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Des cadeaux et de la musique française : fêtez Noël avec Le Bal Français à New York

Ça vous manque de vous trémousser sur « Les démons de minuit » ou de vous casser la voix sur Céline Dion ? Bonne nouvelle, la grande soirée des Français de New York est de retour le samedi 4 décembre au Lot45 à Bushwick (Brooklyn).

Maxime Aubin et Valentin Delouis, les organisateurs de l’événement, vous attendent nombreux pour célébrer nos bons vieux tubes français jusqu’au bout de la nuit. Le père Noël sera également de la partie et sortira de sa hotte de nombreux cadeaux (casquettes, t-shirts à l’effigie du Bal Français et surprise pour les 100 premiers arrivés).

Ouvert aux 21 à 99 ans. Preuve de vaccin à présenter à l’entrée (une dose minimum). Le Bal Français a été créé en 2019 à New York. Il est devenu en deux ans la soirée référence des Français et Francophiles, réunissant plusieurs milliers de personnes dans une ambiance toujours conviviale et bon enfant. Il organise également un premier événement à Los Angeles le 11 décembre. 

Rejoindre une école de cuisine et d’hôtellerie en France : session d’information gratuite

Après votre scolarité aux États-Unis, choisissez votre future école en France

Du 15 au 19 novembre, French Morning organise un salon en ligne dédié aux étudiants francophones vivant à l’étranger et souhaitant venir -ou revenir- en France pour leurs études supérieures.

Tout au long de la semaine, nous vous proposons de découvrir une vingtaine d’établissements d’études supérieures français, à travers des présentations par catégories : commerce, cuisine et hôtellerie, ingénierie, audiovisuel et design, ou encore sciences politiques et relations internationales.

Visionnez la session dédiée aux écoles de cuisine et d’hôtellerie

Avec :
– FERRANDI Paris : [email protected]

– FAUCHON : [email protected] / +33 2 35 15 47 74

– VATEL : [email protected] / +33602127930

Un événement French Morning Media Group.

Études supérieures en France : choisissez votre future école d’ingénieur

Après votre scolarité aux États-Unis, choisissez votre future école en France

Du 15 au 19 novembre, French Morning organise un salon en ligne dédié aux étudiants francophones vivant à l’étranger et souhaitant venir -ou revenir- en France pour leurs études supérieures.

Tout au long de la semaine, nous vous proposons de découvrir une vingtaine d’établissements d’études supérieures français, à travers des présentations par catégories : commerce, cuisine et hôtellerie, ingénierie, audiovisuel et design, ou encore sciences politiques et relations internationales.

Visionnez le replay de la session dédiée aux écoles d’ingénieurs

Avec :
– ESTP Paris : [email protected]

– ESCOM Chimie : [email protected]

–  EPITA : [email protected] / +33 (0)1 80 51 71 07

Un événement French Morning Media Group.

Maxime Cressy à LA : « Je serai numéro un mondial »

Maxime Cressy est la nouvelle pépite du tennis mondial. Révélé lors du Grand Chelem de l’US Open l’été dernier, où il atteignait le second tour du tournoi, le joueur de 24 ans et ses 2m01 de haut, enchaîne les bons résultats. Il pourrait intégrer le Top 100 dans les semaines à venir.

Né à Paris, Maxime grandit avec l’amour du sport. Outre sa maman championne de volley-ball à l’USC (University of Southern California), son frère Mathieu, acharné de la balle jaune, lui donne le goût du tennis. « Ado, j’assistais à tous ses tournois. À force de jouer contre le mur, j’ai eu envie d’aller plus loin, de le copier et d’aller me frotter à la compétition. »

Installé à Los Angeles

À 16 ans, le Pôle France de la Fédération française de tennis ne voyant pas en lui un futur espoir, il suit les conseils de sa mère et file tout droit aux Etats-Unis, d’abord dans une académie californienne avant d’intégrer UCLA, la célèbre université de Los Angeles. « Le système américain, beaucoup plus visionnaire, cible les joueurs à potentiel. C’est en Californie que j’ai pu ainsi retrouver ma confiance et enchaîner mes premiers résultats avec un premier titre national en double à la clé. »

Naturalisé américain, « non pas par revanche mais par conviction, par envie de jouer pour ce pays qui me donnait ma chance et pour la joie que cela me procure », Maxime Cressy sort de l’Université, diplôme en poche, à 22 ans. Sous les couleurs du drapeau américain, il enchaîne ses premiers tournois Futures (une catégorie réservée aux jeunes joueurs avant le passage aux Challengers et tournois ATP), installe son camp de base à Hermosa Beach, au sud de Los Angeles, et créé sa structure.

Un jeu de service-volée

En 2019, il décroche son premier titre significatif en remportant le tournoi Challenger de Cleveland, enchaîne l’année d’après avec une victoire au Canada au tournoi de Drummondville et créé la sensation en imposant un style de jeu fondé sur le service-volée délaissé par l’ensemble du circuit. « Après une blessure au coude à 14 ans, j’ai dû faire évoluer mon jeu. Le jeu de volée du tennisman Richard Krajicek visualisé sur Youtube, et les montées au filet de Pete Sampras m’ont convaincu de systématiser mon jeu vers l’avant. Beaucoup de gens m’ont pris pour un fou mais ma détermination était trop forte pour me faire abandonner. »

Entouré de deux coachs et préparateurs mental, Maxime Cressy veut briller. Après New-York en août dernier, où il s’est offert Pablo Carreño Busta, tête de série numéro 9 et médaillé de bronze aux Jeux Olympiques, il franchissait en octobre dernier les qualifications du très relevé tournoi d’Indian Wells, remportait en 3 sets son match contre Laslo Djere avant de perdre, malgré deux balles de match, contre le puissant Diego Schwartzman.

Atteindre le Top 20 en 2022

N’ayant peur de rien ni de personne, le tennisman affiche aujourd’hui ses ambitions. « Intégrer le Top 100 à la fin de l’année, figurer dans le Top 20 en 2022 et devenir numéro un mondial : voilà mes objectifs, explique le joueur. Le secret de la victoire réside d’abord dans le mental et la confiance. Des joueurs de la nouvelle génération, comme Medvedev, Ruud ou Brooksby l’ont bien compris. Le plus important pour moi est de banaliser chaque événement, d’enlever toute source de pression. Après, tout peut arriver. »

En attendant les prochains sacres, Maxime Cressy vient d’atterrir en France. Il disputera plusieurs tournois Challengers en Europe. Six semaines de tennis pour le propulser au plus haut rang.

Combien ça coûte les modes de garde pour enfant à Washington

Faire garder son enfant représente un énorme budget à Washington. Selon Economic Policy Institute, les modes de garde de la capitale fédérale sont même les plus coûteux du pays. En moyenne, il faut compter 24 000 dollars par an et par enfant. Voici quelques informations sur les prix en vigueur à DC.

1- En first class : environ 1000 à 1500 dollars par semaine 

La full time nanny est une nounou qui est au service exclusif de votre enfant, à hauteur d’environ 40 heures par semaine. Depuis la crise du Covid, Washington connaît une pénurie de nounous, ce qui a fait augmenter les tarifs. Actuellement, il faut compter entre 25 et 30 dollars/heure en moyenne pour une nounou à plein temps. À noter que le prix varie en fonction de l’expérience de la personne. Il existe des sites entièrement consacrés à la recherche de nounous dans la capitale américaine, comme White House Nannies ou Metropolitan Nannies. La plupart des nounous ont droit à deux ou trois semaines de congés payés par an, ainsi qu’à un bonus en fin d’année. Le point fort de cette solution est qu’elle offre la liberté d’embaucher des nounous françaises ou qui parlent français en seconde langue.

2 – En classe économie : autour de 500 euros par semaine 

La capitale américaine est reconnue pour ses nombreuses preschools et les prix varient entre 250 dollars par semaine jusqu’à plus de 2 000 dollars par semaine. Disons le clairement, elles restent chères à Washington, en partie à cause du prix de location des bâtiments au sein de la ville. Aussi, la plupart des preschools n’intègrent les enfants qu’à partir de 3 ans, même si certaines acceptent les petits dès 2 ans. Voici quelques exemples de preschool à Washington : Kiddie Academy of DC, The Children’s House of Washington, Montessori School of Washington DC, Embassy Row Child Development Center.

Les daycare centers, ou crèches, acceptent les enfants à partir de 6 semaines, et les prix varient en fonction des horaires d’ouverture. En moyenne, il faut compter au moins 500 dollars par semaine pour une crèche à temps plein. Exemples de daycares à DC : La Petite Academy, Elonda’s daycare, Capital KIDS DC.

3- En classe low-cost : entre 200 et 500 dollars par semaine 

Si vous avez une grande maison, pourquoi ne pas accueillir un.e étudiant.e au pair chez vous pour s’occuper de vos enfants ? Selon la loi américaine, un.e personne au pair doit être rémunéré.e au minimum 195,75 dollars par semaine pendant au moins douze mois et doit recevoir trois repas par jour, ainsi que posséder sa propre chambre. Elle ne peut travailler pour vous plus de 45 heures par semaine et plus de 10 heures par jour. Et elle a droit à des journées de repos : un jour et demi par semaine et au moins un week-end par mois, ainsi qu’à deux semaines de congés payés par an. Vous pouvez trouver toutes les réglementations pour devenir au pair ici. Il existe plusieurs agences dédiées au recrutement de personnes au pair et que vous pouvez contacter : Au Pair International, AuPairCare, Cultural Care Au Pair ou encore Usaupair. Vous pouvez aussi faire un tour sur le site de Mamans autour de DC car des offres sont postées presque chaque semaine.

Une autre solution consiste à placer votre enfant au sein d’une crèche à domicile, aussi appelée home daycare ou home-based child care. En moyenne, il faut compter 250 à 300 dollars par semaine. Souvent, ce sont des assistantes maternelles qui se regroupent dans une maison ou un appartement et gardent plusieurs enfants. Cela peut être aussi, tout simplement, une crèche familiale au sein d’un particulier professionnel et licencié. Ce mode de garde peut offrir une solution agréable pour tout le monde, à condition de visiter l’espace dédié aux enfants et de s’assurer que la crèche est labellisée.

Enfin, il existe la solution ultime du partage de nounou. Le nanny sharing est de plus en plus courant à Washington. Cela peut être difficile à mettre en place, il vous faudra arpenter les différents sites internet et les groupes de parents afin de trouver le bon plan. L’idée est simple et efficace : trouver une seconde famille qui vit dans le même quartier que vous, une nounou et un espace commun (votre salon par exemple). La nounou s’occupe des deux bébés dans l’un des domiciles et vous pouvez ainsi diviser le coût de la nounou par deux. Il existe quelques sites et des forums consacrés au nanny share à DC comme DC Urban mom Nanny share ou encore Mamans autour de DC.

Enfin, si vous avez besoin de quelqu’un pour quelques heures par semaine, un.e babysitter peut être parfait et les prix varient selon le profil et l’expérience.

4 – En classe Système-D : les co-ops de baby-sitters ou les bons copains

Pour les parents qui travaillent à mi-temps, le principe de co-ops de babysitters peut être agréable. Le principe : une famille ou un parent garde les enfants d’une autre famille du même quartier. Pas de frais financiers, mais les familles demandent un échange de services. Il existe plusieurs sites qui proposent des offres, également en français, mais vous pouvez aussi contacter vos voisins.

Radio Monaco Made In New York s’installe dans West Village

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La radio princière, qui émet dans le Sud-Est de la France depuis 2007, a décidé de s’exporter à New York en format web pour satisfaire les Francophones de Big Apple. « L’idée de lancer une web radio nous est venue pendant le confinement de mai 2020. Nous voulions promouvoir les DJs qui ne pouvaient plus exercer leur activité, et offrir aux auditeurs de la musique électro en continu », explique son gérant Thierry Genoud.

Le fondateur de la station n’est autre que Gildo Pastor, consul de Monaco à New York depuis 2015 et amoureux de la ville. « L’objectif est d’informer, de connecter les Francophones et de faciliter la diplomatie française et monégasque », résume Thierry Genoud. Radio Monaco Made in New York a été lancée officiellement le 12 novembre, à l’occasion de l’ouverture d’un studio à West Village destiné aux DJ’s de la station. Une soirée présentée par Joachim Garraud, célèbre producteur de musique électronique en France.

Émissions le jour, DJs la nuit

Le programme de cette toute première radio française à New York reprend ce qui a fait le succès de la station basée à Monte-Carlo : chaque journée débute par « Le Morning Made in NYC », une émission en direct qui mêle infos locales et divertissement et animée par le directeur des programmes Benjamin Ducongé, et les journalistes Nathalie Michet et Giulia Testaverde (6am à 9am). Testaverde anime ensuite « Radio Monaco Feel Good », une émission musicale et culturelle sur le thème du bien-être (9am à 12pm). Les playlists de la station sont diffusées pendant la reste de la journée (12pm à 7pm) avant que des DJs, entre la France et les Etats-Unis, viennent prendre le relais tout au long de la soirée et de la nuit.

« Nous sommes vraiment au tout début de l’histoire à New York. Les mornings sont animés depuis Monaco et nous externalisons pour l’instant l’info locale new-yorkaise à une société toulousaine. Nous espérons, à l’avenir, travailler également avec des personnes localement », commente Thierry Genoud

Radio Monaco dispose de trois web radios en plus de la station radiophonique originelle : Radio Monaco Made in Monte-Carlo, Radio Monaco 100% Mix DJ, et Radio Monaco Made in New York. Cette dernière est disponible sur le site internet ici, ou en application mobile sur l’Apple Store.

Audiovisuel, Design, Gaming : les études supérieures pour créatifs en France

Après votre scolarité aux États-Unis, choisissez votre future école en France

Du 15 au 19 novembre, French Morning organise un salon en ligne dédié aux étudiants francophones vivant à l’étranger et souhaitant venir -ou revenir- en France pour leurs études.

Tout au long de la semaine, nous vous proposons de découvrir une vingtaine d’établissements d’études supérieures français, à travers des présentations par catégories : commerce, cuisine et hôtellerie, ingénierie, audiovisuel et design, ou encore sciences politiques et relations internationales.

Visionnez le replay de la session dédiée aux études pour créatifs

Avec :
– EICAR : [email protected] 
– ECV (AD-Education) : [email protected]

Un événement French Morning Media Group.

Continuer ses études supérieures en France en école de commerce : session d’information gratuite

Après vos études à l’étranger, choisissez votre future école en France

Du 15 au 19 novembre, French Morning organise un salon en ligne dédié aux étudiants francophones vivant à l’étranger et souhaitant venir -ou revenir- en France pour leurs études.

Tout au long de la semaine, nous vous proposons de découvrir une vingtaine d’établissements d’études supérieures français, à travers des présentations par catégories : commerce, cuisine et hôtellerie, ingénierie, audiovisuel et design, ou encore sciences politiques et relations internationales.

?  Visionnez la session dédiée aux écoles de commerce proposant des bachelors : PARTIE 1PARTIE 2PARTIE 3

Avec :
– ESCP Business School : [email protected]

– CEFAM : [email protected]

– SKEMA Business School : aniouvi.gnassounou@skema.edu

– ESSEC : [email protected]

– IPAG : WhatsApp +33(0)6 32 64 22 55

– Forward College : [email protected]

– EDHEC : + 33 (0)7 63 48 15 01

– NEOMA Business School : [email protected]

– ISG : [email protected] / +330784223390

– STUDI : [email protected]

Un événement French Morning

 

 

Alain Allegretti, la passion du Sud dans les cuisines de Fig & Olive

Après 21 ans passés aux États-Unis, le Chef Alain Allegretti a perdu l’accent du Sud, mais il revendique toujours aussi fièrement ses origines niçoises. Et c’est bien cette passion pour le Sud de la France qui l’amène aujourd’hui comme associé et directeur culinaire de Fig & Olive, la chaîne américaine de restaurants inspirés par la fameuse French Riviera. « Etant du Sud de la France, j’adore ce que cette marque représente. Je peux créer des plats de la région, mais aussi inspirés par l’Italie, l’Espagne, le Portugal et toute la côte méditerranéenne. C’est une nouvelle aventure rafraîchissante et excitante pour moi. »Le milieu de la restauration a été, on le sait, très sévèrement impacté par la pandémie. Selon New York Eater, qui recense régulièrement les fermetures d’établissements dans la Grosse Pomme, plus d’un millier d’entre eux ont dû mettre la clé sous la porte depuis mars 2020. Ce chiffre reste difficile à estimer et pourrait être, en réalité, bien plus élevé. Alain Allegretti n’a pas, lui non plus, été épargné : en mars l’an dernier, tout était prêt pour qu’il ouvre un bar à huîtres, le Frenchies oyster bar, à New York. Mais l’arrivée du Covid a totalement bouleversé ses projets, et l’établissement n’a pas ouvert ses portes.

L’ambition d’un renouveau après la pandémie

Le chef cuisinier, qui a connu les hauts et les bas de la scène new-yorkaise de la restauration en deux décennies, n’en est pas à son premier défi. Après avoir notamment fait ses armes chez Alain Ducasse en France, il est arrivé à New York, en 2000, comme Chef exécutif du célèbre restaurant le Cirque d’Upper East Side. Cinq ans plus tard, il a pris les commandes du restaurant Atelier du Ritz-Carlton, où il a obtenu trois étoiles du New York Times et une étoile Michelin. C’est en 2008 qu’il lance son premier établissement, Allegretti, dans le quartier de Flatiron, qui lui vaut le surnom de « Roi de la cuisine française moderne » par le New York Times, mais il doit néanmoins fermer deux ans plus tard. Il ouvrira ensuite La Promenade des Anglais à Chelsea en 2011, puis Azure à Atlantic City en 2012.

De son côté, Fig & Olive a aussi connu des jours difficiles, ces 18 derniers mois. Le groupe a dû fermer deux restaurants, à Los Angeles et à New York, sur Lexington Avenue. Restent aujourd’hui six adresses : deux à New York (Meatpacking District et Fifth Avenue), les quatre autres à Chicago, Washington DC, Houston et Newport Beach. Alain Allegretti a, néanmoins, de belles ambitions pour apporter un renouveau au groupe dirigé par Alexis Blair, avec qui il avait déjà collaboré dans le passé. « C’est comme un retour aux sources pour moi », confie le chef français.

Une cuisine provençale avec des produits de saison

Car celui qui a grandi et appris la cuisine auprès de deux grands-mères aux origines très différentes – italienne et vietnamienne – a retenu les grands principes d’une cuisine généreuse. « J’ai une façon de cuisiner légère et saine qui change de la cuisine française classique, explique-t-il. Une cuisine provençale qui favorise les ingrédients frais et locaux. En utilisant les produits frais quand ils sont à leur pleine saison, nous faisons briller ces plats. Quand le produit est bon, il n’a pas besoin de beaucoup de travail. »

Chez Fig & Olive, il mettra bien sûr à l’honneur l’incontournable bouillabaisse, l’escabèche et la ratatouille, mais aussi un plat de lotte enveloppée dans une feuille de figue avec des figues rôties et de la moëlle. « Les plats que je fais sont les plats que j’aime manger et partager avec ma famille et mes amis, et pour faire plaisir à nos clients », plaide-t-il avec enthousiasme, et on le croit bien volontiers. Le restaurant servira également un menu spécial pour Thanksviging, à un prix fixe de 85 dollars.

Alain Allegretti est optimiste : avec les ouvertures de bureaux et surtout la réouverture des frontières, la clientèle business est de retour à Manhattan, et devrait bientôt être suivie par les touristes. Une chose est sûre, malgré les moments difficiles, ce dernier garde intact son amour pour New York : « Cette ville est devenue ma ville de cœur. Elle m’a donné tant de belles opportunités et j’ai rencontré des gens formidables. Je suis reconnaissant de ce qu’elle m’a apporté et je lui serai toujours loyale, même si j’apprécie d’étendre mon expertise culinaire à d’autres marchés. Je serai toujours fier d’appeler New York “ma maison” ».

Marguerite Duras à l’honneur d’un trio de films au BAMPFA de Berkeley

Le Berkeley Art Museum and Pacific Film Archive de Berkeley (BAMPFA) met à l’honneur Marguerite Duras, la dramaturge, la réalisatrice et l’écrivain à travers trois films, diffusés jusqu’au dimanche 28 novembre.

Au programme, le classique d’Alain Resnais « Hiroshima mon amour » (1959) met en scène la rencontre entre une actrice française, incarnée par Emmanuelle Riva, et un architecte japonais (Eiji Okada) à Hiroshima après la guerre. Le scénario est signé Marguerite Duras et aborde les thèmes de la mémoire et de l’amour que l’on retrouve dans plusieurs œuvres de l’écrivaine.

On pourra également assistera à la première de « Suzanna Andler » de Benoît Jacquot avec Charlotte Gainsbourg. Avant de disparaître en 1996, Marguerite Duras avait donné son accord pour que cette pièce de théâtre, publiée en 1968, soit adaptée au cinéma. Suzanna Andler est une femme élégante, qui passe ses vacances dans le sud de la France avec son amant. Son mari est au courant de ses infidélités, et ne se prive pas pour la tromper de son côté.

« Le Navire Night » est un film d’avant-garde réalisé par Marguerite Duras en 1979. Chaque soir à Paris, des centaines d’hommes et de femmes utilisent anonymement des lignes téléphoniques datant de l’occupation allemande qui ne sont plus attribuées, pour se parler et s’aimer.

Une nouvelle brasserie française à San Antonio

La vague de restaurants français continue de déferler sur San Antonio, avec l’ouverture ces jours-ci de Tardif’s American Brasserie. Après les débuts de Bistro 09, de Julias Bistro & Bar et de la brasserie Mon Chou Chou, le chef franco-mexicain Jean Tardif vient de rejoindre la brigade des chefs français et compte bien apporter son savoir-faire culinaire aromatisé des saveurs texanes.

« La scène culinaire locale à San Antonio, tout comme Austin, est en pleine croissance en raison de la migration de Californiens au Texas. Le développement est intense. De grands chefs y sont déjà installés et je veux être l’un d’entre eux », déclare ce restaurateur chevronné.

Un zeste de saveurs locales

Formé et diplômé du très sélect Cordon Bleu à Paris, Jean Tardif est un passionné des fourneaux. Chez lui, tout est fait maison et familial : la blanquette de veau, le bœuf bourguignon ainsi que la tarte Tatin. « J’avais envie d’exporter mon savoir en gardant la technique française, la discipline et la passion pour la matière », commente ce Normand-Breton qui aime aussi l’innovation.

Tous les jours, il s’amuse, avec ses produits frais, à concocter une cuisine traditionnelle avec un zeste de saveurs locales. Pari gagné car ses clients raffolent de sa mousse au chocolat et bacon, de sa soupe à l’oignon au cheddar ou encore de son canard sauce poivre vert accompagné de sa purée de patates douces.

Balade gourmande et culturelle

Pour Jean Tardif, la brasserie est une passion française que tout le monde nous envie pour l’ambiance et les plats mythiques. « Je veux partager mes valeurs dans un atmosphère propre à notre patrimoine, une balade gourmande et culturelle », renchérit le chef. Son grand-père paternel lui a transmis cet art qu’il continue de revisiter inlassablement. Son menu le soir est ainsi haut de gamme et les fins gourmets ont la possibilité de réserver la table du chef pour un dîner préparé par Jean Tardif en personne.

Dans ses casseroles, le chef entend bien continuer ses mélanges d’inspiration franco-texane pour ravir nos papilles avec des cartes de saison et les classiques du terroir. A long terme, Jean Tardif envisage l’ouverture d’un deuxième restaurant, sans toutefois avoir les yeux plus gros que le ventre. « Je veux rester au contact de ma clientèle, être une référence », explique ce gourmand exalté. Son coq en fer de 1,80 mètre, emblème de la France, à l’entrée du restaurant, veille à ce qu’il garde les pieds sur terre.

Zinqué se taille un petit empire à Los Angeles

Ouverte en 2012, l’enseigne française Zinqué, imaginée par le marseillais d’origine Emmanuel Dossetti, vient d’ouvrir un tout nouveau concept au 1140 Lincoln boulevard à Venice. Elle ajoute ainsi une septième adresse à son petit empire de la restauration à Los Angeles (le fondateur compte également le restaurant Massilia à Santa Monica). Arrivé à terme du bail de son adresse historique au 600 Venice Boulevard, l’entrepreneur a vu plus grand et trouvé une surface de 550 m² pour poser bar, restaurant, patio, épicerie et concept-store.

« Nous avons globalement bien résisté à la crise du Covid, en partie grâce à notre offre à emporter, explique Emmanuel Dossetti, puis pris le temps de réfléchir à une toute nouvelle formule que l’on retrouvera dans nos prochains établissements : un Zinqué avec le même état d’esprit chaleureux qui nous caractérise, entouré d’un grand patio aux oliviers, d’un bar central, de tables d’hôtes, d’un baby-foot et associé à un nouveau concept baptisé À Côté, une sorte de bodega à la française, remix d’un convenience store dans lequel nous proposons des produits français pour la plupart en exclusivité à L.A. »

Un magasin traiteur et boutique

Outre le vin rosé à l’apéritif et les traditionnelles french fries à picorer, les habitués de Zinqué, dont une large communauté de Français fidèles à l’enseigne, retrouvent à la carte du nouveau Zinqué charcuteries, lasagnes, fromages, pizzas, tartines ou ratatouille. « Le cadre a légèrement changé, mais l’ambiance du Zinqué d’avant est bien là, décrit Mathieu, designer et voisin du restaurant. Un genre de garage bien retapé où trouver toutes les formules pour dîner – en mode mange-debout, au coin du feu, en formule table ronde – parfait pour se retrouver entre copains, à n’importe quelle heure. »

Bondé depuis son ouverture, le nouveau Zinqué compte également attirer ses clients au sein du magasin À Côté. Outre la partie traiteur où venir chercher paella, parts de pizza, couscous, sandwich jambon beurre, tartelette aux framboises et pain rustique sur fond de musique de Christine and the Queens, l’endroit compile une sélection de marques de décoration et de linge de maison allant des Cires Trudon au linge Bed and philosophy ou des cachemires LDB design by.

Après Venice, Malibu

« Les produits français qu’on ne trouve nulle part sont tous là, commente Julie, free-lance vivant à Venice depuis 7 ans. De la moutarde de Dijon en passant par le beurre Bordier ou la bouteille de pastis, l’endroit réunit tout ce qui nous manque. J’ai même trouvé des tartelettes Bonne Maman au chocolat et caramel. A 8 euros le paquet, je vais prendre le temps de les savourer… »

Convaincu de la fiabilité et de l’originalité de son projet, Emmanuel Dossetti devrait rapidement dupliquer Zinqué et son magasin À Côté à Malibu, au Malibu Colony Plaza, ainsi qu’à Dowtown LA. Zinqué s’installera également dans quelques semaines à Marina del Rey et Malibu dans un tout nouveau format “private club”.