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Où habiter à Washington ?

La capitale fédérale regorge de quartiers agréables à vivre. Calme ou ébullition, appartement ou maison, charme historique ou modernité, il y en a pour tous les goûts. Tour d’horizon en cinq quartiers.

Georgetown

Boutiques tendance, restaurants étoilés et promenade sur le Potomac : Georgetown est l’un des quartiers les plus pittoresques de DC, situé au nord-ouest du National Mall. On tombe très vite sous le charme des petites rues pavées et du style fédéral des bâtiments. Il faut donc s’attendre à « beaucoup de touristes et de clients attirés par le charme de Georgetown, et les rues et les trottoirs bondés qui vont avec », selon le guide Compass de Washington, fourni par l’agent immobilier Valérie Greene.

Thomas Bonnet, qui vient de poser ses valises à Washington, rêvait d’habiter à Georgetown : « l’ambiance est vraiment magique ». Ce Français s’est donc renseigné pour s’installer dans le quartier, mais a vite été freiné par le prix. Georgetown est en effet l’un des quartiers les plus chers de DC : entre 5 500 et 10 000 dollars par mois, selon le nombre de chambres, pour une rowhouse, maison de ville. « Sans le métro à proximité, j’ai trouvé que le prix ne valait pas le coup ».

Capitol Hill

À l’est du National Mall, Capitol Hill tend les bras à ceux qui rêvent d’une maison de ville, dans une zone ultra-résidentielle. « Si vous cherchez le calme même le week-end, vous êtes au bon endroit » estime Anne, une Américaine qui a habité le quartier pendant deux ans. Ici, pas de touristes mais une vraie vie de quartier à proximité de l’Eastern Market. « The Hill a réussi à garder son petit air de village malgré les hauts et les bas de Washington au fil des ans », selon Compass. On compte environ 3 500 dollars par mois pour une maison de 130 m2 avec 2 chambres.

Le quartier voit également émerger des résidences d’appartements modernes avec salle de sport, parties communes et rooftop. Ces immeubles appartiennent à des entreprises et c’est d’ailleurs à elles de prendre en charge la maintenance des appartements, de A à Z. Il faudra débourser en moyenne 2 500 dollars par mois pour un appartement d’environ 60m2 avec une chambre – eau, électricité et internet non compris.

U street/14 street

Depuis ces dix dernières années, l’offre immobilière fleurit à U Street et sur la 14ème du fait de la gentrification du quartier, riche de son héritage afro-américain. Pour Lisa Setyon, qui habite le quartier depuis deux ans, « c’est le centre animé de DC, le cœur battant de la ville ». Cette Française de 30 ans a choisi U Street pour profiter de ses restaurants, bars et salles de concert.

Des dizaines d’immeubles y proposent des appartements modernes avec rooftop et piscine à des prix qui grimpent en flèche : entre 2 800 et 3 200 dollars pour un pied-à-terre avec une chambre. « Les appartements ont tendance à s’adresser à ceux qui peuvent se permettre de payer un supplément pour la proximité urbaine », selon les informations recueillies auprès de Compass.

Southwest Waterfront

Le Wharf est un nouveau quartier au bord du Potomac. Les Washingtoniens profitent du front de mer flambant neuf où les restaurants tendance se sont installés à côté du marché aux poissons. Ils y viennent pour courir ou y faire jouer leurs enfants dans le bassin d’eau spécialement aménagé pour les petits. Les résidences y poussent comme des champignons, à des prix plus attractifs que sur U Street. « Bien que les nouveaux appartements et condos de luxe sur le front de mer coûtent cher, souligne Compass, les développeurs ont inclus de nombreux condos et maisons abordables. »

Kalorama

Au nord-ouest de DC, Kalorama est une zone résidentielle qui abrite résidences diplomatiques et demeures coloniales sur l’un des plus hauts points de vue de la ville. C’est l’un des quartiers les plus chics de Washington. « La paix et la tranquillité sont les règles de cette communauté très unie », estime encore Compass. Les rues de Kalorama abritent de nombreux condos, appartements gérés par les propriétaires qui louent directement leur bien. Il faut compter 2 500 dollars pour un condo d’une chambre de 65 m2.

Profitez de la détaxe sur vos achats en France pendant les fêtes

[Article partenaire] Si vous habitez hors de l’Union Européenne, vous avez droit au remboursement de la TVA sur vos achats réalisés en France (mécanisme de la « détaxe »). Pourtant, nombreux sont les voyageurs internationaux qui ne profitent pas de cet avantage.

Grâce à ZappTax, une application mobile gratuite, cette procédure devient un jeu d’enfant. Quarante mille expatriés français en ont déjà fait l’expérience.

Les avantages de la détaxe avec ZappTax – un bref aperçu

Si vous êtes déjà passé(e) par la procédure classique de détaxe, il est fort probable que vous ayez été confronté(e) à l’un des problèmes suivants : non-disponibilité du service dans certaines boutiques, procédure laborieuse, taux de remboursement anémiques…

À cause de ces nombreux inconvénients, 85% des millions de voyageurs internationaux, dont trois millions d’expatriés français hors UE, ne profitent pas de ce droit à la détaxe lors de leur passage en Europe.

En quoi le fonctionnement de ZappTax est-il différent ?

Dans le système de détaxe classique, le commerçant collabore avec un opérateur de détaxe. Le bordereau est édité en boutique et peut vite devenir chronophage (file d’attente, encodage…).

Avec ZappTax il suffit de demander au commerçant qu’il vous édite une facture au nom de ZappTax. L’ensemble des factures téléchargées est ensuite regroupé afin d’éditer un bordereau de détaxe qui est mis à disposition sur l’application.

Ce système, agréé par les autorités fiscales et douanières, vous permet alors de détaxer où vous le souhaitez, puisque chaque commerçant est dans l’obligation légale d’émettre une facture si vous la lui demandez. Le fait qu’un commerce ait ou n’ait pas de service de détaxe en propre n’a plus aucune importance.

Comment utiliser l’application ZappTax ?

  1. Téléchargez gratuitement l’application et complétez votre profil.
  2. Renseignez les détails de votre séjour au sein de l’Union Européenne (dates et pays d’arrivée et de départ).
  3. Ajoutez sur l’application les photos des factures (que vous aurez demandées aux commerçants lors de vos achats).
  4. Peu avant votre départ de l’UE, ZappTax vous envoie un bordereau de détaxe qui consolide l’ensemble de vos factures.
  5. Validez électroniquement votre bordereau de détaxe aux douanes (bornes PABLO) avant de quitter l’UE.
  6. Vous êtes remboursés 24 heures après votre retour (hors période de crète).

Téléchargez gratuitement l’application et profitez de ZappTax pendant les vacances de Noël ! 

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Note: le contenu “partenaire” n’est pas écrit par la rédaction de French Morning. Il est fourni par ou écrit sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

 

 

Pourquoi le surnom de New York est Big Apple ?

Pour ses habitants comme pour les touristes qui la visitent, New York, c’est « la ville qui ne dort jamais », « Gotham » et… « Big Apple ». Mais pourquoi la Grosse Pomme ? C’est la question bête de la semaine.

John J. Fitz Gerald serait à l’origine de l’expression. Ce journaliste sportif pour le New York Morning Telegraph dans les années 1920 couvrait les courses hippiques, très populaires à l’époque. Il a utilisé l’expression « Big Apple » après avoir entendu deux jeunes garçons d’écurie, lors de leur arrivée dans la ville, dire être très heureux de se trouver là où « the big money was ». Ils trouvaient la ville tellement immense et remplie d’opportunités qu’ils commencèrent à l’appeler « Big Apple ». Fitz Gerald se mit donc à appeler sa rubrique Around the Big Apple. Dans son introduction, on pouvait lire : « There’s only one Big Apple. That’s New York ».

L’expression s’est peu à peu répandue. Les musiciens de jazz l’ont reprise à leur compte et popularisée. Ils avaient l’habitude de dire qu’il y avait « beaucoup de pommes sur l’arbre » pour dire qu’il y avait beaucoup de scènes où jouer dans le monde. Mais la plus importante – la Big Apple – était New York, ville la plus branchée et la plus amoureuse de jazz. Jouer à New York était synonyme de succès pour ces musiciens. Lorsqu’ils se produisaient ailleurs, ils disaient qu’ils jouaient dans les branches ou sticks. « Big Apple » est ensuite apparue dans plusieurs livres, dont un ouvrage de 1938 de Cab Calloway, un grand chanteur de jazz et chef d’orchestre, pour désigner Harlem.

L’expression disparaît ensuite jusqu’au début des années 1970. C’est à cette époque que Charles Gillett, alors à la tête du Bureau des Conventions et du Tourisme de New York, a la bonne idée de la faire revivre dans une campagne axée sur le tourisme. Les autorités cherchaient par tous les moyens à attirer les visiteurs à New York alors rongée par la violence. Les classes moyennes fuyaient la ville vers les banlieues plus paisibles, plongeant la ville dans une profonde crise budgétaire faute de recettes fiscales suffisantes. Le symbole d’une belle pomme bien juteuse semblait donc être l’idée du siècle. La campagne que l’on connaît tous aujourd’hui « I ♥ NY » fut financée dans la foulée, accompagnée du logo de la pomme.

Une première version de cette Question bête a été publiée le 14 avril 2014.

French Boss, Gilles Amsallem (Virtual Room) : « Apprenez à vos enfants à coder, c’est le futur »

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Entrepreneur « extra-optimiste » comme il se définit lui-même, Gilles Amsallem a toujours su profiter des crises pour avancer. Du sentiment anti-français en 2003, au moment de l’entrée en guerre en Irak, jusqu’à la pandémie de Covid, il a saisi le moment favorable pour créer des entreprises et fabriquer un bout de France dans cette ville dans laquelle vivraient plus de 30 000 Français : Los Angeles. Gilles Amsallem s’est toujours efforcé de rassembler cette communauté au travers de soirées à succès récurrentes (développées aujourd’hui dans dix-sept grandes villes du monde), de créations de groupes sur les réseaux sociaux, bref de rencontres entre Français. Il a aussi, avec son associé de toujours Pierre Battu, travaillé dans le textile, en important aux Etats-Unis des produits nouveaux, bien évidemment français. Sa vie professionnelle a ainsi été presque totalement consacrée à la France et à ceux qui, en l’ayant quittée, ne l’oublient pas.

Et c’est cette idée encore qui a donné naissance au concept de « Virtual Room », imaginé par des Français avant que Gilles et Pierre l’importent aux États-Unis en janvier 2018. De cet « escape game » du futur, Gilles Amsallem nous parle tout au long de cette émission. Il évoque les difficultés rencontrées liées au développement plus lent que prévu du secteur de la réalité virtuelle – par manque d’ingénieurs. Il laisse parler sa passion sur l’outil lui-même. Cet enthousiasme est la première force de notre invité.

Voir l’interview en vidéo:

Ecouter en podcast:

https://www.spreaker.com/user/10781102/pad-audio_26

The École offrira un programme bilingue au lycée à la rentrée 2022

Jusqu’à présent, les jeunes bilingues de The École ne pouvaient pas poursuivre leur scolarité avec l’établissement au-delà de la 4e. Cela ne sera plus le cas à la rentrée de septembre 2022.

Partenariat avec Léman Manhattan

L’institution franco-américaine de Manhattan a annoncé, jeudi 9 décembre, le lancement d’un programme bilingue de lycée en partenariat avec Léman Manhattan Preparatory School, une école internationale prestigieuse de PreK-12th Grade. Ce nouveau cursus, qui se déroulera dans les locaux de Léman, dans le sud de Manhattan, préparera les élèves au diplôme de l’IB (International Baccalaureate), l’une des clefs pour accéder aux grandes universités du monde anglophone.

L’initiative marque une nouvelle étape dans le développement de The École, un établissement ouvert en 2009 à Gramercy sous le nom d’École Internationale de New York (EINY) et qui s’est progressivement étendu dans le quartier. En envoyant ses élèves à Léman, vers lequel se tournaient déjà nombre de ses collégiens, elle profite de l’infrastructure de son partenaire et d’une « expertise que nous n’aurions pas pu créer du jour au lendemain », explique Jean-Yves Vesseau, le directeur de The École. « Nous étions à la croisée des chemins. Notre population devenait de plus en plus grande. Très attachées à The Ecole, les familles se demandaient que faire après la quatrième. La pression montait de notre côté pour leur offrir une solution. Du point de vue de l’adolescent, vivre une expérience de lycéen est un moment exceptionnel ».

Accent sur les relations franco-américaines

Dans le cadre du futur programme, The École et Léman offriront aux 9th et 10th Grade des cours de littérature francophone et d’histoire mondiale, avec un accent sur les relations franco-américaines. Des enseignants de The École animeront ces cours. Un atelier de mathématiques en français sera offert en after-school en cas de demande suffisante. « On va travailler sur les contenus », précise Jean-Yves Vesseau.

À l’heure actuelle, il est « difficile » d’estimer combien d’élèves de quatrième se dirigeront à la fin de l’année vers cette nouvelle option, mais le directeur est confiant. « Entre les examens et les entretiens, la transition entre le collège et le lycée est traditionnellement un moment de stress. Ce partenariat permet un passage confortable, automatique, vers un établissement excellent qui envoie les enfants vers de belles facs, dit-il. D’après les premiers retours de nos familles, c’est une excellente nouvelle pour elles ».

[Vidéo] Dégustation de champagne Pommery avec Clement Pierlot, 10ème Chef de Cave des Champagnes Pommery

Innovateur d’avant-garde, Champagne Pommery a introduit le Champagne Brut dans le monde en 1874. L’équipe de Champagne Pommery à Reims est restée dévouée à produire un champagne de qualité, année après année, avec un mélange de tradition et d’innovation.

Le 10 décembre 2021, à l’occasion d’un webinaire dédié, Clement Pierlot, 10ème Chef de Cave des Champagnes Pommery, vous a proposé une dégustation en direct de leur champagne.

Vous avez eu l’occasion de commander les bouteilles en amont et de déguster le champagne en même temps que Clément, de l’analyser avec lui, en direct.

L’occasion, pour vous et nous tous, de peaufiner sa culture des vins et de découvrir un futur coup de coeur, pour éblouir pendant les fêtes !

Visionnez le replay du webinaire sur notre page YouTube

Commandez votre champagne Pommery, même aux États-Unis :

?  POMMERY BRUT ROYAL : https://www.wine.com/product/pommery-brut-royal/1770 

?. POMMERY BRUT ROSÉ : https://www.wine.com/product/pommery-brut-royal-rose/1772 

?. CUVÉE LOUISE NATURE MILLÉSIME 2004 : https://www.wine.com/product/pommery-cuvee-louise-brut-nature-2004/681139 

?  Pour toute question ou demande d’informations complémentaires, contactez Mailys Vranken : [email protected]

Les étrangers résidant à New York autorisés à voter aux prochaines municipales

A partir de 2023, les Français de New York, détenteurs d’une carte verte ou autorisés à travailler aux Etats-Unis, auront le droit de voter aux élections municipales et de participer aux scrutins locaux. Le conseil municipal de la ville a en effet approuvé, ce jeudi 9 décembre, un projet de loi permettant aux étrangers de voter aux élections locales dans les cinq boroughs. Plus de 800 000 résidents non américains sont concernés dont plusieurs dizaines de milliers de Français.

Inscriptions dans un an

Les inscriptions sur les listes électorales débuteront dans un an, en décembre 2022. Le conseil électoral de New York éditera d’ici là un formulaire spécialement destinés aux électeurs étrangers. La liste précise des documents à fournir pour s’inscrire, en plus de la carte verte ou du permis de travailler, n’a pas encore été précisée mais les conditions pour voter semblent identiques à celles des New-Yorkais citoyens américains : il suffira d’avoir 18 ans à la date de l’élection et d’habiter la ville depuis au moins 30 jours avant le scrutin.

Une fois inscrits, les Français pourront alors voter aux élections locales à partir du 9 janvier 2023, une année où les 51 sièges du conseil municipal seront notamment en jeu. Cette mesure ne donne pas le droit de vote aux élections de l’Etat de New York et aux élections nationales. 

Recours en justice

New York est la première grande ville américaine à donner le droit de vote à ses résidents étrangers. Neuf petites villes du Maryland et deux du Vermont ont déjà adopté cette mesure pour leurs scrutins locaux. En Californie, San Francisco a été la première ville du pays, en 2016, à autoriser les citoyens non-américains à participer à l’élection des membres du conseil d’éducation (Board of Education) des établissements scolaires. La mesure a été reconduite de façon permanente fin octobre.

Cette nouvelle législation new-yorkaise pourrait être toutefois contestée en justice. Ses détracteurs, notamment l’opposition républicaine de New York, estiment que le conseil municipal n’a pas le pouvoir constitutionnel d’accorder le droit de vote aux étrangers. Le maire lui-même s’est interrogé sur l’autorité légale de la ville dans ce domaine face à l’Etat de New York. Pour autant, Bill de Blasio n’opposera pas son veto.

S’il ne signe pas la loi, celle-ci entrera automatiquement en vigueur dans les 30 jours suivant son adoption, soit le 9 janvier 2022. Bill de Blasio ne sera alors plus maire de New York mais son successeur, le maire élu Eric Adams, partisan du droit de vote accordé aux détenteurs de la carte verte, s’est engagé à vérifier les aspects constitutionnels de la nouvelle loi.

L’autre point de litige du texte qui pourrait être disputé devant les tribunaux porte sur la durée minimum de résidence à New York pour pouvoir voter : 30 jours est jugé trop court par les opposants à la loi qui réclament au moins un an.

Paris en business class à 1600$ aller-retour cet hiver

(Article partenaire) La Compagnie, qui opère des vols tout-business entre Paris et New York, vous fait un cadeau: un tarif exceptionnel de 1600$ aller-retour, valable sur une sélection de vols jusqu’au 31 mars. 

Mais il y a une condition: il faut prendre ses billets entre le 9 décembre et le 12 décembre 2021. Comme c’est le cas pour tous les billets de La Compagnie désormais, ces billets sont modifiables un an à compter de la date initiale de départ, jusqu’à 24h du départ (en cas de modification, une différence tarifaire peut s’appliquer).

Contrainte d’interrompre ses vols pendant la pandémie de Covid-19, La Compagnie les a repris en juin dernier progressivement d’abord, puis à un rythme d’un par jour désormais, opérés sur les Airbus A321neo neufs flambant neufs lancés quelques mois avant la pandémie.

En novembre, la petite compagnie a par ailleurs annoncé le lancement d’une ligne New York-Milan à partir du printemps prochain.

Avec ces nouvelles destinations, comme avec la promotion sur le New York-Paris, l’entreprise entend capitaliser sur le rebond de la demande sur les vols transatlantiques depuis la réouverture des frontières américaines le 8 novembre dernier. Avec seulement 76 passagers par vol, tous en business-class, avec sièges s’inclinant en lits parfaitement plats, la petite compagnie présente une offre particulièrement attrayante pour une clientèle que la « taille humaine » des avions comme de l’entreprise rassure, en ces temps où distanciation sociale et hygiène sont devenus les éléments essentiels d’un voyage serein.

Réserver avant le 12 décembre ici.

 

Le TLF annonce sa nouvelle saison 2022

On l’attendait avec impatience, le Théâtre du Lycée français vient d’annoncer sa programmation jusqu’en juin 2022. Le public de la salle Erick Moreau va enfin pouvoir retrouver des pièces de théâtre et des films, à compter du 12 janvier. Au programme :

« Adieu les cons », film écrit et réalisé par Albert Dupontel (2020).

Lorsque Suze Trappet apprend à 43 ans qu’elle est sérieusement malade, elle décide de partir à la recherche de l’enfant qu’elle a été forcée d’abandonner quand elle avait 15 ans. Sa quête administrative va lui faire croiser JB, quinquagénaire en plein burn out, et M. Blin, archiviste aveugle d’un enthousiasme impressionnant. À eux trois, ils se lancent dans une quête aussi spectaculaire qu’improbable. « Adieu les cons » a reçu 7 Césars, dont celui du meilleur film, meilleur réalisateur et meilleur scénario original. Avec Virginie Efira, Albert Dupontel, Nicolas Marié. Vendredi 14 janvier, 7pm. Billets

« Vol au dessus d’un nid de coucou », mise en scène et scénographie de Frédéric Patto.

Une libre adaptation du roman de Ken Kesey et de la pièce de Dale Wasserman. Pour échapper à la prison, Patrick McMurphy est prêt à tout, même à simuler la folie. Interné dans un hôpital psychiatrique, il découvre, au-delà de leur folie, des êtres fragiles et attachants soumis à l’autorité oppressive de l’infirmière Miss Ratched. S’insurgeant contre les règles établies, il va alors mener une guerre terrible pour la conquête du cœur et de l’esprit de ce petit monde. Avec Lionel Rougé, Yvette Adida, Nancy Saussac, Grégory Galin, Catherine Sullivan, Thomas Marigne, Carole Neilson, Gilbert Amar. Du mardi 15 au vendredi 18 février, 7:30pm. Billets. 

« Je ne serais pas arrivée là si… » d’Annick Cojean, conception et mise en scène Judith Henry. 

Toutes ont imposé leur voix dans un monde aux règles forgées par les hommes. Judith Henry et Julie Gayet donnent corps à ces témoignages de femmes dont la portée est universelle. « Je ne serais pas arrivée là, si… » Quelques mots posés là par Annick Cojean à Gisèle Halimi, Christiane Taubira, Virginie Despentes, Amélie Nothomb et d’autres femmes fortes, reconnues de notre temps qui ont accepté de les poursuivre. De se raconter. Avec Judith Henry et Julie Gayet. Jeudi 3 mars, 7:30pm. Billets

« Fahim, roi des échecs », un film dPierre-François Martin-Laval (2019). 

Forcé de fuir son Bangladesh natal, le jeune Fahim et son père quittent le reste de la famille pour Paris.
Dès leur arrivée, ils entament un véritable parcours du combattant pour obtenir l’asile politique, avec la menace d’être expulsés à tout moment.Grâce à son don pour les échecs, Fahim rencontre Sylvain, l’un des meilleurs entraîneurs d’échecs de France. Entre méfiance et attirance, ils vont apprendre à se connaître et se lier d’amitié. Alors que le Championnat de France commence, la menace d’expulsion se fait pressante et Fahim n’a plus qu’une seule chance pour s’en sortir : être Champion de France. Avec Assad Ahmed, Gérard Depardieu, Isabelle Nanty. Vendredi 18 mars, à 7pm. Billets

« Nos années parallèles », mise en scène de Virginie Lemoine. Texte, adaptation, musique & au piano sur scène de Stéphane Corbin. 

Deux voix parallèles, une mère et son fils, racontent leur parcours étonnant, tendre et chaotique. Deux regards posés sur le temps qui passe, deux vies qui se croisent. L’une qui commence, l’autre qui s’éteint. Nos années parallèles, c’est l’histoire d’un amour universel, d’un lien indestructible. Un hymne à la vie ! Avec Valérie Zaccomer & Alexandre Faitrouni. Vendredi 8 avril, 7:30pm. Billets

« Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary », un film d’animation de Rémi Chayé (2020)

1863, États-Unis d’Amérique. Dans un convoi qui progresse vers l’Ouest avec l’espoir d’une vie meilleure, le père de Martha Jane se blesse. C’est elle qui doit conduire le chariot familial et soigner les chevaux. L’apprentissage est rude et pourtant Martha Jane ne s’est jamais sentie aussi libre. Et comme c’est plus pratique pour faire du cheval, elle n’hésite pas à passer un pantalon. C’est l’audace de trop pour Abraham, le chef du convoi. Accusée de vol, Martha est obligée de fuir. Habillée en garçon, à la recherche des preuves de son innocence, elle découvre un monde en construction où sa personnalité unique va s’affirmer. Une aventure pleine de dangers et riche en rencontres qui, étape par étape, révélera la mythique Calamity Jane. A partir de 6 ans. Samedi 14 mai, 2pm. Billets. 

« La folie des grandeurs », un film de Gérard Oury (1971)

Don Salluste profite de ses fonctions de ministre des Finances du roi d’Espagne pour racketter le peuple. Mais la Reine qui le déteste réussit à le chasser de la cour. Ivre de vengeance, il décide de la compromettre. Son neveu Don César ayant refusé de se mêler du complot, c’est finalement le valet de Don Salluste, Blaze, transi d’amour pour la souveraine, qui tiendra le rôle du Prince charmant. Malheureusement à force de quiproquos, il ne parvient qu’à s’attirer les faveurs de la peu avenante Dona Juana. Louis de Funès, Yves Montand, Alice Sapritch. Vendredi 10 juin, 7pm. Billets

Blachere Illumination, l’entreprise du Vaucluse qui fait briller la 5ème Avenue à New York

Un bonhomme de neige dans un avion, un taxi new-yorkais, une montgolfière et, bien sûr, des sapins… Voici quelques-unes des surprenantes créations de lumières installées sur la mythique Cinquième Avenue depuis début décembre.

Derrière ces décorations, autour desquelles les passants s’agglutinent pour faire des selfies, se trouve une entreprise familiale d’Apt, dans le Vaucluse : Blachere Illumination. Fondée en 1973 par Jean-Paul Blachère, la société de 400 employés dans le monde est une référence dans le domaine de l’illumination des lieux publics. Elle est notamment à l’origine des rideaux de LED qui ornent les Champs-Elysées ou encore du scintillement de la Tour Eiffel pour le passage à l’an 2000.

Au total, cette PME dynamique a illuminé 150 pays et 60% des villes de France. « Notre métier est similaire à la mode. Dans notre catalogue, nous proposons des décors que l’on pourrait comparer à du prêt-à-porter. Nous faisons du sur-mesure. En outre, nous faisons beaucoup de travail manuel, notamment pour tisser les LED sur les structures. En cela, notre démarche s’apparente à de la haute-couture », explique Johan Hugues, le PDG du groupe et neveu du fondateur.

Comme manager des ventes à l’export entre 2001 et 2010, le dirigeant, qui a rejoint l’entreprise aptésienne il y a trente ans, a flairé très tôt le potentiel du marché américain. « J’ai pris mon bâton de pèlerin. J’étais allé quelques fois aux États-Unis et, déjà, je voyais très peu de choses de la qualité de ce que nous faisions. Nous sommes arrivés avec des lumières colorées que les Américains n’avaient jamais vues, se souvient-il. Pour moi, c’était un eldorado ». Une filiale est montée en 2003.

Un tournant majeur se produit quatre ans plus tard. L’entreprise est sélectionnée pour recouvrir de LED le château du parc Disney d’Orlando. « C’était un projet gigantesque. On a dû le faire en quatre mois alors qu’on en demandait douze. Cela a été un succès commercial parce que personne n’avait fait ça jusqu’à présent. Ça nous a apporté d’autres projets, comme Disney Paris, dit-il. Nous sommes devenus les petits Frenchies qui ont réalisé quelque chose d’inédit ! ».

Lors des premiers pas de l’entreprise aux États-Unis, il fait une rencontre qui s’avérera déterminante pour le futur : l’actuel président de l’association de promotion de la 5ème Avenue, le Français Jérôme Barth. Plusieurs années après s’être perdus de vue, ce dernier le recontacte pour lui faire part du projet de décoration de la légendaire avenue new-yorkaise. Blachere Illumination remporte l’appel d’offres et installe ses trésors lumineux sur le trottoir pour la première fois en décembre 2020.

La pose de ces objets a nécessité « une vraie performance technologique», explique le chef d’entreprise. «Il a fallu créer des illuminations autonomes en électricité, alimentées par batterie, car on ne pouvait pas suspendre des câbles. Cela n’avait jamais été fait sur la 5ème Avenue. »

Situés entre la 50th et la 59th Street, ces créations ne sont pas les seuls bébés de Blachere Illumination en ce moment sur le sol américain. Depuis l’an dernier, elle a tapissé le complexe de Hudson Yards (bâtiment du centre commercial, The Vessel, les arbres…) de « millions de LED ». À Downtown Houston, elle a notamment monté un tunnel de 100 000 lumières le long de Bagby Street. L’installation sera visible jusqu’au 2 janvier.

Les décorations sont produites dans une usine de l’Illinois. « Il y a certainement un désir de la part des Américains de sortir des codes trop traditionnels des décorations de Noël, comme les couronnes vertes avec des rubans rouges », poursuit Johan Hugues.

Son arme face à la concurrence : des investissements soutenus dans les activités de recherche et développement, qui représentent aujourd’hui 4% du chiffre d’affaires de l’entreprise. Et la moitié de ce budget est consacrée à des innovations éco-responsables. « Notre activité est saisonnière. Nous ne vivons donc pas pépères en se tapant le ventre. Nous misons sur l’innovation pour ne pas rester statiques. Cela fait partie de notre ADN, explique Johan Hugues. La compétition aime bien faire des produits standardisés. Nous, nous aimons le défi du sur-mesure. »

Un séjour à Los Angeles : toutes les nouveautés à découvrir

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Après avoir traversé vingt mois de crise sanitaire et payé un lourd tribut à la pandémie (plus de 26 700 morts liés au Covid-19), Los Angeles retrouve fraîcheur et vigueur. Les touristes français reviennent et découvrent une ville en pleine reprise. Des ouvertures de tables aux nouveaux musées, magasins et rooftops d’hôtels où siroter un cocktail, voici ce qu’il ne faut pas rater.

Cinéma en grand

Largement impacté par la crise, le monde culturel renaît avec la réouverture des musées et des galeries dont une large partie impose encore la prise de rendez-vous en ligne (comme la présentation du certificat de vaccination). Incontournable de cette fin d’année, l’Academy Museum of Motion Pictures, dont l’architecture de sphère est signée Renzo Piano, dévoile depuis le 31 septembre ses galeries consacrées au 7ème art. Du voyage au pays des aliens à la visite des monstres sacrés – E.T et R2D2 entre autres -, des fresques en écrans géants d’Almodovar jusqu’aux costumes d’Elton John, l’expérience est passionnante.

Cinéma encore avec l’événement Stranger Things et l’ouverture d’une boutique pop-up jusqu’au 3 janvier. Au sein du sympathique shopping center Americana At Brand à Glendale, les fans de la série Netflix peuvent repartir avec chandail, tee-shirt, casquette, bonbons PEZ à l’effigie des héros et autres magnets. Organisée en cinq salles, la boutique-musée impose une prise de rendez-vous en ligne au préalable.

Le stade des JO 2028

Ouvert en septembre 2020 à Inglewood, le SOFI Stadium est le nouveau grand stade de Los Angeles où aller voir un match de football américain. Prévu pour accueillir jusqu’à 100.000 personnes, l’endroit reçoit les équipes de Los Angeles Rams et Los Angeles Chargers et comptera pour les Jeux Olympiques de 2028. C’est là que se dérouleront les cérémonies d’ouverture et de clôture ainsi que les épreuves de football et de tir à l’arc. Voisin, le Youtube Theater ouvrait en août dernier, une salle de 6 000 places destinée aux concerts moyen format et projections spéciales. À l’affiche prochainement : les Black Pumas le 17 décembre, Erasure le 26 février…

Du Gucci étoilé au burger

Touchés de plein fouet par la crise, les restaurants de Los Angeles reprennent des couleurs avec le retour des dîners en intérieur (sur présentation du certificat de vaccination). Ouvert en février 2020, Gucci Osteria, le restaurant à l’étage du magasin Gucci, est aujourd’hui le plus couru de Beverly Hills. Plus encore depuis l’obtention d’une première étoile au Guide Michelin. Tendance aussi, Gigi’s, dans le Media District, attire les Beautiful people; Girl and the Goat, le restaurant de la Top Chef Stephanie Izard, a des allures de Sex and the City; The Barish, au sein du Hollywood Roosevelt Hotel, fait goûter à la cuisine de la brillante Nancy Silverton et Zinqué, à Venice, s’offre un nouveau cadre avec patio, bar et concept-store de produits français. Enfin, les accrocs au burger peuvent désormais découvrir The Win-Dow sur la promenade de Venice. Ici, le cheeseburger est un délice vendu à seulement 3,95 dollars.

Shopping zen

Ceux qui viennent à LA pour la séance shopping devront aller jeter un coup d’œil à Terminal 27, le nouveau concept-store à Beverly Hills. Une boutique aux allures de galerie d’art, à la sélection luxe et street, entourée d’un jardin japonais des plus relaxants. Ouvert en octobre 2020 sur La Cienega boulevard (à la place d’Opening Ceremony), l’immense magasin du créateur belge Dries Van Noten, sur deux étages, vaut également le passage, tout comme la nouvelle enseigne adorée des Californiens, James Perse sur Robertson. Les « tech fans » peuvent désormais aller en pèlerinage au nouvel Apple Store de Downtown situé dans un ancien théâtre aux fresques splendides, ou se rendre à Culver City, le quartier de la tech, où le centre Platform ouvre tous les mois de nouveaux concepts de boutiques.

Hôtels avec piscine de rêve

Enfin, les nouvelles ouvertures d’hôtels se sont succédées depuis le début de l’été 2021, à commencer par le West Hollywood Pendry. Grandiose, l’établissement compte 149 chambres au style Art déco, des œuvres d’art décoiffantes, un restaurant « Merois » avec Wolfgang Puck à la manœuvre et le chef pâtissier français François Behuet, un rooftop avec piscine de rêve… En pleine révolution (et en plein chantier), le quartier d’Hollywood a, lui, vu ouvrir le Thompson Hollywood, ses vues prodigieuses sur le Hollywood Sign, sa piscine extra et son Bar Lis, où se produisent quelques pépites d’artistes et The Prospect Hollywood, à la gloire de Gatsby Le Magnifique. Très attendu, le Downtown L.A Proper Hotel, sublimé par la designer Kelly Wearstler, vient tout juste d’être inauguré et son rooftop tient un restaurant de cuisine méditerranéenne imaginée par la brillante Suzanne Goin avec piscine pour faire trempette. Enfin, The Shay à Culver City ouvrait début novembre à côté des bureaux d’Apple TV, d’Amazon Studios et Warner Media. Un hôtel avec piscine, restaurant, bar et Apple TV, forcément.

Les vélos cargos Yuba se réorganisent aux États-Unis

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La marque de vélos cargos électriques Yuba a vu le jour à Berkeley dans la baie de San Francisco. « Je me suis installé aux États-Unis au début des années 2000 pour travailler dans l’industrie du cycle avant de fonder Yuba en 2007 », explique Benjamin Sarrazin, le directeur général, originaire de Strasbourg et passionné de vélo depuis son enfance. Vivant aujourd’hui entre La Clusaz (Haute-Savoie) et les États-Unis, il veut surfer sur cette tendance. En effet, ce segment est en plein boum depuis plusieurs années avec une accélération encore plus forte depuis le début de la pandémie.

En France, par exemple, près de 550 000 vélos électriques ont été vendus en 2020. Les États-Unis n’échappent pas à cet engouement, notamment dans les grandes villes comme New York, San Francisco ou Los Angeles. Selon le cabinet d’analyse NPD Group, plus de 12 millions de vélos électriques devraient trouver preneur sur la période 2020-2030. Le segment du vélo cargo profite aussi de cette forte croissance, car il répond de plus en plus aux attentes d’une clientèle recherchant un vélo utilitaire et non plus juste pour les loisirs. Avec un vélo cargo électrique, on peut ainsi facilement transporter des courses et emmener les enfants à l’école.

Une présence dans tous les États-Unis

Après quinze ans d’existence, Yuba figure désormais parmi les acteurs majeurs en Europe et aux États-Unis avec un volume total avoisinnant les 8 000 à 10 000 unités. Aux États-Unis, la marque est passée de quelques centaines de modèles à plusieurs milliers grâce à un large réseau de distribution. Actuellement, le marché américain représente environ 40 % des ventes de la marque. Yuba est ainsi commercialisée dans une centaine de magasins indépendants de cycles ainsi que chez Recreational Equipment Inc. (REI), une grande chaîne outdoor qui compte environ 175 points de vente outre-Atlantique. « REI commercialise nos vélos cargos sur son site Internet puis ils sont envoyés dans les magasins de l’enseigne. Ce sont ensuite les techniciens du magasin qui vont finir l’assemblage avant que le client final ne vienne récupérer le vélo commandé », indique encore Benjamin Sarrazin.

Afin d’accélérer le développement aux États-Unis, Benjamin Sarrazin a décidé de réorganiser la filiale américaine. Depuis la fin 2020, le fabricant a annoncé plusieurs changements avec la nomination de Pat Cunnane au poste de directeur général de la filiale américaine et en charge de la direction opérationnelle globale de la marque. « Pat Cunnane possède une grande expérience et des connaissances qui contribueront à alimenter les plans de croissance de Yuba », estime Benjamin Sarrazin. Le fondateur a également procédé au recrutement de nouveaux salariés pour des tâches opérationnelles comme les ventes, le traitement des commandes et le service après-vente. « Nous allons encore embaucher trois à quatre collaborateurs d’ici au printemps 2022 », précise-t-il.

Déménagement du siège américain

Dans le même esprit, le fondateur a aussi fait le choix durant l’automne de quitter le nord de la Californie (plus précisément Cotati) pour installer le siège de la filiale américaine à San Juan Capistrano (comté d’Orange). Située à équidistance entre Los Angeles et San Diego, cette ville est bien connue de l’industrie du cycle. « Plusieurs grandes marques du secteur comme Shimano, Bosch ou Electra sont installées dans cette partie de la Californie », souligne Benjamin Sarrazin. Ce déménagement permet aussi à la marque de se rapprocher du port de Los Angeles où arrivent les vélos par conteneurs depuis Taïwan.

La marque bénéficie également d’entrepôts plus grands permettant d’augmenter la capacité de stockage. Pour garantir une installation dans de bonnes conditions et être opérationnel dans les meilleurs délais, la société a missionné, début novembre, deux salariés français issus du siège européen d’Annecy. « Ils sont venus pour implémenter le nouveau logiciel d’entreprise qui permet de gérer les ventes, les commandes et les stocks », conclut le dirigeant, satisfait de cette nouvelle étape dans le développement de Yuba aux États-Unis.