aux mélodies entêtantes, bercées par la douceur de vivre méditerranéenne. Inspiré par les grandes étapes de la vie de l’artiste, ce disque mêle instruments acoustiques et sons produits par des synthétiseurs, et s’enrichit de collaborations internationales, comme le musicien algérien Hakim Hamadouche ou le rappeur new-yorkais Bamby H2O.

Propulsé par le succès planétaire de «  Moon  », son titre certifié diamant et cumulant plus de 200 millions d’écoutes sur les différentes plateformes de streaming, Kid Francescoli sera en concert :

le jeudi 12 juin à 7pm au ZeyZey de Miami (billets ici)
le dimanche 15 juin à 8pm à l’Independent de San Francisco (billets ici)
et le lundi 16 juin...

Armelle Ngo, la Française qui éclabousse de couleurs les « beach cities » de Los Angeles

À Manhattan Beach, petite cité balnéaire ouverte sur le Pacifique, dans la South Bay de Los Angeles, l’art s’invite au cœur de la ville. Sur la façade du Manhattan Heights Community Center - un bâtiment bas de béton et de briques - une immense vague enroule ses formes géométriques dans une cascade de couleurs, un soleil se noie dans une mer mauve et turquoise, une joueuse de beach-volley arque son corps musclé dans les airs… Ce mural débordant de lumière, de pigment et d’énergie est l’œuvre de la peintre et muraliste française Armelle Ngo, qui l’a réalisé en janvier 2024.
« Quand je peins, je recherche la lumière, les contrastes, et à simplifier les choses. C’est pour cela que mes couleurs, ce sont des aplats et que j’utilise des lignes très droites, explique l’artiste aux yeux bleus-verts comme sa veste en velours côtelé. J’ai envie d’aller au fond des choses et à l’essentiel. Le but ultime, c’est de retrouver mon âme d’enfant, quand tout était plus simple, coloré et joyeux ! » poursuit cette adepte de Van Gogh, James Ensor, Constantin Brâncuși, du surréalisme et du cubisme. 
Sélectionnée parmi une centaine d’artistes
Cette californian vibe résonne dans les toiles qu’elle pei...

Jérôme Charvet, coach vocal : Mais au fait, pourquoi a-t-on un accent ?

Parler anglais comme une vache espagnole... Une expression qui en dit long sur notre rapport à l'accent. Aujourd'hui, on parle d'un sujet universel, intime et parfois un peu sensible. On va parler d'accent, cet accent qu'on trimbale avec nous dès qu'on change de pays ou même de région, celui qu'on entend ou pas, celui qu'on garde, qu'on gomme, qu'on assume (ou pas), que l'on travaille parfois.
Mais au fait, un accent, c'est quoi ? C'est la façon dont notre langue maternelle ou notre environnement culturel va influencer notre manière de parler. Une autre langue, c'est un mélange de son d'intonation de rythme, une sorte de signature vocale. Et on peut avoir un accent, en parlant une langue étrangère, bien sûr, comme le fameux accent français quand on parle anglais, mais aussi en parlant sa propre langue. On parle de l'accent québécois, marseillais, belge, suisse... C'est un marqueur d'origine d'identité, parfois même de classe sociale, souvent de fierté et parfois de gêne.
Alors est-ce qu'on peut vraiment perdre son accent ? Est-ce qu'on le travaille pour être mieux compris ou pour se faire accepter ? Et puis, est-ce que changer son accent, c'est aussi changer sa place dans le monde ...

Niki de Saint Phalle ou l’art de l’estampe au musée Women in the Arts de DC

Jusqu’au dimanche 30 novembre, le National Museum of Women in the Arts (NMWA) à Washington DC consacre une exposition à une figure incontournable de l’art contemporain : Niki de Saint Phalle (1930-2002). Pour la première fois, le musée met en lumière une vingtaine des estampes grands formats de l’artiste franco-américaine. 
Davantage connue pour ses sculptures monumentales, elle a également laissé une empreinte forte dans le domaine de la gravure. Les œuvres sur papier dévoilées lors de cette rétrospective « Niki de Saint Phalle In Print », réalisées entre les années 1960 et 1990, révèlent un univers flamboyant mêlant couleurs vives, traits expressifs et calligraphie spontanée. 

Parmi les pièces exposées, on retrouve les célèbres « Nanas », ces figures féminines rondes et dansantes qui célèbrent la puissance des femmes tout en défiant les normes de beauté traditionnelles. On découvre aussi des extraits de son « Californian Diary », une série d’impressions où Saint Phalle livre avec humour ses réflexions sur la société, la nature et l'engagement politique, inspirée par son quotidien en Californie. 

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Pourquoi les mariées ont-elles des demoiselles d’honneur aux États-Unis ?

Elles peuvent être deux comme une vingtaine, mais elles sont là. Robe couleur pastel, bouquet de fleurs à la main et accessoires assortis, les demoiselles d’honneur, vues et revues dans les comédies sentimentales américaines, sont une institution aux États-Unis. La fameuse tradition des bridesmaids (« servantes de la mariée »), peu pratiquée en France, reste indémodable dans les mariages américains. Pourquoi ?
« Duper les mauvais esprits »
Particulièrement mises en avant dans les pays anglo-saxons, ces jeunes filles ont un rôle bien défini, qui trouve son origine dans l’antiquité romaine. « Aux États-Unis, la tradition des demoiselles d’honneur existe depuis toujours, explique Cristina Verger, organisatrice de mariages à New York depuis 25 ans, mais en réalité elle provient d’une loi de l’antiquité romaine, qui exigeait que les mariés aient plusieurs témoins à leur mariage ».
À l’origine, pour des raisons de superstition, la mariée se rendait à l’église accompagnée d’un cortège de jeunes filles du même âge et habillées de façon identique, de manière à « duper les mauvais esprits » susceptibles de s’en prendre à l’heureuse élue. La fameuse loi romaine exigeait ainsi q...

Visiter Memphis : que voir et que faire dans la ville d’Elvis ?

Les éditions Gallimard viennent de publier le premier guide de la collection Cartoville dédié à Memphis (Tennessee). Une immersion dans l’une des villes les plus fascinantes du pays, berceau du blues, du rock n’roll et de la soul, marquée par l’histoire des droits civiques et par la légende d’Elvis Presley.
Musique, les meilleurs spots
Le monde entier débarque à Memphis pour s’immerger dans sa culture musicale. Détestée ou adorée, Beale Street, l’artère touristique principale, reste un passage obligé pour ses scènes live, ses clubs de jazz, blues et rock n'roll, et son ambiance de fête. Pour ne pas perdre son temps, foncez au B.B Kings Club, un lieu mythique où quelques musiciens de talent font danser les foules quasi tous les soirs de la semaine.
À l'opposé des scènes live, le Memphis Listening Lab, à Midtown, compte l'un des studios d'écoute les plus sophistiqués de la ville, l'endroit parfait pour découvrir l'un des milliers de vinyles de la collection de John King, l'ancien patron des studios Ardent, venir composer sa propre musique ou organiser une écoute privée.
Le Memphis Listening Lab au Crosstown Concourse à Memphis. © Alexis Chenu
Memphis compte aussi nombre de musées dé...