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Un disciple de Joël Robuchon mijote un restaurant français à TriBeCa

TriBeCa aura bientôt un nouveau restaurant français. L’Abeille doit ouvrir ses portes en mars sur Greenwich Street. Aux fourneaux : Mitsunobu Nagae, un disciple de Joël Robuchon qui a fait ses armes au Château Restaurant, adresse trois étoiles du géant culinaire français au Japon. Il a aussi participé comme sous-chef à l’ouverture en 2017 de L’Atelier, près de la High Line, avant d’être nommé chef de cuisine à Shun et au Jardinier à Midtown sous la direction d’Alain Verzeroli. Ces derniers ont obtenu chacun une étoile au Michelin dans les six mois suivant leur ouverture.

L’Abeille, surnom du Chef Nagae

Le nom de cette nouvelle adresse – L’Abeille – provient du surnom du chef, « Mitsu », qui signifie « miel » en japonais. Derrière cette aventure, une histoire de solidarité née pendant la pandémie. Quand Shun et Le Jardinier ont fermé leurs portes sur fond de crise sanitaire, le financier Rahul Saito, accessoirement fan des restaurants de Joël Robuchon à Paris, New York et Tokyo, a décidé de soutenir le cuisinier en organisant des dîners hebdomadaires chez lui pour huit personnes. Les deux restaurants tardant à rouvrir – ils sont toujours fermés de manière temporaire -, le chef japonais a donc décidé de relever le défi de monter son propre restaurant, son petit premier, avec l’aide de Saito et de deux autres associés vivant aussi à TriBeCa.

Concept de la bistronomie

La carte doit encore être finalisée, mais elle comprendra des plats français re-visités. Déjà à Shun, le chef Nagae pratiquait une cuisine à la croisée de la France et du Japon. D’après le site Eater, la carte comportera un menu dégustation à six plats qui évoluera presque toutes les semaines. Le restaurant, qui s’inscrira dans la veine de la bistronomie (bistrot gastronomique), aura cinquante-quatre places, dont douze au bar. On a hâte d’y prendre place.

Photo: le chef Mitsunobu Nagae / Gohan Society

Où trouver la galette des rois à San Francisco et ses environs ? 

Janvier, c’est le mois de l’Épiphanie et de sa traditionnelle galette des rois. De quoi prolonger les festivités pour les palais gourmands. Voici nos meilleures adresses à San Francisco et alentours pour se régaler de king cakes savoureux. Liste non exhaustive, alors s’il en manque, écrivez- nous ! 

À San Francisco

Le Marais Bakery

Tradition, artisanat et produits fermiers locaux se retrouvent dans les galettes des rois de l’enseigne. Les classiques sont fourrées à la frangipane, mesurent 10 pouces et coûtent 45$. Elles conviennent pour 10 à 12 personnes et incluent une fève en céramique (non cachée dans la pâte) ainsi qu’une couronne en papier. Pour cette édition 2022, des galettes fourrées à la pomme les côtoient également. Un pur voyage en Normandie. De même taille, ces spécialités affichent un prix de 40$. Toutes se commandent en ligne et se récupèrent dans l’une des deux boutiques en ville.
Adresses : 498 Sanchez street, San Francisco, CA 94114. (415) 872-9026.
1138 Sutter St, San Francisco, CA 94109. (415) 872-9694.

La Boulangerie de San Francisco 

Quatre adresses pour une galette unique à la frangipane. Et une seule taille pour délecter 6 à 8 gourmets. Les amateurs apprécieront la gourmandise d’une recette traditionnelle durant tout le mois de janvier. Cerise sur le gâteau : les fèves sont fabriquées à la main et se collectionnent. Penser à commander au moins 24 heures à l’avance.
Adresses : 2325 Pine Street, San Francisco, CA 94115. (415) 440-0356.
1000 Cole Street, San Francisco, CA 94117. (415) 592-8549.
500 Hayes Street, San Francisco, CA 94102. (415) 400-4451.
3898 24th Street, San Francisco, CA 94114.  (415) 796-3830.

Arizmendi Bakery

Dans l’Inner Sunset, cette coopérative spécialisée dans les viennoiseries, les pains artisanaux et les pizzas offre deux types de pâtisseries pour fêter les Rois. La première, une galette à la française, est vendue uniquement les 5 et 6 janvier (26$). La seconde, de tradition mexicaine, le sera seulement le 6 janvier. Il s’agit d’une Rosca de Reyes,  une couronne sucrée et décorée de fruits confits (23$). Les deux existent en gâteaux entiers ou en parts individuelles à 5$ et se commandent en ligne.
Adresse : Arizmendi Bakery Cooperative, 1331 9th Avenue, San Francisco, CA 94122. (415) 566-3117.

Maison Danel 

Le salon de thé ouvert en 2020 par Danel de Betelu et son mari David célèbre les rois avec des galettes qui s’inscrivent dans la pure tradition Française. Pour le plus grand plaisir de leurs clients charmés par leur authenticité et leurs délicieuses pâtisseries. Les fèves en porcelaine cachées dans les galettes à la crème d’amande appartiennent en outre à leur collection de fèves personnelle. Les gâteaux de 9 inches (pour 6 à 8 personnes) sont à 55$. Indispensable de commander 24 heures à l’avance. En ligne ou par téléphone, puis à récupérer sur place.
Adresse : 1030 Polk St, San Francisco, CA 94109. (415) 685-5900

Maison Nico

Dans le centre de San Francisco, la première épicerie fine de la ville ne manque pas le rendez-vous des rois avec une galette à la frangipane et à la poire. Un modèle unique au prix de 45$ et disponible tout le mois. Fèves et couronnes fournies. Commande en ligne par ici.
Adresse : 710 Montgomery Street San Francisco

One 65

La pâtisserie au rez-de-chaussée de cet immeuble dédié à la cuisine française propose cette année encore sa fameuse galette. L’équipe du chef Claude Le Tohic s’illustre avec une pâte feuilletée et une frangipane traditionnelle savoureuses. Le modèle unique à 40$convient pour 6 personne, avec fève et couronne incluses. L’ensemble se commande en avance par ici  et se récupère le samedi 8 et le dimanche 9 janvier uniquement. Les créneaux se remplissent vite…
Adresse : 165 O’Farrell St, San Francisco, CA 94102. (415) 814-8888.

À l’Est de la Baie

La Noisette Sweets, à Berkeley 

Les galettes réalisées par le pâtissier Alain Shocron fleurent bon les saveurs de son enfance. S’il propose le traditionnel gâteau à la frangipane, il offre aussi des galettes aux parfums qu’il aime et avec lesquels il a grandi. Il propose ainsi une galette à la pistache, une galette au chocolat et une galette à la noisette. Cette dernière spécialité marque sa signature et lui vaut sa réputation. Les Américains n’utilisent que très peu la noisette dans leurs recettes et le chef excelle à la sublimer. Trois tailles existent : large (12 à 15 personnes) pour 39$, moyenne (6 à 8 personnes) pour 28$ et individuelle pour 7$. Toutes incluent une fève, une couronne et un sac alimentaire tout comme on les trouve en France. À commander jusqu’à fin janvier sur le site ou par téléphone.
Adresse : 2701 8th Street, Suite 116. Berkeley, CA 94706. (510) 813-8300.

Lever Coffee, à Alamo  

La pâtissière Aurélia Payssan, installée dans la Baie depuis un an, vient de commencer une collaboration avec ce charmant café à l’ambiance cosy. Proche de Walnut Creek, les gastronomes pourront se régaler d’une galette à la frangipane en version individuelle (à $6), pour 8 personnes (à $45) ou 10/12 personnes (à $55). Fèves et couronnes incluses et à commander à l’avance.
Adresse : 37 Alamo Square Dr. Alamo, CA, 94507. (925) 360-675. [email protected]

Au Nord de la Baie

Zalta, à Sausalito

Une galette des rois version traditionnelle – avec pâte feuilletée et frangipane – vous attend dans ce restaurant français méditerranéen qui a ouvert ses portes cette année. Sera couronné(e) le roi ou la reine du jour celui ou celle qui croquera une amande dissimulée dans la crème. À commander en ligne ou par téléphone avec 24 heures d’avance et ce, jusqu’au 16 janvier. La petite (2-4 personnes) est à $25 et la grande (8-10 personnes) revient à $35.
Adresse : 39 Caledonia Street, Sausalito, CA 94965. (415)-887-9047.

Amelie Cafe, à Fairfax

Boulangerie/pâtisserie, café et bar à vins, l’équipe menée par Germain Michel accueillera les becs sucrés avec une galette à la frangipane pour 8 personnes. Attention, édition limitée, disponible entre l’Épiphanie, le 6 janvier, et le dimanche 9 janvier. Il suffit de pré-commander à partir du site ou de téléphoner au restaurant pour s’assurer de la savourer. Couronne et fève comprises, au prix de 35$. Idéal si on part en balade du côté du Mont Tamalpais.
Adresse : Amelie, 71 Broadway Blvd, Fairfax, CA, 94930. (628) 253-5161.

Sarmentine, à Santa Rosa 

Si vous vivez ou passez dans le conté de Sonoma, détour recommandé par cette boulangerie qui a célébré son ouverture le 4 janvier en compagnie de Frédéric Jung, Consul Général de San Francisco. Les galettes à la frangipane pour 8 personnes sont à 40$ et 32$ pour 6 personnes. On y trouve aussi une spécialité appréciée dans le Sud de la France : la galette briochée. Cette dernière, à 18$, convient pour 6/8 personnes et celle à 25$ pour 10/12 personnes.
Adresse : Bakery and Shipping: 52 Mission Circle, Ste 112 Santa Rosa, CA 95409

Au Sud de la Baie 

Maison Alyzée, à Mountain View     

Dans ce salon thé à l’atmosphère élégante, les chefs élaborent d’exquises galettes feuilletées. La frangipane maison à partir de beurre français importé de Normandie s’agrémente de gousses de vanille et de pâte d’amande en provenance d’Italie. Quant au feuilletage artisanal, il procure la touche finale du savoir-faire. Une couronne et une fève en porcelaine d’origine française accompagnent par ailleurs les galettes (cf. photo en Une). Celles-ci se déclinent en trois tailles : 6,5 à 7 inches pour 4-6 personnes (48$), 7,5 à 8 inches pour 6-8 personnes (58$) et 8,5 à 9 inches pour 8-10 personnes (70$). Une édition limitée de galette ronde individuelle et des parts en solo existent également. Toutes sont à disposition en boutique et se commandent en ligne. On peut le faire par téléphone et livraison possible dans toute la Baie.
Adresse : 212 Castro St. Mountain View, CA 94041. (650) 960-1212.

Douce France, à Palo Alto

Le salon de thé-boulangerie réputé pour ses recettes de grands-mères tenues secrètes propose pour ce millésime une galette des rois à la frangipane. À déguster sur place ou à domicile. Seul modèle en vente : 8 inches pour 8 à 10 personnes à 34$. Fève et couronne incluses.
Adresse : 855 El Camino Real, #104 – Town & Country Village – Palo Alto, CA 94301. (650) 322-3601.

Mademoiselle Colette, à Palo Alto, Menlo Park et Redwood City

Une galette en hommage aux traditions et aux produits de qualité. C’est la promesse de l’enseigne. Et défi relevé avec une pâte au beurre d’Isigny, une farine biologique et une frangipane maison. La pâtisserie inspirée par les meilleurs chefs français, de Pierre Hermé à Christophe Michalak, tient le haut de l’affiche jusque la fin du mois. Une fève en porcelaine et une couronne bien française la complètent. Tarif de la galette pour 6 personnes : 49$. À commander sur le site.
Adresses : 816 Santa Cruz Avenue, Menlo Park, 94027. (650) 644-8469 ; 499 Lytton Ave., Palo Alto, 94301 (650) 272-6873; 2401 Broadway Ave., Redwood City 94063 (650) 260-2260.

Fleur de Cocoa, à Los Gatos

Deux tailles sont disponibles dans ce café aux saveurs de France. La petite pour 6-8 personnes à 44$ et la large pour 10-12 personnes à 54$. À la frangipane, ces pâtisseries flamboyantes s’inscrivent dans la lignée des plus traditionnelles. Deux couronnes sont offertes ainsi qu’une fève en céramique qu’il vous faudra dissimuler vous-mêmes. Prévues tout le mois de janvier, il vaut mieux commander la veille par téléphone.
Adresse : 39 N Santa Cruz Ave, Los Gatos, CA 95030. 408-354-3574

Gojob, l’intelligence artificielle de l’intérim, débarque aux États-Unis

La conquête américaine se mérite, surtout en période de pandémie. Pascal Lorne, le fondateur de la marketplace de travail temporaire Gojob, en a fait l’expérience : son arrivée aux États-Unis s’est transformée en parcours du combattant. Après avoir pris la décision de se lancer outre-Atlantique et incorporé la société en mai 2021, l’entrepreneur français fait sa demande de visa L-1 B mais essuie un refus le mois suivant. Il recommence un process accéléré en donnant plus de détails et finit cette fois par obtenir le sésame en août dernier.

Problème, il doit décrocher un rendez-vous à l’ambassade américaine pour le faire tamponner. Et à Paris, les prochains créneaux disponibles sont pour juin 2022… Il décide alors de tenter une demande dérogatoire d’urgence. « Il fallait écrire une lettre de 500 mots, sans garantie de réponse, raconte l’entrepreneur. J’ai eu un retour trois semaines plus tard, me disant que j’avais rendez-vous le lendemain à l’ambassade. On m’a posé beaucoup de questions, notamment la raison pour laquelle je devais absolument être aux États-Unis. C’est facile car nous avons de grandes ambitions : atteindre 100 millions de dollars de revenus la deuxième année et embaucher 10.000 personnes ». Il obtient enfin son visa et saute dans un avion pour New York avec sa famille, son fils ayant déjà manqué les trois premières semaines d’école.

Promouvoir la diversité au travail

Avant d’arriver dans la Grosse Pomme, Pascal Lorne connaissait déjà bien les Etats-Unis de sa précédente vie de serial entrepreneur. En 2004, il a créé Miyowa au début des réseaux sociaux sur mobile, qu’il a revendu au groupe américain coté Synchronoss en 2012. Il en a profité pour passer quelques années dans la Silicon Valley, avant de revenir dans le Sud de la France. En 2015, dans une période marquée par les attentats en France et la fracture sociale, Pascal Lorne décide de fonder Gojob, une plateforme technologique de travail temporaire. Il est convaincu que le lieu de travail peut être un endroit de rencontres entre des populations différentes.

« En plus d’assurer la survie des gens en leur garantissant un salaire, le lieu de travail est un espace de fabrication du civisme, où l’on fait naître de la confiance autour d’un objectif commun : créer ou produire quelque chose. On est sur le même pied d’égalité et l’on travaille individuellement et collectivement à modifier le monde autour de nous, tout en se réalisant soi-même », explique-t-il. Pour lui, cette startup est un projet de société. « Je crois profondément que les entrepreneurs ont un grand rôle à jouer dans la réconciliation de la France de demain. Notre rôle social nous engage beaucoup plus que la fonction que nous assurons dans l’économie de notre pays. »

Une deuxième chance pour les exclus de l’emploi

Pour monter cette plateforme technologique de recrutement, Pascal Lorne a recruté une équipe d’une vingtaine d’ingénieurs de Polytechnique pour développer un algorithme d’intelligence artificielle. Ce dernier identifie et recrute des profils qui sont sortis du marché du travail et méritent une deuxième chance. « Nous sélectionnons des gens discriminés comme les Noirs, les femmes de plus de 50 ans ou encore des ex-prisonniers, qui sont exclus de l’emploi et veulent se relancer. On les recrute et on leur donne cette nouvelle opportunité ». La vision de Gojob est simple : « Le travail est un pilier fondamental de la dignité humaine. »

L’entreprise a essaimé en France puis en Grande-Bretagne et compte aujourd’hui plus de 27 000 employés, pour un chiffre d’affaires supérieur à 100 millions d’euros. Elle propose aussi des services financiers pour aider les « Gojobers » à gérer leurs revenus et épargner, ou encore des formations en ligne pour progresser. La prochaine étape est venue naturellement : les États-Unis, qui représentent 250 milliards de dollars de volume d’affaires, contre 35 milliards en France.

New York, Nashville, Atlanta et sept villes à suivre

L’entrepreneur est arrivé à New York où il emploie déjà une équipe d’une vingtaine de personnes en vente, tandis que la recherche et développement reste basée en Europe. Il n’a pas chômé puisqu’il a lancé son activité dans deux nouvelles villes : Nashville et Atlanta. « Nous embauchons dans l’industrie, la logistique, le retail. Dans ces secteurs, il n’y a que 2 % de taux de chômage à Nashville. Nous répondons à un besoin criant des entreprises ».

Gojob fait des acquisitions de profils via des publicités sur Facebook, Google ou Linkedin, puis leur fait passer des tests et des entretiens automatisés. Puis une fois validés, ils sont « matchés » avec les demandes des entreprises. « 80 % des clients à qui on fait une démo achètent notre produit », assure-t-il, d’autant qu’il n’existe pas de concurrent américain sur ce créneau. Pourtant, les besoins sont réels, la tension du marché de l’emploi et l’inflation ont obligé les entreprises à augmenter les salaires de 7 % sur ces emplois en 2020, relève-t-il. Pour Pascal Lorne, ce n’est que le début de l’aventure : il prévoit de recruter encore une trentaine de personnes en interne d’ici fin 2022 aux États-Unis et d’ouvrir pas moins de sept villes sur la partie Est des États-Unis. Avant de partir à la conquête de l’Ouest.

Où acheter sa galette des rois à Miami ?

Quand une fête chasse l’autre. Après Noël, l’Épiphanie et sa traditionnelle galette des rois. Voici une sélection non-exhaustive d’adresses à Miami et sa région où acheter ce dessert, connu sous le nom de king cake aux États-Unis.

Aventura

La star du mois de janvier trônera dans la vitrine de la boulangerie-pâtisserie Les Moulins La Fayette implantée au cœur du centre commercial Aventura Mall. Chaque création est composée d’une frangipane, mélange savoureux de crème d’amandes et de crème pâtissière. Le dessert pouvant satisfaire l’appétit de 6 à 8 personnes est facturé 40 dollars. Chaque galette est accompagnée d’une couronne et d’une fève. 19575 Biscayne Blvd Unit 383, Aventura – (786) 320-5358

Miami Beach

Les gourmands pourront déguster la recette fait maison concoctée par le chef pâtissier Stéphane Merlat de l’enseigne Maison Valentine ouverte à Miami Beach par Brigitte Cavallero et son fils Bastien. Chaque galette de taille unique est composée de deux pâtes feuilletées croustillantes fourrées à la frangipane. Le tout, avec couronne et fève. Comptez 36,99 dollars pour cette création qui comblera de 6 à 8 convives. Et pour un plaisir solitaire, la part de galette se vend 5,99 dollars. 1112 15th St, Miami Beach – (786) 535-1432

Pour faire fondre vos papilles à l’occasion de l’Épiphanie, le Villeurbannais Matthieu Bettant et sa femme Miriam, qui sont à la tête de Bettant Bakery, proposent une recette traditionnelle à la frangipane, mais aussi une variante au chocolat. Prévoyez 6 dollars la part. Le dessert nourrissant 8 personnes, servi avec couronne et fève sur le thème de Miami, est facturé 35 dollars. 1043 Washington Ave, Miami Beach – (305) 673-5522

North Miami

Comme chaque année, Corentin Finot et Claude Postel, les co-fondateurs de Café Crème à North Miami, privilégient les galettes réalisées dans la pure tradition suivant une recette à la crème d’amandes et non pas à la frangipane. Plusieurs tailles sont disponibles. 750 NE 125th St, North Miami – (786) 409-3961

Doral

La galette des rois à la crème d’amandes s’invite aussi sur les présentoirs de l’enseigne La Croquantine, située à Doral. Comptez 32 dollars pour un dessert nourrissant de 8 à 10 personnes. La fève en porcelaine et la couronne sont incluses. 7930 NW 36th St, Doral – (786) 899-0509

Miami

Adresse gourmande incontournable installée à Design District, Buena Vista Deli met en vitrine des galettes des rois à la frangipane. Les prix oscillent entre 38 et 60 dollars selon le dessert disponible en trois tailles : pour 6, 8 ou 10 personnes. Chaque création vient avec une fève en porcelaine et une couronne. 4590 NE 2nd Ave, Miami – (305) 576-3945

L’Atelier Monnier, qui dispose de quatre points de vente n’échappe pas à la tradition. Tout le mois de janvier, l’enseigne propose une galette classique à la frangipane de taille unique pouvant nourrir jusqu’à 9 personnes. Cette création est affichée à 39,95 dollars et est accompagnée d’une fève en plastique et d’une couronne (comptez un supplément de 3 dollars pour une fève en porcelaine sur le thème des animaux de la ferme). La part individuelle est quant à elle facturée 5,95 dollars. Plusieurs adresses : Pinecrest, Brickell, South Beach et Bird Road – (305) 456-5015

Les becs sucrés apprécieront également les créations de l’enseigne Bonjour Bakery, nichée dans le sud-ouest de Miami, qui met à l’honneur le Sud de la France en proposant la couronne des rois. Ce gâteau brioché est recouvert de sucre et de fruits confits. Prévoyez 20 dollars pour ce dessert qui comblera 8 personnes. L’établissement propose également une galette à la crème d’amandes affichée à 28,99 dollars pouvant servir jusqu’à 8 personnes. 6650 SW 88th St, Miami – (786) 534-8141

Boca Raton

Implantée depuis plus de vingt ans à Boca Raton, la boulangerie-pâtisserie Cote France propose des galettes des rois à la frangipane, avec fève et couronne. Plusieurs tailles sont disponibles allant de 8 à 16 personnes, pour des prix variant de 37 à 67 dollars. 100 Plaza Real S, Boca Raton – (561) 955-6021

Concours de galettes

Enfin, la French American Association of Crafts and Trades (FAACT), une chambre de métiers et de l’artisanat ayant récemment vu le jour en Floride, organise une compétition de galettes en présence de plusieurs boulangers-pâtissiers de Miami et sa région. Le concours se tiendra le mercredi 12 janvier de 6pm à 8pm à Villa Azur à Miami Beach. Une dégustation de galette géante réalisée par le chef pâtissier Matthieu Cartron sera également au programme de cet événement familial. 309 23rd St, Miami Beach – Infos et réservation ici

Galettes des rois à LA : le cru 2022

Si le monde change, les traditions, elles, restent. Incontournable de ce début d’année, la galette des rois s’invite chez les meilleurs boulangers français de Los Angeles. French Morning fait le tour des meilleures adresses spécialistes de la question.

La classique chez Frenchifornia

« C’est un moment très attendu par notre clientèle », expliquent Guillaume Delcourt et Thomas Dumont Girard, les propriétaires de Frenchifornia à Pasadena. Pour fêter l’Épiphanie dans les règles de l’art, le duo mise, cette saison, sur l’authenticité avec une galette à la frangipane proposée pour 8 personnes (52 dollars) ou en part individuelle (9,50 dollars). La maison cache dans chacune de ses galettes une fève en porcelaine surprise et accompagne son King cake de la traditionnelle couronne. Proposée depuis début janvier, la galette des rois devrait être disponible jusqu’à la fin du mois de mars. « Vu le succès, on réfléchit même à la garder toute l’année ! ». 247 E Colorado Street, Pasadena. Tél. 626 319 3031.

Deux tailles chez Michelina

En plein cœur de l’Original Farmers Market, la pâtisserie Michelina fondée par Vincent Benoliel (aussi à la tête de Pasta Corner depuis le mois de décembre) propose, comme chaque année, sa galette à la frangipane. Deux tailles au choix, la première pour 1 à 2 personnes (9 dollars), la seconde pensée pour 8 à 10 personnes (55 dollars). La maison fête l’Épiphanie avec une fève surprise cachée dans chaque galette et sacre rois et reines d’une couronne dorée. Les galettes sont à venir chercher sur place ou peuvent être livrées via l’e-shop Mercato. 6333 W 3rd St, Beverly Hills. Tél. 323 329 4000.

Trio de galettes chez Pitchoun Bakery

Tout le mois de janvier, la boulangerie et pâtisserie Pitchoun Bakery de la famille Souliès sert ses bonnes galettes des rois faites maison et garnies de crème d’amandes à l’intérieur. Au choix : la Parisienne, à la frangipane traditionnelle (35 dollars), la Provençale, une couronne briochée aux fruits confits, à la fleur d’oranger et aux noisettes caramélisées (35 dollars) et la Chocolat, à la frangipane chocolat Valrhona et au feuilletage chocolat (37 dollars). Une seule taille : 23 centimètres, pour régaler jusqu’à 8 invités, à l’intérieur, une fève en porcelaine made in France et la traditionnelle couronne pour régaler. La galette selon Pitchoun Bakery est aussi proposée en taille individuelle. La maison conseille de commander sa galette 48h à l’avance. Bonus : la livraison est gratuite le dimanche 9 janvier via plusieurs points de vente à L.A : Tarzana, Los Feliz, Burbank, Pasadena, West L.A, Mar Vista, Beverly Hills et South Bay. 545 South Olive Street à Downtown. Tél. 213 689 3240. Et au Beverly Grove.

Taille XXL chez La Chouquette

A West Hollywood, Elodie et Dan, les propriétaires de la boulangerie La Chouquette, adorent la galette des rois, dont ils racontent l’histoire à qui veut sur leur site. Tout le mois de janvier, le couple propose une recette traditionnelle à la frangipane en version 6 personnes à 45 dollars et même jusqu’à… 10 personnes (69 dollars). La Chouquette ajoute une offre de part individuelle à 8 dollars. Toutes les galettes sont fourrées d’une fève en clin d’œil à la France et s’accompagnent de la couronne dorée des rois ou des reines. 7350 Melrose avenue, West Hollywood. Tél. 424 362 4380.

Classique chez Ladurée LA

La fameuse boulangerie-pâtisserie Ladurée, qui tient deux adresses à LA (à Beverly Hills et à Glendale) célèbre la galette des rois chaque année et propose depuis quelques jours sa recette « croustillante à la crème d’amandes » disponible pour 2, 4, 6 ou 8 personnes, les prix oscillant entre 17 et 60 dollars. La maison sacre rois et reines avec une fève et une couronne majestueuse digne de Miss America. 889 Americana Way, Glendale et 311 N Beverly Drive, Beverly Hills. Tél. 310 623 1100.

Où trouver une galette des rois à New York et dans le New Jersey ?

Après la bûche de Noël, le début de l’année est synonyme d’une autre fête, l’Épiphanie et sa traditionnelle galette des rois, appelée King cake aux États-Unis. Voici une liste (non exhaustive) des endroits où vous pourrez continuer à satisfaire votre bec sucré. Attention à la fève !

Manhattan :

Dans le Lower East Side, Ceci-Cela Pâtisserie vous propose des galettes des rois fraîches jusqu’à la fin février. Elles sont à 35 dollars pièce et vous pouvez appeler le 212 274-9179 pour la commander. Adresse : 14 Delancey Street.

Toujours dans Lower East Side, Salon Sucré vous propose une galette pour 6 personnes à 35 dollars et une pour 8 personnes à 45 dollars. Vous pouvez précommander et quelques galettes seront en vente sur place. Elles sont à retirer pendant les deux premières semaines de janvier sur place. four à haute température pendant 10 minutes, éteignez-le et insérez la galette pendant 5 minutes. Adresse : The Market Line, 115 Delancey St – (567) 703-6227

Dans ses trois adresses de Manhattan et Brooklyn, Millefeuille propose deux tailles de galettes pour 6 et 10 personnes, à 34,90 dollars et 48,90 dollars respectivement. Appelez pour vérifier la disponibilité et comptez 24 heures avant le retrait. Le conseil à retrouver sur le site, pour réchauffer la galette : four à haute température pendant 10 minutes, puis l’éteindre et insérer la galette pendant 5 minutes. Adresses : 552 LaGuardia Pl · (212) 533-4698; 622 Vanderbilt Ave · (347) 350-8838; 2175 Broadway · (212) 362-6261.

Chez Ladurée, le chef pâtissier Julien Alvarez, arrivé en mars dernier, a créé une brioche de l’Epiphanie à l’accent italien, composée de fruits secs (orange, pamplemousse, raisin) et un cœur amande et orange amère, avec des amandes entières. La part individuelle est à 8.50 dollars, celle pour 4 personnes est à 32 dollars, celle pour 6 à 48 dollars et celle pour 8 personnes à 62 dollars. Adresses : 864 Madison Avenue – 646-558-3157; à Soho : 76 Thompson St – 646-392-7868

À l’épicerie Boulud, la galette des rois, à la farine d’amande et parfumée au rhum, est disponible tout le mois de janvier. Pour le jour de l’Epiphanie, le 6 janvier, la précommander pour un retrait le 5 ou le 6 janvier dans l’un des deux magasins. Taille unique pour 8 personnes à 45 dollars. Adresses : One Lincoln Plaza, 1900 Broadway – (212) 595-9606; 185 Greenwich St. – (212) 595-9605.

À Chelsea et Midtown West, La Bergamote offre deux galettes pour 4-6 personnes à 39 dollars et pour 6-8 personnes à 45 dollars. Vous pouvez précommander et la galette sera disponible le 6 janvier pour retrait. Adresses : 177 Ninth Ave. – (212) 627-9010; 515 West 52nd St. – (212) 586-2429.

Le traiteur Pistache vend une galette à la frangipane classique pour 6 personnes à 39 dollars ou pour 8 personnes à 45 dollars, mais aussi une version pistache (what else ?), respectivement à 43 dollars et 49 dollars. La couronne des rois (briochée) pour 8 personnes est à 45 dollars. La maison propose des livraisons (avec frais) dans Manhattan et à Brooklyn. Adresses : Chez Albertine dans l’Upper East Side, 972 Fifth Ave., retrait gratuit le jeudi 6 et les samedis 8, 15, 22 et 29 janvier. À Brooklyn, 630 Flushing Ave., retrait gratuit tous les jours sauf le dimanche.

Dans l’Upper East Side, Miss Madeleine propose une galette des rois, disponible sur place ou à commander sur son site Internet. La taille moyenne sert 4 à 6 personnes et coûte 16 dollars (ou 15 dollars sans la fève et la couronne), et la grande, pour 8 à 10 personnes est à 33 dollars (ou 32 dollars sans fève et couronne). La part individuelle est à 7 dollars. Adresse : 400 East 82nd St. – (646)896-1227.

Toujours dans l’Upper East Side, la cheffe pâtissière Jessica Massias a rejoint le Moulin à café etc’est elle qui confectionne les galettes des rois en deux tailles cette année, 8 pouces pour 32 dollars et 11 pouces pour 42 dollars. Vous pouvez commander par téléphone au 212 288-5088. Adresse : 1439 York Ave.

Le célèbre Barachou vend de son côté deux tailles de galettes pour 4-5 personnes ou 6-7 personnes à 32 et 42 dollars. Vous pouvez les précommander pour un retrait à partir du 7 janvier jusqu’à la fin du mois. Adresse : 449 Amsterdam Ave. – (646) 398-7788.

Dans l’Upper West Side, la Silver Moon Bakery propose deux types de galettes des Rois, traditionnelle à la frangipane ou à la framboise. Celle à 8 pouces coûte 44 dollars, celle à 10 pouces est à 55 dollars et la 12 pouces est à 65 dollars (respectivement à 48, 58 et 68 dollars pour la framboise). Adresse : 2740 Broadway – (212) 866-4717.

À Midtown East, Éclair Bakery du chef pâtissier Stéphane Pourrez propose trois tailles de galettes : la 6 pouces à 22 dollars, la 8 pouces à 36 dollars et la 10 pouces est à 44 dollars. La part indiviudelle est à 7 dollars. Vous pouvez vous faire livrer entre la 23ème et 86ème Rue, East side. Adresse : 303 East 53rd St. – 646-429-8555.

Incontournable à Downtown Manhattan, Le District met en vente une galette des rois jusqu’au 7 janvier seulement,  à 56 dollars. Adresse : Brookfield Place, 225 Liberty St. – (212) 981-8588.

Depuis ses six adresses à Manhattan et Brooklyn, Café d’Avignon commercialise une galette pour 8 personnes à 38 dollars. Elle est parfumée d’une crème d’amande vanillée á la pistache et mariée à des framboises fraîches. Disponible sur place à partir du 6 janvier jusqu’a fin février.

Dans East Village, Bread Story de Yann Ledoux consacre son histoire du mois à la galette des rois à tous les clients qui viennent en acheter une. Elle sert 6 à 8 personnes et coûte 30 dollars. Adresse : 264 1st Ave.

Le traiteur Cuis’in a également préparé une galette des rois classique, mais aussi au matcha et au chocolat. Elle est à 37 dollars et peut être livrée à Manhattan, à Brooklyn ou dans Queens pour 5 ou 6 dollars et expédiée partout aux Etats-Unis en 24 ou 48 heures pour 15 dollars. Le détail des dates de livraison à demander. Vous pouvez précommander pour une livraison jusqu’à fin janvier. Mais ne tardez pas: le New York Times a  fait l’honneur d’un article à l’entreprise de Mirjam Lavabre, il y aura de la demande…

Le site Internet French Wink de produits français commercialise également la galette des rois, qui se décline à la frangipane, au matcha ou au chocolat. Elle revient à 45 dollars et la livraison est incluse partout aux Etats-Unis, pour commander c’est ici.

Brooklyn :

À Greenpoint et Cobble Hill, Charlotte Patisserie participe également à l’Épiphanie tout au long du mois de janvier. Deux tailles de galette avec fève et couronne : la petite est à 35 dollars et la grande à 45 dollars. Vous pouvez appeler pour les commander, venir sur place ou envoyer un mail à [email protected]. Adresses : Cobble Hill – 201 Court Street, Brooklyn – (929) 295-0372; Greenpoint – 596 Manhattan Ave. – (718) 383-8313

À Williamsburg, la Bicyclette s’est aussi prêtée à l’exercice de la galette des Rois qui sert 6 à 8 personnes et revient à 45 dollars, ou 6 dollars la part. Vous pouvez commander en ligne et venir les chercher entre le 6 et le 16 janvier. Adresse : 667 Driggs Ave.

Chez Colson Patisserie, la galette des Rois est vendue à 35 dollars ou 8,75 dollars pièce pour une part. Vous pouvez commander et retirer votre galette à Park Slope ou Industry City à partir du 1er janvier et pour tout le mois. Adresses : Park Slope, 374 9th St.; Industry City, 253 36th St.

À Park Slope, Julien Boulangerie, vous pouvez aller chercher votre galette des rois sur place, le matin de préférence. Elle sert 6 à 8 personnes et est facturée 33 dollars. Adresse : 186 5th Ave. – (917)-966-6079.

Chez Laurent Chavenet du French Tart deli, les galettes à la frangipane pour 6 à 8 personnes sont à 29,50 dollars. Elles peuvent être pré-commandées ou achetées directement dans une des trois boutiques. Adresses : à Carroll Gardens 306 court St. – (347) 916 0014; à Park Slope 579 5th Ave. – (929) 276 3035; à Brooklyn Heights 44 Henry Street – (929) 337-7888.

A l’Imprimerie Monsieur Gus à Bushwick, la traditionnelle galette des Rois pour 6 à 8 personnes est vendue à 45 dollars. La maison prend les commandes à partir du 4 janvier pour cuisson ce jeudi, et ensuite tous les week-ends de janvier. Vous pouvez également acheter une part individuelle à la boulangerie. Adresse: 1524 Myrtle Avenue – mail: ilovebread@limprimerie,nyc.

Le tout nouveau Brooklyn French Bakers de trois français à Brooklyn commercialise une galette des rois pour 4 personnes à 25 dollars et une pour 6 à 8 personnes à 38 dollars mais aussi une couronne des rois à 15 dollars. Vous pouvez commander en ligne ici ou par téléphone. Adresse : 273 Columbia St, Brooklyn, NY 11231 – (332) 250-0582.

Queens :

À Forest Hills, la boulangerie de François propose une galette des rois avec une fève en porcelaine en forme de santon de Provence. La galette standard pour 6 à 8 personnes (9 pouces) et à 35,5 dollars, celle pour 8-10 personnes (10 pouces) à 39,25 dollars, la 11 pouces à 43,05 dollars et la 12 pouces à 48,15 dollars. À commander en ligne ou par téléphone. Adresse : 109-01 72nd Road, Forest Hills – (347) 644-5606.

New Jersey :

De l’autre côté de la Hudson River, la galette des rois classique à la frangipane de Choc O Pain est vendue depuis le 31 décembre. Elle revient à 35 dollars pour 6 à 8 personnes, et la part est disponible à 6.50 dollars pièce. Les précommandes sont recommandées, appeler le (202) 310-9352. Adresses : 157 First st, Hoboken — (201) 710-5175; 530 Jersey Ave, Jersey City (201) 435-2462; 330 Palisade Ave, Jersey City Heights (201) 420-7111; Hoboken Tea Building 1500 Hudson street, Hoboken – (201) 683-3300

À Jersey City, Café Madelaine vend une galette des rois de taille moyenne à 30 dollars et une grande à 40 dollars, tandis que la part individuelle est à 6 dollars. Vous pouvez appeler au 201 499-3691, livraison possible à Jersey City. Adresse : 34 Coles St, Jersey City.

À Montclair, Le French Dad Boulangerie propose également une galettes à la pâte feuilletée maison et fourrée à la frangipane, avec couronne et fève. Taille unique à 29 dollars pour régaler 4 à 6 personnes. Adresse : 10 Church Street, Montclair – 973-746-0288.

A Princeton, la boulangerie du restaurant Terra Momo vous régalera d’une galette pour 6 personnes à 21 dollars. Pour commander 24 heures à l’avance, appelez le (609) 688-0188. Adresse: 74 Witherspoon Street, Princeton NJ.

French Expat : Bérengère Krief, à la découverte de soi-même en Océanie

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De la part de toute l’équipe de French Expat le podcast, belle et heureuse année 2022 ! Qu’elle soit douce, pleine d’amour, et qu’elle vous offre l’opportunité de voyager et de découvrir d’autres manières de vivre dans votre pays et dans le monde. Pour notre premier épisode de l’année 2022, en attendant la rentrée, nous avons remixé et adapté un de vos épisodes préférés de 2021 : le hors série sur le voyage solo de Bérengère Krief en Australie et Nouvelle-Zélande.

Il y a tout juste 5 ans, Bérengère se fait plaquer par email. Une rupture soudaine et très difficile qui la mena à réserver un voyage au bout du monde, un périple au cours duquel elle s’est trouvée.

Ceinture, next stop, Australie !

Nous demandons toujours à nos invités de livrer leurs trois recommandations et coups de cœur dans leur ville d’expatriation ou pays d’adoption. Pour cet épisode, nous avons changé un peu les règles du jeu et nous avons retranscrit les quelques conseils que Bérangère nous a donnés pour un voyage en solo en toute sécurité :
  1. S’il y a un conseil que l’on doit retenir de cet épisode c’est bien de ne pas minimiser la phase de panique. On vous explique. Il faut imaginer une cible de fléchettes. Au centre, on a sa zone de confort. Puis autour, on a la phase de panique : constituée des nos peurs, des dangers, des difficultés et des étapes qui vont nous servir dans notre apprentissage. Et autour de la phase de panique, on peut trouver la zone magique. Sans s’affranchir des difficultés et des bloquages, il est impossible d’atteindre la zone magique. Donc, Bérengère vous conseille de 1. sortir de votre zone de confort, 2. embrasser la souffrance, les déblocages nécessaires, les difficultés et les peurs et 3. après la phase d’apprentissage, profiter de la zone dans laquelle vous allez vivre des choses magiques. Prenez votre temps et ayez confiance en ce processus d’apprentissage absolument indispensable.
  2. Le second conseil de Bérengère, c’est d’apprécier votre propre compagnie. Pour notre invitée très spirituelle, il faut vraiment s’écouter soi-même, se parler, se découvrir. Car il est très important de ne pas s’ennuyer avec soi-même. Ainsi, Bérengère dit : « comment tu veux demander à quelqu’un de venir avec toi si toi, déjà, tu t’ennuies avec toi-même ? ». Encore une fois, en voyage solo, il s’agit de suivre ses envies et apprendre à savoir ce que l’on veut à tout moment : dans quel restaurant manger, sur quelle plage se promener, comment rencontrer d’autres personnes et à quel moment.
  3. Enfin, elle vous recommande de vous laisser le temps d’aimer le voyage solo, d’avoir de l’expérience. Les débuts seront un peu difficiles quoi qu’il arrive, il faut donc avoir beaucoup de patience avec soi-même pour arriver à s’habituer à ce mode de voyage.
  4. Bonus : ne pas se mettre une taule toute seule ! Ce conseil, Bérengère le tire du livre qui l’a accompagnée dans la préparation de son voyage : Le voyage pour les filles qui ont peur de tout. Dans cet ouvrage, un des conseils est d’éviter de boire de façon démesurée lorsqu’on est seul. Car on sait jamais ce qui peut arriver.
Et vous, le voyage en solo, ça vous fait peur ? Partagez vos meilleurs souvenirs de voyage en solo dans les commentaires avec nous. Ou bien faites-nous savoir pourquoi vous n’osez peut-être pas passer le cap.

PIAF ! LE SPECTACLE arrive au Arsht Center de Miami

IMPORTANT : CHANGEMENT DE DATE 
PIAF ! LE SPECTACLE a été reporté au 20 février 2022

[Agenda partenaire] Le Arsht Center, situé dans le centre de Miami, présente PIAF ! LE SPECTACLE, une célébration musicale de la vie et de la musique de la légendaire artiste française Edith Piaf, interprétée par la célèbre Nathalie Lhermitte. La représentation aura lieu le 16 janvier 2022 à 8pm, dans le cadre de la huitième saison de la série Live at Knight – en direct et en présentiel dans le Knight Concert Hall du Arsht Center.

Un succès planétaire 

Avec un million de billets vendus dans plus de cinquante pays, le spectacle est acclamé par la critique dans le monde entier. PIAF ! LE SPECTACLE raconte le parcours de la chanteuse parisienne à travers ses inoubliables chansons, complétées par une tapisserie visuelle de photographies inédites et d’images de Paris au milieu du XXème siècle.

Un hommage à Edith Piaf

Le spectacle a été créé en 2015, à l’occasion du centenaire de la naissance de Piaf, et mis en scène par le metteur en scène niçois Gil Marsalla. Inspiré du film primé « La Vie en Rose », le spectacle comprend une compilation des chansons mémorables de Piaf, notamment « Padam…Padam », « Hymne à l’Amour » ou encore « Non, Je ne Regrette Rien », arrangées pour refléter la vie de Piaf, d’artiste de rue à star internationale. Le spectacle est joué par un quatuor de musiciens au piano, aux percussions, à l’accordéon et à la contrebasse. PIAF ! LE SPECTACLE est chanté en français avec des dialogues occasionnels en anglais.

Nathalie Lhermitte en vedette

Le chant est depuis toujours une véritable vocation pour Nathalie Lhermitte. Dès l’âge de six ans, elle commence à se produire sur scène et à dix-huit ans, elle sort son premier album « Tu es tout ce que j’aime », dont deux singles qui se vendent à plus de 400,000 exemplaires.

En 1989, Nathalie commence sa carrière dans la comédie musicale et est engagée pour jouer le rôle de Cristal dans « Starmania », qu’elle interprète pendant trois ans au Théâtre Marigny à Paris, puis en tournée nationale, avec un passage à Moscou et Saint-Pétersbourg.

S’ensuit une succession de rôles dans des comédies musicales où elle interprète souvent le rôle d’Edith Piaf. En 1995, elle fait la première partie de Michel Leeb à l’Olympia de Paris avec Herbert Léonard. Nathalie a également été chroniqueuse musicale dans l’émission française « Chabada » de 2009 à 2012.

Depuis février 2015, elle joue le rôle de la Reine dans la pièce « La petite fille aux allumettes », qui est mise en scène par David Rozen et a été nominée pour un Molière. En 2017, elle rejoint PIAF ! LE SPECTACLE et prend depuis plaisir à préserver l’esprit et les souvenirs d’Edith Piaf dans le monde entier.

Réservations

Les billets pour PIAF ! LE SPECTACLE commencent à $35 et peuvent être achetés à la billetterie de l’Arsht Center en appelant le (305) 949-6722, ou en ligne sur arshtcenter.org.

La série Live at Knight 2021-2022 est soutenue par Spirit Airlines, Kimpton EPIC Miami, Bacardi et Café Bustelo.

Pour les dernières mises à jour et informations sur les directives de santé et de sécurité de l’Arsht Center, veuillez consulter arshtcenter.org/covid-19.

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Note: le contenu “partenaire” n’est pas écrit par la rédaction de French Morning. Il est fourni par ou écrit sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Pourquoi le dollar est-il vert ?

Contrairement à d’autres monnaies, comme l’euro, la livre ou le yen, dont les billets varient de couleur selon la valeur, le dollar, lui, est caractérisé par sa couleur verte (et une touche de jaune apportée en 2013 sur les billets de 100 dollars). Pourquoi ? C’est la question bête de la semaine.

Une couleur contre le faux-monnayage

Surnommé le « billet vert », le dollar doit principalement sa couleur à la guerre livrée par le gouvernement américain contre les faux-monnayeurs dès le XIXème siècle. Le papier-monnaie, qui fait son apparition en 1861 aux États-Unis, est alors imprimé en noir avec une surimpression de nuances colorées pour empêcher les faussaires de le reproduire. « Les appareils photo de l’époque ne géraient pas encore la couleur, il était donc impossible pour les faux-monnayeurs de différencier les détails en noir de ceux en couleur car en cas de reproduction photographique, tout apparaissait en nuances de gris », explique Carol Riggs, du Bureau of Engraving and Printing qui produit les billets de la Réserve fédérale américaine.

Pourtant, les faux-monnayeurs aperçoivent rapidement une faille dans le processus de fabrication des billets car les encres de couleur utilisées en surimpression peuvent facilement s’enlever au lavage. Ainsi, en plongeant les billets dans un bain de solvants, les faussaires arrivent à faire disparaître les couleurs tout en conservant l’encre noire. Il ne leur reste plus qu’à imprimer à grande échelle cette fausse monnaie réalisée à partir d’un cliché de billet lavé et de rajouter les couleurs et la valeur de façon artisanale, simplement peintes à la main.

Pour contrer cette création de fausse devise américaine, Tracy R. Edson, l’un des fondateurs de l’American Bank Note Company, l’une des principales agences de gravure de monnaie, met au point une encre colorée indélébile. De couleur verte due à sa composition chimique, cette encre, résistante au lavage, ne permet plus aux faussaires de reproduire la monnaie. L’innovation de Tracy R. Edson est saluée par le gouvernement des États-Unis qui lui offre alors le monopole de la fabrication de toutes les coupures américaines. C’est la naissance du billet vert.

Une encre à la composition jamais révélée

Au fil des années, le Bureau of Engraving and Printing prend peu à peu la main sur la fabrication de billets jusqu’à en devenir l’unique producteur en 1877. « Durant cette période de transition, il était logique de continuer à imprimer les billets en vert pour conserver une uniformité avec ceux encore fabriqués par l’American Bank Note Company, précise Carol Riggs. Quand le Bureau of Engraving and Printing est devenu le seul producteur, il n’y avait aucune raison de changer la couleur qui était devenue un véritable symbole, donc la pratique a persisté même si depuis de nouvelles technologies ont été mises en place pour éviter la contrefaçon ».

Aujourd’hui, l’encre indélébile utilisée est réalisée au Bureau of Engraving and Printing et sa composition n’a toujours pas été révélée pour limiter les risques de contrefaçon.

Une première version de cette Question bête a été publiée le 17 juin 2017.

Tom Bishop, légende du département de français de NYU, est mort

Thomas Bishop, ancien directeur du département de français de la New York University (NYU), est mort. Il avait 93 ans.

Francophile chevillé au corps, ce fin connaisseur de littérature française était un véritable pilier de la communauté francophone. Né à Vienne en 1929, il avait fui l’Autriche après l’invasion nazie, trouvant refuge en France, où il a appris la langue en quelques mois seulement. Face à l’accélération de la guerre, lui et sa famille ont traversé l’Atlantique à bord du dernier navire à quitter l’Hexagone, pour gagner New York. L’amour de la France ne l’a pas quitté pour autant. Après avoir étudié le français, l’italien et l’espagnol à NYU, il devient, à 30 ans, le directeur de la toute nouvelle Maison française de l’université et, cinq ans plus tard, le président du département de français. Nous sommes alors en 1966.

Pendant ses trente-trois années aux commandes de ce département influent, il offre une plateforme à de nombreux auteurs et artistes français – il a notamment joué dans une pièce avec Eugene Ionesco, Alain Robbe-Grillet et Nathalie Sarraute – ainsi que des figures politiques, comme François Mitterand et Jacques Chirac. Il a signé et supervisé plusieurs livres et essais sur les relations franco-américaines, dont Le Passeur d’océan et L’Amérique des Français. Tom Bishop a également reçu de nombreuses distinctions, notamment une Légion d’honneur, pour son rôle dans la promotion de la culture française.

crédit photo: Frenchculture.org

Déménagement : bien préparer son retour en France

Après plusieurs années passées aux États-Unis, l’heure est venue de retourner en France. Mais avant de rentrer au bercail, il va falloir préparer le déménagement et ce n’est pas aussi simple que l’on peut l’imaginer car le parcours est semé d’embûches. D’autant plus que la Covid-19 est passée par là pour compliquer les choses.

Demander un maximum de devis

Avant tout, il est indispensable d’effectuer une première démarche auprès de l’administration française. « Nous conseillons à nos clients de contacter le consulat de France afin d’obtenir le certificat de changement de résidence. Ce document est très important pour éviter le paiement de droits et taxes en France sur les envois », explique Richard Marcheski, dirigeant de Mari Transports, expert du déménagement international installé en France et à New York. Ensuite, le choix d’un prestataire doit être réalisé selon des critères précis et il ne faut pas hésiter à demander plusieurs devis. « Il est très important de vérifier que les entreprises possèdent les licences, dont la Federal Maritime Commission, et qu’elles fournissent des garanties à travers des assurances. C’est pareil avec le prix. Si ce n’est pas cher, cela peut cacher quelque chose, assure Philippe Giffard, responsable de Brimar Relocation. L’étude du devis va permettre de savoir précisément ce qui est inclus dans la prestation. Il faut être sûr que le devis intègre les coûts du monte-meubles, l’entreposage ou les frais de traitement du terminal de destination (ou DHTC), qui peuvent vite représenter 500 dollars en plus à l’arrivée au port en France. »

Autre élément à prendre en compte : la récupération des biens sur le lieu de départ. De nombreuses villes ont mis en place des restrictions rendant difficile leur accès. C’est le cas à New York, où la ville a désormais interdit le dépôt de conteneurs. « En plus, il est très compliqué de se garer et beaucoup d’entreprises de transport ne veulent même plus entrer dans la ville », annonce le responsable de Brimar Relocation. Los Angeles et San Francisco figurent aussi dans la liste des villes difficiles d’accès, où le stationnement des camions implique des coûts supplémentaires qui se répercutent sur le prix final.

Des tarifs variables selon les villes

En parlant de coûts, il faut compter en moyenne entre 10 000 et 15 000 dollars pour un déménagement entre New York et Paris par voie maritime. Évidemment, les prix diffèrent en fonction du volume, de la prestation demandée et du lieu de départ. Le déménagement depuis une ville au cœur des États-Unis coûtera plus cher, car il faudra ajouter le prix du transport jusqu’au port de départ. « Aucun déménagement n’est identique. Pour donner un ordre d’idée du prix, nous avons besoin d’une liste des biens avec les dimensions, ainsi que la ville de départ et la ville d’arrivée en Europe », précise le dirigeant de Transports Mari. Et l’avion ? Tout est différent pour ce moyen de transport, puisque le prix est calculé au kilo. « On table sur 4 à 5 dollars par kilo », indique Philippe Giffard. Peu recommandée par les professionnels, cette solution concerne surtout les personnes qui n’auraient que quelques cartons à rapatrier en France.

Des délais rallongés par la Covid

Avec la pandémie de Covid-19, le fret maritime a été bouleversé dans de nombreux secteurs et les professionnels du déménagement n’ont pas été épargnés. « Actuellement, les horaires des compagnies maritimes ne sont pas respectés et il en résulte des retards », indique le dirigeant de Transports Mari. À cela s’ajoutent aussi des pénuries de conteneurs. Une mésaventure qui a failli arriver à Stéphanie Guillot-Crestey. Elle et sa famille ont quitté la Californie pour retourner en France, suite à une opportunité professionnelle. « À la veille de notre départ, nous ne savions pas si nous aurions un conteneur », se souvient-elle. Finalement, le déménagement a pu se dérouler sans encombre, mais le conteneur a été livré avec un mois de retard. « Il est arrivé en France fin septembre, au lieu de début septembre. Comparé à certains de mes amis rentrés en France cet été, nous avons eu de la chance », remarque-t-elle.

Pour ne rien arranger, ces problématiques ont généré une hausse de coûts de 20 à 25 %, qui est évidemment répercutée sur la facture finale. Aujourd’hui, la situation tend à s’améliorer, mais tout n’est pas encore réglé. Le meilleur conseil des professionnels est de planifier son déménagement au plus tôt pour éviter les mauvaises surprises.

(Photo Shutterstock)

Éric Zemmour, le Trump français ? Une comparaison « simpliste » pour les Américains

2022, année présidentielle en France. Là-bas comme aux États-Unis, la candidature d’Eric Zemmour ne passe pas inaperçue. Côté américain, elle rappelle même celle d’un certain Donald Trump. Non sans une certaine inquiétude – « la menace de la tragédie trumpienne plane sur la France », jugeait le Washington Post fin octobre, avant l’entrée en lice de l’ancien journaliste.

Le polémiste, bête des plateaux de télévision, est-il pour autant la version française du milliardaire républicain ? La presse américaine est partagée. Après avoir assisté au lancement de sa campagne à Villepinte à la mi-décembre, lors d’un meeting émaillé de violences, le New York Times fait partie de ceux qui ont une forte impression de déjà-vu. « Le discours, ponctué d’attaques contre les médias, les élites et les immigrés, donné par un orateur fougueux galvanisant des milliers de supporteurs brandissant des drapeaux, avait les allures des meetings passés de Donald Trump », note le journaliste Constant Meheut.

Une campagne à la Trump

Pankaj Mishra, essayiste indien auteur d’une tribune dans Bloomberg, met Zemmour, Trump et le premier ministre britannique conservateur Boris Johnson dans le même sac. Aidés, selon lui, par l’incapacité des partis traditionnels à « résoudre la désaffection créée par la crise financière de 2008 dans leur société respective », ces trois figures ont « court-circuité les processus politiques partisans pour rassembler des électeurs âgés issus des banlieues, des villes et des zones rurales, écrit-il. Aucun de ces trois impresarios n’a de plans cohérents pour restaurer la grandeur de leurs nations, mais des politiques économiques réfléchies ne semblent pas adéquates pour toucher des électeurs saisis de peurs existentielles ».

Dans un article intitulé « Zemmour fait campagne à la Donald Trump », le site d’information Politico rappelle, pour sa part, que le Français « a dressé lui-même le parallèle » entre lui et l’homme d’affaires quand il l’a crédité, sur LCI, d’être « parvenu à rassembler les couches populaires et la bourgeoise patriote. C’est ce dont je rêve… depuis 20 ans ». Le décrivant comme un « provocateur d’extrême-droite », l’auteure de l’article, Clea Caulcutt, juge que « Z » peine à définir son « pitch politique, mais parvient à attirer l’attention, tout comme l’ancien président des États-Unis ».

La chaîne d’information CNN met, elle, en miroir les déclarations de l’ex-président et de l’ancien journaliste sur l’immigration ou l’intégrité électorale pour montrer leurs ressemblances. « Ce sont tous les deux des outsiders qui ont capitalisé sur leur célébrité à la télévision pour lancer une campagne improbable pour la présidentielle », raconte le journaliste Cyril Vanier dans un reportage. Ce dernier nuance toutefois la comparaison, en précisant que le Français emprunte aussi beaucoup à Tucker Carlson, présentateur vedette de Fox News connu pour ses thèses ultra-conservatrices. Les deux hommes ont « le même style de débat, la même plateforme sur le câble, les mêmes audiences enviables et la même obsession pour les guerres culturelles », poursuit le journaliste.

Une comparaison « pratique mais simpliste »

Malgré les comparaisons, de réelles différences existent sur le fond comme sur la forme. Ainsi, le média conservateur The Hill raconte dans une tribune que Zemmour « est un orateur et écrivain convaincant, qui met un vernis intellectuel sur des sentiments longtemps jugés racistes ou réactionnaires par l’élite française au pouvoir ». Trump, à l’inverse, est « équivoque » et désordonné. Même analyse dans les colonnes du Wall Street Journal, où la chercheuse franco-américano-israélienne Angelique Talmor estime que « la comparaison est pratique mais simpliste ». Les deux personnalités, écrit-elle, « ont émergé de deux traditions politiques différentes et s’adressent à des sensibilités qui ne sont pas les mêmes ».

Tout en rappelant le passé et le profil de Zemmour (juif, diplômé de Sciences po Paris, ex-socialiste qui s’est constitué un énorme carnet d’adresses au sein du pouvoir quand il était journaliste, fils de Pieds noirs ayant fui l’Algérie…), elle rappelle que son parcours et son pitch sont très différents de celui du républicain. « Le sentiment que la France est en déclin est très répandu dans le paysage politique, ce qui rend puissante l’histoire de M. Zemmour – celle d’un membre de la classe dirigeante désillusionné par les échecs politiques et qui a eu le courage de rompre les rangs ». Et de résumer : « Il mise sur un programme politique populaire et sur sa réputation en tant que membre de l’élite française pour présenter (son message) de manière plus sophistiquée ».

L’anti-américanisme « féroce » de Zemmour

Adam Gopnik, fin observateur de la vie politique française au magazine The New Yorker, trouve, lui, de nombreux points communs aux deux hommes… mais aussi de multiples différences. Eric Zemmour lit « beaucoup de livres », à l’inverse de son pendant américain qui ne semble pas avoir de lectures, y compris ses propres ouvrages. Plus fondamentalement, « la seule chose que le Français déteste plus que l’islam est l’Amérique », poursuit le chroniqueur francophile. « La férocité de son anti-américanisme est peut-être la chose la plus surprenante chez lui, étant donnée la teneur généralement pro-américaine de la vie quotidienne en France, centrée sur des figures et des divertissements américains – Josephine Baker a été panthéonisée le même jour que l’annonce de sa candidature. De son point de vue, les États-Unis sont l’ennemi perpétuel de la grandeur française. Même le Débarquement en Normandie en 1944 est pour lui une invasion destinée à imposer l’hégémonie américaine sur la France ».

Gopnik ajoute que « Z » a une sainte horreur de l’affirmative action pratiquée aux États-Unis et de l’historien Robert Paxton, qu’il épingle fréquemment pour ses travaux sur la collaboration entre le régime de Vichy et l’Allemagne nazie. Sa conclusion ? Le fascisme ressemble au pays de ceux qui l’incarnent. « Il n’est pas surprenant que le visage de l’autoritarisme aux États-Unis a pris les formes de la célébrité télévisuelle ou qu’il a l’apparence, en France, comme dans les années 1940, de l’érudition mêlée à une haine de l’autre, vengeresse et recroquevillée. Espérons que les Français verront à travers leur version plus rapidement que nous l’avons fait pour la nôtre ».